“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 5

FEVRIER 1976

 


 

C’est de tout coeur que je salue les lecteurs de nos prédications, dans le précieux Nom de Jésus-Christ, par cette parole d’Habakuk 1.5:

“Jetez les yeux parmi les nations, regardez, et soyez saisis d’étonnement, d’épouvante! Car je vais faire en vos jours une oeuvre que vous ne croiriez pas, si on la racontait”.

C’est à cette parole que se référaient les apôtres, quand, de leur temps, ils expérimentaient l’accomplissement des prophéties bibliques (Act. 13.30). Nous avons dit maintes fois que la première et la dernière génération, lesquelles voient s’accomplir les prophéties, portent une responsabilité toute particulière. La première vit s’accomplir ce qui était destiné à ce temps-là; maintenant s’accomplit ce qui est destiné à notre temps. Lorsque nos yeux sont ouverts, il ne nous est pas difficile de reconnaître l’oeuvre de Dieu qui arrive à son achèvement maintenant.

Nous estimons comme un grand privilège le fait que le Seigneur nous ait donné la possibilité de distribuer à des milliers de personnes dans toute l’Europe et le monde entier la nourriture spirituelle au temps convenable. Nos émissions en allemand, en anglais, et maintenant aussi en russe, sont écoutées par beaucoup de personnes. Des lettres que nous recevons, il ressort toujours à nouveau que les prédications de frère Branham traduites en allemand [en français et en italien aussi — N.d.T.] donnent aux personnes sincères qui cherchent la vérité une idée plus profonde du plan de Dieu pour le salut.

Nous sommes bien conscients que ce n’est pas le grand nombre, mais “le reste”, qui reçoit ce que Dieu a donné. Paul disait déjà: “… aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie” (2 Cor. 2.14-17). Cependant, Dieu conduit Son affaire puissamment et triomphalement vers son achèvement. De même qu’Abraham, nous avons la pleine conviction que le Seigneur Se tient à Sa Parole, et nous croyons les promesses sans nous laisser dérouter.

Le prophète a dit: “Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira certainement” (Hab. 2.3).

Nous avons à faire à un Dieu vivant et à Sa sainte Parole. Notre foi est ancrée sur les promesses; seulement, nous devons persévérer avec patience jusqu’à ce que le temps de l’accomplissement soit venu. Il est écrit: “Car vous avez besoin de persévérance (de patience) afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis” (Héb. 10.36).

Quand un message divin était apporté, en tout temps des hommes se levaient, et partaient pour le répandre au loin. Ainsi en est-il aujourd’hui. J’ai eu moi-même le privilège d’annoncer cette précieuse Parole dans de nombreuses villes, jusqu’ici dans près de 50 pays. Le Seigneur a ouvert les yeux et le coeur de beaucoup de personnes, et donné aussi la véritable compréhension concernant l’accomplissement des Saintes Ecritures. En l’année qui vient de s’écouler seulement, j’ai pu visiter vingt-quatre pays, sans compter les traductions et les multiples tâches missionnaires exécutées dans cette même période. Il n’y eut jamais aucun temps dans lequel la Parole de Dieu fût révélée avec une telle ampleur.

Au cours de mes voyages missionnaires, j’ai expérimenté que des hommes de toutes les églises et des prédicateurs de diverses dénominations ont été saisis par la Parole et par l’Esprit de Dieu. Au cours de mon dernier voyage au travers des pays d’Afrique, en novembre dernier, il s’est trouvé que l’église luthérienne, dans une certaine ville, était remplie de croyants de toutes tendances. Dans une autre ville, se sont trouvés réunis plus d’un millier de gens dans une église baptiste absolument comble. Beaucoup devaient se tenir debout. Nous avons expérimenté la même chose dans une église presbytérienne. Le pasteur disait: «Durant les vingt-deux ans que je suis ici, je n’ai jamais vécu cela!». Il s’avéra même que des salles de la ville étaient trop petites. Partout, Dieu ouvre les portes et aplanit les chemins afin que Sa Parole révélée pour ce temps atteigne les hommes. Ils reconnaissent que nous apportons un message divin.

