EXHORTATION
ANNEE 2020
“N’avons-nous pas tous un seul
père?
N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés?
Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre,
en profanant l’alliance de nos pères?”
Malachie 2.10
Chers amis, chers frères et soeurs en Christ,
Nous vous saluons tous par un saint baiser rempli d’amour et
d’affection. Que la grâce et la paix vous soient abondamment
accordées par le Seigneur Jésus-Christ, et que Sa vie soit
pleinement manifestée en vous. “Bien-aimés, nous sommes
maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas
encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera
manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le
verrons tel qu’il est” (1 Jean 3.2).
En cette nouvelle année, nous vous souhaitons de persévérer
dans votre marche sur ce chemin étroit, où l’ennemi nous
assiège, sème des pièges et des embûches pour nous faire douter
et tomber; mais par l’onction du Saint-Esprit nous avons
l’assurance et la certitude que c’est le bon et sûr chemin pour
atteindre notre destination finale, c’est-à-dire d’entrer dans
le Royaume de Dieu, comme il est écrit: “Entrez par la
porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le
chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui
entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le
chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les
trouvent” (Mat. 7.30). Du temps des premiers apôtres
se trouvaient déjà aussi toutes ces difficultés dans la marche
du disciple de Jésus-Christ: “… ils retournèrent à Lystre, à
Icone et à Antioche, fortifiant l’esprit des disciples, les
exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est
par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le
royaume de Dieu” (Actes 14.21,22). Jésus, qui est
Lui-même la porte (Jean 10) nous l’a aussi annoncé, mais en nous
donnant la promesse de la victoire. “Vous aurez des
tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai
vaincu le monde” (Jean 16.33).
Il est important et nécessaire de prendre garde à la manière
selon laquelle nous sommes dirigés et conduits sur le chemin, et
par quels conducteurs spirituels, afin de ne pas se trouver
parmi des rassemblements prônant et observant des commandements
d’hommes. Ceux-ci provenant malheureusement des diverses
doctrines résultant de l’incompréhension du message publié pour
ce temps de la fin. Nous ne sommes pas des disciples du message,
mais des disciples de Celui qu’il nous a présentés, comme Jean,
le Sauveur: Le Seigneur Jésus-Christ. “Voici
l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde” (Jean 1.29).
A chaque âge de l’Eglise, dès le commencement, Dieu a suscité
des ministères et ouvriers pour apporter le message concernant
le temps et pour accomplir Sa volonté. En ce qui nous concerne,
pour cet âge de Laodicée, Dieu a suscité au début de l’âge un
prophète révélant un message prophétique ayant comme dessein la
préparation de l’Epouse de Jésus-Christ; et par la suite les
autres ministères fidèles à Sa Parole pour distribuer et
propager ce message dans le monde entier. Ces différents
ministères sont, ou ont été, nécessaires afin que le peuple de
Dieu suive correctement ce Chemin qui est Jésus-Christ (Jean
14.6).
C’est pour cette raison que le peuple de Dieu, appelé à former
cette Epouse, doit aussi discerner quels sont les véritables
ministres et ouvriers qualifiés qu’Il a Lui-même suscités. Ce
choix, cet appel ne vient pas des hommes concernés, car
eux-mêmes n’y peuvent rien, mais bien du Dieu vivant. C’est pour
cette raison qu’il est nécessaire de prendre conscience, que
lorsque l’on n’accepte pas et n’approuve pas tous les ministères
et ouvriers utiles pour l’édification du Corps de Jésus-Christ,
et que l’on commence à murmurer contre eux, à leur faire des
reproches, des critiques et cela jusqu’à les déprécier, les
mépriser et les haïr, ce n’est en réalité pas contre eux mêmes
que cela est manifesté, mais bien contre l’Esprit de Dieu
qui agit, que ces mauvaises actions sont dirigées. Jésus a
dit clairement: “En vérité, en vérité, je vous dis: Celui
qui reçoit quelqu’un que j’envoie, me reçoit; et celui qui me
reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé” (Jean 13.20 – Darby).
Paul écrit également: “N’attristez pas le Saint-Esprit de
Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de
la rédemption” (Eph. 4.30).
