“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 18

JUIN 1979

 


 

Je vous salue tous cordialement dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ par cette parole de Colossiens 1.9-14:

“C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur, et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés”.

Après que, par la grâce de Dieu, nous ayons saisi l’ensemble du plan de salut que nous apporte la publication de la Parole prophétique, le Seigneur veut nous rendre capables d’entrer en possession de notre héritage. Il était d’abord nécessaire que soient publiées les doctrines bibliques comme fondement pour l’édification de l’Assemblée du Seigneur. Maintenant, notre prière est pareille à celle de Paul qui demandait que la volonté du Seigneur s’accomplisse, en sorte que nous marchions d’une manière digne du Seigneur, de Son appel et de Son élection, et que nous vivions de manière à Lui être entièrement agréables. Puissions-nous porter des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres, croissant par la connaissance de Dieu et, en cet instant même, puissions-nous être armés de force et de ferme persévérance à tous égards. Maintenant, il s’agit de notre participation à l’héritage des saints dans la lumière, c’est notre “placement” dans l’adoption. En tant que peuple de Dieu, nous sommes porteurs de la promesse; nous avons été institués héritiers légaux. C’est pourquoi nous voulons maintenant passer le Jourdain et prendre possession du pays promis. La Parole de Dieu doit s’accomplir littéralement au milieu de nous, et dans la vie de chacun.

Le Message de la restitution a réveillé en nous la foi nécessaire et une espérance justifiée. La puissance de Dieu doit être manifestée de la même manière à la fin qu’au commencement. Après nous avoir fait retourner à l’enseignement doctrinal de l’origine sur le fondement des apôtres, le Seigneur nous aidera à découvrir comment accéder à Son trône et à toutes les bénédictions. Nous attendons l’achèvement. Nous croyons à la pleine délivrance, au pardon de nos péchés et de nos fautes. Nous croyons que l’Eglise, en sa qualité de Corps du Seigneur, est le lieu de révélation de Dieu ici-bas sur la terre. Dieu a placé dans l’Eglise les différents dons et ministères. Paul parle du ministère de l’Esprit comme étant bien plus glorieux que celui de la lettre (2 Cor. 3). Avant que nous, en tant qu’Eglise du Seigneur, puissions accomplir le ministère de l’Esprit, nous devons nous soumettre complètement à la direction du Saint-Esprit. Parce que maintenant nous abordons la bataille finale, nous avons besoin de toute l’armure de Dieu pour soutenir ce combat spirituel. Nous avons suffisamment chanté: «Jésus est vainqueur!»; maintenant, cette victoire doit être réellement manifestée. Nous avons suffisamment entendu dire que Jésus-Christ est Le même; maintenant, nous voulons le voir de nos yeux. La foi vivante nous a été présentée par la prédication, et elle est ancrée dans les promesses de la Parole de Dieu. Nous croyons que Dieu exécutera le dernier réveil de façon profonde et avec puissance, car c’est de lui que sortira l’Epouse, et c’est par lui qu’Elle sera rendue parfaite.

Lors de chaque réveil, les hommes ont été conduits à mettre leur vie en ordre devant Dieu et les uns avec les autres. Aussi longtemps que nous, membres du Corps de Christ, avons ne serait-ce que la plus petite chose l’un envers l’autre, l’Esprit de Dieu ne pourra pas arriver à jaillir au milieu de nous. Nous devons faire à Dieu et avec Son secours une confession des péchés qui Lui soit agréable, et nous y arriverons avec Son aide, afin qu’une vraie relation soit rétablie avec Lui, et les uns avec les autres. L’oppression, les tensions, les brouilles doivent prendre fin. C’est dans la liberté et l’unité de l’Esprit, et dans l’amour divin, que se déploiera le ministère spirituel de l’Esprit. Alors, dans une diversité encore jamais vue jusqu’ici, l’Eglise expérimentera de nouvelles bénédictions.

