“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 58

NOVEMBRE 2005

 


 

APPEL AU REVEIL

Le compte à rebours a-t-il commencé?

 

Chers frères et sœurs en Christ,
Chers amis de la Mission,

    D’un cœur sincère je vous salue tous dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. En considération des événements actuels j’ai choisi cette Parole venant du Seigneur:

    “Voici, je vous l’ai dit à l’avance” (Mat. 24.25).

    Les événements extraordinaires survenus en août 2005 ne sont ignorés de personne. Nous vivons visiblement d’une façon réelle l’accomplissement des événements des temps de la fin annoncés à l’avance. Nous les expérimentons et les ressentons. Les prophéties bibliques nous donnent des éclaircissements sur les événements présents, comme sur ceux à venir. Afin que l’on ne puisse pas dire: «C’est ainsi depuis toujours!», les choses arrivent dans une dimension telle, qu’elles sont de plus en plus graves et jamais vues auparavant. Lors de la première venue de Christ s’est accompli en Israël tout ce qui avait été annoncé à l’avance pour cette génération-là. Maintenant, s’accomplit dans le monde entier ce qui avait été annoncé pour cette période de temps dans laquelle nous vivons.

    Le monde entier regarde de plus en plus à Israël, qui se trouve être aussi maintenant le point chaud des prophéties bibliques selon lesquelles, «à la fin des jours», il devait sortir de tous les peuples pour revenir dans le pays de ses pères (Es. 14.1; Jér. 31.1-10; Ez. 36.24, et autres). L’homme de Dieu, William Branham, disait de façon appropriée: «Si vous désirez connaître l’heure du jour, regardez à votre montre, si vous désirez connaître quel est le jour de la semaine, regardez le calendrier. Si vous désirez savoir combien le temps est avancé, regardez à Israël». Pour «le peuple élu» et «le pays élu», il y a des promesses particulières. Pareillement, il y a des promesses pour «l’Eglise élue du Nouveau Testament». Tout ce qui arrive avant l’enlèvement de l’Eglise-Epouse pour le Repas des Noces dans le Ciel, comme également ce qui arrive après, se trouve déjà écrit. En plus, dans les Saintes Ecritures, nous trouvons des prédictions qui concernent les évènements des temps de la fin en général, et plus spécialement les prédictions sur le dernier empire, l’Empire romain mondial (Dan. 2.36-45; 7.19-26; Apoc. chap. 13 et 17, et autres) personnifié dans «l’Europe Unie». Il est aussi prophétisé sur les puissances du nord (Ez. chap. 38) et sur les rois de l’orient (Apoc. 16.12 et autres), qui ne se joignent point comme les autres à l’Union Européenne (Apoc. 17.17), ne s’y subordonnant pas, mais qui ont eux aussi une tâche particulière à accomplir dans l’exécution du jugement de Dieu.

    A présent, arrivent sur la terre presque chaque jour, des choses qui nous ébranlent profondément. Nous voulons donc brièvement aborder les événements actuels suivants:

    Premièrement: les catastrophes dévastatrices de la nature.

    Secondement: les manœuvres communes des armées russes et chinoises.

    Troisièmement: la visite du Pape en Allemagne.

    Quatrièmement: l’évacuation de la bande de Gaza.

    Premier point.
    Notre première question est toujours: Que disent les Ecritures sur un thème biblique et que disent-Elles sur les évènements de ce temps? Les hommes ont leurs opinions, mais celui qui recherche la Vérité ne peut pas y être sérieusement intéressé. Lorsqu’il s’agit des évènements du temps de la fin, il en est exactement comme pour les thèmes bibliques: là, nous avons besoin de l’orientation venant des Saintes Ecritures. Ce n’est qu’en Elles que nous trouvons la réponse juste. Nous pouvons renoncer à ce que disent les journaux chrétiens bien intentionnés, car ce ne sont que des opinions proposées au peuple. Nous avons besoin de la Parole prophétique qui, pour autant qu’Elle nous soit révélée, brille comme une lampe dans un lieu obscur (2 Pier. 1.19).

