QUESTIONS
ET
REPONSES
 


INTRODUCTION

    Pour les croyants, particulièrement les jeunes, qui vivent dans ce monde de plus en plus incrédule, influencé par le prince de ce monde, il n’est pas toujours facile de savoir quelle manière d’agir est juste ou fausse devant Dieu, en effet, les uns enseignent d’une manière et les autres d’une autre. Souvent on ne sait plus comment agir pour que nos actes correspondent à l’enseignement exact de la Parole de Dieu. Pour cette raison, par ces questions et réponses nous désirons vous aider à avancer dans votre marche de chaque jour en communion parfaite avec le Dieu Vivant, afin d’être en accord avec Sa Parole qui demeure éternellement.

    Nous avons la certitude que les croyants qui désirent mettre Sa Parole correctement en pratique peuvent être considérés comme des croyants prudents, selon ce que dit Jésus dans Luc 7, versets 24 à 29: “C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande”.

    Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à toutes les réponses données, afin qu’elles soient fondées sur Sa Parole, et que tout lecteur parcourant ces questions et réponses en retire une bénédiction.





Février 2008

Q

Faisant référence à une question et sa réponse que je viens de lire, sur la sexualité avant le mariage, je veux savoir si pour ceux qui ont déjà commis ces actes, dites-moi c’est quoi une réparation à cela, si un frère ou une soeur veut se joindre à cette vérité, et qu’il se joignait à une assemblée et après un temps de croyance en la vérité voulant se marier dans la foi, à l’assemblée chrétienne (tabernacle).


R

Quand le Saint-Esprit nous reprend et nous montre que nos actes accomplis dans notre vie ne correspondent pas à Sa volonté selon la Parole de vérité, alors il est juste de rechercher la face de Dieu afin qu’Il nous indique le chemin pour sortir de ce que nous ayons fait dans cet état d’incrédulité.

Aucun être humain ne devrait continuer à vivre caché dans le péché, car Dieu est souverain en toutes choses, et c’est Lui qui sonde notre cœur et notre être entier comme nous l’indique le Psaume 139: “Au chef des chantres. De David. Psaume. Eternel! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée; Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies”.

L’exemple le plus frappant à ce sujet c’est la rencontre de Jésus avec la femme samaritaine, dans Jean 4: “Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète”. (v. 16-19).

Jésus connaissait l’état de cette femme samaritaine, qui vivait dans le désordre et qui le savait. Elle dut constater l’échec de sa vie, malgré le fait qu’elle avait désiré la conduire dans de bonnes dispositions, puisque le désir de son cœur était de rechercher l’amour. Pour étancher cette soif d’amour, elle avait eu cinq maris et l’homme qui vivait avec elle n’était pas réellement son mari, puisqu’ils n’étaient pas mariés et vivaient en concubinage. Dans la discussion avec Jésus, nous comprenons quelle sorte d’amour elle cherchait. Cette femme l’avait cherché auprès des hommes sans le trouver, mais c’est bien auprès de Jésus qu’elle trouva cette source d’amour intarissable.

C’est pour cette raison que lorsque nous reconnaissons nos échecs, nos fautes, nos péchés, c’est la porte (Jésus est la porte des brebis — Jean 10.7) de la grâce et du pardon qui s’ouvre, ce qui permet au Seigneur Jésus-Christ de nous offrir gratuitement Sa vie qui pourra étancher notre soif d’amour dont nous avons tous besoin.

Un autre exemple dans la Parole de Dieu qui nous montre le chemin de sortie de cet état de péché, c’est celui de la femme prise en flagrant délit d’adultère (Jean 8). Nous voyons quelle sorte de Parole Jésus lui a dite après que les accusateurs soient tous partis. “Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus (Jean 8.10,11).

Nous voyons que Jésus ne nous condamne pas, mais Il demande au pécheur de ne plus accomplir des actes contraires à Sa volonté. C’est ce qu’Il dit clairement “va, et ne pèche plus”. Cette Parole est toujours valable pour celui qui reconnaît son péché et qui l’abandonne entre les mains de Dieu, le seul qui peut lui accorder Son plein pardon. Ainsi, le pécheur qui reçoit le pardon, trouve d’abord la réconciliation avec son Père Céleste en Jésus-Christ: “… Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme” (1 Tim. 2.4,5). Ensuite, dans la communion avec Celui qui l’a racheté, s’accomplit 2 Corinthiens 5.17: “… les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles”.

Cette femme samaritaine attendait la venue du Messie (Jean 4.25), comme nous aussi nous attendons le retour de Christ selon Sa promesse faite à Ses disciples (Jean 14). Il va certainement accomplir cette promesse, et si elle n’est pas encore devenue une réalité, c’est bien à cause de nous les croyants qui vivons encore dans le péché et parce qu’Il use encore de patience envers nous pour que nous puissions parvenir à la repentance et être sauvé, comme il est écrit dans 2 Pierre 3.9: “Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance”.

Pour cette femme samaritaine, comme pour quiconque se trouvant dans cette même situation, la Parole de Romain 5.20 est vraie et devient une réalité: “… là où le péché a abondé, la grâce a surabondé...”. Cette Parole ne signifie pas qu’il faut volontairement commettre les plus grands péchés pour recevoir en abondance la grâce de Dieu, car il faut aussi prendre en considération la Parole se trouvant dans Hébreux 10.26: “Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. La Parole adressée par Jésus au paralytique guéri à Jérusalem, nous montre encore clairement qu’il faut prendre garde aux choses que nous pratiquons: “Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire (Jean 5.14).

C’est pour ces raisons que les disciples de Jésus-Christ qui ont fait une expérience de délivrance avec Dieu, s’inquiètent de leur comportement dans la vie et l’accordent aux Ecritures pour vivre selon la volonté de Dieu. Tout disciple de Jésus-Christ reconnaît selon les Ecritures que le retour de Jésus-Christ est imminent, et peut survenir n’importe quand et il est important que tous les croyants vivant encore dans l’esclavage de la fornication (c’est-à-dire ceux qui ne sont pas mariés et qui ont des relations sexuelles, ou ceux qui sont mariés et qui commettent adultère) soient libérés de ce joug de l’adversaire de Dieu. Il ne fait effectivement, aucun doute que l’entrée dans le royaume de Dieu n’est pas donnée à ceux qui persévèrent dans ces mauvaises voies. Cela est clairement écrit dans Apocalypse 22.15: “Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge” (Darby). — “Ne savez vous pas que les injustes n’hériteront point du royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n’hériteront du royaume de Dieu” (1 Cor. 6.9,10 — Darby).

Donc, comme nous l’avons vu, il faut tout d’abord prendre conscience de son péché, puis la repentance est indispensable pour recevoir le pardon de Dieu. S’ensuit un nouveau départ dans cette nouvelle vie en Christ, où il nous est demandé de marcher de l’avant avec Lui et de ne plus vivre dans le péché. C’est donc à ce moment-là qu’il est important de demander à Dieu Son secours et Sa direction pour nous conduire à régulariser ce qui peut être encore fait, concernant les conséquences de nos actes précédents. C’est nécessaire pour mettre, ou remettre, de l’ordre dans notre vie de croyant, est d’être trouvé finalement agréable devant le Dieu saint.

Toutes les situations ne sont pas identiques, c’est pour cela qu’il n’y a pas de solution globale mais bien individuelle, mais il est premièrement nécessaire de cesser d’avoir des relations sexuelles hors mariage. Chacun doit individuellement rechercher la volonté de Dieu à ce sujet. Les Paroles suivantes doivent normalement nous aider dans cette démarche: “Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges” (Ex. 22.16,17). “A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme” (1 Cor. 7.8-10).

Toutes les situations ne sont pas identiques, c’est pour cela qu’il n’y a pas de solution globale mais bien individuelle, mais il est premièrement nécessaire de cesser d’avoir des relations sexuelles hors mariage. Chacun doit individuellement rechercher la volonté de Dieu à ce sujet. Les Paroles suivantes doivent normalement nous aider dans cette démarche: “Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges” (Ex. 22.16,17). “A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme” (1 Cor. 7.8-10).

Dieu ne désire pas le malheur de Ses enfants mais bien leur bonheur, c’est pour cela qu’il est important de rechercher la volonté de Dieu à ce sujet. Lorsque nous allons de l’avant avec le Seigneur Jésus, nous laissons de côté ce qui était en arrière, car ce que Dieu a pardonné Il l’a oublié, comme il est écrit dans Michée 7.18-20: “Quel Dieu est semblable à toi, Qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés Du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, Car il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés”.

Lorsque des jeunes croyants désirent s’unir devant Dieu en obéissant à la Parole de Dieu, il n’y a pas de raison de les empêcher à cause des fautes commises dans leur vie de pécheur. Il s’agit bien d’un nouveau départ sur de nouvelles bases, celles se trouvant en Jésus-Christ et de regarder en avant comme Il le demande. Tout croyant désire recevoir les bénédictions de Dieu dans sa vie de couple, car ils savent tous deux que cela est juste, et c’est bien la volonté de Dieu qui s’accomplit. Ils ont besoin des bénédictions de leur Créateur pour marcher ensemble dans de bonnes dispositions afin de demeurer fidèle l’un envers l’autre sous le regard du Seigneur.

Que Dieu nous aide réellement à rechercher sa face pour tous nos besoins, mais particulièrement lorsqu’une décision doit être prise pour mettre, ou remettre, de l’ordre dans notre vie, afin d’être trouvé agréable à Dieu; c’est la chose la plus importante.

“Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins” (Héb. 4.15,16).

 

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Février 2008

Q

La polygamie est-elle admise dans le cas où sa première femme ne donne pas d’enfants à son mari comme ce fut le cas du patriarche Abraham?


R

C’est dans Genèse 15.1-4, que nous trouvons la promesse, prononcée par l’Eternel à Abram, de lui donner un héritier qui sortirait de ses entrailles. Dans la pensée de Dieu il est clair que cela devait s’accomplir avec sa femme, Saraï: “Après ces événements, la parole de l’Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. Abram répondit: Seigneur Eternel, que me donneras-tu? Je m’en vais sans enfants; et l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas. Et Abram dit: Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier. Alors la parole de l’Eternel lui fut adressée ainsi: Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier”.

Nous voyons dans le chapitre suivant, que c’est Saraï, la femme d’Abram, qui s’inquiéta de ce qu’elle n’avait point donné d’enfant à son mari. “Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfants. Elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram: Voici, l’Eternel m’a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï” (Gen. 16.1-4). C’est effectivement Saraï qui proposa une solution selon la chair, celle de donner sa servante. Ce n’est pas Abram qui alla chercher une autre femme, il écouta simplement la voix de sa femme. Parce que la servante Egyptienne lui donna un fils, nous voyons encore aujourd’hui les conséquences désastreuses de cet acte.

Après cet événement, un certain temps passa, et nous lisons au chapitre 17, ce que “Dieu dit à Abraham: Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara. Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle”. — “Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son coeur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? Et Abraham dit à Dieu: Oh! Qu’Ismaël vive devant ta face! Dieu dit: Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. A l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine”.

Nous voyons donc que c’est bien la volonté de Dieu qu’une postérité sorte de nos propres entrailles avec la femme que Dieu nous a donnée.

Nous constatons par ailleurs, avec d’autres exemples de la Parole de Dieu, que les croyants, en cas de stérilité, ou de difficultés pour avoir une postérité, se sont tournés vers l’Eternel et ont intercédé auprès de Lui. Dans Genèse 25.21, nous lisons qu’“Isaac implora l’Eternel pour sa femme, car elle était stérile, et l’Eternel l’exauça: Rebecca, sa femme, devint enceinte”. Dans 1 Samuel 1, nous pouvons aussi lire l’événement qui se passa avec Anne. L’Eternel l’avait rendue stérile, mais elle s’adressa à Lui, “et l’Eternel se souvint d’elle. Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Eternel”. D’autres femmes étaient stériles, mais ont eu des enfants, comme la femme de Manoach (Juges 13), la Sunamite (2 Roi 4) et Elisabeth (Luc 1).

Nous savons qu’il y a eu un temps avant la Rédemption par le sang du Fils de Dieu, où Dieu permit aux hommes de prendre plusieurs femmes, cependant à l’origine il n’en était pas ainsi. Maintenant nous ne vivons plus dans ce temps, mais nous vivons dans le temps de la grâce où nous sommes sous le sang de Jésus-Christ, qui nous a libérés de toutes ces pratiques des hommes et venues de la convoitise de la chair, car nous avons été rétablis dans les vérités bibliques.

Il ne s’agit pas seulement de connaître ces vérités, mais bien de les vivre, et c’est pour ces raisons que nous devons accepter la volonté de Dieu et ne pas nous laisser conduire par la volonté de la chair, ou nous laisser influencer par d’autres personnes (particulièrement par la famille).

Le fait de vouloir prendre une autre femme que celle que Dieu nous a donnée, tout simplement à cause de la difficulté d’avoir un enfant ou à cause d’un problème de stérilité, n’est pas une raison qui justifie de faire cela devant Dieu.

Cette manière d’agir n’est pas inspirée de Dieu, mais provient bien de la volonté de la chair, sous l’influence de l’adversaire de Dieu. Dieu connaît les situations de tous, y compris les plus difficiles. Lorsque nous sommes éprouvés dans ces situations, c’est pour sonder le degré d’amour que nous avons à Son égard, et afin de pouvoir démontrer notre foi et notre attachement à Lui en toutes circonstances. Il est Le même hier, aujourd’hui et éternellement et Il est capable, au temps voulu, selon Sa volonté, de répondre à nos besoins, et cela tout particulièrement par le fait de nous accorder d’avoir un enfant par la femme qu’Il nous a donnée. Même si la volonté de Dieu serait de ne point vous accorder d’enfant, il s’agit en tout temps pour le croyant d’accepter Sa volonté.

C’est pour ces raisons que nous ne pouvons pas et ne devons pas prendre l’exemple d’Abraham (ou d’autres) pour justifier la polygamie à l’occasion d’une telle situation. Au contraire, c’est dans ce temps d’épreuve qu’il est nécessaire de se tourner vers le Dieu vivant dans la prière comme l’a fait Anne (qui a jeûné et crié à l’Eternel), afin qu’Il puisse agir envers nous, en nous donnant la sagesse, la patience et l’intelligence dans cette situation.

“Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien”(Jacq. 1.2-4).

“Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein”(Rom. 8.28).

 




Février 2008

Q

Dans la Bible il est dit que la femme se taise dans les assemblées, dans ce cas lui est-il permis de chanter, de prier ou de faire partie d’un groupe de chantres ou d’un groupe de prière au sein d’une Eglise mais sans être à la tête d’un de ces groupes?
Merci; que Dieu vous bénisse.


R

Il faut premièrement bien comprendre la raison de l’exhortation donnée aux sœurs, et de la position de la femme dans les assemblées. Après les événements dans le jardin d’Eden (Gen. 3), l’Eternel donna une position différente à la femme qu’à l’homme. Cette ordonnance est due à la désobéissance de la femme qui, séduite, n’a pas su obéir à la Parole donnée par l’Eternel à Adam. Nous sommes toujours dans ce corps de chair, et cette même nature déchue héritée d’Adam et Eve se trouve en nous avec cette tendance à l’incrédulité et à la désobéissance. Les sœurs, ont cette même tendance d’Eve, d’influencer les décisions prises dans le Corps, (en parlant beaucoup avec leur force de persuasion et d’autorité) malgré le fait que la conduite et les décisions ont été réservées par les Ecritures aux frères qui sont établis dans les ministères de la Parole.

Dès le début, l’Eternel dans Son jugement, a soumis dans le comportement naturel la femme à l’homme, et ceci a eu des conséquences directes dans le domaine spirituel. Ainsi dans le Corps de Jésus-Christ, une position d’autorité a été donnée aux frères, comme nous le voyons avec tous les ministères de la Parole (Eph. 4.11). Cela est nécessaire pour maintenir le Corps dans la vérité et dans l’ordre Divin. Nous trouvons une parole qui nous éclaire suffisamment à ce sujet dans 1 Corinthiens 11.3: “Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ”.

C’est pour toutes ces raisons qu’en ce qui concerne l’enseignement et les décisions à prendre en ce qui concerne l’ordre dans l’Eglise, il n’est pas permis aux femmes d’exercer ces tâches. Par contre, d’autres tâches leur sont attribuées dans le corps, lesquelles ont aussi leur importance.

Chanter ou prier sont une nécessité naturelle pour tout croyants né de nouveau, pour autant qu’il les accomplisse avec une pensée sincère, et un cœur rempli de louanges et d’adoration envers le Dieu vivant. Elles ne doivent pas être des pratiques simplement religieuses, servant à se faire voir des hommes, ou pour se glorifier devant le public, mais bien inspirées par l’Esprit de Christ.

En ce qui concerne les prières, il est possible qu’elle soit une porte utilisée par l’adversaire pour essayer de faire entrer dans l’assemblée ses pensées charnelles par ce moyen pour y mettre le désordre. En effet, parfois des sœurs qui n’ont pas compris qu’elle est leur place et pris leur position de sœur selon la Parole, sont poussées par des mauvais esprits à vouloir le faire au travers des prières. La prière est un moyen de communion entre l’homme et Dieu, et ne doit pas être utilisée par des frères ou des sœurs comme moyen d’enseigner, d’apporter sa propre pensée, une réflexion, une exhortation, une accusation ou une justification devant l’assemblée (voir la parabole dans Luc 18.9-14). La prière est réellement un moyen de louange, d’adoration, de reconnaissance, ainsi que le moyen de présenter ses besoins à Dieu.

Dans les réunions de prières, selon l’ordre Divin on laissera premièrement prier les frères ayant un ministère de la Parole, puis les frères et les sœurs.

Que chacun trouve donc sa position à ce sujet, car ces choses sont claires dans la Parole de Dieu. Il ne s’agit pas d’une question de supériorité ou d’infériorité, mais bien de prendre la position que Dieu donne à chacun à ce sujet à cause de la chute de l’humanité survenue dans le jardin d’Eden. Il faut accepter les positions que le Seigneur a instaurées, et cesser d’interpréter celles-ci selon sa propre pensée charnelle. Cela est d’autant plus important que dans ce temps de la fin, l’adversaire dans un esprit religieux, aimerait annuler la Parole de Dieu, en voulant accorder la même position à la femme qu’à l’homme. C’est ce qu’il voudrait faire tout particulièrement parmi les croyants. La Parole de Dieu ne change pas, Elle demeure éternellement la même (Esa. 40.8; 1 Pier. 1.25). Ce sont les hommes, conduits par Satan, qui aimeraient changer les dispositions de la Parole pour qu’elles correspondent aux convoitises de leur cœur. Les croyants ayant fait une expérience avec leur Seigneur et Sauveur, garderont précieusement cette Parole dans leur cœur. Ils l’accepteront en y obéissant, et prendront les positions que Dieu a données pour les uns comme pour les autres.

Que le Seigneur vous bénisse.

 




Février 2008

Q

Existe-t-il des femmes diacres dans une assemblée des saints, et savoir aussi s’il existe une élection des diacres hommes comme femmes?


R

Il faut premièrement bien comprendre la pensée de Dieu à ce sujet et la saisir. Lors de la chute dans le Jardin d’Eden, c’est bien Eve, la femme de l’homme, qui a premièrement désobéi à la Parole de Dieu. En conséquence L’Eternel “… dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi(Gen. 3.16). C’est à l’homme que premièrement la Parole a été donnée, mais c’est bien la femme qui a premièrement désobéi a cette Parole, c’est pour cela que Dieu a donné l’autorité à l’homme naturel sur la femme, comme aussi spirituellement, car la femme n’a pas su garder dans sa pureté en obéissant à la Parole que l’Eternel avait prononcée.

C’est pour ces raisons que les ministères spirituels de la Parole, qui ont été donnés pour l’édification de ceux qui forment le Corps de Jésus-Christ, ainsi que les services des diacres et des anciens concernant les choses pratiques dans le corps, ont été donnés uniquement aux hommes.

L’égalité entre l’homme et la femme telle qu’elle est prônée actuellement dans ce monde n’est pas de Dieu, mais vient de l’adversaire qui voudrait annuler la Parole, le jugement prononcé par l’Eternel. La volonté de l’adversaire est toujours de contredire la Parole de Dieu en mettant le doute et l’incrédulité dans les cœurs. Il veut annuler le jugement prononcé par Dieu en introduisant sa manière de voir au travers de l’opinion publique, de la politique incrédule, et de toutes ces choses qui n’ont rien à voir avec les lois divines.

Dans le jardin d’Eden, l’Eternel a déterminé dans Son jugement une certaine position pour l’homme, ainsi qu’une autre pour la femme. Ces positions demeurent toujours valables aujourd’hui, et cela encore plus particulièrement pour les membres du Corps de Jésus-Christ. Mais il est malheureusement vrai que ce que l’adversaire a introduit dans ce monde, il voudrait aussi l’introduire dans la vie des croyants et plus particulièrement dans le Corps de Jésus-Christ, bien que les croyants devraient savoir que cette manière d’agir est contraire à la Parole de Dieu.

Nous voyons dans la Parole de Dieu que le ministère de diacre a été établi dans l’Eglise au commencement par les douze apôtres à cause de l’augmentation du nombre des disciples et des problèmes de distribution des biens matériels. Ils auraient dû laisser leur ministère de la Parole pour s’occuper de ces problèmes. “En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour. Les douze convoquèrent la multitude des disciples, et dirent: Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi. Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole” (Actes 6.1-4).

Paul, avant de montrer les conditions dans lesquelles ce ministère devait être établi et exercé, rappelle la position de l’homme et de la femme établi par Dieu, en y mentionnant clairement ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden (1 Tim. 2.11-15). Juste après, il est écrit ceci: “Cette parole est certaine: … (il parle d’abord des évêques, puis) … Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide, conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. Qu’on les éprouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche. … Les diacres doivent être maris d’une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons; car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s’acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ” (1 Tim. 3.1-15).

Frère Branham a montré que les diacres doivent continuellement faire face aux problèmes dans l’assemblée, et sont en quelque sorte «les policiers». Ils exercent l’hospitalité dans une assemblée, veille à accueillir les personnes entrant dans l’assemblée pour que celles-ci soient à l’aise pour écouter ce que l’Esprit dit à l’Eglise. Dans la difficulté matérielle, ils veillent à partager équitablement les biens que l’assemblée dispose, pour subvenir au besoin des croyants faisant partie du corps.

Dans le Corps de Jésus-Christ, il n’y a pas un modèle d’assemblée (c’est un signe de la dénomination), c’est pour cette raison que ces ministères ne se trouvent pas systématiquement dans les assemblées. Mais c’est bien là ou les disciples sont devenus nombreux ou que des grands rassemblements ont lieu, que le service des diacres est nécessaire pour maintenir l’ordre dans l’assemblée. Nous ne pouvons pas en faire une loi ou un ordre disant qu’une assemblée local devrait forcement posséder tous les ministères mentionné dans la Bible. Mais, c’est bien seulement lorsque le besoin se fait ressentir dans les assemblées. C’est alors poussés par l’Esprit que ces services seront suscités.