Par l’Esprit de Dieu, le soir du 3 mai de cette année, le Seigneur m’a ordonné de me présenter devant Son peuple et de lire Galates 5, afin que nous soient montrés quels étaient les obstacles à Sa bénédiction; que, dans la présence de Dieu, nous devions confesser ces péchés, afin qu’ils soient jugés par la Lumière, et enlevés du chemin, de telle façon que l’ennemi perde toute possibilité de nous attaquer. Dans les épîtres des apôtres tout particulièrement, l’Esprit de Dieu a mis en évidence ce que les croyants devaient prendre à coeur. Dieu a frayé le chemin à Son peuple, mais sommes-nous prêts à nous engager dans ce chemin?

Dans Galates 5, il est question des oeuvres de la chair et du fruit de l’Esprit. Ce n’est pas dans un esprit de chicane que nous nous servons mutuellement, mais par amour. Cependant, avant que cela puisse se produire, il faut que l’amour divin soit versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit. Toute la loi est accomplie en nous et au travers de nous lorsque nous aimons Dieu de tout notre coeur, et notre prochain comme nous-mêmes. L’apôtre nous exhorte en disant: “Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres” (v. 15).

Ce que Dieu veut, c’est détruire les oeuvres du diable, et ce que le diable veut, lui, c’est nous détruire. Dieu cloue au pilori le péché, alors que Satan y expose celui qui a péché. Satan est l’accusateur des frères, mais notre Sauveur est notre intercesseur. Grâces soient rendues à Dieu, Lequel nous montre le chemin qui nous fait sortir de tout cela. Il est même capable de transformer une défaite en grande victoire. Maintenant, nous n’avons pas à repousser quoi que ce soit devant nous, ou à l’écarter à droite ou à gauche, mais nous devons nous placer sous la croix. Alors, par le Sang de l’Agneau, l’ennemi sera dépouillé de tous ses droits. Quand la victoire de la croix est manifestée en nous, Dieu a pleinement le droit de disposer de nous. L’ennemi pourra se jouer de nous aussi longtemps que nous n’aurons pas apporté nos péchés et nos manquements à la lumière, et sous le Sang.

L’apôtre continue en disant: “Je dis donc, marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez”. Désormais, il ne s’agit plus de faire ce que nous voulons, mais bien que la volonté de Dieu s’accomplisse. Nous sommes au centre du combat. Il y a la chair, et derrière elle se cache l’ennemi qui fait valoir ses prétentions sur nous; il y a l’Esprit (et par là même Dieu), Lequel réclame également Ses droits sur nous. Nous avons été rachetés à un grand prix par le Sang de l’Agneau, et nous n’appartenons plus à nous-mêmes, mais bien à Celui qui nous a délivrés. Nous sommes morts avec Christ et nous sommes soumis à l’Esprit. “Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu” (v. 18-21).

Nous avions lu au commencement cette parole de l’épître aux Colossiens où il nous a été dit comment le Père nous avait rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. Dans cette parole des Galates, nous sont mis devant les yeux les obstacles qui peuvent nous empêcher d’entrer en possession de notre héritage légal dans le Royaume de Dieu. De tels passages des Ecritures touchent chacun de nous. Ils sont devant nos yeux comme un miroir du coeur. Aucun ne peut prétendre avoir fait en toutes choses ce qui était juste, pas même un seul. Aucun de nous ne peut se glorifier devant Dieu. Bienheureux celui qui ne s’en va pas en oubliant ce qu’il a vu dans le miroir, mais qui trouve grâce devant Dieu et reconnaît par quoi l’ennemi a prise sur lui dans sa vie. Comme nous l’avons lu, ce ne sont pas toujours les péchés grossiers qui pèsent le plus, mais bien les choses que nous n’avons peut-être encore jamais considérées comme graves à la lumière de Dieu. Lisons ces paroles des Galates avec soin et demandons au Seigneur ce qui nous concerne personnellement.

