L’HOMME FUYANT LOIN DE LA PRESENCE DU SEIGNEUR

(A man Runnin From the Presence of the Lord)

17 février 1965, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Inclinons nos têtes. Dieu bien-aimé, nous sommes heureux cet après-midi d’avoir le privilège de nous assembler une fois de plus. Et Toi seul, Seigneur, sais combien nos coeurs languissent après cette heure où nous pourrons de nouveau nous tenir ici devant Ton peuple pour apporter ce message que nous sentons être si vital et urgent en cette heure. Et maintenant, Tu nous as accordé ces quelques jours et nous Te prions, Dieu bien-aimé, afin que Ta main miséricordieuse soit sur nous pour nous guider et nous diriger. Donne-nous ces choses dont nous avons besoin, Seigneur, car nos coeurs languissent de mieux Te connaître.

Nous voyons ce grand champ blanc où la récolte est mûre et nous savons que le grain est maintenant prêt pour le temps du grand battage. Dieu bien-aimé, nous Te prions d’ouvrir cette balle qui nous enveloppe pour que ces prochains jours nous demeurions en présence du Fils afin de mûrir pour le Royaume de Dieu.

Bénis chaque chant que nous chanterons. Bénis toute prière et réponds à chacun de ceux qui Te prient, Seigneur. Sauve tous ceux qui sont perdus. Rappelle à la maison du Dieu vivant et à la communion fraternelle tous ceux qui errent au loin.

Oh, Dieu, nous Te prions de guérir chaque personne malade qui vient sous notre toit. Accorde-le, Seigneur. Puisse-t-il ne plus y avoir une seule personne faible parmi nous à la fin de ces rencontres.

Et, Dieu bien-aimé, nous prions aussi pour nous-mêmes qui, en cette heure, affirmons être l’Eglise, nous qui avons été appelés à sortir, nous qui sommes venus du monde entier et qui sommes sortis de Babylone afin de participer à cette merveilleuse communion du dernier jour; nous Te prions, ô Dieu, de bénir nos coeurs de cette manière-là. Nous sommes vraiment affamés, Seigneur, et nous nous sommes débarrassés de toutes les choses du monde que nous connaissons. Nous avons laissé de côté tous ces fardeaux qui nous assaillent si facilement, et maintenant nous Te demandons de nous laisser courir avec persévérance dans cette carrière qui est devant nous. Veuille nous l’accorder, Père. Et puissions-nous être à la fin de ce service de meilleurs chrétiens plus accomplis et plus forts que nous n’étions en entrant. Puisse Dieu en avoir toute la gloire car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

Je crois que c’est un grand privilège pour moi que d’être ici ce soir et cela fait longtemps que j’attendais cela. L’autre jour, je disais à ma femme: «Cela me rend tellement nerveux d’attendre ainsi le moment d’aller au tabernacle». J’ai naturellement d’autres amis de par le monde, c’est vrai, mais il y a quelque chose de particulier dans ce tabernacle ici. J’ai été tiré de cette poussière par là lorsque Dieu me donna de vivre sur cette terre et je pense que, s’Il tarde, je serai enterré quelque part ici. Lorsqu’Il reviendra, Il me trouvera par ici.

Mais observez ce qui m’arrive lorsque je me mets à penser à Jeffersonville. L’autre jour, je me sentais tellement solitaire et je dis à ma femme: «J’ai le mal du pays; je ne vois pas de quoi je peux bien m’ennuyer à moins que ce ne soit de ces gens qui prient pour moi. La seule chose que je puisse faire est de retourner là-bas, de faire quelques jours de réunion et de voir si nous ne découvrons pas quelque chose venant du Seigneur; Il veut peut-être nous faire connaître quelque chose». Et le grand sujet, le sujet vital que nous avons maintenant devant nous est “Mariage et divorce”. S’il y a une question, il doit y avoir une réponse. Il ne peut y avoir de question à moins qu’il n’y ait de réponse. Peu importe ce que c’est, mais il doit y avoir une réponse. Si le Seigneur le veut, j’aimerais essayer de parler là-dessus dimanche prochain.

Je pense que demain soir, nous devrons aller au… Comment s’appelle cette école? L’Auditorium du Parkview. Qu’y a-t-il? [Frère Branham parle avec frère Neville — N.d.R.] Le Parkview Junior High. Combien savent où il se situe? Bon, je suppose qu’ils auront mis des indications pour le reconnaître, n’est-ce pas, frère Neville? C’est juste là-bas à environ un kilomètre d’ici. Il y aura une indication. Lorsque vous quittez la route, vous voyez un beau bâtiment élevé. Ils ont des places où vous pouvez poser votre bras et prendre des notes ou écrire ce que vous voulez. Je suis sûr que vous apprécierez davantage cette salle que celle-ci au tabernacle où vous êtes vraiment entassés pendant les réunions. Il y aura beaucoup de place et d’endroits pour mettre les voitures.

Maintenant, je crois qu’il y a une petite contrainte à laquelle nous avons dû nous conformer: nous ne pourrons pas venir avant 18h.30 [Frère Neville précise qu’on ne peut pas venir sur les lieux avant 17h.30 — N.d.R.]. Je crois que ce serait bien que nous venions à 18h.30. Maintenant, je crois qu’ils ont un autre auditorium là en ville qui peut contenir six mille personnes. Si nous sommes vraiment nombreux, il se peut qu’ils nous le laissent une fois pour une grande rencontre, peut-être cet été lorsque je reviendrai d’outre-mer.