Il y a peu de temps, un prédicateur pentecôtiste me disait: «Frère Frank, depuis des années, j’ai le sentiment que je prêche sans avoir un message de Dieu pour l’Eglise». Nous savons tous que le Seigneur, dans les sept lettres envoyées à Ses Eglises, S’adressait à chaque ange de chaque Eglise. Seul, celui qui a reçu de Dieu la grâce d’annoncer le message de cette heure est un messager de Christ.

Nous reconnaissons ouvertement que nous sommes persuadés que frère Branham reçut le message pour aujourd’hui en tant que l’ange-messager de cet âge de l’Eglise. Quiconque a été établi par Dieu comme prédicateur proclamera dans sa prédication ce message divin. Naturellement, la plupart des prédicateurs de ce temps se comporteront comme les enseignants le firent aux jours de Jean-Baptiste, lesquels passèrent ainsi à côté de ce que Dieu faisait — tout en continuant à donner leur propre interprétation des Ecritures. Seul, celui qui reconnaît l’oeuvre de Dieu en ce temps pourra se renier lui-même, et mettre Christ, et ce qu’Il a fait, Lui, véritablement au centre. Il ne s’agit pas de rechercher la gloire des hommes, mais bien que Dieu, Lui, soit glorifié.

Il est reconnu que frère Branham a reçu, directement de Dieu, une mission qu’aucun autre homme de cette génération ne peut prouver avoir reçue. Nous devons cependant nous éloigner de tous ceux qui font de sa personne un culte. S’il s’agit de déviations de la Parole de Dieu, en dehors de la Bible, et d’un manque de sobriété, nous n’avons alors rien à faire avec de tels hommes. Nous croyons qu’un message divin nous fait revenir à Dieu et à Sa Parole. Nous sommes maintenant parvenus dans les jours où tout doit être remis en ordre, et restauré selon les critères bibliques, avant que l’Eglise puisse paraître à la fin dans une plus grande puissance encore, et une plus grande gloire qu’au commencement, suivant ce qui a été prophétisé: “La dernière gloire de cette maison sera plus grande que la première” (Darby). Tous ceux qui étaient revenus de la déportation à Babylone avaient reçu pour tâche de reconstruire le temple.

Nous savons que l’histoire du peuple d’Israël est donnée pour servir de modèle à l’Eglise du Nouveau Testament. Israël eut un commencement merveilleux. Puis, vinrent l’infidélité et la désobéissance. Mais Dieu leur fit à nouveau miséricorde. Il les ramena dans le pays de la promesse. De même, l’Eglise du Nouveau Testament eut un glorieux commencement. Mais alors, vint un temps de troubles et de ténèbres, dont Dieu maintenant fait sortir l’Eglise pour la ramener à ce qui était au commencement.

Au cours de mon dernier voyage missionnaire, j’ai beaucoup réfléchi à l’action extraordinaire de Dieu dans ce temps-ci. Un jour, après avoir terminé un culte, je rentrai dans ma chambre, lus dans l’Ancien et le Nouveau Testament avec un profond désir que le Seigneur veuille bien me parler au travers de Sa Parole. N’ayant pu trouver tout à fait la paix intérieure, je fermai ma Bible, et priai. Puis, je recommençai à lire. Mon regard tomba alors sur cette parole: “Considérez attentivement ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, jusqu’au vingt-quatrième jour du neuvième mois…”.

Soudain, lorsque je lus cela, la pensée me vint qu’il s’agissait du même mois et du même jour auxquels le Seigneur avait parlé ici dans l’assemblée de Krefeld d’une façon toute particulière, et au travers d’une révélation prophétique. Je fus saisi d’une sainte crainte de Dieu. Je sentis la puissance de Dieu, et reconnus que c’est le même Dieu qui S’occupe aujourd’hui encore de Son oeuvre et de Son peuple.

