CITERNES CREVASSEES

(Broken cisterns)

26 juillet 1964, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Prions. Seigneur, maintenant nous croyons. Nous croyons dans le Fils de Dieu et c’est au travers de Lui que nous acceptons la Vie Eternelle. Nous nous sommes de nouveau réunis cet après-midi (ou plutôt ce soir) pour un autre service, et nous avons confiance en Toi pour ce message et en ce que Tu nous diras ce soir. Nous croyons en Toi, Seigneur, et nous nous attendons à Toi. Tu as dit: “Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leurs forces, ils s’élèveront avec des ailes comme des aigles” (Esa. 40.31). Et, tandis que nous nous attendons à Toi, nous Te prions, ô Dieu, de nous donner cette puissance de nous élever.

Nous Te remercions pour ces gens et pour ce qu’ils signifient pour moi. Je Te remercie pour cela, Père. Ils sont Tes joyaux. Et ce soir, ô Dieu, je Te prie de Te manifester à eux de la manière dont ils ont besoin. S’il y a des malades ici, puissent-ils être guéris. S’il y a un doute dans l’esprit de quelqu’un, chasse-le, Seigneur, et donne-nous simplement Ta présence et Tes bénédictions, car nous en avons besoin, Seigneur, Tu es tout ce dont nous avons besoin et sans Toi nous ne pouvons rien faire.

Nous Te prions de recevoir nos remerciements pour tout ce que Tu as fait. C’est dans le Nom de Jésus-Christ que nous recherchons Tes bénédictions. Amen. (Vous pouvez vous asseoir.)

Eh bien, ce dimanche soir, il fait un peu plus frais que dimanche passé. Nous sommes donc très reconnaissants à nos frères qui ont travaillé aussi fidèlement pour réussir cela. J’en connais deux ou trois: frère Mike Egan que je vois là derrière, frère Mike et frère Sothmann; je crois qu’il y a aussi frère Roy Roberson et frère Wood et tous ceux qui transpiraient là-dessous, essayant de faire tout leur possible pour que nous ayons ce message aujourd’hui. Nous en sommes donc très reconnaissants.

Maintenant, si le Seigneur le veut, dimanche prochain le matin, j’aimerais avoir un service de guérison et prier pour les malades. Si le Seigneur le veut, nous réserverons ce dimanche-là pour un service de guérison.

J’ai remarqué ce matin qu’il y avait tout un tas de mouchoirs ici. Tandis que vous priiez et chantiez, j’ai prié sur les mouchoirs et ce soir il y en a encore plus ici. Nous croyons donc que Dieu guérit les malades, il y a tellement de grands témoignages de guérisons parmi nous et partout dans le monde. Et nous sommes reconnaissants pour cela.

Et comme je dois m’en aller pour quelque temps et que jusqu’à présent nous nous sommes surtout occupés de l’enseignement et du Message, j’ai pensé que ce serait une bonne chose si, dimanche prochain, nous avions un service de guérison et que nous priions pour les malades. Et nous avons confiance que le Seigneur nous donnera de glorieux moments.

Maintenant, ce soir, beaucoup d’entre vous devront conduire longtemps. Aujourd’hui, tandis que je prenais mon repas à la cafétéria du Blue Boar, je discutais avec des groupes de gens, il y a parmi eux beaucoup de gens très bien. Je suis allé leur serrer la main et discuter avec eux; ce sont des personnes que je n’avais jamais rencontrées avant qu’elles ne viennent à l’église. Et je suis reconnaissant d’avoir de tels amis, et je veux remercier chacun de vous. Certains d’entre vous ont recueilli des mûres et nous les ont apportées. Et l’un de vous nous avez apporté un bidon de sirop, je crois que c’était de la mélasse, et des choses ainsi. Vous ne savez pas ce que cela représente pour moi. Et un matin, alors que je m’étais levé pour sortir de la maison…

Il y avait un frère l’autre matin qui était vraiment mal en point; il n’avait pas d’habits ni rien et il voulait que je lui procure quelques habits. Je sortis et faillis trébucher sur un panier de mûres qui se trouvait là. Je dis: «Est-ce vous qui avez apporté ces mûres?».

10 Et il dit: «Non, je n’ai rien à voir avec cela. Je suis venu ici avant l’aube et elles y étaient déjà». Et c’était mon bon frère Ruddel qui me les avait apportées. Ce sont des choses que j’apprécie tellement.

11 Billy Paul vient juste de me dire il y a quelques instants que ce soir ils ont recueilli une offrande pour moi dans l’assemblée. Je vous en remercie. Je ne voulais pas que vous fassiez cela. J’apprécie réellement vos efforts et tout le reste mais ce n’était pas nécessaire. Mais que le Seigneur vous bénisse. Vous savez que la Bible dit: “Tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait”.

12 Maintenant, j’aimerais vous parler directement du Message. Certains peuvent avoir l’impression que je pense que Jésus va venir ce matin ou ce soir. C’est ce que je fais! Je ne dis pas qu’Il va le faire. Et je vous répète qu’il se peut qu’Il vienne la semaine prochaine, il se peut que ce soit l’année prochaine. Il se peut que cela soit dans dix ans. Je ne sais pas quand Il viendra, mais il y a quelque chose que je veux que vous gardiez toujours à l’esprit: vous devez être prêts à chaque heure et à chaque minute. Vous voyez? Car s’Il ne vient pas aujourd’hui, il se peut qu’Il soit là demain. Gardez donc cela à l’esprit: Il vient.

13 Je ne sais pas à quel moment viendra ma dernière heure sur cette terre, personne parmi nous ne le sait. Et personne parmi nous ne sait quand Il viendra. D’après Ses propres paroles, Il ne le sait pas Lui-même. Il dit que seul le Père sait quand Il viendra; même le Fils ne sait pas quand Il viendra. Ce sera lorsque Dieu L’enverra de nouveau vers nous. Mais nous attendons Sa venue. Et s’Il ne vient pas pendant ma génération, Il peut venir pendant la suivante. S’Il ne vient pas pendant celle-ci, Il viendra pendant la suivante. Mais pour ma part, je vois qu’il reste très peu de temps. D’après moi, cela pourrait arriver à n’importe quelle minute. Maintenant, cela ne signifie pas que vous verrez le ciel se changer et toutes ces choses. Ce n’est pas de la venue du Seigneur que je parle. Je parle de l’enlèvement.

14 Vous voyez, il y a trois venues. Il vient en trois noms. Il vient dans une trinité: Père, Fils et Saint-Esprit. Et à chaque fois il s’agit du même Christ, du même Dieu.

15 Maintenant, nous savons qu’Il vient pour manifester trois oeuvres de grâce: justification, sanctification, baptême du Saint-Esprit. Toutes les choses de Dieu sont rendues parfaites en trois. Il vint donc premièrement pour racheter Son Epouse, Il vient deuxièmement dans l’enlèvement pour prendre Son Epouse, Il vient troisièmement avec Son Epouse. Ce sera le Roi et la Reine. C’est pour ce moment-là que beaucoup de gens attendent Sa venue. Mais lorsqu’Il viendra cette fois, seuls ceux qui seront prêts sauront quand Il vient. Il y aura tout simplement des gens qui seront absents. Les autres ne sauront pas ce qui leur est arrivé. Ils auront tout simplement été enlevés en un instant. Ils seront tout simplement absents, changés. En un moment, en un clin d’oeil ils ne seront plus là. Soyez donc prêts pour cela. Il serait horrible de découvrir un matin l’absence d’un bien-aimé que personne ne peut retrouver. Ne serait-ce pas trop dommage de découvrir que cela est arrivé et que vous l’avez manqué? Ainsi restez simplement près de Dieu.

16 Lundi, Dieu voulant, je ramènerai ma famille en Arizona où ils vont à l’école, puis je reviendrai.

17 Je n’aurai pas de services là-bas. Je vais très rarement en Arizona; je vais souvent ailleurs. Lundi, je ramènerai ma femme là-bas, puis je reviendrai ici. Et depuis ici, je partirai pour la Colombie britannique. Puis je retournerai dans le Colorado. Je serai de nouveau en Arizona quelque temps avant Noël, j’y resterai juste deux ou trois jours pour que la famille soit ensemble, puis, si le Seigneur le permet, je serai de nouveau ici pendant les fêtes de Noël afin d’avoir des réunions pendant la semaine de Nouvel An.

18 Vous voyez donc que je suis ici dix fois plus qu’ailleurs car nous n’avons pas d’église ni de réunions en dehors d’ici; pour ce qui est des réunions d’église, nous n’avons rien en dehors d’ici. C’est là l’inconvénient: je n’ai nulle part où envoyer les enfants pour qu’ils entendent le Message comme le font vos enfants en venant ici. Et c’est l’un des inconvénients que nous avons. Mais d’autre part ils sont tous en meilleure santé. C’est un climat chaud et très sec mais tous les enfants semblent en meilleure santé. Je ne suis pas là-bas assez longtemps pour savoir si le climat est sain ou pas. Je suis toujours en route et je crois que je suis né pour être un errant.

19 Ma femme m’appelle un coup de vent (je sais qu’elle est ici, je vais entendre parler de cela après le service!). En d’autres termes, je suis constamment en mouvement. Cela fait vingt-deux ans que je suis marié, et j’ai parfois l’impression d’être un étranger à la maison car je dois toujours partir. Mais j’attends le moment où nous serons installés à la maison. Mais pour le moment, la bataille se poursuit, donc restons en prière.

20 N’oubliez pas dimanche prochain, si le Seigneur le permet, d’amener vos malades et les affligés. Venez tôt, prenez place, il y aura sûrement ensuite un groupe pour lequel on priera. Nous devrons distribuer des cartes de prière. S’il n’y en a pas assez, nous ne distribuerons pas de cartes de prière, nous en donnerons juste assez pour former une petite ligne de deux ou trois douzaines de personnes ou quelque chose ainsi. Mais nous distribuerons probablement des cartes de prière. Nous le ferons donc sûrement une heure avant le service régulier qui aura lieu, je pense… Vers huit heures ou huit heures trente, ils distribueront les cartes de prière; dimanche prochain, ils ouvriront l’église puis ils donneront les cartes de prière. Prenez donc soin d’amener vos bien-aimés. Amenez-les ici. Il fera bon et frais dans l’église (je dis cela pour les malades), et nous ferons tout notre possible pour prier pour eux.

21 Je vous remercie de nouveau pour votre offrande.

22 Et maintenant, ce soir, nous allons lire quelques mots de la Parole de Dieu; préparez-vous à être de nouveau en Sa Présence et à ce qu’Il nous apporte Sa Parole. Maintenant, nous savons que nous pouvons lire un texte, mais Dieu doit nous en révéler le contexte, vous voyez? Nous pouvons prendre un texte, mais Dieu doit nous en révéler le contexte.

23 Et pendant que vous cherchez le livre de Jérémie, au deuxième chapitre, j’aimerais vous dire que je suis heureux d’avoir frère Lee Vayle parmi nous, c’est un précieux frère dans le Seigneur; et je pense aussi à ce frère ici (je ne me souviens plus de son nom), je crois que c’est frère Willard Crase. Et je vois des frères qui viennent de l’Arkansas, comme frère John et tous ceux qui viennent des environs de Popular Bluff; il y a aussi frère Blair. Et, oh, il y a aussi frère Jackson et frère Ruddell; il y en a tellement d’autres que je ne peux… J’aimerais pouvoir appeler chacun par son nom, mais je ne peux vraiment pas le faire et vous le comprenez. J’ai vu que frère Briant était assis ici. Il est celui qui habituellement souligne dans son coin ce que je dis par son «Amen». Ben est connu de chacun à cause de sa voix.

