“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 25

FEVRIER 1981

 


 

C’est de tout coeur et dans le Nom précieux de notre Seigneur Jésus-Christ que je vous salue par cette parole d’Apocalypse 5.12:

“Ils disaient d’une voix forte: L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange”.

Notre Sauveur, Lui seul, était digne de prendre le Livre mystérieux, d’en briser les sept Sceaux, et de révéler ce qui y était écrit. En tant que Rédempteur, il a rendu dignes tous les rachetés de Lui apporter l’honneur et la louange. C’est pour l’amour d’eux qu’il a accompli l’acte de délivrance, et qu’à la croix de Golgotha Il a payé un prix si élevé. Jean a vu en esprit comment, lorsque l’Agneau prit le Livre; les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant Lui.

“… tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints”. C’est ainsi que sont recueillies les prières que les saints élèvent à Dieu. Les harpes représentent le cantique de victoire et de louanges qui a été chanté déjà en ce temps, et qui sera chanté par l’Epouse après son enlèvement.

“Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation…”.

Jean eut le grand privilège de voir tout cela en esprit. Il nous a été donné en partage un plus grand privilège encore, car dans peu de temps nous vivrons cela.

Celui qui, d’une manière détaillée, s’est occupé du Message de la fin, sait que les Sceaux ont été ouverts en mars 1963, après que la chose ait été annoncée à l’avance. Tous ceux que Dieu a destinés à la première résurrection prennent part à ce que le Seigneur leur a révélé dans ces Sceaux, parce qu’ils écoutent attentivement les Paroles de Dieu, et qu’ils les croient. Les élus serrent dans leur coeur ce que l’Esprit fait connaître aux Eglises. Ils sont le groupe des prémices qui tiennent ferme dans la Vérité révélée de la Parole.

“… tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre”. Dans ce verset, la vocation des véritables croyants est clairement exprimée. Au temps de l’achèvement des voies de Dieu pour le salut, toute la création qui maintenant encore attend la délivrance mêlera sa voix au cantique de louanges et s’écriera avec force: “Toi seul, ô Seigneur, es digne, Tu es digne, Tu es digne de recevoir la louange et l’honneur, la gloire et l’adoration. Tu es digne, ô Seigneur!”.

Toujours à nouveau, frère Branham faisait mention des différents stades de son ministère. Il est certain que la dernière phase du ministère qu’il a reçu de Dieu a commencé par l’ouverture des Sceaux. Peu de temps auparavant, le 1er avril 1962, il mentionnait dans sa prédication la mise en réserve de la nourriture, et il disait: «… Ainsi je pensais au rêve que j’ai eu il n’y a pas longtemps. Dans ce rêve, je devais mettre en réserve de la nourriture dans la chapelle».

Dans son message du 30 décembre 1962, il emploie presque exactement les mêmes mots qu’il avait prononcés pour moi le 3 décembre 1962: «… maintenant, la nourriture — l’Epouse n’est pas encore parfaite, cependant l’Epoux est parfait. L’Epouse n’est pas encore parfaite; la nourriture qui sera donnée n’est pas une nourriture naturelle, c’est de la nourriture spirituelle, que vous avez déjà continuellement reçue».

Comme nous le savons, le Seigneur lui montra des denrées alimentaires naturelles, et par cela Il lui donna une idée claire de ce qu’était la nourriture spirituelle. A la fin du 7ème Sceau, en vue de son application il exprima cette pensée dans sa prière: «… Je Te prie de bien vouloir assister notre bien-aimé prédicateur Neville, Seigneur; remplis-le de force et donne-lui l’intelligence nécessaire pour qu’il puisse donner aux agneaux de Dieu cette nourriture mise en réserve».

Avec l’ouverture des Sceaux commença la mise en réserve pour l’Eglise-Epouse de la nourriture substantielle, ainsi que la révélation des mystères de Dieu qui avaient été cachés jusque là. Il y eut aussi certaines choses que frère Branham n’avait pas vues auparavant, car à lui non plus, tout n’a pas été montré en une fois. Dans sa prédication Les dix vierges, du 11 décembre 1960, il déclara par exemple que le cavalier sur le cheval blanc, d’Apocalypse 6, était le Saint-Esprit qui était sorti pour vaincre! Cependant, lorsque le premier Sceau fut ouvert, il reconnut ce personnage de l’antichrist qui, au moyen des quatre cavaliers, est représenté dans les 4 stades de son développement.

Le 18 mars 1963, lorsque frère Branham parla sur le premier Sceau, il confessa humblement ceci: «J’aurais commis une terrible faute si, aujourd’hui vers 12 heures, le Saint-Esprit n’était pas venu dans la pièce où je me trouvais et qu’Il ne m’avait pas corrigé dans une pensée que je voulais écrire pour l’apporter». Si un tel prophète confirmé et homme de Dieu devait se laisser corriger par le Seigneur afin de ne pas revendiquer l’infaillibilité pour lui-même, qu’en est-il alors de nous tous?

Tout de suite après cela, il fit aussi cette déclaration: «Cependant, aussi vrai que je me tiens ici ce soir, je vous dis que je l’ai reçu aujourd’hui tout frais du Tout-Puissant». Du moment qu’un prophète reçoit par l’Esprit la révélation directe de la Parole de Dieu, nous avons affaire à ce que déclare le Seigneur, et tous les véritables enfants de Dieu écouteront attentivement et avec un profond respect.

Dans sa prédication du 21 février sur le mariage, il dit: «Je ne savais pas cela jusqu’il y a quelques jours». Il est tout a fait certain qu’il a connu les mêmes passages bibliques que nous lisons, et qu’il avait au moins autant de connaissance sur ces choses que nous en avons. Tout de suite il ajoute, pour expliquer cela: «Ceci n’était pas révélé parce que les Sceaux n’étaient pas ouverts».

Nous devons prendre garde à ne pas camoufler le langage clair de la Parole révélée par les adjonctions que nous y faisons. Seul un insensé peut penser avoir reçu sa manière de voir lors d’un entretien privé avec Dieu, mais il ne donne en réalité que sa propre opinion. Même lorsqu’une chose peut être regardée comme absolument biblique selon la lettre, et présentée comme telle, la question qui se pose toujours est celle de savoir si elle est conforme à la Parole révélée et à la volonté de Dieu.

Cependant, celui qui une fois a reconnu qu’un véritable prophète de Dieu a été suscité parmi nous, celui-là s’humiliera sous la puissante main de Dieu et recevra avec reconnaissance les multiples et vastes enseignements qu’il a apportés. Frère Branham a été conduit toujours plus profondément dans la Parole et dans la volonté de Dieu, et il nous en a fait part.