    Notre Seigneur Lui-même, particulièrement dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, a annoncé à l’avance ce qui devait arriver sur la surface de la terre avant Son retour et Il nous a indiqué «les signes du temps de la fin» auxquels nous devions prendre garde. En ce temps-là, les apôtres ont demandé, et aujourd’hui nous aussi nous demandons: “Dis-nous quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle. Et Jésus, répondant, leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise…” (Mat. 24.3,4). Dans Matthieu, chapitre 24, après qu’Il ait parlé de guerres, de famines et de tremblements de terre, Il dit au verset 8: “Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs”. Et au verset 33, Il dit: “De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte”. Les mêmes paroles se trouvent dites dans Marc 13.29. Ensuite, vient la mise en garde concernant le domaine spirituel: “…et plusieurs faux prophètes s’élèveront et en séduiront plusieurs; et parce que l’iniquité prévaudra, l’amour de plusieurs sera refroidi; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin” (Mat. 24.11-14).

    Dans Luc, chapitre 21, au verset 25, nous trouvons l’avertissement: “… et sur la terre une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots…”. Et ensuite, notre Seigneur dit: Et quand ces choses commenceront à arriver, regardez en haut, et levez vos têtes, parce que votre rédemption approche. Cela arrive aujourd’hui et des choses plus terribles viennent encore.

    Les chapitres 15 et 16 d’Apocalypse décrivent la fin des jugements apocalyptiques. Dans l’introduction, nous trouvons: “Et je vis dans le ciel un autre signe, grand et merveilleux: sept anges, ayant sept plaies, les dernières; car en elles le courroux de Dieu est consommé. Il y a donc le commencement des douleurs, qui deviennent toujours plus fortes, puis il y a l’achèvement de la colère de Dieu pendant la courte période de la «grande tribulation», avant le commencement du Royaume de Christ.

    Les quatre événements particuliers qui nous touchent, ont suscité diverses réactions. Ceux qui sont directement touchés tombent dans une perplexité angoissée et dans l’attente de ce qui va encore arriver. Ils sont dans la crainte et demandent: «Pourquoi Dieu permet-Il que tout cela arrive? Pourquoi justement nous?». Ceux qui ont été épargnés continuent de se comporter comme jusque-là. Par contre, pour les croyants bibliques, ce sont des signes particuliers démontrant que le retour de Christ s’est vraiment approché. Ils ne tombent pas dans le désespoir, ne sont pas plongés dans la perplexité, mais au contraire, ils lèvent la tête parce qu’ils savent que la délivrance de leur corps approche. Ils n’attendent pas non plus que la Côte ouest des Etats-Unis se détache le long de la faille de San Andreas, lors d’un grand tremblement de terre, et qu’elle soit engloutie dans la mer car c’est maintenant le temps d’entonner le chant: «Mon Dieu, plus près de toi!».

    En décembre 2004, le monde entier a vécu les conséquences causées par la catastrophe survenue en Asie du Sud-Est sous forme d’inondations provoquées par le tsunami. En été 2005, ce fut tout d’abord toute une partie de l’Europe, soit la Tchéquie, la Pologne, la Roumanie, puis la Bavière, l’Autriche, la Suisse et aussi la France, qui a été touchée par des inondations faisant des victimes en vies humaines et laissant derrière elles pour des millions de dégâts, alors que dans d’autres parties de notre continent, à cause d’une longue sécheresse, ce sont des régions entières qui ont vu leurs forêts détruites par le feu.

Prise de vue d'un satellite de l'œil
du redoutable cyclone Katrina.

   Ce qui s’est passé ensuite aux Etats-Unis, plus particulièrement à La Nouvelle-Orléans et dans les trois Etats fédéraux voisins, selon les reportages que nous avons pu voir et entendre, dépasse énormément toutes ces choses en dimension: Un territoire de la grandeur de l’Angleterre a été atteint par la tempête et les inondations catastrophiques. Des millions d’êtres humains ont été touchés directement par cela. «L’Amérique n’a encore jamais été visitée de cette façon aussi désastreuse par les forces de la nature», a dit le président Bush. Un gros titre d’un journal disait: «That is the fist of God!» — «C’est le poing de Dieu», un autre: «Katrina est l’action de la colère de Dieu». — Ainsi, il ne s’agit pas d’une indication faite avec un doigt, ni d’une direction donnée avec la main, mais bien d’un coup porté avec le poing!