Il n’y a pas d’élection par suffrage pour ces ministères, mais bien un choix effectué selon les critères de la Parole de Dieu: “… choisissez parmi vous sept hommes (non des femmes), de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse”. Dans 1 Timothée 2 nous trouvons aussi d’autres critères. Toutes ces choses doivent être accomplies dans un esprit de prière, afin d’être conduit par le Saint-Esprit, pour que l’ordre Divin soit respecté dans les assemblées et que la paix soit présente parmi le peuple de Dieu.

 

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Février 2008

Q

La Bible dit qu’il y a des péchés qui conduisent à la mort et d’autres qui ne conduisent pas à la mort. Quels sont ces péchés qui conduisent à la mort et ceux qui ne conduisent pas à la mort?


R

Premièrement, il faut savoir que le péché est en réalité l’incrédulité de l’homme envers la Parole de Dieu. Dans Romains 6.23, il nous est clairement indiqué quel est le résultat du péché, mais il également indiqué dans le même verset, le Chemin ouvert par Dieu pour ne pas subir les conséquences de ce péché: “Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur”.

Pour ne pas subir le salaire que normalement nous devrions recevoir à cause de nos péchés, il n’y a qu’une véritable solution, c’est de venir auprès de la personne offensée pour lui demander le pardon (pardonner = renoncer à punir quelqu’un qui a commis des actes répréhensible), car c’est la seule personne qui peut nous l’accorder. En effet, lorsque nous péchons, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ que nous offensons, car c’est Lui qui est la Parole de Dieu faite chair (Jean 1.14). C’est donc à Lui que nous devons venir pour être libéré de notre péché.

Pour éclairer ce sujet, il est écrit dans 1 Jean 1.7b-10: “… et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous”. C’est donc aussi Lui qui nous purifie de toute iniquité commise.

La conséquence du péché survenu dans le jardin d’Eden avec Adam et Eve se trouve en nous dès notre naissance, car nous naissons sur cette terre avec cette nature de pécheur héritée d’Adam (Rom. 5.12). Le seul moyen de sortir de cette mauvaise position nous est montré dans l’exemple de la femme prise en adultère et amenée devant Jésus par les hommes religieux: “Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus (Jean 8.3-11).

Avec ce passage plusieurs points nous sont montrés: Premièrement le salaire du péché est réellement la mort, ensuite que les hommes ont tendance à voir les péchés de leur prochain alors qu’aucun homme est né sans péché, si ce n’est Jésus seul. Et Lui s’est fait péché (en prenant sur Lui nos péchés pour mourir pour nous) de telle manière que les hommes puissent recevoir le pardon de leur péché et marcher avec Lui dans la lumière. Nous voyons bien que seul Jésus a pu rester avec la femme, car Lui seul était sans péché. C’est pour cela qu’Il ne l’a pas condamnée, mais au contraire lui a pardonné son péché et l’a exhorté à ne plus vivre dans le péché.

C’est pour cette raison que Jésus notre Maître a montré à Ses disciples (dont nous faisons partie) l’importance du pardon. “Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui. Et s ’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens,— tu lui pardonneras” (Luc 17.3,4). Dans Matthieu 18.21,22, nous trouvons aussi sur ce sujet la demande faite par Pierre et la réponse de Jésus: “Alors Pierre s’approchant, lui dit: Seigneur, jusques à combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et je lui pardonnerai? sera-ce jusqu’à sept fois? Jésus lui répondit: je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois septante fois”.

Par ces passages et d’autres se trouvant dans les Ecritures, nous voyons que Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’Il désire amener les âmes à la repentance comme il nous est indiqué dans les passages suivants: “Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance” (2 Pier. 3.9); “Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous” (1 Tim. 2.4-6).

Nous trouvons beaucoup d’autres exhortations dans la Parole de Dieu, qui nous demande d’accorder le pardon et d’amener les âmes à la repentance. Ceci est autant valable pour l’individu que pour le comportement dans le Corps de Christ, où la pratique de la Parole de Dieu; les moyens d’y parvenir doivent être utilisés avec sagesse, afin d’amener ces âmes à la repentance. En aucun cas il est permis de rapporter au loin le péché de son prochain, et plus encore avec une mauvaise intention. Il nous est plutôt demandé d’intercéder pour lui, afin que Dieu puisse lui faire grâce. Il en est de même dans les assemblées, où les ministères selon la Parole s’occupent d’intervenir avec sagesse conformément à ce qui est écrit dans la Parole, pour amener les âmes à la repentance, afin que l’ordre règne dans le corps de Christ. Toutes ces choses doivent être accomplies dans le but que la crainte du saint Nom de Jésus soit rétablie dans tout le corps de Christ.

Tout péché sera pardonné si nous le confessons, car Dieu est juste pour nous le pardonner, mais effectivement en lisant dans la Parole de Dieu, nous trouvons qu’il est dit qu’il y a un seul péché qui ne sera jamais pardonné et que celui qui le commettra recevra le salaire du péché, c’est-à-dire la mort.

Nous trouvons dans les passages suivants de quel péché il s’agit: “C’est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir” (Mat. 12.31-32). “Et quiconque parlera contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais à celui qui aura proféré des paroles injurieuses contre le Saint Esprit, il ne sera pas pardonné” (Luc 12.10). “Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; mais quiconque blasphémera contre le Saint Esprit n’obtiendra jamais de pardon: il est coupable d’un péché éternel” (Marc 3.28,29). Le blasphème contre le Saint-Esprit est donc de dire qu’une œuvre venant visiblement de Dieu par l’Esprit a été produite par le Diable.

Nous voyons qu’il s’agit du blasphème contre le Saint-Esprit. Dans Jean 20.22,23, après que Jésus soit ressuscité, Il se présenta à Ses disciples selon Sa promesse, et l’événement suivant arriva: “Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus”. Nous pouvons mieux comprendre ces paroles, lorsque nous lisons dans Actes 5.1-10, ce qui se passa avec Ananias et Saphira: “Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ? S’il n’eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu’il a été vendu, le prix n’était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. Les jeunes gens, s’étant levés, l’enveloppèrent, l’emportèrent, et l’ensevelirent. Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c’est à ce prix-là. Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront. Au même instant, elle tomba aux pieds de l’apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l’emportèrent, et l’ensevelirent auprès de son mari” (Actes 5.1-10).

Les apôtres avaient réellement reçu l’onction de l’Esprit, c’est pour cette raison que Pierre a pu agir selon les paroles du Seigneur. Si ces évènements sont arrivés c’est bien pour nous servir d’exemple, afin que nous puissions arriver à nous trouver dans la même position qu’il est indiqué au verset 11: “Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses”.

Nous voyons qu’en fin de compte ce n’est pas à Pierre qu’ils ont menti, mais bien à Dieu, parce que Pierre était rempli de l’Esprit Saint. Nous sommes dans ce temps ou Dieu va oindre encore davantage Ses serviteurs de Son Esprit, c’est pour cette raison que nous devons encore davantage à faire prendre garde à ce que nous disons et faisons. Il faut toujours dire la vérité, et ne pas mentir, car le père du mensonge c’est Satan (Jean 8.44).

C’est le désir du Seigneur, que chacun se repente et se mette devant Sa face, pour demander le pardon de toutes les fautes que nous commettons encore. Il nous demande de nous pardonner les uns aux autres et d’avoir réellement la crainte de Son Nom afin de ne pas blasphémer le Saint-Esprit. Il nous faut expérimenter la sainteté, afin d’être réellement Ses témoins, des disciples à Sa ressemblance, possédant Sa vie sans péché.

 




Novembre 2007

Q

Un homme peut-il avoir plusieurs femmes, car dans une des brochures d’Ewald Frank (Mariage problème ancien) traduisant les propos de Branham «qu’une femme ne pouvait pas avoir plusieurs hommes car elle n’est pas la créature originelle, mais l’homme le pouvait» (passage paraphrasé)?
Merci et que Dieu vous bénisse!


R

Il n’est pas correct de prendre seulement une partie d’une parole dite par un serviteur de Dieu et la sortir de son contexte pour en faire ressortir une conclusion tout à fait charnelle dans le but de satisfaire une convoitise humaine. Nous voyons bien, que c’est seulement et premièrement par la descendance de Caïn (qui était de la semence du serpent), que Lémec a commencé à prendre plusieurs femmes (Gen. 4.19). Il faut revenir au commencement et comprendre qu’à l’origine de la création, ce n’était pas la volonté de Dieu qu’il en soit ainsi.

Ceci a été permis pendant une certaine période parce que l’expiation n’avait pas encore été accomplie par la postérité de la femme qui devait écraser la tête du serpent. Il faut aussi prendre en considération les difficultés supplémentaires qu’ont eues ces hommes ayant pris plusieurs femmes. Beaucoup qui avaient bien commencés, sont tombés à cause de cette manière de faire. Nous en voyons les conséquences même encore aujourd’hui, comme dans le cas d’Abraham (la différence entre la semence de la femme libre et celle de l’esclave). Jacob eut des difficultés avec ses deux femmes, Léa et Rachel (lire Genèse chapitre 29 et 30). Elkana eut aussi des difficultés avec ses deux femmes, à cause de Peninna qui mortifiait Anne (1 Sam. 1). La descendance de Gédéon eut des difficultés avec Abimélec, le fils de Gédéon qu’il eut avec sa concubine (Juges chap. 8 et 9). Nous connaissons aussi tous les agissements de David et ses conséquences. Que dire de Salomon qui, a cause de toutes ses femmes se tourna vers d’autres dieux comme l’Ecriture nous le montre dans 1 Rois 11.4: “A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d’autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l’Eternel, son Dieu, comme l’avait été le coeur de David, son père”.

C’est pour toutes ces raisons que nous devons revenir à l’origine de l’homme, et nous devons lire ce que Dieu a dit au commencement dans Genèse 2: “L’Eternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une (et non “des”) aide semblable à lui” (v. 18). Après avoir rencontré pour la première fois cette aide créée pour lui, nous pouvons lire ce qu’Adam en dit: “Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa (et non “ses”) femme, et ils deviendront une seule chair” (v. 23,24). Jésus l’a clairement rappelé aux Pharisiens: “Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver: Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque? Il répondit: N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier? Il leur répondit: C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité (Trad. Darby: “… non pour cause de fornication”), et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit: Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne” (Mat. 19.3-12). Nous trouvons dans 1 Corinthiens 7, les exhortations de Paul à ce propos: “Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa (et non “ses”) femme, et que chaque femme ait son mari (non, un mari à partager) (v. 1,2). Nous voyons clairement, que Paul exhorte les croyants à ne point toucher de femme à cause des temps avancés (que devons nous dire aujourd’hui), mais que pour éviter l’impudicité il vaut mieux se marier. Il est bien fait mention qu’il s’agit de se marier avec une seule femme et non avec plusieurs, car le mariage est valable pour toute la vie, jusqu’à ce que la mort apporte la séparation. C’est pour cette raison que Jésus a bien mentionné que c’est à cause de la dureté du cœur de l’homme qu’il était permis de répudier sa femme selon la loi, mais il précise bien qu’il n’y a qu’une raison de le faire qui ne fasse pas de lui un adultère (Mat. 19.9).

Donc, c’est cette parole qui nous indique que, lorsqu’un homme possède une femme, s’il y a ce désir dans son cœur de vouloir prendre une autre femme, c’est qu’il se trouve dans une position d’adultère, exactement comme le Seigneur l’a enseigné à Ses disciples. Cette position n’est donc pas envisageable pour le croyant, car c’est alors que la porte se ferme à son entrée dans le royaume de Dieu, comme nous l’indiquent les versets suivants: “Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu” (1 Cor. 6.9,10).

Ce n’est que par la tradition des hommes (tradition encore fortement présente en Afrique) ou par une convoitise charnelle que certains vivent, ou désirent vivre avec plusieurs femmes. Jésus n’a-t-Il pas dit aux hommes religieux: “Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition”. Dans les Colossiens 2.8, il est écrit: “Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ”.

En effet pour le véritable croyant, il connaît et croit qu’une œuvre de délivrance parfaite a été accomplie en Jésus sur la croix de Golgotha, et c’est cette œuvre victorieuse qui nous a libéré de cette vaine manière de vivre. En Jésus-Christ, une nouvelle alliance est accomplie, en elle est faite la promesse de rétablir toutes choses, y compris en ce qui concerne le mariage tel que Dieu l’a établit au commencement. Nous le voyons clairement dans le Nouveau Testament, où nous ne trouvons aucune mention ou exhortations concernant le mariage d’un homme fait avec plusieurs femmes, mais à chaque fois qu’il est fait mention de mariage, il en est parlé avec une femme au singulier.

Pour nous dans ce temps de la fin, Dieu a rétabli toutes choses par la révélation de Sa Parole concernant le mariage comme Il l’avait promis. Il en a parlé lors de la révélation définitive de Lui-même dans la nuée surnaturelle à Son serviteur le Prophète de notre temps. (Le reproche d’avoir eu plusieurs femmes a même été fait à un frère qui s’était divorcé et remarié, alors que dire de ceux qui ont ou veulent prendre plusieurs épouses à la fois). Chaque véritable serviteur de Dieu, ainsi que tous croyants, se laisseront convaincre par cette révélation donnée au prophète de cet âge, et ne l’interpréteront pas de manière à vouloir satisfaire la convoitise de la chair. Il est évident que cette révélation conforme aux Ecritures se trouve en contradiction avec les pensées traditionnelles religieuses héritées de nos pères, ainsi que celles enseignée par l’esprit religieux de ce monde, et c’est pour cette raison que bien des personnes ne l’acceptent pas. Il est clair que nous avons tous besoin du secours du Saint-Esprit pour avoir la révélation à ce sujet, et pour accomplir ce qui est juste selon la Parole de Dieu, afin d’être de véritables témoins de Jésus-Christ.

En complément à cette réponse, vous pouvez lire une question/réponse de frère Frank, sur le lien suivant:

 http://www.cmpp.ch/questions_reponses_ef.htm#Q_21

 




Novembre 2007

Q

J’aimerais savoir si internet et l’informatique sont des outils dangereux pour les Chrétiens et s’il faut s’en méfier? Un chrétien peut-il faire une formation accrue en informatique?


R

La Parole de notre Dieu nous exhorte à accomplir toutes choses que nous avons à faire sur cette terre, avec de la sagesse, d’avoir le discernement de ce qui est correct et de ce qui ne l’est pas, dans le but d’être agréable à Dieu. C’est pour cela que si nous manquons de la sagesse d’en-haut, non de celle qui vient de la chair, pour discerner et voir clair dans ces choses, nous sommes exhortés à demander cette sagesse avec foi à notre Père Céleste, car Il a la volonté de nous l’accorder. “Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée” (Jacq. 1.5). Cette sagesse venue d’en-haut nous aidera à reconnaître qu’elles sont les limites d’utilisation de ces moyens modernes. Avec internet, il en est comme il en fut lors de l’introduction dans ce monde de la radio, de la télévision, et de toutes les sortes de moyens de communication; il a été demandé au croyant de déterminer ce qu’il pouvait regarder, écouter, lire, ou ce qu’il ne pouvait pas, ceci dans le but d’éviter toute souillure de la chair et de l’esprit, comme nous l’enseigne la Parole de Dieu.

Nous ne voyons pas dans la Parole de Dieu, de parole empêchant le croyant d’effectuer une formation en informatique. L’important pour le croyant est de toujours rechercher à accomplir en toutes choses la volonté de Dieu, afin de Lui être agréable, et c’est ce qui est juste: “Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère” (Mat. 12.50).

 




Novembre 2007

Q

Je vous remercie de ce que vous êtes disposé à nourrir mon âme. Dans la Genèse, selon la révélation sur la semence de la discorde, il dit que Caïn est parti dans le pays de Nod où il s’est marié; quelle était cette femme?


R

Premièrement, nous trouvons exactement dans Genèse 4.16,17 ce qui est écrit à ce sujet: “Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Eden. Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc”.

Il n’est pas indiqué que c’est à cet endroit précis que Caïn trouva sa femme, et qu’il se maria (cela ne nous est pas précisé dans la Bible). Il nous est simplement indiqué que c’est là qu’il l’a connue, dans le sens charnel (relation physique), et qu’elle enfanta un fils du nom d’Hénoc.

En ce temps-là, il n’y avait sur la terre que la première génération provenant uniquement d’Adam et d’Eve. Dans Genèse 5.4 nous trouvons le résumé de leur vie: “Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans; et il engendra des fils et des filles. La Bible ne nous indique pas le nombre d’enfants qu’Adam a eu, mais en vivant 930 ans (Gen. 5.5), il faut admettre qu’ils se sont beaucoup multipliés. C’est la raison pour laquelle les frères devaient se marier avec leurs sœurs, jusqu’à l’apparition des générations suivantes. Ils ne faisaient qu’accomplir la Parole de Genèse 1.28: “Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre”.

C’est pour cette raison que nous pouvons dire avec certitude que la femme de Caïn fut sa sœur ou l’une de ses proches parentés. La race humaine n’était pas encore corrompue et le mariage entre parentés était possible en ce temps-là. La loi interdisant le mariage entre frères et sœurs, ou proche parenté, n’a été donnée par l’Eternel qu’au temps de Moïse (Lév. 18). Dans cette période précédant celle de Moïse, il n’y avait donc aucune désobéissance à la loi divine lorsque des proches parents se mariaient entre eux. Dans la Bible nous trouvons des exemples de ces faits pendant cette période: Abraham s’était marié avec sa demi-sœur (Gen. 20.12), et Isaac était marié avec Rébecca qui était sa petite-cousine (Gen. 24.15).

C’est peut-être difficile de comprendre ces événements pour nous qui vivons dans ce temps, où ces relations entre frères et sœurs, ou proches parents, sont appelées incestueuses et interdites par la loi. Mais, il faut bien comprendre que lors de la création, tout ce que Dieu créa était “très bon” (Gen. 1.31). Sans vouloir entrer dans les détails techniques de la biologie, il est évident qu’au début le corps d’Adam et d’Eve était parfait, leurs gènes étaient sans défauts. Ce n’est que lorsque le péché s’introduisit dans la création, parfaite jusqu’alors, que celle-ci commença à dégénérer, et fut assujettie aux maladies, à la mort et à la décomposition. C’est sur une longue période qu’eurent lieu les conséquences de cette malédiction. Nous le voyons dans la Bible, alors que les années des premiers humains se chiffraient au commencement par des centaines d’années (Adam 930 ans, Seth 912 ans…). Alors la longévité diminua; (Abraham 175 ans, Isaac 180 ans, Jacob 147 ans, Joseph 110 ans, Moïse 120 ans, Josué 110 ans) et aujourd’hui la réalité se limite comme nous le trouvons dans le Psaume 90.10: “Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans”.

Ce dérèglement de la création à cause de la malédiction sur le péché a causé jusqu’à nos jours toutes sortes de dérèglements dans le système génétique des êtres humains. Toutefois, au début, ces effets ne se sont pas manifestés d’un seul coup dans les corps, mais progressivement dans les générations suivantes.

Pour protéger Sa création et Son peuple (après qu’il soit devenu assez nombreux pour que les mariages ne se fassent plus entre proches parents) l’Eternel donna la loi (du temps de Moïse), afin d’éviter les malformations dans la descendance. Aujourd’hui, plus le degré de parenté est proche, plus les défauts accumulés par les générations précédentes peuvent provoquer la naissance d’enfants ayant des malformations.

Nous devons bien comprendre que c’est le péché qui détruit les corps, et cela se voit bien aujourd’hui en observant ceux qui sont pris par de mauvaises passions. Nous voyons qu’ils sont marqués dans leur corps, mais plus particulièrement dans le visage (alcooliques, drogués, etc…). Nous voyons cela dès le début avec Caïn saisi de colère: “Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu” (Gen. 4.5).

Cela doit nous rappeler ce que notre Seigneur Jésus-Christ a subi, lorsqu’Il a porté Lui-même nos péchés, et cette malédiction dans Son propre corps. C’est pour cela qu’il est écrit dans Esaïe 52.14: “De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, — Tant son visage était défiguré, Tant son aspect différait de celui des fils de l’homme, et dans Esaïe 53.5: Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris”.

Des personnes pensent et prétendent que Dieu change d’avis lorsqu’Il donne de nouvelles directives, mais c’est bien plutôt à cause des changements survenus en nous et dans notre comportement à cause du péché, qu’Il a dû établir des lois, et cela par égard pour nous dans Son amour. Dieu ne change jamais, comme nous le montre l’Ecriture de Jacques 1.16,17: “Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation”.

 




Juin 2007

Q

Bonjour frère, j’aimerais savoir, est-ce que la masturbation est un péché selon les Ecritures?


R

Cette question concerne notre comportement à l’égard des besoins de notre chair, c’est pour cette raison que nous devons premièrement connaître quelle est la volonté de Dieu pour l’homme auquel Il a donné ce corps de chair. Cette volonté de Dieu a été exprimée dès le commencement envers Adam dans le jardin d’Eden: “L’Eternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui” (Gen. 2.18).

En lisant les versets suivants, nous voyons comment Dieu créa la femme pour l’homme, et nous trouvons aux versets 23 et 24 de ce chapitre, ce qu’Adam a dit sous l’inspiration Divine: “… Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”.

Par contre, chacun de nous est individuellement devant un choix important pendant notre passage sur cette terre, et nous seul pouvons personnellement prendre la décision de répondre à l’appel de Dieu. Aucune autre personne ne sera responsable de ce choix, car c’est réellement nous personnellement qui subirons ou bénéficierons des conséquences de ce choix. Même Dieu ne nous contraint pas, Il nous a donné le libre arbitre afin que nous puissions faire ce choix en toute connaissance de cause. Chacun possède en lui-même une conscience qui lui permet de déterminer et de reconnaître la valeur de ses actes, s’ils sont bons ou mauvais, c’est pour cette raison qu’aucune personne ne pourra s’excuser devant Dieu.

Paul, lors des exhortations concernant l’harmonie du couple, s’appuie aussi sur cette parole pour montrer la position spirituelle de l’union entre Christ et l’Eglise: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair” (Eph. 5.31).

Avec ces passages de la Parole de Dieu, nous voyons clairement la position désirée par Dieu dès le commencement pour l’homme. Il dit bien qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être seul dans ce corps de chair, et c’est pourquoi Il lui a créé une femme (et non plusieurs femmes ou un autre homme) qui est de la même nature que l’homme, afin que ces deux êtres ne soient plus qu’un par leur union unis dans leur corps de chair.

L’adversaire de Dieu a détourné dès le commencement cette volonté primitive de Dieu pour le couple, en brisant par son action au travers du serpent l’union que Dieu avait prononcée. En continuant notre lecture dans la Parole de Dieu, et en regardant tout ce qui se passe dans ce temps de la fin, nous pouvons constater quelles sont toutes les conséquences de cet acte pour l’humanité entière. C’est de là que viennent les nombreuses et mauvaises voies prises par les hommes.

