LORIGINAL

(The Oddball)

14 juin 1964, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Restons debout juste un petit instant. Bien-aimé Seigneur, nous venons de nouveau en Ta divine présence par le moyen de la prière, et nous voulons tout d’abord Te remercier pour tout ce que Tu as fait pour nous, ainsi que pour ce grand amour que Tu as mis dans notre coeur pour Toi et pour Ta Parole. Seigneur, ce soir ces gens que j’aime de tout mon coeur ont fait des sacrifices afin de venir dans cette pièce surchauffée et aux autres désagréments, parce qu’ils aiment Ta Parole.

Et ce soir nous voulons prier pour les malades et les nécessiteux, Seigneur. Puisse-t-il ne plus y avoir une seule personne faible au milieu de nous à la fin de ce service. Récompense-les pour toute leur foi, Seigneur. Parle-nous au travers de Ta Parole, Seigneur, et affermis-nous tandis que nous supporterons tous Tes reproches. Quel privilège de pouvoir faire cela. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. (Vous pouvez vous asseoir.)

Je ne pourrais évidemment pas trouver de mots pour exprimer ma gratitude envers un groupe de gens tel que celui-ci qui vient de s’installer dans cet édifice. J’aimerais dire que demain ou lors de la prochaine réunion, nous irons à Topéka dans le Kansas. Et cela se terminera le dimanche suivant. Puis de là nous irons à Philadelphie. Ensuite nous serons censés aller outre-mer, au Kenya, au Tanganyika et en Ouganda, dans ces tribus là-bas. Il y a en ce moment un soulèvement avec les Mau Mau. Je ne pourrai pas aller là-bas comme missionnaire mais j’essaierai d’y aller en tant que chasseur.

Habituellement je vais en tant que missionnaire et j’en profite pour chasser, mais cette fois-ci j’irai en tant que chasseur et je serai un missionnaire. Il faut employer tous les moyens pour parvenir jusqu’à eux. Et frère Mattsson-Boze travaille à cela, essayant de me faire entrer et de trouver un safari où je puisse aller chasser. Puis lorsque je serai dans ce safari, il dira: «Notre frère Branham est dans le pays (il ira à l’ambassade); verriez-vous un inconvénient à ce qu’il tienne une petite réunion là dehors?». Vous voyez? Cela permet de prendre un bon départ, ensuite tout ira comme sur des roulettes. Ainsi nous ne savons pas si cela se fera, si nous pourrons faire cela ou pas, mais nous essayons. Et j’ai demandé au Seigneur que si par hasard cela ne se faisait pas, cela soit un signe pour moi que je dois revenir à Jeffersonville pour prêcher sur les sept Trompettes, ce sera pour le mois de juillet ou d’août, environ à cette époque.

Si nous faisons cela, nous nous occuperons aujourd’hui d’essayer d’avoir cette salle de classe avec air conditionné car cette fraîcheur serait très agréable. On peut asseoir de quinze cents à dix-huit cents personnes et il y a l’air conditionné; c’est un bâtiment flambant neuf situé à environ cinq blocs de maisons au-dessus d’ici. Nous l’avons demandé une fois et ils n’ont pas voulu nous le donner. Et celui qui ne voulait pas nous le laisser a été expulsé du conseil. Et maintenant celui qui l’a remplacé dit que nous pouvons l’avoir chaque fois que nous le voulons. Nous sommes donc très heureux de l’avoir. Nous pourrions ainsi l’avoir maintenant et vers le mois de juillet. Combien prieront pour cela? Et si c’est la volonté du Seigneur… A moins que quelque chose ne nous en empêche…

J’aime l’Arizona, vous savez. C’est un merveilleux pays; j’ai toujours souhaité y vivre. (Frère Ben, si vous pouviez pousser un peu cela, s’il vous plaît. Ou si vous pouviez le monter un peu… Qu’y a-t-il? Oh, ce sont simplement les bandes! Oh, voilà l’autre là-haut, je suis désolé. Très bien, frère Ben.)

Quand je reviens ici depuis l’Arizona, je suis un peu enroué à cause du changement de climat. Ici, nous avons environ 87 à 90 pour-cent, et parfois même 100 pour-cent d’humidité, tandis que là-bas cela reste à zéro pour-cent et cela atteint parfois une moyenne de 1/20 pour-cent d’humidité. C’est tout simplement comme si vous viviez sous une tente à oxygène. Ainsi quand vous sortez de là-bas pour venir ici, vous voyez quelle différence cela fait. Et cela vous détraque la voix et toutes ces choses… (mets-le là où il se trouvait, frère Ben, si tu veux, j’ai fait une erreur et je l’ai sorti. J’ai cru que c’était… mais le voici de nouveau où ils l’avaient mis.)

Maintenant, priez tous pour nous. J’apprécie ce que vous faites pour moi. Billy me disait que quelqu’un avait apporté un panier de pêches et des petits cadeaux que vous… Je ne pourrai jamais assez vous remercier, je ne sais comment le faire. Et je me sens tellement indigne de prendre ces choses de votre part. Je prie Dieu qu’Il vous bénisse et je sais qu’Il le fera car Il a dit: “Tout ce que vous faites à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait”. Et Dieu vous bénira, j’en suis sûr.

Et peu importe combien l’Arizona est un beau pays, il y a quelque chose qui me manquera, c’est vous tous. C’est juste! Vous me manquez tous. Peu importe où je vais, ce n’est pas comme si c’était vous. J’ai des amis tout autour du monde; mais ce n’est pas vous tous. Il y a quelque chose en ce petit groupe qui est simplement… Je ne sais pas. Mais je pense à eux.

10 Tucson, vous savez, est une ville touristique et les églises cherchent à attirer…Vous savez cela? C’est vraiment dur. Ce n’est pas très spirituel car cette compétition est très forte et cela rend les choses difficiles. Si je pouvais vous avoir tous avec moi ainsi que l’église pour aller vivre là-bas, je pense que ce serait très bien. Vous voyez? Mais je suppose que tant que ceci restera une église et que vous continuerez à venir, je viendrai ici jusqu’à ce que Jésus revienne.

11 Priez donc pour moi ainsi que je l’ai dit il y a un moment, Ce n’est pas mon intention de répéter cela, mais lorsque je suis devant vous, je deviens nerveux, mélancolique et sentimental, et aussi instable. C’est ma nature d’être ainsi et cela me déchire intérieurement. Mais de savoir que partout où je vais… Je ne connais pas un seul groupe sur terre qui me soit aussi attaché que celui-ci. Puisse Dieu nous laisser être, dans le Royaume à venir, aussi inséparables; puissions-nous être ensemble, c’est là ma prière.

12 Il y a un instant je me trouvais près de la porte et je discutais avec Billy Dauch au sujet de quelqu’un qui se trouvait dans l’autre pièce et que nous voulions ramener à Christ. Mais pendant que je discutais avec lui (il a quatre-vingt-onze ans), il me dit: «Je deviens faible. Mes yeux ne sont pas ce qu’ils devraient être». Et je me souviens qu’il y a deux ans, j’étais allé vers lui alors qu’il avait eu une paralysie totale du coeur; son coeur était bloqué; il était mourant. Et le médecin même, qui le soignait et avait dit qu’il ne s’en sortirait pas, est mort. Et Billy Dauch est assis ici (vous voyez?); il a quatre-vingt-onze ans. Je lui dis: «Billy, pour ce qui est du travail et des choses ainsi, tu n’es plus d’aucune utilité, mais je me demande si le Seigneur ne t’a pas donné des forces parce que tu aimes tant les réunions». Cet homme de quatre-vingt-onze ans a traversé tout le pays en automobile, indifférent à la chaleur, la sécheresse, le froid et toutes ces choses pour entendre la Parole. Que Dieu bénisse cette âme vaillante.

13 Je dois encore m’excuser de vous avoir gardés comme je l’ai fait ce matin durant trois heures. Et cela n’a servi de rien pour le message, car j’ai dû le partager, en laisser de côté et en sauter une partie. C’est pourquoi je leur ai dit de retenir la bande. Il faudrait que je puisse avoir de nouveau ce message dans un endroit où il fait frais. Et je pourrais ainsi sentir l’Esprit, mais lorsque je vous regarde, je vous vois vous éventer et je sais que vous avez très chaud, et cela me déchire de le voir. Je ne veux pas que vous souffriez, je veux que vous soyez à l’aise. Vous voyez? Et cela me préoccupe.

14 C’est comme quand je vois des gens qui sont malades. Si je ne peux pas avoir de la compassion pour ces gens malades, je ne peux leur faire aucun bien. Je dois pouvoir compatir. Et c’est la même chose pour vous, je dois avoir de la compassion pour vous sinon je ne peux pas être votre frère. Vous voyez? Je dois pouvoir compatir. Et c’est ce que je fais, Dieu sait que c’est vrai!

15 Et ce soir je prierai pour les malades. Je veux louer et bénir ces hommes comme frère Collins, frère Hickerson, frère Neville, frère Caps, les administrateurs et tous les autres, pour ces bons témoignages de votre ordre, de votre manière d’établir l’église et de tout mettre dans sa bonne position. Je vous en suis reconnaissant. Que le Seigneur vous bénisse pour tous vos efforts de mise en ordre. J’ai reçu à Tucson lettre sur lettre me disant: «Frère Branham, ce n’est plus comme avant. C’est tellement différent. Il y a un sentiment tellement béni de la présence de Dieu». Et je suis reconnaissant pour cela. Que le Seigneur vous bénisse tous.

16 Et ce soir j’aimerais lire un petit passage de l’Ecriture afin de pouvoir faire ressortir quelques paroles; je prendrai peut-être deux passages, puis je vous parlerai pendant un petit instant et nous prierons ensuite pour les malades. Cela ne prendra que quelques instants, je suis attentif à l’horloge. Et j’essaierai de faire cela aussi court que possible.

