LE SEDUCTEUR
CAIN
ET LE PECHE ORIGINEL
Parmi les mystères qu’il a plu à Dieu de nous révéler dans cette dernière génération, la vraie signification du fruit défendu dans le jardin d’Eden et du péché originel est, sans nul doute, une profonde et glorieuse révélation. A travers tous les temps, lorsque Dieu révéla de nouvelles choses dans la Parole qu’Il avait placée devant nos yeux, Il a toujours parlé par le moyen de Ses serviteurs les prophètes, et cela au temps propice que Lui seul a choisi: “Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes” (Amos 3.7). Je considère comme une grâce merveilleuse — particulièrement de nos jours où fleurissent tant de philosophies humaines et de fausses doctrines que Satan a si bien su incorporer dans les traditions humaines — que la possibilité nous soit donnée de puiser dans la Parole de Dieu pure et sans taches, afin de nous édifier sur le seul fondement valable pour notre salut et notre Vie éternelle. Malheureusement, la Parole de Dieu fut si souvent disséquée par les théologiens; et le peuple de Dieu, au lieu d’ouvrir la Bible pour s’y laisser guider par le Saint-Esprit, laissait souvent, sans s’en rendre compte, pénétrer davantage dans son coeur l’interprétation humaine provenant des scribes et des pharisiens modernes.
C’est certainement un des signes les plus marquants du prochain retour du Seigneur Jésus-Christ, que Dieu suscite de nos jours un prophète pour ramener Son peuple aux pures vérités de l’Evangile, afin de préparer ainsi Ses élus à l’enlèvement. Nous devons prendre garde à la manière dont nous recevons cette révélation sur le péché originel, car le Seigneur a parlé à Son serviteur et prophète William Branham le 28 février 1963, directement dans une nuée, tout comme Il l’a fait pour Moïse. C’est le même Eternel qui a révélé à Son serviteur ce qu’était le péché originel. Chacun de nous est responsable devant Dieu s’il accepte ou s’il rejette cette révélation. A cause de cela nous devons nous placer dans la prière, devant la face du Seigneur, avant de lire cette étude, afin que le Saint-Esprit puisse parler à notre coeur.
LES DEUX ARBRES DANS LE JARDIN D’EDEN
“Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. A celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu” (Apoc. 2.7).
Ceci est la récompense future pour tous les vainqueurs, à travers tous les temps: quand le dernier cri de combat aura retenti, que nous aurons déposé les armes et nous nous reposerons dans le Paradis de Dieu, alors nous aurons part à toujours à l’Arbre de Vie.
Nous devons comprendre la situation dans laquelle se trouvaient Adam et Eve, pour bien saisir qui sont réellement les deux arbres dans le jardin d’Eden.
L’Arbre de Vie est cité trois fois dans la Genèse et trois fois dans l’Apocalypse. Qui est-il donc? Tout d’abord, regardons quel sens figuré a l’arbre dans la Bible. Dans le livre des Nombres, chapitre 24, verset 6, Balaam parle du peuple d’Israël en ces mots: “Comme des vallées elles s’étendent, comme des jardins auprès d’un fleuve, comme des arbres d’aloès que l’Eternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux”. A travers toutes les Ecritures, nous trouvons des hommes, donc des personnes comparées à des arbres. Par exemple dans le Psaume 1: “Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point; et tout ce qu’il fait prospère” (Ps. 1.1-3). Jean-Baptiste disait: “Et déjà la cognée est mise à la racine des arbres…” (Mat. 3.10). De ce contexte il en résulte clairement que Jean-Baptiste ne se référait pas aux arbres dans le sens naturel, mais bien à l’homme. Jésus, après avoir mis de la salive sur les yeux de l’aveugle à Bethsaïda et imposé les mains, lui demanda “s’il voyait quelque chose”; il Lui répondit: “Je vois des hommes, car je vois comme des arbres qui marchent” (Marc 8.22-26). Ainsi l’Arbre de Vie doit être la Personne de la Vie, et cette Personne c’est Jésus.
Deux arbres s’élevaient au milieu du jardin d’Eden: l’un était l’Arbre de Vie, l’autre, l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
La vie des hommes était assurée par l’Arbre de Vie; toutefois, ils ne devaient pas toucher au second arbre, sinon ils mourraient. Mais nous savons tous que l’homme prit du fruit de cet arbre et, par le moyen de cet acte, le péché, la mort s’introduisit en lui et ainsi l’homme fut séparé de Dieu.