Le Seigneur a donc dit: “… dès ce jour, je répandrai ma bénédiction”. Le Seigneur avait ramené le peuple d’Israël. Le prophète Aggée donna le message divin. Ce qui restait du peuple écouta cela et reconnut qu’il leur avait été envoyé. Le message était destiné à ceux qui étaient revenus de captivité. Le Seigneur donna les directives exactes de ce qui devait être fait.

Nous avons reçu, et cru du fond du coeur, le message divin apporté en ce temps de la part du Seigneur. Le Seigneur dit: “… Je suis avec vous, dit l’Eternel. L’Eternel réveilla l’esprit de Zorobabel … et l’esprit de tout le reste du peuple. Ils vinrent, et se mirent à l’oeuvre dans la maison de l’Eternel des armées, leur Dieu, le vingt-quatrième jour du sixième mois…”.

Malgré que le travail, conformément à la Parole de Dieu, ait été déjà pleinement en route, la prophétie vint quelque temps plus tard (le 24 septembre), disant que le Seigneur, à partir de ce jour, bénirait particulièrement. Nous avions vu, au cours des années écoulées, la main de notre Dieu à l’oeuvre, et expérimenté Ses bénédictions d’une manière merveilleuse. Cependant, depuis qu’Il a parlé au travers d’une révélation prophétique, cela est devenu évident. On ne peut méconnaître le parallèle existant entre le temps d’alors et notre temps. Aggée était le prophète apportant le message divin, et cependant, la pierre de faîte devait être placée par Zorobabel. Cela est peut-être incompréhensible à beaucoup, car notre opinion serait plutôt de remettre entre les mains du prophète et messager l’achèvement de l’oeuvre de Dieu. Cependant, le Seigneur ordonne chaque chose selon Sa volonté.

Zorobabel n’était pas le prophète et le messager, mais il avait une part à ce que Dieu faisait en ce temps-là. L’ensemble du peuple avait aussi compris de quoi il s’agissait. Ils vinrent tous ensemble mettre la main à l’oeuvre.

L’Eglise de Jésus-Christ est composée de beaucoup de membres, mais Elle forme un seul Corps, que Dieu utilise pour Son service. L’Eternel dit: “Je suis avec vous. Il n’a pas dit: “Je suis avec toi — au singulier. Non. Tous furent saisis par le message et expérimentèrent que l’Eternel bénissait l’oeuvre de leurs mains. De même, tous ceux qui ont entendu le message de Dieu dans ce temps sont co-responsables, et ils ont une part à ce que Dieu fait.

Le Seigneur nous a fait la même promesse: “Je suis avec vous!”. Nous n’avons pas besoin de plus, aujourd’hui. Ceux qui étaient revenus de la déportation construisaient le temple du Seigneur d’un seul coeur. Jamais il n’arriva que des frères isolés construisirent quelque chose pour eux-mêmes. Ainsi devons-nous aujourd’hui faire la différence entre celui qui construit quelque chose pour soi-même, et celui qui, en tant que membre du Corps du Seigneur établi sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est Lui-même la Pierre de l’Angle, continue à construire, cependant que Dieu utilise les différents dons et ministères.

Dieu continua à parler par le prophète: “… travaillez! car je suis avec vous”. En ces temps, beaucoup savent que le Seigneur était avec frère Branham, et pourtant, cela ne suffit pas. Nous sommes reconnaissants de cela, mais nous n’en demeurons pas là pour autant. Le Seigneur doit être avec nous comme Il l’a été avec Son serviteur et prophète, lorsque s’accomplira ce qu’il a annoncé de la part de Dieu. Nous sommes bien conscients du fait qu’il est écrit: “Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain” (Ps. 127.1). Nous savons que le Seigneur accomplit Lui-même Sa propre oeuvre avec nous, et qu’Il veille sur nous.