10 Ainsi je pense que nous pouvons asseoir… Combien de personnes pouvons-nous asseoir là-bas? [Frère Neville dit: «Quatre mille.» — N.d.R.]. Quatre mille. Vous voyez donc que nous avons beaucoup de place; il n’y aura pas de bousculade. Venez donc à 18h.30. Vous pourrez ainsi tous entrer au bon moment. Et je suis sûr que vous aurez tous un bon siège. C’est surélevé comme ceci et il y a une place où vous pouvez écrire et prendre des notes et tout cela. Et si le Seigneur le veut, nous commencerons à…

11 Je pense que comme ce soir nous avons la réunion de prière du mercredi soir… cet endroit est déjà tellement plein, aussi je pense que demain soir nous ferions mieux de commencer là-bas. Nous avons loué cette salle dans l’idée que si cette salle était pleine à déborder nous pourrions aller là-bas. Mais je crois que demain soir ce serait mieux d’aller là-bas, n’est-ce pas frère Neville? Combien pensent que ce serait une bonne idée? Vous aurez ainsi beaucoup de place. La salle est déjà louée. Ce sont des frères ici de l’église qui l’ont payée. Elle a juste coûté 50 dollars pour la soirée, ce qui est très raisonnable. J’aimerais que partout nous puissions avoir cela: un bâtiment flambant neuf où l’on peut asseoir autant de personnes, une belle estrade et… tout cela pour 50 dollars la soirée.

12 Je pense bien sûr que nous recueillerons les offrandes. Nous ne voulons pas que ces hommes paient cela eux-mêmes. Nous les rembourserons. Mais bien sûr, lorsque nous serons rentrés dans nos frais, nous arrêterons de recueillir des offrandes.

13 S’il y a des étrangers parmi nous, j’aimerais leur dire que nous avons établi cette règle de ne jamais mendier, de ne jamais solliciter les gens, ni les presser pour avoir de l’argent. Nous passons simplement le plateau pour recueillir l’offrande. C’est un acte religieux. Souvent j’ai même essayé de ne pas passer le plateau du tout. Mais cela ne marche pas. Vous voyez. Parce que le fait de donner fait partie de notre religion. Cela fait partie de notre devoir. Peu importe que ce soit simplement une dîme ou quoi que ce soit, même un penny.

14 Souvenez-vous de ce jour où Jésus vit cette veuve alors que le riche venait de mettre une grosse somme d’argent dans le trésor. Cette veuve passa; elle avait peut-être des petits enfants affamés à ses côtés. Et elle donna tout ce qu’elle avait: deux petites pièces. Et Jésus dit: “Qui a donné le plus?”.

15 Maintenant, si je m’étais trouvé là j’aurais dit: «Ne faites pas cela, soeur! Regardez, nous avons beaucoup d’argent!». Mais Lui ne l’en a pas empêchée. Vous voyez? Il savait qu’Il avait quelque chose de plus grand pour elle sur la route. Ainsi vous voyez, après tout, elle avait une maison dans la gloire et c’est vers cette maison qu’elle allait. Il ne l’en a pas empêchée. Il l’a laissé mettre ses deux petites pièces car c’était bien ce qu’elle voulait faire. Il fallait vraiment qu’elle veuille le faire: c’était une veuve qui avait des enfants et elle n’avait que deux petites pièces pour vivre. Il fallait vraiment qu’elle veuille faire cela. Vous voyez donc que lorsque les gens veulent donner, vous devez leur laisser l’occasion de le faire.

16 Mais je pense à ces gens qui se lèvent et disent: «Qui donnera cinquante dollars? Qui donnera vingt dollars?». Je crois que cela montre votre manque d’intelligence. Je pense que si les gens se rendent compte qu’il faut de l’argent pour assister à une réunion… Je ne laisserais jamais les dirigeants faire une chose pareille mais je leur dirais: «Le jour où vous devrez faire cela, ce sera pour moi le moment de retourner au tabernacle». Ainsi, nous n’aurons pas besoin de faire cela. Mais je pense que nous devons passer le plateau pour l’offrande afin d’avoir un service religieux complet.

17 Chaque soir ils passeront donc probablement un petit plateau pour l’offrande et diront quelque chose comme: «Maintenant, nous allons recueillir l’offrande». Puis ils passeront le plateau pour l’offrande et tout sera dit.

18 Je crois que, pour chaque soir, le Seigneur a mis dans mon coeur un message très défini pour l’Eglise. Je suis resté plusieurs jours en prière. Je n’entrerai pas là-dedans parce qu’une chose remarquable est arrivée l’autre jour; c’était quelque chose de vraiment grand, et j’éprouve de la crainte à vous en parler. Et maintenant, je crois que le plus grand sujet que Billy et la plupart des autres ont réclamé est “Mariage et divorce”. C’est vraiment un grand sujet et je ne savais pas comment l’approcher. Je suis alors monté pour prier et le Seigneur m’a rencontré. Je n’avais pas la réponse, mais le Seigneur me l’a donnée, et maintenant je l’ai. Dieu m’a donné la réponse correcte, vous voyez, et je sais qu’elle est vraie.

19 Dimanche prochain peut-être ou je ne sais pas encore exactement quand, il se peut que je demande aux soeurs de ne pas venir à la réunion, mais je ne sais pas encore. Il est possible que les femmes mariées veuillent venir avec leur mari. Il y a des choses vraiment vitales au sujet desquelles la vérité doit être dite. Et nous voulons absolument tout donner comme étant le “Ainsi dit le Seigneur”. Vous saurez alors vraiment ce qu’est la vérité. Et je suis persuadé qu’il fera cela.

20 L’autre jour, je mangeais là-bas au restaurant (Jerry et tous les autres vous attendent tous). Un des garçons qui étaient là-bas a dit: «Je vais bien m’en sortir cette semaine, ces deux prochaines semaines. Ils ont une rencontre de basket-ball ou quelque chose ainsi là-bas». Puis il a dit: «Le groupe de Branham va avoir une réunion là-bas. J’aurai beaucoup de monde à nourrir». Il s’agit du Ranch House, c’est un de ces endroits où ils sont vraiment très gentils.

21 Je vous apprécie tous, parce que ce n’est certainement pas de l’exagération quand ils disent de bonnes choses à votre sujet.