    Cependant, on pourrait demander: Qui donc doit tirer une leçon de cela? Qu’en est-il des télé-évangélistes et politiciens réputés des Etats-Unis, qui ne se déclarent pas seulement Protestants, mais bien pour la plupart qui se disent croyants bibliques fondamentalistes, Méthodistes, Baptistes, oui, même Pentecôtistes? Comment veulent-ils justifier les actions du gouvernement Bush, et plus particulièrement la guerre en Irak? Comment un télé-évangéliste connu, Pat Robertson, peut-il dire lors d’un petit déjeuner à la Maison-Blanche: «Cela pourrait être meilleur marché de laisser assassiner Fidel Castro et Roberto Chavez, que de déclencher une guerre coûteuse comme en Irak, qui a déjà coûté plus de 200 milliards de dollars»? Toutefois, la violence ne peut jamais être combattue par la violence! Ceci ne restera pas impuni! Un jour arrivera ce que frère Branham a vu dans une vision en 1933, à savoir que l’Amérique serait sévèrement touchée par une attaque militaire.

    Le Seigneur ne doit-Il pas s’écrier avec douleur: «O Amérique, ô Amérique, toi qui confesses de tes lèvres que 50% de tes habitants sont des chrétiens nés de nouveau, combien de fois Dieu ne t’a-t-Il pas appelée par le plus grand des réveils de tous les temps? Combien de fois n’a-t-Il pas placé devant tes yeux ce que signifient la grâce, le pardon et la réconciliation? Combien de fois au travers du ministère extraordinaire de William Branham, accompli publiquement des années 1946 à 1965, a été manifestée et révélée l’action surnaturelle de Dieu d’une Côte à l’autre des Etats-Unis, et cela tout particulièrement en Californie et en Louisiane!». Le Seigneur ne devrait-Il pas également s’écrier aujourd’hui quant à l’Amérique: “… que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!” (Mat. 23.37), et comme autrefois quand Il s’écriait contre Capernaüm où Il demeurait: “… car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits dans Sodome, elle serait demeurée jusqu’à aujourd’hui” (Mat. 11.23)? Il s’agit du règlement de compte final, à savoir de l’attaque contre Israël — «le petit Satan», et contre les Etats-Unis — «le grand Satan», comme ils sont appelés par le monde islamique.

  

    Second point.
    Dans les prophéties bibliques, la dernière grande bataille est aussi connue sous le nom d’Armagédon et elle a été annoncée d’avance. Les noms des peuples du nord, de Gog, Magog, Mésech et Tubal sont plus particulièrement évoqués. Nous trouvons mentionné plusieurs fois dans Ezéchiel, chapitre 38: “… du fond du nord, et toutes ses bandes…” (v. 6). Puis, nous lisons même: “… à la fin des années tu viendras dans le pays délivré de l’épée et rassemblé d’entre beaucoup de peuples, sur les montagnes d’Israël qui ont été une désolation perpétuelle… (v. 8). Le prophète devait prophétiser encore une fois, et cela sur les peuples venant des extrémités du nord, une puissante armée incluant les peuples islamiques: Perse (Iran), Ethiopie, Libye, etc. (Ez. 38.5). Et à nouveau, l’accent est porté sur: “Ce sera à la fin des jours!” (v. 16).

    Nous avons tous entendu parler du rassemblement armé de la Russie et de la Chine pour des exercices militaires de dix jours au mois d’août de cette année. Les rois de l’orient se joindront aux forces du nord pour s’unir dans le dernier combat. L’ours russe et le dragon chinois se sont déjà unis pour — comme le disent les titres des journaux — «combattre la terreur et assurer la paix mondiale». Comment ils pensent y arriver, ils ne l’ont pas dit. En consultant la carte géographique, vous découvrez que la ville de Vladivostok, mentionnée plus spécialement par les nouvelles, se trouve réellement à l’extrême nord vue d’Israël et se situe seulement à quelques kilomètres de la frontière chinoise. A peine ces manœuvres étaient-elles terminées que la Russie fit connaître que le prochain exercice militaire aurait lieu en association avec les Indes. Quelque chose se prépare dans cette région. Celui qui lit dans Apocalypse 16, depuis le verset 12, comprend que de là où se lève le soleil sur l’Euphrate, la voie doit être préparée aux rois venant de l’orient. Dans Apocalypse 9.13-21, nous lisons au sujet des quatre anges de jugement qu’ils sont liés sur le grand fleuve Euphrate (en Irak), et qu’ils seront déliés pour le temps de la grande tribulation afin de mettre à mort le tiers de l’humanité.