Il ressort de l’histoire de l’Eglise que les grands hommes de Dieu ont toute leur vie recherché davantage de vérité, bien qu’ils aient été déjà partiellement illuminés par la Vérité de la Parole. Malheureusement on confond souvent “des connaissances” avec “les vérités bibliques”. Le propre savoir lie, nous pousse aux extrêmes, conduit au fanatisme religieux et détruit la communion entre croyants. Par contre la Vérité biblique rend libre, unit et contribue à la croissance spirituelle. Une révélation opérée par l’Esprit est toujours empreinte de vérité et d’amour divins. C’est Lui, la Vérité, que nous voulons connaître, et nous voulons davantage Lui devenir semblables, jusqu’à ce que nous parvenions à la perfection. Cependant, par la connaissance, nous ne pouvons pas y parvenir parce qu’elle est incomplète. La perfection ne peut provenir que de ceux qui ont été amenés à la perfection.

EVENEMENTS REMARQUABLES

En novembre de l’année 1980, lors de la visite au plus haut niveau du Vatican en République Fédérale Allemande, différentes voix religieuses se sont de nouveau élevées publiquement. Le mot de “réformation” était à l’ordre du jour. Avec la plus grande présence d’esprit, par des passages bibliques appropriés ou non, on parvint à impressionner tout le monde chrétien, de même que le monde politique. L’enthousiasme des masses nous rappela un passé relativement récent et qui est encore dans la mémoire de beaucoup d’entre nous.

Combien, après coup, il devint clair et évident que le pèlerin de Rome avait toujours trouvé en chaque occasion, devant chaque situation, en chaque lieu et dans toutes les circonstances les paroles appropriées. Tous l’admiraient et buvaient à sa coupe. L’humanité a perdu totalement son orientation. Beaucoup de choses pourraient être dites à ce sujet du point de vue prophétique: “Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’Agneau, qui a été immolé” (Apoc. 13.8).

Après la deuxième guerre mondiale, on a pu noter le réveil de beaucoup de nations. Particulièrement en Afrique et en Asie, ils ont lutté pour leur indépendance Il y a quelque temps, la scène s’est déplacée pour passer dans le domaine religieux. Khomeini, qui vivait en exil, a fait se déchaîner la puissance religieuse de l’Islam; il a renversé le Shah et entraîné tout un pays à être mis au ban des nations. Les conséquences en sont que la région du Golfe Persique est devenu un foyer de crise où les matières inflammables ne manquent pas.

Pourquoi de telles choses ne sont-elles pas survenues plus tôt? Sommes-nous plus près de la fin que nous ne le pensons?

L’église Catholique, avec son bien-aimé “super-Pape” venu de l’Est, a été visiblement saisie par le même déploiement de puissance et conduit une campagne universelle comme cela n’avait jamais existé auparavant. Ce qui ressort des Saintes Ecritures, c’est que nous devons avant tout garder notre vue fixée sur Rome. Daniel a vu quatre bêtes qui représentaient les quatre royaumes universels qui allaient se succéder (Dan. 7.1-8). Le dernier était l’empire romain.

Apocalypse 17 présente en images la puissance politique mondiale de cet empire par la bête, et la puissance spirituelle et religieuse par la prostituée qui est assise sur elle. “Car Dieu a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein et d’exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre” (Apoc. 17.17-18).

L’empire romain, qui se compose des puissances politique, économique et religieuse, prendra alors à la fin pour un court laps de temps le rôle de conducteur dans le monde. A cause de sa brutalité, l’Islam ne trouvera aucune audience dans le monde; cependant, le pape de la paix, à l’aide des moyens qui sont mis à sa disposition, exercera sa seigneurie sur les rois de la terre. Cela a été prédit par l’Esprit de Dieu dans la Parole prophétique, et cela s’accomplit sous nos yeux.

Il semble que la longue lutte qui a causé tant de victimes ait été menée en vain. Cependant, nous savons que dans tous les âges Dieu a maintenu un reste qui ne pouvait pas être séduit, et qu’il y a toujours de fidèles témoins qui prennent fait et cause pour la Vérité. La liste des héros de la foi s’étire comme un fil rouge au travers, des nations et des temps. Les hommes de Dieu ont livré un difficile combat de la foi afin que d’autres puissent avoir accès à la Parole de Dieu. La plupart du temps, nous entendons parler de réformateurs et de leurs contemporains. Pourtant d’autres déjà avaient auparavant frayé la voie et aplani le chemin.

Dans les années 1374-1384, Wyclif prit les différentes doctrines de l’église et présenta les Saintes Ecritures comme étant seules obligatoires pour les questions de foi. Dans son écrit provocateur d’avant-garde qui portait le titre de “Christ et Son adversaire”, il désigna directement le pape comme l’Antichrist, et il fit le décompte de toutes les doctrines non bibliques. Alors qu’il traduisait la Bible latine, la Vulgate, en anglais, il fut profondément illuminé par le Saint-Esprit. Le feu de Dieu commença à brûler en lui. Il prit fait et cause pour la Vérité de la Parole de Dieu, aussi bien dans sa vie que dans ses prédications.

Le Seigneur conduisit de telle sorte que des étudiants tchécoslovaques apportèrent les écrits de Wyclif à Prague. Hus, qui était un fameux orateur, commença par garder le silence, puis il se plongea profondément dans cette nouvelle littérature, et aussitôt il écrivit un livre dans sa propre langue. A l’instant où il fut spirituellement éclairé, il entra dans la lutté pour la Vérité divine. Au moment de son exécution sur le bûcher, à Constance, il prophétisa ceci: «Après ma mort, que Dieu envoie un homme qui soit plus fort que moi!». Dieu a envoyé cet homme, et d’autres encore, qui servirent le Seigneur chacun en son temps.

Le 1er janvier 1519 à Zurich, Zwingli commença Ses discours sur le “Notre Père”. De plus en plus de personnes vinrent l’écouter. A la fin de l’année on rapporta ce qui suit: «Il y aurait à Zurich près de deux mille âmes qui auraient été tellement nourries du lait de la Vérité évangélique qu’elles demanderaient de la nourriture solide».

Peu après cela sortait le traité de Luther sur le “Notre Père”, et plusieurs pensèrent que c’était Zwingli qui l’avait écrit, et que ce n’était que le nom de Luther qui aurait été apposé dessous: cela parce que l’exposé de ces deux hommes était tellement semblable! ils avaient quelque chose en commun: les deux avaient été éclairés par le Saint-Esprit; les deux se concentraient principalement sur les écrits de Paul; les deux mirent de côté les interprétations d’Augustin.

Depuis ce temps-là, beaucoup d’eau a coulé dans le Rhin, dans lequel les cendres de Hus furent jetées. Beaucoup ont passé par la mort des martyrs, et cependant les vérités bibliques subsistent quand même dans nos coeurs. Dieu continua d’aller de l’avant jusque là, en vue de la pleine révélation de Jésus-Christ dans notre temps.