Examinons encore l’Arbre dans le jardin. Il est la source de la Vie, et nous savons que celle-ci est Jésus. Nous lisons à plusieurs reprises dans l’Evangile de Jean, au cours des chapitres 6 à 8, que Jésus est la source de la Vie, le Pain descendu du Ciel. Il disait vouloir se donner Lui-même et que celui qui mangerait de Sa chair ne mourrait point. Il témoignait aussi avoir connu Abraham et que même, Il était avant Abraham. Il prophétisa qu’Il leur donnerait de l’eau vive, et que celui qui boirait de cette eau n’aurait plus jamais soif, mais qu’il aurait la Vie éternelle. Il révéla être le grand “JE SUIS”. Il est le Pain de Vie, la source de la Vie, l’Eternel, Il est l’Arbre de Vie. Il était au centre du jardin d’Eden comme Il sera au centre du Paradis de Dieu.
Certains s’imaginent que ces deux arbres dans le jardin d’Eden n’étaient que deux arbres de plus, semblables aux autres que Dieu avait plantés. Mais, en lisant les Saintes Ecritures avec un peu plus d’attention, nous constatons qu’il n’en était pas ainsi. Lorsque Jean-Baptiste prêchait, il disait déjà: “… la cognée est mise à la racine des arbres…”, il ne parlait pas d’arbres naturels, mais de principes spirituels. Dans la première épître de Jean, nous avons ce témoignage: “Et c’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils: celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie” (1 Jean 5.11-12). Jésus nous dit: “… et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie” (Jean 5.40).
Il est donc souligné que la Vie est dans le Fils de Dieu. Puisqu’il en est ainsi, l’Arbre de Vie dans le jardin d’Eden ne pouvait être que le Seigneur Jésus.
Si l’Arbre de Vie est une Personne, alors l’arbre de la connaissance du bien et du mal est aussi une personne. Cela ne peut être autrement. Ainsi, dans le jardin d’Eden, se trouvaient côte à côte: le Juste et le méchant. Le passage dans le livre du prophète Ezéchiel, chapitre 28, verset 13, le précise en parlant de Satan: “Tu as été en Eden, le jardin de Dieu; toutes les pierres précieuses te couvraient…”. Satan était dans le jardin d’Eden, le jardin de Dieu.
LA SEDUCTION
La Parole de Dieu nous dit qu’Eve fut séduite par le serpent: “Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Eternel Dieu avait fait; et il dit à la femme: Quoi, Dieu a dit: Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin? Et la femme dit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez” (Gen. 3.1).
La première désobéissance d’Eve vint lorsqu’elle ajouta un mot à ce que l’Eternel avait ordonné. Ceci était une porte ouverte à Satan qui lui permit de saisir l’occasion pour entrer dans son coeur. Avez-vous remarqué que Dieu ne lui avait pas dit de ne pas toucher au fruit?: “Et l’Eternel Dieu commanda à l’homme, disant: Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas…” (Gen. 2.16-17).
Avant que Dieu n’ait maudit le serpent, cet animal était une créature se tenant debout, à la verticale; de tous les animaux, c’est lui qui ressemblait le plus à l’être humain. Il avait en particulier la capacité de converser; ainsi cette créature était même si ressemblante à l’être humain qu’elle réussit à séduire la femme, et sa semence se mélangea à celle de la femme, qui devint enceinte.
Il n’est certainement pas nécessaire de décrire ce qui arrive lorsqu’une femme est séduite. De nos jours, nous connaissons suffisamment ce que sont les drames conjugaux, conséquences terribles de la séduction d’une femme par un homme ou d’un homme par une femme. Malgré l’ordre formel de Dieu: “Fructifiez, et multipliez…”, Adam et Eve n’avaient pas encore eu de relation sexuelle entre eux. Dieu leur avait donné l’ordre de se multiplier, mais Il ne leur avait pas encore indiqué la manière de le faire. Ils vivaient comme dans un état de fiançailles l’un envers l’autre. L’homme avait été créé à l’image de Dieu, qui est Esprit (Jean 4.24), et bien qu’un corps de chair lui ait été donné pour cultiver la terre (Gen. 2.5-7), il était appelé à se multiplier d’une manière différente des animaux. Dans leur état d’innocence, le premier couple vivait au jour le jour, se laissant conduire en toutes choses par leur Père céleste. Ce fut le moment propice utilisé par Satan, qui se servit du serpent pour amener Eve à commettre adultère. Lorsque ceci se produisit, Dieu maudit le serpent, qui perdit sa ressemblance avec l’homme et devint une créature rampante.