    Ici, c’est aux croyants bibliques que nous posons la question: Si maintenant déjà se prépare ce qui va arriver après le retour de Jésus-Christ, combien plus proche doit se trouver l’enlèvement? Combien cette exhortation de notre Seigneur devrait-elle nous réveiller et nous aller droit au cœur: “Et quand ces choses commenceront à arriver, regardez en haut, et levez vos têtes, parce que votre rédemption approche” (Luc 21.28), car: “Voici, je vous l’ai dit à l’avance” (Mat. 24.25).

   

Par la frappe d'une médaille commémorative spéciale, la visiste du Pape entre visiblement dans l'histoire.

 Venons-en au troisième point.
    La visite du Pape en Allemagne était bien plus qu’un événement médiatique. Il devient visible pour le monde entier qu’un homme est toujours plus placé dans une position centrale et qu’il se laisse adorer à la place de Christ. Un magazine des Etats-Unis posait la question: «Qui est l’homme le plus important sur la terre? Est-ce le Président des Etats-Unis, le Pape, ou Bill Gates?». En général, on se plaît à dire: «Il n’y a pas de question stupide, il n’y a que des réponses stupides». Cette fois, cela ne concorde pas. Georges W. Bush est devenu le Président des Etats-Unis le plus méprisé. Bill Gates, qui a révolutionné le monde des ordinateurs, bien qu’aussi l’homme le plus riche du monde, n’a pas davantage de poids pour la politique dans le monde entier que pour la religion. Par contre, le Pape est sans le moindre doute, l’homme le plus riche en influence sur la terre, celui vers lequel tous les chefs religieux et politiciens regardent. Par conséquent, la papauté règne au travers du processus de globalisation sur le monde entier.

    Divers thèmes ont été abordés lors de la visite du chef de l’Eglise catholique dans son pays natal, également celui de «la plaie ouverte» due à la séparation des deux Eglises. Dans Apocalypse, chapitre 13, il est question d’une blessure, même d’une plaie mortelle faite par l’épée, qui cependant va être guérie. Cela a lieu manifestement maintenant. De ce qui s’est aussi produit à Cologne, au bord du Rhin, les croyants bibliques en ont pris connaissance avec stupeur. Lorsque trois cent mille jeunes du monde entier crient: «Saint-Père, nous ne te laisserons pas aller que tu ne nous aies bénis!» nous pensons alors à l’avertissement énergique de notre Seigneur: “Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre père, celui qui est dans les cieux” (Mat. 23.9). C’est Jacob, lorsqu’il rencontra le Seigneur Dieu et qu’il lutta avec Lui, qui s’écria: “Je ne te laisserai point aller sans que tu m’aies béni” (Gen. 32.22-32). Lors de la Journée mondiale de la jeunesse, il ne s’agissait pas du tout d’une expérience avec Dieu, mais bien plutôt d’une expérience religieuse avec le Pape. Sa visite à la synagogue de Cologne devait contribuer à améliorer les relations de l’Eglise catholique, qui sont très, très chargées, avec le Judaïsme.

    Conformément aux Ecritures, Dieu seul peut bénir. Cependant, tout cela est en harmonie avec les événements de la fin: La grande apostasie à l’encontre de Dieu et la dépendance face à l’homme qui prend la place de Christ, deviennent de plus en plus manifestes. Là, la maison de naissance devient un lieu de culte, alors que d’autres endroits deviennent des lieux de pèlerinage. Le pape Jean-Paul II, mort il y a peu de temps, reçoit déjà un culte dans son lieu de naissance, Wadowice, et la Pologne entière l’implore par son nom. Les gens ne savent pas que de telles “prières” ne sont pas du tout adressées à Dieu, mais au contraire sont adressées aux morts, qu’il ne s’agit en cela que d’un culte religieux, et non pas d’une adoration de Dieu dont rendent témoignage les Ecritures. Notre Seigneur a dit: “Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” (Jean 4.24).