Il n’est pas nécessaire de parler des tremblements de terre et des catastrophes de toutes sortes qui surviennent, car nous en sommes journellement informés, il en va de même concernant les conflits politiques et militaires. Nous savons que le peuple d’Israël tout particulièrement a devant lui des temps difficiles et nous devrions prier sincèrement: «Seigneur, délivre Ton peuple de toutes ses détresses!». Devant nos yeux se rassemblent de sombres nuages, et il est certain que dans peu de temps l’orage va éclater.

L’annonce de la visite du pape au Conseil Mondial des Eglises à Genève en 1981 est une nouvelle qui, bien que funeste, arrive au bon moment. C’est là précisément qu’un fidèle témoin de Jésus-Christ, du nom de Michel Servet, fut brûlé sur un bûcher le 27 octobre 1553. Servet était un contemporain de Calvin, et il avait déjà en ce temps-là le clair discernement de la divinité. Dans sa proclamation, de même que fit Schwenkfeld, lequel déjà en ce temps-là baptisait au Nom du Seigneur Jésus-Christ, il se leva pour dire qu’il ne s’agissait pas d’une église au niveau du peuple, mais bien au contraire d’une communauté de véritables croyants.

Ce pays, qui fut profondément réformé, se trouve aujourd’hui pleinement livré à l’influence romaine et; au moyen du Conseil Mondial des Eglises dont le siège se trouve à Genève, il est impliqué dans une rencontre des confessions en vue de leur unification. Les préparations de cet événement se sont faites pas à pas. L’interdiction de l’ordre des Jésuites a été levée, et le chemin qui conduit à la reconnaissance du pape a été aplani. Tous se mettent à genoux devant lui, tous lui font allégeance et lui rendent hommage.

Quand on pense que toutes les églises protestantes et toutes les églises libres, jusqu’à celles de Pentecôte, sont représentées dans le Conseil Mondial des Eglises, et par cela même reçoivent la marque de la bête, on ne peut qu’être saisis d’une profonde douleur. Beaucoup d’âmes innocentes tombent inconsciemment dans ce piège. Que Dieu nous accorde Sa grâce pour que le reste de ceux qui n’ont pas plié les genoux devant Baal, et qui n’ont pas participé à la danse devant le veau d’or, puissent encore être appelés à sortir de Babylone!

Nous remarquons combien le ministère de frère Branham est d’une urgente nécessité et combien est décisif le Message du temps de la fin pour les véritables croyants. Nous sommes reconnaissants à notre Dieu de ce que, par ce moyen, Il nous a accordé l’illumination juste et appropriée au dernier moment.

Plaise à Dieu que précisément en Suisse, où frère Branham fut utilisé dans son ministère, une puissante expansion de Ses bénédictions puisse avoir lieu! Prions pour cela, et croyons que le Seigneur permette que cela arrive, conformément à Sa volonté.

JESUS, LE CRUCIFIE

Notre salut ne repose pas sur une confession ou sur une doctrine, mais est assuré uniquement par l’acte de délivrance accompli par Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Il y aura des hommes de l’Ancien et du Nouveau Testament qui se retrouveront dans la gloire, bien que leur connaissance ait été différente à plus d’un degré, et cela parce qu’ils croyaient de tout leur coeur que leur délivrance et leur salut se trouvaient dans le Messie. C’est pour cela qu’ils sont passés de la mort à la Vie (Jean 5.24).

Dieu jugera chacun d’après ce qui lui aura été prêché, car la foi vient de ce que l’on entend de la prédication. C’est aussi ce qui a été dit à frère Branham lors de son expérience au-delà du rideau du temps. Les “premiers-nés” ne passeront pas en jugement, parce que leur condamnation a été mise sur le Fils de Dieu, Lequel a souffert une mort cruelle à leur place.

Depuis le temps de la réformation, le Seigneur a donné toujours davantage de lumière. Par son exposé sur La captivité de l’Eglise à Babylone, Luther est intervenu au moment décisif pour faire la brèche. C’était la meilleure référence qui puisse être choisie pour le monde chrétien. Il remit sur le chandelier de sûres vérités bibliques, et cependant sur le chemin conduisant au plein Evangile et à l’enseignement des apôtres, on ne faisait que commencer à s’engager. En ce temps-là, il suffisait de croire en Jésus-Christ et de prêter l’oreille au message sur la justification.

Cependant, nous vivons dans un tout autre temps: nous vivons dans le temps du plein rétablissement de tout ce que Dieu avait dit par la bouche de Ses saints prophètes (non pas des réformateurs) dès le commencement (Act. 3.21). C’est pour cette raison que Dieu a envoyé dans cet âge un prophète, et non pas un réformateur. Pourtant, nous ne devons pas regarder dédaigneusement le commencement de ce temps-là. Il est certain qu’aujourd’hui beaucoup de choses qui étaient enseignées et dites nous semblent drôles. De puissants hommes de Dieu n’avaient pas encore la lumière sur beaucoup de choses, mais ils demeuraient sous la grâce et se réjouissaient du salut en Jésus-Christ. Nous ne serons pas jugés d’après notre connaissance ou d’après celle des autres, mais bien sur la base des commandements de Dieu qui ont été proclamés sur cette terre. Ceux qui ont reçu la grâce de Dieu et ont été délivrés ont de tout temps mis l’accent principalement sur l’oeuvre de rédemption parfaitement achevée. Ils se réjouissaient de la certitude qu’ils avaient que Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, avait expié leurs fautes et pardonné leurs péchés.

LA VERITABLE SACRIFICATURE

Le Seigneur Jésus a dû être rendu semblable à nous en toutes choses, afin d’être un fidèle et miséricordieux Souverain sacrificateur (Héb. 2.17). Il a fait des Siens une sainte sacrificature. Paul parle du Divin service de l’Evangile de Jésus-Christ (Rom. 15.16), et du ministère de la réconciliation (2 Cor. 5.18). Frère Branham a dit: «Le pardon et l’amour vont ensemble». C’est parce que Dieu nous aimait qu’Il nous a pardonné. Il s’agit donc de l’amour qui est agissant par la foi (Gal. 5.6). Partout où la justification par la loi est réclamée apparaissent querelles et ergotages. C’est alors que l’on voit la paille dans l’oeil de son frère, sans s’apercevoir de la poutre qui est dans le sien; et cela, c’est du pharisaïsme. En rapport direct avec cela, le Seigneur dit dans Mathieu 7: “Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux…”. Les perles sont trop précieuses pour être jetés aux chiens ou aux pourceaux. Cependant même si elles sont jetées dans la pire boue qui soit, elles demeurent précieuses pour le propriétaire. Celui qui les jette devant les pourceaux est en danger d’être plus tard déchiré par ceux-ci. C’est pourquoi Jésus dit: “… de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se détournent et ne vous déchirent”. Les perles sont foulées aux pieds et ceux qui les ont jetées sont déchirés. Qui donc est alors réellement servi?