24 Une fois, alors que je me trouvais en Californie, j’ai prêché un message pour les Baptistes qui étaient dans la vallée. Ils avaient une grande tente là-bas et il y avait un bon nombre de Baptistes, des aristocrates. Je n’entendais jamais un amen! de nulle part, vous savez. Certaines femmes avaient sûrement peur d’abîmer la peinture de leur visage. Et la première chose que je vis, vous savez, fut une paire de pieds qui sautèrent ainsi en l’air, puis deux grosses mains et une tête noire qui cria: «amen!» en hurlant ainsi. Je regardai en bas et dis: «Ben, d’où es-tu sorti?». C’était vraiment lui qui avait dit «amen».

25 Je vois que sa femme l’observe un peu. Eh bien, il est en train de perdre cette chevelure noire, mais c’est très bien. Ne te fais pas de souci à cause de cela; il y a longtemps que j’ai perdu les miens.

26 Ainsi donc, n’oubliez pas de prier. Maintenant, tandis que nous en arrivons à la vraie partie du service, souvenez-vous que si nous, nous lisons Sa Parole, c’est Dieu qui La bénit. Elle ne retournera pas à Lui à vide mais Elle accomplira tout ce pour quoi Elle était prévue. Et je sais qu’en lisant la Parole je serai toujours dans le vrai. Lorsque je lis Sa Parole, Dieu honore Sa Parole.

27 Maintenant, levons-nous par respect pour la Parole et lisons dans Jérémie, chapitre 2, versets 12 et 13:

“Cieux, soyez étonnés de ceci, frissonnez, et soyez extrêmement confondus, dit l’Eternel. Car mon peuple u fait deux maux: ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau”.

28 Inclinons nos têtes maintenant. O Dieu, Ta Parole a été lue et nous Te prions d’honorer cette Parole et de nous en montrer les parallèles ce soir. Tandis que nous observons les jours passés et que nous prenons Israël comme exemple tel que nous l’enseigne la Bible, nous pouvons voir ce que Tu leur faisais quand Ils obéissaient à Ta Parole et ce que Tu leur faisais quand ils désobéissaient à Ta Parole; cela doit nous apprendre ce que nous devons faire. Nous Te prions donc de nous parler ce soir de manière très spéciale afin que nous puissions savoir comment nous conduire en ce jour dont nous avons parlé ce matin et dans lequel nous vivons. Car nous Te le demandons dans le Nom de Jésus. Amen. (Vous pouvez vous asseoir.)

29 Ce soir, pendant un court instant, je veux parler sur le sujet des citernes crevassées.

30 Israël a commis deux grands péchés. Dieu dit qu’ils se sont détournés de Lui, de la Fontaine de Vie, et qu’ils se sont creusé eux-mêmes des citernes pour y boire.

31 La raison pour laquelle j’ai pensé à ce texte est qu’il serait un parallèle à ce que j’ai dit ce matin au sujet de l’heure dans laquelle nous vivons et de la cause pour laquelle nous luttons.

32 Et nous regardons à Israël comme étant un exemple nous montrant ce que fut Dieu, et Il doit toujours rester Le même. Et il y a une chose que Dieu a toujours honorée, c’est Sa manière de pourvoir aux besoins des gens. Et lorsqu’ils s’écartaient de cette manière, alors Dieu était déshonoré, et Dieu faisait souffrir les gens pour s’être éloignés de ce qu’Il leur avait dit de faire. Peu importe ce que c’était. Il leur donna même une loi: “Ne touchez pas, ne prenez pas, ne goûtez pas”, non pas à cause du mal qu’il y avait à le faire, mais à cause du mal qu’il y avait à désobéir à ce qu’Il avait dit. Et il n’y a jamais de loi sans punition, car s’il n’y avait pas de punition, alors la loi n’aurait pas de sens; la loi n’est rien sans punition.

33 Maintenant nous découvrons que ce qu’ils firent en ce jour semble être un parallèle à ce que nous faisons aujourd’hui, à ce que font les gens d’église.

34 Nous voyons aujourd’hui une chose étrange ici. Quelques-uns peuvent trouver étrange que Dieu dise: “Ils se sont creusé des citernes, des citernes crevassées”. Maintenant, certains parmi vous ne savent peut-être pas ce qu’est une citerne. Combien savent ce qu’est une citerne? Bien, presque tout le monde le sait. Si vous avez grandi dans une ferme, vous savez ce qu’est une citerne. Je me souviens avoir avalé suffisamment de bestioles pour savoir ce qu’est une citerne. J’avais prêché dans la campagne, dans les taillis de charmilles, et il y avait là une grosse cruche remplie d’eau de citerne, de cette eau de pluie, vous savez, qui vieillit; puis, la nuit, les bestioles s’y mettent. Ainsi, je sais ce qu’est l’eau de citerne.

35 Une citerne est un endroit que l’on creuse dans le sol en lieu et place d’une source. Lorsque les gens n’ont pas de source, ils creusent une citerne. En d’autres termes, une citerne est un réservoir ou un puits fait par l’homme, un puits que l’homme creuse dans le sol pour recueillir l’eau qu’il veut utiliser. Certains utilisent cette eau pour faire la lessive, d’autres l’utilisent comme eau potable, et peut-être de différentes autres manières. Il fut un temps où toute l’eau que nous utilisions venait d’une citerne. Nous avions une vieille citerne munie d’une roue que nous devions faire tourner, tourner et encore tourner pour faire remonter l’eau; il y avait des petits seaux pour prendre l’eau de la citerne.

36 Eh bien, nous remarquons qu’il y a une chose qui différencie une citerne d’une source. Une citerne va finir par se vider. La citerne ne peut pas se remplir toute seule. Elle n’est pas fiable. Vous ne pouvez pas avoir confiance dans une citerne. La fiabilité d’une citerne dépend des pluies qui tombent, que cela soit au printemps ou en hiver. Habituellement c’est en hiver, lorsque tombent la neige et la pluie, que la citerne se remplit d’eau. Et si elle ne recueille pas cette eau, alors vous n’avez pas d’eau. La citerne se dessèche. Et elle ne peut se remplir toute seule. La vieille citerne ne peut pas se remplir elle-même; c’est grâce à la pluie qui tombe qu’elle se remplit.

37 Et il y a une autre chose que j’aimerais vous faire remarquer au sujet de la citerne. Habituellement la grange est deux fois plus grande que la maison et ils recueillent l’eau du toit de la grange pour la mettre dans la citerne. Je me souviens de cette vieille citerne là dehors et dans laquelle plongeaient les tuyaux de la gouttière venant du toit de la grange. Cette citerne se remplissait de l’eau venant du toit de la grange autour de laquelle piétinaient tous les animaux de l’écurie; et par temps sec, toute la saleté de la basse-cour venait sur le sommet de la grange. Puis l’eau venait et nettoyait toute la saleté du toit en la faisant descendre dans un abreuvoir, puis dans un caniveau et enfin dans une citerne faite par l’homme. Et si alors ce n’était pas de la saleté que vous aviez, je ne sais pas ce que vous aviez avec une citerne! Certainement! Tout cela est fait par l’homme et c’est aussi sale que possible.

38 Vous savez, sur une de ces citernes nous avions l’habitude de poser un chiffon qui servait de filtre. Avez-vous jamais su ce que c’était? Nous devions y poser un chiffon qui servait de filtre afin d’attraper toutes les bestioles et les choses qui venaient du toit de la grange et de tout autour et qui se déplaçaient d’un endroit à l’autre jusque dans la citerne. Et nous avions l’habitude d’y poser un chiffon qui servait de filtre afin d’attraper toute l’écume et la saleté que nous pouvions. Naturellement, nous ne pouvions pas attraper toute la saleté, ce filtre ne retenait que les grosses saletés qui descendaient et y tombaient. La punaise pouvait tomber dans ce filtre mais le jus de cette punaise s’en allait dans l’eau. Ainsi c’était vraiment de la saleté que vous aviez lorsque vous aviez une vieille citerne sale.

39 Si vous laissiez l’eau qui se trouvait là pendant quelques jours, elle commençait à stagner. Si vous laissez l’eau qui se trouve dans une citerne, elle commence à stagner, et elle se remplit de grenouilles, de lézards, de serpents et de ce que nous appelons “branle-queues”, de ces espèces de petits… Je ne sais pas si ce sont des parasites. Je ne sais pas comment vous les appelez, mais il y a de ces petites choses dans l’eau et nous les appelons des “branle-queue”. Vous savez ce que c’est. Combien savent de quoi je parle? Oh, bien sûr, tous les paysans connaissent cela. Lorsque les eaux croupissent, ces bêtes aiment à y venir; ces bêtes viennent réellement parce que les eaux sont stagnantes. Et le fait que ces eaux croupissent attire les animaux qui aiment ce qui stagne.

40 Il en est pratiquement de même avec nos églises aujourd’hui. L’un des grands péchés qu’ait commis l’Eglise aujourd’hui, tout comme Israël en ce temps-là, est de L’avoir abandonné, Lui la Fontaine d’Eau vive, et de s’être creusé des citernes faites par l’homme. Et ces citernes sont devenues une demeure pour tout ce qui aime cette sorte d’eau. Des lézards, des grenouilles et toutes sortes de germes malpropres y vivent car il s’agit d’un réservoir artificiel; et c’est dans cette sorte de réservoir que demeurent ces choses. C’est un parfait exemple de nos dénominations aujourd’hui.

41 Maintenant vous dites: «Frère Branham, pourquoi frappez-vous si durement ces gens?». C’est parce qu’il faut frapper cela. Cela doit être frappé. Fuyez loin de ces choses car elles finiront par former la marque de la bête. Souvenez-vous de cela, c’est la Vérité! Ce sera la marque de la bête; la dénomination conduira directement à cela. Elle est à présent sur la voie qui la conduira directement au pouvoir par la force…

42 Observez, dans le vieil empire Romain, c’est exactement ce qui les conduisit à cette marque de l’apostasie. Vous découvrez que personne ne pouvait acheter ni vendre sans la marque de la bête. Il devait l’avoir.

43 Il n’y aura que deux classes de gens sur terre; il y aura ceux qui auront le Sceau de Dieu, et ceux qui auront la marque de la bête, seulement deux classes. Vous devez donc avoir soit l’un soit l’autre. Et il y aura une apostasie, une marque de la religion apostate.

44 Il va y avoir une image de la bête. Comme nous l’avons étudié, nous découvrons que Rome a été, est et sera la bête. Exactement. Il n’y a aucun moyen pour que ce soit autre chose que Rome.

45 Et que fit Rome? La Rome païenne fut convertie en une Rome papale et organisa un système, un système universel qui força tout le monde à adopter cette seule religion, s’il ne voulait pas être mis à mort.

46 Et il est étrange de voir apparaître ces Etats-Unis sur scène, semblables à un agneau. Et cet agneau a deux petites cornes qui sont dans ce cas les pouvoirs civils et religieux. Et nous découvrons ensuite que tandis qu’il était un agneau, il parlait comme un dragon et exerça tout le pouvoir qu’avait le dragon avant lui. Et la Bible nous déclare qu’ils dirent: “Faisons-nous une image de la bête”. Une image est quelque chose de semblable à autre chose. Et dès maintenant, nous pouvons voir que dans cette condition d’apostasie, l’église est en train de former le Conseil mondial des églises, ce qui est une image du pouvoir de Rome qui forcera les gens à faire la même chose que fit cette Rome païenne ou plutôt papale. Ainsi, il n’y a aucun moyen pour qu’il puisse arriver autre chose. C’est la vérité.

47 Et c’est pourquoi je frappe là-dessus pendant mon âge et pendant mon temps car cela doit être frappé. L’appel vient disant: “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés!…”.

48 Maintenant, je compare cela à des citernes sales, souillées. Il est la Fontaine de la Vie; Il est l’Eau Vive. Et l’homme a quitté cela pour se creuser des citernes qui ne peuvent recueillir que la saleté. C’est la seule chose qu’elles puissent recueillir. Et c’est ce que fait le système dénominationnel: il attrape tout ce qui passe par là, tout ce qui veut se joindre. Ils sont désireux de recueillir cette personne si elle a de l’argent ou si elle s’habille d’une certaine manière. Peu importe qui elle est, d’où elle vient, ils la prendront de toute façon.