A cause de leurs convoitises de la chair, les hommes ont commencé à prendre des femmes sans rechercher la volonté de Dieu et sans se marier. Puis n’étant plus satisfaits avec elles, ils ont continué dans leurs mauvaises pensées inspirées du menteur, et se sont détournés de l’usage naturel de la femme, pour commettre toutes sortes d’actes contraires à ce que Dieu avait créé. Ces actes étant abominables aux yeux de l’Eternel, après les avoir avertis, et appelés à la repentance, Il dû détruire ces êtres humains commettant de tels actes, de même que tous ceux qui les approuvaient, et cela aussi bien du temps de Noé, que du temps de Sodome et de Gomorrhe.

Nous vivons maintenant dans le temps proche du retour du Seigneur Jésus. Ce sont les jours du Fils de l’homme, et comme annoncé dans les Ecritures, ces pratiques mauvaises sont aujourd’hui commises de la même manière, sans gêne qu’au temps de Sodome et à la vue de tous. Le croyant sait, et il croit que le jugement de Dieu s’accomplira pour tous ces actes commis et approuvés par les hommes, selon ce qui est écrit dans 2 Pierre 3.5-7, mais qu’auparavant un avertissement et un appel à la repentance doit être envoyé dans le monde entier au travers des disciples de Jésus-Christ appelés à former l’Epouse de Christ.

Les hommes inspirés par l’esprit du prince de ce monde, ne recherchent qu’à satisfaire leurs convoitises de la chair, en restant en dehors de la volonté de Dieu (1 Cor. 7.3 dit: “Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari”). Les incrédules vivent uniquement selon les mauvaises voies enseignées par l’adversaire qui les éloignent de la volonté de Dieu. Aujourd’hui nous en sommes arrivés au point que les actes impudiques et contre nature sont acceptés par un grand nombre (même par certaines religions). Ceux qui refusent d’accepter la légitimité de ces actes contre nature sont traités «d’homophobes» et peuvent même être conduits en justice, jusqu’au point d’être emprisonnés (loi existante dans un pays nordique).

Comme dit précédemment, dans le temps de la fin il en sera comme du temps de Noé, et du temps de Sodome et Gomorrhe (Mat. 24.37; Luc 17.26-30; 2 Pier. 2.6). Dans Jude 1.7,8, nous lisons clairement ce qui se passa à “… Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont donnés en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires”.

La Parole de Dieu nous montre exactement la volonté primitive de Dieu pour l’homme, lorsqu’il est dit: “… qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable”, “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”. C’est pour cette raison, qu’en attendant la réalisation de cette parole, si tel est la volonté de Dieu, une position est à prendre par le croyant envers son corps de chair. En effet, ce corps est aussi inclus dans l’œuvre de rédemption accomplie par Jésus à la croix de Golgotha. Cette position est de maintenir son corps dans la sainteté, comme cela est clairement exprimé dans 1 Thessaloniciens 4.3-5: “Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu”.

En effet, pour le croyant qui connaît Dieu, c’est-à-dire après avoir fait l’expérience d’une nouvelle naissance en Jésus-Christ, son comportement dans la vie comme dans ses pensées est transformé par la prédication de la Parole de Dieu, au point que son corps devient une habitation du Saint-Esprit, comme il est écrit dans la Parole de 1 Corinthiens 6.19,20: “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu”.

Nous voyons que notre corps appartient à Dieu qui a payé le prix de son rachat. C’est pour cette raison qu’il nous est demandé et que nous sommes exhortés à le maintenir dans la sainteté. Paul nous montre clairement cette position dans 1 Corinthiens, chapitre 7: “Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur” (v. 32). “A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, (continence = abstinence des plaisirs charnels) qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler” (v. 8,9). Ces paroles sont claires, précises, et devraient être pratiquées par les croyants.

Cette position doit bien être comprise de tous, dans l’équilibre de la Parole de Dieu, car l’adversaire de Dieu veut toujours nous détourner des voies de Dieu, en tordant Ses paroles. En effet, soit il nous pousse à aller au-delà de ce qui est écrit, soit il nous retient en nous arrêtant à la lettre, et de ce fait nous empêche simplement d’être conduit par l’Esprit pour accomplir les Ecritures inspirées par Dieu et de les vivre en faisant ce qui est juste et bon devant Dieu.

Malheureusement dans ce cas, l’ennemi trompe les hommes, particulièrement les croyants, en mettant des pensées dans leur cœur qui restent en dehors de la volonté de Dieu. En effet, conduits par l’adversaire ils vont prendre plusieurs femmes (que ce soit plusieurs femmes en même temps, ou soit par divorce et remariage) et ils vous diront qu’ils sont dans la volonté de Dieu, malgré qu’il est écrit: “Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari” (1 Cor. 7.2).

Dans le cas contraire, l’adversaire nous oblige au célibat, et cela malgré le manque de continence, ce qui conduit la personne à commettre l’impudicité. Au sujet, de l’obligation au célibat le croyant qui observe la Parole de Dieu, peut lire dans 1 Timothée 4 qu’il est clairement écrit que cette manière d’agir, est une doctrine de démon.

Nous voyons donc par l’Ecriture quelle est la position correcte à prendre après être devenus des disciples de Jésus-Christ et que nous désirons marcher et vivre selon le Royaume de Dieu. Nous sommes comme une troupe étrangère en marche, voyageant sur cette terre, et c’est pour cette raison que nous trouvons les exhortations suivantes: “Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies” (Rom. 13.13). “Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme” (1 Pier. 2.11).

Nous voyons bien qu’il s’agit du comportement de notre être intérieur, de notre âme, qui doit être transformée afin de fuir les convoitises de la chair, comme elles nous sont clairement exposées dans Galates 5.19: “Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution,…”. Dans Marc 7.21, il nous est montré d’où naissent ces pensées qui nous conduisent à ces manifestations de la chair: “Car c’est du dedans, c’est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités”.

Nous vivons dans un monde où tout est mis en œuvre pour exciter quotidiennement ces convoitises charnelles, et plus particulièrement parmi les jeunes. Tous les moyens existants sont utilisés pour pousser à commettre des actes impudiques au lieu de demeurer dans la sainteté, loin des souillures de la chair. Pour le croyant c’est un combat quotidien qu’il doit exercer, afin de refuser et de vaincre ces vaines manières de vivre du monde.

Tous ces actes tendant à satisfaire le plaisir de la chair, et qui se font en dehors de la volonté de Dieu (cette communion particulière de deux êtres, réservé à un homme et une femme, qui sont mariés), sont stigmatisés dans la Parole de Dieu, par les termes de “les convoitises charnelles”, “les mauvais désirs”, “la luxure”, “l’intempérance”, “l’incontinence”, et ils sont en fait de “l’impudicité”. A ce sujet, celui concernant de l’impudicité, nous trouvons l’exhortation suivante dans 1 Corinthiens 6.18: Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps”.

Comme nous l’avons vu, le croyant doit soumettre son corps à l’autorité de Celui qui l’a racheté, c’est-à-dire la volonté de Dieu. A ceux qui ne sont pas mariés, le corps est soumis au Seigneur, et ceux qui sont mariés sont soumis à la parole suivante: “La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence” (1 Cor. 7.4,5).

Nous voyons que Satan ne cesse pas de tenter les croyants à entrer dans les mauvaises voies que lui-même a choisies et dans lesquelles il voudrait nous conduire. Pour ceux qui ne sont pas mariés, il excite leur convoitise de la chair par tout ce qu’ils voient, que ce soit dans la rue, ou par toutes sortes de littératures et de revues impudiques, par les moyens audiovisuels, etc… et comme conséquence il arrive ce qui se trouve dans Matthieu 5.28: “Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur”. Après le regard de la convoitise, le tentateur continue en les poussant à accomplir en solitaire des actes pour satisfaire leur chair (c’est de cela qu’il est fait mention dans la question) c’est-à-dire des substituts de ce qui est naturel; comme aussi en les poussant à avoir des rapports avec des femmes sans être mariés (Ex. 22.16). Et envers ceux qui sont mariés, il leur fait convoiter d’autres femmes, et plus particulièrement la femme de leur prochain (ce qui a pour conséquence: le mensonge, la tromperie et même jusqu’au point d’arriver à commettre l’irréparable: tuer à cause de ces convoitises — exemple de David) C’est bien la convoitise de notre chair qui pousse à commettre l’adultère (Lév. 20.10; Deut. 5.21; Prov. 6.28-32; Mat. 5.28; Héb. 13.4; et autres).

Nous devons réellement prendre garde à toutes ces paroles et nous soumettre à notre Père céleste en revenant à la volonté de Dieu, car “Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, … Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés)” (Eph. 2.3-5).

Nous vous exhortons donc à renoncer à toutes ces choses vaines et trompeuses, à résister à ces mauvaises pensées lorsqu’elles viennent en vous, en vous tournant vers le Dieu vivant, le Seigneur ressuscité à qui nous pouvons tous nous adresser. Nous devons croire qu’Il a combattu pour nous rendre libres de toutes cette vaine manière de vivre héritées de nos pères depuis la chute d’Adam, et croire dans l’œuvre de délivrance accomplie à la croix de Golgotha.

L’héritage que notre Père céleste nous a donné c’est le Royaume de Dieu. Nous trouvons dans 1 Corinthiens 6, des paroles claires et précises, qui nous indiquent quelle personne ne pourra pas entrer, ni vivre dans ce Royaume. Ces paroles sont pleinement valables et elles s’adressent à tous les croyants en particulier, du plus jeune au plus âgé, du simple témoin de Jésus à celui qui à une responsabilité envers le peuple de Dieu: “Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l’Esprit de notre Dieu” (1 Cor. 6.9-12).

L’exhortation suivante nous indique quel est le combat que nous devons mener pour notre bien: “Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie” (Col. 3.5).

Paul, qui avait trouvé parmi les croyants des choses qui ne se pratiquaient même pas chez les païens (2 Cor. 12), a dû exhorter les croyants à mettre de l’ordre dans leur vie. Aujourd’hui c’est pareil, ces mêmes convoitises qui tendent à la satisfaction de la chair sont trouvées de nouveau parmi les croyants de ces derniers temps, et nous sommes également exhortés à mettre de l’ordre dans nos vies, afin d’être trouvés dans la sainteté demandée par Dieu dans Romains 8: Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas” (Rom. 8.4-6).

“Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice” (Rom. 6.11-13).

 




Mars 2007

Q

Je voulais savoir le sort réservé aux métisses, sachant que le mariage mixte est interdit ce qui donne des métisses (mulet).
Est-ce que les métisses iront au ciel s’ils acceptent le message?


R

Selon la Parole de Dieu, Il n’est effectivement pas le Dieu du mélange. Nous voyons dans la Bible que dès le début de la création, Dieu a séparé la lumière d’avec les ténèbres (Gen. 1), et en continuant de lire dans les chapitres suivants et jusqu’à la fin de la Bible, nous voyons que Dieu n’apprécie pas du tout le mélange. Pour cet âge de Laodicée, dans lequel nous vivons, il en est aussi question lorsqu’il est dit aux croyants de cet âge, dans l’Apocalypse 3.15,16: “Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, (ce qui provient d’un mélange) et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche”.

En ce qui nous concerne, en tant qu’être humain, nous ne sommes pas responsables des conditions dans lesquelles nous avons été conçues, pas davantage que notre race, ni du pays dans lequel nous vivons, pas plus que de la culture et de la religion enseignées par nos parents. Nous sommes tous des créatures de Dieu a faites et c’est Lui seul qui nous donne le souffle de vie (Gen. 2.7; Job 27.3; Eccl. 8.18), quelque soit notre couleur de peau ou toutes autres différences que l’on peut avoir.

Par contre, chacun de nous est individuellement devant un choix important pendant notre passage sur cette terre, et nous seul pouvons personnellement prendre la décision de répondre à l’appel de Dieu. Aucune autre personne ne sera responsable de ce choix, car c’est réellement nous personnellement qui subirons ou bénéficierons des conséquences de ce choix. Même Dieu ne nous contraint pas, Il nous a donné le libre arbitre afin que nous puissions faire ce choix en toute connaissance de cause. Chacun possède en lui-même une conscience qui lui permet de déterminer et de reconnaître la valeur de ses actes, s’ils sont bons ou mauvais, c’est pour cette raison qu’aucune personne ne pourra s’excuser devant Dieu.

A un moment donné de notre vie, il est demandé à chacun de faire ce choix qui est déterminant pour notre destination finale. Dieu est notre Créateur, et il est normal qu’ayant été créés nous puissions Le reconnaître en tant que Tel. Il faut aussi accepter que nous sommes nés dans le péché — le péché, c’est l’incrédulité envers la Parole de Dieu et c’est notre nature depuis la chute, celle-ci a conduit à la désobéissance d’Adam et d’Eve dans le jardin d’Eden — et c’est de ce fait que nous sommes tous séparés de Lui, notre Créateur n’ayant plus de communion personnelle avec Lui. Nous sommes en réalité morts spirituellement. Mais Dieu est amour, et Il nous laisse encore au moins une fois le choix sur cette terre d’accepter la réconciliation qu’Il nous offre gratuitement avec Lui, et c’est pour cette raison que nous devons faire ce choix personnellement.

Deux possibilités sont placées devant nous: la vie ou la mort. Pour nous aider dans ce choix, nous sommes exhortés par la même parole de la Bible dite au peuple d’Israël devant la prise de possession du pays promis: “J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours…” (Deut. 30.19,20).

Etant nés dans le péché, nous sommes considérés comme morts, “Car le salaire du péché, c’est la mort” (Rom. 6.23a), et si nous continuons à vivre et à marcher selon la nature héritée d’Adam, nous resterons dans la mort pour toujours. En lisant la suite du verset 23, nous voyons que Dieu ne désire pas que nous restions dans cet état de mort, car il est écrit “… mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur” (Rom. 6.23b). La réalité du Dieu notre Créateur, c’est “… que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous” (1 Tim. 2.4-6).

Dieu nous a réellement aimé et nous a accordé Sa grâce (le secours venant d’En-haut) pour nous sortir de cet état de mort, en nous accordant gratuitement le don de Son fils Jésus-Christ, pour que nous puissions faire ce choix de vie en croyant en Lui, pour posséder la vie, la vie éternelle, comme il est écrit dans Jean 3.16,17: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque (= toute personne) croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui”. Dans Jean 6.40, Jésus dit: “La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour” et Jésus dit encore: “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?” (Jean 11.26). Dans Jean 3.36, il est écrit: “Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui”.

Nous voyons avec ces passages, comme aussi d’autres se trouvant dans les Ecritures, que pour posséder la vie éternelle, nous devons recevoir le Fils de Dieu et croire en Lui, Jésus-Christ comme étant le Seigneur et accepter qu’Il vive pleinement dans nos vies. C’est le choix que nous devons prendre: accepter de croire en Jésus-Christ pour vivre dans sa communion ou ne pas L’accepter et rester dans la mort.

Dans Actes 10, Pierre écrit précisément que l’œuvre de rachat n’est pas seulement pour une certaine catégorie de personne, mais que Dieu ne fait point d’acception de personne (une acception de personne est une préférence). “Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable” (Actes 10.34,35). Déjà pour le peuple d’Israël, nous trouvons cette parole: “Car l’Eternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent…” (Deut. 10.17).

Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu, dit clairement dans Romains 1.16: “Car je n’ai point honte de l’Evangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,…”.

Il est bien écrit que quiconque croit, du Juif, puis du Grec, c’est-à-dire des païens de toute nation peuvent recevoir le salut (salut = action de sauver) en notre Seigneur Jésus-Christ.

Dieu ne fait point d’acception de personnes (Gal.2.6). Il nous est même indiqué que de le faire est un péché: “Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs” (Jacq. 2.9).

Il se peut que dans ce monde nous vivions mal de notre situation due à ces mélanges de races ou de culture, mais comme nous vous l’avons montré par la Parole de Dieu, devant Dieu nous sommes des personnes à part entière avec une âme comme tous les autres, et Il parle à tous ceux qui sont lassés, en disant: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes” (Mat. 11.28,29).

Jésus-Christ nous demande de venir à Lui et de Le croire. C’est le seul chemin de Salut qui nous permet de vivre éternellement dans le ciel auprès de Lui et cela quelque soit notre couleur de peau, notre richesse, notre pauvreté, notre taille, ou toutes les autres différences que nous pourrions avoir entre nous sur cette terre. Dieu ne regarde pas à cette apparence de la chair, mais bien l’intérieur du coeur, comme Il l’a dit à Elie lors du choix d’un roi selon Sa volonté: “L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur” (1 Sam. 16.7b).

Il en devrait être aussi de même dans les assemblées: ne point faire de différence ou avoir des préférences envers les personnes présentes. Dans Actes 15, nous trouvons l’exhortation suivante de Pierre qu’il donna lorsque certains hommes de Judée voulaient imposer à ceux des nations une marque sur la chair marquant une différence entre le juif et le païen: “Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint Esprit comme à nous; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux” (Actes 15.8-11). Il est aussi écrit dans Jacques 2.1: “Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception de personnes”. “Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé” (Rom. 10.11-13).

Pour vivre dans le Royaume de Dieu, nous voyons par la Parole de Dieu, que quiconque croit et accepte le don gratuit de Dieu, Son fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, vivra éternellement dans le ciel.

En lisant et méditant ces paroles, la certitude nous est donnée que Dieu ne fait pas de distinction, car nous sommes tous coupables, étant tous nés dans le péché, mais alors nous avons tous la même possibilité d’accepter et de croire en la rédemption gratuitement offerte en Jésus-Christ, comme cela nous est dit dans Romains 3.22-24: “Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ”. Nous pouvons donc venir librement vers Celui qui a la vie éternelle, notre Seigneur Jésus-Christ, en sachant qu’Il ne repousse personne. A-t-Il repoussé la femme qui avait eu plusieurs maris? (Jean 4). A-t-Il repoussé Zachée, un homme riche mais de petite taille? (Luc 19). A-t-Il repoussé les petits enfants que les disciples empêchaient de venir à Lui? (Matthieu 19). A-t-Il repoussé la femme surprise en adultère? (Jean 8). A-t-Il repoussé l’homme né aveugle? (Jean 9). Combien de fois a-t-Il repoussé ne fussent qu’une personnes? Aucune, Il n’a pas jugé ces personnes, mais leur a pardonné, les a guéries, et les a exhortées à ne point continuer à vivre dans le péché (dans leur incrédulité). Il les a sauvées en leur donnant Sa vie, pour transformer leur être entier. Jésus nous dit dans Jean 12.47: “Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde”.

Chacun peut personnellement redire la parole dite par Paul dit dans 1 Timothée 1.15: “C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier”.

Ne soyons pas comme les hommes religieux du temps de Jésus, qui L’ont rejeté. Ils n’ont pas cru en Lui, préférant garder leurs traditions, et il en est de même aujourd’hui. Pourtant il est écrit dans Jean 3.18: “Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu”. “Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés” (Actes 4.12).

Ayons la foi au Dieu de la Bible, et de l’assurance dans ces paroles de la Bible, qui assurent à chacun personnellement, indépendamment de sa naissance terrestre, qu’en croyant dans le Nom du Fils de Dieu et en invoquant Son nom, nous sommes sauvés de cette mort certaine prononcée au commencement à cause de l’incrédulité, et que nous vivrons éternellement dans le Royaume de Dieu.

Avec ces Paroles, nous voyons clairement aussi, que ce n’est pas le «Message», destiné au temps de la fin, qui nous sauve. Le Message que Dieu nous a donné dans ce temps de la fin au travers du ministère de notre frère Branham est venu pour nous sortir de Babylone (des systèmes religieux et de leurs faux enseignements), afin de nous ramener simplement aux vérités contenues dans la Bible, à la Parole de Dieu telle qu’Elle a été prononcée. Ce Message nous ramène à l’original, à la foi de nos pères apostoliques dans la Parole de Dieu telle qu’Elle était présente avec les premiers disciples de Jésus à Jérusalem. Tout cela pour que l’Epouse de Jésus-Christ soit préparée et ramenée à Sa ressemblance pour Son retour, afin d’être prête pour l’enlèvement et participer au repas des noces de l’Agneau.

L’Epouse de Jésus-Christ, le Corps de Christ, est formée par les disciples de Jésus-Christ (pas du tout par des disciples d’une religion, d’un credo, ou d’un «message», qu’il vienne d’un prophète, d’un serviteur de Dieu ou de tout autre homme) de n’importe quelle nation. Cela ne dépend pas de la nature humaine que nous avons reçue, mais bien de la Nouvelle naissance venue d’en-haut en Jésus-Christ. Nous avons alors dans le cœur, un amour, une foi et une obéissance parfaite envers la Parole de Dieu, croyant et vivant toutes les promesses contenues dans la Bible, telles qu’elles ont été écrites sous l’inspiration du Saint-Esprit. Ces disciples se laissent perfectionner par les enseignements apportés au travers de tous les véritables ministères établis par Dieu, selon ce qui est écrit dans Ephésiens 4. Lorsque l’Epouse sera prête, étant parvenue à cette perfection promise, Elle sera alors enlevée dans les lieux célestes, et aucun des membres de Son Corps ne passera par la grande tribulation.

Il faut bien relever que ce n’est pas l’appartenance à une religion, à un credo ou un «message» qui peut sauver qui que ce soit, mais c’est bien l’appartenance à cette seule personne qui est morte est ressuscitée pour notre salut. En effet, Dieu seul, venu dans la chair en Son Fils Jésus-Christ a pu accomplir cette œuvre de rédemption, et c’est Lui qui est notre Seigneur, notre Maître.

C’est pour cela qu’il est important de revenir à la source, la Bible, et de ne pas faire de ce «message» un absolu, un nouveau credo, qui fasse croire faussement que c’est lui le chemin qui sauve. La réalité de ce «message» envoyé par Dieu, est de nous présenter et nous ramener à nouveau au Fils de Dieu, qui est réellement le chemin, la vérité et la vie (Jean 14.6) et qu’Il n’a pas changé, étant “le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Héb. 13.8).

Nous devons relever que contrairement à ce que prétendent certains, le «message» ne nous fera pas tous entrer directement dans le ciel par la participation à l’enlèvement car en lisant attentivement Matthieu 25, nous voyons que si le «message» a effectivement mis en route les dix vierges dans l’intention, toutes se sont endormies, et que finalement seules les cinq vierges sages, celles qui étaient réellement prêtes, entrèrent avec Lui pour le repas des noces de l’Agneau. Elles ont pu entrer car elles avaient pris de l’huile en réserve pour continuer à être éclairées sur le chemin. Nous savons aussi tous que l’huile représente l’Esprit-Saint. C’est pour cette raison, qu’il est de première importance aujourd’hui encore de prendre réellement garde à écouter ce que l’Esprit dit aux travers de tous les ministères établis par Sa volonté (Eph. 4.11). Dès le début de la publication de ce message, l’Esprit nous a mis en garde de ne pas faire de ce «message» un absolu, un nouveau credo, de l’interpréter à sa convenance, ou encore de faire de son messager une idole.