22 L’autre matin, j’ai rencontré le directeur du Ranch House. Je l’ai rencontré en venant de l’Arizona, c’était vers les 14h.30, et il dit: «Eh bien, frère Branham, j’ai entendu dire que vous alliez tenir une autre réunion. J’ai de l’aide supplémentaire et je voudrais dire une chose, c’est que ces gens qui viennent, de là-bas sont vraiment de gentilles personnes». Maintenant, cela me fait vraiment du bien, vous voyez, car après tout, j’ai l’impression que vous êtes comme mes petits (kids) ou plutôt comme mes enfants. “kid” se rapporte à une chèvre et vous n’êtes pas des chèvres. Vous êtes mes agneaux. Comment cela? Vous êtes les agneaux du Seigneur, ces agneaux qu’Il m’a chargé de nourrir. Et je suis persuadé qu’Il me laissera le faire. Nous avançons sur le chemin…

23 Cela fait depuis le moment des Sept Sceaux que j’ai le désir de parler au sujet de Mariage et Divorce. Vous savez que, lors de l’ouverture des Sept Sceaux, tous les mystères de la Bible étaient censés être connus. Et maintenant, je pense que… Je crois que je me fais vieux. Je ferais mieux de mettre tout cela au moins sur bandes. Car s’il m’arrivait quelque chose l’Eglise pourrait se poser la question: «Je me demande quelle était sa pensée, ce qu’il a voulu dire?». Je pense que le Seigneur va m’aider à vous apporter tous ces sujets qui semblent si difficiles. Puis, s’il m’arrivait quelque chose ou si je devais m’en aller avant qu’Il ne revienne, eh bien, ces sujets seraient enregistrés.

24 Je crois que nous avons de nouveaux livres. Je vois soeur Vayle, je ne sais pas si le docteur Vayle est là ou non. Est-il ici, soeur Vayle? Il est probablement dans l’assistance. Je ne le vois pas, mais… Oh oui, il est là-bas derrière. Frère Vayle a écrit un livre. Je crois qu’ils disent qu’il en a écrit deux. Est-ce juste, frère Vayle? Vous en avez deux ici maintenant? Deux livres. Maintenant je ne sais pas, mais je crois avoir compris que chacun en aura une copie. C’est ce que j’ai compris. Il se peut que je me trompe.

25 Ainsi les “Sept âges de l’Eglise” sont terminés. Est-ce juste, frère Vayle? Ils sont maintenant en cours d’impression. Et je sais que vous tous désirez l’avoir car il répond à de nombreuses questions que vous avez dans le coeur. Puis après cela, eh bien, nous essayerons d’avoir à disposition les Sept Sceaux sous la forme d’un livre, vous savez, de telle sorte que chacun puisse le lire, le comprendre et l’étudier.

26 Nous avons commencé par copier ce livre exactement selon ce qui était dit sur la bande. Vous savez, vous pouvez prêcher un sermon, c’est une chose, mais écrire un livre est une autre chose. C’est comme lorsque j’aborde un sujet et que je vous dis: «Maintenant la semence du serpent…». Vous voyez? Eh bien si vous recopiez cela tel quel, le lecteur de ce livre se demandera: «Qu’est-ce que la semence du serpent?». Vous voyez? Et il ne saurait pas. S’il devait se faire que ce livre se trouve dans un endroit comme Princeton ou quelque part, ils penseraient que nous sommes des gens stupides. C’est pour cela que j’ai demandé à frère Vayle de m’aider pour ce livre; je lui ai dit de rester dans la même ligne de pensée mais d’en corriger la grammaire. Car je suis sûr que ma grammaire leur paraîtrait absolument mystérieuse. Mais le frère Vayle est vraiment doué pour cela.

27 Je crois que pour cela, notre précieux frère doit avoir trouvé une petite inspiration quelque part ailleurs et il a dit qu’il allait lui-même écrire deux livres sur ce même sujet. Il en a écrit un qui s’appelle, je crois, “Le Prophète du vingtième siècle” et un autre qui est “l’Eglise de Laodicée”, je crois ou quelque chose ainsi.

28 Et Billy m’a dit ce soir que demain il devait en arriver plusieurs milliers, je crois; quelqu’un les a apportés du Texas. Ainsi ils seront là. Je crois qu’ils sont subventionnés; je n’en suis pas sûr. S’ils le sont, vous pouvez les avoir gratuitement. Nous espérons que vous les apprécierez. S’ils vous plaisent, vous pourrez serrer la main de frère Vayle là derrière et lui dire combien vous les avez appréciés. Je ne l’ai jamais lu moi-même. Si je le lis, il est possible que je change d’avis à ce sujet; j’essayerai donc de le lire cette semaine si j’en ai l’occasion.

29 Maintenant, comme nous sommes mercredi soir, notre rencontre débutera officiellement demain soir. Mais je pense que comme je suis avec vous, je ne pourrai pas rester à la maison en sachant que vous êtes tous ici. C’est comme lorsque vous avez de la famille qui vient, vous savez, vous descendez jusqu’au bout du chemin pour aller à leur rencontre. J’avais donc pensé descendre vous accueillir à Jeffersonville. Ainsi, la semaine dernière… Non, je m’excuse, c’était il y a environ trois semaines, je suis venu à la maison; j’étais allé à des réunions par là en Arizona. Puis je suis revenu pour essayer de me détendre et j’ai participé à un safari. J’ai obtenu le record de la chasse au lion de l’état d’Arizona. Je l’ai poursuivi (le lion!) à travers trente kilomètres de forêt pour l’atteindre.