17 Mais je crois réellement que lorsqu’une foule de gens est assemblée sans lire la Parole ni recevoir une exhortation ou quelque chose, la réunion n’est pas complète. Beaucoup parmi vous ont dû attendre; ce soir beaucoup parmi vous devront de nouveau faire des kilomètres et des kilomètres. Combien j’admire cela. Combien je vois et observe chacun de vous! Quand je me trouve là-bas en Arizona, je pense: «Lorsque je le reverrai, je descendrai directement là-bas; je lui toucherai la main et je le serrerai dans mes bras». Et vous êtes assis là, mais vers qui puis-je aller? Vous savez? Je ne sais tout simplement pas par qui commencer, je ne sais pas comment m’en sortir. Mais je vous aime. Dieu vous aime, Lui aussi.

18 Maintenant je pense ne pas m’être trompé, je pense avoir le bon passage de l’Ecriture ici; je veux lire dans 1 Corinthiens au 1er chapitre depuis le verset 18 et je lirai aussi dans 2 Corinthiens 12.11 et ceci sera mon texte. Maintenant je vais essayer de trouver cela rapidement, puis nous le lirons et prierons. Commençons directement; je vais vous parler pendant quelques minutes sur un petit sujet, dans 1 Corinthiens, chapitre 1, verset 18:

“Car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit: Je détruirai la sagesse des sages et j’annulerai l’intelligence des intelligents. Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde… (puis-je lire cela de nouveau?) Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie? … (qu’est donc la sagesse du monde? une folie). Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie? Car puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient … (Puis-je lire de nouveau ce verset? Ecoutez attentivement). Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient; puisque les Juifs demandent des miracles et que les Grecs recherchent la sagesse; mais nous, nous prêchons Christ crucifié, aux Juifs occasion de chute, aux nations folie, mais à ceux qui sont appelés, et Juifs et Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu; parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et que la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes”.

19 Et dans 2 Corinthiens, chapitre 12, verset 11, Paul dit:

“Je suis devenu insensé: vous m'y avez contraint; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien”.

20 Prions. Seigneur Jésus, puisses-Tu ce soir ajouter Ta bénédiction à ces quelques mots que prononça ce grand apôtre Paul en ces jours lointains; nous Te demandons cela afin que nous puissions prospérer en entendant ces paroles ce soir et en les appliquant à nos vies, afin que nous puissions être l’oeuvre de Dieu, faite de la manière qu’Il a choisie pour nous . Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen.

21 Ce soir, si le Seigneur le permet, je prêcherai pendant quelques minutes sur le sujet de l’original. Maintenant, ceci est un texte très brut et très dur mais qui exposera plus ou moins ce que je veux exprimer.

22 Vous savez, aujourd’hui il se passe tellement de choses que les gens deviennent des originaux, comme nous les appelons. Si quelqu’un a déjà entendu cette expression, il saura qu’elle désigne une personne étrange, qui semble bizarre aux autres. Et il ne fait aucun doute que pour les autres nous sommes des gens bizarres.

23 Un jour que je descendais dans la rue à Los Angeles en Californie, je vis une personne très étrange qui se comportait de manière bizarre. Cet homme descendait la rue sans précipitation mais comme s’il faisait une promenade de l’après-midi. J’allai de l’autre côté de la rue pourvoir ce qu’il faisait. Tout le monde tournait là autour et se moquait de lui à cause de son étrange comportement. Je remarquai qu’un signe pendait devant lui. Et je voyais tous ces gens qui se moquaient de cet homme étrange et bizarre. C’est comme cela que je le remarquai. Et tandis que les gens le regardaient et se moquaient de lui, il semblait avoir un autre genre de sourire, un sourire de contentement. Les sourires que lui adressaient les autres étaient plutôt destinés à le ridiculiser. Mais il semblait satisfait de ce qu’il faisait.

24 Eh bien, cela donne matière à penser lorsqu’un homme est satisfait de ce qu’il fait et croit que ce qu’il fait est juste. Bien qu’il semble être un original pour quelqu’un d’autre, il croit que ce qu’il fait est juste et il en est satisfait; qu’il reste donc ainsi. Et tandis que je m’approchais de cet homme, je remarquai qu’il y avait sur sa poitrine une plaque ou une pancarte sur laquelle était inscrit: «Je suis fou»; et en bas il y avait: «à cause de Christ!». En grandes lettres: «Je suis fou» et en bas «à cause de Christ!». Et tout le monde se moquait de cela.

25 Et alors que le petit homme se frayait un chemin à travers la foule railleuse et poursuivait sa route, je me retournai pour voir ce qu’il y avait dans son dos. Il s’y trouvait un grand point d’interrogation et en dessous il y avait cette inscription: «Et vous, quelle sorte de fou êtes-vous donc?».

26 Eh bien, je pensai: «Il y a quelque chose là-dedans». Vous voyez? Mais il semblait satisfait de pouvoir être un fou à cause de Christ. Et c’est là ce que Paul disait être devenu: un fou à cause de Christ.

27 Un de mes très chers amis, frère Troy, des Hommes d’affaires du Plein Evangile, est charcutier. Il a attrapé une sorte de germe dans la main en coupant du porc… Je me demande si quelqu’un connaîtrait de quel germe il s’agit; c’est un germe qui dévore. Ils durent l’amputer de trois doigts afin de sauver sa vie. Et il n’a plus que deux doigts sur une main et pourtant il est resté boucher.

28 Et il y avait là un jeune Allemand qui travaillait avec lui, un boucher qui avait débarqué à Los Angeles; et il essaya d’amener le jeune Allemand à Christ. Mais il disait qu’il était luthérien et que tout était en ordre pour lui. Il était satisfait d’être un chrétien car il appartenait à l’église luthérienne, comme il disait. Un soir, frère Troy eut le privilège de l’amener à l’église.

29 Il s’appelait Henri. Et en allemand Henri se dit «Heinrich»; ils l’appelèrent donc Heini. Vous avez entendu cette expression. Il dit: «Heini, que dirais-tu de venir ce soir à l’église avec moi?».

30 «Bien», dit-il, «je crois que j’irai». Il alla donc dans une réunion à l’ancienne mode où ils avaient une réunion de prière, il fut réellement convaincu et donna son coeur à Christ. Oh, le lendemain, le jeune Allemand était vraiment dans la joie. A chaque instant il se mettait à marcher dans le bâtiment et levait les mains en l’air en disant: «Loué soit Dieu! Merci Seigneur Jésus!». Et il attirait l’attention de tous.

31 Vous voyez, il devint bizarre pour tous les bouchers. Et tandis qu’il coupait sa viande, il se mettait à penser au Seigneur et il commençait à crier de joie. Il posait son couteau, et il allait et venait dans les couloirs, non de manière hystérique, mais simplement en adorant Christ et disant: «Oh, combien je T’aime, Jésus!». Il allait et venait ainsi, vous savez.

32 Et le patron vint et le vit agir ainsi. Et comme il allait et venait en criant de joie, le patron… Il n’avait même pas remarqué le patron, il pensait à Jésus. Et il recommença à lever les mains en l’air et les larmes roulaient sur ses joues; il disait: «Oh, Dieu, combien je T’aime!».

   Et le patron lui dit: «Heini, que vous est-il donc arrivé?». Il ajouta: «Tout le monde dans l’équipe parle de cela. Que vous est-il donc arrivé, Heini?».

33 Le jeune Allemand dit: «Oh, patron, gloire à Dieu, je suis sauvé!».

   Il dit: «Vous êtes quoi?».

   Il dit: «Je suis sauvé! Je suis allé à une petite mission là-bas avec frère Troy et j’ai été sauvé. Et Jésus est venu dans mon coeur et je suis tellement rempli d’amour!».

   Il dit: «Vous êtes sûrement allé dans ce nid de toqués».

   [en anglais le même mot «nut» qui signifie écrou signifie aussi «toqué». — N.d.T.]

34 Il dit: «Oui! Gloire à Dieu!». «Merci Seigneur pour les toqués!». Il ajouta: «Vous savez, si vous prenez une voiture qui descend la rue et que vous enleviez tous les écrous, il ne vous restera rien d’autre qu’un tas de ferraille».

35 Eh bien, tout ce que je sais, c’est que le jeune Allemand avait raison. Si vous enlevez tous les écrous… Les écrous tiennent le tout ensemble. Et je crois que c’est parfois ce qui tient l’église ensemble ainsi que la civilisation…

36 Il y a quelques jours, en rentrant d’une visite à Prescott, j’observais le désert et je remarquai le nombre de jardins japonais qu’ils ont en dehors de Phoenix, et ils ont là des fleurs, de belles fleurs. Lorsque j’étais enfant, je gardais du bétail dans ces endroits-là. Il n’y avait pas d’herbe et les vaches vivaient simplement de cactus et de choses ainsi.

37 Et je remarquai que l’on cherchait à développer les cultures dans le désert. Et nous voyons que dans le désert croissent les cactus et non les fleurs. Et dans l’appartement que nous louons… Soeur Larson, je crois qu’elle était ici ce matin, je l’ai vue. Elle a un parterre de fleurs à l’extérieur de la maison. Il n’y a que du sable. Elle a donc mis de la terre dans ces plates-bandes à fleurs de chaque côté du duplex. Et je dois sortir chaque matin pour arroser ces fleurs. Si je ne les arrose pas, elles meurent. Et je dois les vaporiser d’insecticide afin de les préserver des poux et des punaises qui les dévorent.

38 Et si vous allez juste un peu plus haut, à environ dix mètres de là, des fleurs poussent, elles poussent dans le désert; et vous pourriez creuser à trente pieds de profondeur, cela ressemblerait à un puits de poussière, ce ne serait rien d’autre que de la poussière. Et il n’y a pas d’eau du tout. Et qui les vaporise? Vous voyez? Celles qui se trouvent dans les parterres de fleurs, si vous négligez de les vaporiser et de les arroser, les termites, ou les punaises, les poux les dévoreront. Mais les poux ne peuvent toucher celles qui sont là-bas dans le désert. Et elles n’ont pas non plus besoin d’être soignées et arrosées tous les jours . C’est une production du Créateur. Les autres sont une reproduction hybride.

39 Et je crois que la raison pour laquelle le christianisme est devenu aujourd’hui une folie pour les hommes est que nous avons un paquet de reproductions et non d’authentiques chrétiens; nous avons un tas de reproductions qui doivent être soignées et vaporisées afin qu’elles restent dans l’église .