L’Esprit nous a été donné pour nous conduire vers la Parole de vérité de la Bible, la Seule qui demeurera éternellement et dans laquelle nous devons réellement revenir, y persévérer et y demeurer en observant toutes choses, contrôlant et comparant les enseignements que nous recevons avec ce qui est réellement écrit dans cette Bible. Ce «message» est destiné à préparer l’Epouse de Christ, en faisant revenir les croyants sur le Chemin de la foi de nos pères apostoliques. Nous devons avoir la foi en toutes les Paroles de la Bible afin d’avoir part par cette foi parfaite à l’enlèvement de l’Epouse de Christ vers son Epoux Céleste.

C’est la raison réellement importante de prendre garde à cette parole répétée à chaque âge de l’Eglise dans le livre d’Apocalypse: “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!”.

 




Mars 2007

Q

1. Comment doit se vêtir une femme chrétienne quand l’église se réuni?
2. Est-ce que les femmes peuvent porter les pantalons dans l’assemblée?
3. Expliquer avec des versets les mots décence et modestie?


R

Premièrement, la position des croyants c’est de chercher sincèrement la volonté de Dieu car Il est notre Père céleste. Quand nous appliquons cette volonté, Jésus-Christ nous considère comme membre de Sa famille, comme Il le dit dans Marc 3.35 et Matthieu 12.50: “quiconque fait la volonté de Dieu; celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère”. L’obéissance à la Parole de Dieu, les commandements de Dieu, n’ont pas été donnés seulement pour un certain moment de notre vie, un jour déterminé ou seulement lorsque cela nous convient, mais ils nous ont été transmis afin de les appliquer tous les jours de notre vie. Dans Matthieu 28.19, Jésus a dit à Ses disciples de faire de toutes les nations des disciples, et après leur avoir donné cet ordre, Il dit clairement au verset 20: “… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”. Nous le voyons et pouvons l’expérimenter que notre Seigneur est avec nous tous les jours de notre vie selon Sa promesse. C’est parce que la grâce de Dieu a triomphé en Jésus que nous pouvons obéir. De ce fait, il est normal pour le croyant d’observer tous Ses commandements; et comme Il est présent en nous par Son Saint-Esprit nous ne pourrions Lui être agréable si nous ne les observions pas tous les jours. C’est à nous, croyants, de prendre cette position d’obéissance en accepter tous ce commandement qu’Il nous a donné, et toutes ordonnances contenues dans Sa Parole, afin de les observer avec joie et amour pour Lui.

Dans ce temps de la fin, Dieu nous a éclairés d’une manière particulière pour rétablir la manière juste de pratiquer Ses commandements afin de Lui être agréables. Premièrement Il a envoyé un prophète ayant la révélation de la Parole nécessaire au rétablissement des vérités bibliques, ainsi qu’un serviteur fidèle enseignant correctement les instructions de la Parole révélée pour ce temps, puis ont été manifestés les ministères nécessaires à l’édification du peuple de Dieu destiné à appliquer correctement les commandements de Dieu. Tout cela afin que l’Epouse se prépare à parvenir à la perfection promise de l’Epouse de Christ, pour Son retour et selon Sa promesse. Pour participer à cet événement de l’enlèvement nous devons réellement marcher avec Dieu en pratiquant les commandements de Dieu, afin de Lui être entièrement agréable, comme nous le montre l’Ecriture avec l’exemple d’Enoch qui est le type parfait de l’enlèvement de l’Epouse. Dans Genèse 5.24 nous lisons qu’“Hénoc marcha avec Dieu; et il ne fut plus, car Dieu le prit”, et dans Hébreux 11.5 il est écrit: “C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu”. Enoch marchait avec Dieu en Lui obéissant et pour nous il en est de même, car nous sommes aussi appelés à porter le témoignage que nous marchons avec Dieu tous les jours de notre vie. C’est là où Dieu nous a placés, que par notre comportement nous manifestons au monde à qui nous appartenons et cela dans notre vie quotidienne. Nous ne pouvons pas agir comme c’est pratiqué dans ce monde animé d’un esprit religieux, où il est courant de vivre dans une apparence de piété un certain jour de la semaine, puis le reste de la semaine, se permettre d’agir différemment. Pour le véritable croyant qui possède la Parole de Dieu dans son cœur, il n’est pas possible de vivre un jour conformément à Celle-ci, et les autres jours à la façon de ce monde. Il est en effet clairement écrit dans Jacques 4.4: “Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu”. Dans 1 Jean 2.17: “… le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement”.

La volonté de Dieu est que nous mettions en pratique Ses commandements tous les jours de notre vie, car ils Lui sont agréables et pour le véritable croyant ils ne sont pas pénibles (1Jean 5.3).

En ce qui concerne le port du pantalon par la femme, nous avons déjà montré dans une autre réponse la provenance de cet état de la femme dans ce monde, et cela s’est malheureusement introduit chez les croyants. Par le prophète de cet âge, Dieu nous a montré et rappelé par Sa Parole, que cela ne Lui était pas du tout agréable, que ce soit pour venir dans les assemblées ou dans la vie quotidienne, car il est écrit qu’“Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, ton Dieu” (Deut. 22.5). Jésus donne des précisions dans Matthieu 5.28, sur la portée de ce fait et c’est beaucoup plus compréhensibles pour nous qui vivons dans ces temps de la fin: “Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur”. C’est pour éviter justement à l’homme de manifester le penchant naturel qu’il possède (la femme ne le possédant pas, ne peut le comprendre), qu’il est demandé à la femme de s’habiller d’un vêtement de femme, d’une manière décente, c’est-à-dire en évitant de montrer avec trop d’apparence ses formes féminines qui pourraient exciter le désir sexuel chez l’homme. C’est pour cette raison qu’il n’est pas raisonnable pour une croyante de porter une jupe courte, ou même une longue avec des fentes laissant apparaître les cuisses, même s’il s’agit de vêtements de femmes. Porter des vêtements destinés au haut du corps avec un grand décolleté sur le devant , ne convient pas davantage, car ce n’est pas décent.

La décence montre le respect qu’on a de soi-même. Dieu nous a rachetés à Golgotha dans notre être entier, et il est normal de respecter le corps qu’Il nous a donné en cachant sa nudité par le port d’habits qui conviennent, afin d’éviter d’être une occasion de chute envers son prochain, plus particulièrement envers son frère en Christ. Chacun devra rendre compte devant Dieu de ses actes, y compris de la manière de s’habiller si celle-ci est indécente (Héb. 4.13).

Beaucoup de passages dans la Bible nous parlent de cette décence dans la façon de se vêtir, afin que notre nudité soit cachée à notre prochain. Dès le début, quand Adam et Eve découvrirent qu’ils étaient nus, Dieu Lui-même a pourvu par des vêtements pour couvrir leur nudité. Avec l’exemple de Noé après le déluge, se trouvant dans la Genèse 9, nous voyons que nous devons respecter cette décence, premièrement envers soi-même et ensuite envers son prochain: “Il (Noé) but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père”.

Nous trouvons aussi dans 1 Timothée 2.9,10 l’exhortation suivante: “Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu”.

Se vêtir avec modestie signifie s’habiller d’une manière simple, sans faste, ou comme il est écrit “sans habits somptueux” pour attirer le regard des hommes sur soi-même, et plus particulièrement sur son corps. Pour les jeunes, il est très important de prendre garde à cela, car dans le monde de l’habillement, en particulier par la mode, on cherche a attirer les regards sur soi-même.

Les jeunes filles de ce monde, achètent leurs vêtements en fonction de la mode et en se demandant lequel des vêtements attirerait le plus possible le regard des jeunes hommes sur elles; tandis que pour la croyante, sa pensée la porte à faire son choix sur quel vêtement est le plus approprié pour cacher sa nudité et la vêtir réellement sans attirer le regard des autres sur elle.

La jeune fille croyante doit savoir qu’un véritable croyant cherchant une conjointe selon la volonté de Dieu, ne regarde pas la parure extérieure, comme cela se pratique dans ce monde, mais c’est bien la parure intérieure qu’il cherche comme il est demandé à la femme d’être dans 1 Pierre 3.3-6: “Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte”. Le jeune croyant ayant l’Esprit de Christ aura la même pensée exprimée par l’Eternel, dites à Samuel lorsqu’il devait choisir le roi: “Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur” (1 Sam. 1.16). Certains prennent cette Parole en interprétant que l’habillement n’est pas important puisque Dieu regarde au cœur. Ils se trompent eux-mêmes en pensant ainsi, et en s’habillant comme le monde, car c’est en réalité pour satisfaire la convoitise de la chair qu’ils le font. Toute la Parole de Dieu doit être prise en considération, et appliquée de la manière juste, et non pas être interprétée à sa convenance.

Dieu ne nous demande pas de nous habiller misérablement, mais convenablement, et si nous Lui demandons conseil sincèrement par la prière, Il nous montrera et donnera Sa sagesse pour accomplir Sa volonté. Dans le Corps de Christ, l’ordre doit régner comme nous en sommes exhorté dans l’épître de Tite. Pour les jeunes qui désirent connaître si leur manière de s’habiller est convenable, ils peuvent demander à leurs parents (s’ils sont croyants), les sœurs qui sont mariées peuvent le demander à leur mari (s’ils sont croyants), et que les jeunes femmes regardent aux femmes âgées, à elles auxquelles il est demandé d’avoir l’extérieur qui convient à la sainteté pour être en exemple aux jeunes femmes (Tite 2.3-5). Mais la chose la plus importante est d’être en accord avec la Parole et d’être convaincu par le Saint-Esprit.

La modestie est aussi une vertu qui nous garde de penser ou de parler orgueilleusement de nous-mêmes. Jésus, Lui-même est pour nous le modèle de modestie. Lui, le fils de Dieu, né dans une simple étable, a été parmi le peuple revêtu des mêmes simples vêtements qu’eux. Il n’avait rien pour attirer nos regards, comme nous pouvons le lire dans tout le chapitre d’Esaïe 53, et aux versets 2 et 3, il nous est dit: “Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas”. En lisant la suite, nous voyons qu’Il a tout accompli pour nous, portant nos péchés, nos douleurs, nos souffrances, nos iniquités, nos maladies et qu’Il l’a accompli avec simplicité, bien qu’Il était le Fils de Dieu, le Roi, et qu’Il aurait pu Se présenter avec éclat, beauté, magnificence, mais c’est dans la modestie qu’Il a tout accompli. C’est le plus grand exemple de modestie auquel nous pouvons tenir compte. Il est notre modèle! Ce n’est pas qu’Il a glorifié Lui-même, mais bien son Père, et nous pareillement, nous ne nous glorifions pas nous-même, mais nous donnons Gloire au Fils qui est le don gratuit de Dieu par lequel nous avons la vie éternelle.

Jean-Baptiste aussi est un exemple de modestie, lui qui était destiné à préparer le chemin de notre Seigneur Jésus-Christ, aurait pu s’habiller avec éclat à cause de sa tâche, mais nous lisons dans Matthieu 3.4 et Marc 1.6 que “Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins”. Jésus dit au sujet de Jean-Baptiste dans Matthieu 11.28 et Luc 7.25: “Mais, qu’êtes-vous allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois”.

Aujourd’hui, nous pouvons dire que ceux qui portent des habits magnifiques, sont ceux qui ont les richesses leur permettant de le faire, ainsi que ceux qui recherchent la gloire des hommes et veulent paraître. Pour éviter que le disciple de Jésus ne se glorifie de ses richesses par le ports d’habits somptueux (comme cela se fait dans le monde et dans les religions), et aussi par égard envers les personnes qui n’ont pas les moyens de le faire, il est demandé de s’habiller avec modestie et sans habits somptueux, pour éviter tout orgueil et toutes jalousies dans le Corps de Christ.

Par ces exemples de la Parole de Dieu, nous voyons qu’Il nous est réellement demandé d’agir ainsi avec simplicité, modestie, et en gardant l’équilibre, tout particulièrement dans l’habillement. Il est plus important d’être dans la volonté de Dieu et de Lui plaire, que de plaire au monde en pratiquant les convoitises de la chair. Dans Actes 5.29 il est écrit: “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”, et nous pouvons dire comme Paul dans Galates 1.10: “Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ”. Pour tout croyant il devrait en être ainsi, cherchant à plaire à Dieu et non au monde, se revêtant de la manière que Dieu nous le demande. Il est certain que nous serons montrés du doigt par ce monde et serons incompris de lui, mais c’est une grâce de Dieu de supporter ces moqueries (lire 1 Pierre 2), car il est juste d’accomplir ce qui est bien aux yeux de Dieu, et c’est précieux.

Nous devons être conscient que les choses que nous pratiquons sur cette terre sont toujours reliées aux choses spirituelles. Nous sommes des personnes appelées à former le Corps de l’Epouse de Christ, et nous ne sommes pas appelés sur cette terre à nous revêtir des habits somptueux, et magnifiques qui s’y trouvent. Nous pouvons lire dans la Bible, que ces vêtements sont réservés pour les rois et pour ceux qui vivent dans les maisons des rois. Par contre Jésus a dit, que Son royaume n’est pas de ce monde, qu’il n’est point d’ici-bas, mais d’en haut, dans les cieux (Jean 18.36). C’est lorsque nous serons pour toujours dans Son royaume que nous porterons des vêtements royaux, resplendissant. Nous voyons dans la Parole de Dieu, que ceux qui sortent de la présence de Dieu, se présentant aux hommes avec des habits resplendissants, blancs, comme nous l’indiquent les Ecritures: “… comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants … ” (Luc 24.4), “Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds” (Jean 20.11-13); “Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts” (Mat. 28.2-4). “Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent…” (Actes 1.9-11). Dans Matthieu 17.2, nous lisons que Jésus “… fut transfiguré devant eux, son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière”. Dans Apocalypse 3.5, il est dit que “celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges”.

Tant que nous sommes encore sur cette terre, Dieu nous demande de porter des habits modestes, sans la recherche de cette beauté proposée dans ce monde par la mode, et possédée de cet esprit de compétition, poussant les femmes à devenir la mieux vêtue, dans le but d’être regardée et de s’en glorifier. C’est normal que les gens du monde, les païens, recherchent ces choses, car ils vivent dans leur royaume, établit et conduit par satan sur cette terre, qui dès le début a trompé les hommes en les faisant regarder à la beauté. C’est pour cette raison qu’il est normal que ceux qui font partie de son royaume recherchent ces choses. La beauté que les croyants doivent manifester et rechercher est celle qui se trouver à l’intérieur du cœur, cette beauté venant d’en-haut, reçue par la Parole du Royaume de Dieu, et que Jésus nous demande de rechercher (Luc 12.22-31).

Lorsque dans les assemblées de nouvelles âmes viennent écouter la Parole, nous devons prendre garde à prendre en considération l’exhortation se trouvant dans Jacques 2.1-4: “Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception de personnes. Supposez, en effet, qu’il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d’or et un habit magnifique, et qu’il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu; si, tournant vos regards vers celui qui porte l’habit magnifique, vous lui dites: Toi, assieds-toi ici à cette place d’honneur! et si vous dites au pauvre: Toi, tiens-toi là debout! ou bien: Assieds-toi au-dessous de mon marche-pied, ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises?”. L’exemple est très clair, nous ne devons pas juger l’apparence des nouvelles personnes entrant dans les assemblées en les mettant de côté ou en les jugeant à cause de leur façon de s’habiller indécente, mais il faut laisser agir la prédication de la Parole, en laissant le Saint-Esprit agir pour convaincre le cœur de la personne de la manière juste de s’habiller. Dieu exige la sainteté, mais chacun à un chemin différent de compréhension, et ce n’est pas par la force ou en exigeant de ces personnes qui commencent à venir, de mettre en pratique ce qui se fait dans le Corps de Christ, “Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit…” (Zach. 4.6). Tôt ou tard, la personne se laissera convaincre par le Saint-Esprit, au travers de la Parole prêchée, et si tel n’est pas le cas elle ne pourra plus se tenir dans ces lieux dans la présence de Dieu. Dieu ne force pas à faire les choses comme le font les religions, Il donne le choix de la vérité exposée par la prédication de la Parole, afin que le croyant aimant Sa Parole, Lui obéisse avec plaisir et sans contrainte. Celui qui cherche sincèrement la vérité et la sainteté sera convaincu par le Saint-Esprit de ces choses. Notre part est d’intercéder pour tous dans la prière.

Que le Seigneur vous bénisse et “ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait” (Rom. 12.2).

 




Juin 2006

Q

J’ai écouté un prédicateur nous dire dans le message que l’Epouse doit être enlevée avant 2007 car elle ne doit pas voir la terre être détruite par les bombes atomique, et que le prophète a eu sept visions dont l’une parle que l’an 2007 marque la fin de ce monde. Est-ce possible que vous puissiez nous éclairer à ce sujet?


R

Premièrement, nous devons connaître la Parole se trouvant dans Romains 3.4, où il est écrit: “Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur”. Seul ce qui nous a été donné dans Sa Parole est valable: “Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement” (Es. 40.8); “Mais la parole du Seigneur demeure éternellement” (1 Pier. 1.25). Jésus a aussi dit: “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point” (Mat. 24.35; Marc 13.31; Luc 21.33).

En ce qui concerne l’enlèvement de l’Epouse de Christ, la Parole de Dieu est très claire à ce sujet. Dans Matthieu 24.36, nous voyons que Jésus Lui-même dit ne pas en connaître le jour: “Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul”. Dans Actes 1.7, Jésus dit clairement à Ses disciples: “Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité”. Ces paroles sont toujours valables aujourd’hui. Tout ce qu’il nous est demandé de faire, et qui devrait être enseigné aux croyants, au lieu de leur donner de fausses nouvelles ou de fausses interprétations qui conduisent dans l’erreur, c’est de nous préparer pour Son retour et non de faire des spéculations sur les dates de Son retour! “Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit” (1 Thess. 5.1,2); “C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas” (Mat. 24.44; Luc 12.40).

Dans la parabole des dix vierges de Matthieu 25, il est bien écrit que seules les vierges qui s’étaient préparées entrèrent avec lui: “Pendant qu’elles (les vierges folles) allaient en acheter, l’époux arriva; celles (les vierges sages) qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée” (Mat. 25.10).

En répondant à la question de Ses disciples sur les signes de son avènement et de la fin du monde, nous pouvons lire que la première parole dite par Jésus est: “Prenez garde que personne ne vous séduise” (Mat. 24.4).

Nous devons réellement prendre garde à ce que personne ne nous séduise, par la prédication d’un autre évangile, qui nous éloignerait de la Parole de Dieu, quel que soit cet homme, ou que ce soit même un ange, comme nous le dit Paul dans Galates 1.7,8: “Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème!”.

Nous devons être prêts à rencontrer notre Créateur en tout instant, car aucun ne connaît le nombre de jours qui lui est donné de passer sur cette terre. Dieu peut à tout instant nous rappeler à Lui, même si nous sommes jeunes, et il est important d’être prêt en vivant une vie en plein accord avec la Parole de Dieu.

Déjà, dans le passé, plusieurs hommes ont trompé le peuple en voulant fixer des dates, sans tenir compte de ce que nous dit la Parole, et il en sera ainsi jusqu’à la fin. Pour les véritables croyants, ils savent qu’aucun sur cette terre ne connaît le jour, ni l’heure, car c’est ce qui est écrit dans Sa Parole. Les signes annonçant Son retour sont réels et bien visibles, et c’est pour cette raison que nous sommes exhortés à nous préparer en écoutant ce que l’Esprit dit aux Eglises, car Dieu parle encore aujourd’hui par le moyen de Sa Parole donnée à travers tous les véritables ministres qu’Il a établis, et non ceux qui sont établis par la volonté de l’homme.

A l’égard de ces dates annoncées par certaines personnes, l’Esprit nous a déjà parlé et éclairé dans le passé sur ces mensonges de l’adversaire, et cela au travers du ministère fidèle de frère Frank, dans les lettres circulaires n° 5 et 30 [français]. Nous vous invitons aussi à lire ou relire, la prédication de frère Branham intitulée Le signal rouge de Sa venue. [Série 3, n° 2] ainsi que la brochure sur Le retour de Christ de frère Frank.

Que le Seigneur vous bénisse et “qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne” (Col. 2.8-19).

 




Juin 2006

Q

Doit-il n’y avoir qu’une seule église dans une ville, quelque grande fut-elle? Qu’en disent les Ecritures?


R

Nous voyons dans Actes 1, après que Jésus ait été enlevé au ciel, que Ses disciples étaient tous retournés à Jérusalem pour attendre la promesse qui leur avait été faite de recevoir la puissance du Saint-Esprit afin d’être les témoins de Jésus. Ils attendaient donc tous ensemble dans la chambre haute et le jour où cette promesse se réalisa, les Ecritures disent qu’ils étaient tous dans le même lieu: “Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu” (Actes 2.1). Après avoir rendu un puissant témoignage de Jésus-Christ ressuscité, ils donnèrent aux hommes de toutes les nations présentes à Jérusalem la Parole nécessaire à leur salut. Après que ces âmes eurent accepté la Parole, ils furent baptisés, et ces croyants persévéraient tous ensemble dans l’enseignement des apôtres (Actes 2.40-47). Au verset 44, il est écrit que: “Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun”.

Plus loin dans la Parole, les disciples allèrent en Judée, en Samarie et dans les autres contrées comme le Seigneur leur avait enseigné, poussés par l’Esprit, ils apportèrent cette bonne nouvelle, et ils s’assemblèrent tous au même endroit pour écouter la Parole et les exhortations des apôtres. “L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit” (Actes 9.31).

Les apôtres allaient de ville en ville apporter cet évangile et passaient plus tard de nouveau dans ces lieux pour exhorter les disciples à persévérer dans la foi, et avant de repartir dans une autre ville, ils firent nommer des anciens dans les assemblées (Actes 14.21-23 ; Actes 20.28).

Les troubles surgirent uniquement lorsque des hommes venus de Judée commencèrent à enseigner autre chose que la Parole de Dieu annoncée par les apôtres, et sans qu’ils en aient reçu l’ordre. “Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés” (Actes 15.1). “Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes…” (Actes 15.24).

Dès ce moment, nous lisons dans les chapitres suivants des Actes, ainsi que dans les Epîtres suivantes de la Bible, que les apôtres, particulièrement Paul, ont dû lutter incessamment contre ces fausses doctrines pernicieuses, nuisibles à l’ensemble du Corps de Christ. C’est en exposant clairement la Parole de vérité, et par des exhortations, comme aussi par des lettres écrites aux Eglises, qu’ils leur résistèrent.

Pour nous qui vivons dans ce temps de la fin, nous qui sommes appelés à vivre selon la Parole annoncée comme au temps des apôtres, nous pouvons simplement remarquer que l’histoire se répète.

Dans notre temps, Dieu a envoyé Son prophète pour nous ramener à la Parole faite chair, c’est-à-dire à notre Seigneur Jésus-Christ. Le message apporté par le prophète est la Parole révélée pour notre temps, car la Parole vient premièrement par le prophète (Amos 3.7), mais elle a été distribuée dans le monde entier par le moyen d’un autre ministère mandaté par Dieu, celui du serviteur fidèle et prudent (Matthieu 24.45). Frère Frank est allé et continue d’aller de ville en ville apporter cette Parole comme aux temps des apôtres, selon l’appel qu’il a reçu du Seigneur, et d’autres ministères ont été suscités pour l’aider à publier cette Parole dans le monde et continuent à le faire.