30 Ce sont des choses auxquelles je n’aurais pas pensé quand j’étais un petit garçon. Je voulais simplement vous montrer comment ces choses arrivent. C’est un petit endroit que le Seigneur nous a donné là-haut, pour les mois où nous étions hors de l’école des petits. Je suppose que Jimmy Poole est ici ce soir; son papa, Big Jim est peut-être ici. Nous sommes allés ensemble à l’école. Et je me souviens que lorsque nous étions là-bas j’étais un petit garçon vêtu de guenilles, mes orteils sortaient des chaussures, des chaussures de tennis, et j’empruntais un papier à l’un, un crayon à l’autre…

31 J’écrivais des poèmes. Et cet après-midi, Mme Wood ici m’a fait réciter pour l’enregistrer mon poème sur ma vieille Ford (c’en était une bonne, vous savez). Puis elle a dit: «Nous devrions l’envoyer à M. Ford». Je dis: «Cette poésie est trop franche, il va…». Il était question d’un bruit de ferraille devant la voiture, d’un grincement dans les vitesses qui sont un véritable puzzle chinois. J’ai toujours dit que la seule chose que j’aie à faire est de la pousser et de la secouer assez pour la mettre en marche, puis de sauter à l’intérieur. Je dis: «C’était bon lorsque je partais depuis le sommet de la colline; j’enclenchais simplement la vitesse inférieure et je disais: ‹Je suis sûr d’y arriver, je suis sûr d’y arriver, je suis sûr d’y arriver›. Puis je recommençais de l’autre côté en disant: ‹Je pensais que je pouvais y arriver, je pensais que je pouvais y arriver, je pensais que pouvais y arriver›». C’est ainsi que nous grimpions cette colline comme le fait le pèlerin.

32 Je n’avais que douze ans environ lorsque j’écrivis un petit poème comme cela. Et tandis que je me tenais là-bas l’autre jour, observant ce canyon et pensant à ce lion qui était dans cette tanière là-bas et que je regardais au travers de la fenêtre au moyen d’une longue vue, je pensais à ce poème. Je rentrai afin de retrouver ce poème; c’était bien quelque chose comme cela.

33 Croyez-vous que Dieu se trouve dans toute inspiration? Dieu écrit des chants. Croyez-vous aux chants inspirés de Dieu? C’est ce qu’a dit Jésus. Il se référait à David. Ne savez-vous pas ce qu’a dit David dans les Psaumes?

34 Voyez la crucifixion même, David l’a chantée dans le Psaume 22. “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Ils contemplent tous mes os. Ils ont percé mes mains et mes pieds”. Vous savez cela. Et c’était un chant. Chaque psaume est un chant.

35 Et observez simplement comment cela s’est passé dans ce poème. Ce petit garçon d’alors, moi-même; disait sur cette feuille de papier empruntée:

Je suis solitaire, tellement solitaire
Car dans le lointain, vers le sud-ouest,
Là où les ombres disparaissent
Derrière la crête des montagnes
Je vois un coyote caché
Qu’une brume pourpre environne.
J’entends hurler un loup là-bas
Où paissent les vaches à grandes cornes;
Et quelque part là-bas dans le haut du canyon
J’entends gémir un lion.
Là-bas au loin dans ces Catalina Montains
A la limite de l’Arizona.

36 Quarante ans plus tard, je me suis trouvé juste là dans ce canyon, avec ce lion qui me regardait en face. Oh, Dieu, il y a un pays quelque part de l’autre côté de la rivière, mes amis; il doit être là. Vous voyez? On en a trop parlé pour qu’il n’existe pas. Toutes ces choses ne sont pas des mythes; ce sont des choses réelles. Ce sont des réalités. Je suis tellement content d’être ici ce soir en compagnie de ces gens avec qui je m’attends à vivre là-bas de l’autre côté, là où il n’y aura plus de maladies, ni de mort, ni de séparation. Alors cela ne nous fera plus rien de voyager.

37 Maintenant je pense qu’aucune réunion n’est complète sans une lecture de la Parole. Frère Neville, je viens de monter là. Billy m’a dit que vous vouliez que je parle. Est-ce juste, frère Neville? Il se peut que je prenne un peu trop de libertés, mais cela me fait tellement de bien. Nous allons avoir maintenant les chants et autres; vous verrez frère Neville sur le podium pendant les chants et les préliminaires qui dureront une demi-heure. Puis nous entrerons dans ces messages véritablement profonds et nous verrons ce que le Seigneur fera.

38 Je suis sûr que nous avons la Vérité. Cela me suffit. Et je crois que le blé est prêt, absolument; la balle s’en détache. Le savez-vous? Voyez-vous, il se peut que demain soir je fasse une petite introduction avec cela, sur la manière dont la balle se sépare du grain. Mais, afin de mûrir, le blé doit rester en présence du soleil. Et c’est pour cela que nous sommes ici, mes amis. Nous devons rester en présence du Fils jusqu’à ce que notre petit groupe ici devienne vraiment mûr pour Christ et qu’Il se transforme en pain sur Sa table. C’est ce que je veux faire.

39 Et maintenant que nous avons récité des poèmes et toutes ces choses, prions de nouveau avant de nous approcher de Sa Parole. Puis nous prendrons un texte.

40 Précieux Jésus, alors que ce soir nous nous attendons à Toi, aide-nous à comprendre ces quelques mots. Et nous Te prions afin que Ta grâce et Ta miséricorde soient avec nous, Seigneur. Attendris nos coeurs. Eloigne de nous toute la balle, les épines et les chardons et laisse le rayon de soleil béni de Dieu tomber sur cette Parole, Seigneur. Puissions-nous avoir une réunion tellement glorieuse qu’il ne puisse plus y avoir une seule personne non sauvée et que tous ces enfants puissent être dans le Royaume de Dieu. Que tous ceux qui n’ont pas le baptême de l’Esprit puissent Le recevoir, Père. Seigneur, puissent tous les grands mystères que nous sommes censés connaître en cet âge nous être dévoilés afin que nous voyions la plénitude de Dieu. Nous voulons aussi savoir comment nous conduire et comment agir; nous voulons nous corriger et amener les membres de notre corps à être disciplinés à la Parole afin que nous sachions comment vivre en ce présent jour alors que le jour de la venue du Seigneur Jésus approche.