40 Je peux imaginer la toute première Eglise, ce qu’ils étaient, et la comparer avec la reproduction d’aujourd’hui; ceci serait une reproduction bon marché de ce qu’était la véritable première Eglise, ces robustes croyants en Dieu remplis du Saint-Esprit. Vous n’aviez pas besoin de les soigner. Vous n’aviez pas besoin de les féliciter, ni de dire que vous les prendriez dans telle communauté. Aujourd’hui, s’ils sont lassés de l’une, ils iront dans une autre. Et vous en faites des diacres s’ils quittent telle communauté pour venir ici. Ceci est une reproduction hybride.

41 Je pensais à la peinture originale de Michel Ange, je crois qu’il s’agit du «dernier souper». Je crois que c’est lui qui l’a faite. Réalisez-vous ce que vous coûterait cette peinture originale? Un nombre incalculable de dollars ne pourraient acquérir cet original car il est au-dessus de tout prix, tant son estimation est haute. Mais vous pouvez en acheter une reproduction bon marché pour environ deux dollars.

42 C’est pourquoi aujourd’hui les gens ne peuvent comprendre la vigueur des vrais, des authentiques croyants. Ceux-ci deviennent pour eux des toqués. Vous savez, le monde suit tellement ses ornières qu’à chaque instant vous avez besoin d’un toqué pour le redresser. Prenez quelqu’un d’un peu différent entrant en scène, et il devient un toqué pour cette génération.

43 L’autre jour je réfléchissais et me demandais qui aujourd’hui n’est pas un toqué. Vous êtes toujours un toqué pour quelqu’un. Je crois que le monde devient complètement fou. Saviez-vous que c’est maintenant le temps où les gens ne peuvent plus distinguer ce qui est juste de ce qui est faux ni la vérité de l’erreur? Saviez-vous que les politiciens ne peuvent plus distinguer ce qui est juste de ce qui est faux? Voyez-vous comme ils restent silencieux face à ce vote concernant le retour de la Bible dans l’école? Ils ne savent pas de quel côté va souffler le vent de leur politique. Pensez à cela! J’ignore comment cela se passe maintenant en Indiana, mais dans l’état de l’Arizona il est contraire à la loi de lire la Bible à l’école. Je pense qu’il en est de même en Indiana ainsi que dans la quasi-totalité des Etats-Unis; cela parce que quelque femme infidèle changea tout le programme. Et souvenez-vous qu’il est contraire à la loi de lire la Bible dans nos écoles publiques; mais l’impôt des croyants permet l’enseignement des choses immorales dans les écoles.

44 La politique… Nous avons besoin d’un autre Abraham Lincoln; nous avons besoin d’un autre Patrick Henri; nous avons besoin d’un Américain qui puisse tenir ferme sans considérer ce qu’est la politique, et appeler juste ce qui est juste et faux ce qui est faux.

45 Saviez-vous que les prédicateurs d’aujourd’hui ne peuvent pas discerner ce qui est juste, de la Parole de Dieu ou de la dénomination de l’église? Ils ne savent pas quel chemin prendre. Ils ne peuvent pas discerner le juste du faux. «Je sais que c’est ce que dit la Bible, mais notre dénomination dit que…». Vous voyez? Les gens ne sont pas capables de discerner le juste du faux. Or tout ce qui est contraire à la Bible est faux! La Parole de Dieu est juste et toute parole d’homme est mensonge, car elle est contraire à cette Parole. Et, en un temps comme celui-ci, lorsque vous essayez de soutenir ce qui est juste, vous devenez un toqué.

46 Examinons quelques personnages. Je peux imaginer le prophète Noé en ce grand jour dans lequel il vivait, ce grand âge scientifique où ils construisaient des pyramides et des sphinx, où par la recherche scientifique ils pouvaient prouver qu’il n’y avait pas d’eau dans les cieux. Et voici ce vieil homme qui sort là-bas en disant: “De la pluie va tomber des cieux!”. Noé était un toqué pour sa génération. Il devint un toqué.

47 Pensons à Moïse. Comme nous l’avons dit ce matin, lorsque Moïse descendit vers Pharaon, il dit: “Le Seigneur m’a envoyé pour faire sortir ces esclaves!”. Il avait un bâton à la main et s’opposait à la grande armée qui avait conquis le monde entier. Pharaon, avec tout son génie scientifique, pensa que Moïse était un toqué; pour eux il était un toqué.

48 Je peux imaginer le prophète Elie en ce grand jour, en cet âge fabuleux, alors qu’Achab et Jézabel gouvernaient le monde. Jézabel voulait porter toutes ces choses à la mode et obligeait toutes les femmes à s’habiller comme elle, à se farder et à continuer dans la mode qu’elle lançait. Et lorsqu’un vieil original comme Elie entra en scène et résista à la nation entière, il fut considéré par Achab comme un toqué. C’est juste!

49 Amos, le prophète, lorsqu’il vint à Samarie en ce jour où Samarie était comme l’Hollywood d’aujourd’hui et que les femmes s’exhibaient dans les rues, que l’adultère était même devenu public, qu’elles continuaient à vivre ainsi, laissant les hommes… Aujourd’hui l’adultère public se commet presque juste devant vous.

50 L’autre soir je suis allé à un endroit pour avoir quelque chose à manger, et il y avait là des jeunes gens et des jeunes filles qui s’étreignaient et s’embrassaient comme des je ne sais quoi. Et, jeune soeur, savez-vous que ceci est un adultère en puissance? Lorsqu’un homme vous embrasse, c’est un adultère en puissance qu’il commet avec vous. Vous ne devriez jamais le laisser vous embrasser, à moins que vous ne soyez mariée avec lui car les glandes mâles et femelles se trouvent dans les lèvres. Comprenez-vous? Et lorsque les glandes mâles et les glandes femelles se rencontrent, peu importe à quel endroit, vous avez commis un adultère en puissance. Vous ne devriez jamais laisser un garçon vous embrasser jusqu’à ce que le voile recouvrant votre visage soit levé et que vous soyez sa femme. Ne faites pas cela! C’est commettre un adultère. C’est mélanger les glandes mâles et les glandes femelles.

51 Pourquoi un homme n’embrasse-t-il pas un homme, pourquoi une femme n’embrasse-t-elle pas une femme sur les lèvres? Parce que cela mélange les glandes. Les enfants naissent du mélange des glandes. C’est pourquoi il y a de nouveau l’adultère public partout. Regardez sur les écrans et tout ce que vous voyez, cette manière de se conduire, ce sont des espèces de salivations et autres. Pas étonnant que l’immoralité aille grandissant. Comment peuvent-ils faire cela, se dégrader eux-mêmes en embrassant ces femmes sur la bouche sachant que c’est un adultère; Dieu ne pardonnera pas cela à moins que vous ne vous en repentiez.

52 Et maintenant, lorsque se leva ce grand prophète Amos… Il est considéré comme un prophète mineur car on a peu d’écrits de lui. Mais il avait la Parole du Seigneur. Et il jeta les regards sur cette ville et il vit ces parcs où les hommes passaient leurs bras autour des femmes et les femmes passaient leurs bras autour des hommes, c’était tout simplement une Hollywood moderne. Et il marchait dans cette ville, disant: “Repentez-vous, sinon vous périrez!”. C’était un toqué. Il s’était presque présenté à eux comme un fou.

53 Lorsque Jean-Baptiste entra en scène, il était considéré comme un fou par les dénominations religieuses de ce jour. Il avait eu l’occasion de devenir un sacrificateur, de suivre les traces de son père. Mais il refusa de le faire: Dieu l’avait gardé hors de ces credo et de ces dénominations car son travail était trop important. Il devait annoncer la venue du Messie. Et comme il n’avait rien à faire ni avec les Pharisiens, ni avec les Sadducéens, ni avec quoi que ce soit, il rejeta le groupe entier et dit: “Ne commencez pas à dire: Nous avons Abraham pour père; car je dis que, de ces pierres, Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham!”. Aux yeux du monde religieux, de son jour, il était un peu toqué. C’est juste!

54 Lorsque Jésus entra en scène, il fut aussi un toqué pour le peuple religieux de Son jour car ils dirent: “Tu es un Samaritain. Tu as perdu l’esprit. Tu es fou!”. Autrement dit, c’était un homme insensé. Voilà ce que notre Seigneur et Sauveur était pour ce peuple. Il n’est pas étonnant que Paul, qui avait été instruit par Gamaliel dans le but d’être prêtre, qui avait eu un jour l’occasion de devenir un grand prêtre, ait été renversé par une lumière surnaturelle sur le chemin de Damas. Il leva les yeux, et comme il était juif, il sut que cette Colonne de feu était ce qui conduisit son peuple. Il dit: “Seigneur, qui es-Tu?”.

   Et Il dit: “Je suis Jésus”.

55 Et lorsqu’il renonça à son éducation, il abandonna toute la théologie qui lui avait été inculquée dans les écoles. Il devint un simple prédicateur des rues, il fut alors un toqué. Il dit: “Je suis devenu un fou”.

56 Et les gens pensaient qu’il était fou, hors de lui. Il dit à Festus: “Je ne suis pas fou". Simplement il connaissait le Seigneur. Mais connaître le Seigneur dans un groupe religieux (j’espère que vous ne manquez pas cela), connaître Jésus aujourd’hui au milieu d’un groupe religieux fait de vous un toqué . Cela n’a pas changé. Je pourrais m’étendre longuement là-dessus, mais je veux me dépêcher pour la ligne de prière.

57 Martin Luther, ce petit prédicateur allemand, prit un jour le pain de la communion, le jeta sur les degrés et dit: “Ceci n’est pas le corps de Jésus-Christ; c’est tout simplement du pain qu’on a fait cuire là-bas!". Il déclara aussi que le juste vivrait par la foi. Il était un toqué aux yeux de l’église catholique. Il aurait pu être assassiné pour cela. Mais c’était un toqué et ils le laissèrent simplement tout seul. Il était devenu un toqué pour cette génération.