Lorsque l’Esprit de Dieu nous convainc de tel ou tel péché, nous l’amenons à la lumière en le confessant librement. Lorsqu’il a été condamné par la lumière, nous l’amenons sous le Sang de l’Agneau, et à l’instant, l’ennemi perd son impact sur nous. Même si nous savons que nos fautes et nos péchés ont été expiés à la croix de Golgotha, et que nous sommes pardonnés, il est cependant nécessaire de reconnaître sur quel terrain et de quelle manière l’ennemi nous paralyse.

Par l’Esprit de Dieu, il m’a été donné l’ordre de lire Galates 5 dans l’assemblée et d’inviter tous les frères et soeurs à se placer devant Dieu, afin de confesser ouvertement devant Dieu les points sur lesquels l’ennemi les attaque. De cette manière, nous ne recevons pas seulement le pardon, mais aussi la pleine délivrance et l’affranchissement de la puissance du péché. Moi-même, pour donner l’exemple, j’ai pris les devants et j’ai fait une confession publique, devant des centaines de personnes.

Très peu auront à confesser des péchés grossiers ou des manquements, cependant la Parole de Dieu ne fait à proprement parler aucune différence. Jalousies, querelles, envies, divisions, etc., sont aussi bien condamnées que l’impudicité ou l’immoralité. C’est pourquoi personne ne peut montrer l’autre du doigt, ni lui jeter la pierre. Nous sommes tous coupables. Le jugement de la maison de Dieu a commencé. Nous voulons nous placer sous l’action du Saint-Esprit afin d’obtenir une parfaite purification avec l’aide de Dieu, afin d’expérimenter la sanctification produite par le Saint-Esprit, car sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur (Héb. 12.14).

Il est question de la confession des péchés aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau. Lorsque Jean-Baptiste commença son ministère, il nous est dit: “Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain” (Marc 1.5). Il y a une confession des péchés biblique, et il y en a une qui n’est pas biblique. Celle qui est biblique opère ainsi: dans la présence de Dieu, le Saint-Esprit nous convainc de péché, Il nous conduit à la repentance, et nous découvrons notre péché afin que Dieu puisse le couvrir. Pendant que la main du Seigneur pèse fortement sur nous, nous persévérons dans la prière jusqu’à ce que nous ayons pénétré dans cette sanctification. Il ne suffit pas de se déclarer pardonné, car il est indispensable que vienne dans notre coeur, produite par le Saint-Esprit, la certitude que le Seigneur nous a pardonné. Alors nous reconnaissons que par le sang de l’Agneau les dommages que nous avons causés ont été réparés, et une joie profonde, ainsi qu’une paix merveilleuse remplit notre coeur. Une confession des péchés exigée uniquement par un homme ou une communauté ne conduit pas à la libération que donne Dieu. Mais lorsque l’Esprit nous conduit à la repentance, le résultat selon la Bible est que nous voyons une pleine délivrance et un parfait affranchissement du péché. Il ne s’agit pas que l’un accorde à l’autre la délivrance ou l’affranchissement, mais bien que chacun personnellement entre en présence de son Libérateur, et que dans la foi il reçoive le plein pardon et la parfaite délivrance.

Le Seigneur Jésus parle de la vigne qui porte du fruit, et qui doit être nettoyée afin de porter davantage de fruit. Dans 1 Jean 3.3, il est dit: “Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur”. Nous lisons encore dans Ephésiens 4.20-24: “Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité”.

Dans la deuxième épître de Pierre, au premier chapitre, nous sont décrits les sept attributs essentiels de la nature de Jésus-Christ, lesquels doivent être les vertus régnant dans notre vie. Aussitôt après, au verset 9, il nous est dit: “Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés”.