    On ne peut se représenter, dans le peuple d’Israël, qu’Abraham ou Moïse ou quelque autre prophète décédé ait été imploré! Il est également impensable qu’une telle adoration de l’homme ait pu avoir lieu dans le Christianisme primitif. Quelqu’un peut-il se représenter que Pierre, Jacques ou Jean aient été invoqués? C’est un culte rendu à l’homme qui ne peut pas davantage se trouver en Israël que dans l’Eglise du Nouveau Testament. N’est-ce pas en réalité un mensonge religieux duquel beaucoup de personnes sont devenues les victimes? Là-dessus, aucune manifestation dite “chrétienne”, même bien emballée et sonnant bien, ne peut nous tromper pour nous éloigner du Dieu vivant. Le Dieu éternel, qui Seul possède l’immortalité, ne donne Son honneur à aucun homme mortel! Tel est le témoignage des apôtres: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ…” (Eph. 1.3 et autres).

    Dieu nous est apparu uniquement et seulement en Jésus-Christ, Son Fils seul engendré, qui est mort pour nous, c’est-à-dire à notre place. Lui seul est le Chemin, la Vérité, la Vie et personne sur la terre ne vient «au Père céleste», qu’uniquement au travers de Son Fils seul engendré, par Lequel Il s’est révélé à nous, “… en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés…” (Col. 1.14). Le véritable témoignage des Saintes Ecritures doit être proclamé au monde entier au travers de l’Evangile éternellement valable de Jésus-Christ. Il doit également être dit que le salut de Dieu ne se trouve en aucune Eglise ou religion, qu’aucun autre nom dans lequel se trouve le salut n’a été donné aux hommes sur la terre, si ce n’est celui de Jésus-Christ notre Seigneur. Il n’y a réellement qu’un seul Dieu et qu’un seul Médiateur (1 Tim. 2.5), qu’un seul Avocat auprès du Père (1 Jean 2.1) et qu’un seul Sauveur. Toute autre chose, aussi dur que cela puisse sonner, n’est que tradition religieuse au travers de laquelle les gens n’arriveront jamais à la communion personnelle avec Dieu. Celui qui n’expérimente pas la grâce, le pardon, la justification et la nouvelle naissance n’a aucune relation personnelle avec Dieu. Ce n’est tout au plus qu’une relation pieuse avec une Eglise et avec des hommes et leurs actions religieuses. Le seul véritable Message divin n’est pas le message d’une Eglise, ce n’est pas le message d’un dignitaire, mais bien l’Evangile éternellement valable de Jésus-Christ notre Seigneur, et il doit être publié à tous les peuples avant la fin, en témoignage. Cela aussi a été annoncé à l’avance par notre Seigneur (Mat. 24.14; Apoc. 14.6, et autres).

 

Vue géographique des douze tribus d’Israël, à l’ouest et à l’est du Jourdain. Directement au bord de la mer Méditerranéenne se trouve une bande de 40 km de long, Gaza — le pays des Philistins.

   Maintenant, quatrième point.
    L’évacuation de la bande de Gaza a été très douloureuse pour les colons juifs. Les rabbins embrassant la Thora et défendant leurs synagogues ne purent rien empêcher — les 21 colonies furent évacuées par les forces militaires. Selon les Saintes Ecritures, la bande de Gaza n’est jamais devenue une partie du Pays promis, parce qu’elle n’avait pas été occupée par le peuple d’Israël: “Juda ne prit pas possession de Gaza et de son territoire, ni d’Achqlon et de son territoire” (Juges 1.18 — Crampon). La bande de Gaza, lors du dernier conflit armé sera détruite, et c’est seulement après cela qu’elle sera donnée à la tribu de Juda. “Car Gaza sera abandonnée, et Askalon sera une désolation ; Asdod, on la chassera en plein midi, et Ekron sera déracinée. Malheur à ceux qui habitent les côtes de la mer, la nation des Kérétiens: la parole de l’Eternel est contre vous, Canaan, pays des Philistins! et je te détruirai, de sorte qu’il n’y aura pas d’habitant. Et les côtes de la mer seront des excavations pour les bergers, et des enclos pour le menu bétail. Et les côtes seront pour le résidu de la maison de Juda… (Soph. 2.4-7).