49 Maintenant, nous voyons de nouveau que cette marque de la bête qui fut formée là… Le nombre de l’Amérique est 13; elle est née avec 13 colonies, son drapeau a 13 étoiles et 13 rayures et elle apparaît même dans Apocalypse au chapitre 13. Et sur nos pièces de monnaie, l’Amérique a toujours été représentée par une femme. Même la tête indienne frappée sur les pennies est le profil d’une femme. Nous savons cela et nous en connaissons l’histoire. Toutes choses, la cloche de la Liberté, la statue de la Liberté et toutes ces choses représentent une femme. Le nombre de la femme est 13, vous voyez?

50 Maintenant, il est merveilleux de voir ces choses. Et j’avais prédit par une révélation de Dieu, une vision que j’avais eue en 1933, que sept choses devaient arriver avant la fin des temps. Et l’une d’entre elles était que Mussolini, qui était en train de devenir dictateur, le deviendrait réellement, qu’il envahirait l’Ethiopie et s’en emparerait. Et l’Esprit avait dit: «Et cette entreprise provoquera sa chute».

51 Je me demande s’il y a encore des vétérans qui se souviennent de me l’avoir entendu dire dans ce Hedman’s Hall où nous prêchions il y a bien des années. Y a-t-il quelqu’un, ce soir dans cette salle, qui se trouvait dans cette vieille salle du Redman’s Hall où j’avais prêché à ce sujet alors qu’ils avaient envoyé le N.R.A.; c’était pendant le premier mandat de Roosevelt? Je suppose qu’il n’y en a aucun ici. Y en a-t-il un? Oui, oui, il y en a un. Oui, il y a une personne, c’est madame Wilson, je me souviens d’elle. Il y a aussi ma femme qui est assise là derrière. Il en reste deux de la génération de ce jour-là. Ce fut lorsqu’ils dirent que ce N.R.A. était la marque de la bête et que j’avais répondu: «Ce n’est absolument pas cela! Pas du tout. La marque de la bête ne vient pas d’ici, elle vient de Rome et cette chose ne peut pas être la marque de la bête».

52 Maintenant, souvenez-vous que ces choses ont été dites. J’avais dit qu’Adolphe Hitler aurait une fin mystérieuse; j’avais aussi dit qu’il déclarerait la guerre aux Etats-Unis; j’avais dit que les Allemands construiraient une immense chose en béton, on vivrait même là-dedans et qu’à cause de cela les Américains connaîtraient précisément à cet endroit une grande défaite (il s’agissait de la ligne Siegfried), et cela onze ans avant même qu’on ne commence de la construire! Puis j’avais dit qu’Hitler arriverait à sa fin et que les Etats-Unis gagneraient la guerre.

53 J’avais aussi dit qu’il y aurait trois “ismes”: nazisme, fascisme et communisme. Puis j’avais dit que tout cela se fondrait dans le communisme. La Russie prendrait tout cela dans le communisme.

54 Puis je dis: «La science augmentera tellement, l’homme deviendra tellement intelligent, il inventera tellement de choses qu’il fabriquera une voiture ressemblant à un oeuf, ayant pour toit une glace et dirigée d’une autre manière que par un volant». Et maintenant ils ont cette voiture.

55 Et j’avais dit: «Ensuite, la moralité de nos femmes chutera de manière tellement dégradante qu’elles deviendront une honte pour toutes les nations. Elles porteront des vêtements d’homme. Elles continueront d’enlever leurs vêtements jusqu’à ne porter réellement que leurs sous-vêtements. C’est cela. Et finalement, elles en viendront à ne porter qu’une feuille de figuier». Et vous remarquerez que dans le dernier Life Magazine, ils montrent des femmes portant des feuilles de figuier; elles sont vêtues de ces nouveaux costumes du soir, ou de ces robes qu’elles portent en soirée; ce sont des vêtements transparents, on peut voir à travers et il y a simplement une feuille de figuier pour cacher un certain endroit de leur corps. Et comme vêtements du haut, elles portent des bustiers sans bretelles, et elles exposent leur corps… Et voyez comment ces choses sont arrivées.

56 Puis je dis: «Je vois une femme aux Etats-Unis, semblable à une grande reine ou quelque chose ainsi. Elle était très belle à regarder mais son coeur était cruel. Et elle fit marcher la nation du même pas qu’elle».

57 Mais je dis: «Il me dit finalement de regarder de nouveau vers l’Est, et lorsque je l’eus fait, je vis que le monde avait explosé. Et aussi loin que je pouvais regarder, je ne pouvais voir que des morceaux de bois et des rochers fumants qui avaient été soufflés de la terre. Et cela devait arriver avant la fin du monde!». En trente-trois ans, cinq de ces sept choses se sont déjà accomplies!

58 Et maintenant, nous sommes à la fin des temps! Je viens de parler contre ce système dénominationnel. Et ce soir, je continue de croire qu’il s’agit d’un cloaque, d’un endroit recueillant la saleté. Je ne peux pas croire que Dieu accepterait jamais une telle chose dans Son Eglise car Celle-ci doit être née de l’Esprit de Dieu, puis Elle doit être nettoyée avant de pouvoir être appelée Sienne. Nous sommes baptisés dans le Corps mystique de Christ par le baptême du Saint-Esprit.

59 Oui, ce système est un parfait exemple de la dénomination. Un homme sage devrait regarder cela et ne jamais y entrer car, à travers les âges, Dieu a montré qu’Il était contre cela et qu’Il ne travaillerait jamais avec cela. N’importe quel groupe… Chaque fois qu’un homme s’est levé avec un message comme Luther, Wesley, Smith, Calvin et les autres, dès qu’ils commençaient à s’organiser, Dieu les mettait de côté et ne les visitait plus jamais par un réveil.

60 Observez l’histoire. Jamais Dieu n’a pris une dénomination pour en faire sortir un réveil. Nulle part on ne trouve cela. L’histoire et la Bible prouvent donc qu’il s’agit d’une chose malpropre aux yeux de Dieu. C’est pourquoi je ne veux rien avoir à faire avec cela. Et c’est pourquoi je suis contre cela et essaye d’en faire sortir les gens.

61 Comme il en fut au temps d’Israël, ainsi en est-il maintenant; nous sommes invités à regarder à Israël comme exemple. Tant qu’ils restèrent avec la Source, ils étaient très bien. Mais lorsqu’ils se mirent à se creuser des citernes, des systèmes faits par les hommes, Dieu les laissa complètement tomber. Il fera de même avec nous. Ils L’ont abandonné, Lui, la Source des Eaux Vives. C’était là le reproche que Dieu avait contre eux, de vouloir faire quelque chose afin de pouvoir dire: «Voyez ce que nous avons fait!».

62 Maintenant, pendant le voyage de Moïse, alors que par grâce Dieu leur avait donné un prophète, une Colonne de feu qui allait devant eux et les avait authentifiés par des signes et des merveilles, que Sa grâce avait pourvu à toutes ces choses, Israël voulait encore… Ils voulurent la loi. Ils refusèrent la grâce pour prendre la loi. C’est exactement ce que font les gens aujourd’hui; ils refusent la Parole pour prendre un système dénominationnel, car c’est ainsi qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et se débrouiller par eux-mêmes. Mais avec Christ, vous ne pouvez faire cela! Vous devez être nettoyés et propres afin d’être en Christ!

63 Pouvez-vous imaginer quelqu’un abandonnant le puits artésien au profit de quelque citerne ou système humain? Pouvez-vous vous représenter les conditions mentales d’une personne qui, ayant la possibilité de boire l’eau fraîche d’un puits artésien, abandonnerait cela pour une citerne faite par l’homme et remplie de grenouilles, de lézards, “d’asticots” et toutes sortes d’autres choses? Cela me semble vraiment insensé, mais c’est exactement ce que les gens ont fait. Ils ont abandonné la Parole, la Véritable Fontaine de la Source et de la puissance de Dieu, pour boire aux citernes qu’ils se sont creusé eux-mêmes? Comme ils firent alors, ils font aujourd’hui.

   Il dit: “Ils m’ont abandonné”. Il dit cela dans Jérémie 2, verset 13: “Ils m’ont abandonné, moi, la Fontaine d’Eau Vive”.

64 Maintenant, nous avons vu ce qu’est une citerne. Nous avons vu ce qu’elle recueille. Nous avons vu comment elle est faite. Il s’agit d’une chose faite par l’homme et qui recueille ce qui descend d’un toit sale. L’eau qui descend tombe d’abord sur un toit sale, elle nettoie d’abord ce toit puis elle descend à travers une gouttière faite par l’homme dans un réservoir fait par l’homme. Et toute la saleté se rassemble là, ainsi que les germes, les lézards, les grenouilles et toutes les bêtes de la terre qui sont ainsi. Et remarquez qu’il s’agit d’animaux impurs: les asticots sont des bêtes qui aiment l’eau stagnante. Un asticot ne peut pas vivre dans l’eau claire. S’il y va, cela le tuera. Il doit être dans une eau stagnante.

65 Et c’est ainsi qu’il en est avec beaucoup de ces parasites d’aujourd’hui. Ils ne peuvent vivre dans l’Eau fraîche du Saint-Esprit. C’est la raison pour laquelle ils demeurent aussi obstinément contre la Parole et disent qu’Elle se contredit Elle-même, qu’il n’y a rien en Elle. C’est parce qu’ils doivent avoir une espèce de réservoir d’eau stagnante pour y frétiller. C’est juste. Il en est de même avec les grenouilles, les lézards, les têtards et toutes ces bêtes. Ils doivent se tenir autour des marais ou des bassins d’eau stagnante pour pouvoir vivre, car c’est leur nature de vivre là-dedans. Et vous ne pouvez pas changer un animal tant que vous ne changez pas sa nature. Et vous ne pouvez faire en sorte qu’un homme voie la Parole de Dieu tant que sa nature n’est pas changée. Et lorsque sa nature est changée et qu’il devient un fils de Dieu et que le Saint-Esprit vient sur lui… C’est le Saint-Esprit qui a écrit la Parole de Dieu.

66 Aujourd’hui j’ai discuté avec mon bon ami, le Dr Lee Vayle qui est ici maintenant. Il est plutôt un théologien. Et nous avons l’habitude d’avoir de bonnes et intéressantes discussions sur la Parole de Dieu. C’est très bien. Et il me demanda un jour si je pensais que la preuve initiale du Saint-Esprit était le parler en langues. C’était il y a bien des années. Je dis: «Non, je ne le vois pas de cette manière».

   Il dit: «Moi non plus, bien que l’on m’ait enseigné cela». Puis il dit: «Quelle en serait la preuve, pensez-vous?».

67 Je dis: «La preuve la plus parfaite à laquelle je puisse penser est l’amour». Et nous continuâmes à parler de cela. Puis je pensai: «Cela avait l’air d’être vraiment très bien». Je retins donc simplement ceci: «Si un homme a l’amour». Mais un jour, le Seigneur me redressa par une vision et Il dit que la preuve que des gens avaient l’Esprit était qu’ils pouvaient recevoir la Parole, non pas l’amour ni le parler en langues mais recevoir la Parole.

68 Et alors le Dr Vayle me dit que c’était scripturaire, car dans Jean 14 Jésus dit: “Lorsque le Saint-Esprit sera sur vous, Il vous révélera ces choses que je vous ai enseignées et vous montrera les choses à venir”. C’est donc cela la véritable preuve du Saint-Esprit. Il ne m’a encore jamais rien dit de faux. C’est cela: la preuve que quelqu’un a le Saint-Esprit est qu’il peut croire la Parole, qu’il peut La recevoir. Jésus n’a jamais dit: “Lorsque le Saint-Esprit viendra, vous parlerez en langues”. Il n’a jamais dit que lorsque le Saint-Esprit viendrait vous feriez ces choses, mais Il a dit: “Il prendra ces choses qui viennent de moi et vous les montrera, et Il vous montrera les choses qui sont à venir”. Selon Jésus Lui-même, c’est donc cela la véritable preuve que quelqu’un possède le Saint-Esprit.