41 Seigneur, tandis que ce soir je lis dans Ta Parole, il se peut que, à cause d’une instruction incomplète, j’arrive à lire certains mots, mais qu’il y en ait d’autres que je prononce mal. Mais Seigneur Dieu, Tu es le seul qui puisse tirer le contexte de cela. Tu es le seul qui puisse faire cela. Il n’y a aucun moyen pour un être humain de pouvoir jamais faire cela. Cette chose repose entre Tes mains, Seigneur. Donne-nous donc chaque soir ces choses qui sont cachées dans Ta Parole afin que nous puissions être de meilleurs chrétiens et que nous vivions en accord avec le temps dans lequel nous sommes, comme étant des exemples de la chrétienté. Nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus. Amen.

42 J’aimerais maintenant que vous preniez vos Bibles et que nous lisions dans le livre de Jonas. Nous avons toujours considéré Jonas comme un rétrograde. Je ne crois pas que Jonas était un rétrograde. Je ne crois pas cela. Je crois que cela vient simplement de ce que nous avons l’habitude de dire: “C’est un Jonas”. Mais j’ai toujours parlé différemment à ce sujet: j’ai toujours dit comment je pensais que les choses s’étaient passées avec Jonas. “Et la Parole de l’Eternel vint à Jonas, fils d’Amitthaï, disant: Lève-toi, à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car leur méchanceté est montée devant moi. Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Eternel; et il descendit à Joppé et trouva un navire allant à Tarsis; et ayant donné le prix de sa place, il y descendit pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Eternel” (Jonas 1.1-3).

43 N’est-ce pas là une triste fin? “Un homme qui fuit loin de la présence du Seigneur”. Et c’est là mon sujet.

44 Maintenant, nous voulons commencer à réfléchir à ceci. La raison, la principale raison pour laquelle je crois qu’Il fit cette grande chose fut que Jonas était un Juif; et comme il lui fut demandé d’aller dans une ville des nations afin de crier contre elle, il pensa qu’il ne serait pas reçu car les gens des nations penseraient: «Qu’est-ce que ce Juif a à faire avec nous?». Mais c’est pour nous l’occasion de voir ici une grande chose. Nous pouvons voir que Dieu n’est pas seulement le Dieu des Juifs, mais qu’Il est aussi Celui des nations. Il est le Dieu de tous les peuples. Il a simplement choisi les Juifs.

45 Les Juifs ont été appelés le peuple élu de Dieu. Ils ont été choisis pour une raison particulière. Et cette raison fut que la Loi devait leur être donnée. Or ils ne pouvaient pas garder cette Loi. Par ce peuple Il montra simplement que la Loi ne pouvait être observée. Il est un Dieu de justice. Or la Loi exigeait la justice, mais il n’y avait pas de grâce dans la Loi pour permettre à un homme de s’en sortir; aucune faute n’était rachetée par la Loi. Mais il fallait la grâce pour racheter cette faute qui tombait sous le coup de la Loi.

46 Et Jonas, un des petits prophètes de la Bible, fut appelé à descendre vers cette ville. Nous trouvons là un type de chacun de nous. Chacun de nous fuit toujours quelque chose. Nous fuyons les ennuis. Nous fuyons les responsabilités. Nous sommes enclins à faire cela. Nous sommes davantage enclins à fuir qu’à rester et à faire face à ces choses. Vous voyez? Nous nous mettons simplement à fuir. Il se trouve parfois que nous sommes enclins à fuir le travail. Nous ne voulons pas travailler. Certains pensent qu’ils peuvent simplement faire leur vie sans travailler. Mais je crois que Salomon a dit que nous pouvions trouver la réponse à cela en observant la fourmi.

47 Vous connaissez cette petite fourmi. On m’a dit que si une fourmi ne travaille pas et qu’elle se repose, elle ne mangera pas non plus en hiver. Donc, chacun doit travailler.

48 Nous avons tellement de choses à faire, tellement de responsabilités auxquelles nous devons faire face. Chacun doit faire face à certaines responsabilités.

49 Lorsque vous vous mariez, lorsque vous choisissez votre femme ou lorsque vous choisissez votre mari, vous devez prendre une responsabilité. Et ainsi vous devez vous souvenir que… Il se peut que vous construisiez une maison et que celle-ci soit une très jolie maison. Souvenez-vous qu’en tant que femme mariée, vous devez songer à la responsabilité d’élever les enfants. Vous devez penser que ces beaux murs reluisants vont recevoir partout la marque de leurs petites mains sales. Vous avez donc la responsabilité d’élever vos enfants. Vous avez la responsabilité de les vêtir et de les nourrir. Toute chose est une responsabilité. Et il est tellement facile de vous dérober aux responsabilités qui surviennent.

50 Et nous voyons que le mariage est de toute façon une responsabilité.

51 Souvent même, nous trouvons (et ceci est difficile à dire mais il est vrai) que les pasteurs se dérobent à la responsabilité de s’en tenir à la vraie Parole de Dieu lorsqu’ils y sont confrontés. Ils se dérobent à cette responsabilité. Lorsque la vérité de la Parole de Dieu nous est présentée, à nous êtres humains, nous sommes portés à nous dérober jusqu’à la dernière extrémité.

52 Je viens juste de parler à mon neveu. C’est un catholique. Il y a quelques années, j’ai baptisé ici ce garçon dans le Nom de Jésus-Christ; puis il est sorti avec une fille et est devenu catholique. Je tenais la main de sa mère alors qu’elle mourrait là-bas. Les derniers mots qu’elle m’a dit furent: «Prends soin de Melvin». Et il vient d’avoir des songes. La semaine passée il a eu tous les jours des songes. Il a dit: «Oncle Bill, j’avançais dans ton église tu te tenais là et tu prêchais et je suis accouru pour commencer une confession. Puis je me suis réveillé». Il a dit: «J’étais dans l’erreur». J’ai dit: «Melvin, tu n’as pas besoin d’interprétation pour cela. Ta place est ici; c’est à cette assemblée que tu appartiens». Et c’est juste, vous voyez.