    Avant que cette prophétie ne s’accomplisse et que la bande de Gaza ne soit détruite, l’évacuation de tous les Israélites devait avoir lieu, de façon à ce qu’ils ne périssent pas lors du jugement punitif. Ce n’est qu’après cela qu’Israël habitera dans les frontières établies par Dieu; à ce moment-là seulement, l’ordonnance du salut divin entrera pleinement en vigueur. Il en est de même maintenant, dans l’Eglise du Dieu vivant: tous ceux qui en font partie seront ramenés dans l’ordre du salut complet, pour autant qu’ils abandonnent le terrain non biblique.

    La promesse faite à Abraham, le Seigneur notre Dieu l’a accomplie dans le temps de Josué. “Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné, comme j’ai dit à Moïse” (Jos. 1.3). La prise de possession du Pays promis ne fut le fait que d’une seule marche triomphale d’Israël. La Parole de l’alliance se trouvait dans l’Arche de l’alliance qui fut portée par les sacrificateurs. Les trompettes retentirent, le Jourdain se partagea, les murs de Jéricho s’écroulèrent. Le soleil et la lune s’arrêtèrent dans leur course jusqu’à ce que la victoire de Dieu ait été révélée. Cependant, nous voilà arrivés à la partie affligeante: du temps de Josué, la bande de Gaza ne fut pas entièrement conquise et c’est précisément ce territoire qui resta aux ennemis d’Israël et jusqu’à ce jour, c’est une fatalité pour Israël. Samson fut le premier qui eut à ressentir les artifices des Philistins à Gaza (Juges 13.16).

    Les promesses de Dieu sont précieuses, cependant il faut encore s’en emparer avec courage, dans la foi. Cela touche aussi les croyants de la Nouvelle Alliance. Toutes les promesses de Dieu sont oui et amen pour Sa glorification, mais, comme cela est écrit, il faut que ce soit: “… par nous” (2 Cor. 1.20). Les croyants doivent fouler le terrain de chaque promesse, et par cela vaincre l’ennemi sur le lieu même. Ce que nous ne prenons pas par la foi, demeure entre les mains de l’ennemi et c’est précisément sur ce territoire dont nous n’avons pas été vainqueur, que nous sommes attaqués. La foi, qui est notre victoire, doit en réalité être révélée sur le terrain des promesses.

    Nous lisons dans Josué 13.2: “…et il reste un très grand pays à posséder. C’est ici le pays qui reste: tous les districts des Philistins et tous les Gueshuriens…”. Puis, sont mentionnés Gaza, Asdod et Askelon, jusqu’à Aphek au nord. Le pays d’origine des Philistins est devenu aujourd’hui la bande de 40 kilomètres de Gaza. Elle est déjà mentionnée en relation avec Abraham qui de temps en temps demeurait à Guérar (Gen. chap. 20). Isaac avait aussi habité là, et les deux ont rencontré le roi des Philistins, Abimélec (Gen. chap. 26).

    Au chapitre 2 des Juges, une leçon importante nous est donnée sur l’accomplissement des promesses divines. Si nous nous en emparons dans la foi, les ennemis sont vaincus. Par contre, si elles demeurent inaccomplies, les ennemis continuent à vivre et nous rendent la vie difficile. C’est aussi d’une grande signification pour les croyants de l’Eglise de la Nouvelle Alliance. C’est ce dont nous nous emparons avec l’aide de Dieu, en étant fondés sur les promesses qui concernent tous les domaines de la vie spirituelle ou naturelle, que cela nous est accordé par Dieu. Tout ce qui se soustrait à cette influence divine sera pour nous objet de tentation. AINSI DIT LE SEIGNEUR: “Je vous ai fait monter d’Egypte, et je vous ai introduits dans le pays que j’avais promis par serment à vos pères, et j’ai dit: Je ne romprai jamais mon alliance avec vous; et vous, vous ne traiterez point alliance avec les habitants de ce pays, vous démolirez leurs autels. Et vous n’avez pas écouté ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela? Et aussi j’ai dit: Je ne les chasserai pas de devant vous, et ils seront à vos côtés (comme des épines dans vos côtés), et leurs dieux vous seront en piège” (Juges 2.1-5). Dieu demeure fidèle, Il ne peut rompre Son Alliance, Il ne peut retirer aucune de Ses promesses. C’est pourquoi il est écrit: “Il ne tomba pas un mot de toutes les bonnes paroles que l’Eternel avait dites à la maison d’Israël: tout arriva” (Jos. 21.45).