Que Dieu veuille nous accorder Sa grâce, afin que nous fassions une expérience inattendue avec Lui. Le chemin qui conduit en haut descend dans les profondeurs. Lorsque nos yeux sont oints, nous reconnaissons ce qui est nécessaire à notre salut et à notre paix. Au moment où les oeuvres de la chair sont découvertes et amenées à la lumière de Dieu, l’ennemi perd ses droits, et le Sang de l’Agneau expie nos fautes et les purifie complètement. C’est alors que vient le Saint-Esprit qui crée en nous une vie nouvelle, la vie Divine. Avant que le fruit du Saint-Esprit dont parle aussi le chapitre cinq des Galates puisse être dans notre vie, il faut que le Saint-Esprit vienne sur nous par une puissante effusion: “Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses”. Il ne s’agit plus de bonnes intentions seulement, mais bien de nous remettre à Dieu, de séparer la lumière des ténèbres afin que Dieu puisse faire quelque chose. Le ministère de l’Esprit ne peut s’accomplir que là où toutes les oeuvres de la chair ont cessé.

Le 27 avril 1979, il me fut dit par le Saint-Esprit: «Partout où l’Evangile sera prêché, les mêmes choses qui sont écrites dans l’Evangile s’accompliront». L’Evangile est la Bonne Nouvelle qui apporte le salut aux pécheurs, la guérison aux malades, la délivrance à ceux qui sont liés. Sans Jésus-Christ, il n’y aurait point d’Evangile, mais avec Lui, nous avons un plein Evangile. Les actes des apôtres sont la continuation de ce que Jésus-Christ a fait par la puissance du Saint-Esprit. Dans le chapitre 19 des Actes, il nous est dit que Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. “Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent”.

Ces choses devraient être laissées de côté. Nous voulons nous tenir à cette promesse que le Seigneur ébranlera encore une fois le ciel et la terre, ainsi que nos coeurs et Son Eglise. Que chacun laisse ébranler toutes choses dans la prière devant Dieu, et qu’il se laisse conduire par le Saint-Esprit. La crainte de l’Eternel doit se trouver dans l’Eglise comme elle y était au commencement. Nous voulons être ouverts les uns envers les autres, pardonner toutes choses et enlever tout obstacle du chemin. Si nous croyants, au commencement d’un service divin, réglons toutes choses avec Dieu et les uns avec les autres, alors il arrivera que les pécheurs seront saisis par la grâce de Dieu, et qu’à la fin du service, ils mettront leur vie en ordre avec Dieu et les hommes. Il suffit d’avoir quelque peu d’hostilité, quelque esprit de parti, de dispute, ou de discorde pour que cela constitue une entrave directe à l’action de Dieu. Que le Seigneur veuille faire grâce à tous afin que tous voient les choses de la manière qu’Il les voit Lui-même.

Il est réellement plus facile de reconnaître les péchés qui sont à nos yeux plus graves et qui entraînent visiblement la déchéance, que ceux que nous venons précisément d’énumérer. Cependant, chacun d’eux doit être traité soigneusement, avec tout le sérieux nécessaire, devant Dieu, et que nous nous éprouvions véritablement nous-mêmes. Une confession des lèvres seulement n’apportera pas de changement, mais à ceux qui sont sincères, Dieu accordera Sa grâce et Son secours.

L’Esprit nous montre clairement que derrière toute oeuvre de la chair se cache un mauvais esprit. Derrière tous les fruits de l’Esprit se tient l’Esprit et la puissance de Dieu. Nous avons affaire à deux différents royaumes; le royaume satanique des ténèbres, et le Royaume divin de la Lumière. “Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé … Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi” (Col. 3).

Que Dieu veuille nous accorder à tous la grâce de nous placer sous l’action du Saint-Esprit, afin que nous nous pardonnions les uns les autres de tout notre coeur, et qu’aussi pour nous-mêmes, nous puissions saisir dans la foi le pardon total et sans limite de toutes nos fautes et de nos péchés. Après les avoir apportés au pied de la croix, nous voulons les y laisser, et n’y plus penser ni en parler. L’oeuvre de Dieu est parfaite.

“… combien le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!” (Héb. 9.14).

“A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5-6).

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank


EDITORIAL

Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. — Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints”
(Apocalypse 19.7-8).

Nous pouvons tous nous imaginer combien la fiancée d’un homme peut lui être précieuse. A cause de l’amour qu’il lui porte, il fera tout pour le bonheur, la gloire et l’épanouissement de sa bien-aimée. Elle est la raison même de sa vie. C’est ainsi depuis que Dieu Lui-même a déclaré: “Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui” (Gen. 2.18).