53 Mais nous devons parfois faire appel au plus profond de nous-mêmes pour faire face à nos responsabilités. C’est le cas d’un père qui doit prendre la responsabilité de corriger son enfant. Vous ne voulez pas leur faire cela à ces petits. Mais en tant que père ou mère, vous devez faire face à la responsabilité d’élever cet enfant, car la Bible dit: “Celui qui épargne la verge hait son fils” (Prov. 13.24). Et cela est toujours valable aux yeux de n’importe quel psychologue du monde. Cela reste la vérité de Dieu. Si cela était davantage mis en pratique nous n’aurions pas autant de cette délinquance juvénile, de cette pourriture, et de toutes ces choses que nous avons aujourd’hui. Mais il y a longtemps que la vieille règle d’or des familles a été brisée et on laisse les enfants faire tout ce qu’ils veulent.

54 Et comme je l’ai dit, même les prédicateurs s’approchent de la vérité, puis ils s’en éloignent. Vous voyez, ils donnent simplement l’impression qu’il y a une chose à laquelle ils ne veulent pas faire face.

55 Souvent, des gens du dehors viennent dire: «Je sais que c’est juste, frère Branham, mais si je faisais cela ils me jetteraient hors de l’église». Qu’en est-il? Si vous ne faites pas ces choses, ils vous jetteront dehors. Vous serez donc jeté dehors quelque part. Vous voyez? Ainsi, vous feriez aussi bien d’y faire face. Au lieu de fuir cela, dites: «Eh bien, je m’en approche. Je ne m’en détournerai pas». Revenez donc à cette vérité, écoutez-la encore plus. Sondez les Ecritures. Jésus a dit: “Sondez les Ecritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi”. Mais il se trouve des gens qui ne font pas face à cela.

56 Lorsque les gens sont amenés en présence de Dieu, qu’ils voient Dieu faire une promesse et l’accomplir, (et Dieu est tenu d’accomplir cette promesse) alors ils ont peur de faire face à la responsabilité de s’accorder avec le message de l’heure. Nous voyons cela partout.

57 Qu’en est-il des Luthériens? Combien de gens ont-ils eu peur de faire face à la vérité de Luther lorsqu’il vint avec la justification? Voyez ce que cela pouvait vous coûter de sortir de là (cela pouvait vous coûter la vie) de confesser Jésus-Christ et de devenir luthérien.

58 Considérez cela, vous Méthodistes; on vous appelait tous des fanatiques. Je pense que vous savez cela. L’Esprit venait sur eux et ils se secouaient d’avant en arrière. Et on disait qu’ils avaient la “tremblote”. Non, il ne s’agit pas des Pentecôtistes mais des Méthodistes d’il y a bien des années. Et ils tremblaient, s’agitaient et ils tombaient sous la puissance de Dieu. Et on leur jetait de l’eau à la figure et on les éventait avec un éventail, pensant qu’ils s’étaient évanouis. Et vous étiez alors considérés comme un tas de fanatiques. Vos pères et mères devaient accepter cela, c’est-à-dire faire face à la vérité et se rendre à l’évidence ou bien se détourner de vous.

59 Qu’en est-il de vous, les Pentecôtistes qui avez reçu la restauration des dons? Lorsque le baptême du Saint-Esprit descendit et que les parlers en langues et les dons de l’Esprit revinrent dans l’Eglise, eh bien, les Méthodistes voulurent vous jeter dehors; et c’est ce qu’ils firent. Mais vous deviez faire face à cela. Vous aviez quelque chose à faire. Quelle fut la conclusion de cela lorsque vint le baptême dans le Nom de Jésus-Christ et que vous avez vu que c’était la Vérité? Vous avez dû faire face à cela, vous avez dû faire quelque chose à ce sujet. Vous avez une responsabilité, tout le monde en a. Et vous devez faire face à ces choses. Très bien.

60 Et lorsque maintenant, vous voyez en ce jour que la Parole de Dieu a promis des choses et que nous les voyons se réaliser, alors nous avons la responsabilité soit de faire face à cela, soit de nous en éloigner. Vous ne pouvez pas rester simplement neutre; vous devez faire quelque chose à ce sujet. Une action doit être entreprise. Vous ne pouvez passer la porte de cette église et en ressortir tel que vous y êtes entré. Chaque fois que vous entrez et que vous sortez de là, ou bien vous vous êtes éloigné de Dieu, ou bien vous vous en êtes approché.

61 Oh combien il est facile pour les gens de se dérober à cela! J’aimerais que demain soir, nous y pensions lorsque nous commencerons le service officiel. Je veux que vous remarquiez que, si vous êtes confronté à quelque chose… S’il y a une question, il doit y avoir une réponse.

62 Si je vais par exemple à l’ouest et que vous m’indiquiez cette direction-là, eh bien, vous savez, la première chose que je ferai est de me diriger immédiatement vers ce but. Si je me trouve trop au nord-ouest et que quelqu’un m’indique ce chemin, je suivrai ce chemin, je rectifierai ma direction et j’irai alors au sud-ouest. Eh bien, tant que la question se posera de savoir où se trouve l’ouest, il doit y avoir une réponse directe quelque part. Et lorsque par ces questions, nous sommes confrontés aux vérités de la Bible, nous savons qu’il y a la bonne réponse quelque part. C’est juste, cette réponse doit se trouver là.

63 Et lorsque quelque chose nous est présenté, je pense qu’au lieu de simplement vous enfuir et de dire: «Quel non-sens, je ne pourrai jamais croire une telle chose, je ne pourrai jamais croire cela», pourquoi ne prenez-vous pas votre Bible et ne vous asseyez-vous pas pour faire face à cela? Etudiez-La. Vous êtes maintenant à la réunion, considérez simplement la chose. Vérifiez-la vous-même en la confrontant avec la Parole; vérifiez la Parole par la Parole. C’est la seule manière de faire dire la Vérité à la Parole. Elle doit dire la Vérité depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse.