Pour les croyants francophones, c’est par le ministère d’apôtre de frère Alexis Barilier, poussé par le Saint-Esprit, qu’a pu être publiée cette Parole révélée. Celui-ci a également pu voyager de pays en pays, de lieu en lieu, afin d’exhorter les croyants à rester avec ce message qui nous a ramené à la Parole originelle. Comme pour les apôtres au commencement, dès le début c’est en collaboration avec le ministère particulier établi par Dieu, qu’il put entreprendre ces voyages dans les pays Européens, puis dans d’autres continents, pour apporter cette Parole.

Au début ces voyages duraient des mois, comme au temps des apôtres, afin que cette Parole puisse bien pénétrer dans les cœurs. Ceci était nécessaire pour que les frères appelés à servir le Seigneur puissent être correctement affermis dans la Parole et continuer l’oeuvre du Seigneur commencée dans les pays et villes visités, afin de fortifier les croyants appelés à devenir l’Epouse de Christ. Ces derniers se rassemblaient tous dans un même lieu pour écouter les exhortations et les instructions de ces serviteurs. Ces ministères étaient établis selon ce qui était promis dans Ephésiens 4.11. Une seule assemblée était fondée dans ces villes visitées, selon le modèle biblique et comme annoncé par le prophète Joël: “Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle! Que l’époux sorte de sa demeure, Et l’épouse de sa chambre!” (Joël 2.16).

Après que ces ministères aient posé le fondement de la foi en Jésus-Christ comme au temps des apôtres, il s’éleva aussi dans notre temps des frères avec des discours remplis de doctrines pernicieuses, nuisibles pour les croyants. Ils mirent le trouble et la confusion dans les assemblées qui étaient en paix et créèrent des divisions en faisant des disciples qui les suivent, d’où la création de différentes assemblées dans une même ville. Il est pourtant écrit clairement dans la Parole de Dieu: “N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour” (Héb. 10.25).

Le frère Frank, poussé par le Saint-Esprit a dû, comme Paul, combattre ces fausses doctrines, en exposant clairement la Parole de Vérité, en visitant les croyants, en écrivant des brochures et des lettres circulaires sur ces thèmes. Pour les croyants d’expression française, frère Barilier a fait de même. Il les a visités et exhortés à rester attacher à leur Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ et à Sa pure Parole sans interprétation humaine.

Nous voyons par la Parole que c’est ce qui est juste, car tout rassemblement de croyants doit se faire autour de la prédication de Jésus, le Nom de Celui qui est mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification, et Sa Parole révélée est notre nourriture: “Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux” (Matthieu 18.20). “En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles” (Matthieu 24.28).

Nous voyons que dans chaque ville, il n’y avait qu’une Eglise (mot venant du grec: Ekklesia qui signifie Assemblée), comme les lettres des apôtres adressées aux Eglises nous le montrent. Tous les ministères travaillaient ensemble harmonieusement pour l’édification du Corps de Christ.

Dans ce temps de la fin il en est de même; tous les véritables ministères poussés et établis par Dieu travaillent ensemble harmonieusement pour l’édification du Corps de Christ et non pour s’y faire un nom ou avoir des membres d’un certain groupe qui lui appartienne en propre.

Les assemblées ne sont pas établies par la volonté des hommes, ou selon un modèle d’une assemblée principale, mais là où l’Esprit de Dieu est à l’œuvre tout se fait selon la Parole de Dieu. Lorsque l’assemblée grandit, les ministères nécessaires sont poussés dans l’œuvre par l’Esprit, comme le Seigneur l’a demandé au peuple de prier: “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers: suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson” (Matthieu 9.38; Luc 10.2 — Darby).

Dans ce temps de la fin, certaines grandes villes étant très peuplées et très étendues, les déplacements peuvent y être difficiles. En Europe, les routes et les moyens de déplacements sont très développés, et se déplacer pour venir écouter la véritable Parole de Dieu prêchée dans une assemblée ne doit pas poser de problème aux croyants (même s’ils sont éloignés d’une centaine de kilomètres). En Afrique, il est vrai que dans certaines grandes villes peuplées et ayant beaucoup de croyants, se rassembler dans un seul lieu pourrait créer des problèmes. Il peut donc y avoir plusieurs assemblées, mais ce qui doit animer chaque disciple de Jésus, c’est de marcher dans le même Esprit, et qu’un ministère particulier de surveillant, exerce la lourde tâche de veiller sur les diverses assemblées de cette ville pour qu’ils soient ensemble en paix et dans un même esprit pour recevoir la même nourriture qui est nécessaire pour leur marche avec le Seigneur. Tout ceci doit réellement se faire avec l’aide du Saint-Esprit, car ce sont des situations exceptionnelles, et il ne faudrait pas que cela devienne une doctrine particulière pour justifier des séparations dans une assemblée de disciples de Jésus. Tout doit se faire dans le seul but d’édifier le Corps de Christ et de l’amener à la réalisation d’Ephésiens 5.27.

Nous vous invitons à lire ce que l’Esprit a déjà dit au travers de ces ministères sur ce sujet, dans les lettres circulaires numéros 9, 20 et 23.

 




Mars 2006

Q

Pourquoi nous qui sommes chrétiens nos parents ne veulent-ils pas qu’on se déguise pour la fête d’halloween? Nous nous aimons bien!


R

Premièrement, nous dirons qu’il est important que les enfants obéissent à leurs parents, car cela est agréable à Dieu, comme il est écrit dans la Bible, la Parole de Dieu, dans Colossiens 3.20: “Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur” et “Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste” (Eph. 6.1).

Concernant le déguisement, il faut savoir que se déguiser, c’est procéder à un changement de vêtement pour cacher sa personnalité sous des apparences trompeuses. Nous voyons cela, dans la Parole de Dieu, par l’exemple de Saül dans 2 Samuel 28.8: “Alors Saül se déguisa et prit d’autres vêtements, et il partit avec deux hommes…”. C’était pour tromper la femme qui évoquait les morts, faisant cela malgré l’interdiction faite par le roi, et au verset 12, celle-ci dit: “Pourquoi m’as-tu trompée? Tu es Saül!”.

Dans un autre passage de la Parole, nous lisons dans 1 Roi 14 que Jéroboam, alors que son fils était malade, dit à sa femme: “Lève-toi, je te prie, et déguise-toi pour qu’on ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam, et va à Silo. Voici, là est Achija, le prophète; c’est lui qui m’a dit que je serais roi de ce peuple” (1 Roi 14.2). Jéroboam qui voulait tromper le prophète de Dieu Achija envoya sa femme déguisée, mais l’Eternel qui voit et sonde toutes choses (Ps. 7.9; Ps. 17.3; Ps.139.1; 1 Chron. 29.17; Jér. 12.3), avait averti Son prophète de cette tromperie: “L’Eternel avait dit à Achija: La femme de Jéroboam va venir te consulter au sujet de son fils, parce qu’il est malade. Tu lui parleras de telle et de telle manière. Quand elle arrivera, elle se donnera pour une autre. Lorsque Achija entendit le bruit de ses pas, au moment où elle franchissait la porte, il dit: Entre, femme de Jéroboam; pourquoi veux-tu te donner pour une autre? Je suis chargé de t’annoncer des choses dures” (1 Roi 14.5,6).

Par ces passages bibliques, nous voyons que se déguiser c’est prendre une apparence qui ne correspond pas à la réalité, et cela est fait dans le but de tromper son prochain tout en se cachant. Lors de cette fête d’Halloween, ces déguisements sont faits réellement dans le but de tromper, faire peur, faire du mal et lancer des mauvais sorts (malédictions) envers son prochain. En réalité, toutes ces choses qui sont faites sous le couvert de ces déguisements sont contraires à ce que Dieu nous a ordonné dans la Bible, car il y est écrit, entre autre que: “Comme un furieux qui lance des flammes, des flèches et la mort, ainsi est un homme qui trompe son prochain, et qui dit: N’était-ce pas pour plaisanter?” (Prov. 26.18,19). “La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Eternel est protégé” (Prov. 28.25). “Ne médite pas le mal contre ton prochain, lorsqu’il demeure tranquillement près de toi” (Prov. 3.29).

Nous voyons aussi que cette manière de se déguiser pour maudire et servir l’ennemi par le mensonge ne correspond pas à l’œuvre que Dieu a accomplie envers nous par amour. Lui qui s’est abaissé pour participer à notre nature humaine afin de nous racheter de la mort (c’est-à-dire de la séparation d’avec Dieu notre Père) qui avait été introduite par la ruse¹, du trompeur, satan. Et c’est par la mort de notre Seigneur Jésus-Christ que ces œuvres des ténèbres et cette puissance de mort a été anéantie (Héb. 2.9, 14). Jésus-Christ est venu nous ouvrir le chemin de la réconciliation avec Dieu notre Père, et cela pour la vie éternelle. Par le don de Son Fils Unique, Dieu notre Père nous a montré sans déguisement Sa nature, telle qu’elle est véritablement, afin que nous qui sommes devenus Ses enfants en étant des disciples de Jésus-Christ, nous puissions nous revêtir (être transformé à Son image et non nous déguiser) de cette nature divine qui vient de Dieu, et qui elle seule Lui sera agréable.

Lorsque Jésus a parcouru cette terre, Il nous a montré le chemin, car Il est venu pour faire le bien, pour guérir, pour aider, pour bénir et pour accomplir tout ce qui était nécessaire à notre salut. C’est pour cela qu’il est important de faire très attention à ces petites choses qui paraissent être anodines et que l’adversaire de Dieu, satan, veut vous entraîner à faire par sa ruse. Il veut vous faire croire que vous vous amusez, mais en réalité vous êtes trompés, car c’est la manifestation de la nature de satan que vous accomplissez de cette manière. Par cela vous n’êtes pas agréable à Dieu, et nous ne pensons pas que c’est ce que vous désirez.

Comme en ce qui concerne ces choses pratiquées par le monde, ainsi en est-il des choses spirituelles. Satan est un trompeur, car il l’est par sa nature. Ainsi, faire croire que des choses fausses sont vraies, et que les vraies sont fausses, est en fait une tromperie envers son prochain, c’est-à-dire que c’est en réalité un mensonge. Il est écrit qu’“aucun mensonge ne vient de la vérité” (1 Jean 2.21), et qu’aucun menteur ne pourra subsister dans la présence de Dieu. Ces choses mensongères ne viennent pas de Dieu qui est vérité. Nous savons de qui cela provient, comme nous le trouvons dans la Parole de Dieu, lorsque Jésus dit à ces hommes religieux: “Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge” (Mat. 8.44).

Dès le début, il a trompé en mentant à Eve dans le jardin d’Eden, pour la séduire par sa ruse au travers du serpent. Tout au long de l’histoire de l’humanité, satan a toujours été le trompeur des hommes. Il a beaucoup d’artifices (de déguisements) pour tromper le monde, mais Dieu nous a accordé Sa grâce pour les reconnaître au travers de Sa Parole.

Dans ce temps de la fin, satan veut aussi séduire le plus de monde possible par tous les artifices possibles et religieux en particulier, qu’il manifeste dans ce monde. Il est parlé de ces temps de la fin dans Marc 13 et Matthieu 24, et aux versets 22 à 24, il est écrit: “Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus”. Nous voyons que dans ce temps de la fin, il y a partout de la séduction, car l’esprit de satan est à l’œuvre et cherche à séduire même les élus par tous les moyens, s’il était possible, pour les détruire. Mais par la grâce de Dieu, pour nous qui sommes élus, Dieu abrégera ces mauvais jours et Il nous met en garde contre cette tromperie, puisque nous savons que le mensonge est si proche de la vérité.

Nous pouvons dire avec assurance que la plus terrible des séductions pour les élus, ce sont ces faux frères, déguisés en ministres du message et introduisant de faux enseignements, pour tromper le peuple comme satan sait le faire. Paul, établi apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, a dû défendre la Vérité et exhorter les croyants en les mettant en garde contre ces faux oints, selon qu’il est écrit dans 2 Corinthiens 11.13-15: “Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres”.

Nous voyons par les Ecritures que ces faux ministres seront rejetés par Dieu. Nous pouvons le lire dans Matthieu 7, aux versets 21 à 23, où Jésus nous dit: “Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité”.

Pour ceux qui ont reçu ce message du temps de la fin, nous voyons s’exprimer la même pensée, dans Matthieu 25, avec la parabole du royaume des cieux qui sera semblable à dix vierges. Il est dit qu’après le réveil des dix vierges, les cinq vierges sages qui étaient prêtes entrèrent dans la salle des noces, et que “plus tard, les autres vierges (folles) vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure”.

Ainsi nous ne pouvons pas nous présenter devant Dieu avec un déguisement, même petit et bien fait. Peut-être que devant les hommes vous pouvez avoir l’apparence trompeuse d’être croyant, mais devant Dieu qui connaît et qui sonde les cœurs, vous ne pouvez pas Le tromper. Nous le voyons bien quand Jésus dit: “Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs” (Mat. 7.15). Nous savons réellement que Dieu ne regarde pas à l’apparence extérieure, mais qu’Il regarde à l’intérieur, au cœur, comme il est écrit dans 1 Samuel 16.7: “L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur”.

Une simple petite interprétation de la Parole de Dieu devient aussitôt une déviation de la Parole de vérité, et ce qui n’est pas la vérité est un mensonge. Ainsi, veillons à ne pas se tromper soi même ou être trompé par le revêtement déguisé d’une religion, d’un message, ou d’une nouvelle révélation venue d’un prophète quelconque, car tout cela est fait dans le but de tromper les croyants en leur cachant la vérité réelle sous ces déguisements. Mais, ce qui est important est de se revêtir de Jésus-Christ et de Son Esprit qu’Il nous a donné pour nous conduire dans toute la vérité, afin que “nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit” (2 Cor. 3.18). Seuls ceux qui se présenteront en ayant revêtu la nature du Fils, Jésus-Christ, seront acceptés du Père.

Il faut dire aussi que beaucoup de croyants désirent entrer dans la nouvelle Jérusalem, et parlent de la ville céleste, de l’Epouse de Christ, mais ils oublient qu’il est écrit dans l’Apocalypse qu’aucun mensonge ne pourra être présent dans cette ville, qu’“Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau” (Apoc. 21.27).

C’est pour toutes ces choses que nous venons de mentionnés que vos parents, parce qu’ils les connaissent, veulent vous protéger du mal que satan voudrait introduire dans vos pensées déjà dès votre jeunesse, et qu’ils ne veulent pas que vous participiez à ces déguisements et n’approuvent pas cette manière de faire. Cela peut vous sembler injuste parce que vos amis, eux le font, et que vous ne comprenez pas maintenant le pourquoi de cette interdiction. Mais faites confiance à Dieu, votre Créateur, qui vous a donné des parents qui ont le désir dans leur cœur de vous enseigner selon la vérité, afin que vous puissiez être dans Sa volonté et faire les choses qui seules sont justes et agréables à votre Dieu.

Que le Seigneur vous aide à comprendre et accomplir ce qui Lui est agréable.

 

¹ Le mot «ruse» signifie: «Artifice (déguisement) dont on se sert pour tromper».

 




Décembre 2005

Q

A quoi sert la Nouvelle naissance?

Y a-t-il des étapes pour naître de nouveau?

Arrivera-t-il qu’une personne réellement née de nouveau ne soit pas prise dans l’enlèvement? Quelle n’appartienne pas au Corps de Christ, qui Lui, sera enlevé?


R

Lire la réponse sur la nouvelle naissance…




Novembre 2005

Q

Quelle est la différence d’âge que pourrait avoir de plus la femme par rapport à l’homme, pour le mariage?


R

A l’origine de la création, nous remarquons dans la Parole de Dieu, que l’Eternel forma premièrement l’homme (Gen. 2.7), puis la femme (Gen. 2.22). C’est après avoir formé l’homme, que l’Eternel Dieu dit dans Genèse 2.18: “Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui”. Remarquez que ce n’est pas l’homme qui a désiré avoir un autre homme à son côté, mais bien Dieu qui avait l’intention de former un couple se complétant l’un l’autre et formant une unité. Dieu est l’auteur de la famille et c’est avec l’aide semblable donnée à Adam que d’autres aides semblables allaient pouvoir naître. Dieu donne la vie et Il avait créé l’homme pour que lui aussi donne la vie.

Ainsi c’est après cette Parole, que Dieu forma de la terre tous les animaux et oiseaux, et les fit venir vers l’homme, mais pour “l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui” (Gen. 2.19,20). Dans les versets suivants de Genèse 2, vous pouvez lire comment l’Eternel Dieu forma la femme, cette aide semblable que Dieu destinait à l’homme. Nous trouvons la confirmation de cette formation des premiers êtres vivants, dans 1 Timothée 2.13: “Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite”.

L’homme doit être un véritable chef dans sa famille, de même que Christ est le premier-né d’une nouvelle création (Eph. 5.23) et Il est le Chef de l’Eglise et c’est avec l’aide de Son Epouse que Christ engendre de nouvelles âmes à la vie éternelle. Satan est celui qui devise, le corrupteur, l’auteur de la confusion et le porteur de la mort. Si cette terre doit être jugée par le feu, comme Sodome et Gomorrhe, c’est parce que notre génération a légalisé de faux couples formés d’un homme avec un autre homme et d’une femme avec une autre femme, annulant ce que Dieu Lui-même avait établi et empêchant la procréation normale, les fruits de l’amour de l’homme envers la femme que Dieu lui avait donnée. Ces couples sont contre nature, contre ce que la Parole de Dieu a créé, et l’Eternel serait injuste s’Il ne faisait pas pour cette génération comme Il l’a fait de Sodome et de Gomorrhe. Seule la repentance de cette génération pourrait retenir la juste colère de Dieu, mais elle ne le fera pas.

Dans la Parole de Dieu un autre exemple nous est donné; lorsque Dieu donna à Abraham la promesse de lui donner un fils avec Sara, Abraham a ri et dit dans son cœur: “Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? Et Sara âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle?” (Gen. 17.17). C’est là que nous voyons la différence d’âge dans un couple.

Nous pouvons aussi lire dans Luc 1, lorsque l’ange Gabriel annonça à Zacharie que sa prière était exaucée, et que sa femme Elisabeth stérile allait lui enfanter un fils, nous lisons au verset 17 que Zacharie dit: “… A quoi reconnaîtrai-je cela? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge”.

Nous pouvons remarquer au travers de ces exemples se trouvant dans la Parole de Dieu, que dans le couple, l’homme est plus âgé que la femme, afin qu’elle soit effectivement comme Dieu l’a annoncé dès le début: “une aide qui lui soit semblable”.

Lorsque l’homme a une femme plus âgée que lui, pendant les premières années peut-être que tout ira bien, mais dans la vieillesse il sera difficile à la femme d’accomplir cette volonté de Dieu, qui est qu’elle soit cette aide efficace.

Il est important de réfléchir à ces choses avant de s’engager l’un envers l’autre, car cet engagement est fait pour tous les jours que nous avons à vivre sous le soleil, comme il nous est dit dans Ecclésiaste 9.9: “Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t’a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité; car c’est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil”.

Pour les croyants désirant se marier avec une femme plus âgée, nous ne pouvons que les exhorter à rechercher davantage la face de Dieu, afin d’être réellement sûr d’être conduit dans la volonté de Dieu pour leur vie. Une certitude profonde dans leur cœur devrait être présente, leur assurant d’être réellement dans la volonté de Dieu. L’homme, aussi bien que la femme, devraient être sûrs que leur choix ne soit pas fondé sur des sentiments humains, mais sur un fondement solide, une révélation au travers de la prière, afin d’être dans cette volonté.

Nous ne pouvons pas donner une limite concernant cette différence d’âge que pourrait avoir en plus la femme par rapport à l’homme, mais comme nous l’avons démontré par la Parole, la volonté primitive de Dieu, c’est que l’homme soit plus âgé que la femme afin que celle-ci soit réellement une aide. Du point de vue humain il en est aussi ainsi, l’homme arrive beaucoup plus tard qu’une femme à maturité.

“… soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables…” (Col. 1.9,10).

“Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur (Eph. 5.15-17).

“Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait” (Rom. 12.2).

“Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2.17).

 




Octobre 2005

Q

Qu’en est-il réellement de la polygamie?


R

L’Esprit a déjà clairement parlé à ce sujet, et nous ne pouvons que répéter ce qui a déjà été dit: cette manière d’agir est une fausse doctrine, contraire à la Parole révélée dans ce temps de la fin, et aux enseignements apportés par les ministères établis par Dieu.

Dans la prédication sur Mariage et Divorce, frère Branham a pris des exemples tirés de la Parole de Dieu pour montrer que la position de l’homme était différente de celle de la femme au sujet du mariage et du divorce, mais en aucun cas il a voulu introduire la polygamie parmi le peuple de Dieu. Il s’agit d’un faux enseignement d’homme qui cherche à satisfaire la convoitise de la chair plutôt que l’être intérieur qui est spirituel.

“Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu” (Rom. 8.5-8).

Ce faux enseignement est une tromperie parmi le peuple de Dieu, car en sondant les Ecritures nous voyons que dans le Nouveau Testament, après l’œuvre de rédemption accomplie à Golgotha, il est toujours fait mention dans les exhortations de “sa femme” au singulier, et non de “ses femmes” au pluriel. Et nous savons que seulement ce qui se trouve dans la Parole de Dieu demeure éternellement. Ainsi: “Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur” (Rom. 3.8).

Comme déjà mentionné dans la lettre circulaire n° 48, les serviteurs de Dieu, et plus particulièrement les frères Frank et Barilier, désapprouvent cette fausse doctrine, de même que toutes autres fausses doctrines, car elles ne sont pas véritablement fondées sur les Saintes-Ecritures, ni révélées par le Saint-Esprit.

Nous conseillons à tous les croyants désirant écouter réellement ce que l’Esprit a déjà dit aux Eglises à ce sujet, de lire les exhortations données au travers des ministères de la Parole, “afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans l’amour, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ” (Eph. 4.14,15). Les exhortations se trouvent dans les écrits suivants:

Lettre circulaire n° 20
Lettre circulaire n° 25 [Editorial]
Lettre circulaire n° 31
Le mariage: problème ancien

Que le Seigneur vous bénisse; et “ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés”
(Héb 13.9).

 




Octobre 2005

Q

Qu’en est-il de la dîme?


R

(dîme vient du latin et signifie dizième)

Les croyants obéissent à ce qui est écrit dans la Parole de Dieu et le mettent en pratique. C’est par amour envers Dieu que les croyants donnent la dîme sur tout leur revenu, car c’est Dieu qui les bénit et leur donne toutes les choses qu’ils peuvent posséder sur cette terre.