69 Ainsi vous pouvez voir pourquoi les gens ont toutes ces sensations et font toutes ces choses par lesquelles ils vivent. Vous voyez, cela devient une dénomination ou un réservoir d’eau stagnante; or jamais une dénomination ne reposera sur la parfaite Parole de Dieu. Cela ne peut pas se faire car vous ne pouvez faire de Dieu une dénomination. Certainement pas!

70 Comme preuve de cela, prenez un groupe d’hommes pouvant croire la Parole et laissez-les s’organiser. Vous savez, en moins d’une année vous aurez là un groupe de Rickies dont vous ne pourrez rien faire. Ils prennent de l’influence et vous ne pouvez rien faire là-contre. Ce n’est pas le système de Dieu. Ce n’est pas cela. Nous savons donc que cette chose est devenue morte et qu’elle devint une citerne et un endroit où chacun fait des compromis sur ceci ou cela afin d’attirer des membres ou de faire entrer des gens.

71 Nous découvrons que ce système a commencé du temps d’Israël lorsqu’ils creusèrent des citernes. Et il y eut un homme et un groupe de pharisiens qui avaient creusé des citernes. Et ils avaient un homme nommé Hérode qui avait été proclamé gouverneur de l’état. Et il descendit pour écouter un homme qui ne s’était pas mêlé à leurs dénominations. C’était un prophète. Et jamais un prophète n’a eu à se mêler à une dénomination, mais au contraire il la hait.

72 Ce prophète commença par déclarer: “Ne commencez pas à dire en vous-mêmes que vous avez Abraham pour père, car je vous dirai que de ces pierres Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham”. Et ils lui amenèrent un dignitaire; ce dignitaire avait pris la femme de son frère et s’était marié avec elle. Et que fit ce prophète lorsqu’il fut devant lui? Ils pensèrent qu’il se compromettrait et dirait: “Maintenant, monsieur, vous avez une bonne place là-bas. Vous devriez… Je suis tellement heureux que vous soyez ici aujourd’hui pour m’écouter!”. Non, Jean s’avança directement vers lui et dit: “Tu n’avais pas le droit de la prendre”. La première chose qu’il fit fut de lui crier son péché à la figure.

73 Vous voyez, les dénominations font des réservoirs d’eau stagnante où les hommes peuvent vivre avec des femmes et où leurs femmes peuvent se comporter pareillement, se couper les cheveux, porter des shorts et des choses ainsi et continuer de s’appeler des chrétiennes; mais une véritable fontaine de la puissance de Dieu (alléluia!) ne peut rester là car ces choses la font sortir. “Je suis la Fontaine des Eaux Vives. Ils m’ont abandonné pour se creuser des citernes”.

74 Nous avons découvert ce qu’est une fontaine d’eau vive. Nous avons découvert ce qu’est une citerne. Maintenant, qu’est-ce qu’une fontaine d’eau vive? C’est un puits artésien. «Qu’est-ce qu’un puits artésien, frère Branham?». C’est un puits dont la source vient toujours d’en bas et fait jaillir l’eau à l’extérieur. C’est une source qui coule toujours. Elle ne dépend que d’elle-même et ne produit que de l’eau fraîche et propre, c’est cela un puits artésien, une fontaine d’eau vive. Elle n’est pas morte ni stagnante; elle est vivante. Elle change constamment, elle apporte toujours quelque chose de nouveau de ses ressources, elle est toujours en mouvement. Elle tire ses ressources de son lit, elle est une fontaine d’eaux vives jaillissantes et se purifiant d’elles-mêmes. C’est de l’eau propre et pure. Cette fontaine ne dépend que d’elle-même; vous n’avez pas besoin d’attendre que les pluies viennent remplir son réservoir. Elle est toujours en train de bouillonner et de donner librement son eau. Vous n’avez pas besoin de pomper, ni de faire remonter le sceau, ni de tordre, ni de s’y joindre, ni rien. C’est simplement une fontaine d’eaux vives.

75 Vous savez, si vous utilisez ces vieilles citernes, vous devez prendre une manivelle et la tourner, la tourner et la tourner encore, puis pomper et faire toutes ces choses juste pour faire sortir un peu de cette eau stagnante; mais une fontaine d’eaux vives donne son eau librement sans qu’on ait besoin de pomper, ni de se joindre, ni rien.

76 Oh, que je suis heureux que nous ayons cette Fontaine! Oui, certainement! Elle n’a pas besoin d’être filtrée pour ramasser les parasites car elle plonge tellement profondément dans le roc qu’il n’y a aucun parasite là-bas. Elle n’a pas besoin d’avoir un chiffon qui pende là-dessus et serve de filtre éducatif (c’est juste). Elle n’a pas besoin d’un système mondial fait par les hommes, elle n’a pas besoin de la sagesse des dénominations pour vous dire au travers d’un psychiatre si vous êtes capable de prêcher ou non. Elle n’a pas de ces chiffons malpropres servant de filtre au-dessus d’elle. Elle les rejetterait dès que vous l’auriez posé dessus. Vous ne pouvez pas faire cela. Cette source bouillonne constamment. Si vous y posiez un de ces chiffons, elle le rejetterait entièrement d’un côté ou de l’autre. Elle n’a pas le temps de s’occuper d’un chiffon dénominationnel.

77 Vous n’avez pas besoin de filtre ni de passoire, vous n’avez pas besoin de pomper ni de secouer ni quoi que ce soit d’autre. Elle se trouve simplement ici, elle bouillonne. Elle ne dépend pas des pluies locales pour la remplir. Les pluies, ce sont les réveils. Là où se trouve cette fontaine de Vie, là où se trouve le corps mort, les aigles s’assembleront. Vous n’avez pas besoin de pomper pour avoir un réveil, vous n’avez pas besoin de pomper pour avoir quoi que ce soit. La seule chose que vous ayez à faire est de venir à la fontaine. Elle est toujours remplie d’une bonne eau fraîche, et elle ne tarit jamais. Elle continue simplement de bouillonner.

78 Vous n’avez pas besoin d’aller à la citerne et de dire: «Eh bien, s’il pleut et que l’eau descende du toit de la grange, nous aurons quelque chose à boire». Mon Dieu, mon Dieu! Ce n’est pas cela. Ce puits artésien fait constamment jaillir une bonne eau fraîche. Vous pouvez compter dessus. Vous n’avez pas besoin de dire: «Eh bien, je vais aller à cette vieille citerne. Nous avions l’habitude de boire de son eau, mais il n’a pas plu depuis longtemps. Je pense qu’elle doit être sèche».

79 C’est ainsi que sont certains de ces systèmes humains. Vous pouvez entrer là dedans si vous avez un grand programme, une grosse affaire que vous avez vendue, quelque chose qui paraisse très grand, s’il y a de grandes parties de plaisir et toutes ces choses comme les jeux de banco et ces réunions dans les sous-sols; ces distractions rempliraient une maison entière de gens. Mais si vous allez vers cette fontaine qui bouillonne constamment, vous trouverez là des gens venus boire à longs traits cette eau fraîche; vous pouvez compter sur cette source. Les gens disent: «Cela fait dix ans qu’ils n’ont pas eu de réveil». Si c’est cette fontaine qui vous fait vivre, il y a constamment un réveil en cours.

80 C’est comme ce qu’a dit ce petit Gallois. Un jour, alors qu’ils avaient ce réveil au pays de Galles, quelques dignitaires des Etats-Unis, de ces grands docteurs de la théologie, vinrent au pays de Galles pour voir de quoi il s’agissait et où cela se passait. Ils avaient donc des cols retournés et des chapeaux haut-de-forme et ils descendaient la rue, et un petit policier vint à passer, tenant à la main son vieux petit bâton qu’il faisait tournoyer en sifflant: «A la Croix où mourut mon Sauveur, c’est là, tandis que je pleurais pour être purifié de mon péché, que le Sang fut appliqué dans mon coeur; gloire à Son Nom!»; et il marchait ainsi dans la rue. Ils dirent donc: «On dirait un homme religieux, allons le questionner». Et ils dirent: «Monsieur!».

   Il dit: «Oui, Monsieur!».

   Ils dirent: «Nous venons des Etats-Unis. Nous sommes une délégation. Nous sommes venus ici pour étudier le réveil du pays de Galles, comme on l’appelle. Nous sommes docteurs en théologie et nous sommes venus ici pour examiner cela. Nous voudrions savoir où a lieu ce réveil».

   Il dit: «Messieurs, vous y êtes arrivés. Je suis le réveil gallois. Amen! Le réveil du pays de Galles est en moi! Voici où il se trouve!».

81 C’est ainsi qu’il en est lorsque vous vivez par cette Fontaine des Eaux Vives. Elle vit tout le temps, elle bouillonne encore, encore et encore; elle ne s’arrête jamais. Il n’y a pas besoin d’aller voir s’il y a de l’eau, s’il a plu il n’y a pas très longtemps; il n’y a pas besoin de faire cela. C’est la Fontaine d’Eau Vive.

82 Comme je l’ai dit, elle donne son eau librement. Vous n’avez pas besoin d’y poser des chiffons éducatifs avant d’envoyer quelqu’un prêcher, vous n’avez pas besoin de voir s’il épelle bien ses mots, s’il les prononce de la bonne manière, s’il utilise les noms, les pronoms, les adjectifs et toutes ces choses de manière correcte. Beaucoup d’entre eux ne savent même pas ce que c’est. Mais cela ne les empêche pas de vivre à la Fontaine.

83 Cette source ne dépend pas des pluies locales pour la remplir, elle ne dépend pas non plus des réveils locaux, elle n’a pas besoin de cela car sa puissance et sa pureté se trouvent en elle-même. Là où se trouve la Parole, là est Son pouvoir propre. Lorsqu’un homme peut La recevoir dans son coeur, il reçoit en même temps Sa pureté, Son pouvoir. Ces choses se trouvent dans la Parole Elle-même. Elle fait jaillir la Vie.

84 Israël s’était éloigné d’Elle. Ils eurent des difficultés. Chaque fois qu’ils s’éloignaient d’Elle ils avaient des difficultés; c’est la même chose qui nous arrive aujourd’hui. Lorsque le réveil s’éloigne d’Elle, ce n’est pas bon; le peuple se creuse lui-même des puits ou des citernes d’eau stagnante et continue ainsi.

85 Mais Il les a toujours secourus. Ils murmurèrent alors qu’ils se trouvaient à la mer Rouge, malgré la promesse qu’Il leur avait faite. Selon notre point de vue, Il aurait pu immédiatement se détourner d’eux, mais Il avait promis de les emmener là-bas. Que fit-Il? A ces enfants d’Israël, Il donna comme preuve la Colonne de feu, le prophète et toutes ces choses. Et ce furent ces choses qui les conduisirent au-delà de la mer; et il y eut toutes sortes de difficultés pour essayer de les en empêcher. Ce fut là que vint Pharaon avec son armée. Et savez-vous ce que Dieu fit? Il ouvrit tout simplement cette citerne d’eau rouge et stagnante. La mer Morte était la chose la plus morte du monde. Elle est vraiment morte; son eau est stagnante, rien ne peut y vivre. Et Il l’ouvrit afin de les amener, libres, de l’autre côté. Il les emmena dans un endroit où ils ne seraient plus liés par de telles choses [Frère Branham confond ici la mer Rouge avec la mer Morte — N.d.R.].