58 Pendant la grande période de l’immoralité anglaise, John Wesley… Lorsque le réveil wesleyen entra en scène, le monde entier était corrompu, il y avait de l’immoralité partout. L’église anglicane avait tellement dégénéré qu’il n’y avait plus de réveil, selon la pensée calviniste. Et John Wesley entra en scène, apportant la parole de la sanctification et balayant l’immoralité. Il devint un toqué.

59 Wesley nota une fois dans son livre qu’il marchait sur un sentier lorsqu’un homme de l’église anglicane… Ils pensaient tous qu’il était fou; cet homme se tint donc là sur ce sentier. Wesley était un homme plutôt petit. Ce grand et gros personnage pensait qu’il pourrait simplement le renverser à terre et il resta donc sur le sentier. Wesley s’avança et dit: «Excusez-moi, monsieur. Pourriez-vous vous écarter du chemin? Je suis pressé».

   Et l’Anglican lui dit: «Je ne m’écarte pas du chemin pour un fou».

60 Wesley toucha poliment son chapeau, le contourna et dit: «Moi, je le fais toujours!». Vous voyez donc, c’était aussi un toqué. L’un l’était pour Christ et l’autre pour l’église. Vous êtes donc le toqué de quelqu’un. Oui!

61 Lorsque les Pentecôtistes entrèrent en scène il y a cinquante ans, les gens ont dit: «Ces gens sont fous!». Et c’est vrai qu’ils étaient fous car ils condamnèrent toute cette corruption qui se trouvait dans l’église à l’époque où ils entrèrent en scène. Mais qu’ont fait les Pentecôtistes? Ils retournèrent directement dans les vomissements dont ils étaient sortis, ils retournèrent tout droit à la corruption dénominationnelle. Et savez-vous quoi? C’est maintenant le temps pour un autre toqué. Oui, c’est maintenant le temps pour un autre toqué. C’est juste!

62 Remarquez, un toqué… Avant qu’il n’y ait un écrou [nut = écrou ou toqué — N.d.T.] il y a un boulon qui correspond à cet écrou , et cet écrou est vissé au boulon par un pas de vis, sinon il ne s’adapte pas. Remarquez tout ce qui au jour de Noé était vissé, était vissé au message de l’Evangile. Noé, le toqué, les attira dans l’arche. Cela dépend de ce qu’est votre pas de vis, de ce à quoi vous êtes vissé. Si vous êtes vissé au monde, c’est lui qui vous attirera; si vous êtes vissé à la Parole, c’est Elle qui vous attirera . Cela dépend de ce à quoi vous êtes vissé, cela dépend du toqué que vous voulez suivre.

63 Mais Noé, étant toqué avec la Parole de Dieu, était un toqué pour l’âge scientifique et religieux dans lequel il vivait et il attira dans l’arche tous ceux qui étaient prédestinés, c’est-à-dire le boulon qui avait été fait avant l’écrou. Le boulon doit être adapté à l’écrou.

64 Satan lui aussi a des boulons et des écrous, ce sont des boulons et des écrous des royaumes de ce monde. Pharaon était tout autant un toqué aux yeux de Moïse que Moïse était un toqué aux yeux de Pharaon. Pharaon, avec toutes ses astuces scientifiques, avait attiré sa nation à lui-même. Moïse, en étant un toqué de Dieu, attira l’Eglise vers la terre promise. Cela dépend de quelle manière vous êtes vissé. Il attira l’Eglise hors d’Egypte, comme Noé avait attiré l’Eglise hors du monde dans l’arche. Moïse attira l’Eglise hors d’Egypte vers la terre promise de Dieu.

65 Maintenant, soyez attentifs car ces écrous et ces boulons se ressemblent tous. Observez simplement le pas de vis. Dans Matthieu 24.24 Il dit que cela séduirait même les élus, si cela était possible.

66 A présent, les Américains et les dénominations du monde entier ont besoin d’un toqué. Les Méthodistes, les Baptistes, les Presbytériens sont tous dispersés dans ceci ou cela, et tous se combattent mutuellement. Mais après tout, ils sont tous vissés au même boulon. C’est pourquoi Dieu leur a donné un boulon et leur a envoyé un écrou, le Conseil Mondial des Eglises. Cela les réunit tous ensemble. C’est juste! Il en sera certainement ainsi, le Conseil des Eglises les liera tous ensemble.

67 Vous savez, cela s’est passé il n’y a pas très longtemps. Rien n’arrive sans raison. Les femmes veulent ôter leurs vêtements, elles veulent porter des shorts, mais elles veulent continuer d’appartenir à l’église. Elles veulent porter tous ces “kinis", ou peu importe comment vous appelez ces choses. Elles veulent faire tout cela, et elles veulent continuer d’appartenir à l’église. Elles veulent pousser des cris, brailler, danser: adorer. Voilà leur adoration.

68 Maintenant, si j’en avais le temps, je vous prouverais cela. Le fait de danser ainsi et de faire toutes ces choses est une adoration démoniaque; je pourrais vous prouver qu’il en est ainsi chez les païens. Ainsi ces gens veulent continuer d’adorer, de conserver leur témoignage et pourtant rester dans l’église. C’est pourquoi Dieu leur a donné deux ou trois toqués: l’un se nomme Elvis Presley, un autre Pat Boon et l’autre Ernie Ford qui peuvent chanter des cantiques et faire toutes ces autres choses, et prétendre encore être des chrétiens. C’est une folie. Cela ne s’adapte pas à la Parole. C’est vrai!

69 Maintenant j’avais dit que j’aurais terminé en une demi-heure et elle est déjà passée. Mais écoutez, le monde veut un toqué. Le diable veille à ce qu’ils l’aient. Ils y sont déjà vissés. Mais tandis que le monde est vissé à un toqué, il y a un peuple appelé Epouse; Elle aussi est vissée. Et, aussi sûr que je me tiens ici, Dieu leur enverra un toqué qui fera sortir cette Epouse de ce chaos pour l’attirer dans la présence de Dieu. Ce sera un toqué vissé à la Parole!

70 Il y a quelques jours, là-bas à Tucson, un critique m’a dit: «Vous savez, certains font de vous un toqué, et d’autres font de vous un dieu».

   Je dis: «Eh bien, en somme, cela va très bien ainsi». Je savais qu’il essayait de me critiquer. Vous voyez?

71 Il dit: «Les gens pensent que vous êtes un dieu».

72 Je dis: «Eh bien, simplement…». Je savais que les gens ne font pas cela. Mais je savais qu’il ne comprendrait pas cela, car il se trouve de l’autre côté. Vous voyez? J’étais donc sûr qu’il ne comprendrait pas cela. Aussi je lui dis: «Ceci n’est pas très éloigné de la Parole de Dieu, n’est-ce pas?». Je lui fis simplement savoir que nous n’étions pas perdus, que nous savions où nous en étions, que nous savions quelle sorte de voiles nous avions mises et quelle sorte de vent soufflait sur ces voiles, que nous avions quel était notre pas de vis et quel était notre écrou, et que nous savions où nous en étions. Je dis: «Ceci n’est pas tellement contraire à la Parole de Dieu, n’est-ce pas?». Je dis: «Souvenez-vous que lorsque Dieu envoya Moïse vers les enfants d’Israël, Il en fit un dieu (c’est juste!), et Il fit d’Aaron son frère un prophète!» . C’est juste! Jésus dit que tous les prophètes étaient des dieux: ces hommes étaient des dieux. C’est juste! Dieu l’entendait de cette manière.

73 Ecoutez cette Parole que nous prêchons et cette parole que j’ai donnée ce matin: «Dieu se cachant derrière une peau, derrière la peau d’un blaireau, Dieu se cachant derrière la peau d’un homme»… Vous voyez? C’est ce qu’Il fit. Lorsque Dieu se manifesta au monde, Il se cachait derrière un voile, derrière la peau d’un homme appelé Jésus. Il était voilé et se cachait Lui-même derrière la peau d’un homme appelé Moïse; et ils étaient des dieux, non pas des dieux par eux-mêmes, mais ils étaient Dieu, le Dieu unique qui changeait simplement de masque, faisant chaque fois la même chose en apportant cette Parole. Vous voyez, c’est ainsi que Dieu agit. Il sait que l’homme doit voir quelque chose.

74 Nous sommes tous nés dans le monde. Comme je vous l’ai dit ce matin, personne n’aurait osé suivre Moïse là-haut. Dieu n’a jamais traité avec deux personnes, Il traite toujours avec une personne. Nul n’aurait osé imiter Moïse; cela aurait signifié la mort. Essayer de l’imiter et d’aller avec lui dans cette Colonne de feu aurait signifié la mort naturelle. Ainsi tous les gens ne naissent pas de manière à pouvoir entrer dans ce surnaturel, mais Dieu en place sur la terre comme ambassadeurs afin de Le représenter. Et Dieu ordonne à cet ambassadeur d’aller dans ce grand surnaturel inconnu et de discerner et extraire tout ce que l’esprit naturel ne peut percevoir. Il ramène les mystères de Dieu, annonce les choses qui sont, qui ont été et qui seront. Qu’est-ce? Dieu derrière une peau, une peau humaine! C’est entièrement juste!

75 Sam Connelly vit à Tucson, il est venu une fois ici il y a de nombreuses années avec M. Kidd. Il avait eu un ulcère durant de nombreuses années et en avait été guéri. Lorsque je suis allé là-bas dernièrement, Sam souffrait d’un calcul (le spécialiste de Tucson l’avait examiné), il était aussi gros qu’une bille. Frère Sam Connelly vient de l’Ohio. Beaucoup parmi vous ici le connaissent. Il alla vers le médecin qui lui dit: «Sam, prépare-toi pour la semaine prochaine, je vais ôter cette pierre». (Ce devait être deux jours plus tard).

   Il dit: «Ne puis-je pas faire passer cette pierre, docteur?».

   Il dit: «C’est impossible. La pierre est trop grosse».

76 Ils firent venir une voiture pour le ramener à la maison. Puis il m’appela et dit: «Je veux que vous veniez prier pour moi, frère Branham». Pourquoi m’appela-t-il pour cela?

77 Et je commençai à prier pour lui; je dis: «Sam, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, la pierre passera d’elle-même!».

78 Et le lendemain matin, il montra la pierre au médecin. Ce dernier dit: «M. Connelly, je ne comprends pas comment cela est arrivé».