Abraham donna la dîme à l’Eternel, venu à lui en la personne de Melchisédek (Gen. 14.18-20), et cela c’est fait avant la venue de la loi (Héb. 7); le peuple d’Israël en entrant dans le pays promis Lui donna la dîme, et cela pendant la période de la loi; et aujourd’hui les véritables enfants de Dieu donnent la dîme avec joie dans leur coeur, “car Dieu aime celui qui donne joyeusement” (2 Cor. 9.7). C’est aussi parce que par la nouvelle naissance en Jésus-Christ ils ont tout reçu avec le don du Fils de Dieu (Rom. 8.32).

La dîme est nécessaire pour qu’il y ait de la nourriture dans la maison de Dieu, selon qu’il est écrit dans Malachie 3.10: “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance”.

Les croyants devraient demander à Dieu la sagesse et le discernement, afin de donner réellement dans Sa maison où la véritable Parole est apportée par les prédications orales et écrites. Effectivement, nous remarquons que ces Paroles de Malachie 3 s’adressent au peuple pour qu’il apporte les dîmes à la maison, et non aux serviteurs qui contraignent le peuple à donner leurs dîmes. Nous sommes mis en garde contre ces personnes qui agissent de cette manière, dans 1 Timothée 6: “Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, … privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain”.

Les véritables serviteurs de Dieu ne prêchent pas volontiers de cela, mais apportent des éclaircissements lorsque des questions sont posées à ce sujet ou que les croyants interprètent mal ces choses qui sont cependant clairement écrites dans la Parole de Dieu.

Les croyants ne peuvent pas tromper Dieu sur ce sujet, et il est important de prendre garde a ce qui est écrit, car nous ne voulons pas nous mettre sous la malédiction comme il nous est dit dans Malachie 3.8,9:

“Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière!”.

L’Esprit de Christ nous a éclairés sur ce sujet, et nous vous invitons à lire les lettres circulaires n° 22, 39 et 53, où ce sujet a déjà été traité pour éclairer les croyants désireux de pratiquer ce qui est juste aux yeux de leur Père céleste.

 




Juillet 2005

Q

Sur quels passages des Saintes Ecritures se base-t-on pour soutenir qu’il n’y a pas des vierges folles dans le message?


R

Il n’y a aucun passage dans la Parole de Dieu qui permettrait d’avoir cette pensée. Il s’agit d’un faux enseignement d’homme qui trompe le peuple de Dieu, car seul ce qui se trouve dans la Parole de Dieu demeure éternellement. Il est écrit dans Romains 3.4: “Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur”.

Dans ce temps de la fin, cette parabole des dix vierges est très importante. Elle se trouve juste après Matthieu 24 où il est parlé du serviteur fidèle et prudent donnant la nourriture spirituelle aux temps convenables aux gens de la maison de son Maître.

Toutes les vierges ont entendu le message et se sont mises en route pour aller à la rencontre de l’Epoux, mais la différence cruciale entre les vierges folles et sages, c’est que les sages ont pris dans leur cruche l’huile de réserve qui leur permettra d’atteindre le but, qui est d’aller à la rencontre de l’Epoux et de participer aux noces de l’Agneau. L’huile représente l’Esprit, qui après avoir parlé par le ministère prophétique de cet âge, n’a pas cessé de parler lorsque Dieu a repris à Lui Son prophète. Au contraire l’Esprit a poursuivi Son œuvre au travers des ministères d’enseignements, que ce soit celui du serviteur fidèle et prudent de Matthieu 24.45, comme aussi des autres ministères de la Parole selon Ephésiens 4.11.

La sagesse des vierges sages est d’écouter ce que l’Esprit dit aux Eglises, selon ce qui est écrit dans l’Apocalypse après avoir parlé à chaque âge de l’Eglise: “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!”. Les vierges sages acceptent ces véritables ministères inspirés par le Saint-Esprit, nécessaires pour l’édification de l’Epouse, et elles les écoutent en lisant aussi bien les brochures que les lettres circulaires.

Les vierges folles négligent ou refusent d’écouter ce que l’Esprit dit au travers de ces ministères, et elles ne lisent pas les brochures et les lettres circulaires inspirés par l’Esprit. Elles empêchent même d’autres croyants de le faire et leur donnent de faux enseignements et des instructions non conformes aux Ecritures.

C’est pour cela que nous vous invitons à écouter réellement ces ministères établis pour l’édification de l’Epouse et confirmés par Dieu Lui-même, sans cesser de sonder les Ecritures pour vérifier les enseignements.

En ce qui concerne cette Parabole des dix vierges, se trouvant dans Matthieu 25, il en a déjà été parlé clairement dans l’éditorial de la lettre circulaire n° 51, ainsi que dans la lettre circulaire n° 55, où il en est courtement parlé, et nous vous invitons à lire cela.

Que Dieu vous bénisse et vous aide à écouter ce que l’Esprit dit aux Eglises, car Il parle encore.

 




Juillet 2005

Q

Plusieurs questions sont posées au sujet des vêtements particulièrement sur le port des pantalons par les femmes.


R

Nous pouvons lire dans la Parole de Dieu, qu’au début lorsque l’Eternel avait placé Adam et Eve dans le jardin d’Eden, il nous est dit que: “L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte” (Gen. 2.25).

C’est seulement après avoir désobéi à l’ordre que Dieu leur avait donné, qu’Adam et Eve découvrirent qu’ils étaient nus et qu’ils en eurent honte. Il en est toujours de même aujourd’hui pour une personne qui se promène nue. Si la personne n’en a pas honte, c’est qu’elle n’est pas dans son bon sens. Nous le voyons dans Luc 8.27-40, lorsque Jésus a libéré cet homme qui était rempli de démons. Il est écrit au verset 27: “Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres”. Après que Jésus l’ait libéré, nous voyons qu’il se vêtit: “Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur” (v. 35).

En ce qui concerne Adam et Eve, nous lisons dans Genèse 3.7 qu’il est mentionné que: “Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures”. Nous voyons là, qu’Adam et Eve se firent des ceintures en feuilles de figuier croyant que c’était suffisant pour couvrir leur nudité. Lorsque le soir, ils entendirent la voix de l’Eternel qui parcourait le jardin, comme tous les jours, Adam et Eve furent saisis de peur et de honte. Voyant que leur ceinture ne suffisait pas à cacher leur nudité, ils se cachèrent loin de la face de l’Eternel, au milieu des arbres du jardin (Gen. 3.8-10).

Après que l’Eternel Dieu ait confirmé le jugement selon Sa Parole prononcée au verset 17, et cela à cause de la désobéissance d’Adam et d’Eve envers la Parole de Dieu, l’Eternel leur fit des habits selon Sa volonté: “L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit” (Gen. 3.21). Nous remarquons là, afin que Dieu puisse revêtir Adam et Eve convenablement à Ses yeux, qu’il a été nécessaire que la vie d’un animal soit sacrifiée pour faire un habit de sa peau et cela pour chacun d’eux. Nous voyons déjà ici, que dans la pensée de Dieu un sacrifice est absolument nécessaire pour que soient couvertes les fautes commises.

Plus tard dans la Parole de Dieu, L’Eternel ordonna par la bouche de Moïse diverses ordonnances à Son peuple d’Israël, car cela faisait 40 années qu’ils étaient dans le désert et ils allaient prendre possession du pays promis où résidaient des peuples vivant différemment d’eux. Dans l’une de ces ordonnances, il a été clairement mentionné qu’“Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, ton Dieu” (Deut. 22.5). Cette ordonnance est toujours valable aujourd’hui, tant pour le peuple d’Israël, que pour le peuple de la nouvelle alliance.

En ce temps de la fin, Dieu nous a envoyé Son prophète pour nous ramener sur le chemin de la Vérité. Son serviteur rempli du Saint-Esprit nous a clairement rappelé et montré que cette ordonnance restait valable dans ce temps. Il nous a mis en garde face à cette manière de s’habiller qui est pratiquée dans ce monde d’incrédules et a indiqué aux croyants la manière correcte de le faire, pour nous qui vivons dans cet âge de l’Eglise de Laodicée, pour lequel il est dit entre autre, “… et parce que tu ne sais pas que tu es … nu, je te conseille d’acheter de moi … des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas…” (Apoc. 3.17,18). (lire aussi la brochure sur la Révélation de Jésus-Christ / L’âge de Laodicée).

Nous devons considérer que les choses naturelles sont reliées aux choses spirituelles, et en ce qui concerne les vêtements, nous en voyons l’importance dans la Parole de Dieu, car il en est fait mention dans la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Nous connaissons la nécessité de nous revêtir afin de cacher la nudité de notre chair, et il en est de même pour notre être intérieur qui est spirituel. Dieu a pourvu pour qu’Adam et Eve soient revêtus correctement en sacrifiant la vie d’animaux, et ces sacrifices ont continué par la suite afin de couvrir les fautes qui étaient commises. Pour nous, Dieu Lui-même, “… à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice” (Héb. 9.26), par Son Fils Jésus-Christ. Il est devenu ce sacrifice promis dès la chute dans le jardin d’Eden (Gen. 3.15). C’est en tant que tel que Jean-Baptiste l’a présenté disant en Le montrant: “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde” (Jean 1.29).

Les religions, dénominations ou doctrines particulières fabriquées selon la volonté des hommes sont pareilles aux ceintures faites avec les feuilles de figuier par Adam et Eve. Ces gens religieux croient couvrir leur nudité par leur religion, mais devant Dieu ils demeurent nus, car ils ont mis dehors le seul qui peut nous revêtir, Jésus-Christ. Il dit dans l’âge de Laodicée: “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi” (Apoc. 3.20).

C’est la raison pour laquelle il nous est demandé de nous revêtir de Christ. “Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises” (Rom.13.14). “Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ” (Gal. 3.26-28).

En ce qui concerne le revêtement de notre chair, il est nécessaire de s’habiller correctement, afin de cacher notre nudité. C’est-à-dire les hommes avec des habits d’hommes (pantalons), et les femmes avec des habits de femmes (jupes ou robes), de manière décente comme Paul nous y exhorte dans 1 Timothée 2.9: “Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux,…”.

S’il est demandé aux femmes de s’habiller d’une manière décente, ce n’est pas sans raison. Dieu a créé l’homme avec un penchant sexuel différent de la femme. L’homme manifeste un instinct sexuel immédiat, alors que la femme n’en a pas de la même intensité. Elle ne comprend pas cela, et c’est pourquoi il est demandé aux femmes en particulier de s’habiller correctement (c’est-à-dire de jupes et de robes de manière décentes) afin d’éviter d’exciter à l’homme cette tendance naturelle. Jésus, sur la montagne nous l’a enseigné clairement: “… Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur” (Mat. 5.27,28). Si la femme est vêtue correctement selon la volonté de Dieu, elle évitera aux hommes de la regarder avec convoitise et de commettre ainsi un péché avec elle en pensée. Le port des pantalons (de plus en plus moulant et soulignant les formes) par les femmes favorise cet état des choses, et comme l’adversaire de Dieu l’a déjà fait dans le Jardin d’Eden avec Eve, il trompe de nouveau ce monde par sa ruse dans les moyens de séductions.

Dans les anciens dictionnaires, nous trouvons la définition exacte du mot pantalon: «Vêtement d’homme, qui va de la ceinture aux pieds…». L’adversaire de Dieu a réussi à enlever le mot «homme», qui ne se trouve plus dans la définition actuellement donnée dans les nouveaux dictionnaires où il est inscrit: «Vêtement qui va de la ceinture aux pieds». De ce fait, la femme ne le considère plus comme un habillement d’homme, et elle se sent libre de le porter sans que sa conscience ne la reprenne.

Au début du siècle dernier, les femmes désirant être égales à l’homme, ont commencé à porter les pantalons des hommes, le pantalon unisexe (dans les années 70 en Europe), puis actuellement les pantalons qui sont créés spécialement pour les femmes, qui mettent en évidence les formes particulières de leur corps. Nous sommes dans cet âge de Laodicée, et comme indiqué pour ce qui concerne les choses spirituelles, il en est de même en ce temps de la fin pour ces choses naturelles: “Ils sont nus et ils ne le savent pas”.

Dieu nous a éclairés par Son serviteur qui vivait aux Etats-Unis, pays dans lequel cet état de choses était le plus avancé sur la terre, et qui avait reçu une vision prophétique des temps à venir. Lorsqu’on lui faisait remarquer qu’on ne trouvait plus que ces vêtements modernes dans les magasins, il répondait par la phrase suivante: «On vend encore du tissu et des machines à coudre! Vous n’avez pas d’excuse!». Il est vrai que le véritable croyant n’a pas d’excuses valables devant Dieu. Il peut en avoir devant les hommes, mais pas devant Dieu. Nous devons être conscients que nous sommes avertis et que nous devons mettre en pratique correctement ces choses, car nous croyons que le désir du croyant c’est d’être agréable à Dieu, et non d’être une abomination devant Lui.

Il est à relever que la définition des mots robe et jupe se trouvant dans le dictionnaire commence par «vêtement de femme». Nous ne savons pas pour combien de temps il sera indiqué comme tel dans le dictionnaire, car dans ce monde il est de plus en plus courant d’entendre dire: «Le pantalon était un vêtement d’homme, et maintenant c’est devenu courant de voir une femme porter un pantalon, alors pourquoi pas des hommes en jupe?». Il existe déjà des personnes qui mettent leurs talents à profit pour créer des jupes pour hommes et certains hommes commencent à les porter!

Lorsque nous allons aux toilettes dans des lieux publics, il y a deux enseignes nous indiquant quelles toilettes utiliser. En général, cela est respecté et les femmes malgré leur pantalon ne vont pas dans les toilettes où il y a l’enseigne avec le pantalon. Egalement l’homme ne va pas où il y a l’enseigne avec une robe. Les hommes comme les femmes savent très bien qu’il y a bien une différence entre le corps d’un homme et d’une femme, et qu’il en est de même dans l’habillement comme ils peuvent le constater, mais le fait est qu’ils se sont éloignés de Dieu et de Sa Parole, et qu’ils n’ont plus aucune crainte de l’Eternel qui a prononcé Sa Parole qui demeure éternellement (Es. 40.8; 1 Pier. 1.25).

Pour les croyants, malgré toutes les difficultés, nous vous exhortons à mettre en pratique Sa Parole en acceptant ce qui a été prononcé, sans chercher à l’interpréter à votre convenance, et cela particulièrement concernant ce sujet important devant Dieu. Il n’oblige personne à le faire, mais Il désire que nous puissions le faire par amour pour Lui. Dans l’âge de Laodicée il est aussi dit: “Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!” (Apoc. 3.15). Que nous puissions être bouillant pour le Seigneur et mettre Sa Parole en pratique, comme il est dit dans 1 Jean 2.17: “Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement”.

N’oubliez pas que dans ce temps de la fin, le séducteur voudrait séduire même les élus s’il était possible, y compris dans ces choses. Mais que chacun puisse réaliser dans quel temps nous vivons et prenne ses dispositions afin de ne pas se laisser séduire. Jésus-Christ est vraiment merveilleux, car Il couvre notre nudité et nous donne aussi l’armure nécessaire pour être victorieux. “Revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable…” (Darby - Eph. 6.11 et versets suivants).

“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!”.

 




Juin 2005

Q

Pourquoi les serviteurs de Dieu ne s’aiment plus? Et pourquoi ils veulent plus aider les jeunes appelés à mettre en réalisation la vision que Dieu les a confiés? Pourquoi si Dieu utilise un frère plus que l’autre frère il y a division?


R

Nous voyons dans la Parole de Dieu que déjà lorsque Jésus était sur la terre ce problème existait et que les disciples de Jésus sur le chemin en Galilée “avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand”. Nous lisons au verset suivant les exhortations que Jésus leur donna: “Alors il s’assit, appela les douze, et leur dit: Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous” (Marc 9.34,35). La réponse de Jésus fut claire et précise et nous en a montré l’exemple lui-même lors du lavage des pieds. Lui, le Maître, s’est abaissé envers Ses disciples pour leur laver les pieds (Jean 13).

Chaque véritable serviteur de Christ est appelé à accomplir une tâche déterminée par Dieu lui-même. La tâche particulière de chacun dépend du ministère que Dieu lui a donné par l’appel qu’Il leur a adressé, et qu’ils accomplissent avec joie pour leur Maître. S’ils sont bien occupés à accomplir leurs tâches, ils ne regarderont pas avec jalousie ce que font les autres serviteurs, mais ils collaboreront ensemble à l’oeuvre de Dieu dans le même Esprit et ayant la même doctrine, dans l’humilité et la reconnaissance, afin d’édifier le Corps de Christ et proclamer Son royaume.

Les ministères établis par Dieu sont nécessaires à l’édification et à l’unité du Corps de Christ, selon qu’il est écrit dans Ephésiens 4.11: “Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité (l’amour), nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ”.

Il est très clairement exprimé dans 1 Corinthiens 12, que nous sommes des membres du Corps de Christ et qu’il y a un seul Corps avec plusieurs membres. Il y a, entre autres, divers ministères pour conduire les membres de ce Corps, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que l’unité soit faite autour de Celui qui a payé le prix de notre rachat (Tite 2.11-14) et à qui nous appartenons, c’est-à-dire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Jésus lui-même a intercédé auprès du Père pour cette unité: “… Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, — moi en eux, et toi en moi, — afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé” (Jean 17.22,23).

Nous voyons qu’il s’agit d’amour, amour pour la Vérité (Jésus est la Vérité – Jean 14.6) et cet amour pour Celui qui nous a rachetés, nous donne la possibilité d’avoir un amour fraternel sincère (1 Pier. 1.22). C’est pour cette même raison que nous trouvons l’exhortation suivante, donnée aux serviteurs du Seigneur dans 1 Timothée 2.24-26: “Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté”.

Nous voyons là la nécessité pour les véritables serviteurs de Dieu de ne pas être les instigateurs des querelles ou des calomnies. D’ailleurs se sont souvent ceux qui se considèrent eux-mêmes ou s’établissent eux-mêmes comme serviteurs de Dieu qui font naître les querelles envers les véritables serviteurs de Dieu. Ces mauvais ouvriers ne sont pas à leur place, et ils ne veulent pas prendre la place qui leur est attribuée dans le Corps de Christ. Cela tout simplement à cause de leurs propres convoitises de la chair. Ce qu’ils veulent, c’est de prendre la place des véritables serviteurs de Dieu, et cela par ruses ou tromperies. Par contre Dieu choisit véritablement et établit Ses serviteurs. Il est vrai qu’au début ces mauvais ouvriers travaillent en collaboration avec les véritables serviteurs de Christ, puis, poussés par leurs convoitises, ils agissent de manière à prendre la place des serviteurs ordonnés dans le Corps de Christ selon le plan de Dieu. Pour des raisons non apparentes et non justifiées, ces mauvais ouvriers commencent à créer des querelles et des calomnies envers l’entourage (collaborateurs et familles) des véritables serviteurs, puis contre les serviteurs eux-mêmes. Par la Parole de Dieu nous savons que c’est la manière de faire de satan, l’adversaire de Dieu (lire l’exemple de Job). Remarquez que premièrement, il y a les véritables serviteurs envoyés et établis par Dieu, puis l’adversaire envoie les siens pour imiter et introduire des interprétations afin de rendre inopérants ces ministères que Dieu avait établis.

Parfois c’est aussi du peuple lui-même que naissent les querelles envers les serviteurs que Dieu a choisis et établis. Nous pouvons lire l’exemple avec Moïse dans Exode 2.17 et Nombre 20.3 où “… le peuple chercha querelle à Moïse…”, cela alors que l’Eternel avait démontré avec puissance que c’était Lui qui était avec Moïse Son serviteur.

Dans les Proverbes il y a beaucoup de passages concernant les querelles. Dans Proverbes 13.10 et 28.25, il nous est montré d’où viennent les querelles: “C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, Mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils”. — “L’orgueilleux excite les querelles, Mais celui qui se confie en l’Eternel est rassasié”. Proverbes 17.19 nous dévoile de quel genre d’amour sont animés ceux qui agissent de cette manière: “Celui qui aime les querelles aime le péché; Celui qui élève sa porte cherche la ruine”.

Dans 1 Timothée 6.3-5, il nous est montré comment nous reconnaissons ces faux ouvriers: “Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain”.

Dans Galates 5.19-21 nous est montrée la destination de ceux qui commettent ces querelles: “Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu”.

En ce temps de la fin, pour ces personnes qui manifestent en elles ces oeuvres de la chair, se trouve l’importante exhortation de Romains 13.12-14: “La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises”.

Dans Matthieu 24, il nous est parlé de deux serviteurs, l’un méchant et l’autre prudent, qui seront présents lors de la venue du Maître. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas être surpris de ce manque d’amour (pour la vérité) venant de la part de certaines personnes. Pour les véritables disciples de Jésus-Christ, il s’agit de ne pas se laisser influencer par ces mauvais ouvriers animés de mauvais esprits, mais bien comme nous l’avons montré par Sa Parole, nous revêtir du Seigneur Jésus-Christ, en ayant Son Esprit en nous, afin d’obéir au commandement donné par Jésus: “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jean 13.34,35).

Vous pouvez aussi lire la lettre circulaire n° 30 dans laquelle l’Esprit a déjà parlé de ces mauvaises influences.

En ce qui concerne la vision que vous désirez mettre en application, il faut premièrement savoir si réellement elle provient du Seigneur. Si elle est donnée par le Seigneur, alors Il faut s’attendre à Lui, qui veillera Lui-même à ce qu’elle soit réalisée, même sans l’aide de frères. En ce qui concerne ces visions, il en a déjà été parlé dans la lettre circulaire n° 19 que nous vous invitons à lire ou relire.

Que le Seigneur vous aide dans votre marche afin que Sa volonté s’accomplisse dans votre vie.

[Extrait de la Lettre circulaire n°19]

Est-ce qu’il y a des rêves qui viennent de Dieu?

Naturellement, il y a des rêves d’origine divine, au travers desquels le Seigneur parle à l’individu. Mais il y a aussi des rêves purement humains et d’autres qui sont inspirés par l’ennemi. Nous voyons dans l’Ancien Testament, particulièrement avec Joseph, et plus tard avec Daniel, que le Seigneur a fait connaître dans des songes et d’une manière toute particulière même des choses qui concernaient l’histoire du salut, et cela accompagné d’une voix audible. Les rêves d’origine divine ont en eux-mêmes des éléments qui aident, éclairent et indiquent la direction à suivre.

D’après ce que dit Salomon dans Ecclésiaste 5.2, les songes naissent aussi de la multitude des occupations. Notre subconscient enregistre certaines remarques et autres que nous expérimentons consciemment ou non. Pendant notre sommeil, ces choses nous travaillent, et c’est ainsi que se réalisent beaucoup de rêves. Cette sorte de rêves s’interprète selon notre propre discernement, et n’aide personne. Les rêves qui sont donnés par l’ennemi portent en eux-mêmes des éléments de déchirement et de destruction. Malgré le camouflage pieux derrière lequel il se cache, la nature réelle de celui qui l’a inspiré se laisse déjà percevoir.