86 Dans le désert, ils découvrirent qu’ils ne pouvaient se fier aux réservoirs, ceux-ci étant à sec. Ils découvrirent qu’ils devraient aller d’un trou d’eau à un autre. Lorsqu’ils étaient dans le désert, ils mouraient de soif et, pour avoir une gorgée d’eau, ils devaient aller là-bas vers ce réservoir, vers ce trou d’eau; mais il était à sec. Ils pensaient qu’ils n’arriveraient même pas à trouver quelque chose à boire. Et c’est alors que, dans l’endroit le plus inattendu du désert, ils découvrirent de l’eau. C’était dans un rocher. L’endroit le plus inattendu où un homme pouvait trouver de l’eau était dans un rocher sec, au milieu du désert. Mais vous voyez, Dieu fait les choses de cette manière. Dans l’endroit le plus inattendu, de la manière la plus inhabituelle. C’est ce que nous avons toujours eu.

87 Ils pensent que vous devez avoir une grande dénomination afin de les rassembler et qu’ils puissent venir tous ensemble; ils pensent qu’il doit y avoir un grand brassage de foule et des choses ainsi, ils pensent qu’il doit y avoir des milliers de collaborateurs et autres pour avoir un réveil. Parfois Dieu prend un vieux petit bonhomme qui ne connaît même pas son A.B.C. et Il le met au milieu d’un groupe de gens illettrés qui peuvent tout juste distinguer leur droite de leur gauche, et Il peut susciter un réveil qui secouera le monde entier. C’est ce qu’Il fit du temps de Jean. Il le fit du temps des prophètes. Aucun de ceux que nous connaissons n’avait reçu d’instruction. Mais Dieu pouvait se servir d’eux et faire quelque chose avec eux.

88 L’eau jaillissait de ce roc. Il était le Rocher. Il commanda à ce rocher qui dut être frappé. Et, à chacun de ceux qui voulaient boire, Il donna en abondance une eau pure, fraîche et propre. Il sauva tous ceux qui en burent; c’était un parfait parallèle de Jean 3.16: “… Dieu a tant aimé le monde qu’il donna son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle”.

89 Dieu frappa ce Rocher sur le Calvaire. Le jugement qui devait nous frapper est tombé sur Lui afin que de Lui puisse venir l’Esprit de Vie qui vous donnerait, de même qu’à moi, la Vie éternelle. C’est un parfait parallèle de ce qui se passa dans le désert.

90 Ils n’eurent jamais besoin d’arracher quoi que ce soit, ni de creuser, de pomper ni rien; ils n’avaient qu’à s’approcher librement du chemin pour lequel Il avait pourvu. Ils n’eurent pas à creuser un réservoir, ils n’eurent pas à en puiser l’eau avec un seau, ils n’eurent pas à tourner la manivelle pour avoir l’eau; ils eurent simplement à se partager l’eau de la source. Et c’est tout ce qu’il y a à faire aujourd’hui. Vous n’avez pas à vous joindre à quoi que ce soit, vous n’avez pas à aller à l’autel et travailler à quelque chose ni à pomper quoi que ce soit, vous n’avez pas à dire un mot, à le répéter, le répéter encore au point d’arriver à une confusion de langage; la seule chose que vous ayez à faire est de vous approcher librement de Lui, de ce Chemin dont Dieu nous a pourvus. Vous n’avez pas à pomper, ni à pousser ni rien, vous n’avez qu’à prendre librement de cette eau. Vous n’avez rien à faire sinon à y prendre part, c’est-à-dire à croire; c’est tout ce que je peux dire à ce sujet. Vous n’avez jamais eu à faire cela, vous n’avez jamais eu à creuser pour cela. Ils n’eurent jamais besoin de descendre crier là-bas toute la nuit pour avoir cela; ils n’eurent qu’à participer. Le rocher avait été frappé et tout était prêt. C’est juste.

91 Je vois maintenant un homme assis là au fond de la salle. Je me souviens de lui avoir dit cela un jour, alors que nous nous trouvions près d’une crèche dans l’étable d’une vieille grange. Et il m’avait dit: «Mais je ne suis pas bon».

92 Je dis: «Je sais bien que vous ne l’êtes pas. Moi non plus. Mais vous regardez à ce que vous êtes. Cessez de regarder à ce que vous êtes et regardez à ce qu’Il est».

   Il dit: «Si je pouvais simplement me débarrasser de ces cigarettes, frère Branham, je serais un chrétien».

93 Je dis: «Ne vous en débarrassez pas. Vous voulez essayer d’être bon pour pouvoir venir à Lui. Dieu n’est jamais venu pour sauver les hommes bons; Il est venu sauver les hommes mauvais qui savaient qu’ils étaient mauvais».

   Il dit: «Eh bien…».

   Je dis: «Ecoutez, vous ne voulez pas aller en enfer, n’est-ce pas?».

   Il dit: «Non!».

94 Je dis: «Vous n’avez pas à y aller. Il est mort afin que vous n’ayez pas à y aller».

   Il dit: «Que dois-je faire?».

   Je dis: «Rien. C’est aussi simple que cela».

   Il dit: «Mais si je pouvais simplement…».

95 Je dis: «Voilà que vous revenez de nouveau sur ces cigarettes. Cessez de penser à ces cigarettes. Souvenez-vous simplement que vous devez penser à Lui, à ce qu’Il a fait, à ce qu’Il est et non à ce que vous êtes. Vous n’êtes pas bon, vous ne l’avez jamais été et vous ne le serez jamais, mais Lui Il l’est! C’est Lui qui l’est. Maintenant, s’Il a pris votre place ici-bas, la seule chose que vous ayez à faire est d’accepter de bon gré ce qu’Il fit. La seule chose que vous ayez à faire est d’accepter simplement cela».

   Il dit: «Eh bien, c’est simple, je ferai cela».

96 Je dis: «Voici un ruisseau». Je l’y emmenai et le baptisai au Nom de Jésus-Christ. Certains des siens sont ici ce soir et je sais qu’ils s’étaient moqués de moi pour avoir fait cela. Mais je savais ce que je faisais. Je voyais que dans cet homme il y avait quelque chose de véritable. Je pouvais voir cela, c’est pourquoi je l’ai emmené pour le baptiser dans le Nom du Seigneur Jésus. Et après que nous eûmes fait cela, il s’écoula peu de temps avant que j’aille chez son fils. Nous avions eu la vision d’un arbre se brisant à une certaine hauteur et d’un homme qui tombait, se brisant presque le dos et que nous amenions à l’hôpital; et cette nuit-là, le Seigneur me révéla que c’était la fin des cigarettes. Je dis: «Je vais lui acheter un paquet et le lui apporter. Observez simplement et vous verrez». Pour lui, le temps des cigarettes était passé. Il n’en fuma jamais plus une seule depuis, il n’en voulut jamais plus.

97 O Dieu! Vous voyez, la première chose que vous ayez à faire est de venir à cette Fontaine. Vous devez venir à cette Eau en réalisant qu’il n’y a rien que vous puissiez faire; ce qui compte, c’est ce qu’Il a fait pour vous. Vous n’avez pas besoin de creuser, vous n’avez pas besoin de pomper, vous n’avez pas besoin d’abandonner ceci ou cela; la seule chose que vous ayez à faire est d’aller là-bas et de boire. C’est tout. Si vous avez soif, buvez!

98 Maintenant Il était le Rocher. Dieu Le frappa pour nous et ce Rocher fit jaillir en abondance une eau pure et propre. Il le fait encore aujourd’hui pour chacun de ceux qui veulent croire. Bien sûr, c’est cela Sa grâce pour nous, Son peuple.

99 Il se passe quelque chose de semblable parmi les gens d’aujourd’hui, ils sont prêts à recevoir ce qu’ils peuvent obtenir mais ils ne veulent rendre aucun service en retour. Israël était alors prêt à boire de l’eau du Rocher, mais Il ne voulait pas rendre à Dieu le service qui Lui était dû.

100 Et Il est toujours en train de nous servir. Vous savez, sans Lui nous ne pouvons même pas respirer. Sans le service de Dieu, nous ne pouvons pas respirer. C’est vous dire combien nous dépendons de Lui. Et malgré cela, nous avons le coeur partagé si nous devons faire quelque chose pour Lui, s’Il nous demande de faire quelque chose, d’aller voir quelqu’un, de prier pour lui ou de l’aider. Cela nous brise presque de devoir faire cela. Et nous ne voulons rien faire pour Lui rendre service.

101 Son reproche était: “Ils m’ont abandonné, moi la Parole, pour accepter à la place une citerne crevassée. Ils m’ont abandonné, moi la Fontaine de la Vie, la Fontaine de l’Eau de la Vie, et ils ont désiré et préféré boire de l’eau stagnante d’une citerne”.

102 Pouvez-vous imaginer cela? Pourriez-vous imaginer quelqu’un possédant un puits artésien donnant une bonne eau calcaire jaillissant directement du coeur des roches, une eau aussi fraîche et bonne que possible descendant là dans les sables; pourriez-vous imaginer cette personne préférant boire l’eau d’une citerne là-bas, cette eau qui aurait lavé le toit de la grange, des hangars et de tous les édifices de l’endroit? Voyez-vous cette eau provenant de la grange, des étables, des mangeoires et de toutes ces choses et se déversant directement dans la citerne; pouvez-vous imaginer cette personne allant boire de cela, au lieu d’aller au puits artésien? C’est que quelque chose n’irait pas avec son esprit. C’est vrai.

103 Et voyez cet homme ou cette femme se fonder sur une dénomination qui lui permet de se couper les cheveux à la garçonne, de porter des shorts, de se farder, de mettre toutes ces autres sortes de maquillages, de faire toutes ces choses, de se comporter ainsi! Voyez ces hommes qui vont dans ces jeux de boules et qui font tous ces non-sens, s’accommodant mieux de toutes ces choses que de cette vieille Parole de Dieu démodée qui tranche et taille, qui fait que les femmes deviennent des dames, s’habillent et agissent correctement; qui chasse loin de vous les cigarettes, le tabac, les jurons, les malédictions, les mensonges et le vol; qui éloigne le monde de vous et vous donne quelque chose qui satisfait pleinement? Pourquoi cet homme ou cette femme iraient-ils vers autre chose pour avoir la consolation? Comment voulez-vous recevoir une consolation de cela? Comment pourriez-vous obtenir une boisson fraîche d’une citerne d’eau stagnante?

104 Si quelqu’un allait vers une citerne d’eau stagnante pour boire alors qu’il y a un puits artésien ouvert, vous diriez: «Quelque chose ne va pas avec l’esprit de cet homme». Et si une femme ou un homme va dans un tel endroit pour trouver la consolation, c’est que quelque chose ne va pas spirituellement avec cette personne. Elle ne veut pas la Parole. Cela montre que leur nature est encore celle d’une grenouille, d’un têtard ou de quelque chose ainsi. C’est juste. Il y a quelque chose dans cette nature qui aime les réservoirs d’eau stagnante car ces sortes de choses ne veulent pas vivre dans un bassin d’eau fraîche. Elles ne peuvent pas le faire; c’est de l’eau fraîche. Elles ne peuvent pas faire cela.

105 Maintenant, le reproche qui fut adressé au peuple de Dieu est qu’ils L’abandonnèrent. Et ils ont fait la même chose aujourd’hui. Maintenant, regardez la femme au puits. Eh bien, elle vint à la citerne de Jacob. Mais la citerne de Jacob était une dénomination, dirions-nous, et il en avait creusé trois. Maintenant, cette citerne avait une longue histoire. Cette femme dit: “Jacob, notre père, creusa ce puits, il but de son eau et son troupeau aussi; n’est-elle donc pas assez bonne?”.

106 Il dit: “Mais après que vous ayez tiré de cette eau, vous avez encore soif et vous devez revenir ici pour en avoir. Mais l’eau que je vous donne vient d’une Fontaine, d’un Geyser, elle jaillit de l’intérieur et vous n’avez pas besoin de venir ici, elle se trouve juste en vous”.