Nous pouvons donc comprendre combien l’Epouse de Christ, Son Corps spirituel par le rassemblement des élus, Lui est précieuse. Il veille sur Elle pour que la nature qu’Il lui a donnée s’épanouisse pleinement, et qu’Elle soit prête pour le grand jour des Noces de l’Agneau. Amen!

Nous pouvons déjà nous réjouir, être dans l’allégresse et donner gloire à notre divin Seigneur Jésus à cause de l’approche de ce jour où nous serons parfaitement unis à Lui. N’oublions cependant pas que nous avons le devoir d’être prêts chaque jour pour cette rencontre. Dans le passage cité en tête de cet article, au verset 7, il est bien précisé que c’est l’Epouse qui s’est préparée. Comment donc peut-Elle se préparer? L’élu, qui fait partie de cette Epouse spirituelle, a-t-il de quoi se revêtir par lui-même? Non! Mais il est bien précisé qu’il lui a été donné de se revêtir de fin lin éclatant et pur. C’est un cadeau que lui fait Son Epoux, lequel est aussi Son Créateur et Son Sauveur. “Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu” (Eph. 2.8). Ne l’oublions pas, si la grâce de Dieu nous est donnée, c’est à nous de nous en revêtir. La foi que nous avons en Lui (dans Ses paroles et dans Son oeuvre) est la force spirituelle qui nous permet de nous revêtir. C’est-à-dire que, dans notre vie de tous les jours, nous recevons la force de mettre en pratique les oeuvres justes qu’avaient accomplies en son temps notre Divin Epoux. C’est pour cela qu’il est précisé dans ce passage d’Apocalypse 19, verset 8: “Car le fin lin, ce sont les oeuvres des saints”. Quelle merveille de grâce de la part de notre Seigneur! Il nous a donné de nous revêtir des oeuvres justes des saints parce qu’Il nous a rachetés dans Son amour, et a fait de nous une Epouse qui Lui est une aide semblable! Amen! et Alléluia!

Dans Ephésiens 5.25 à 33, l’apôtre Paul nous cite en exemple l’amour de Christ pour Son Epouse, l’Eglise rachetée. Son but est de faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans tache ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Comment donc opère-t-Il cette oeuvre merveilleuse? La traduction Darby des versets 25 et 26 nous décrit particulièrement bien les moyens employés par le Seigneur pour préparer Son Epouse: “… comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole”. Non seulement le Seigneur Jésus S’est livré à la mort à cause de nos péchés et de nos infidélités, mais après être ressuscité et être monté au ciel, il est revenu au milieu de Ses disciples par le Saint-Esprit. Et que fait-Il maintenant au milieu d’eux? Il les purifie par le lavage d’eau par la Parole! Que notre Seigneur Jésus soit béni! C’est ainsi que Lui-même donne vie à toutes les Paroles de la Bible, et qu’Il les applique à notre vie de tous les jours. Quels que soient notre situation, le milieu dans lequel nous nous trouvons, ou les problèmes que nous rencontrons, Il est présent avec nous chaque instant de chaque jour par Son Esprit, pour nous purifier et pour que nos oeuvres soient justes, saintes et irréprochables. Amen!

C’est Son amour pour Son Epouse qui l’a conduit à Se livrer entre nos mains. En effet, Il ne S’impose pas, Il ne cherche pas à dominer par Son Esprit en nous, mais Il S’offre sans cesse humblement pour nous conseiller, nous éclairer sur la volonté de Dieu, et nous diriger dans les choses spirituelles. Veillons donc à ne pas mépriser Sa présence au milieu de nous, et à ne pas manquer d’écouter ce qu’Il veut nous enseigner au travers de la Parole qu’Il révèle à notre coeur.