Les hommes parlent de l’évolution de l’être humain à partir de l’animal, mais l’évolution n’existe pas de la manière que la science se l’imagine. Dieu a créé chaque espèce en particulier, en partant du bas, et le corps de l’homme a été formé de la poussière comme le plus évolué des mammifères. Le serpent ancien était l’espèce animale la plus évoluée précédant la formation du corps de l’homme, mais ce dernier avait été créé quand à son esprit à l’image de Dieu. Donc, par la séduction du serpent ancien, la semence de l’animal s’est mélangée à la semence de l’homme. Ceci est l’un des secrets de Dieu demeurés cachés pendant longtemps, mais Dieu nous révèle maintenant ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden, alors qu’Eve se détournait de la Vie, pour accepter la mort.
Voyez ce que Dieu leur dit dans le jardin d’Eden: “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence” (Gen. 3.15). Ainsi, si nous acceptions ce que dit la Parole de Dieu, nous constaterions que la femme avait une semence, et le serpent avait aussi une semence. Il serait trop enfantin de penser qu’il s’agit de petits serpents, d’autant plus que nous avons lu que le serpent avait une position verticale et ressemblait à un homme avant d’être maudit de Dieu. C’est dans sa nature primitive qu’il a donc engendré sa semence. Si, selon l’Ecriture, la semence de la femme est un enfant mâle, non engendré par un être humain, alors la semence du serpent doit être dans la même ligne, d’après le même modèle. Et c’est pour cela qu’un autre homme doit être né, non engendré par un être humain. Tout lecteur de la Bible sait que la semence de la femme est Jésus-Christ, engendré de Dieu par la Parole et le Saint-Esprit, sans aucun rapport humain.
Le verset 15 du chapitre 3 de la Genèse nous dévoile en vérité de quelle manière naturelle la semence du serpent est venue sur la terre, tout aussi clairement que les versets 26 à 35 du premier chapitre de Luc nous révèlent comment nous est parvenue la semence de la femme. De la même manière que la semence de la femme est en réalité Dieu, venant Lui-même dans la chair, de même, la semence du serpent est la voie naturelle par laquelle Satan s’introduisit dans l’homme. Il était impossible à Satan de se révéler dans la chair d’un homme comme Dieu le fit, parce qu’il n’est qu’une créature spirituelle et ne peut créer lui-même. Dans le livre de la Genèse, il nous est révélé de quelle manière Satan a introduit sa semence dans l’humanité.
Dans le livre de la Genèse nous lisons: “L’Eternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta semence” (Gen. 12.7). Au chapitre 15 de la Genèse, il est écrit qu’Abram fut conduit dehors et il lui fut dit: “Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Ainsi sera ta semence” (Gen. 15.5). Puis, nous continuons dans le livre de la Genèse, chapitre 22, nous lisons: “Certainement je te bénirai, et je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta semence possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence, parce que tu as écouté ma voix” (Gen. 22.17-18).
Une semence implique une conception, un engendrement. Lorsque Dieu parle ici de la descendance du serpent, Il dévoile déjà, pour tous ceux qui comprennent Son langage imagé, ce qui s’est réellement passé dans le jardin d’Eden et ce qu’est le péché originel. Avant qu’Adam et Eve eussent des relations sexuelles, le serpent en eut avec elle, et de cette relation naquit Caïn.
Pourquoi Caïn et Abel avaient-ils une nature foncièrement différente? Chaque enfant ne porte-t-il pas en lui les prédispositions et les hérédités de celui qui l’a engendré? L’apôtre Jean écrit dans sa lettre que “Caïn était du méchant” (1 Jean 3.12). Avons-nous bien lu? Dans ce passage particulier, il n’est pas écrit qu’il était méchant; d’ailleurs, la Bible nous déclare que “le monde entier gît dans le méchant” (1 Jean 5.19). Mais ici, il est précisé que sa provenance est du méchant. Sa paternité nous est donc révélée! Jean, inspiré du Saint-Esprit, ne pouvait appeler Adam “méchant”. Mais si Adam avait été le père de Caïn, il serait, d’après ce verset, le méchant! Dans ce cas, comment Adam pouvait-il être appelé “fils de Dieu”? Parce qu’il le fut par la création (voir Luc 3.38). Adam avait été créé parfait, et ce n’est certainement pas dans la nature d’Adam qu’il faut rechercher tous les traits caractéristiques de Caïn.