107 Remarquez, lorsqu’elle eut découvert qu’une Fontaine scripturaire lui avait parlé au moyen de ce signe scripturaire qu’elle avait toujours recherché, elle abandonna le système dénominationnel de Jacob et n’y retourna jamais plus, car elle avait découvert le vrai Rocher, vous voyez? Elle courut vers la ville. Elle en avait terminé avec le péché. Elle n’était plus une femme corrompue. Elle dit: “Venez voir Qui j’ai découvert: un homme qui m’a dit les choses que j’ai faites. Ne serait-ce pas le Christ même?”. Cette citerne était certainement très bien. Elle avait rempli son rôle. Mais maintenant, la femme se trouvait auprès de la vraie Fontaine. La citerne avait été très bien jusqu’à ce que la vraie Fontaine ait été ouverte. Mais lorsqu’apparut la vraie Fontaine, la citerne perdit de sa force. Elle découvrit qu’il y avait un endroit meilleur pour aller y boire. Et il y a un endroit meilleur! Il y a un endroit meilleur, et c’est Christ.

108 Dans Jean 7.37 et 38, Jésus dit à la dernière fête des Tabernacles: “Si un homme a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive!”. Tous se réjouissaient. Ils avaient un petit filet d’eau qui jaillissait de dessous l’autel et, pour célébrer la fête, tous buvaient de cela et disaient: “Nos pères ont bu d’un rocher spirituel dans le désert…”. Vous voyez, ils s’étaient creusé eux-mêmes une citerne, ils pompaient une eau stagnante de quelque part là-bas et ils la faisaient jaillir de dessous le temple. Et ils se mettaient tous autour de cette eau, en buvaient et disaient: “Il y a des années, nos pères ont bu dans le désert”.

    Jésus dit: “Je suis le Rocher qui se trouvait dans le désert”.

    Ils dirent: “Nous avons mangé la manne du Ciel que Dieu a fait pleuvoir”.

109 Il dit: “Je suis cette manne”. Cette Fontaine se tenait au milieu d’eux, ce Pain de Vie se tenait au milieu d’eux et ils n’en voulaient toujours pas. Mais l’homme avait fait ceci et Dieu avait envoyé cela. Voilà exactement la différence: ils s’étaient creusé des citernes.

110 Il dit: “Si un homme a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive!”. Il est cette Fontaine. Et comme dit l’Ecriture: “De son sein jailliront des fleuves d’eaux vives!”. Oh, Il est ce puits artésien! “De son sein (ou du tréfond de son âme) jailliront des fleuves d’eaux vives”.

111 Il est ce Rocher qui fut celui d’Agar alors qu’elle se trouvait en difficulté. Son enfant était sur le point de mourir; elle avait été chassée hors du camp et elle se trouvait là dehors avec son petit Ismaël. L’eau de la citerne qu’elle avait emportée s’était épuisée et elle avait déposé à terre le petit Ismaël; elle avait marché jusqu’à une portée de flèche et s’était mise à pleurer car elle ne voulait pas voir l’enfant mourir. Et tout à coup, l’Ange du Seigneur parla et elle découvrit Beër-Lakhaï-roï: c’était le puits qui coulait alors et qui continue de couler jusqu’à ce jour. Là, dans le désert, Il fut le Rocher Beër-Lakhaï-roï d’Agar. Mais en ce jour, Il se tenait là dans la Fontaine remplie du Sang, Il se tenait là dans le temple…

112 Dans Zacharie au chapitre 13, Il était cette Source qui s’ouvrait pour la maison de David pour la purification du péché. Il était cette Source. Nous voyons dans le psaume 36.9 qu’Il était la Source de la Vie de David. Il est toujours la Source qui se trouve dans la maison de David. Et le poète a dit:

Il est une Fontaine remplie du Sang
Qui jaillit des veines d’Emmanuel;
Lorsque les pécheurs se plongent dans ce flot,
Toutes leurs taches coupables disparaissent.

    Il est cette Fontaine de Vie, cette Fontaine d’Eau. Il est la Parole de Dieu.

113 Les gens de ces derniers jours L’ont abandonné, Lui, la vraie Parole, l’Eau de la Vie, et ils se sont creusés eux-mêmes une citerne dénominationnelle. De nouveau ils se sont creusés…

114 Et nous découvrons maintenant qu’ils ont des citernes crevassées. Et ces citernes sont remplies des germes d’incrédulité, de vantardise, de programmes d’éducation et de toutes ces choses qui sont contraires aux promesses de Dieu. Ce sont des gens qui doutent de la Parole.

115 Maintenant la Bible dit que leurs citernes sont crevassées. Une citerne crevassée est une citerne qui a une fuite et qui va donc s’assécher. Elle va s’assécher pour devenir un cloaque religieux nommé “Conseil mondial des Eglises”. Et c’est à cela que va les conduire la citerne crevassée. Tout cela parce qu’ils L’ont abandonné, Lui, la Fontaine d’Eaux Vives, et qu’ils se sont fabriqué des citernes.

116 Ils se creusent ces grands séminaires, ces systèmes d’instruction et d’enseignement et toutes ces choses: voilà la sorte de citernes qu’ils creusent aujourd’hui. Un homme doit avoir un titre de docteur en philosophie ou autres, ou être agrégé des beaux-arts ou autres, avant de pouvoir prêcher. Ce sont des citernes qui ont été remplies avec une théologie faite par l’homme. Ils les font aller dans ces grandes écoles du savoir où ils leur injectent leur propre théologie humaine, puis ils les envoient dans le monde avec cela. Oh, en quel jour nous vivons!

117 Des citernes faites par l’homme! Pas étonnant que cette chose ait pris une odeur infecte. Oh mon Dieu! C’est parce que les gens ont soif de cela. Et lorsque les gens veulent s’amuser aujourd’hui, que font-ils? Au lieu de recevoir la joie de Dieu, ils se tournent vers le péché pour y trouver leur joie. Des gens qui vont à l’église et prétendent être des serviteurs de Dieu allument une cigarette lors qu’ils deviennent trop nerveux. Et elles, lorsqu’elles veulent s’amuser, elles se collent leurs vêtements immoraux et sortent tondre le gazon quand elles savent qu’il y a un homme dans les alentours qui peut les siffler. Ils font tout pour être populaires. Ils veulent ressembler à des stars de cinéma. Voilà où se trouve leur joie, alors que Jésus a dit: “Je leur suffis”. La raison pour laquelle ils font cela est qu’ils ne veulent pas boire de cette Fontaine. Ils L’ont rejetée. Ils ne veulent pas y boire. Ils se joignent à quelque système humain, à quelque citerne remplie de toutes sortes de choses stagnantes où ils peuvent aller.

118 Hier, nous avons emmené les enfants au bord de la rivière, ou bien je crois que c’était samedi matin. Nous sommes descendus. Billy avait pêché dans le bateau. Et nous les avons emmenés (ma fille et mon petit-fils) à la rivière pour faire une promenade en bateau. On ne pouvait même pas faire une promenade en bateau tellement il y avait de gens sales, dégoûtants, méprisables, à moitié nus qui se trouvaient là sur la rivière et se comportaient ainsi. Un bateau passa près de nous et il y avait là un groupe de petits garçons de 12 à 14 ans, chacun d’eux avait une canette de bière à la main et une cigarette. Ils appellent cela “s’amuser”. Oh, mon Dieu! Jusqu’à quand ce monde va-t-il durer avec un système tel que celui-ci!

119 Puis, pour se libérer de la pensée qu’en mourant ils iront en enfer, ils vont se joindre à l’une de ces citernes faites par l’homme. Ainsi ce même genre de personnes appartient à cette citerne. Ce n’est rien d’autre qu’un tas d’asticots du monde, sales et souillés. Et ils s’associent à cela, comme avait coutume de dire ma vieille mère, “les oiseaux de même plumage volent ensemble”. Ils ne veulent pas venir à cette Fontaine pour être nettoyés de cette vie de péché. Ils veulent vivre là-bas dehors, et pourtant témoigner qu’ils sont des chrétiens. Pourquoi cela? Ils se sont détournés de Lui, la véritable Fontaine de la Joie, de la Vie, de la Vie parfaite et de la satisfaction. Voilà pourquoi ils ont fait cela, c’est parce qu’ils voulaient que des gens se joignent à eux. Ils ont là une espèce de gens qui croient à tout ce fatras.

120 Il n’y a pas très longtemps, frère Fred, frère Tom et un groupe d’entre nous, nous sommes allés dans une église baptiste connue, de la ville de Tucson, pour voir si nous ne pourrions pas y trouver peut-être un petit quelque chose qui nous donnerait une petite sensation de fraîcheur. Et le pasteur a dit quelque chose au sujet de ces gens qui se trouvaient en Egypte, mangeaient de l’ail et des choses ainsi et qui, lorsqu’ils partirent, voulurent retourner en arrière pour pouvoir manger cela. Il dit: «C’est un peu comme pour les gens d’aujourd’hui». Et nous avons tous dit: «Amen!». Je n’ai jamais vu un tel groupe de gens. L’église entière détourna les yeux du pasteur et se retourna pour voir qui avait dit: «Amen!». Cela avait semblé les épouvanter. Ils ne savaient pas ce que c’était. Alors que David disait: “Faisons un bruit joyeux pour le Seigneur! Louons-Le avec des harpes! Louons-Le avec des psaumes; que tout ce qui respire loue le Seigneur, louons le Seigneur!”. Dieu se réjouit en Son peuple. Qu’ils apprennent à dire “Amen!” lorsque quelque chose de juste est dit.

121 Pourquoi ne pas se détourner de ce système et de cette citerne du monde pour aller vers le fidèle système de Dieu, le Puits artésien, Jésus-Christ? Pourquoi ne vous tournez-vous pas vers Lui? Alors que Dieu nous approvisionne abondamment en joie, en louanges et en satisfaction. Le calme de mes nerfs vient de Dieu. Lorsque je n’en peux plus, je trouve ma satisfaction en Christ, non dans une cigarette, non dans les choses du monde, non en me joignant à quelque credo, mais en Le trouvant, Lui, la Parole promise, l’accomplissement de cette parole: “Lorsque je m’en serai allé, je reviendrai pour vous chercher”. C’est là que je trouve ma joie. Il est ma Joie.

122 Ils disent aujourd’hui qu’en se joignant à ces églises et en faisant ce Conseil mondial des Eglises, ils vont faire un endroit meilleur pour y vivre. Si je donne honnêtement mon opinion, je dirai qu’ils vont faire un endroit meilleur pour y pécher! De toute manière, tout se résume au péché. Ce ne sera pas un endroit pour y vivre mais pour y mourir. Ils nous fabriquent un endroit pour y pécher au lieu d’un endroit pour y vivre.

123 Tout ce qui est en dehors de Jésus-Christ et de Sa Parole de Vie est une citerne crevassée. Tout ce qui tente de se substituer à cette Parole, tout ce que vous essayez de faire pour apporter la paix, tout ce que vous essayez de faire pour apporter la consolation, n’importe quelle joie que vous receviez d’ailleurs, d’un substitut de cette Parole est une citerne crevassée remplie de saleté. Lui donne la satisfaction parfaite.

124 Je me souviens qu’un jour, il y a deux étés, je sortais par la porte du fond. Il y avait là un jeune ricaneur qui me dit: «Savez-vous pourquoi vous parlez toujours contre les femmes qui portent des shorts et de ces choses semblables? C’est parce que vous êtes un vieil homme. C’est cela la raison».

    Je dis: «Ecoutez. Quel âge avez-vous?».

    Il dit: «Vingt-sept ans».

125 Je dis: «Je prêchais la même chose alors que j’étais bien plus jeune que vous!». J’ai trouvé la Source de satisfaction; Il est ma portion. Amen! Tant qu’Il pourvoira pour cela, ce sera merveilleux. Mon art consiste à Le regarder, à regarder Son oeuvre et à voir ce qu’Il fait. Je ne connais pas d’autre fontaine.