La promesse que Dieu avait faite aux Israélites à leur sortie de Babylone n’a pas perdu sa valeur; au contraire, elle trouva son plein accomplissement chez ceux qui rentrèrent de la déportation, car ils se remémorèrent, après leur retour dans leur pays, ce que Dieu avait fait au commencement, et ce qu’Il avait promis.

Nous aussi, devons savoir en ce temps que le Seigneur S’en tient à Sa Parole. Nous sommes sortis de tout, et nous tenons à la disposition du Seigneur. Ses promesses demeurent, nous croyons cela de tout notre coeur. Ainsi devons-nous reconnaître, et toujours à nouveau l’expérimenter, que l’Esprit de Dieu règne. La promesse que notre Seigneur Jésus-Christ nous a donnée dit: “Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux”. Là où la volonté de Dieu est révélée à nouveau par un message divin, c’est là que règne l’Esprit de Dieu, lequel crée quelque chose de nouveau dans la vie de l’individu, comme dans la vie de la communauté.

Il était absolument nécessaire d’entendre le message prophétique de ce temps-là, le “Ainsi dit le Seigneur!” de la Parole de Dieu, avant que l’Esprit de Dieu commence de nouveau à agir. Nous pouvons regarder l’histoire de l’Eglise et constater que l’Esprit de Dieu a toujours agi là où un message divin fut apporté au peuple de Dieu. Sans l’ombre d’un doute, nous vivons maintenant tout près du retour de Jésus-Christ. Le Seigneur a envoyé Son serviteur et prophète avant que le jour grand et redoutable n’arrive. Du temps d’Aggée fut publiée cette parole: “Car, ainsi parle l’Eternel des armées: encore un peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec” (Aggée 2.6). Dans Hébreux 10.37, nous pouvons lire: “Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas”.

Le Seigneur ébranlera encore une fois les cieux et la terre, et Il bouleversera toutes les choses qui ne peuvent subsister devant LUI. Sans que nous puissions en déterminer le temps, nous savons cependant que le Seigneur Lui-même mènera à son achèvement tout ce qui concerne l’Eglise, le peuple d’Israël, ainsi que toutes les nations. Dans un message divin, se trouvent tout à la fois la grâce et le jugement. La grâce pour ceux qui croient, le jugement pour ceux qui ne croient pas.

Il n’est pas nécessaire d’interpréter les choses à venir, car nous en voyons déjà l’accomplissement. Ce qui importe, c’est que chacun en particulier, comme aussi l’ensemble de la communauté, discerne la voie de Dieu à l’égard de Son peuple, et qu’il écoute le message prophétique donné pour aujourd’hui, afin que l’Esprit de Dieu puisse régner au milieu de nous. Le Seigneur a commencé à bénir — Ses promesses s’accomplissent!

Les Israélites, revenus chez eux après qu’ils eurent abandonné Babylone, sont pour nous un bon exemple, par l’esprit d’unanimité qui régnait parmi eux. Tous, ils entendirent le même message, ils eurent la même connaissance, et ils mirent la main à l’oeuvre. Chacun d’eux faisait ce qui lui avait été assigné. De la même manière, l’unanimité de l’Esprit dans l’Eglise doit se manifester maintenant à la fin, comme elle se manifestait au commencement. Nous devons mettre de côté nos propres pensées, abandonner nos propres voies, renoncer à notre propre façon d’agir dans le Royaume de Dieu; et pour cela, nous devons prier le Seigneur de nous faire la grâce de reconnaître quelle est notre place dans Son Royaume, et notre tâche dans Son Eglise. Maintenant, tout dépend de chacun en particulier. C’est avec une grande assurance que nous croyons que la gloire de Dieu sera manifestée dans l’Eglise d’une manière plus grande, à la fin, qu’elle le fut au commencement.