En ce qui concerne le méchant, Jean écrit encore dans sa première épître: “… parce que vous avez vaincu le méchant” (1 Jean 2.13). Nous savons très bien que Jean fait allusion à Satan. Donc, selon le témoignage de l’Ecriture Sainte, le méchant qui a engendré Caïn est le serpent ancien.
Ecoutons encore Jésus Lui-même, dans l’Evangile de Matthieu: “… le méchant vient et ravit ce qui est semé dans son coeur” (Mat. 13.19).
Nous voyons donc clairement dans la Bible qu’Adam ne peut être le père de Caïn, mais alors de qui Caïn avait hérité sa nature? Il était jaloux, hargneux, irrespectueux envers Dieu. Caïn a été le premier meurtrier! C’est exactement la nature qui caractérise Satan (Jean 10.10), incarné dans le serpent.
Dès le commencement, deux lignées distinctes se manifestent: l’une est la lignée de Seth, ce furent les enfants de Dieu; l’autre est la lignée de Caïn, qui furent les enfants du monde. Les uns, la descendance de Seth, sont bénis de Dieu, l’autre descendance est maudite.
Dans le chapitre 6 du livre de la Genèse, nous lisons que ces deux lignées se mélangèrent. Alors Dieu décida la fin de toute chair, car Christ devait sortir d’une lignée pure. Il faut bien comprendre que dans ce chapitre, il ne s’agit pas d’anges déchus, car ni Lucifer ni aucun ange déchu ne peuvent engendrer ou créer. C’est aussi la raison pour laquelle Satan utilisa le serpent, afin de parvenir à ses fins.
Il est même certain que, si Satan et les anges qui sont tombés avec lui pouvaient engendrer ou créer, il y a bien longtemps qu’ils auraient créé un monde sans Dieu. Jésus Lui-même disait, qu’à la résurrection, nous serons comme les anges dans les cieux (Marc 12.25).
Avons-nous déjà réfléchi pourquoi l’apôtre Paul parle si sévèrement au sujet des femmes, puisqu’il écrit, dans la première épître de Timothée: “Adam n’a pas été trompé (séduit); mais la femme, ayant été trompée (séduite), est tombée dans la transgression” (1 Tim. 2.14). Pourquoi ajoute-t-il tout de suite au verset suivant: “… mais elle sera sauvée en enfantant, si elles persévèrent dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie”? Celui qui a médité ces deux versets acquiert l’assurance que l’apôtre Paul savait parfaitement comment Eve fut séduite.
Paul écrit encore dans la première épître aux Corinthiens: “Que tout homme pense ainsi à notre égard, — qu’il nous tienne pour des serviteurs de Christ et pour des administrateurs des mystères de Dieu” (1 Cor. 4.1). Puisqu’il s’agit d’un mystère, il sera certainement dévoilé au moment propice, fidèlement administré et répandu dans l’exactitude.
Pourquoi Paul écrit: “… car je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste. Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues et détournées de la simplicité quant au Christ” (2 Cor. 11.2-3)?
L’apôtre Paul se compare au serviteur d’Isaac, à la recherche d’une fiancée pure pour son Maître. Il parle d’une “vierge chaste”, puis il exprime comment une jeune fille perd sa virginité et souligne ce qui s’est réellement passé avec Eve dans le jardin d’Eden.
Pourquoi l’apôtre Paul parle-t-il précisément d’Eve, lorsqu’il parle d’une vierge qui a su demeurer pure pour son époux? C’est bien la virginité intacte qui est le signe distinctif d’une vierge. L’exemple que Paul nous donne dans le passage que nous venons de lire a véritablement un sens si seulement nous comprenons ce qu’il désire dire par là. C’est dans ce but que la révélation a été donnée par Dieu à Son prophète, notre cher frère Branham.
Dans le langage imagé que Dieu emploie en nous apprenant le drame du jardin d’Eden, nous décelons des points significatifs:
1) Ce fut une envie, un désir des yeux! Sur quoi donc est porté le désir des yeux?
2) Pourquoi Adam et Eve, après avoir péché, ont-ils caché la nudité de leur sexe
et non, par exemple, leur bouche ou leur visage?