Cette révolte s’est déjà manifestée dans la marche du peuple
d’Israël, au travers de l’exemple précieux qui nous est donné
dans Nombres 16 au chapitre 17, verset 15. Cette opposition
manifestement ouverte contre l’autorité établie par Dieu, n’a
pas été faite par des personnes se trouvant à l’extérieur du
peuple, mais bien parmi ceux qui marchaient avec eux. En ce qui
concerne notre âge aussi, beaucoup de frères se sont élevés
contre l’autorité donnée à ces frères dans le ministère, pensant
qu’ils pouvaient aussi agir pour Dieu, même en ayant beaucoup de
zèle; mais manifestement en observant les fruits (Mat. 7), nous
pouvons simplement constater que c’était pour effectuer une
oeuvre personnelle sous le couvert d’une prétendue action de
Dieu. Dès le début des publications du Message de Dieu pour ce
temps de la fin, des sérieux avertissements au travers des
lettres circulaires ont été mises à disposition des
disciples de Jésus. Ces lettres sont utiles pour l’édification,
les instructions, les corrections et les mises en garde contre
les fausses doctrines à tous les disciples de Jésus qui ont bien
voulu tendre l’oreille.
Nous savons que l’ennemi est rusé, et lorsqu’il n’arrive pas
d’une certaine manière à nuire, il utilise un moyen de séduction
opposé. C’est pour cette raison, qu’il est aussi nécessaire de
constater que nous trouvons des personnes qui non seulement
acceptent et soutiennent ces ministères, mais malheureusement se
trouvent dans une position de fanatisme et les idolâtrent. De ce
fait, ils dénigrent et opposent les autres serviteurs et
ouvriers pour valoriser celui qu’ils veulent installer dans une
position supérieure. Ceci n’est pas étonnant, car du temps de
Paul cet esprit comme cette position étaient déjà présents: “Je
veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de
Paul! et moi, d’Apollos! et moi, de Céphas! et moi, de
Christ! Christ est-il divisé? Paul a-t-il été crucifié
pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été
baptisés? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé
aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne
dise que vous avez été baptisés en mon nom” (1 Cor. 1.12).
Au chapitre 3, il indique la raison de ce fait: “… parce que
vous êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous
de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et
ne marchez-vous pas selon l’homme? Quand l’un dit: Moi, je
suis de Paul! et un autre: Moi, d’Apollos! N’êtes-vous pas
des hommes? Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que
Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru,
selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos
a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce
n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui
arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante
et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre
récompense selon son propre travail” (1 Cor. 3.3-8).
Malheureusement la situation décrite est toujours d’actualité.
Les personnes disent: «Moi, je suis de Branham»; «Moi, je suis
de Frank»; «Moi, je suis de tel ou tel»; «Moi, je suis du
message». L’esprit de séduction qui a fait avec les paroles de
frère Branham un credo, un absolu, une idole, se manifeste à
nouveau autour de frère Ewald Frank. Les croyants doivent encore
être avertis par la Parole de ce qui y est écrit “Or, les
oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont
l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie,
la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les
animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie,
l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je
vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui
commettent de telles choses n’hériteront point le royaume
de Dieu” (Gal. 5.19-21). D’autres passages le
mentionnent aussi: 1 Cor.5-13; 1 Cor. 6.9,10; 1 Cor. 10.7; Eph.
5.5; Apoc. 21.8; Apoc. 22.15. Il n’est pas superflu de répéter
que notre absolu, n’est pas un message, un homme ou toutes
autres choses, mais c’est la Bible, qui est la Parole de
Dieu; Christ révélé dans Sa Parole.
Un véritable serviteur de Dieu accomplit son appel avec
humilité, simplicité et il prend garde à marcher selon la
Parole, sous le regard de Son Maître, Son berger qui le conduit
dans Sa volonté. L’homme de Dieu de cet âge de Laodicée a donné
un avertissement pour les serviteurs, qui doivent effectivement
prendre garde à trois principales choses qui généralement
peuvent les faire tomber: La popularité, les femmes et
l’argent. Nous trouvons à ce sujet des exemples dans la
Parole de Dieu, où des hommes sont tombés à cause de ces choses:
Saül concernant la popularité; Samson avec les femmes; le
prophète Balaam avec l’argent.
Ce n’est pas à des hommes ou des femmes à déterminer la fin
d’un serviteur ou ouvrier que Dieu a mandaté, mais le Seigneur
Lui-même. Car si l’Esprit de Christ habite en vous, vous agirez
aussi comme David qui respectait même un oint désobéissant (Rom.