    Il en est de même avec l’Eglise du Nouveau Testament: Dieu a conclu une Nouvelle Alliance avec nous, scellée par le Sang de l’Agneau. Dieu ne brise jamais Son Alliance pour l’éternité, toutes les promesses en sont oui et amen! Cependant, elles doivent devenir sans compromis une réalité par la foi. Dieu ne voulait pas qu’Israël se mélange aux habitants du pays, ni qu’il emploie leurs autels sacrificiels. Dieu voulait que Son peuple, dans Son pays, sur le terrain des promesses, Le serve Lui seul. La partie du pays non prise en possession par Israël devint une entrave pour eux, et les promesses non expérimentées deviennent pour nous une fatalité et des entraves.

    C’est parce qu’ils suivirent les dieux de tous ces peuples que “… la colère de l’Eternel s’embrasa contre Israël, et il dit: Puisque cette nation a transgressé mon alliance, que j’avais commandée à leurs pères, et qu’ils n’ont pas écouté ma voix, moi aussi je ne déposséderai plus un homme devant eux d’entre les nations, que Josué laissa quand il mourut, afin d’éprouver par elles Israël, s’ils garderont la voie de l’Eternel pour y marcher, comme leurs pères les ont gardées, ou non” (Juges 2.20-22).

    La leçon que nous pouvons tirer de cela est que Dieu ne peut véritablement être avec nous que seulement si nous croyons Ses promesses, si nous nous appuyons sur elles et les vivons personnellement. Avant Son ascension, le Seigneur donna la promesse principale pour l’Eglise et pour son service: “Et voici, moi, j’envoie sur vous la promesse de mon Père. Mais vous, demeurez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de puissance d’en haut” (Luc 24.49).

“Et étant assemblé avec eux, il leur commanda de ne pas partir de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez ouïe de moi: car Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, vous serez baptisés de l’Esprit Saint, dans peu de jours” (Actes 1.4-5).

    Pour nous, Eglise du Dieu vivant, il y a pour ce temps une promesse principale en rapport avec le retour de Jésus-Christ (Jean chap. 14) et reliée à cela, qu’un Elie promis devait venir auparavant pour ramener le cœur des enfants de Dieu à l’enseignement des pères de la foi du commencement. Cela devait arriver avant que ne vienne le grand et terrible jour de l’Eternel (Mal. 4.5,6). Notre Seigneur a confirmé cette promesse dans Matthieu 17.11, comme aussi dans Marc 9.12, lorsqu’Il dit — en réalité, après que le ministère de Jean-Baptiste ait été terminé: “En effet, Elie vient premièrement et rétablit toutes choses”. Nous ne permettons à personne de remettre en question cette promesse. Nous savons que Jean-Baptiste est apparu il y a deux mille ans dans l’Esprit et la puissance d’Elie. Il était l’accomplissement de ce qui est écrit dans Esaïe 40.3 et Malachie 3.1. Toutefois maintenant, à la fin du temps de la grâce, avant que ne vienne le jour de l’Eternel, avant que les jugements n’arrivent, avant que le monde ne s’embrase en flammes, Dieu a envoyé un prophète. Tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu se tiendront sur la promesse de Dieu, la recevront dans la foi et auront part à ce que Dieu fait actuellement. Celui qui ne reçoit pas dans la foi une promesse de Dieu, même s’il se fait appeler croyant, aura jusqu’à la fin à lutter contre les tentations, les embûches de l’ennemi. La Parole de Dieu, comme les promesses de Dieu, ne doivent pas être interprétées, elles doivent être reçues dans la foi et expérimentées dans leur réalisation.

