EXHORTATION
ANNEE 2015
“Que nul de vous, en effet, ne souffre comme
meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant
dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre
comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il
glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c’est le moment où le
jugement va commencer par la maison de Dieu…”
1 Pierre
4.15-17
Chers amis, chers frères et sœurs,
nous vous saluons tous dans le Nom glorieux de notre Seigneur
Jésus-Christ et nous vous souhaitons Ses riches bénédictions
pour cette nouvelle année qui se présente.
Lors de cette année écoulée, nous avons pu remarquer que dans
notre monde terrestre, des guerres et conflits ont éclaté.
Parfois, la cause de ceux-ci est qu’un pays tiers ou des
groupements se sont ingérés inopinément dans les affaires
d’autres pays ou régions, pour s’établir, imposer leur loi, et
leur manière de penser. Nous avons aussi constaté le
comportement de ces pays, qui nient farouchement leur
implication dans ces évènements. D’autres pays cherchent à
connaître ce qui se dit et se fait dans d’autres pays. Ils se
servent de ces informations pour influencer, dévoiler des
secrets, menacer des gouvernements et montrer leur puissance.
En ce qui concerne Israël, là aussi nous voyons que les
nations désirent s’ingérer dans les affaires de ce pays,
particulièrement en ce qui concerne sa capitale Jérusalem. La
Parole de Zacharie 12.3 est très précise pour ce qui concerne
Jérusalem: “En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre
pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront
seront meurtris; et toutes les nations de la terre
s’assembleront contre elle”.
Au point de vue spirituel, pour le croyant, c’est un
avertissement qui nous est donné, afin que nous n’agissions pas
de la même manière. Pierre nous met en garde afin de ne pas
souffrir inutilement en voulant s’ingérer dans les affaires
d’autrui.
Il est nécessaire que le croyant ne s’ingère pas dans les
affaires privées ou autres, en voulant influencer ou imposer sa
manière de voir ou faire. Chacun est responsable de sa propre
vie en recherchant la volonté de Dieu. Lorsque le disciple de
Jésus-Christ examine sa vie et prend garde à la mettre en
conformité selon la Parole de Dieu, et qu’il est occupé à le
faire, alors il ne peut pas épier son prochain afin de
recueillir des arguments à propos de ce qui n’est pas conforme
chez lui. «Balayer devant sa porte» est une expression en
français qui devient une réalité; voir et régler ses propres
erreurs avant de critiquer les autres. Nous pouvons aussi lire
l’enseignement de Jésus au sujet de la paille et de la poutre
(Matthieu 7.1-5).
Dans les Psaumes nous trouvons ces paroles qui sont très
claires sur la manière d’agir de ces personnes: “Si
quelqu’un vient me voir, il prend un langage faux, il
recueille des sujets de médire; il s’en va, et il
parle au dehors” (Ps. 41.6). “Le méchant épie le
juste, et il cherche à le faire mourir” (Ps. 37.32).
“Car il se trouve parmi mon peuple des méchants; ils
épient comme l’oiseleur qui dresse des pièges, ils tendent des
filets, et prennent des hommes” (Jérémie 5.26).
Nous sommes avertis, ceux qui agissent dans ce sens, le font
toujours dans le même but de vouloir exercer un certain pouvoir
sur leur prochain afin de le soumettre à leur volonté. Seule
la volonté de Dieu est juste. Seul Son Saint-Esprit doit nous
conduire et nous influencer.
Il est à relever qu’il y a trois moyens que ces gens
emploient, comme nous l’indique le Psaume 41: Le mensonge, la
médisance et la propagation. La Parole de Dieu nous enseigne
justement à ne pas accomplir ces choses provenant du vieil
homme:
“Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant
dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres,…” (Colossiens
3.9). Le mensonge est le contraire de la réalité, qui est la
vérité.
“Rejetant donc toute malice et toute ruse, la
dissimulation, l’envie, et toute médisance,…” (1
Pierre 2.1). Médire est tenir des propos malveillants, ou
révéler des défauts de son prochain, toujours avec le même but
de faire du mal à quelqu’un. Il est écrit: “Pour celui donc
qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, pour lui c’est
pécher” (Jacques 4.17). “Car du coeur sortent les
mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
fornications, les larcins, les faux témoignages, les
médisances” (Matthieu 15.19). “Il est enflé
d’orgueil, ne sachant rien, mais il est malade après des
questions et des disputes de paroles, d’où naissent des
envies, des querelles, des médisances, et de mauvais
soupçons” (1 Timothée 6.4).
“Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne
mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la
vie à ce frère, il la donnera à ceux qui commettent un péché
qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la
mort; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier”
(1 Jean 5.16). Nous sommes plutôt exhortés à nous mettre à genou
et intercéder auprès de notre Père céleste pour qu’il
intervienne en sa faveur.
Lorsque l’on colporte partout ce qu’a fait son prochain ou que
l’on indique dans quelle situation il se trouve, il faut
connaître la véritable raison qui nous pousse à le faire. Est-ce
pour l’aider (lire: 1 Cor. 5) ou pour lui nuire? Bien souvent
ceux qui rapportent des paroles, c’est pour amener la discorde,
et non la paix que l’amour de Dieu donne.
Lorsque la médisance ne suffit pas à accomplir leur œuvre,
c’est la calomnie qui est utilisée. Celle-ci consiste à proférer
des propos mensongers à l’encontre de quelqu’un.
Comme du temps de Paul, malheureusement, des faux frères se
sont introduits parmi les croyants, comme il est écrit dans
Galates: “Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec,
ne fut pas même contraint de se faire circoncire. Et cela, à
cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et
glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en
Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir. Nous ne leur
cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences,
afin que la vérité de l’Evangile fût maintenue parmi vous”
(Galates 2.3-5).
Ces gens-là, avec ces arguments, arrivent à sortir du chemin
des âmes qui sont séduites par leurs ruses et leur conviction de
beaux discoureurs. Ils pensent être supérieurs et meilleurs que
ceux que Dieu a placés comme serviteurs ou ouvriers dans le
Corps de Jésus-Christ. C’est la course ou la compétition de
celui qui veut surpasser l’autre. Pourtant dans la brochure «La
Parole parlée est la Semence originelle», il est mentionné: «Chacun
veut surpasser quelqu’un d’autre. C’est l’esprit de
l’organisation».
Ceci est terrible que des croyants affermis soient séduits par
ces puissances d’égarement. Lorsque nous entendons des
calomnies, des médisances ou toutes formes de mal, il est
nécessaire de se renseigner si cela est la vérité ou un
mensonge. La première séduction qui a eu lieu avec Eve, fut le
mensonge. Alors pourquoi croire le mensonge, s’il est avéré que
ce n’est pas la vérité? Pourquoi soutenir ces faux frères qui ne
pensent qu’à leur propre affaire?
Le croyant ayant expérimenté la nouvelle naissance, celle
d’en-haut, s’occupe des affaires de son Père céleste, comme
Jésus l’a dit à Ses parents qui le cherchaient dans le temple: “Il
leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas
qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père?”
(Luc 2.49). Lorsque les hommes religieux lui ont dit: “tu as un
démon”, “Jésus répliqua: Je n’ai point de démon; mais
j’honore mon Père, et vous m’outragez. Je ne cherche
point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge”
(Jean 8.49,50).
Que notre désir soit de s’occuper de nos propres affaires, et
des affaires de notre Père céleste uniquement.
“Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus
dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles,
à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler
de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que
vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que
vous n’ayez besoin de personne” (1 Thessaloniciens 4.11).
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