Chaque personne peut être abordée de deux côtés. Lorsque Dieu veut dire ou montrer quelque chose, Il pourvoit pour que la personne soit éclairée par Son Esprit et comprenne. Personne n’a besoin d’ajouter une interprétation particulière, mais on laisse la chose au Seigneur. Il existe naturellement des directives directes que le Seigneur peut donner au travers d’un songe. Dans Matthieu 1.20, nous lisons: “Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit”.

Nous connaissons tous cette histoire, mais peu d’entre nous pourraient se mettre tout à fait à la place de Joseph, quand il constata subitement que Marie était enceinte. Il se proposait de rompre avec elle sans faire de scandale. A cette heure cruciale, le Seigneur lui parla dans un songe, répondit à sa question et résolut son problème. Les mages de l’Orient vinrent pour adorer le nouveau-né, le Roi des rois. Dans Matthieu 2.12, il nous est dit: “Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin”. Cela aussi était une parole très claire du Seigneur, au travers d’un songe. Rien n’avait besoin d’être interprété, rien ne pouvait être mal compris. D’après Matthieu 2.13, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui ordonna de prendre la mère et l’enfant pour fuir en Egypte afin d’y rester jusqu’à ce que le Seigneur lui donne de nouvelles directives. Du verset 19 au verset 23 du même chapitre, nous voyons que le Seigneur lui parla à plusieurs reprises de cette même façon, et c’est ainsi qu’il se retira en Galilée. Le Seigneur parlait clairement, non pas en images troubles, mais en langage clair.

Conformément à Joël 3 et aux Actes des Apôtres 2, il y a, à côté des dons, des ministères et des fruits de l’Esprit, les trois choses suivantes qui ont été données au travers de l’effusion de l’Esprit:

Premièrement: “Vos fils et vos filles prophétiseront”.
Deuxièmement: “Vos jeunes gens auront des visions”.
Troisièmement: “Et vos vieillards auront des songes”.

Ces trois manifestations se décomposent de trois manières: Premièrement, cela se rapporte aux fils et aux filles: ils prophétiseront. Deuxièmement, il est parlé de jeunes gens, ou d’adolescents: ils auront des visions. Troisièmement, il est question des vieillards: ils auront des songes. Nous devons nous éprouver conformément à la Parole de Dieu, selon ce qui s’accorde avec chacun, et reconnaître de quelle manière Dieu peut employer chacun conformément à Ses promesses. Nous vivons dans un temps où tout ce qui est révélation, que ce soit donné sous forme individuelle ou communautaire, doit être éprouvé selon la Parole de Dieu.

 




Mai 2005

Q

Je suis ravis de vous écrire pour vous poser une question. J’aimerais savoir en tant que chrétien si nous pouvons vivre une vie de copinage, avoir les relations sexuelles hors mariage, ou devons nous attendre le mariage avant de connaître l’autre. Si c’est cela, alors que doivent faire les gens sans moyens financiers?


R

Lors de la création, après avoir établi l’homme dans le jardin d’Eden, nous voyons que l’Eternel dit: “Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui”. Vous pouvez lire la suite dans Genèse 2, comment Dieu créa l’aide semblable, et qu’après cela Adam dit: “Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme. Parce qu’elle a été prise de l’homme”. “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”. Nous lisons là, la volonté primitive de Dieu pour l’homme et la femme, la relation normale, naturelle, que Dieu désire que nous ayons et qu’Il veut restaurer dans Son Corps en ce temps de la fin.

C’est à cause de la désobéissance à la Parole de Dieu, et l’acte qui s’en suivit (acte sexuel de la femme avec le serpent) que vinrent la chute sur toute l’humanité et depuis lors toutes ces pensées qui y sont associées, qui cherchent à satisfaire les désires de la chair, au lieu de chercher à satisfaire l’être intérieur qui est spirituel.

En continuant de lire dans la Genèse, nous voyons les conséquences qu’eurent cette manière de faire sur les fils de Dieu qui auraient dû garder cette lignée pur (la lignée d’Adam, se poursuivant au travers de Seth). Ils furent séduits par les femmes des hommes (lignée du serpent, introduite au travers de Caïn) qui étaient charnelles et très attirante et ils se mélangèrent avec elles en vivant ensemble sans se marier (Genèse 6), d’où vient l’une des raisons pour lesquelles Dieu détruisit la terre par les eaux au temps de Noé.

Comme cela a déjà été relevé dans une lettre circulaire (n° 22), il y a trois notions concernant ces relations physiques dans la Parole de Dieu: adultère, impudicité, fornication. Les deux premières sont d’ordre naturel, bien que ce soient des relations interdites pour les personnes mariées (adultère) ou les célibataires (impudicité). Alors que la dernière (fornication) est une façon contre nature et bestiale d’avoir des relations physiques. Nous trouvons dans Lévitique 18 la liste des relations interdites qui sont mises au rang de l’inceste, abomination aux yeux de Dieu. Pour ces personnes il est écrit qu’ils “n’hériteront point le royaume de Dieu” (Rom. 6.9,10).

Pour ces raisons le croyant ayant fait une expérience avec Dieu, ne peut pas vivre à la manière de ce monde qui se trouve dans les mêmes conditions et qui est animé du même esprit que du temps de Noé et de Lot. Les jeunes gens vivent un jour avec celui-ci, et le lendemain avec un autre, selon leur bon plaisir et sans engagement, et il y en a beaucoup qui ne veulent pas du tout se marier, mais comme ils disent; ils veulent vivre ensemble en camarades. Même ceux qui sont mariés ne s’occupent pas de leur femme, mais de celle de leur prochain. Ce n’est pas du tout la volonté de Dieu qui, plusieurs fois dans Sa Parole et au travers de Ses serviteurs, nous exhorte à vivre dans la sainteté, corps et esprit.

Dieu fera en sorte de mettre un terme à tout cela. En effet Dieu a détruit la terre par les eaux au temps de Noé à cause des impies (2 Pier. 2.5), il a détruit Sodome et Gomorrhe (2 Pier. 2.6; Jude 1.7) et nous savons que cette terre d’à présent est réservé pour le jugement par le feu (2 Pier. 3.7). N’oublions pas qu’au temps de la fin, au jour du fils de l’homme (Luc 17.28-30), il en sera comme au temps de Noé, ainsi qu’au temps de Lot, et nous sommes dans ce temps proche du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. En ce qui concerne les relations physiques, nous sommes dans ce temps où ce qui est normal pour Dieu est appelé anormal par les hommes, et ce qui est anormal pour Dieu est appelé normal par les hommes.

Nous sommes enseignés par la Parole de Dieu que toutes ces vaines manières de vivre, héritées de nos pères depuis la chute ont été abolies par l’œuvre parfaite, accomplie en Jésus-Christ sur la croix de Golgotha. Une vie nouvelle, celle du Fils de Dieu, a été manifestée à la résurrection. C’est pourquoi le croyant vit d’une manière nouvelle, car “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ…” (2 Cor 5.17,18).

Par cette œuvre parfaitement accomplie à Golgotha Il a rétabli toutes choses comme au commencement. Nous devons croire ce qui est écrit et vivre cette promesse concernant le temps de la fin, car le Seigneur va se présenter à Lui-même, une Epouse “… sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible” (Eph. 5.27), et cela est réalisé au travers des membres de Son Corps. Pour ces temps de la fin Dieu a fait des promesses de rétablissement de toutes choses, dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne ces relations physiques entre homme et femme mariés selon Sa volonté.

Nous trouvons dans la Parole de Dieu des exhortations pour les célibataires données par Paul dans 1 Corinthiens 7: “Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari” (v. 1,2) … “Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler” (v 7-9) … “Pour ce qui est des vierges, je n’ai point d’ordre du Seigneur; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent: il est bon à un homme d’être ainsi. Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme” (v. 25-27) … “Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur;…” (v. 32).

Nous sommes si proche du retour du Seigneur qu’il est important de vivre ou de mettre notre vie en ordre devant Dieu afin d’être prêt à Le recevoir et ne pas être loin de Lui à Sa venue.

Lorsque le croyant est célibataire, il s’occupe des choses qui sont agréables au Seigneur. Quand le moment arrive, et qu’il ressent dans son cœur le besoin de se marier, avant de manquer de continence (de chasteté), il s’attend au Seigneur et recherche au travers de la prière de trouver l’aide semblable qui lui est destinée, selon la volonté de Dieu.

La recherche ne commence pas en ayant d’abord des relations physiques (comme cela se pratique dans ce monde), car ces relations sont réservées pour la vie de couple et elles sont bénies par le Seigneur dans le mariage, comme indiqué dans Genèse 2.18: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”. C’est la raison pour laquelle le croyant cherchera premièrement à connaître spirituellement son futur conjoint, à l’apprécier et l’aimer davantage, jusqu’au moment où dans son cœur chacun aura la certitude que c’est la personne qui corresponde à son besoin et que c’est bien la volonté de Dieu.

Lorsqu’on est certain que c’est bien la volonté de Dieu pour cette union, Il accordera aussi les moyens (financiers, pour la dot, etc…) afin que s’accomplisse cette volonté.

Ces relations naturelles de l’être humain, sont une représentation des relations spirituelles que Dieu désire avoir avec nous. Paul le résume dans 2 Corinthiens 11.21: “Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure”. Nous voyons qu’il s’agit de vierge, et qu’en rapport avec l’Epouse de Christ il en est parlé dans Matthieu 25, au verset 10, lorsqu’il est question des vierges sages et des folles. Concernant les vierges sages il est dit que: “… l’époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée”. Nous voyons là la nécessité absolue de se préparer pour ces noces de l’Agneau, et ce n’est qu’après que ces noces aient lieu, que nous vivrons ensemble avec notre Dieu pour l’éternité.

C’est donc déjà cette position d’une fiancée aimante et fidèle à celui qu’elle aime, que Dieu désire que nous vivions dans ce corps de chair. Pour celui qui désire vivre et prendre cette position, nous trouvons cette exhortation et ces promesses dans Actes 3.19-21: “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes”.

Nous vous invitons aussi à lire les brochures et lettres circulaires disponibles, traitant sur ces sujets plus en profondeur:

Mariage et Divorce
Le mariage: problème ancien
Le choix d’une Epouse
Lettre circulaire n° 22
Lettre circulaire n° 23 (Editoral).

Que le Seigneur vous accorde Sa bénédiction et Son secours pour ces choix.

 




Mai 2005

Q

J’aimerais vous demander quelques éclaircissements sur la chevelure de la femme surtout pour les femmes africaines qui se disent être croyantes. Si elles sont autorisées d’utiliser les mèches ou pas selon la Bible. Que Dieu vous bénisse beaucoup. Je suis en Afrique du Sud et je suis du Burundi.


R

Pour toutes les choses que nous faisons sur cette terre, nous devons connaître la raison ou les raisons pour lesquelles nous les accomplissons. Nous croyons qu’en principe les croyants cherchent à accomplir les choses qui sont agréables à leur Créateur, qui est aussi leur Sauveur.

En ce qui concerne les mèches (ou rajout de cheveux) il n’y a pas de Paroles précises dans la Bible, si ce n’est cette exhortation dans 1 Pierre 3, verset 3: “Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt…”.

Nous trouvons aussi d’autres exhortations dans la Parole de Dieu pour vous aider à ce sujet. Paul nous dit dans 1 Corinthiens 7.32-34: “Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. Il y a de même une différence entre la femme et la vierge: celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit; et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari”.

Nous voyons avec ces paroles clairement exprimées, l’état d’esprit dans lequel nous devons nous trouver pour faire ces choses.

Celui ou celle qui n’est pas marié s’inquiète des choses qui sont agréables pour le Seigneur. Est-ce pour le Seigneur que l’on veut faire ces choses? Ou: Est-ce pour attirer le regard des autres personnes sur soi? Ce serait en contradiction avec la Parole qui dit: “L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur” (1 Sam. 16.7).

Nous voyons que la femme mariée doit aussi se poser la question par rapport à sa manière d’agir, si elle le fait “pour plaire à son mari” comme indiqué dans la Parole ou si cela est fait dans une autre intention.

Chaque croyant doit se poser la question pour lui-même et non pour les autres. C’est pourquoi il est difficile de répondre précisément à ce sujet sans connaître la raison exacte de la demande (il se peut qu’il s’agisse aussi d’une question en raison d’une maladie). Dieu seul connaît précisément les raisons pour lesquelles ces choses sont faites: “… car l’Eternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées…” (1 Chron. 28.9).

Il est à relever que dans ce temps de la fin où tout a été mis à l’envers du sens initial créé par Dieu, nous voyons, et cela est frappant, que les êtres humains qui ont reçu par nature de Dieu des cheveux courts (hommes ou femmes), désirent les avoir longs, alors que ceux qui ont, aussi reçu par nature de Dieu des cheveux longs désirent les avoir courts. Toutefois, dans la Parole de Dieu il est clairement dit, dans 1 Corinthiens 11.14,15: “La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile?”.

Que le Seigneur vous bénisse et vous montre Sa voie au milieu de ces diverses manières d’agir à ce sujet.

 




Mai 2005

Q

Je vous salue cordialement frères.
Ma question est en fait une préoccupation. J’aimerais être éclairé sur un certain point: il s’agit du voile. En effet je ne sais pas si je comprends mal.
Quand on lit dans Corinthiens il est dit que la chevelure a été donnée comme voile à la femme, donc le voile est la chevelure.
Mais quand la sœur doit prier, il lui est demandé ce voile comme marque d’autorité de son chef et pour qu’elle soit convenable devant les anges.
Ma question est de savoir si ce voile dont fait allusion est un “voile artificielle” de surcroît du “voile naturel”; qui est la chevelure.
Donc en plus la femme doit avoir son voile (des long cheveux, sa chevelure) pendant qu’elle prie doit elle mettre un voile artificiel?
Je vous remercie pour la permission de poser cette question.

 


R

Au sujet de votre préoccupation, nous vous prions de lire l’éditorial de la lettre circulaire n° 25. Dans cet éditorial vous trouverez la réponse à votre question.
Que Dieu vous bénisse.

Lettre circulaire n° 25

[Ci-dessous extrait de la lettre circulaire n° 25 ]

La position de la femme croyante dans l’Eglise est différente par rapport à celle du croyant. Cela parce que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ (1 Cor. 11.3). L’homme s’approche de Dieu la tête découverte, parce qu’il a été créé pour Dieu, et qu’il est l’image et la gloire de Dieu; alors que la femme a été créée à cause de l’homme et qu’elle est la gloire de l’homme. La femme doit donc avoir sur la tête une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise. La chevelure lui a été donnée en guise de voile, et même la longue chevelure est une gloire pour elle. Lorsqu’elle s’approche de Dieu elle doit donc se servir de la longue chevelure que le Seigneur lui a donnée comme voile naturel, et cela en signe de soumission à la volonté de Dieu et de respect vis-à-vis de son chef, l’homme. Si ses cheveux sont relevés et attachés sur sa tête, ils ne peuvent pas dans cette position servir de voile. Et puis, nos soeurs africaines, malgré tous leurs efforts, n’ont pas de cheveux suffisamment longs pouvant leur servir de voile. Toutefois elles doivent aussi veiller sur le peu de cheveux qu’elles ont et les laisser pousser, au lieu de se raser la tête. Il est bon qu’elles comblent cette absence de longs cheveux par la présence d’un voile de tissu sur leur tête, en signe de leur soumission, mais cela ne remplace pas le fait de laisser pousser ses cheveux. Mais, comme l’a souvent relevé notre frère Branham, c’est un péché pour une femme de se couper les cheveux, et le fait de mettre un chapeau ou un voile de tissu pour cacher les cheveux coupés ne peut ni effacer l’acte de désobéissance envers la Parole de Dieu ni remplacer le signe de soumission demandé à la femme (1 Cor. 11.3-16).

 




Mai 2005

Q

Je suis ravi de découvrir cette rubrique, car je cherchais une occasion de pouvoir m’adresser aux jeunes frères que vous êtes. En effet, j’ai connu le message du Seigneur au travers du prophète Branham. Mais il y a tellement de divisions et d’interprétations du Message comme frère Frank le dit souvent, que je ne sais comment faire. Me joindre à une assemblée ou rester seul?


R

Nous trouvons à plusieurs endroits dans la Parole de Dieu, ainsi que Jésus Lui-même nous l’a montré en parabole (Mat. 10; Luc 15), que le croyant est symbolisé par une brebis (Jean 10 / Ezéchiel 34). Les brebis ont besoin d’un berger pour les conduire dans les meilleurs pâturages afin qu’elles aient la nourriture nécessaire. Jésus Lui-même est le Bon Berger selon ce qu’Il dit dans Jean 10.11: “Je suis le bon berger” et nous sommes Son troupeau: “Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix!” (Ps. 95.7).

Lorsqu’une brebis est seule ou qu’elle sorte du troupeau, elle est soumise au danger sans qu’elle y soit consciente. Elle croit qu’elle peut y arriver seule, mais en réalité elle est inconsciente du danger qui la guette: les loups, la peur, la faim, la soif, le froid, etc… Lorsqu’elle est dans le troupeau c’est le berger qui veille à ces dangers.

Pour le croyant il est nécessaire de se joindre à une assemblée à l’endroit où il habite (ou le plus proche) lorsque la possibilité lui est offerte, pour prendre la nourriture nécessaire afin de se fortifier dans sa marche. Rester seul, c’est se couper de la communion des uns avec les autres. Ce n’est pas la volonté de Dieu qui désire que nous puissions vivre ensemble pour former une famille, car nous sommes tous frères et sœurs rachetés par le même sacrifice et ayant cette même communion avec notre Père céleste. C’est l’adversaire qui veut toujours diviser. Le Bon Berger est celui qui rassemble, comme Il le dit dans Sa Parole: “Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse” (Luc 11.23). C’est en partie à cela que nous voyons ceux qui servent le Seigneur en vérité, car ils exhortent les croyants à devenir des disciples de Jésus-Christ, et non à en faire des prosélytes d’un certain groupe (Mat. 23.15).

Il est important que lors des rassemblements chacun soit conduit vers le Bon Berger, c’est-à-dire vers Jésus-Christ et Sa Parole, et non vers des interprétations, de fausses doctrines ou tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu qui demeure éternellement (1 Pier. 1.25). Une véritable brebis du Seigneur connaît la voix du Seigneur et cherchera le véritable troupeau du Seigneur où il y a la nourriture solide de la Parole pour son âme. Comme le dit le Seigneur Lui-même dans Jean 10.27: “Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent”.

Le disciple de Jésus-Christ s’attachera à la vraie Parole telle qu’elle a été enseignée dans la Bible, ainsi que sa mise en pratique comme il en était au commencement avec les apôtres, tout en regardant aux promesses faites pour ce temps de la fin.

Nous devons regarder à la Parole qui transforme les vies, et non aux choses qui frappent les yeux ou les sentiments. Que servirait-il d’être les plus nombreux, d’avoir les meilleurs chœurs, les meilleurs chants ou autres, s’il n’y a pas la vraie Parole prêchée et vécue? Tout ne serait que vanité. L’apparence n’est pas un critère, mais le caractère de l’assemblée en est un, car Jésus-Christ a promis de Se présenter une Epouse-Parole, sans tache, ni ride, ni rien de semblable.

Nous vous exhortons donc à vous adresser au Bon Berger par la prière, car Jésus-Christ est vraiment ressuscité et Il est présent par Son Esprit auprès de ceux qui Le recherchent, afin qu’Il vous dirige vers Son troupeau, là où il y a les vrais bergers qui vous conduiront dans toute la vérité, afin que votre âme soit nourrie et que votre foi dans notre Seigneur Jésus-Christ soit fortifiée, car “… la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ” (Rom. 10.17).

 




Mai 2005

Q

Est-ce qu’un chrétien peut faire partie d’un club de football?

Est-ce qu’une chrétienne peut faire de la danse du monde?


R

Pour un enfant qui croit dans le Dieu Vivant, le Dieu de la Bible, ce qui est important est d’obéir à la Parole de Dieu et de s’y soumettre. Il faut que vous sachiez que vous êtes sous la responsabilité de vos parents jusqu’à votre majorité.

Dans la Parole de Dieu, il nous est dit dans Ephésiens 6.1-3: “Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre”. La même pensée se trouve dans Colossiens 3.20: “Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur”. (Voir aussi: Exode 20.12; Deutéronome 5.16; Matthieu 15.4; Marc 7.10).

Ce n’est pas contraire à la Parole de Dieu de pratiquer un sport, mais pour ce qui est de faire partie d’un club vous devez savoir que dans les clubs sportifs il y a des rituels et des pratiques qui se font (souvent avant les matchs) qui ne conviennent pas à un enfant de Dieu. Les sportifs sont très superstitieux et cette manière de pratiquer est contraire à la conduite du croyant, qui marche par la foi et non par des actes fais dans le but de mériter quelque chose, alors que Dieu vous accorde toutes choses par Sa grâce (Galates 2.16).

L’exhortation suivante nous est donnée dans 1 Timothée 4.8: “Exerce-toi à la piété; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir”.

En pratiquant votre sport, il ne faut pas que vous en soyez dépendant ou en faire votre raison de vivre (en faire un faux dieu / une idole), que cela prenne la première place dans votre cœur, car cela est contraire à la Parole de Dieu (Deut 6.5; 11.1; Mat. 22.37; Marc 12.30; Luc 10.27), et que cela entrave votre relation avec Dieu ainsi que l’écoute de Sa Parole. (Exemple: aller pratiquer son sport au lieu d’écouter la Parole dans l’Assemblée.)

Concernant la danse, nous connaissons à travers l’histoire, qu’elle était et est pratiquée pour rendre hommage à des faux dieux (croyances et rites religieux, envoûtement des esprits, sorcellerie; donner du courage, conjurer le sort, etc…).

Dans la Parole de Dieu nous pouvons le voir dans Exode 32, lorsque le peuple d’Israël s’est fabriqué un faux dieu (veau d’or). Au verset 6 nous lisons: “Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. Moïse, qui connaissait la désobéissance du peuple, car l’Eternel le lui l’avait dit sur la montagne, le vit de ses propres yeux selon ce qu’il est écrit au verset 19: “Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s’enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne”.

Dans un autre récit de la Parole, dans Matthieu 14.5-8 nous lisons que c’est à cause d’une danse que Jean-Baptiste fût décapité: “Or, lorsqu’on célébra l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode, de sorte qu’il promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait. A l’instigation de sa mère, elle dit: Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste” (Lire aussi Marc chapitre 6).

Aujourd’hui ces danses modernes sont pratiquées sans connaître que derrière ces manières de faire se cache l’adoration de faux dieu. Elles ont été transformées en art d’agréments pour tromper ce monde.

Dans la Parole de Dieu nous voyons qu’il y a des danses qui sont agréables devant le Seigneur (2 Samuel 6.16, 1 Chroniques 16.8, Psaumes 149; 150). Ce ne sont pas des danses telles qu’elles sont pratiquées dans ce monde sous une fausse inspiration, mais ce sont des danses de louange et d’adoration non programmées qui viennent spontanément du cœur qui se font dans la joie de connaître et d’appartenir au Dieu Vivant.