Dans Matthieu 13, le Seigneur Jésus parle en paraboles sur le Royaume de Dieu, et Il dit entre autres: “Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée”. Individuellement, nous sommes de multiples perles, mais comme Epouse, nous sommes une perle de grand prix pour laquelle Il laissa la gloire afin de l’acheter sur le champ de ce monde au prix le plus élevé (1 Pier. 1.18-19).

L’INTERCESSEUR

Dans le, quatrième chapitre de Zacharie, le prophète vit la représentation d’un chandelier d’or. Poussé par l’Esprit de Dieu, il écrit déjà dans les deux derniers versets des deuxième et troisième chapitres de très précieuses pensées. En premier il insiste sur l’élection. “L’Eternel possédera Juda comme sa part dans la terre sainte, et Il choisira encore Jérusalem”. Quelle merveilleuse promesse! Nous sommes les élus de Dieu de la nouvelle alliance. Dans beaucoup de passages des Ecritures de l’Ancien et du Nouveau Testament, l’accent est mis particulièrement sur cette réalité.

Dans 1 Chroniques 28 il est dit que Dieu a choisi Israël d’entré tous les autres peuples, en second lieu qu’Il a choisi la tribu de Juda d’entre les douze tribus, en troisième lieu qu’il a choisi la maison de Jessé d’entre beaucoup de familles, en quatrième lieu qu’il a choisi le plus jeune fils d’entre tous ses fils, afin de l’élever sur le trône royal du Seigneur. Sur toute la ligne vous voyez l’élection! Dans la parole de Zacharie 2, Juda est réclamé comme étant l’héritage du Seigneur. Juda est retourné sur le sol du pays promis et là, Dieu en a pris possession comme étant Son peuple, et il a élu à nouveau Jérusalem. Directement après cela, il est dit: “Que toute chair fasse silence devant l’Eternel! Car il s’est réveillé de sa demeure sainte”. Nous constaterons tout à l’heure pourquoi tout doit faire silence lorsque Dieu parle, et qu’il fait connaître aux Siens leur élection.

Tout de suite après cela, l’ennemi se lève pour accuser. Nous lisons dans Zacharie 3: “Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser”. N’est-ce pas étrange que l’accusation ait eu lieu en présence du Seigneur, alors que Josué accomplissait son service? Représentons-nous cela: Zacharie voit en vision le souverain sacrificateur Josué debout devant l’ange de l’Eternel. Il entend Satan à sa droite élever son accusation. “L’Eternel dit à Satan: Que l’Eternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N’est-ce pas là un tison arraché du feu?”.

Comme dans les jours de Job et du souverain sacrificateur Josué, ainsi aujourd’hui Satan semble toujours à nouveau s’introduire dans le service divin des croyants. Mais quand même il parlerait directement par la bouche de quelqu’un pour accuser les rachetés, la justification de Dieu par Jésus-Christ se tient au-dessus de toute accusation. Le Seigneur dit par Paul: “Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui a justifié! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!” (Rom. 8.33-34).

Le Seigneur nous a élus et il nous conduira à la perfection. Un jour, l’accusateur des frères sera précipité (Apoc. 12.7-12), après que la troupe des vainqueurs ait été enlevée. Le Seigneur continue à parler à Zacharie, et il dit: “N’est-ce pas là un tison arraché du feu?”. L’accusation était justifiée, mais pas aux yeux de Dieu. Josué se tenait là pour remplir son office, et à cette occasion Satan voulait le liquider. Cependant, le Seigneur lui commande de se taire. Le Seigneur commande à tous, aujourd’hui encore, de se taire, de se frapper la poitrine et de s’examiner à la lumière de Dieu.

Ce qui est dit ensuite résonne comme la plus merveilleuse proclamation de l’Evangile: “L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales!”. Cependant, ce n’était pas tout: dès, ce moment Satan, l’accusateur, devait revenir bredouille. Le Seigneur continua donc et dit à Josué: “Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête”. Il est certain que Satan ne pouvait pas tolérer que cet homme de Dieu soit vêtu de nouveaux vêtements. Conformément à la Parole de Dieu, le Seigneur aura une Eglise sans tache ni ride en ceux qui ont été lavés par le Sang de l’Agneau et revêtus, du vêtement blanc de la justice que Dieu nous a donnée, et c’est le vêtement de l’Epouse.

C’est vrai qu’il est dit que Myriam devint aussi blanche que la neige, mais de la lèpre! Elle ne put pas se taire, et par cela elle provoqua un soulèvement contre Moïse parmi l’ensemble du peuple (Nom. 12.10). Aujourd’hui encore beaucoup sont tout aussi blancs qu’elle l’a été; et pourtant il y a un groupe de sacrificateurs qui parlent avec Dieu, et cela dans l’intercession, ayant le Sang de l’Agneau devant les yeux, et regardant à Golgotha. C’est la troupe des rachetés qui sont revêtus de vêtements de fin lin, éclatants de blancheur, et c’est à cette troupe que nous voulons appartenir. Dieu désire que, nous fassions silence là où Il fait silence, et que nous disions ce qu’Il a dit.

Paul, poussé par l’Esprit, commande aux femmes de faire silence, et dit: “Comme dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi”. C’est un des “Ainsi dit le Seigneur” de Sa Parole. Il ne leur à pas été interdit de prier ou de prophétiser. Toutes les soeurs ne devraient-elles pas reconnaître que frère Branham, en tant, que prophète de Dieu dans ce temps, devait dire la même chose de l’égalité des droits et de l’émancipation; ce n’est pas par plaisir qu’il l’a dit, mais sur la base d’une vision et de l’inspiration permanente du Saint-Esprit. Il le fit par amour, et cela à ses dépens et aux dépens de son ministère, afin d’en aider d’autres.

Voulons-nous nous placer aux côtés de Dieu, et ne pas être un porte-parole de l’accusateur? Celui qui dans l’intercession accomplit un véritable service de ’sacrificateur, c’est celui qui se tient aux côtés de Dieu, Lequel exécutera Son plan de salut.

LEVANGILE DU ROYAUME

Au cours des mois passés, et plus particulièrement lors de mon dernier voyage en Afrique, j ’ai toujours été amené à réfléchir à ce que le Seigneur voulait dire par l’Evangile du Royaume. Autant que je puisse en juger, ce service doit s’accomplir de deux manières. Tout d’abord il s’agit d’appeler l’Eglise-Epouse à sortir de la confusion par le Message du temps de la fin, et deuxièmement il s’agit de prêcher l’Evangile du Royaume en témoignage à toutes les nations. Notre Seigneur a dit: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin” (Mat. 24.14). Il n’est pas écrit que c’est l’Evangile de la guérison et du salut, mais bien l’Evangile du Royaume qui devra être prêché en témoignage. Cela concorde avec Apocalypse 14.6: “Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple”.