64 Christ est la révélation de toute la Bible. En Lui, Christ, toute la plénitude, c’est à dire l’accomplissement de toutes les prophéties de la Bible, se rencontre de manière inconditionnelle car Jésus était Dieu manifesté dans la chair.

65 Maintenant, lorsque nous venons à la réunion, nous découvrons ces choses et nous y sommes confrontés; nous voyons la puissance de Dieu en action, nous la voyons faire ces choses, ces oeuvres surnaturelles. Nous voyons ces choses s’accomplir, nous regardons dans la Bible et voyons que c’est ce qui a été promis pour cette heure. Ainsi lorsque nous voyons ces choses, nous sommes confrontés à la responsabilité d’accepter cela, c’est à dire de la prendre pour nous-mêmes.

66 Maintenant, beaucoup de gens sympathisent avec cela; beaucoup de gens disent que c’est juste. Mais ce n’est pas de cela que vous êtes responsable.

67 Comme je l’ai déjà dit, supposons que je sois un jeune homme cherchant à se marier et qu’il y ait là une jeune fille ayant toutes les qualités que je pense nécessaires à une femme, étant moralement une reine, aimable, ayant bon caractère, étant une véritable chrétienne, ayant tout pour être une bonne épouse. Peu importe combien je la trouve parfaite, elle ne m’appartient pas tant que je n’ai pas accepté la responsabilité de la prendre pour femme.

68 C’est la même chose avec le Message. Vous pouvez dire que c’est juste, vous pouvez dire ceci ou cela, vous pouvez dire: «Je sympathise avec cela, je crois que c’est la vérité», mais vous devez l’accepter et cela doit devenir une partie de vous, et vous devez devenir une partie de cela. Alors cette chose vous appartient.

69 Lorsque vous avez épousé cette certaine femme que vous avez choisie, alors vous êtes un. Et c’est ainsi que vous êtes avec Christ. Lorsque vous Le voyez manifesté et rendu réel, alors vous êtes une partie de Lui et Il est une partie de vous, et ensemble vous êtes une partie du Message.

70 Oh, combien de bateaux dénominationnels menant à Tarsis avons-nous pour les Jonas d’aujourd’hui? Il y en a environ neuf cents qui prennent cette route facile. Ces gens ne veulent pas faire face à cela. Jonas ne voulait pas faire face à l’ordre d’aller vers les nations. Il ne voulait pas apporter là-bas ce message cruel: “Vous périrez d’ici quarante jours si vous ne vous repentez pas”. Il n’avait pas du tout envie de faire cela et pensait: “Qui sait ce que me feront ces gens des nations?”. Mais il devait faire face à cela. Vous voyez? Il prit donc le bateau facile et descendit à Tarsis. Il descendit dans la cale du bateau et alla dormir; il choisit la voie facile, la solution facile.

71 Cette manière de faire est populaire. Il est facile de choisir la route où tout le monde vous tape sur l’épaule en disant que vous êtes un bon gars et «c’est comme ceci et comme cela, c’est certain!», et où tout le monde vous approuve. Il est facile de suivre la route populaire. Mais lorsque vous avez quelque chose de différent à faire, lorsque vous devez soutenir votre conviction de la vérité que vous avez reconnue, c’est alors que se joue la partie difficile; c’est exactement à ce moment que viennent les frictions.

72 Oh, comme nous l’avons souvent chanté dans cet ancien cantique: «Combien il est facile, lorsque nous naviguons sur la mer calme de se confier en la puissance du glorieux bras de Jéhovah». Mais que les vagues commencent à s’agiter, que le vent souffle et balaie les vagues, que faites-vous alors?

73 C’est quelque chose de semblable qui m’a été dit une fois d’une dame, aux jours anciens des chevaux et des “buggy”. Alors qu’elle sortait de l’église, son cheval s’était emballé. Je lui dis: «Qu’avez-vous fait alors?». Elle dit: «J’ai fait confiance au Seigneur jusqu’au moment où les guides se sont rompues». Eh bien, c’est lorsque les guides se rompent qu’il est temps de faire confiance au Seigneur. Jusqu’à ce qu’elles se rompent, vous faites confiance aux guides. Certainement.

74 Nous voyons donc que nous avons de nombreux chemins faciles, de nombreux bateaux qui descendent à Tarsis car il est aisé d’y aller. Vous n’avez pas de responsabilités, vous n’avez qu’à vous laisser glisser; tout vient à vous, tout le monde vous aime, personne n’est en désaccord avec vous, vous n’êtes en désaccord avec personne. Eh bien, si cela n’est pas une lavette (c’est vrai) qui se laisse manipuler! Peu m’importe qui vous êtes et ce que vous défendez. Les gens bien-pensants auront une plus haute opinion de vous si vous soutenez votre conviction de ce qui est juste. C’est vrai.

75 Ne vous faites pas de souci. Prenez l’exemple d’une femme. Il se peut qu’elle ne soit pas très jolie et tout, mais si elle défend les principes de féminité, si elle se tient comme une dame et qu’elle rencontre un homme qui soit véritablement un homme, il la prendra pour épouse. Absolument! Nous apprécions les gens qui croient ce qui est vrai et qui défendent ce qu’ils pensent être juste.

76 Que tout cela est devenu fade! Aujourd’hui, trop de chrétiens sont tellement “pommadés” qu’ils pensent que la seule chose à faire est de se joindre à une église, d’aller quelque part, d’inscrire leur nom dans un livre ou de faire un petit quelque chose comme sauter de-ci de-là, ou crier ou quelque chose ainsi, et ils appellent cela le christianisme! Mais le christianisme doit se manifester tous les jours; c’est une vie difficile que nous vivons pour Dieu dans le monde actuel. C’est un perpétuel feu de l’amour divin qui se consume dans vos coeurs, qui vous embrase, qui vous fait aller là-bas parmi le peuple afin que les gens se convertissent à Christ.