Quiconque aime Dieu, et Sa Parole, et désire Lui être agréable en faisant Sa volonté, peut lire l’exhortation suivante dans 1 Jean 2.15: “N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui;…”.

Participer aux danses de ce monde, c’est comme nous l’avons montré, une adoration faite à de faux dieux. Dans Exode 34.14 la chose nous est dite clairement ainsi: “Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l’Eternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux”. Dieu désire que nous puissions faire les choses qui Lui sont agréables, parce qu’elles sont justes, mais Il nous ne force pas à les faire. Il désire que nous puissions le faire par amour pour Lui. De toute manière notre communion avec le Dieu Vivant est importante, car notre amour pour Lui grandira et cela deviendra pour nous un réel plaisir de Lui obéir selon ce qu’Il nous montre au travers de Sa Parole. Il est impossible d’avoir deux maîtres dans notre vie. Ainsi soit notre cœur et attaché au Seigneur, soit il est attaché à ce monde qui passe et disparaît (Mat. 6.24; Luc 16.13).

Comme nous l’avons mentionné au début, pour les enfants, dans toutes ces choses, l’important devant Dieu c’est d’être soumis à ses parents (pour autant qu’ils soient croyants) car c’est à eux de prendre les décisions concernant nos besoins et nos demandes faites selon la Parole de Dieu. Alors nous les acceptons même si nous ne comprenons pas tout de suite la raison. C’est ce qui est juste et agréable devant Dieu.

Que le Seigneur vous bénisse et vous aide à rechercher ce qui Lui est agréable selon Sa volonté.

 




Mai 2005

R

Peut-on écouter et chanter des chansons du monde?


Q

Pour un enfant qui croit dans le Dieu Vivant, le Dieu de la Bible, ce qui est important est d’obéir à la Parole de Dieu et de s’y soumettre. Il faut que vous sachiez que vous êtes sous la responsabilité de vos parents jusqu’à votre majorité.

Dans la Parole de Dieu, il nous est dit dans Ephésiens 6.1-3: “Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre”. La même pensée se trouve dans Colossiens 3.20: “Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur”. (Voir aussi: Exode 20.12; Deutéronome 5.16; Matthieu 15.4; Marc 7.10).

Pour ce qui concerne les chants, il faut savoir que la mélodie est émise pour nos voix selon un air créé pour accompagner les paroles de ce chant. La plupart des chansons de ce monde sont écrites à partir de sentiments humains venant du cœur non né de nouveau. Elles sont créées à la gloire de quelque chose de ce monde qui passe (argent, nation, amour (charnel), femme, homme, revendication, etc…), car ce monde ne connaît pas l’espérance que possède le croyant, et c’est pour se rassurer et s’affirmer qu’ils chantent leurs chansons.

C’est pour cela que bien souvent ces chansons, de même que ces chanteurs qui les ont crées sont élevés comme s’ils étaient des dieux, on en fait des idoles et l’on en devient des fans (fans = fanatiques de …). Entre les jeunes, si vous ne suivez pas leur enthousiasme, vous êtes alors mis de côté et ils vous mettent sous pression, afin que vous fassiez comme eux.

Les chansons que l’on chante correspondent souvent à une certaine situation de la vie et selon la disposition du cœur.

Pour le croyant ayant fait une expérience avec son Sauveur, son cœur est attaché à Dieu et à sa Parole et il est reconnaissant de connaître cette espérance vivante que le monde ne connaît pas, c’est pourquoi il peut chanter des louanges ou des cantiques à la gloire de Dieu. Chanter fait partie de l’adoration.

Nous voyons dans la Parole de Dieu qu’il nous est demandé de chanter, car cela fait partie de la marche du croyant, comme les exhortations suivantes nous le montrant dans Colossiens 3.16 et Ephésiens 5.19: “Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l’inspiration de la grâce”“… entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur”.
Quiconque aime Dieu, et Sa Parole, et qui désire Lui être agréable en faisant Sa volonté, peut également lire l’exhortation suivante dans 1 Jean 2.15: “N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui;…”.

Ecouter et chanter les chansons de ce monde, c’est comme nous l’avons montré, une adoration faite à de faux dieu. Dans Exode 34.14 la chose nous est dite clairement de cette façon: “Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l’Eternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux”. Dieu désire que nous puissions faire les choses qui Lui sont agréable, parce qu’elles sont justes, mais Il nous ne force pas à les faire. Il désire que nous puissions le faire par amour pour Lui. De toute manière notre communion avec le Dieu Vivant est importante, car notre amour pour Lui grandira et cela deviendra pour nous un réel plaisir de Lui obéir selon ce qu’Il nous montre au travers de Sa Parole. Il est impossible d’avoir deux maîtres dans notre vie. Ainsi soit notre cœur et attaché au Seigneur, soit il est attaché à ce monde qui passe et disparaît (Mat. 6.24; Luc 16.13).

Comme nous l’avons mentionné au début, pour les enfants, dans toutes ces choses, l’important devant Dieu c’est d’être soumis à ses parents (pour autant qu’ils soient croyants) car c’est à eux de prendre les décisions concernant nos besoins et nos demandes faites selon la Parole de Dieu. Alors nous les acceptons même si nous n’en comprenons pas tout de suite la raison. C’est ce qui est juste et agréable devant Dieu.

Que le Seigneur vous bénisse et vous aide à rechercher et comprendre Sa volonté.

 




Mai 2005

Q

Il est dit dans les Saintes Ecritures que la femme n’a pas doit à la chair. Mais aujourd’hui avec le modernisme c’est le pervers radical que l’on observe dans les cngrégations chrétiennes et même dans les lieux de culte des élus; cette position est soutenue par la plupart d’entre eux par le cas de Rébecca [Déborah – N.d.R. ] dans le livre de Juges.
Bref quelle est la position réelle des écritures?


R

Après la désobéissance dans le jardin d’Eden, Dieu donna à chacun une Parole de jugement convenant à sa position: “Il dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi”. “Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie” (Gen. 3.16,17).

Dans ce monde actuel, particulièrement en ce temps de la fin, nous voyons que la femme ne veux plus accepter l’ordonnance de Dieu et garder la position que Dieu lui a demandé d’avoir dans le couple, mais au contraire elle fait tout pour se révolter contre cette disposition de Dieu.

Satan l’adversaire de Dieu est rusé, et nous voyons que ce qu’il accompli déjà dans les foyers, il aimerait aussi l’introduire dans l’Eglise.

Les croyants bibliques et particulièrement ceux qui ont la charge de conduire le peuple, doivent prendre leur position selon la Parole de Dieu. Il est écrit dans 1 Corinthiens 11.3 que: “Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ”.

La Parole de Dieu est clair à ce sujet, lorsque Paul dit dans 1 Timothée 2.11-15: “Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté”.

Une autre écriture, dans 1 Corinthiens 14.34,35, nous dit: “Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l’Eglise”.

Il est certain que lorsqu’une femme veut prendre une place qui n’est pas la sienne dans l’Eglise, malgré toutes les bonnes intentions qu’elle puisse avoir, cela créera des problèmes. Ce n’est pas que Dieu ait dit que la femme était incapable d’enseigner, mais que tout simplement ce n’est pas la place que Dieu lui a attribuée selon Sa Parole. “Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur…” (Rom 3.4).

Dieu a placé les apôtres et les anciens pour conduire et maintenir l’ordre dans les assemblées, afin que le respect et l’autorité de la Parole de Dieu soit établis. C’est aux croyants, hommes ou femmes, d’accepter que selon la Parole c’est les anciens qui dirigent les affaires de Dieu et qu’ils doivent se soumettre à cette autorité. Les jeunes y sont également soumis selon qu’il est écrit dans Jacques 5.5: “De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens”.

Vous pouvez aussi lire dans la lettre circulaire n° 20 ce que l’Esprit a déjà dit au sujet de la “position de la femme du point de vue biblique”, ainsi que l’éditorial de la lettre circulaire n° 25 concernant ce sujet.

Que le Seigneur vous bénisse.

[Lettre circulaire n° 20]

[Lettre circulaire n° 25]

 




Janvier 2005

Q

Plusieurs questions sont posées au sujet des bijoux.


R

 

Dans les Ecritures, plusieurs récits nous parlent à ce sujet. Dans Genèse 35, après que Dieu eut parlé et donné l’ordre à Jacob de monter et de demeurer à Béthel, “Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: Otez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous, et changez de vêtements” (verset 2). Au verset 4, nous lisons qu’“Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient entre leurs mains, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles. Jacob les enfouit sous le térébinthe qui est près de Sichem”.

Par ce récit nous voyons qu’il y a une relation entre les faux dieux et les bijoux.

Dans la même pensée, nous voyons dans Exode au chapitre 32, qu’après que le peuple d’Israël soit sorti de l’Egypte, Dieu dit à Moïse: “Monte vers moi sur la montagne, et reste là; je te donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que j’ai écrites pour leur instruction” (Ex. 24.12), pendant ce temps, le peuple impatient s’assembla autour d’Aaron et lui dit: “Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu” (Ex. 32.1). Dans les trois versets suivants, nous lisons de quelle manière ils firent ce dieu: “Aaron leur dit: Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël! Voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte” (Ex. 32.2-4).

Là aussi nous voyons bien qu’il y a une relation entre les bijoux et leur faux dieu.

Un troisième passage de l’Ecriture nous montre également cette relation. Gédéon après la victoire sur Madian, dit au peuple: “Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c’est l’Eternel qui dominera sur vous”. Cependant juste après avoir dit cela au peuple, nous lisons aux versets suivant “Gédéon leur dit: J’ai une demande à vous faire: donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. — Les ennemis avaient des anneaux d’or, car ils étaient Ismaélites. — Ils dirent: Nous les donnerons volontiers. Et ils étendirent un manteau, sur lequel chacun jeta les anneaux de son butin. Le poids des anneaux d’or que demanda Gédéon fut de mille sept cents sicles d’or, sans les croissants, les pendants d’oreilles, et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, et sans les colliers qui étaient aux cous de leurs chameaux. Gédéon en fit un éphod, et il le plaça dans sa ville, à Ophra, où il devint l’objet des prostitutions de tout Israël; et il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison” (Juges 8.24-27).

Nous qui vivons dans la fin des derniers jours, nous pouvons voir que pendant tous ces siècles, au travers de l’histoire entière il en a toujours été ainsi. Des bijoux sont portés volontairement ou sans le savoir en relation avec de faux dieux, dans l’espoir de conjurer le mauvais sort; d’éloigner le mal ou de promouvoir la vie. La forme des bijoux et leurs décorations sont créés sur des thèmes cosmiques, animaliers, des figures géométriques et autres, leur donnant un sens magique et symbolique.

Le port de certains de ces bijoux a besoin que des membres de son corps soient percés (piercing). Le “piercing” n’est pas quelque chose de nouveau, une certaine mode, comme on veut nous le faire croire, mais ce sont des choses déjà pratiquées dans les temps anciens.

Il y a un point commun, entre les différentes cultures ayant pratiqué et pratiquant encore le piercing, c’est sans doute le caractère sacré “religieux” de l’acte, lequel symbolise la dévotion pour une puissance divine (chez les Mayas: la langue était percé selon un rituel pour obtenir la communion avec leurs faux dieux. En Inde et en Indonésie on perce les joues pour illustrer la dévotion avec leurs faux dieux).

Dans ce monde moderne le piercing et le port des bijoux, sont venu de l’Inde. Ils ont été importé dans les années 70 par le mouvement “hippies” américains, puis dans les années 80 chez les punk (pratique d’origine tribale / coiffure, piercing) et pour finir par l’introduction dans les défilés de mode de la haute couture. De ce fait, ce qui était reconnu dans la société comme un acte marginal, est devenu quelque chose de couramment accepté parmi les gens de ce monde.

Les Romains associaient le piercing de l’oreille (le piercing le plus effectué) à la richesse et au luxe.

Aujourd’hui, bien souvent la femme qui porte des bijoux le fait dans le but d’embellir son corps afin d’attirer le regard sur elle, ou de montrer sa richesse, car souvent ces bijoux sont en or et de pierres précieuses. Ce n’est pas par hasard que cela réapparaît justement dans ce temps ou nous voyons l’empire Romain se reconstituer dans tous les domaines et l’adoration des faux dieux se multiplier.

C’est pour cela que Pierre exhortait les femmes croyantes en leur disant: “Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu” (1 Pierre 3.3,4).

Nous voyons l’importance devant Dieu, de ne pas s’attacher à cette recherche de la valorisation de ce corps charnelle, mais au contraire de rechercher l’embellissement de l’“homme caché du coeur”. [Darby]

“Sachez que l’Eternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons” (Ps 100.3). “Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu” (1 Corinthiens 6.20). L’embellissement de notre être intérieur vient lorsque nous nous revêtons de cette nouvelle nature que Dieu nous a donnée en Jésus-Christ, après nous être dépouillé du vieil homme et de sa manière de faire. C’est seulement en portant Sa nature que nous pourrons entrer dans Son royaume, “Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit” (Romain 14.17) “Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité” (Galates 5.22). “Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang (vieil homme) ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité” (1 Corinthiens 15.50).

Paul nous exhorte, après avoir été dans les tribulations dans la chair, à rechercher cette parure intérieure: “Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire. A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu ’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu”. (Ephésiens 3.12-19).

Avec ces exhortations, nous ne voulons pas oublier aussi ce qui est écrit dans 1 Samuel 16.7 “… car l’Eternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Eternel regarde au cœur”, de même que l’exhortation importante de Paul aux jeunes croyants: “Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur” (2 Timothée 2.22).





Décembre 2004

Q

Quelle est l’influence de la télévision? Est-ce que le fait de regarder la télévision est un péché? Et les livres “harlequins”(romans d’amour) quelle influence cela exerce-t-il sur nous? Merci de me répondre.


R

 

Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que le péché originel est l’incrédulité envers la Parole de Dieu. Ce qui est appelé “péchés”est en fait les conséquences du péché. Ce sont les fruits de notre incrédulité (fruit de notre nature charnelle) qui sont en partie décrits dans l’épître aux Galates 5.19-21.

Regarder la télévision n’est pas un péché en soi, mais vous devez discerner et faire la différence entre ce qui est possible pour un croyant de regarder et ce qui ne l’est pas. Regarder n’importe quoi peut vous influencer sur votre manière d’agir et de penser. Nous pouvons très bien observer les conséquences dans ce monde, comment ceux qui commettent des crimes ou d’autres choses d’abominables le font simplement parce qu’ils ont vu faire cela à la télévision. Beaucoup de choses “anormales” selon la Parole de Dieu sont présentées comme normales à la télévision, et cela peut vous induire en erreur, au point de vous faire commettre des fautes suite à ce que vous avez regardé.

Vous devez veiller à ce que ces choses n’empêchent pas votre communion avec le Seigneur Jésus-Christ, ainsi que les uns avec les autres. Il faut prendre garde à ce que cela ne prenne pas la première place dans votre cœur, car c’est contraire à la Parole de Dieu (Deut. 6.5; 11.1; 30.6; Mat. 22.37; Marc 12.30; Luc 10.27). (Par exemple, vous n’avez pas beaucoup de temps libre pour lire la Bible ou prier, mais vous avez du temps pour regarder un film sans intérêt). Il faut vraiment faire attention à ne pas en être dépendant, à savoir l’arrêter quand il le faut.

L’homme de Dieu William Branham a souvent mis en garde les croyants de ce qu’ils préféraient regarder la télévision (série télévisée en particulier) plutôt que de venir dans les assemblées de croyants pour louer et adorer Dieu.

Nous savons que ce moyen est utilisé par satan pour influencer les pensées des gens de ce monde, afin de les rendre incrédules envers Dieu et Sa Parole; mais d’autre part Dieu l’a permis pour que la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ soit apportée dans le monde entier, afin que cet Evangile touche le coeur des personnes habitants sur toute la surface de la terre.

En ce qui concerne les «romans d’amour», ce ne sont que des récits inventés par l’imagination de l’homme et combinés pour intéresser le lecteur. Si vous croyez ces fables, elles peuvent vous induire en erreur face à la réalité de la vie quotidienne. Il se peut que dans votre vie, certains événements qui vous arrivent, vous les associerez peut-être à un roman que vous aviez lu, ce qui pourrait vous entraîner à commettre un ou plusieurs actes que vous pourriez beaucoup regretter par la suite.

Il ne faut pas oublier que vous connaissez le plus grand Livre d’amour qui existe, la Bible, et vous pouvez la lire afin d’en connaître l’Auteur. Dieu est Amour (1 Jean 4.8). Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13) et c’est par amour qu’Il a envoyé, dans ce monde, Son Fils unique comme victime expiatoire pour nos péchés, afin que nous vivions par Lui (1 Jean 4.9).

Comme il en est pour la télévision, en lisant les livres il faut prendre garde à ce que cette lecture ne prenne pas la première place dans votre cœur, et ainsi entrave votre communion avec Dieu.

Que le Seigneur vous bénisse et vous aide dans votre marche quotidienne avec Lui. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser.

 




Décembre 2004

Q

Bonjour mes chers soeurs et frères dans le Seigneur. Voici ma question est celle-ci. Comment peut-on vraiment savoir quel est l’homme de sa vie? Un homme fidèle?


R

Pour savoir si c’est le conjoint que Dieu vous a destiné, vous devez rechercher la volonté de Dieu. C’est vraiment important de connaître la volonté de Dieu, afin que lorsque les épreuves arriveront, vous puissiez les surmonter en ayant l’assurance que vous êtes dans Sa volonté et que Dieu ne vous abandonnera pas.

Dieu vous a donné une arme puissante, la prière, afin de connaître Sa volonté en la cherchant au travers de Sa Parole. Il faut avoir une certitude dans le cœur qui vient d’en haut de la Parole de Dieu et de Son Esprit, et non des sentiments humains. Tant que vous n’avez pas cette certitude dans votre cœur, ne prenez pas de décisions hâtives. Insistez auprès de Dieu, comme dans la parabole de la veuve et du juge inique, que Jésus adressa aux disciples, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne point se relâcher (Luc 18.1-8).

Dieu est juste, et s’Il vous voit sincère dans votre demande et dans votre désir d’être dans Sa volonté, alors Il vous répondra.

Que le Seigneur vous aide dans la recherche de Sa volonté pour votre vie, et que vous puissiez L’expérimenter comme David: “J’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs” (Ps. 34.4).

Que le Seigneur vous bénisse et vous aide dans votre marche quotidienne en Sa présence.

 




Décembre 2004

Q

Le baptême dans le Branham Tabernacle ou encore les autres tabernacles se fait dans une piscine, alors que le baptême du Seigneur, s’est fait dans le Jourdain, une rivière qui coule, alors comment chez nous, pouvons-nous baptiser dans une piscine au tabernacle?


R

 

L’importance du baptême et notre identification avec la personne qui a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois (1 Pier. 2.24) et qui a été engloutie par la mort à cause de cela. C’est pourquoi le Nom du Seigneur Jésus-Christ est invoqué sur celui qui est plongé dans les eaux. Il n’est pas indispensable que l’eau soit courante, mais qu’elle se referme sur le croyant en signe de son ensevelissement avec Jésus, pour ressortir de cette eau en signe de résurrection avec Lui. Il y a un exemple dans la Bible qui peut vous aider, c’est Philippe avec l’eunuque (Actes 8.27-39). L’eunuque vit de l’eau, ici il n’est pas parlé de rivière, les deux s’avancèrent dans l’eau et Philippe le baptisa.

Vous pouvez aussi lire les brochures et traités concernant le baptême, ainsi que la brochure le Conseil de Dieu, de frère Frank, au chapitre sur le baptême.

Liens:

Le Conseil de Dieu: Le baptême biblique

Baptême...

Brochures

Traités

 




Décembre 2004

Q

Un frère du message qui se marie à une soeur des dénominations et qui par la suite croit le message que son mari a cru, comment voyez-vous cette situation? Est-ce une mauvaise chose? Est-ce que ça peut gâcher son enlèvement?


R

Nous pouvons nous réjouir de ce que ce couple puisse marcher dorénavant dans une même foi et communion avec leur Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Il est important de relever que nous n’appartenons pas au “message”ou a un “credo”, mais nous appartenons véritablement à Celui qui nous a racheté, c’est-à-dire à notre Seigneur Jésus-Christ. Et c’est avec Lui que nous marchons, faisant des progrès dans la connaissance de Sa Parole.

Chaque disciple de Jésus-Christ est responsable personnellement de veiller à sa préparation au retour de Jésus, et ce n’est pas aux croyants de savoir qui va ou ne va pas être enlevé (Rom. 10.6,7).

 




Décembre 2004

Q

Est-ce que être baptisé au nom de yehoshuah est un péché?


R

Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que le péché originel est l’incrédulité envers la Parole de Dieu.

Dans ce temps de la fin, Dieu a envoyé Son prophète pour ramener Son peuple dans la connaissance des vérités bibliques. Dans les prédications que vous pouvez lire, il nous a clairement été enseigné au travers des passages bibliques le Nom dans lequel nous devions être baptisés. Le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, car c’est ce Nom qui doit être invoqué sur le croyant devenant disciple de Jésus (Actes 22.16).

Par manque de connaissance, des personnes avec des interprétations particulières sont venus tromper le peuple. Le fait d’être baptisé dans un autre nom que de Celui qui nous a rachetés, est contraire à la Parole de Dieu, donc c’est un péché. La Parole de Dieu est claire à ce sujet et il n’y a rien à interpréter différemment, nous devons mettre en pratique le baptême comme il est ordonné dans la Bible, et selon notre langue. C’est sous le Nom de Jésus que vous avez connu votre Sauveur, puisque votre langue maternelle n’est pas l’hébreu, mais le français.

Pour avoir une meilleure compréhension, vous avez la possibilité de lire les brochures concernant le baptême.

Liens:

Le Conseil de Dieu: Le baptême biblique

Baptême...

Brochures

Traités

 




Décembre 2004

Q

A propos du mariage, est-ce que le pasteur a bien le droit de marier le couple dans l’église, et où cela se faisait ainsi dans la Bible?


R

Le pasteur étant le berger du troupeau, celui-ci a par conséquent l’autorité de la Parole de Dieu, pour conduire les brebis à vivre de cette Parole. C’est lui qui a la charge d’apporter la nourriture spirituelle nécessaire aux brebis de l’Assemblée. C’est du grand Berger des brebis, notre Seigneur Jésus-Christ, qu’il reçoit les Paroles nécessaires au maintient de leur vie.

Ainsi, lors d’un mariage il apporte les Paroles de Dieu en rapport avec l’événement, afin qu’ils puissent marcher ensemble tous les jours de leur vie, en communion parfaite avec Dieu et l’un avec l’autre. S’ils acceptent l’autorité de la Parole de Dieu le pasteur peut alors invoquer sur le couple la bénédiction, en accord avec les anciens et les fidèles de cette Assemblée. A ce sujet, vous pouvez lire dans Genèse au chapitre 5 qu’il en était ainsi au commencement: “… Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés”.

 




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