79 Et il dit: «Je crois en Dieu, et c’est Lui qui me l’a fait passer, qui me l’a ôtée». Le médecin avait de la peine à le croire. Tout comme il avait eu de la peine à croire que cette grosse tumeur avait disparu du côté de ma femme; vous êtes au courant de cela. Vous voyez?

80 Environ six mois plus tard, c’était il y a environ deux ou trois semaines, Sam Connelly fut victime d’une sérieuse crise cardiaque (je ne connais pas le nom, une crise coronarienne ou une obstruction cardiaque, ou je ne sais pas quoi. C’est très dangereux et ils prétendent que vous ne pouvez pas vous en sortir) et son coeur s’arrêta. Ses membres enflèrent tellement que ses cheville étaient plus grosses que sa jambe là, à hauteur de la hanche. Ils l’emmenèrent donc chez le médecin. Et le médecin lui dit: «Emmenez-le tranquillement à la maison ou à l’hôpital».

   Sam dit: «Je ne veux pas aller à l’hôpital».

   II dit: «Emmenez-le à la maison et mettez-le au lit. Qu’il ne bouge pas la tête, les mains ni les pieds pendant six mois». Il dit: «Vous pourriez mourir d’une minute à l’autre».

81 Et frère Norman appela et, ce soir-là, nous allâmes voir frère Sam et lorsque nous priâmes pour lui, le Seigneur parla. Et le lendemain matin, Sam alla au bureau du médecin, il retroussa ses pantalons, se tint devant le médecin et lui dit: «Regardez-moi, docteur!».

   Et le médecin lui fit subir un électro-cardiogramme et dit: «Je ne comprends pas cela!». Il dit: «Le coeur s’est remis à travailler. A quelle église appartenez-vous?».

   Il dit: «Je n’appartiens à aucune d’elles».

82 Il dit: «Vous ne pouvez être un chrétien sans appartenir à une de leurs dénominations. Vous devez être un de leurs membres». Vous voyez, c’était tout ce que ce médecin connaissait. Sam était un toqué pour lui, et lui-même était un toqué pour Sam en lui posant une telle question.

   Puis qu’arriva-t-il? Sam revint en disant: «Frère Branham, que puis-je répondre à quelqu’un qui me dit de telles choses?».

83 «Dites-lui que vous appartenez à la seule et unique Eglise. Vous ne vous y joignez pas, ce n’est pas une dénomination: vous êtes né là-dedans».

84 Il y a environ six mois, une petite dame (j’ai oublié son nom) était penchée sur la poitrine de soeur Norman. C’était une jolie petite dame d’environ trente ans, elle était séparée de son mari et avait contracté la leucémie. Elle se trouvait dans une condition telle qu’elle pouvait tout juste aller et venir. Son état empira finalement à tel point que les médecins la firent s’aliter. Et les médecins la visitèrent jusqu’à ce que vienne le temps où… Ils lui donnèrent jusqu’au mercredi suivant (avant mercredi elle serait morte). Et madame Norman la tira en quelque sorte de son lit, elle la fit se lever et dut la maintenir dans une chaise. Et tandis qu’elle se tenait là, oscillant d’avant en arrière, les cheveux gris et la peau jaune à cause du cancer, de la leucémie, je dis: «Eh bien, soeur, je peux prier pour vous».

   Et elle essayait de parler, les larmes coulant de ses yeux; elle dit: «Je…».

   Je dis: «Etes-vous chrétienne?».

   Elle dit: «Je suis méthodiste».

   Je dis: «Je vous ai demandé si vous étiez chrétienne».

   Et elle dit: «Vous voulez dire, si j’appartiens à l’église chrétienne?».

85 Je dis: «Non, madame. Je veux dire, si vous êtes née de l'Esprit de Dieu et si vous aimez le Seigneur Jésus?».

   Elle dit: «Eh bien, j’ai toujours appartenu à l’église».

86 Je dis: «Si Dieu vous laisse vivre, me promettez-vous que vous reviendrez me voir et que vous me laisserez vous montrer le chemin du Seigneur de manière plus complète?».

   Elle dit: «Je promets tout à Dieu. S’Il épargne ma vie, je Le servirai».

87 Une vision vint juste à ce moment-là, disant: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, ne te prépare pas, déchire les affaires que tu avais préparées pour le jour de ta mort après-demain (c’était lundi et elle devait mourir le mercredi). Tu ne mourras pas». Dimanche dernier il y a une semaine, j’étais assis dans la pièce avec elle. Elle avait repris quinze kilo. Le médecin dit qu’on ne pouvait plus trouver aucune trace de leucémie. Elle voulut connaître le chemin du Seigneur et je l’envoyai pour être baptisée dans un canal d’irrigation. Cela peut paraître une folie mais Jésus dit: «Lorsque je serai élevé, j’attirerai tous les hommes à moi!».

88 Je suis allé rendre visite au garçon qui avait coutume de faire les enregistrements ici, c’est Léo Mercier, il possède le terrain pour caravanes. Et j’avais été prier pour des gens. Je priai pour une petite dame qui s’appelait Lokar, je crois. Elle avait subi quatorze opérations à cause du cancer (et les médecins l’avaient abandonnée, elle devait mourir); je priai donc pour elle et lui dis qu’elle ne mourrait pas mais qu’elle vivrait. Et nulle part il ne reste trace de son cancer. Et par ce moyen, vingt-huit membres de sa famille qui se tenaient là furent sauvés et remplis du Saint-Esprit. Il se peut que ce soit une folie, mais tout homme qui vient, Il l’attire à Lui. Cela est lié avec la Parole. Vous voyez ce que je veux dire?

89 J’ai ici une lettre qui est arrivée avant-hier et elle se trouve là sous la pile. L’automne dernier, lors d’une partie de chasse… Au printemps passé, c’était il y a une année, nous étions avec un garçon indien, Oscar, avec lequel nous chassions sur les grands chemins là-haut, à cet endroit où l’Ange du Seigneur devait conduire ce caribou et ce grizzly argenté (je vous en ai parlé ici). Vous vous en souvenez tous. Et ce garçon, alors que je marchais… Il entra dans la tente et, lorsque Bud me pria de demander la bénédiction, il mit ses gants (il les avait enlevés parce qu’il était à cheval) et se prépara à sortir. Il était catholique et ne voulait rien avoir à faire avec cela.

90 Puis l’automne passé, lorsqu’il put… Il se tenait près de moi alors que sa mère se trouvait là derrière, en train de mourir d’une crise cardiaque, il dit: «Reviendrez-vous prier pour elle?». Je retournai dans ta petite hutte d’Indiens. Et ils étaient tous rassemblés autour de sa mère qui était en train de mourir, elle ne connaissait pas un mot d’anglais. Et le Saint-Esprit descendit, et par le moyen d’un interprète, sa fille, lui dit ce qui était arrivé; Il l’appela même par son nom et lui dit qui elle était, de quelle tribu elle venait et comment cela se passerait. Et elle fut guérie à l’instant même.

91 Et le lendemain matin, lorsque je retournai les voir (après avoir fait une course de quarante miles pour recevoir un mouton), ils étaient tous installés là. Elle se préparait à monter à cheval pour aller sécher de la viande d’élan. Et je dis: «Hier soir, lorsque j’ai prié, j’ai dit: Notre Père qui es aux cieux… Vous avez tous continué en récitant la prière catholique. Et, bien sûr, je vous ai laissé faire». Et je dis: «Maintenant, je vais simplement remercier Dieu. Nous ne récitons pas de prières, nous prions».

92 Elle dit: «Nous ne sommes plus catholiques!». Elle dit: «Nous croyons ce que vous croyez. Nous voulons que vous nous preniez tous et que vous nous baptisiez de la manière que vous baptisez. Nous voulons le Saint-Esprit!».

93 Pendant le voyage de retour… Le garçon avait perdu ses chevaux des mois auparavant et il n’avait pu les retrouver. Et le guide le grondait, disant: «Oscar, tu aurais eu mieux à faire que de laisser ainsi tes chevaux. Depuis ce temps les ours (il y a beaucoup de grizzlys) les auront dévorés!».

   Et Oscar resta près de moi et, un soir, il me dit: «Puis-je vous demander quelque chose?».

   Je dis: «Oui».

   Il dit: «Frère Branham, priez Dieu! Dieu peut me rendre les poneys».

   Je dis: «Bud dit qu’un ours les aura dévorés».

   Il dit: «Frère Branham, demandez à Dieu! Que Dieu rende ses poneys à Oscar».

   Je dis: «Le crois-tu, Oscar?».

   II dit: «Je le crois; Dieu a rétabli ma mère, Dieu vous dit où se trouve l’ours, où se trouve le gibier; ce Dieu qui sait où se trouve le gibier sait où se trouvent mes chevaux».

94 Il y a une année, alors que je me tenais là derrière avec Fred Sothman (il est ici ce soir) et mon fils Billy Paul, le Saint-Esprit descendit. Je dis: «Oscar, tu retrouveras tes poneys. Ils se trouveront dans la neige». Et voici cette lettre qui m’a été écrite la semaine dernière et que j’ai reçue vendredi. Maintenant elle se trouve ici dans cette pile: «Frère Branham, Oscar a retrouvé ses poneys dans la neige!».

95 Comment ils ont vécu, nul ne le sait. A cette époque de l’année, au mois de juin, il y a tellement de neige, ils étaient entourés de vingt ou trente pieds de neige; comment ont-ils pu survivre pendant l’hiver dans ce canyon! Oscar peut y parvenir avec des chaussures à neige, mais il ne peut naturellement pas mettre des chaussures à neige à son poney. Mais il les a trouvés selon la Parole du Seigneur! Cela peut sembler une folie; mais pour une fois croyez simplement. Cela dépend à quoi vous êtes reliés.

96 Maintenant, cela ne pourra pas être relié à une dénomination; cela ne peut être relié qu’à la Parole. Certains dans le monde croient cette Parole! On aura besoin d’un toqué pour faire sortir cette Epouse de là… car l’Epouse et l’Epoux sont un, et Dieu est Un, et la Parole est Dieu! Il faut qu’on soit relié à la Parole et cette Parole fera sortir l’Epouse de ces dénominations!