C’est dans le ciel qu’est annoncé ce qui se passe sur la terre. Le contexte indique que cela se passe dans les derniers temps. Il ne s’agit pas d’un Evangile où tant le salut que la guérison seulement seront prêchés, mais bien de l’Evangile du Royaume de Dieu dans lequel l’ensemble des desseins de Dieu est annoncé, c’est-à-dire la proclamation et la description de tous les plans de Dieu pour le salut. Actuellement, chaque évangéliste prêche l’Evangile en prenant dans son programme n’importe quoi, selon ce qui lui plaît. Pour apporter la partie prophétique de la prédication, il fallait nécessairement un ministère prophétique, et pour prédire ce qui se passerait dans le futur, la vue perçante d’un aigle.

D’UN MEME PAS

Dans, une vision, frère Branham vit que l’Epouse, dans sa marche, était sortie de la cadence, et qu’il la remettait au pas. Je suis persuadé qu’autant individuellement que dans chaque groupement l’on va à son propre rythme, mais que maintenant le temps est venu pour l’Epouse d’arriver à prendre le rythme du pas du Seigneur. Au commencement de l’année dernière, le Seigneur m’avait mis à coeur de publier les prédications de frère Branham qu’il avait données à Jeffersonvill après l’ouverture des Sceaux; dans ces derniers mois, d’autres frères ont exprimé ce même désir. Tous les frères qui ont une responsabilité et ont compris de quoi il retourne, se concentrent maintenant sur la diffusion des prédications, et autant qu’ils le peuvent dans le plus grand nombre possible de langues afin que l’Eglise-Epouse puisse recevoir partout le même enseignement. Les prédications enregistrées à Jeffersonville dans les années 1963 à 1965 seront donc imprimées; afin que nous arrivions si possible à publier chacune de celles qui ont été prêchées dans les trois dernières années du ministère de frère Branham.

C’est de cette manière que l’effet prévu par Dieu en chacun devrait pouvoir être atteint. La Parole révélée ne reviendra pas à Dieu sans avoir accompli ce pour quoi Elle a été envoyée.

Par exemple, nos frères d’Afrique du Sud, vont imprimer les prédications en anglais avec une grammaire correcte, comme frère Branham l’avait toujours désiré. A l’avenir, les pays d’expression anglaise seront servis à partir de ce pays.

Après que le Seigneur ait commencé d’agir d’une manière toute particulière dans les pays de l’est et du centre de l’Afrique les frères du Kenya se sont déclarés prêts à traduire les mêmes prédications en langue swahili, car c’est la langue la plus couramment parlée dans ces pays. Avec l’aide de Dieu, nous porterons les charges concernant ce travail, alors que pour l’impression des brochures, c’est aux frères d’Afrique du Sud qu’elles incomberont.

A cet égard il doit être dit clairement que c’est à frère Branham, et à personne d’autre, que la charge a été donnée de préparer la deuxième venue de Jésus-Christ. Lui-même dit ceci, en ce qui concerne ses prédications: «Dans ces messages se trouve la foi pour l’enlèvement». Ce n’est donc pas dans ce qu’un frère prêche, mais bien dans le Message prophétique directement inspiré de Dieu que se trouve tout ce dont nous avons besoin pour notre préparation, jusqu’à notre transmutation et notre enlèvement. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire que quiconque interprète selon son opinion la Parole prêchée par frère Branham. Il n’y a qu’un seul messager et qu’un seul Message. Qui veut avoir l’original doit entendre les prédications de frère Branham. Il n’y a qu’une Epouse de la Parole révélée, mais beaucoup de marcottes des interprétations de la Parole révélée. Pour les âmes qui appartiennent à l’Epouse, tous les mystères se trouvent dans le Message: les Sceaux, les Tonnerres, et par principe toutes choses. Ces âmes parviennent au repos en Dieu. Il est risible de voir se lever des frères qui pensent que si l’on ne croit pas à leur version, on n’arrivera pas à être enlevé. Ce n’est rien d’autre qu’une sorte de Catholicisme bien-pensant, dans l’idée que hors de son église il n’est point de salut. Mais que, le Seigneur soit remercié, Lui qui conduit les Siens dans une marche triomphante vers la perfection.

Je remercie sincèrement tous ceux qui collaborent à la diffusion du Message divin, que ce soit dans l’intercession, par leurs dons, ou de quelque autre manière. Dieu voit et connaît tout cela, et Il vous en récompensera.

Comme nous l’entendons de toute part, les prédications de frère Branham sont, juste maintenant, en grande bénédiction à beaucoup de personnes. Nous vous en prions, laissez de côté tout ce qui est difficile à comprendre et ne vous faites pas de souci à ce sujet. Le Seigneur est fidèle, et au temps voulu Il nous donnera sur toutes choses la Clarté nécessaire. Si frère Branham a parlé du troisième Pull, ou du septième Sceau, des sept Tonnerres ou de quelque autre chose, nous devons attendre jusqu’à ce que nous ayons lu toutes les prédications pour avoir une vue d’ensemble. En réalité il éclaire les mêmes choses dans différents contextes. Par la grâce de Dieu tout deviendra clair et tout s’insérera dans le programme d’ensemble de Dieu. Il est pourtant compréhensible que nous devrions autant que possible lire et entendre toutes les prédications avant de pouvoir former un jugement final. Sur le moment il est possible que nous parvenions à une conclusion précipitée et partiale sur un thème, parce que nous n’avons pas encore tout entendu à ce sujet. Mais nous sommes persuadés à cet égard que nous suivons la Parole prophétique, et nous reconnaissons que le Seigneur conduit merveilleusement Ses saints.

Nous comptons qu’à l’avenir la Parole de Dieu sera confirmée comme Elle l’a été au temps des apôtres, et que l’Eglise aura part aux mêmes bénédictions. Nous voulons nous laisser lier, par Dieu dans l’amour, prier les uns pour les autres, et croire que le Seigneur ne décevra aucun de ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Pour l’année 1981, je souhaite à chacun de vous, et de, tout coeur, les bénédictions de Dieu, et toutes les bonnes choses qui ne peuvent venir que de Dieu. Pensez à moi dans vos prières. Nos anciens, et tous nos collaborateurs vous font part de leurs salutations, et ils se savent unis à vous tous.

Nos frères dans le monde entier remercient sans les connaître tous ceux qui assument la lourde charge des frais nécessaires pour porter ce Message; toujours à nouveau ils me demandent de vous transmettre leurs salutations. Combien souvent j’entends les paroles que frère Branham a entendues lors de son expérience “au-delà du rideau du temps”, lorsqu’il entendit la grande foule dire unanimement: «Si tu n’étais pas allé, nous ne serions pas ici». Par cela; je ne pense pas me comparer à un tel homme de Dieu, mais une chose est certaine: moi aussi je devais aller porter le Message dans le monde entier pour le bien de ceux qui iront dans Sa gloire.