Toutes choses sont possibles à Dieu. Nous ne regardons pas à nous-mêmes, mais à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui a pleinement accompli cette oeuvre à Golgotha, et qui amène maintenant toutes choses en nous à la perfection. Son Eglise sera revêtue de la même puissance triomphante, la puissance de Sa Résurrection, et les mêmes oeuvres qu’Il fit alors se manifesteront au travers d’elle. Depuis des années, nous avons expérimenté que l’Esprit de Dieu règne au milieu de nous, et maintenant, nous sommes témoins que le Seigneur a parlé au travers des visions et des prophéties, et qu’Il a aussi accompli ce qu’Il avait annoncé.

L’action particulière de Dieu dans ce temps-là était manifestée parmi ceux qui, conformément à la promesse de la Parole, étaient retournés dans le pays et dans la ville de la promesse, afin que la Parole de la promesse puisse s’accomplir à leur égard. C’est de cela même que Dieu parlait, lorsqu’Il disait: “Mon Esprit règne au milieu de vous… Dès ce jour, je vous bénirai”.

Nous pouvons en conclure que l’Esprit de Dieu est à l’oeuvre et qu’Il règne là où des hommes sont prêts à croire la Parole de la promesse pour leur temps, à recevoir le message divin et à reconnaître ce que Dieu fait en leur temps. De tout cela, il ressort que la semence ne resterait plus longtemps dans le grenier, mais qu’elle serait semée, et qu’elle rapporterait beaucoup. Partout où se trouve placé le Fondement, Jésus-Christ, la précieuse Pierre de l’Angle, là nous pouvons construire, jusqu’à ce qu’Il descende Lui-même comme la Pierre de Faîte. C’est le sens et le but du message du temps de la fin, que nous puissions être ramenés au Fondement original, ainsi qu’à la doctrine et à la puissance de Dieu, tel que cela était au commencement dans l’Eglise.

Celui qui, en ce temps-là, écoutait la voix du prophète, entendait en réalité la Parole de Dieu. Le Seigneur Jésus marche au milieu des sept chandeliers d’or. Sa voix est comme le mugissement de grandes eaux et le roulement de puissants tonnerres. C’est Lui-même qui parle au travers de Ses messagers. Il dit de ceux qu’Il a appelés et envoyés: “Celui qui vous écoute, m’écoute. Et celui qui vous reçoit me reçoit”.

Nous croyons que le ministère prophétique de frère Branham et le message du temps de la fin sont une Parole directe du Seigneur à Son peuple pour ce temps. En outre, nous croyons que le Seigneur n’a pas cessé d’agir, mais qu’au contraire, Il conduit Son oeuvre à son achèvement, en ces jours, comme Il l’a promis.

EVENEMENTS ACTUELS

Toujours à nouveau, il nous est demandé ce qui va arriver prochainement, et combien de temps cela peut encore durer jusqu’au retour de Jésus-Christ. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, même pas les anges dans les cieux. Le Fils ne le savait pas davantage, dans les jours de Son humanité. C’est pourquoi nous devons veiller et prier en tout temps, pour être capables d’échapper à ce qui doit venir sur le globe terrestre. Nous devons demeurer sobres, vaquer à nos occupations, et continuer à vivre comme si cela devait durer encore longtemps, mais être intérieurement prêts à chaque instant à rencontrer le Seigneur.

Jamais encore les hommes n’ont eu raison, lorsqu’ils ont fixé une date à laquelle devait arriver la fin. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que nous vivons dans le temps de la fin. Les prophéties bibliques s’accomplissent à l’égard d’Israël, à l’égard de l’Eglise, et de tous les peuples. Nous le voyons. Mais personne ne peut dire si cela durera encore des semaines, des mois ou des années. Bien souvent, ce que le Seigneur avait dit à l’avance s’est accompli brusquement. On nous a aussi demandé quand la Côte ouest de l’Amérique se fendrait, et quand les Etats-Unis seraient détruits, comme frère Branham l’a vu et l’a déclaré. Il est certain que tout ce que des prophètes ont vu en visions, et ont déclaré sous l’inspiration de l’Esprit, arrivera. Frère Branham disait uniquement que ce qu’il avait vu en vision en 1933 s’accomplirait jusqu’en 1977. Il précisait qu’il ne s’agissait pas d’une prophétie, mais bien d’une prédiction. Il n’a jamais déterminé le moment de l’enlèvement: personne ne le connaît.