3) Pourquoi Dieu dit-Il sitôt après à Eve: “… tu enfanteras avec douleur…” (Gen. 3.16 — Segond)?
Enfante-t-on des enfants par la dégustation d’une pomme? Pourquoi n’est-il pas écrit: “Tu mangeras tes aliments avec douleur”? Mais certains feront la remarque: «Si Eve est bien tombée de cette manière, qu’a donc fait Adam, puisque nous voyons que Dieu l’accuse de la même manière?». La réponse est simple, car la Parole de Dieu ne change pas; Elle était écrite éternellement dans le ciel. Avant qu’un grain de poussière existât, la Parole de Dieu était là, telle que nous L’avons dans la Bible. Cette Parole nous apprend que si une femme quitte son mari pour aller avec un autre homme, elle commet un adultère et son mari ne doit pas la reprendre. La Parole de Dieu est aussi vraie, bien que non écrite pour ceux qui habitaient le jardin d’Eden, que plus tard dans la loi de Moïse. Mais Adam prit Eve. Il savait très bien ce qu’il faisait. Il la prit malgré son péché. Eve était une partie de lui-même; et c’est délibérément, de sa propre volonté qu’il partagea sa responsabilité. Il ne la répudia pas et, après l’avoir prise, il la rendit enceinte. Il savait aussi quelle conséquence courait l’humanité entière. Il livra néanmoins toute l’humanité sous la loi du péché et garda Eve, parce qu’il l’aimait.
Ainsi commencèrent les deux lignées qui furent à l’origine de toute l’humanité et qui, dès le départ, étaient impures.
Mais revenons à l’acte même entre le serpent et la femme: “Et l’homme connut Eve sa femme; et elle conçut, et enfanta Caïn; et elle dit: J’ai acquis un homme avec l’Eternel. Et elle enfanta encore son frère, Abel. Et Abel paissait le menu bétail, et Caïn labourait la terre” (Gen. 4.1-2).
La Bible est très précise lorsqu’elle cite les postérités; elle indique toujours: “… connut sa femme et engendra…”. Or, nous lisons ici: “Et elle enfanta encore son frère, Abel”. Ce n’est que plus tard que l’Ecriture nous dit que: “Adam connut encore sa femme; et elle enfanta un fils, et appela son nom Seth”, en remplacement d’Abel (Gen. 4.25). L’Ecriture nous parle ici distinctement de trois fils, mais seulement de deux actes sexuels avec Adam. Parce que la Bible est l’entière Vérité, il n’y a là aucune erreur, mais une précision dans le récit qui doit servir à nous éclairer. Etant donné que trois fils sont nés par deux accouplements avec Adam, il est clair qu’un de ces trois fils n’est pas, et ne peut pas être le fils d’Adam. D’ailleurs plus tard, la Bible précise également lorsque des jumeaux naissent du même père. La vérité est qu’Eve eut des jumeaux par deux accouplements de mâles différents.
Eve eut donc un premier contact avec le serpent et devint enceinte, puis un autre avec Adam et devint aussi enceinte. Pour ceux que cela étonne, le monde médical a suffisamment de témoignages pour affirmer qu’il est possible d’avoir des jumeaux de deux accouplements différents. Non seulement avec le même mari, mais avec deux hommes différents, comme ce fut le cas en Norvège: une femme eut des jumeaux, l’un était de couleur et l’autre blanc. La femme reconnut avoir eu un homme de couleur comme amant. Les médecins avaient constaté que les deux fécondations étaient espacées de quelques jours. Durant l’année 1992, on pouvait lire dans le quotidien italien La Stampa un article portant le titre: «Ce sont des jumeaux, mais de pères différents» relatif aux jumeaux Nadia et Patrick qui, «bien qu’ayant la même mère, ont deux pères différents».