11.29). Un croyant vraiment oint de l’Esprit de Christ ne peut
pas persécuter un autre oint, mais il le soutiendra plutôt dans
la prière et en action. Pareillement, un véritable croyant
accepte l’autorité de ceux que Dieu a établis comme ministres de
la Parole pour l’édification du Corps de Christ et la
préparation de l’Epouse.
Malheureusement, ces choses se trouvent certes toujours dans
le monde religieux, mais elles sont également présentes parmi le
peuple de Dieu. Trop de personnes cherchent encore la
popularité, d’autres enseignent la Parole mais ont des relations
avec d’autres femmes, certains agissent comme il est décrit dans
Ezéchiel 34, et d’autres courent de droite à gauche réclamant
l’argent et suivent la voie de Balaam. Ces choses sont
accomplies sous une fausse inspiration; elle ne provient pas de
la véritable semence portant la véritable vie de Jésus-Christ en
nous.
Il y a 40 ans, dans la lettre circulaire de juin 1979 [Lc n° 18],
frère Frank avait mentionné qu’il avait reçu l’ordre du Seigneur
de lire devant le peuple de Dieu le chapitre 5 des Galates, afin
de montrer quels étaient les obstacles à Sa bénédiction. [lire aussi la
Lc n° 41] Aussi longtemps que les membres du Corps de
Christ avons ne serait-ce que la plus petite chose l’un envers
l’autre, l’Esprit de Dieu ne pourra pas arriver à jaillir au
milieu de nous comme nous le désirons du plus profond de notre
âme; car c’est une promesse faite qui dit que nous manifesterons
la nature de Jésus-Christ selon Esaïe 53.10: “Après avoir
livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une
postérité et prolongera ses jours; et l’oeuvre de
l’Eternel prospérera entre ses mains”.
Quarante ans après cet ordre, il est toujours d’actualité que
nous devons nous examiner en venant à la Lumière de la Parole,
pour être convaincu de péché, et ce n’est pas avec un esprit de
compétition, de comparaison, de chicanes, de querelles,
d’envies, de divisions, de méchancetés, que nous allons servir
le Seigneur et nous servir mutuellement ensemble, car toutes ces
choses mentionnées ne sont que le résultat de fruits charnels,
qui sont d’une odeur mortelle selon la parole: “Car ceux qui
sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair;
mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit; car
la pensée de la chair est la mort; mais la pensée de
l’Esprit, vie et paix; parce que la pensée de la chair est
inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de
Dieu, car aussi elle ne le peut pas. Et ceux qui sont dans
la chair ne peuvent plaire à Dieu” (Rom. 8.5-8).
Nous sommes appelés à effectuer un service par amour, amour de
la Vérité, car selon qu’il est écrit dans 1 Jean 4 “Dieu est
amour”. C’est la base du prix de notre rachat: “Car Dieu
a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin
que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il
ait la vie éternelle” (Jean 3.16). “Nous, nous
l’aimons parce que lui nous a aimés le premier. Si
quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est
menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit,
comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? Et nous avons ce
commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime
aussi son frère” (1 Jean 4.19-21). “Celui qui
aime son frère demeure dans la lumière, et aucune
occasion de chute n’est en lui” (1 Jean 2.10). Jésus
lui-même nous a donné ce commandement: “Je vous donne un
commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre;
comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un
l’autre” (Jean 13.34); et dans 1 Jean 3.11-15 il est
aussi écrit: “Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous
avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons
nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn,
qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le
tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et
que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas,
frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes
passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les
frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez
qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui”.
Tous ces passages de l’Ecriture nous ramènent à cette
différence de semence enseignée par Jésus à Ses disciples au
travers des paraboles de Matthieu 13. Malheureusement, certaines
personnes désirent par elles-mêmes, désigner qui sont les fils
du malin, qui sont les boucs, qui sont des vierges folles et qui
sont des entraves à la progression de la marche du peuple. Ces
personnes sont, bien malgré elles, souvent la source de bien des
problèmes. Paul mentionnait déjà ce combat: “Pourquoi?...
Parce que je ne vous aime pas?... Dieu le sait! Mais j’agis et
j’agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui
cherchent un prétexte, afin qu’ils soient trouvés tels que
nous dans les choses dont ils se glorifient. Ces hommes-là
sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en
apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan
lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc
pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres
de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres” (2 Cor.
11.1-15).