    Cependant, la main sur le cœur, je demande: Qu’en est-il des nombreux groupes dans le Message du temps de la fin, qui confessent des lèvres la promesse de Malachie, qui parlent de l’enlèvement mais n’expérimentent pas son accomplissement pratique?

    Qu’en est-il de l’appel à sortir, de la mise à part et de la préparation de l’Epouse-Parole?

    Le Message du rétablissement ne devait-il pas précéder l’accomplissement réel du rétablissement même?

    Qu’en est-il de nous envers les expériences du salut promises?

    Qu’en est-il de la prise de possession de tout ce qui a été perdu par l’Eglise?

    Qu’en est-il de notre marche avec Dieu en accord avec Sa Parole?

    Qu’en est-il de l’amour parfait, sans lequel personne ne pourra entrer dans la gloire?

    Combien de temps va-t-il encore s’écouler jusqu’à ce que nous soyons replacés dans l’état de l’Eglise primitive?

    Combien de temps l’Eglise devra-t-elle attendre jusqu’à la restitution mise pour nous en perspective par le Message du temps de la fin?

    Ne devons-nous pas maintenant, alors que nous voyons tous les événements, forcément reconnaître que l’Eglise des premier-nés, les véritables élus, doit devenir une seule âme et un seul cœur comme cela était au commencement?

    Ne devrions-nous pas tous expérimenter premièrement ce qui est décrit dans Actes, chapitre 2, c’est-à-dire que notre être soit rempli de la plénitude du Saint-Esprit - avec la puissance de Dieu - avec la Vie de Dieu, afin que toutes les autres choses promises par Dieu puissent suivre? Car AINSI PARLE LE SEIGNEUR: “Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées” (Zach. 4.6). La promesse du chapitre 3 des Actes, stipulant que Jésus-Christ est gardé dans le ciel jusqu’aux temps du rétablissement de tout ce que Dieu a promis par la bouche de Ses saints prophètes, est également très importante (v. 21). En conclusion, voici encore une citation de frère Branham: «Regardez aux promesses que Dieu a données à ce Corps, le Corps de Christ. Son Corps doit faire la même chose, car le Corps et la Tête vont ensemble. Si Christ, la Tête, est la Parole, alors Son Corps doit être comme la Tête — une Eglise de la Parole, qui est née de la Parole. Elle est vierge, née de la Parole, et non d’aucune dénomination. Vierge née de la Parole». Frère Branham entendit la Voix disant: «Prends ton stylo et écris». — «Ceci m’a été accordé lorsque l’Esprit parlait, et c’est cela que je cherche à vous dire. Selon la loi de la reproduction, toute chose produit selon son espèce (Gen. 1.11). Dans ces derniers jours, la vraie Eglise-Epouse atteint la Pierre du Faîte. Elle sera la “Super-Eglise”, une génération particulière, alors qu’elle s’approche de plus en plus de la Pierre du Faîte. Ils seront si semblables à Lui, ils seront pleinement à Son image, afin qu’ils puissent être unis avec Lui. Ils seront Un. Par eux, la Parole du Dieu vivant sera parfaitement manifestée». Cela aussi le Seigneur l’a dit à l’avance.

    Nous devons simplement comprendre que maintenant les Ecritures s’accomplissent, avec toutes leurs promesses et leurs prédictions. Nous ne vivons pas seulement dans la fin des temps, mais encore à la fin du temps de la grâce. Le retour de Jésus-Christ s’est véritablement approché. Encore une fois, le Seigneur nous crie: “Voici, je vous l’ai dit à l’avance” (Mat. 24.25). Il nous appelle à nouveau: “Et quand ces choses commenceront à arriver, regardez en haut, et levez vos têtes, parce que votre rédemption approche” (Luc 21.28). Il dit: “Et voici, je viens bientôt!” (Apoc. 22.7). Seuls ceux qui sont prêts peuvent entrer, et ce sont ceux qui croient les promesses de Dieu et qui participent à leur accomplissement qui sont scellés du Saint-Esprit promis (Eph. 1.1-14).

Agissant de la part de Dieu:
E. Frank