Nous ne voulons pas croire tout ce que les journaux racontent, mais nous croyons qu’il est tout au moins surprenant de pouvoir lire dans la grande revue américaine Life Magazine de mars 1963, le rapport médical suivant: «Les psychiatres affirment que la crainte que le serpent inspire ne peut être classée dans le raisonnement logique, mais que cette crainte est inconsciente». Serait-ce une crainte naturelle, les gens seraient tout autant fascinés devant la cage du lion ou du gorille. Leurs pensées inconscientes fixent leur regard sur le serpent. La force d’attraction du serpent est du domaine de l’inconscience sexuelle. Ce fait fut constaté de génération en génération. Les serpents ont toujours été, et ils le seront toujours, à la fois repoussants et attirants. Les serpents symbolisent toujours les deux: le bon et le mauvais. C’est un symbole de la sexualité. La coutume a admis dans les peuplades primitives, sans aucune culture, que le serpent est en relation avec la sexualité et, pour cette raison, il est vénéré et adoré dans de nombreuses tribus. Les sexologues ont catalogué plusieurs cas typiques. Comment ces primitifs sont-ils venus à établir une relation entre le serpent et la sexualité, alors qu’ils n’ont jamais lu la Bible et n’ont suivi aucune instruction? Récemment encore, un écrit apocryphe a été découvert dans un pays nordique et l’on pouvait lire une remarque de Joseph, alors qu’il découvrit que Marie, sa fiancée, était enceinte: «Fallait-il que je sois victime, tout comme Adam le fut dans le jardin d’Eden?…».
La Bible est suffisamment claire, elle nous révèle la vérité du drame qui s’est passé dans le jardin d’Eden, sans qu’il soit nécessaire de consulter des écrits contemporains ou des apocryphes des temps anciens. Pourtant, de telles découvertes, comme les déclarations d’hommes de science réputés ne font qu’apporter une confirmation à la Bible.
Pourquoi la semence du serpent devait-elle venir de cette manière? L’humanité, n’avait-elle pas été créée pour Dieu? Ne devait-elle pas être le temple de Dieu? Lisons dans le livre des Actes des apôtres, chapitre 7, du verset 46 au verset 51: Satan savait aussi que le corps de l’homme devait être l’habitation du Très-Haut. C’est pour cette raison qu’il désirait habiter dans l’homme, tout comme Dieu le fit.
Cependant, Dieu s’est réservé ce droit. Satan ne peut le faire. Seul Dieu s’est révélé dans la chair et est venu parmi nous en chair. Satan n’a aucune puissance créatrice. La seule manière qui lui était possible l’était dans le jardin d’Eden, soit pénétrer dans le serpent comme il l’a fait plus tard dans le troupeau de pourceaux!
Dieu ne rentre jamais dans les animaux; Satan le fera toujours pour accomplir ses desseins. Satan ne pouvait avoir directement un enfant avec Eve comme Dieu le fit avec Marie. C’est pour cela qu’il entra dans le serpent afin de séduire Eve. Satan dupa Eve, et le serpent fut en quelque sorte son substitut pour qu’il ait un enfant d’Eve.
Lorsque Caïn naquit, il eut les propriétés caractéristiques de Satan. Ce n’est pas étonnant que l’Ecriture nous dise que Caïn était du méchant, car il l’était véritablement.
Est-ce donc si important de connaître la provenance de la semence du serpent? Nous avons d’abord appris qu’il y avait deux arbres au milieu du jardin d’Eden: l’Arbre de Vie qui était Jésus, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui était Satan. Nous le reconnaissons déjà au fruit. Ces deux arbres étaient aussi en relation quelconque avec les hommes, autrement ils ne se seraient pas trouvés dans le jardin. Tous deux avaient un devoir à accomplir dans le plan souverain de Dieu, et ceci dans leur relation avec l’humanité. Dieu a établi Son plan bien avant la fondation du monde. A ce propos, vous pouvez lire dans le premier chapitre de l’épître aux Ephésiens, du verset 1 au verset 11.
Lorsque nous prenons connaissance à travers la Bible de tout le plan de salut pour l’humanité, nous comprenons aussi que Dieu, en tant que Sauveur, avait prévu un être humain pour lequel le salut était nécessaire, afin de confirmer qui Il était, Lui, l’Eternel. Suffisamment de versets l’attestent, par exemple, le verset 36 du chapitre 11 de l’épître de Paul aux Romains. L’humanité ne pouvait pas simplement venir prendre à l’Arbre de Vie qui était au milieu du jardin. Cette Vie éternelle devait tout d’abord prendre forme de chair et, avant que Dieu puisse sauver un pécheur, il fallait qu’il y en ait un qui ait besoin du salut. La chute de l’humanité était nécessaire, mais si elle a été provoquée par Satan, elle devait néanmoins prendre forme de chair pour être dans la possibilité de tomber. Satan devait donc entrer par ce moyen dans la chair, car, pour susciter la chute de l’homme, il ne pouvait entrer dans la chair de la même manière que Jésus. Mais un animal, le serpent, avait une profonde ressemblance avec l’homme, ce qui permit à Satan de s’y introduire et, par cet animal, d’entrer dans l’homme et de provoquer la chute. Naturellement, lorsque Satan provoqua la séparation de l’homme avec Dieu, l’homme ne pouvait plus avoir accès à l’Arbre de Vie. Ce n’était pas encore le temps!