Nous vivons réellement dans un temps de séduction “Et, si
le Seigneur n’avait abrégé ces jours, personne ne serait
sauvé; mais il les a abrégés, à cause des élus qu’il
a choisis. Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est
ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux
Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des
miracles pour séduire les élus, s’il était possible. Soyez
sur vos gardes: je vous ai tout annoncé d’avance”
(Marc 13.20-23).
Beaucoup de guerres et combats ont lieu actuellement sur cette
terre et nous pouvons constater que la plus grande difficulté,
c’est le manque de cohésion et d’unité entre les différents
intervenants. Chacun reste sur ses positions afin de défendre
ses propres intérêts. Pareillement, spirituellement pour les
croyants il s’agit des mêmes choses; beaucoup parlent de
combats, d’unité, d’harmonie, et des fruits de l’Esprit, cela
est légitime car le Seigneur Lui-même a intercédé en ce sens:
“C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi;… –
… afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en
moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un
en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur
ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient
un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin
qu’ils soient parfaitement un, et que le monde
connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu
m’as aimé” (Jean 17.9; 21-23).
Ce qui est devenu incohérent, c’est la façon de voir et
présenter cette unité. Nous ne pouvons pas manifester cette
unité comme nous en avons reçu l’enseignement, tout en voulant
chacun rester sur sa position; chaque groupe défendant sa propre
doctrine, ses propres convictions. Désirer être d’un commun
accord c’est juste, mais ce n’est pas correct lorsqu’il y a le
refus de reconnaître et accepter les différents ministères
nécessaires pour le Corps, et vouloir choisir un seul ministère
comme tête. Il y a une seule conduite du Corps, c’est le
Saint-Esprit. Il y a une seule tête au Corps comme il est
clairement écrit: “Il (Jésus-Christ) est
la tête du corps de l’Eglise; il est le commencement, le
premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier”
(Col. 1.18). “Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme
aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre
vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un
seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus
de tous, et parmi tous, et en tous” (Eph. 4.4-6). Dans 1
Corinthiens 12, il est clairement indiqué ce qu’est le Corps de
Christ et comment il est formé. Il n’y a pas qu’un membre, mais
plusieurs membres qui forment le Corps dans lequel chacun doit
également prendre soin les uns des autres, afin qu’il n’y ait pas
de division dans le Corps, mais “… que tout le
corps, bien coordonné et formant un solide assemblage,
tire son accroissement selon la force qui convient à chacune
de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité”
(Eph. 4.16). Cette union nous est clairement présentée dans les
prédications de frère Branham: «Le temps et le signe de l’union»
et «L’Union invisible de l’Epouse de Christ».
“Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous
de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de
revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que
Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs
membres dans un seul corps, et que tous les membres
n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs,
nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes
tous membres les uns des autres” (Rom. 12.3-5).
La plus grande difficulté actuellement c’est la différente
fonction des membres dans le Corps de Jésus-Christ. Nous devons
accepter les différentes fonctions de ceux qui ont été appelés
par le Seigneur Lui-même, et cela par diverses actions du
Saint-Esprit. Le Seigneur parle par divers moyens comme le dit
l’Ecriture: “Dieu parle cependant, tantôt d’une manière,
Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. Il parle
par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes
sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur
leur couche” (Job 33.14). “Dans les derniers jours,
dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils
et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des
visions, et vos vieillards auront des songes” (Actes 2.17;
Joël 2.28). Lorsqu’il s’agit d’un ministère particulier Il parle
directement comme à Samuel ou à Paul. Dans notre temps nous
avons des exemples, que ce soit avec frère William Branham,
frère Ewald Frank et frère Alexis Barilier.
Nous devons aussi prendre garde à ceux qui ne sont pas appelés
par le Seigneur, mais se sont établis eux-mêmes ayant un esprit
religieux en faisant des prosélytes: “Malheur à vous,
scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer
et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l’est
devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus
que vous” (Mat. 23.15).
L’ordre de mission de Jésus est: “Allez, faites de toutes
les nations des disciples, les baptisant au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à
observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je
suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”
(Mat. 28.19). Nous avons aussi cet exhortation: “Mettez
en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter,
en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si
quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il
est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage
naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie
aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards
dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura
persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se
mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son
activité” (Jacq. 1.23).
“Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du
Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la
terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu
les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous
aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement
du Seigneur est proche” (Jacq. 5.7,8).
|