   Oui, cet homme voulait me critiquer.

97 Vous savez, cela me rappelle ce que nous avons dit ce matin: Dieu se cache derrière une peau, derrière la peau d’un homme.

98 Une petite histoire, puis je terminerai. Je suis désolé de vous avoir gardés depuis déjà quarante-cinq minutes. Cela se passait dans un foyer, un foyer chrétien, et il y avait… (je racontais ceci à celui qui voulait me critiquer). Dans ce foyer ils croyaient en Dieu. Ils avaient un petit garçon et il fut très effrayé par un orage. Il y avait des éclairs et, oh, il fut terriblement épouvanté. Chaque fois qu’il y avait un éclair, il courait sous les tables ou n’importe où. Et un soir un gros orage vint sur la ferme où ils vivaient, et les arbres pliaient, les éclairs illuminaient le ciel, cet orage se prolongea tard dans la soirée. La mère dit à Junior: «Maintenant, Junior, monte les escaliers et va au lit». Elle dit: «N’aie pas peur, monte!».

99 Junior, qui était en pyjama, monta donc les escaliers, il regardait en arrière et il était sur le point de pleurer. Il s’allongea, se couvrit la tête et essaya de dormir, mais il ne pouvait y arriver à cause de ces éclairs qui illuminaient la fenêtre; il appela donc: «Oh, maman, monte ici et dors avec moi!».

   Mais elle dit: «Junior, rien ne va te déranger. Ces éclairs ne peuvent te faire aucun mal».

   Il dit: «Mais maman, monte ici et dors avec moi!».

100 La maman monta donc les escaliers et s’allongea sur le lit avec son fils. Et elle dit: «Junior, mon petit garçon, maman veut te dire quelque chose». Elle dit: «Junior, nous sommes une famille chrétienne. Nous croyons en Dieu et nous croyons que Dieu nous protège pendant les orages. Nous croyons cela. Et nous croyons que Dieu prend soin des Siens. Je veux que tu croies cela, Junior. N’aie pas peur, Dieu est avec nous et Il nous protégera».

101 Junior résista encore un peu puis il dit: «Maman, je crois aussi cela. Mais lorsque ces éclairs sont tellement près de la fenêtre, j’aimerais sentir que Dieu a mis une peau par-dessus». Je crois que bon nombre d’adultes parmi nous pensent de même et aimeraient que Dieu se couvre d’une peau. Cela peut sembler une folie au monde, mais c’est cela même qui attire tous les hommes à Lui. Prions.

102 Père céleste, ces petites histoires, ces expériences arrivent quelquefois pour une raison. Et aussi rude que cela soit, nous le comprenons pourtant dans le langage dans lequel cela est arrivé. Ce soir nous Te remercions donc, Seigneur, de ce que Dieu peut habiter Lui-même en nous. Nous Te remercions pour l’accomplissement de cette propitiation, pour le Sang de Celui qui est juste, Jésus, et qui était la plénitude de Dieu, qui était corporellement la plénitude de la Divinité; nous Te remercions de ce qu’Il a laissé Sa précieuse vie, cette vie qui ne Lui fut pas arrachée mais qu’Il a volontairement laissée afin que nous puissions nous réjouir dans la plénitude de Sa présence, dans la gloire de la shékina où Il a vécu. Que nos âmes puissent être sanctifiées par ce Sang afin que le glorieux Saint-Esprit Lui-même puisse vivre en nous. Nous deviendrons alors des enseignants et des prophètes pour ces gens qui sont dans le besoin, Seigneur; nous serons des dons de Dieu, ce Dieu qui se manifeste Lui-même et fait rayonner Ses glorieux dons en présence de cet âge moderne. Et cette expression un peu rude, Seigneur: être un toqué…

103 Et nous savons qu’en ce jour cela prend parfois du temps, car aussi bien le monde que l’église suivent chacun son ornière, se joignant simplement à de nouvelles églises et nouvelles dénominations… Un homme qui va de l’avant avec la Parole est considéré comme un toqué, comme une personne dérangée. De même que le grand apôtre Paul qui avait été instruit dans le but d’être un théologien, un prêtre, et qui dit pourtant être devenu un fou pour la gloire de Dieu. Il abandonna son éducation qui permettait aux gens d’écouter ses paroles très recherchées. Il dit être venu non avec une supériorité de langage ni avec la sagesse humaine, afin que leur foi ne repose pas sur cette sagesse de l’homme. Il avait prophétisé que l’église deviendrait ce qu’elle est aujourd’hui: «Après mon départ, des loups entreront et n’épargneront pas le troupeau». Mais il leur dit être venu à eux avec la puissance et la manifestation du Saint-Esprit afin que leur foi soit en Dieu.

104 Et Père, il devint un fou pour le monde afin de connaître Jésus. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui, Seigneur. Il y a ici des gens qui sont considérés comme fous parce qu’ils sont prêts à mettre leur confiance en Dieu pour leur guérison, pour leur destination éternelle; ils mettent en jeu leur réputation en L’adorant, Le remerciant et donnant entière liberté à leur esprit pour adorer Dieu. Ils sont considérés comme fous. Mais Tu as dit que la folie de Dieu (puisque nous sommes des fous) est plus forte que la sagesse de l’homme; car l’homme ne peut connaître Dieu par sa sagesse, mais il a plu à Dieu de sauver ceux qui pouvaient l’être au travers de la folie de la prédication . Nous Te prions, ô Dieu, afin que le glorieux Auteur de cette Parole vienne ce soir guérir les malades et sauver les perdus. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

105 Afin que vous ne soyez donc pas embrouillés par ce que j’ai dit aujourd’hui, je comparerai Dieu à un grand, un Eternel Diamant. Et lorsqu’un diamant est extrait des pierres bleues d’Afrique… Je suis allé dans les mines et j’ai observé ces gens tandis qu’ils procédaient à l’extraction de ces diamants, comment ces grands diamants d’un bleu flamboyant ou noirs passaient au travers de la concasseuse et sortaient de là. Ils n’ont pas tellement de forme, ils n’ont pas une forme particulière. Ce sont simplement de grosses pierres. Et à ce moment-là il n’y a vraiment aucun feu en eux. Ce sont simplement des diamants, des pierres; la plupart sont ronds et lisses. Mais ce diamant doit être taillé. Maintenant il est contraire à la loi d’en posséder un qui ne soit pas taillé. Il doit être taillé et vous devez avoir un certificat d’origine, car il vaut des millions de dollars.

106 Je compare Dieu à ce diamant. Un diamant est taillé de telle sorte qu’il reflétera ce qui se trouve à l’intérieur, ce feu qui se trouve dans le diamant. Et il devra être taillé de façon telle que cela forme des facettes triangulaires. Taillez un diamant en prisme triangulaire et, lorsque vous projetez une lumière sur ce prisme, vous obtenez sept couleurs, vous voyez, sept couleurs.

107 Et remarquez maintenant que Dieu fut blessé pour nos transgressions, meurtri pour nos iniquités. Vous voyez? Il fut taillé, meurtri, ce glorieux Diamant, afin qu’Il puisse refléter les dons sur l’Eglise. Mais Elle n’est pas la lumière, car la lumière doit retourner à ce dont elle est sortie lorsque le soleil s’éloigne d’elle. Mais chaque petit éclat provenant de cette taille n’est pas détruit, il sera utilisé. Beaucoup servent à la fabrication des aiguilles de gramophone. Et ces aiguilles qui ont été tirées du diamant transmettent la musique qui a été enregistrée sur un disque. J’espère que vous voyez ce que je veux dire.

108 Cet éclat provenant de Christ, ce don de Christ placé sur la Bible, permet au croyant d’entendre les mystères cachés de Dieu. Il connaît les secrets des coeurs. Il connaît chaque personne, croyez-vous cela? Ce ne serait pas au diamant de dire: «Vous voyez ce que je suis», mais cela vient de son origine. Le diamant est un diamant parce qu’il est sorti d’un diamant. Et c’est ainsi que sont les dons de l’Esprit dans une personne, ils sont une part de ce Diamant. Il fut envoyé, apporté et transformé en un don d’interprétation, de prédication, d’enseignement.

109 Il y a cinq dons spirituels: apôtre, prophète, docteur, pasteur, évangéliste. Et ils ont tous pour but d’édifier le Corps de Christ. Et aussi sûr qu’il y a des docteurs et des pasteurs, il doit y avoir des prophètes. Nous savons cela.

110 Et nous croyons qu’au dernier jour Dieu doit être manifesté parmi Son peuple, à la Semence élue, selon la Bible, dans la forme d’un prophète. C’est exactement en accord avec la Parole. Non que l’homme soit Dieu mais le don est Dieu (vous voyez), et c’est là qu’est l’aiguille de gramophone. Maintenant une épingle ne jouera pas correctement sur ce disque. Une simple aiguille à coudre ne jouera pas correctement, mais un diamant est ce qu’il y a de meilleur. Une aiguille à pointe de diamant rendra un son clair.

111 Puisse Dieu ce soir… Quoi qu’il y ait de faux en vous, quoi que vous désiriez de Dieu, puisse le grand Maître qui tient l’aiguille dans Sa main la mettre sur le disque où est enregistrée votre vie et vous révéler la raison pour laquelle vous êtes ici ce soir et ce que vous voulez; alors nous saurons qu’Il est ici .

112 Père céleste, puisses-Tu nous accorder cela avant que je ne commence cette ligne de prière; mon but n’est pas celui-là mais veuille l’accorder afin que les gens sachent. Peut-être y a-t-il ici des étrangers pour lesquels on doit prier. Je ne les connais pas mais Toi Tu les connais. Et Paul dit: «Si vous parlez en langues et qu’il n’y a pas d’interprétations ou que cela n’apporte aucune édification, les gens diront que vous êtes fous; mais si quelqu’un prophétise et révèle ce qui est dans le coeur, ils diront alors: Dieu est véritablement avec vous». Fais qu’il en soit de nouveau ainsi, ô Dieu, en cette heure tardive , Tu l’as promis et il en sera ainsi. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.