Cependant, un animal fut pris et son sang répandu. Alors seulement, Dieu put à nouveau trouver communion avec les hommes. Plus tard, le jour devait arriver où Dieu Lui-même deviendrait chair, afin de ramener à Lui l’humanité tombée et lui donner part à la Vie éternelle.
LA LOI DE LA POSTERITE
ET L’ARBRE GENEALOGIQUE D’ADAMDans le livre de la Genèse, chapitre 5, nous trouvons la postérité décrite de la manière suivante: Adam — Seth — Enosch — Kénan — Mahalaleel — Jéred — Hénoc.
Aucune mention de Caïn. La lignée d’Adam passe par Seth. Si Caïn avait été le fils d’Adam, le droit d’aînesse lui aurait valu de recevoir sa place dans l’ordre chronologique des générations. En lisant les Ecritures, nous constatons avec quelle sévérité la Parole de Dieu respecte scrupuleusement le droit d’aînesse et les lignées chronologiques.
Au verset 14 de son épître, Jude nous dit: “Or Enoch aussi, le septième depuis Adam, a prophétisé de ceux-ci, en disant: Voici, le Seigneur est venu au milieu de ses saintes myriades…”. Pourquoi aucun registre généalogique n’attribue-t-il à Adam la paternité de Caïn?
Celui qui introduit Caïn dans le registre chronologique, alors qu’il n’est pas mentionné dans la Bible, ajoute quelque chose à la Parole de Dieu et fait ainsi l’Esprit de Dieu menteur, car alors Enoch devrait être le huitième après Adam et non le septième. Abel ne pouvait être inscrit dans l’ordre chronologique; ayant été tué, il n’avait pas de postérité.
Lisons encore très attentivement ce qui est écrit dans la Genèse: “Et Adam vécut cent trente ans, et engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et appela son nom Seth” (Gen. 5.3). Nulle part, il est écrit que Caïn était à la ressemblance d’Adam. Pourtant il aurait dû l’être s’il avait été son fils, car il est aussi écrit que toute chose doit se reproduire selon son espèce; c’est la loi de la postérité. Nous devons aussi reconnaître que dans les deux registres chronologiques, aussi bien dans l’Evangile de Luc que dans le livre de la Genèse, il n’est pas fait mention de Caïn. Les théologiens ont reconnu depuis toujours qu’il y avait deux lignées de postérité: la lignée selon Dieu par Seth, et celle qui n’est pas de Dieu par Caïn. Cependant, aucun théologien ne nous dit pourquoi Caïn possédait une telle nature, alors qu’Abel et Seth étaient dans une lignée spirituelle. Logiquement, Caïn, s’il avait été le fils d’Adam, aurait dû être dans la lignée la plus près de Dieu, alors que Seth et les générations qui lui ont succédé étaient de plus en plus éloignées de Dieu.
Mais il n’est fait mention de Caïn que pour souligner qu’il était méchant et le plus mauvais des hommes qui ait existé. Dès le commencement il résista à Dieu et à Sa Parole. Sachons-le tous: la Parole de Dieu ne joue pas sur les mots. Ce qui est écrit doit être vu par des yeux oints de l’Esprit.
Au verset 20 du chapitre 3 de la Genèse, il est écrit: “Et l’homme appela sa femme du nom d’Eve, parce qu’elle était la mère de tous les vivants”. Cette précision de l’Ecriture n’est pas due au hasard, mais bien dans un but précis, autrement ce verset ne serait pas souligné si clairement. Aucun verset dans les Ecritures ne nous dit qu’Adam est le père de tous les vivants, tandis qu’Eve est bien la mère de tous les vivants.
Au chapitre 4 de la Genèse, voyons ce qu’Eve nous dit: “Dieu m’a assigné une autre semence au lieu d’Abel; car Caïn l’a tué” (Gen. 4.25). Elle ne dit pas: “Dieu m’a donné une autre semence”, car alors ce serait Christ, qui est le don de Dieu. Mais ce fils “Seth” fut assigné à la place d’Abel; donc attribué en remplacement d’Abel tué.