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank

 


EDITORIAL

“Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait” (Mat. 5.48).

Chers frères et soeurs en Jésus-Christ,
Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans Son Nom merveilleux! Amen!

S’il est vrai que nous avons premièrement à publier la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ et faire de toutes les nations de Se disciples, nous sommes aussi appelés à leur enseigner tout ce que Jésus nous a prescrit (Mat. 28.19-20). Ainsi donc, comme beaucoup de régions sont touchées par le problème de la polygamie, et d’autres par celui du divorce et du remariage, il est bon qu’une fois encore quelques réflexions soient faites à ce sujet à la lumière des Ecritures.

Dans Matthieu 19.3-12, notre Seigneur Jésus a rappelé qu’au commencement Dieu fit l’homme et la femme, et Il dit: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair” (Gen. 2.24 — Darby). Remarquez quelque chose d’important ici: c’est le fait que l’homme quittera ce qui a été précédemment son foyer pour s’attacher à sa femme et fonder un nouveau foyer, afin de former avec elle un seul couple. L’accent est mis sur le fait que l’homme quitte ses parents, mais quant à elle, il n’est rien dit. Et il n’est pas dit non plus que c’est elle qui s’attachera à lui, mais bien que c’est l’homme qui s’attachera à sa femme. Le mariage original est une image merveilleuse de ce qu’allait faire notre Seigneur Jésus pour s’unir à l’Epouse spirituelle qu’il viendrait chercher sur la terre, quittant ainsi Ses demeures éternelles afin d’être un avec Elle. C’est aussi la position qu’un chrétien normal, ayant l’Esprit de Christ en lui, prend vis-à-vis de la femme de sa jeunesse, la femme de son alliance (Mal. 2.14). Il prend cette position parce qu’il a expérimenté la délivrance du péché et de tous ses attributs, accomplie par le sacrifice de son Epoux Divin. Amen!

Il est vrai qu’après la chute, la position de la femme a changé par rapport à celle de son mari. Ce n’est pas que son mari ne s’attache plus à elle, mais parce qu’elle a été séduite et a laissé entrer le péché et la mort dans le monde, son mari doit dominer sur elle; il doit être le chef, celui qui prend les décisions finales et dirige le foyer. Malgré cette nouvelle ordonnance, et aussi malgré que le fruit de l’union et de la communion conjugales sera enfanté avec davantage de douleurs, le désir de la femme sera tourné vers son mari. Ceci est l’image de l’Eglise dans sa position à l’égard de Son Chef et Epoux bien-aimé, Celui qui, dans Son amour pour Elle, S’est livré Lui-même afin de la sanctifier et de la purifier par le lavage d’eau de la Parole (Eph. 5.22-26). Le croyant qui a compris la grandeur de la grâce faite par son Divin Epoux au travers des souffrances qu’il a endurées pour le délivrer du péché, ne peut que désirer Le connaître davantage et se livrer à Lui entièrement. Et, comme nous l’avons déjà vu une fois dans Jérémie 31.22, dans ces temps de la fin le Seigneur crée une chose nouvelle sur la terre: “La femme recherchera l’homme”. Que notre Seigneur Jésus soit remercié pour cette oeuvre merveilleuse, car dans le monde c’est juste le contraire qui arrive actuellement, puisque la femme cherche à être l’égale de l’homme, et même davantage.

La position de la femme croyante dans l’Eglise est différente par rapport à celle du croyant. Cela parce que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ (1 Cor. 11.3). L’homme s’approche de Dieu la tête découverte, parce qu’il a été créé pour Dieu, et qu’il est l’image et la gloire de Dieu; alors que la femme a été créée à cause de l’homme et qu’elle est la gloire de l’homme. La femme doit donc avoir sur la tête une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise. La chevelure lui a été donnée en guise de voile, et même la longue chevelure est une gloire pour elle. Lorsqu’elle s’approche de Dieu elle doit donc se servir de la longue chevelure que le Seigneur lui a donnée comme voile naturel, et cela en signe de soumission à la volonté de Dieu et de respect vis-à-vis de son chef, l’homme. Si ses cheveux sont relevés et attachés sur sa tête, ils ne peuvent pas dans cette position servir de voile. Et puis, nos soeurs africaines, malgré tous leurs efforts, n’ont pas de cheveux suffisamment longs pouvant leur servir de voile. C’est pour cela qu’il est bon qu’elles comblent cette absence de longs cheveux par la présence d’un voile de tissu sur leur tête, en signe de leur soumission. Mais, comme l’a souvent relevé notre frère Branham, c’est un péché pour une femme de se couper les cheveux, et le fait de mettre un chapeau ou un voile dé tissu pour cacher les cheveux coupés ne peut ni effacer l’acte de désobéissance envers la Parole de Dieu ni remplacer le signe de soumission demandé à la femme (1 Cor. 11.3-16).

C’est la femme qui a été séduite et qui est tombée dans la transgression envers la Parole de Dieu. C’est pourquoi il n’est pas permis à la femme d’enseigner la Parole de Dieu, ni d’user d’autorité sur l’homme. Dans l’Eglise, elle doit demeurer dans le silence pour écouter l’instruction, avec une entière soumission (1 Tim. 2.9-15). Dans 1 Corinthiens 14.35, il est même dit qu’il est honteux pour une femme de parler dans l’Eglise. Evidemment, cela ne veut pas dire qu’elle ne puisse pas louer le Seigneur à haute voix avec l’assemblée des disciples, ni qu’elle ne puisse être un témoin de Jésus-Christ avec le secours de Son Esprit. Elle est aussi l’enseignante la plus influente de ses enfants et doit souvent prendre des initiatives à leur égard, mais elle le fait toujours dans un esprit de soumission vis-à-vis de son mari, et en accord avec lui.

Dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme, parce que tout vient de Dieu et que le Seigneur Jésus est mort aussi bien pour l’un que pour l’autre. Que Son Nom en soit béni! Nous sommes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; nous tous qui avons été baptisés en Christ (hommes et femmes), nous avons revêtu Christ. Il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ (Gal. 3.26-29). C’est notre position spirituelle. Mais, parce que nous sommes encore dans la chair, nous devons veiller à garder une position pure et simple vis-à-vis de nos soeurs (1 Tim. 5.2). Cela afin que le tentateur n’excite pas notre chair pour nous faire tomber dans ses convoitises dont le Seigneur Jésus nous a délivrés par le sacrifice de Sa vie sur la croix. Amen!