Oh! précieux est ce flot
Qui me rend aussi blanc que neige;
Je ne connais pas d’autre fontaine
Que le Sang de Jésus.

Il est une Fontaine remplie du Sang
Qui coula des veines d’Emmanuel;
Lorsque les pécheurs se plongent dans ce flot,
Toutes leurs taches coupables disparaissent.

126 Je vous ai dit que je ne connais pas d’autre source que cette Fontaine. Elle m’a nettoyé lorsque j’étais sale. Elle continue de me nettoyer car je veux vivre tout près d’Elle, je veux boire cette Eau fraîche qui emplit mon âme de joie. Il se peut que je tombe si bas que je ne puisse même plus faire une autre tournée et que je ne puisse plus aller nulle part, alors je peux m’agenouiller, poser mon doigt sur une promesse et dire: «Seigneur Dieu, Tu es ma Force, Tu es ma Satisfaction, Tu es mon Tout». Je peux alors commencer à sentir quelque chose qui bouillonne là, à l’intérieur de moi, c’est alors que je sors de cet abattement.

127 Alors que j’avais passé cinquante ans, je me réveillai un matin… Vous savez comment c’est, vous pouvez à peine sortir un pied du lit. Oh, je n’arrivais même pas à faire cela et quelqu’un frappait à la porte; Billy me disait qu’il y avait une urgence quelque part et que je devais y aller. Je pensai: «Comment faire?». J’essayai de sortir un pied; je pensai: «Tu es la Source qui me remplit de force!». Amen! «Ma force et mon secours viennent du Seigneur. Tu es mon Puits artésien. Tu es ma jeunesse. Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leurs forces; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles. Ils courront et ne se fatigueront pas; ils marcheront et ne se lasseront pas. Seigneur Dieu, c’est mon devoir d’aller. Je suis appelé à mon lieu de service». Et il arriva que quelque chose se mit à bouillonner en moi.

128 L’autre jour, j’avais une rencontre là-bas à Topeka dans le Kansas et il y avait un jeune homme, un prédicateur; il était un des premiers qui m’avaient soutenu. Frère Roy qui est assis ici se souvient de l’endroit. Et dans cette grande salle, ce pasteur avait été écrasé par un toit ou quelque chose comme une paroi qui était tombée sur lui. Ce jeune homme allait mourir. Son foie avait éclaté, sa rate était sortie de sa place; des tonnes de matériel étaient tombées sur lui.

129 Au déjeuner, je m’assis pour parler avec ma femme. Je dis: «Chérie, sais-tu ce que Jésus ferait s’Il était là?». Lorsque cet homme me soutenait (je crois cette Parole), c’était Christ qu’il soutenait. Je dis: «C’est un coup du diable». Si Jésus était là, Il irait poser Ses mains saintes sur lui et ce garçon irait bien. Peu importe que son foie ait éclaté, il irait bien car Jésus viendrait ici sachant exactement qui Il est. Jésus connaissait Son appel, les Ecritures avaient raison; au travers de Lui, Elles trouvaient qu’Il savait qui Il était et il n’y avait pas l’ombre d’un doute à ce sujet. Il poserait Ses mains sur lui et dirait: «Mon fils, sois guéri et sors de là». Et je dis: «Il n’y aurait alors pas assez de démons dans l’enfer pour tuer ce garçon. Il irait bien». Mais je dis: «Vois-tu, chérie, Il était Jésus, les Mains saintes de Dieu. Moi, je suis un pécheur; je suis né par le moyen du sexe. Mon père et ma mère étaient tous deux des pécheurs. Et je ne suis qu’un bon à rien. Mais sais-tu quoi? Si le Seigneur me donnait une vision et m’envoyait là-bas, ce serait différent. Alors j’irais, je poserais mes mains sur lui. S’Il me donnait une vision ce garçon sortirait de ce lit».

130 Puis je me mis à penser: «Après tout, si c’était une vision, que serait-ce? Ce serait les mêmes mains malpropres qui se poseraient sur lui, le même homme qui prierait pour lui et poserait ses mêmes mains malpropres sur lui». Puis je pensai encore: «Je suis Son représentant. Alors ce n’est pas moi que Dieu voit. Le Sang de ce Juste repose là sur l’autel; Il intercède pour moi. Il est Celui qui me suffit, Il est ma prière, Il est ma Vie». Je dis: «La seule chose qui me ferait poser les mains sur lui avec foi est le fait que j’aurais foi en la vision; mais sans la vision, la même foi ferait les mêmes choses! Je ne peux donc compter sur rien si ce n’est sur Lui qui est mon Tout en tout, Il est ma Vie; Il est Celui qui m’envoie. Aucune dénomination ne m’a envoyé; Il m’a envoyé. Alléluia! Je marche en Son Nom. Je poserai donc mes mains sur lui». Je descendis là-bas, posai les mains sur ce garçon et, le soir même, il se trouvait à la réunion et il allait très bien. Amen! Oh oui, Il est cette Source. «Je ne connais pas d’autre Source. Je ne connais rien d’autre que le Sang de Jésus».

131 Je suis un sale type, je suis un renégat, chacun de nous en est un. Mais devant Dieu nous sommes parfaits. “Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait”. Comment pouvez-vous l’être? Car il est quelqu’un de Parfait qui nous représente ici. Cette Source est là chaque jour, elle est fraîche; ce n’est pas quelque chose de stagnant, mais elle est cette Source qui me lave de tous mes péchés. Il est cette Source.

132 Maintenant, pour terminer, je pourrais dire ceci: «Tout ce qui est différent de cela est une citerne crevassée et finira par laisser fuir ce que vous y mettrez. Si vous mettez dans une de ces citernes d’eau stagnante tous vos espoirs, tout votre temps et tout ce que vous avez… Jésus a dit qu’elles étaient des citernes crevassées. Dieu dit qu’elles sont crevassées et laissent fuir tout ce que vous y mettez. Avec elles, vous ne pouvez aller plus loin car elles se videront. Car Il est le seul chemin menant à la Vérité, à la Vie, à la Joie éternelle et à la Paix éternelle. Il est l’unique et seul Chemin menant à cela.

133 Oh mon Dieu! La Source inépuisable de Vie est Jésus-Christ. Pourquoi? Et Qui est-Il? Il est la Parole, la même Parole, la Vie, la Source; Il est Le même hier, aujourd’hui et pour toujours; le vrai croyant trouve sa joie suprême, sa vie suprême et sa satisfaction suprême en Christ. Non en se joignant à ces choses, en pompant, en tirant, en écopant, mais simplement en croyant et en se reposant sur Lui. Voilà ce qu’Il est pour le croyant.

134 Tel notre père Abraham: il n’a jamais rien tiré, il ne s’est jamais tracassé; il ne s’est jamais fatigué; il avait la Parole. Il se reposait sur le sein du El Shaddaï. Alors qu’Abraham avait une centaine d’années, Dieu lui apparut et dit: “Je suis le Tout-Puissant (le mot hébreu est “El Shaddai” qui signifie “sur lequel se reposer”), tu es vieux et ta force est partie, mais repose-toi simplement sur mon sein et nourris tes forces à cette Source”. Amen! Pourquoi dut-il se nourrir? Pour avoir un nouveau corps. Il eut ce bébé avec Sara et cinquante ans plus tard, il devait avoir six enfants d’une autre femme!

135 Oh! El Shaddaï! L’Ancien Testament montre ce qu’Il fit, le Nouveau Testament dit ce qu’Il fera encore. Amen! Dans l’Ancien Testament…

136 A présent, il n’y a plus beaucoup d’air, je vais donc me dépêcher et terminer juste dans une minute. J’aimerais encore dire ceci avant de terminer. J’ai vécu une fois un bon exemple de cette chose. J’étais en patrouille. Et beaucoup de gens d’ici, de Georgetown et de Milltown avaient l’habitude d’aller vers une source là-bas dans les collines. C’était un puits artésien. C’était un courant d’eau de quatre ou cinq pieds de diamètre qui jaillissait; il bouillonnait continuellement et il y avait une grosse fontaine autour. Juste autour, il y avait beaucoup de ces pièces royales comme on les appelle, vous savez. Du calcaire se déposait là autour et cela ressemblait à de la monnaie. Et oh, quand j’avais soif, j’allais toujours à cette fontaine! Et je m’allongeais près de cette fontaine et je buvais, je buvais, puis je m’asseyais, j’attendais et je buvais encore. Et année après année, je continuais de venir à cette fontaine et elle ne cessait jamais de couler, hiver comme été. Elle ne pouvait pas geler. Vous ne pouvez pas geler un puits artésien! Oh non, oh non! Peu importe le froid qu’il peut y avoir, l’eau ne gèlera pas. La citerne gèlera; il suffira d’un peu de froid pour cela. Vous voyez? Mais tout ce qui se meut, tout ce qui possède la Vie continuera de se mouvoir. Et vous ne pouvez pas geler un puits artésien. Peu importe quel esprit de dépression rôde autour, la Source est toujours vivante. Allez vivre à cette Fontaine.

137 Et je remarquai que, tandis que j’allai là-bas et que je buvais de cette eau fraîche, je n’avais jamais besoin de me soucier, de me dire: «Je me demande si, lorsque j’arriverai là-bas, l’eau jaillira encore». Elle continuait de couler.

138 Un vieux fermier me dit une fois: «Mon grand-père buvait déjà de cette eau. Et elle n’a jamais diminué, ni rien. C’est toujours la même source qui jaillit et se jette dans le Blue River là-bas».

139 Je pensai: «Oh, quel merveilleux endroit pour avoir de l’eau!». Je devais continuer à marcher environ un mille pour arriver à cet endroit, car c’était un endroit tellement propice pour boire. Oh, comme l’eau était bonne! Oh, mon Dieu! Je suis allé là-bas dans ce désert de l’Arizona et je continue d’y penser. «Oh, si je pouvais simplement aller m’allonger près de ce merveilleux puits là-bas». Comme David l’a dit une fois: “Oh, si je pouvais boire encore une fois à cette source!”. S’il pouvait simplement aller là-bas.

140 Et un jour que je m’étais assis, il m’arriva une petite chose amusante; je m’adressai à la source et dis: «Qu’est-ce qui te rend tellement heureuse tout le temps? J’aimerais être toujours heureux ainsi. Parce que, depuis que je suis venu ici, je ne t’ai jamais vue une seule fois triste. Il n’y a rien de triste en toi». Je dis: «Tu es toujours remplie de joie; tu sautes, tu bouillonnes et poursuis ton chemin. Eté comme hiver, qu’il fasse froid ou chaud, n’importe quand, tu es toujours remplie de joie. Qu’est-ce donc qui te rend comme cela? Est-ce parce que je bois de ton eau?».

    — «Non».

    Je dis: «Eh bien, peut-être parce que les lapins boivent de ton eau et que tu aimes tellement cela?».

    — «Non».

    Je dis: «Eh bien, qu’est-ce qui te fait toujours bouillonner ainsi? Qu’est-ce qui te rend toujours si heureuse? Qu’est-ce qui te remplit toujours de joie? Est-ce parce que les oiseaux boivent de ton eau?».

    — «Non».

    — «Est-ce parce que je bois de ton eau?».

    — «Non».

    Je dis: «Eh bien, qu’est-ce qui te remplit tellement de joie?».

141 Si cette source avait pu me répondre, elle aurait dit ceci: «Frère Branham, ce n’est pas parce que tu bois de mon eau (bien que j’apprécie cela) ni parce que j’abreuve les oiseaux. J’abreuve tous ceux qui veulent boire. La seule chose que vous ayez à faire est de venir ici et de boire. Mais ce qui me rend heureuse, ce n’est pas que je bouillonne, c’est que quelque chose se trouve en moi. C’est quelque chose qui bouillonne en moi».