Nous devons tenir compte qu’il y a des choses qui se passeront avant l’enlèvement de l’Eglise-Epouse, et qu’il y a des choses qui se produiront seulement après cela. Celui qui fixe une date finit par sombrer dans une grande détresse intérieure, et il y entraîne d’autres également. A cet égard, nous devons nous contenter de savoir que toutes ces choses sont dans les mains de Dieu. C’est Lui qui détermine le moment où cela doit arriver.

S’il s’agit de paroles des Saintes Ecritures, alors on peut reconnaître par le contexte dans quel espace de temps l’accomplissement a lieu. S’il s’agit de paroles prononcées par frère Branham, alors ce n’est pas toujours si simple de déterminer la période exacte de l’accomplissement. D’ailleurs, cela nous servirait à peu de chose de le savoir. Ce qui est important, c’est que nous nous laissions préparer, afin que nous puissions rencontrer le Seigneur.

Frère Branham disait que les royaumes des nations prendront fin de la même manière qu’ils ont commencés. Soudainement, la main écrira sur la muraille, le jugement sera prononcé, et exécuté. Il est possible que les deux puissances mondiales en viendront à se battre, que ce soit sur le problème d’Israël ou à n’importe quel endroit. Deux grandes puissances ne peuvent pas longtemps coexister. Elles vont mesurer leurs forces. Que ce soit l’Amérique qui tire la courte paille, c’est ce qui ressort de ce que frère Branham a vu, c’est-à-dire que les Etats-Unis seront détruits. La mesure de l’incrédulité est comble sur la terre entière. Nous le voyons non seulement chez ceux qui renient Dieu, mais également chez ceux qui Le tournent en ridicule.

C’est ainsi qu’on pouvait récemment le lire dans différents journaux rendant compte de la nouvelle Bible commune, à laquelle dix-sept théologiens des deux confessions et originaires de Suisse, d’Autriche, de la RDA et de la RFA ont collaboré. Dans cette Bible, nous ne trouvons plus: “L’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux”, mais: “Des tempêtes mugissaient au-dessus des eaux”. A divers autres exemples de la nouvelle traduction, on discerne bien de quoi il s’agit véritablement, c’est-à-dire de détruire, chez les hommes, les dernières traces de foi qu’ils ont dans l’inspiration et la véracité de la Parole de Dieu. Nous vivons en un temps où l’orgueil et la présomption sont devenus pires qu’aux jours de Sodome et de Gomorrhe. Les justes retournent à Dieu, tiennent ferme à la Parole de Dieu et à la foi en Jésus-Christ; les autres tombent dans une totale apostasie, de laquelle Paul a déjà parlé. Il n’y a plus qu’un petit reste qui écoute la voix du Seigneur. Le Seigneur connaît les Siens, et les conduit merveilleusement. C’est pour eux que seront préservées la Vérité au milieu du mensonge, la Lumière au milieu des ténèbres, la Vie spirituelle au milieu de la mort spirituelle.

FIN D’ANNEE 1975

Un poète disait: «Rapidement s’envolent les jours…». Une année a à peine commencé, qu’elle est déjà à son terme! Chacun repense à ce qui s’est passé, dans les mois écoulés. Pour nous, l’année 1975 fut une année parmi les plus glorieuses et les plus couronnées de succès que le Seigneur nous ait donné de vivre, par Sa grâce. Je suis sûr qu’une riche moisson pour la gloire de Son Nom a été produite.