L’apôtre Paul dit qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme, et qu’il voudrait que tous les hommes fussent comme lui (1 Cor. 7.1-7), mais que chacun tient de Dieu un don particulier. Si quelqu’un manque de continence, il vaut mieux qu’il se marie que de brûler de convoitise. Paul voudrait que nous soyons sans inquiétude (car ceux qui se marient auront des tribulations dans la chair, v. 28), et cela afin de nous porter à ce qui est bienséant et propre à nous attacher au Seigneur sans distraction. Il dit que le temps est court (que devrions-nous dire, nous qui sommes arrivés à la fin des temps?), et qu’à cause des moments difficiles qui s’approchent, il faudrait que désormais ceux qui ont une femme soient comme n’en ayant pas (v. 29). Que penser donc des frères qui cherchent des excuses pour avoir le droit de prendre, ou de conserver, plusieurs femmes? Croient-ils vraiment que désormais le temps est court et que la figure de ce monde passe? L’Esprit qui était en Paul est-Il aussi en eux?

Donc, pour éviter l’impudicité (fornication), Paul dit que chacun doit avoir sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que chacun rende à l’autre ce qu’il lui doit, car chacun, homme ou femme, a autorité sur le corps de son conjoint. Qu’ils ne se privent point l’un de l’autre, sinon d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière (1 Cor. 7.2-5). Tout cela est vraiment conforme aux sentiments manifestés par Jésus-Christ, qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner Sa vie en faveur de ceux qu’Il a aimés avant la fondation du monde. Paul donne Jésus en exemple aux maris, dans l’amour qu’il a manifesté pour l’Eglise allant jusqu’à se livrer pour Elle, afin de la sanctifier et de la purifier (Eph. 5.25-28). Ce n’est pas par hasard que ce soit dans ce passage des Ephésiens également qu’est rappelée l’alliance faite au commencement entre l’homme et la femme, pour que les deux deviennent une seule chair (v. 31). C’est parce que Jésus est le dernier Adam, venu pour rétablir les relations d’amour entre l’homme et la femme telles qu’elles étaient avant la chute. Désormais parce que nous sommes sous la grâce, et non sous la loi, la chair avec ses convoitises et ses désirs est crucifiée, et par le Saint-Esprit, l’amour véritable peut désormais s’exprimer dans les rapports entre époux. C’est la victoire de l’Esprit sur la chair, à la gloire du Grand Vainqueur, Jésus-Christ notre Seigneur. Amen!

Oui, c’est la volonté parfaite de Dieu que l’homme s’attache à sa femme (non pas à ses femmes), que les désirs de celle-ci se portent vers lui dans un esprit de soumission afin que lui et elle soient effectivement une seule chair, à la gloire de leur Seigneur et Sauveur!

Paul dit que le Seigneur ordonne à la femme de ne point se séparer de son mari, et au mari de ne point répudier sa femme (1 Cor. 7.10-11). Il précise que si la femme est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Au verset 39 il affirme qu’une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. C’est une chose qu’il ne dit pas de l’homme, mais rappelez-vous que le Seigneur ordonne au mari de ne pas répudier sa femme (v. 11). Seulement, si c’est un non-croyant qui se sépare, le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là (v. 12-16). Sous la loi, Moïse avait donné à l’homme la permission de répudier sa femme, et Jésus déclare que c’était à cause de la dureté de leur coeur (Mat. 19.8). Cependant la volonté parfaite de Dieu était claire, et il déclare dans Malachie 2.16: “Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël!”. Celui qui répudie sa femme l’expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère (Mat. 5. 32). Il est même écrit dans Matthieu 19.9 que celui qui répudie sa femme et en épouse une autre (même si celle-ci n’est pas une femme répudiée) commet adultère. C’est l’Ecriture qui déclare cela, et nous devons aussi l’enseigner. Pour les disciples de Jésus-Christ, le problème ne se pose même pas car, selon la promesse de l’alliance nouvelle, après avoir ôté leur coeur de pierre (Ezé. 36.26), le Seigneur met Ses lois dans leur esprit, et Il les écrit dans leur coeur (Héb. 8.7-13). C’est la loi de l’amour de Jésus-Christ qui est désormais gravée dans leur coeur, et cette loi d’amour garde les disciples de beaucoup de mal. Que notre Dieu soit béni pour cette oeuvre merveilleuse! Amen!

Il est écrit qu’Abraham est notre père devant Celui auquel il crut, Dieu, qui donne la vie aux morts et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Plusieurs essaient de se référer à Abraham pour justifier leur désir de prendre plusieurs femmes. Ils oublient de considérer qu’Abraham est le père des croyants toutes les fois qu’il crut et obéit à la voix de Dieu. Mais, lorsque par exemple il craignit la famine et descendit en Egypte, il commit l’infamie de donner sa propre femme à un autre pour sauver sa vie: il ne se trouvait ni dans la foi, ni dans le chemin de l’obéissance à Dieu. Plus tard, lorsqu’il écouta la voix de sa femme, et prit sa servante, ce n’est pas davantage dans la foi et dans l’obéissance à la voix de Dieu qu’il le fit. Pour nous, ce sont des exemples à ne pas suivre, car ils nous ont été relatés pour notre instruction. En aucun cas un disciple de Jésus-Christ ne peut prendre cet exemple pour réclamer le droit d’avoir plusieurs femmes comme son père Abraham. D’ailleurs, nous devons dire à la décharge d’Abraham que c’est parce qu’il cherchait la postérité promise qu’il commit cette erreur, et qu’il écouta la voix de sa femme (Mal. 2.15). Mais son amour pour Sara n’avait pas faibli, et elle seule était considérée comme sa femme. S’il prit encore une femme nommée Ketura (Gen. 25), c’est bien après que Sara fût morte (Gen. 23), et après que son fils Isaac l’eût quitté pour suivre sa femme Rebecca (Gen. 24). Dès lors, ceux qui veulent justifier leur désir d’avoir plusieurs femmes par l’exemple d’Abraham n’ont pas le mobile de le faire en vue de la postérité promise, mais c’est le désir de satisfaire la convoitise de leur propre chair qui les pousse à cela. Qu’ils ne se trompent pas eux-mêmes par de faux raisonnements. La fornication, l’impureté, la dissolution, etc. sont les oeuvres de la chair, et ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Les oeuvres de la chair sont exactement l’opposé du fruit de l’Esprit qui est l’amour. C’est la Vie de Christ en nous par le Saint-Esprit qui nous accorde de le porter (Gal. 5.19-25).

En tant que disciples de Jésus-Christ, nous devons faire un choix et nous séparer de tout ce qui peut nous empêcher d’entrer dans l’héritage merveilleux acquis au travers des souffrances de notre Seigneur Jésus. Non seulement le trouble et les querelles commencèrent dans la famille d’Abraham lorsque Agar devint sa concubine, mais encore il se trouva devant un choix difficile lorsque le temps fut venu de se séparer du fils qu’il avait conçu avec elle. Pourtant cette fois l’Eternel lui dit d’obéir à la voix de sa femme et de chasser l’esclave et l’enfant, car le fils de l’esclave ne pouvait pas hériter avec le fils de la promesse (Gen. 21.8-13; Gal. 4.28-31). Demeurez donc fermes, frères, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude de la chair. Car c’est à de grands troubles que vous vous exposez (et que vous exposez aussi les autres), et finalement, lorsque vous voudrez entrer dans l’héritage promis, une séparation douloureuse sera votre part.