142 Et c’est ainsi qu’il en est avec une vie remplie du Saint-Esprit. Comme Jésus l’a dit, Il vous donnera des fleuves d’eau jaillissant en Vie éternelle, un puits artésien débordant, jaillissant constamment. Tandis que le reste de l’église subit des hauts et des bas, vous demeurez à cette source. Pourquoi prendriez-vous un vieux système dénominationnel et une citerne remplie de parasites et de toutes ces choses, pourquoi iriez-vous boire cette saleté stagnante, alors que vous êtes invités à la Source, au Puits artésien?

143 Voyez comment cette source-là pousse l’eau, jongle, gargouille, rit, s’amuse et gambade. Qu’il fasse froid ou chaud, qu’il pleuve ou qu’il fasse sec, alors que le reste du pays était dans la sécheresse, elle continuait à bouillonner comme elle l’avait toujours fait. Cela parce qu’elle était profondément enracinée dans les rochers d’où elle jaillissait.

144 Oh, que je vive par Celui qui fait jaillir. Emportez tous les systèmes humains que vous voulez, toutes vos vieilles citernes d’eaux stagnantes, mais laissez-moi venir à cette Source. Laissez-moi venir où est la Plénitude. Il est ma joie, Il est ma Vie, Il est ma Force, Il est mon Eau, Il est ma Vie, Il est mon Guérisseur, Il est mon Sauveur, Il est mon Roi. Tout ce dont j’ai besoin, je le trouve en Lui. Pourquoi voudrais-je aller vers autre chose?

145 Frère, soeur, ne voulez-vous pas venir ce soir à cette Fontaine? Si vous n’y êtes jamais allé, ne voulez-vous pas La recevoir ce soir tandis que nous inclinons notre tête?

146 Voyez cette citerne crevassée qui fuit et s’assèche, voyez comme le monde s’y dessèche, dans la saleté venant du toit de la grange et des jours anciens. Pourquoi ne voulez-vous pas aller vers cette Source dans Laquelle la saleté ne peut pas rester, vers cette grande Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel? Pourquoi ne recevez-vous pas cela ce soir? Puisse Dieu nous aider ce soir, tandis que nous nous trouvons dans ce pays aride et assoiffé. Comme l’a dit le prophète: “Il est le Rocher dans ce désert fatigant”. Il est cette Source. Ce soir, dans votre coeur, ne voulez-vous pas venir à Lui tandis que nous prions?

147 Notre Père céleste, il n’y a pas d’autre Fontaine (comme le joue la musique: “Je ne connais pas d’autre Fontaine que le Sang de Jésus”). C’est là que je suis né; c’est là que j’ai été élevé; je suis venu vivre, mourir et ressusciter là en Sa présence. Seigneur, que je sois toujours en Ta présence, car je ne connais rien d’autre, ni credo si ce n’est Christ, ni amour si ce n’est Christ, ni livre si ce n’est la Bible; je n’ai aucune joie en dehors de Lui, je ne connais rien d’autre. Si vous me L’ôtez (oh, mon Dieu!), peu m’importe tout ce que je peux posséder du monde, cela restera mort. Je serais alors errant, les mains sur la tête. Si vous m’ôtez Christ, c’en est fait de moi, Seigneur. Mais s’Il est en moi, alors le mois de décembre me sera aussi agréable que celui de mai; il n’y aura alors plus d’endroits désertiques et chauds; la mort elle-même n’aura plus de victoire. Puissions-nous Le posséder, Père. Donne-Le en abondance à chaque croyant ici ce soir, tandis qu’ils attendent dans cette pièce.

148 Beaucoup parmi eux auront un long chemin à faire pour rentrer ce soir chez eux; puisse leur pensée être celle-ci: «Je vis à cette Source; c’est là que je vis et que je suis fraîchement désaltéré heure après heure».

149 Et s’ils ne L’ont pas encore reçue, puissent-ils Le recevoir, Lui, maintenant afin de pouvoir emporter cette Source avec eux. “J’irai avec vous; je serai avec vous jusqu’à la fin du monde”. Accorde-nous ces choses, Père.

150 Et tandis que nos têtes sont inclinées, y a-t-il quelqu’un ici ce soir qui aimerait dire: «Seigneur, emmène-moi maintenant à cette Source. Je ne suis pas venu ici simplement pour écouter, je suis venu pour trouver quelque chose. Je suis venu pour Te trouver, Seigneur. Ce soir, j’ai besoin de Toi. Viens dès maintenant dans mon coeur. Veux-Tu le faire, Seigneur?». Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse chacun.

151 Père, Tu as vu toutes ces personnes qui ont levé la main, il y en a même là-haut, et le long des murs, et là dehors; Père, Tu les as vus. Je Te prie de pourvoir pour tout ce dont ils ont besoin. Peut-être ont-ils bu à quelque vieille citerne, Seigneur; ils se sont peut-être arrêtés à mi-chemin, là où un homme avait creusé une citerne. Cette citerne a été contaminée par toutes sortes de doctrines étrangères qui renient la Parole. Je Te prie, ô Dieu, qu’ils viennent ce soir à Celui qui est la Source, cette Fontaine de Vie. Accorde-le, Père. Je Te les confie maintenant dans le Nom de Jésus.

152 Et Tu m’as dit: «Si tu demandes quelque chose en mon Nom, cela s’accomplira». Maintenant je ne Te demanderais pas cela, Seigneur, si je ne pensais pas que cela s’accomplirait. Je dirais simplement cela pour obéir à une routine rituelle. Mais c’est avec sincérité que je prie pour eux; je prie pour eux en croyant que Tu leur accorderas ce que Tu as promis.

153 Et maintenant je les emmène loin de cette citerne. Je les emmène loin de cet endroit où ils ont bu et dont ils ne sont pas satisfaits pour les faire venir à cette Fontaine. Je le fais dans le Nom de Jésus-Christ.

154 Ils sont à Toi, Seigneur. Laisse-les venir boire à Toi qui es l’Eau Vivante, la Source d’Eaux vives. Je Te le demande au Nom de Jésus. Amen. Accorde-le, Seigneur.

Oh, combien ce flot est précieux
Qui me rend aussi blanc que neige;
Je ne connais pas d’autre fontaine
Que le Sang de Jésus.

Qui peut me laver de mon péché?
Rien si ce n’est le Sang de Jésus;
Qui peut me rendre la santé?
Rien si ce n’est le Sang de Jésus.

    (Oh, Jésus, guéris-les, Seigneur! Accorde-le, Seigneur. A cause du Nom de Jésus, je Te prie, ô Dieu, de bien vouloir le faire. Tu connais toutes choses.)

Je ne connais pas d’autre fontaine
Si ce n’est le Sang de Jésus.

155 Pensez-y! Je ne connais pas d’autre fontaine. Je ne connais rien d’autre que Lui. Je ne désire connaître rien d’autre que Lui. Rien d’autre que le Sang de Jésus.

Oh, combien est précieux le flot
Qui me rend aussi blanc que neige;
Je ne connais pas d’autre fontaine,
Oh, rien d’autre que le Sang de Jésus.

156 Tandis que nous chantons de nouveau cela, serrons-nous la main les uns les autres. Vous aimez-vous les uns les autres? Y a-t-il ici quelqu’un ayant quelque chose contre son prochain? Si cela est, mettez cela en ordre, voulez-vous. Ne laissez pas cela ainsi. Vous voyez? Si vous avez quelque chose contre qui que ce soit, vous devez mettre cela immédiatement en ordre. C’est dès maintenant que vous devez saisir l’occasion d’aller dire: «Frère, soeur, j’ai dit quelque chose à votre sujet… J’ai pensé quelque chose… Je n’avais pas l’intention de faire cela. Pardonnez-moi». C’est ainsi qu’il faut faire. Faisons en sorte que la fontaine demeure constamment au milieu de nous. Vous voyez?

Je ne connais pas d’autre fontaine,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.

Oh, combien ce flot est précieux
Qui me rend aussi blanc que neige;
Oh, je ne connais pas d’autre fontaine,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.

157 Oh, n’est-ce pas merveilleux? Pas d’autre fontaine. Nous ne voulons pas nous contaminer avec d’autres choses. Nous nous sommes séparés du monde que nous avons laissé derrière nous. Nous ne voulons plus de cet ail égyptien ni de ces citernes crevassées. Nous sommes en voyage avec le Seigneur Jésus, ce Rocher qui fut frappé (Amen!), nous mangeons la manne venue d’En-haut, nous mangeons la nourriture des anges et buvons l’eau du Rocher.

Je ne connais pas d’autre fontaine,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.

158 Inclinons notre tête et prions Dieu qu’Il bénisse richement chacun de vous afin que Sa grâce et Sa miséricorde soient avec vous tout au long de la semaine à venir, et s’il devait arriver que l’un de vous glisse maintenant de l’autre côté du voile, souvenez-vous que seules quelques heures de sommeil et de repos nous séparent du moment où nous nous rencontrerons. Souvenez-vous que les vivants ne devanceront pas ceux qui dorment; car lorsque la trompette de Dieu, cette dernière trompette sonnera (la sixième vient de sonner) … la dernière trompette, comme le dernier Sceau, sera la venue du Seigneur; elle doit sonner et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Jusqu’à ce moment-là, ils seront simplement dans le repos.

159 Et s’il devait arriver que vous soyez blessé, souvenez-vous:

Prenez avec vous le Nom de Jésus
Tel un bouclier vous préservant de tout piège;
Et lorsque les tentations autour de vous s’assemblent,
Murmurez simplement ce saint Nom dans la prière.

160 Les démons fuiront alors. Souvenez-vous simplement que nous espérons vous rencontrer ici dimanche matin. Amenez les malades et les affligés. Je prierai pour vous. A présent, priez pour moi. Voulez-vous le faire? Dites: «Amen!». [l’assemblée dit: «Amen!» — N.d.R.] Je prierai que Dieu vous bénisse.

Précieux Nom (précieux Nom). Oh, combien il est doux!
Espérance de la terre et joie du Ciel;
Précieux Nom, oh, quel doux Nom!
Espérance de la terre et joie du Ciel.

Au Nom de Jésus prosternés,
Tombez agenouillés à Ses pieds,
Dans le Ciel, Roi des rois nous Le couronnerons
Lorsque notre voyage sera achevé.

Précieux Nom (précieux Nom; n’est-il pas doux et précieux?)
Espérance de la terre et joie du Ciel;
Précieux Nom (précieux Nom), oh quel doux Nom! (Oh, quel doux Nom!)
Espérance de la terre et joie du Ciel.

161 Il m’est toujours très difficile de vous quitter. Bien que je sache que vous brûlez tous, mais il y a quelque chose à ce sujet… Chantons encore une fois, voulez-vous? N’est-ce pas? Soeur, voulez-vous jouer «Béni soit le lien qui nous unit»? Combien connaissent ce vieux chant? Nous avions l’habitude de le chanter il y a bien des années.

162 Et ce soir, je pensais qu’il ne reste plus que quelques mains sur les centaines qui se joignaient à autour du Tabernacle, tandis que nous chantions ce chant. Béni soit le lien qui nous unit. J’en ai enseveli beaucoup là-bas au cimetière. Ils attendent. Je les reverrai. Je les ai vus un jour dans une vision tandis que je regardai au-delà du voile; ils sont là-bas. Inclinons nos têtes tandis nous chantons.

Béni soit le lien qui unit
Nos coeurs dans l’amour chrétien.
La communion de nos pensées de même nature,
Est pareille à celle d’En-haut.

Lorsque (maintenant, tendez la main à quelqu’un et tenez la sienne) nous devons nous séparer,
Nous ressentons une peine intérieure.
Mais nous serons toujours unis de coeur,
Et nous espérons nous rencontrer à nouveau.

    Alors que nos têtes sont inclinées, je remets maintenant le service entre les mains du pasteur, et il nous congédiera dans la prière.