Eve avait aussi reconnu son fils Abel, qui lui fut donné par Adam. Cependant, elle ne reconnaît pas Caïn, parce qu’il lui a été donné par le serpent. Quand Eve dit: “… une autre semence au lieu d’Abel”, elle précise que Caïn et Abel étaient deux semences différentes. Si les deux semences avaient été du même père, elle n’aurait eu qu’à dire: “Il m’a été donné encore davantage de semence…” ou: “encore un rejeton, un descendant”.
Dans le premier verset du chapitre 4 de la Genèse, Eve dit: “J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel” (Segond). Elle ne mentionne pas Adam comme le père de son fils Caïn; mais elle savait qu’elle avait laissé Satan la leurrer par ses mensonges. Si Eve dit: “J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel”, nous devons bien garder à l’esprit que, dans ce temps, il n’y avait encore ni obstétricien ni médecin et Eve, dans ses douleurs d’enfantement, cria au Seigneur, puisque les douleurs étaient si fortes qu’Adam ne savait comment l’aider. Elle crut véritablement que c’était avec l’aide de l’Eternel qu’elle avait eu Caïn.
Ne voyons-nous pas de nos jours certains se disant appartenir à Christ, et persécutant, au Nom de ce même Dieu qu’ils croient servir “sincèrement”, les vrais enfants de Dieu?
Certains demanderont: «Dieu a-t-Il dit à Eve qu’elle devait prendre garde à la séduction du serpent?». Le texte nous montre que Dieu n’avait pas à dire ce qui devait arriver. Il avait donné Sa Parole, en précisant qu’ils n’avaient pas à prendre de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils pouvaient prendre celui de la Vie, car la Vie était la Parole de Dieu. Tout ce qui n’est pas la Parole de Dieu est mort.
L’ordre chronologique peut encore être lu dans le premier livre des Chroniques, au chapitre 1, versets 1 et 2.
TOUJOURS LES DEUX SEMENCES
Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ parle de nouveau de deux semences. Dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 13, du verset 36 au verset 43, Il se décrit comme le Semeur qui sort pour semer la bonne semence, car Il est le Fils de l’homme. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume de Dieu. L’ennemi est le diable, et les siens sont appelés par le Seigneur Lui-même comme les fils du méchant.
Ceci nous montre que les deux lignées se retrouvent également dans le Nouveau Testament. C’est pour cette raison que le Seigneur a dit aux pharisiens: “Vous, vous avez pour père le diable…” (Jean 8.44).
Maintenant, nous comprenons pourquoi, premièrement Jean-Baptiste, puis ensuite aussi le Seigneur Jésus-Christ, emploient un langage si virulent envers les pharisiens et les sadducéens en les traitant de “race de vipères, d’hypocrites” (Mat. 3.7 et 23.33). Dans ces passages, il est également fait allusion à ce qui s’est passé au jardin d’Eden, autrement ces expressions ne seraient pas justifiées. Nous pouvons reconnaître ces deux lignées jusqu’à la fin. Dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 17, du verset 1 au verset 6, il nous est décrit l’église du monde, représentée par la «grande prostituée» et, par contre dans l’Apocalypse, chapitre 19, du verset 6 au verset 10, l’Epouse de l’Agneau.
Que chacun s’examine soi-même et considère à quel groupe il appartient, car les deux lignées subsistent au milieu du peuple de Dieu. Les uns haïssent et les autres sont détestés, les uns persécutent et les autres sont persécutés, les uns calomnient et les autres sont calomniés. L’apôtre Jean le résume par ces mots: “Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1 Jean 3.15).
Tous les baisers fraternels et les révérences pieuses ne sauveront pas ceux qui calomnient leurs frères. Caïn tua Abel, ainsi en est-il de même aujourd’hui. Tous ceux qui appartiennent à la lignée de Caïn, malgré leurs prières, leurs prédications, leurs bonnes oeuvres et leurs sacrifices à Dieu, sont remplis d’orgueil, de rancune et de jalousie. Ceux-là sont prêts à abattre les frères dont le sacrifice a été agréé par Dieu.
Frère Branham certifie que la révélation qu’il a reçue sur le péché originel est l’entière vérité, et qu’il l’a enseignée exactement selon que le Seigneur la lui a montrée; et il conclut cette révélation avec cette expression: “AINSI DIT LE SEIGNEUR”.
Dieu est encore le Révélateur de tous les mystères, et Il a Ses prophètes avec lesquels Il parle. A Lui seul soit l’honneur et la gloire! Amen.