EXHORTATION 
                ANNEE 2016
              “C’est pour la liberté que Christ nous a
                  affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas
                    mettre de nouveau sous le joug de la servitude” 
                 Galates 5.1 
               Chers amis, chers frères et sœurs, 
                Nous vous saluons dans le Nom glorieux de notre Seigneur
                Jésus-Christ et nous vous souhaitons Ses riches bénédictions
                pour cette nouvelle année qui se présente. 
               
               Que le Seigneur nous accorde encore Sa grâce et Sa miséricorde
                tout au long de celle-ci, afin de comprendre et obéir, selon Sa
                volonté, à Sa Parole révélée dans nos cœurs par Son
                Saint-Esprit. 
               Lors de l’année qui s’est écoulée nous avons encore pu nous
                rendre compte que le combat que nous menons est rude.
                L’adversaire est rusé, et malheureusement il essaie par tous les
                moyens de nous décourager et de nous remettre sous son joug de
                servitude. 
               Dans la Bible, nous avons comme exemple le peuple hébreu qui,
                après être sorti du pays qui le tenait dans la servitude, n’a
                pas eu la patience d’attendre le retour de Moïse qui recevait la
                loi de l’Eternel, et par conséquence poussa Aaron à leur faire
                un dieu étranger pour l’adorer (Exode 32). Un veau d’or, comme
                ceux que le peuple Egyptien adorait. 
               Pourtant le peuple savait dans quelles circonstances il était
                sorti d’Egypte et pour quelle raison, car à plusieurs reprises,
                Moïse parlant au nom de l’Eternel devant Pharaon avait prononcé
                ces paroles:  “Laisse aller mon peuple, afin qu’il me
                    serve” (Exo. 5.1; 7.16; 8.1,20; et autres). C’était
                bien pour servir l’Eternel que le peuple était sorti de cette
                nation afin de se rendre dans l’héritage promis par l’Eternel à
                Abraham 
               Pour tous les disciples de Jésus-Christ il s’agit de la même
                chose. Au début de cet âge de l’Eglise nous avons été exhortés,
                au travers d’un ministère prophétique, à sortir du système
                religieux dénominationnel. Le but ultime de cette sortie est la
                préparation de l’Epouse promise, qui doit être entièrement au
                service de Son Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui nous a été
                révélé au travers de Sa Parole. 
               Depuis cet appel, comme pour le peuple de l’ancienne alliance,
                celui de la nouvelle alliance s’est mis en marche sur le chemin,
                car Dieu l’a libéré de ce joug de servitude qui l’empêchait de
                marcher selon toute la vérité contenue dans Sa Parole. Il a agi,
                et Il le fait encore aujourd’hui, pour les véritables croyants
                comme pour le peuple d’Israël. “Je suis l’Eternel, votre
                  Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte, qui vous
                    ai tirés de la servitude; j’ai brisé les liens de votre
                    joug, et je vous ai fait marcher la tête levée”
                (Lév. 26.13). 
               Malheureusement pendant cette marche, certains n’ont pas eu la
                véritable révélation de ce que le Seigneur voulait accomplir
                avec eux, et de ce fait, se sont fabriqués des «veaux d’or» et
                ont attiré par leurs beaux discours séduisants une partie du
                peuple auprès d’eux, pour qu’ils les suivent dans leurs propres
                voies. 
               Comme l’adversaire de Dieu est rusé, il a créé plusieurs
                «veaux d’or» adaptables, selon la convoitise de chacun, afin de
                tromper une partie du peuple et tout particulièrement les
                personnes mal affermies. Ils sont sortis et ont marché un temps
                avec le Seigneur, mais leur cœur est resté attaché à ce qu’il
                aurait normalement dû abandonner. L’apôtre Pierre s’exprima
                clairement à ce sujet: “Il y a eu parmi le peuple de faux
                  prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs,
                  qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le
                  maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine
                  soudaine … Avec des discours enflés de vanité, ils amorcent
                  par les convoitises de la chair, par les dissolutions, ceux
                  qui viennent à peine d’échapper aux hommes qui vivent dans
                  l’égarement; ils leur promettent la liberté, quand ils sont
                  eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de
                  ce qui a triomphé de lui. En effet, si, après s’être retirés
                  des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et
                  Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont
                  vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car
                  mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice,
                  que de se détourner, après l’avoir connue, du saint
                  commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce
                  que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il
                  avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier
                [prov 26.11]” (2 Pier. 2). 