La prédication de Jésus-Christ crucifié est la puissance et la sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs (les uns représentent les gens religieux et les autres les incrédules). Les uns ont à crucifier leurs credo et leurs liens dénominationnels, alors que les autres ont à crucifier leur manière de vivre mondaine. Pour les deux c’est le même Evangile de Jésus-Christ qui les libère, et c’est le même appel à entrer dans la perfection de l’Epouse de Christ qui leur est adressé. S’il y a beaucoup d’appelés, il y a cependant peu d’élus, et leur comportement à l’égard de Jésus crucifié est déterminant. Tous peuvent venir à la croix faire une expérience de pardon et de vie nouvelle tous peuvent être baptisés au Nom du Seigneur Jésus-Christ et participer au repas du Seigneur, ainsi qu’aux autres activités des disciples de Jésus-Christ. Mais si, après que par la prédication de là Parole de Dieu ils ont été enseignés à observer tout ce que le Seigneur Jésus a prescrit (Mat. 28.20) ils persévèrent à garder les traditions de leurs dénominations ou les convoitises mondaines, et qu’ils ne manifestent même pas le désir d’en être délivrés, comment pourraient-ils être assurés de trouver la porte de la salle des noces ouverte devant eux?

Dans 2 Pierre 1.9-11, après avoir énuméré les choses que nous devons joindre à notre foi, Pierre dit: “Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi frères, appliquez-vous d’autant plus affermir votre vocation et votre élection; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée”. C’est maintenant encore jour de grâce, et nous sommes appelés à devenir participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. C’est ce qui a été mis en évidence par la Parole révélée dans notre génération. Tous sont appelés à s’approcher du Seigneur Jésus, et à tous la même promesse de repos est faite. Cependant, seuls ceux qui se placent résolument sous le joug aux côtés du Seigneur Jésus, qui acceptent d’être enseignés par Lui à marcher dans la perfection, seuls ceux-là trouveront le repos promis (Mat. 11.28-30). Ne soyez pas comme les vierges folles qui pensaient qu’il était suffisant de porter la lumière de l’heure, et qui ne voulurent pas s’embarrasser de l’huile de réserve contenue dans la Parole de Dieu. Leur réveil fut plein d’angoisse, car cette huile leur fit défaut au moment crucial, et tous leurs espoirs de participer aux noces de l’Agneau se trouvèrent anéantis devant la porte fermée. Au lieu des chants d’allégresse escomptés, ce furent des pleurs et des lamentations.

Quant à nous qui, par la grâce de Dieu, avons reçu ce Message merveilleux des temps de la fin, ne partons pas à la légère sur certaines déclarations de notre frère Branham en les interprétant pour justifier notre position charnelle. Ne retenons pas seulement certaines déclarations faites dans Mariage et Divorce parce qu’elles arrangent notre esprit charnel, et que nous ne comprenons pas l’Esprit de Christ qui les a inspirées. Mais prenons aussi garde aux paroles qui apportent le rétablissement de toutes choses dans l’Eglise du temps de la fin (Act. 3.21), et qu’il a prêchées au travers de centaines de prédications. Prenons toute la Parole de Dieu pour la garder précieusement dans notre coeur, tout en portant la lumière de la Parole révélée à notre génération. Au moment voulu, nous aurons alors la réserve nécessaire pour renouveler l’huile de notre lampe, lorsque la flamme viendra à baisser.

“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises”.

Dans certains pays d’Afrique, une question revient souvent, celle de savoir si l’on peut manger les animaux étouffés et le sang. Quelques-uns contestent ce que disent à ce sujet les Actes des apôtres, en prétendant que c’était seulement pour les Juifs, et que l’apôtre Paul n’en a jamais parlé. D’autres demandent si frère Branham a parlé sur ce sujet.

Pour ma part, je ne me souviens pas avoir lu que frère Branham ait parlé de cela. C’est possible qu’il l’ait fait, mais une chose est certaine, c’est que tout le monde peut lire ce qu’en dit l’Ecriture. Et c’est cela qui est déterminant pour notre conduite, car les paroles des hommes passeront, mais la Parole de Dieu demeure éternellement.

Dès le commencement de la Bible, ainsi que dans la loi de Moïse, il est question du sang et de sa valeur. Si donc Dieu a choisi le sang des animaux pour l’expiation sur l’autel, en attendant la venue de l’Agneau qui seul pouvait expier parfaitement le péché, nous devons avoir du respect pour ce que Dieu a choisi.

Lorsque l’Evangile de Jésus-Christ est parvenu aux nations, la question s’est posée de savoir quelles prescriptions de la loi devaient leur être imposées. Vous trouvez cela dans Actes 15.19-29, et Actes 21.25. Nous remarquons qu’il parut bon, au Saint-Esprit et aux apôtres de n’imposer que ce qui était nécessaire (v. 28). Si l’Eglise a pris naissance, c’est parce que le jour de Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur les croyants qui attendaient la promesse du Père: et nous sommes édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire. Il n’est donc pas possible, sans être un rebelle, de se débarrasser des prescriptions imposées à l’Eglise par le Saint-Esprit et les apôtres, et cela par ce qu’elles étaient nécessaires. On ne peut prétexter que l’apôtre Paul ou frère Branham n’en ont point parlé.

D’autre part, soyons logiques et conséquents vis-à-vis de la Parole de Dieu: S’il est toujours nécessaire de s’abstenir des viandes sacrifiées aux idoles et de l’impudicité, le sang et les animaux étouffés se trouvent confrontés aux mêmes exigences. Ne cherchons donc pas des échappatoires à la Parole de Dieu pour satisfaire notre esprit charnel et calculateur. Le Seigneur Jésus n’a pas calculé Ses peines et Ses souffrances; c’est avec joie qu’Il a accompli la volonté du Père pour notre salut et notre vie. Amen!

Je termine sur ces paroles, et souhaitant que tous comprennent la volonté de Dieu et que, malgré ce que cela peut leur coûter, ils s’élancent avec joie, amour et foi sur le chemin éclairé par la Parole révélée à notre génération. Comme le dit Esaïe 60.2-3: “Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples: mais sur toi l’Eternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons”.

Que le Seigneur vous fortifie donc, chers frères et soeurs, et qu’il vous bénisse comme Il a promis de le faire dans ces temps de la fin!

Votre frère en Jésus-Christ.
A. Barilier




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