Au chapitre quatre de l’Epître aux Ephésiens, versets 10 à 16, il nous est montré que c’est le Seigneur Jésus qui a donné les ministères de la Parole, pour l’édification de Son Corps. Ils demeureront jusqu’à ce que nous serons parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Notre frère Branham a été un prophète particulier pour notre génération, comme le furent Jean-Baptiste et Elie pour leur temps. Cependant, sa venue n’a pas annulé les ministères de la Parole qui ont été destinés à l’édification du Corps de Christ. Au contraire, le Message qu’il a apporté de la part du Seigneur les a réveillés et sortis de l’esclavage dans lequel ils se trouvaient à cause des divers credo des dénominations, afin de les rétablir dans le contexte de la Parole de Dieu. Nous devons donc prendre garde aux vrais ministères de la Parole que le Seigneur Jésus a suscités, et suscitera encore, pour la préparation de Son Epouse. Les brebis du Seigneur qui prennent garde à Sa Parole, et qui discernent l’action du Saint-Esprit dans l’Eglise, sauront déjà bien faire la différence entre le ministère institué par les hommes et celui que le Seigneur a suscité et animé de Son Esprit, car ce dernier sera toujours en accord avec toute la Parole de Dieu.

A ceux qui ont reçu la responsabilité dans ces derniers temps d’édifier les élus destinés à former l’Epouse de Christ, j’aimerais rappeler le passage de 1 Pierre 5.1-4: “Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire”. Quelle exhortation merveilleuse et pleine de sagesse. Il est vraiment nécessaire que tout serviteur de Dieu médite ces paroles attentivement pour en être pénétré dans l’exercice de son ministère. Pour celui qui met en pratique ces exhortations, la communion sera parfaite entre lui-même et le Seigneur, d’une part, et avec l’Epouse du Seigneur, d’autre part. Amen!

Pour tous ceux qui ont été appelés, par la grâce de Dieu, à faire partie de l’Epouse de Jésus-Christ, je pense qu’il serait profitable de méditer la description de la femme vertueuse dont nous parle Proverbes 31.10-31. Le Saint-Esprit a certainement voulu, par cette description, nous donner une image du comportement de l’Epouse de Christ dans l’héritage que son Epoux céleste lui a donné pour le temps de son pèlerinage terrestre. Nous n’avons ici ni le temps ni la place d’examiner tout ce que peut nous apprendre ce récit. Si nous voulons être enseignés sur le comportement que doit avoir l’Epouse de Jésus-Christ, certainement que notre Seigneur nous ouvrira l’intelligence et nous révélera ce que cela peut signifier pour nous, qui avons été placés dans un héritage spirituel merveilleux.

Cependant, ce que j’aimerais relever dans l’attitude de cette femme vertueuse, c’est son attachement profond à son mari et à tout ce qui lui appartenait. Elle avait à coeur de faire prospérer les choses que son mari lui avait confiées, sans pour cela oublier de tendre la main à l’indigent, et de secourir le malheureux dans sa détresse. Nous voyons aussi qu’elle payait de sa personne, que ce soit dans les travaux ou dans les veilles, et malgré tout, c’est d’une main joyeuse qu’elle travaillait. Toutes ces choses, et bien d’autres encore, nous permettent d’affirmer qu’elle était animée d’un amour véritable et réaliste pour son mari, ainsi que pour tout ce qui lui appartenait. Ce n’est donc pas étonnant que le coeur de son mari ait eu confiance en elle, car elle lui faisait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. A cause de l’attitude de cette femme vertueuse, son mari était considéré parmi les notables de la ville, et de son côté, il ne manquait pas de lui donner les louanges que méritait son attitude constante et fidèle.

Que le Seigneur veuille accorder à chacun de ses disciples de se laisser inspirer par l’exemple de cette femme vertueuse. Si dans l’Ancienne Alliance, ce témoignage a pu être rendu à une femme animée de la crainte de l’Eternel, l’Esprit de Jésus-Christ envoyé sur Ses disciples ne manquera pas de produire en eux une activité encore plus glorieuse pour toutes les choses qui touchent au Royaume éternel de notre Divin Epoux. Amen!

Votre frère en Jésus-Christ.
A. Barilier

 



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