Tous les vrais enfants de Dieu se demandent si le Seigneur a pu les employer pour Son honneur, et pour que d’autres soient bénis. Cela ne dépend pas toujours de grandes choses, de celles qui nous sautent aux yeux, mais des petites choses que nous pouvons faire tourner à la bénédiction les uns des autres. Déjà, le fait d’avoir la parole à propos, de consoler les affligés, de faire une visite aux malades, d’être de quelque secours dans tel ou tel cas de détresse, peut nous attirer la bénédiction de Dieu.

C’est avec une grande confiance que nous sommes entrés dans la nouvelle année. A vues humaines, elle ne paraît pas être bonne. Les masses sont inquiètes à cause du chômage, du renchérissement de la vie et de toutes sortes d’autres circonstances qui règnent parmi les peuples. La récession mondiale nous incite à la réflexion. Que nous apportera l’avenir? Les vagues promesses de tout ordre ne changeront rien au fait que cela ira en empirant de plus en plus. En matière d’économie, le point culminant est derrière nous, et le nouvel essor dont nous avons entendu parler tarde à venir. La fin de toutes choses est à portée de main.

Israël est le caractère distinctif de ce temps. Ils se sont rassemblés, venant du monde entier, et se sont constitués en une nation. D’autres peuples ont obtenu leur indépendance. L’Evangile sera prêché encore une fois en témoignage jusqu’aux extrémités de la terre. La mesure de l’impiété est à son comble. Le Seigneur n’attend plus que la préparation et l’achèvement de Son Eglise, qu’Il doit enlever avant que ne vienne la dévastation sur la terre.

Nous ne nous préoccupons pas de ce qui est terrestre. Quoi qu’il puisse arriver, nous voulons remercier notre Dieu pour les bons moments qu’Il nous donne, et nous voulons aussi accepter les mauvais, lorsqu’ils viennent. Notre désir principal est de nous rapprocher du Seigneur et d’être nettoyés et purifiés. Tout ce qui pourra encore arriver nous aidera à nous détacher de la terre, et créera en nous un désir ardent d’être pour toujours auprès du Seigneur.

On nous demande souvent qui se tient derrière cette oeuvre mondiale des missions, et qui en supporte les frais immenses. Beaucoup sont étonnés de ce que nous ne parlions pas concernant les affaires d’argent, et de ce qu’aucun bulletin de versement ni aucune facture ne soient joints à nos envois. Nous n’avons jamais usé de subterfuge non plus pour demander de l’argent.

Nous croyons que c’est l’oeuvre de Dieu. Dès le commencement, Il a pourvu pour cela, et Il a incliné les coeurs des gens à y prendre leur part. Quand je pense aux nombreux pays que nous avons secourus de différentes manières, et aussi au fait que le Seigneur a toujours mis à disposition les moyens nécessaires, il ne me reste alors plus rien d’autre à faire qu’à exalter Dieu, et à Le mettre à la première place. Je vous remercie également de tout coeur, vous tous qui soutenez de vos offrandes et de vos prières cette oeuvre de foi.

Comme Paul, nous pouvons aussi écrire que nous ne sommes jamais allés nulle part en ayant la cupidité pour mobile. Plus que cela, nous nous sommes nous-mêmes sacrifiés pour le Royaume de Dieu, avec tout ce que nous possédons. Avec l’aide de Dieu, nous voulons continuer à racheter le temps qui reste devant nous, et de toute manière possible, soutenir l’oeuvre de Dieu dans le monde, et veiller à ce que le message du temps de la fin pénètre librement jusqu’aux extrémités de la terre.

Puisse la bénédiction toute spéciale de Dieu reposer sur vous tous qui vous tenez avec un dévouement fidèle derrière cette oeuvre missionnaire, et qui la portez par vos prières et vos dons. La récompense vous sera donnée dans la gloire. J’aimerais simplement, mais de tout coeur, exprimer à chacun de vous mes remerciements les meilleurs. Je vous prie de penser à moi et à l’oeuvre de Dieu chaque jour dans vos prières.

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank

 



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