113 Maintenant je me demande combien il y a ici ce soir de personnes malades. Billy vous a-t-il donné votre carte de prière? Les cartes de prière ont-elles été données? En voici. Eh bien, je suppose que chaque personne malade a une carte de prière, mais j’ignore ce que vous avez écrit dessus. Je pense qu’il vous a simplement donné une carte; vous y écrivez ce que vous voulez. Est-ce juste, vous avez simplement la carte? Vous y mettez ce que vous voulez.

114 Je ne vous connais pas. Combien ici savent que je ne vous connais pas? et pourtant vous êtes malade et vous dites: «J’ai entendu ce que vous avez dit aujourd’hui, Dieu derrière une peau, derrière la peau d’un homme, Dieu se voilant Lui-même…». Mais si vous aviez des yeux spirituels, vous les ouvririez et vous Le verriez, vous verriez qui Il est , et vous croiriez que Jésus a dit: «Celui qui croit en moi, les oeuvres que je fais, il les fera aussi et il en fera même de plus grandes car je m’en vais au Père».

115 Maintenant, si vous croyez de tout votre coeur… Combien ici sont malades et savent que je ne les connais pas, que je ne sais pas ce qui ne va pas pour eux? Levez simplement la main et dites: «Je suis malade, je suis dans le besoin». Combien ne sont pas malades mais ont un désir dans le coeur? Combien ont un désir? Très bien. J’en vois peu qui n’ont pas levé la main.

116 Je connais cet homme qui est assis ici. Je suis sûr que c’est frère James, et je pense que voici soeur James. Je ne vois vos visages que de temps en temps. Le frère qui prend les photos…

117 Je jette ce défi sur cette base en conclusion de ce message: Savez-vous que Dieu a promis que cela arriverait en ces derniers jours? Il en a fait la promesse. Vous voyez? Ce n’est pas moi qui peux le faire arriver. Vous voyez? Je ne peux pas faire cela; c’est Lui qui doit le faire. Il est Celui qui le fait et non pas moi. Mais je crois en Lui; sinon je ne me tiendrais pas ici pour vous dire quelque chose à laquelle je ne croirais pas. Maintenant, vous priez et vous dites: «Seigneur Jésus, la Bible m’enseigne dès maintenant qu’en ce moment-même, Tu es un Souverain Sacrificateur qui peut compatir à nos infirmités». Peu importe où vous vous trouvez. Dites simplement: «Je crois en Toi, et par la foi je crois ce que cet homme a dit aujourd’hui». Voilà ce que m’a dit l’Ange: «Amène les gens à te croire!».

118 Et si je prononce la Parole de Dieu, ce n’est pas moi que vous croyez, c’est la Parole que vous croyez. Si ce n’est pas en accord avec la Parole, alors ne le croyez pas. Mais si vous croyez que c’est la Parole, alors quelle que soit la chose pour laquelle vous priez, croyez et voyez s’Il peut encore révéler ce qui est dans votre coeur.

119 Et chacun sait que la Bible dit que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants et discerne les pensées et les intentions du coeur. C’est ainsi qu’Abraham sut qu’il s’agissait de Dieu lorsqu’Il put lui dire ce que disait Sara derrière dans la tente, ce qu’elle pensait. Cela arriva lorsqu’Il lui dit: «Je te visiterai» et que Sara pensa en son coeur: «Il ne peut pas en être ainsi!».

120 Maintenant, j’ai dit qu’Il est ici pour vous guérir. Qu’en pensez-vous? Croyez-le simplement. Je n’agis pas d’une manière particulière, notre Père céleste le sait. Je dois simplement voir; et ce que je vois je le dis. Ce que je ne peux pas voir, naturellement je ne le dis pas. Mais Il demeure toujours Dieu. Cela augmenterait-il votre foi s’Il le faisait? Quand je prêche ainsi, cela me déconcerte, mais Il est ici. J’en suis conscient.

121 J’observe un homme tandis qu’il incline la tête juste là derrière; sa femme qui est près de lui prie aussi. Juste ici! Vous avez quelque chose sur le coeur. Votre femme prie. Vous avez un fardeau sur le coeur. Il s’agit de votre belle-mère. C’est juste! Croyez-vous que Dieu peut me dire ce qui ne va pas avec votre belle-mère? Je ne vous connais pas. Nous sommes étrangers l’un à l’autre. Est-ce juste? Croyez-vous que Dieu peut me dire ce qu’elle a? Elle n’est pas ici. Je vois une grande distance. Elle se trouve à l’est d’ici, dans l’Ohio. C’est juste! Elle souffre d’une maladie du sang. Que votre femme prenne le mouchoir dans lequel elle pleure et le pose sur votre belle-mère; ne doutez pas, elle guérira. Croyez-vous cela?

122 Voici une petite dame assise juste devant moi. Elle pleure. Quelque chose ne va pas avec son enfant. Je ne sais pas… Non, ce n’est pas que quelque chose n’aille pas. Elle a simplement un désir. Elle désire recevoir le baptême du Saint-Esprit. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR! Croyez, mon enfant! Vous allez Le recevoir…

123 Voici une dame assise au bout de la rangée. Elle prie. Je lui suis étranger, mais elle a une ombre sur elle. Vous avez subi des opérations. Je suppose que nous sommes étrangers l’un à l’autre. Je ne vous connais pas; vous ne me connaissez pas, sinon par ouï-dire. Vous n’êtes pas d’ici; vous êtes étrangère parmi nous. Vous venez du Wisconsin, de la ville de Milwaukee. Et votre maladie est le cancer; il se trouve sur la poitrine. Vous avez subi opération sur opération, mais sans succès. Que la foi qui toucha le bord de Son vêtement vous fasse croire juste maintenant. Faites pénétrer cela dans votre coeur, cela arrivera. Ayez la foi!

124 Il y a un homme assis dans ce coin-ci. Il prie pour sa mère. Il m’est étranger. Je ne le connais pas. Mais il prie pour sa mère qui a la même chose qu’avait la dame, un cancer; elle en est effrayée. Vous priez aussi pour un homme, et cet homme a des problèmes de dos. Je vois qu’il est intoxiqué: c’est un alcoolique. Il s’agit de votre frère. Vous n’êtes pas d’ici; vous venez de l’illinois. Croyez-vous que Dieu peut me dire quel est votre nom? C’est Farmer. Est-ce juste? Levez la main. Croyez!

125 Voici quelqu’un qui est agenouillé et prie pour une personne qui est allongée sur un lit de camp. Très bien! Madame, croyez-vous que ce que vous avez entendu est la vérité? Vous le croyez. Si je pouvais vous guérir, je viendrais le faire. Mais vous avez déjà été guérie par Christ. Vous voyez? Vous devez simplement le croire. Cette dame qui se tenait là-bas en train de prier, priait afin que vous soyez touchée. Je ne vous connais pas mais Dieu vous connaît. Vous venez aussi de l’extérieur de la ville. C’est juste. Vous venez de l’Illinois. C’est exact. La ville s’appelle East Moline dans l’Illinois. Vous souffrez d’un cancer. Vous êtes la femme d’un pasteur. Croyez-vous? Vous mourrez si vous restez allongée ici. Pourquoi ne L’accepteriez-vous pas, Lui, ce soir en disant: «Je peux L’accepter dans mon coeur. En mettant ma foi au-dessus de tout ce qui est ici, je crois que je suis guérie, je suis en la présence de Dieu». Levez-vous, croyez, rentrez à la maison et soyez guérie. La voici. Croyez-vous de tout votre coeur? Louons Dieu.

126 Père céleste, nous Te remercions pour toute Ta bonté et Ta grâce. Nous Te remercions car Tu es toujours ici au milieu de tout ce trouble, de ce monde qui est perverti; Tu es ici malgré tout cela. Seigneur, que Ton Esprit demeure toujours avec nous. Nous voyons que Tu es ici, ô Dieu, sous une peau humaine, venant dans les coeurs humains pour donner la foi, la révélation et la vision. Tu es Dieu dans Ton Eglise, Dieu dans Ton peuple. Nous Te remercions pour cela, Seigneur. Et puissent tous croire, ce soir, d’un même accord et être tous guéris. Je Te le demande au Nom de Jésus-Christ. Amen.

127 Combien de ce côté ont de cartes de prières? Que ceux qui sont de ce côté aillent là derrière et viennent au milieu de cette ailée. Que ceux qui sont dans cette allée aillent là-bas. Prenez simplement votre place. Venez juste ici. Dès que ceux-ci auront fini, que cette file vienne par l’autre côté.

128 Que les anciens viennent ici. Frère Roy, que le Seigneur vous bénisse! Je ne savais pas que vous étiez assis ici. Je veux que les diacres de l’église viennent tout de suite ici, s’ils peuvent y parvenir de là où ils se trouvent. Venez ici pour donner un petit coup de main. Répétez ceci après moi: «Seigneur [l’assemblée répète après frère Branham — N.d.R.], je crois… que Tu m’aides dans mon incrédulité… Je crois… que, dans Ta présence… tandis que je suis Ta parole… et que des mains sont posées sur moi ce soir… je vais accepter ma guérison… au Nom de Jésus… Amen». Que Dieu vous bénisse.

129 Observez maintenant. «La prière de la foi sauvera les malades. S’ils imposent leurs mains aux malades, ceux-ci seront guéris». Il dit à Noé qu’il allait pleuvoir. Mais Il n’a jamais dit: «Dès qu’on aura prié pour toi, tu iras bien». Il a dit: «Ils seront guéris».

130 Il dit à Noé qu’il allait pleuvoir; il n’avait jamais plu pendant cent vingt ans, mais il plut. Il dit à Abraham qu’il aurait un bébé avec Sara; cela n’est pas arrivé au cours des vingt-cinq années suivantes, mais il l’eut. Il dit à Esaïe qu’une vierge concevrait; rien ne se passa pendant huit cents ans, mais elle conçut. Est-ce juste? Il l’a promis. Peu importe le temps que cela prend, Il le fait de toute manière. Croyez-vous cela? Avancez-vous maintenant.