               Toutes ces nombreuses fausses doctrines et interprétations de
                la Parole introduites dans le corps de Jésus-Christ n’ont rien à
                voir avec le fait de porter le joug de Jésus-Christ. 
               Dans la loi donnée au peuple d’Israël, il est écrit
                clairement: “Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne
                    attelés ensemble” (Deut. 22.10). Cela est
                incompatible, comme nous le dit la parole suivante: “Ne
                    vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car
                  quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y
                  a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?” (2
                Cor. 6.14). 
               D’autres jougs étrangers, comme le joug de la loi, de la
                lettre qui tue, sont présents, mais concernant ce sujet il est
                clairement dit dans l’Ecriture: “C'est vous qui êtes notre
                  lettre, écrite dans nos coeurs, connue et lue de tous les
                  hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite,
                  par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec
                    l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais
                    sur des tables de chair, sur les cœurs. Cette
                  assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu. Ce n'est
                  pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de
                  concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre
                  capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus
                  capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de
                    la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais
                    l'esprit vivifie” (2 Cor. 3.2-6). 
               Même si des serviteurs de Dieu se sont référés à l’Ancien
                Testament, ils ont pris que ce qui concernait la partie destinée
                aux croyants, et ce n’était pas pour nous remettre sous le joug
                très pesant de la loi de Moïse. Paul en fait aussi référence: “Maintenant
                  donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des
                    disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu
                    porter?” (Actes 15.10). 
               Les véritables serviteurs de Dieu n’ont qu’un véritable but,
                celui de nous mettre sous le seul joug léger de Jésus-Christ,
                qui est notre Absolu: “Prenez mon joug sur vous et
                    recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
                  coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon
                    joug est doux, et mon fardeau léger” (Mat.
                11.29,30). Il nous est exhorté de le faire précocement: “Il
                  est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse”
                (Lam. 3.27). 
               La reconnaissance comme absolu, un homme, un ministère ou un
                lieu en particulier est un autre joug que l’on voudrait nous
                faire porter, c’est un joug charnel. Dès que l’on pense ou que
                l’on vous fait penser qu’un homme, un serviteur de Dieu, un
                ministère, ou un lieu est plus important que tous les autres,
                cela devient effectivement un joug étranger que l’on vous fait
                porter. Cela ne correspond pas à la Parole de Dieu, car il est
                clairement écrit dans Ephésiens 4.11-13 que tous les ministères
                sont nécessaires à notre édification. Déjà du temps de Paul, il
                luttait contre ce joug étranger: “Car, mes frères, j’ai
                  appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des
                    disputes au milieu de vous. Je veux dire que chacun de
                  vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul! et moi, d’Apollos! et
                  moi, de Céphas! et moi, de Christ! Christ est-il divisé? Paul
                    a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que
                    vous avez été baptisés? Je rends grâces à Dieu de ce que
                  je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin
                  que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom”
                (1 Cor. 1.11-15). “En effet, puisqu’il y a parmi vous de la
                  jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne
                  marchez-vous pas selon l’homme? Car lorsque l’un dit: Pour
                  moi, je suis de Paul; et l’autre: Moi, je suis d’Apollos,
                  n’êtes-vous pas charnels? Qui est donc Paul, et qu’est
                  Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez
                  cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun? J’ai planté,
                  Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est
                    pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est
                    quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement”
                (1 Cor. 3.3-7). Nous connaissons aussi l’exemple se trouvant
                dans Actes 16 où cette femme remplie d’un esprit de python
                criait sans cesse: “Ces hommes sont les serviteurs du Dieu
                  Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut” (Act.
                16.16 18). 
               En ce qui concerne le lieu, Jésus a dit à la femme Samaritaine
                au puits: “Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où
                  ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous
                    adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez
                  pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut
                  vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où
                    les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en
                    vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
                    Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent
                    en esprit et en vérité” (Jean 4.21-24). 
               Dans Esaïe 58.6 nous trouvons une autre parole d’exhortation:
                “Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les
                    chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude,
                    renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce
                    de joug”. 
               Que cette année nous soyons davantage attentifs, jusqu’à Son
                retour, à demeurer sous Son joug, afin d’accomplir Sa volonté
                dans la liberté que nous donne l’Evangile. 
               “C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez
                    donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous
                    le joug de la servitude” (Galates 5.1). 
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