EXHORTATION
ANNEE 2013
“Que mon coeur soit sincère dans tes statuts,
afin que je ne sois pas couvert de honte!”
Psaumes 119.80
Chers amis, chers frères et sœurs,
nous vous saluons tous dans le Saint et précieux Nom de notre
Seigneur Jésus-Christ.
Par la grâce du Dieu vivant, nous désirons vous souhaiter Ses
riches bénédictions pour cette nouvelle année qui commence. La
situation dans ce monde a beaucoup changé, et tout
particulièrement en ce qui concerne le peuple d’Israël et des
pays aux alentours. L’étau se resserre autour de Jérusalem, et
du peuple de l’ancienne alliance. Mais, nous ne devons pas
oublier que ce peuple a été aveuglé pour notre salut, afin que
nous qui sommes des nations nous puissions participer à l’œuvre
de Jésus-Christ. “Car je ne veux pas, frères, que vous
ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point
comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans
l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit
entrée” (Rom. 11.25).
Nous arrivons dans cette phase finale, cet appel aux derniers
païens à entrer dans Son royaume. Il s’agit aussi du temps pour
l’Epouse de se préparer sérieusement et sincèrement.
Pour les croyants il s’agit de se consacrer entièrement au
Seigneur Jésus. C’est bien, Lui seul, qui a pu accomplir l’œuvre
de rachat nécessaire à notre rédemption et qui nous a donné la
vie éternelle. “Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au
moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire
par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous
au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque
nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de
Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la
plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise
conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons
fermement la profession de notre espérance, car celui qui a
fait la promesse est fidèle” (Héb. 10.19-23).
Il s’agit de renoncer sincèrement à tous credo, à tous jougs
étrangers, et à toutes autres tromperies pour éviter de
s’éloigner de l’adoration vraie et sincère que seul notre Dieu
est digne de recevoir.
Dans la brochure «la stature de l’homme parfait», il nous a été
montré que dans l’âge de Laodicée c’est l’amour fraternel,
c’est-à-dire la bonté fraternelle, qui doit être manifesté, la
septième chose après la foi, la vertu, la connaissance, la
tempérance, la patience, la piété. Après que le véritable amour
fraternel sera manifesté, alors vient l’amour de Dieu. Christ
dans la personne du Saint-Esprit vient sur nous dans le vrai
baptême du Saint-Esprit.
“Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir
un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les
uns les autres, de tout votre coeur, puisque vous avez été
régénérés, non par une semence corruptible, mais par une
semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de
Dieu” (1 Pierre 1.19-23).
Dans ce passage nous voulons souligner le mot sincère qui est
ajouté à l’amour fraternel. Cet amour fraternel qui nous est
demandé de manifester doit réellement être sincère, c’est-à-dire
sans cacher sa pensée; qu’il soit franc et loyal, qui vient du
cœur et non de la pensée.
Il y a encore trop de croyants qui pensent que l’amour
fraternel se limite à des actes de la chair, c’est-à-dire à
embrasser les frères et sœurs, à serrer les mains, à se serrer
les uns contre les autres, à s’inviter les uns chez les autres,
ou avec toutes formes charnelles d’amour.
Il ne s’agit pas d’avoir une apparence religieuse d’amour
fraternel, mais un amour fraternel sincère profond, avec un
saint respect de son prochain, une bonté fraternelle, comme cela
était du temps des premiers disciples.
Le véritable croyant ne peut pas adopter une bonne conduite
lorsqu’il se trouve devant son frère, sa sœur, et lorsqu’il n’y
est plus alors pleuvent des critiques pour les humilier, les
rabaisser, les dénigrer, dans le but qu’autrui porte sur eux un
jugement défavorable. Cette manière de faire est le contraire de
la sincérité, cela s’appelle de l’hypocrisie, et dans Matthieu
23, ainsi que dans d’autres passages des Ecritures, nous pouvons
lire ce que le Seigneur a dit aux hommes possédant cet esprit
religieux.
Il est clairement écrit dans Jacques 4.11: “Ne parlez point
mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un
frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la
loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la
loi, mais tu en es juge”.
Si des reproches sont à faire envers son frère ou sa sœur, il
nous est clairement montrer de le pratiquer dans la sincérité,
non avec un esprit de jugement, mais au contraire avec un esprit
d’amour, dans l’espoir que le frère ou la sœur se repente de ses
mauvaises voies. “Frères, si un homme vient à être surpris
en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec
un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu
ne sois aussi tenté” (Galates 6.1); “Mes frères, si
quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un
autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un
pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la
mort et couvrira une multitude de péchés” (Jacques
5.19,20).
En aucun cas nous devrions juger notre prochain, et cela encore
moins sur des ouï-dire ou sur des évènements rapportés par des
personnes mal intentionnées ne possédant pas l’esprit de Christ:
“L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse, …
Il respirera la crainte de l’Eternel; Il ne jugera point sur
l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire”
(Esaïe 11.2,3).
Il est aussi écrit ceci: “Ne vous plaignez pas les uns des
autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le
juge est à la porte” (Jacques 5.1).
Nous devons réellement nous examiner pour savoir si nous sommes
dans l’esprit de Christ, qui reprend avec amour et dans la
douceur ceux qui croient des credo particuliers, ceux qui
continuellement critiquent leur prochain simplement dans le but
de s’établir eux-mêmes sur le peuple, ou d’imposer certaines
doctrines non conformes à la vérité de la Parole de Dieu.
Dieu a donné à Son peuple Ses serviteurs et tous les ministères
qui sont nécessaires (Eph. 4.11), afin que nous soyons ramenés
dans le véritable enseignement de la vérité. Pas autre chose.
Cette vérité nous devons la chercher dans la sincérité, et Dieu
qui est fidèle nous la révélera. Il n’y a pas de nouvelle
révélation particulière pour cette génération, il y a simplement
la mise en pratique sincère de la Parole révélée. Jésus a dit: “Car,
quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma
sœur, et ma mère” (Marc 3.45).
“Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu
dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns
les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin,
et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses
œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient
justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce
que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans
la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous
savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en
lui. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour
nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que,
voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles,
comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants,
n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et
avec vérité” (1 Jean 3.11-18).
Il se peut que nous ne sommes pas d’accord avec un frère ou une
sœur, mais la bonté fraternelle vous aidera à l’aimer. Cette
bonté fraternelle fera que même vous vous mettrez à la place de
votre frère, et que vous serez patient envers lui, mais en aucun
cas vous ne devriez ne plus le considérer comme un frère (ou une
sœur) en Christ.
Frères et sœurs, soyons unis par l’amour fraternel, par la
crainte de Dieu, le saint respect dans nos cœurs vis-à-vis de
l’autre, un profond respect et des égards l’un pour l’autre,
unis par l’amour entre frères et sœurs. Rien d’autre que la vie
pure du Saint-Esprit; nous avons à vivre ensemble, être chacun
de nous un chrétien, c’est-à-dire un disciple de Jésus-Christ,
marcher par la foi. Si nous ne pouvons pas avoir un amour
fraternel sincère ici-bas sur cette terre, alors il ne faut pas
croire que nous le posséderons en-haut.
“L’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de
tous ceux qui l’invoquent avec sincérité” (Ps.
145.18).
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