131 Que frère Capps conduise les chants. Donnez le ton… Maintenant, que chacun soit dans la prière.

132 Père céleste, nous allons obéir à Ton commandement en imposant les mains à ces gens malades. Je ne connais pas une seule autre chose que Tu pourrais faire, Seigneur, car Tu as dit dans Ta Parole que Tu as acquis leur guérison. Tu as prouvé que Tu étais ici avec nous ce soir, Tu l’as prouvé par Ta Parole qui peut discerner les pensées qui sont dans les coeurs. Tu as prouvé que Tu étais parmi nous. Et je Te prie, Père, que Ta Parole qui ne peut faillir devienne une réalité pour chaque coeur, comme Tu as dit: «Si vous pouvez croire cela, que vous ne doutiez pas, mais que vous le croyez, dites à cette montagne: Ote-toi de là! Et si vous ne doutez pas mais croyez que cela arrivera…»! Il n’a pas dit quand cela arriverait.

133 A Pentecôte Tu avais dit aux gens d’aller là-haut et d’attendre. Tu ne leur avais fixé aucune heure, aucun jour. Tu leur avais dit: «Jusqu’à ce que». A présent, ils vont accepter leur guérison. Puissent-ils ne penser à rien d’autre qu’à leur guérison jusqu’à ce que vienne leur délivrance. Nous T’obéissons en imposant les mains à ces croyants. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.

134 Très bien. Approchez-vous maintenant.

   Vous êtes guéris. Que Dieu vous bénisse. N’est-ce pas bon!

… tout est possible;
Crois seulement!
Crois seulement! Crois seulement!
(Seigneur Jésus, je prie sur ces mouchoirs… au Nom de Jésus-Christ. Amen).

   Je me demande si nous pourrions changer les mots!

Maintenant je crois! C’est maintenant que je crois!
Toute chose est possible.
Maintenant je crois!

Maintenant je crois! Maintenant je crois!
Toute chose est possible;
Maintenant je crois!

135 Croyez-vous que ce qui a été souhaité et demandé sera accordé? Cela arrivera.

136 Il y a quelques instants j’ai vu passer dans la file quelques-uns de mes amis italiens de Chicago. Combien connaissent soeur Botozzi de Chicago? Eh bien, vous savez, récemment elle a eu un choc nerveux mental très grave. Mais l’autre matin, lors du déjeuner des hommes d’affaires chrétiens de Chicago, j’ai dit à cette soeur sous l’inspiration du Saint-Esprit… Elle revenait de ce côté et ne pouvait même pas se tenir debout. Je lui dis: «Soeur, vous ne vous en débarrasserez pas immédiatement mais vous irez bien. Cela peut prendre dix-huit mois comme deux ans. Mais déjà présent sur ce tabouret vous allez vous sentir bien».

137 L’autre jour, tandis que je parlais avec elle… Je l’entendis témoigner, elle était tellement heureuse, elle n’avait jamais été si heureuse de sa vie. Elle était en train de conduire sa voiture. Et elle n’était pas tranquille. Il semblait que la présence de Dieu l’avait quittée (naturellement c’était mental, les nerfs, vous savez), lorsque tout à coup un flot de joie déferla sur elle. Et la puissance du Saint-Esprit était sur elle. Elle pleura, cria, ce fut un grand moment pour elle, c’était il y a environ trois ou quatre semaines. Et je l’entendis témoigner le dimanche avant celui-ci et elle disait: «Frère Branham, lorsque je rentrai je notai ce que vous aviez dit et en repassant cette bande je vis que cela faisait exactement dix-huit mois depuis ce jour-là». Amen.

138 L’aimez-vous? N’est-Il pas merveilleux? Maintenant le même Saint-Esprit qui peut prédire exactement par Sa Parole, sans avoir failli une seule fois tout au long de ces années, a essayé ce soir de vous faire découvrir que Dieu n’est pas quelque objet éloigné ni quelque chose d’historique; Il est vivant (au temps présent), c’est Sa Parole rendue manifeste. Il se cacha Lui-même derrière un voile humain, dans Son Eglise, se révélant Lui-même par votre foi et par ma foi qui se rejoignent formant ainsi l’unité de Dieu. Je ne peux rien faire sans vous, vous ne pouvez rien faire sans moi et nous ne pourrions rien faire non plus sans Dieu. Ainsi, être ensemble, c’est cela qui fait l’unité, la connection… Dieu m’a envoyé dans un but déterminé. Vous le croyez et cela arrive. C’est exactement ainsi. Vous voyez? C’est confirmé à la perfection. Peu m’importe ce qui ne va pas avec vous, ce que quelqu’un a dit, si dans votre coeur vous croyez que vous irez bien, rien ne pourra vous arrêter. C’est ce qu’Il a dit! Et Il a dit: “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point".

139 Croyez-vous cela? Combien prieront pour moi lors des autres réunions tandis que je m’en vais? C’est moi qui ai besoin de prières. Vous voyez, tout le monde me repousse sauf vous. Et pourtant il y a des semences là-bas.

140 J’ai envoyé une lettre en Afrique du Sud. Ils ne veulent pas me laisser venir à moins que je ne signe un papier m’engageant à baptiser chacun trois fois en avant et trois fois en arrière, une fois pour le Père, une fois pour le Fils et une fois pour le Saint-Esprit, et à enseigner que c’est la doctrine. Je leur ai écrit une lettre en disant: «Tout au long de ces dernières années, le Saint-Esprit a essayé de me faire retourner en Afrique. Il veut utiliser mon ministère là-bas où, en un après-midi, trente mille personnes acceptent Christ. Souvenez-vous que le sang de ces âmes retombera sur vous et non sur moi. Je vous ai offert de venir mais vous ne le voulez pas». Je me demande ce qu’il en sera en ce jour où Jésus, le Fils de Dieu, sera rejeté de l’Eglise, où la Parole sera rejetée. Mais en tout cela, Il continue à se faire connaître Lui-même à Son peuple. N’êtes-vous pas reconnaissants pour cela?

141 Et ce soir, tout trempé de sueur que je sois, je pose les mains sur eux, sur ces femmes, les unes jeunes, les autres âgées, sur ces jeunes hommes, sur ces hommes âgés, et je pense: «Ils sont assis là en train d’écouter la Parole que le reste du monde considère comme une folie». Vous voyez? Ce sont eux les boulons. Vous voyez? Dieu est ici pour visser le tout, pour vous arracher à votre maladie. C’est une promesse de la Parole. Souvenez-vous que cela va commencer à se resserrer: «Je les attirerai. Lorsque je serai élevé, je les attirerai». Il les retirera du milieu de vous. Certainement Il le fera, croyez simplement en Lui. Ayez foi en Lui, n’ayez pas de doute à son sujet, croyez en Lui!

142 Priez pour moi. Lorsque vous n’aurez plus à prier pour personne, souvenez-vous simplement de moi. Et alors…

Jusqu’au revoir, jusqu’au revoir,
Jusqu’au revoir (merci d’être venus de si loin; que Dieu vous protège, tandis que vous rentrez à la maison!)
Jusqu’au revoir (saluez tous les chrétiens, saluez-les de la part de ce groupe ici. Que la paix de Dieu repose sur vous. Shalom!)
Que Dieu soit avec vous jusqu’à la prochaine rencontre.

   [Frère Branham commence à fredonner le chant et chante par intermittence.]

… aux pieds de Jésus;
Jusqu’au revoir, jusqu’au revoir,
Que Dieu soit avec vous jusqu’à la prochaine rencontre.

143 Je suis tellement content. Vous voyez, il y a beaucoup de choses que je ne connais pas, mais il en est d’autres que je connais. Je suis tellement reconnaissant pour vous. Je suis tellement reconnaissant d’être associé avec vous. Je suis tellement heureux d’être l’un de vous. Que Dieu soit avec vous. Il le sera. Il ne vous abandonnera jamais. Il ne vous délaissera jamais. Il ne vous quittera jamais. Vous êtes passés de l’autre côté du voile maintenant.

144 Ce soir, je suis tellement content de voir frère Palmer, c’est l’un de nos pasteurs associés de Géorgie. Frère Junior Jackson doit être dans la salle quelque part, là-bas dans le coin, nous sommes contents de l’avoir parmi nous. Frère Don Ruddell est assis là-bas. Oh, il y en a tellement! Je ne sais pas. Si j’ai oublié quelqu’un… Frère Ben Bryant est ici. Et beaucoup d’autres sont ici, il y a notre chère frère Williard Collins. Nous sommes tellement heureux de vous avoir tous ici. Je me demande si nous pourrions nous lever un instant. Inclinons la tête maintenant.

Jusqu’au revoir, jusqu’au revoir,
Jusqu’au revoir aux pieds de Jésus (jusqu’au revoir);
Jusqu’au revoir, jusqu’au revoir,
Que Dieu soit avec vous jusqu’au revoir.

145 Sentez-vous cette proche communion que nous avons avec l’Esprit? Fredonnons-le:

   [Frère Branham parle tandis que l’assemblée fredonne — N.d.R.]

   (J’ai remarqué que frère Mc Kinney de l’Ohio était avec nous; il y a aussi frère John Martin et son frère. Je suis tellement heureux de vous avoir tous. Frères, il se peut que je ne vous voie même pas, mais Lui vous connaît).

… jusqu’au revoir! (Puissent mon coeur et le vôtre être un avec le coeur de Dieu jusqu’à ce que nous nous revoyons).

146 Tandis que nous inclinons la tête pour la prière, faites en sorte que chaque pasteur sache que nous sommes heureux de sa présence ici. Vous, tous les laïcs du Tennessee, de l’Ohio et de tout le pays… Il y a quelques femmes que j’ai rencontrées aujourd’hui et qui ont fait tout le chemin depuis Boston. Notre frère de couleur qui se trouvait ici ce matin vient aussi de là-bas. Il en vient de tellement de régions du pays, je vous remercie, chers amis fidèles. Que Dieu soit avec vous. Je vous appelle mes amis. Vous souvenez-vous de ce que Jésus a dit à ce sujet? “Un ami est plus proche qu’un frère même".

147 Tandis que nous inclinons la tête… Que Dieu soit avec vous jusqu’à notre prochaine rencontre dans quelques jours. Je vais demander à notre bon et loyal frère Richard Blair s’il ne voudrait pas nous congédier par une parole de prière. Frère Blair.