77 Responsabilité! Mais il est facile de suivre le chemin que suit le monde. Il est facile de descendre le courant. Sortez là-bas et allez sur la rivière avec votre bateau. Prenez vos rames et mettez-vous à ramer contre le courant; vous ne pouvez pas le faire bien longtemps et cela devient difficile. Mais laissez vos rames aller juste une fois et observez alors à quelle vitesse les arbres défilent. Mais voyez alors où vous allez. Souvenez-vous que lorsque les choses flottent facilement, c’est que vous vous dirigez d’une certaine manière vers une grande cataracte, c’est que vous vous dirigez vers une chute. Et il ne se passera pas longtemps avant que vous ne soyez précipité dans ces chutes; il est facile de flotter avec le monde, le chemin en est facile. Ce n’est pas que vous vouliez cela. Non, certainement pas. Seulement vous devez accepter vos responsabilités.

78 Maintenant, croyez-le et pensez que c’est la Vérité.

79 Et la responsabilité que Dieu nous a donnée en ce jour est d’apporter le Message. Comme je me fais vieux et que je sais que mes jours sont comptés, je sens que cette responsabilité est plus grande qu’elle ne l’a jamais été, elle se fait plus pressante. Nous devons faire cela. Nous devons descendre et aller annoncer partout le Message et dire aux gens que Jésus-Christ vient, qu’Il est Dieu et qu’Il vient bientôt. Il n’y a plus aucun espoir dans le monde si ce n’est l’espoir de la venue du Seigneur.

80 Je vois là-bas derrière quelques amis qui se trouvaient avec moi lorsque l’Ange du Seigneur… Ces garçons qui sont assis là ont trouvé l’endroit, je pense, où c’est arrivé. Souvenez-vous simplement de ce que Le Seigneur a dit ce jour-là à frère Wood alors qu’il montait sur cette colline. Il sanglotait presque car sa femme était malade. Et le Seigneur me dit: «Ramasse cette pierre, jette-la en l’air et dit: Ainsi dit le Seigneur!». Et c’est ce que je fis. Frère Wood est assis ici et peut en témoigner.

81 Et je dis: «Frère Wood, il ne se passera pas longtemps avant que vous ne voyez quelque chose arriver». Et le lendemain, alors que nous nous tenions tous là… Il y avait un groupe d’hommes qui se trouvent ici ce soir.

82 Il y avait là un jeune prédicateur que j’avais remarqué. Je l’avais juste rencontré la veille; il était dans notre camp. Il s’approcha pour être avec nous. Il dit: «Frère Branham, des visions te sont-elles aussi données dehors?».

83 Je dis: «Certainement! Mais je suis venu ici pour échapper à cela afin de me reposer un peu. Bien sûr Il me montre les choses aussi là-dehors. Il m’en a montré juste de l’autre côté de cette colline où étaient apparus les sept Anges là-bas». Il dit: «Oui, je comprends. Je suis l’un de ceux qui vous ont soutenu lors de votre rencontre là-bas en Californie». Je dis: «Eh bien, je suis vraiment content de savoir cela».

84 Et tandis que nous étions là, je regardai autour de nous et vis une espèce de docteur assez fort qui examinait ses yeux et je l’entendis dire: «Vous allez perdre cet oeil à cause d’une allergie. Je vous ai soigné pendant deux ans et vous allez perdre cet oeil». Je dis alors: «La raison pour laquelle vous m’avez demandé cela est que votre médecin vous a dit l’autre jour que vous alliez perdre cet oeil». Et il dit: «C’est juste».

85 Il regarda autour de lui comme ceci, et je vis sa mère ôter un de ses bas et montrer son pied qui avait des petites tumeurs entre les doigts, il y en avait aussi le long de sa jambe. Et elle disait: «Si tu vois frère Branham, dis-lui de prier pour ceci». Et je dis: «Votre mère a sorti son pied comme ceci et a dit qu’elle avait de petites tumeurs partout sur ses orteils»; puis elle a dit: «Dis à frère Branham de prier». Il dit: «C’est la vérité, frère Branham».

86 Puis je regardai en arrière et le vis alors qui se tenait là et me regardait les yeux brillants. Je l’ai rencontré cet automne et il avait les meilleurs yeux du camp. Le Seigneur l’avait guéri et lui avait donné la santé.

87 Tandis que je me tenais là, le Seigneur me montra ce qui allait arriver: «Le Jugement est sur le point de frapper la côte ouest. Va là-bas et tiens-toi près de ce foyer».

88 Je tenais une serviette à la main et me mis à marcher là-bas. Il y avait frère Roy Roberson; tout le monde le connaît ici. Pour autant que je sache, il n’est pas ici ce soir, il est là-bas en Arizona. Il est le président des administrateurs ici. Je savais que c’était un vétéran. Quelque chose devait arriver. C’était un beau matin, par une journée vraiment tranquille, alors qu’il était environ dix heures et les garçons étaient tous là autour. Nous étions environ dix ou douze en train de démonter les tentes, de dépecer les sangliers et faire toutes ces choses. Nous étions en train de marcher lorsque je dis: «Roy, vite, couche-toi! Quelque chose est sur le point d’arriver!». Je ne pouvais pas lui en dire plus. Et le temps que j’aille là-bas, le tourbillon de Dieu descendait du ciel et claquait comme cela; il frappa La colline, se précipita à l’intérieur de cette montagne, découpa une bande qui en faisait exactement le tour à environ cinq pieds au-dessus de ma tête. Ce tourbillon arracha la cime de tous les arbres tandis que les pierres se détachaient, s’élevaient dans les airs puis retombaient dans un autre grand fracas; il frappait la montagne et en précipitait les pierres comme cela. Il fit cela trois fois puis repartit dans les airs. Et frère Banks vint vers moi et me dit: «Est-ce de cela que vous avez parlé hier?»

89 Je dis: «Oui, certainement, c’est exactement cela!». Vous voyez? Puis deux jours après cela, l’Alaska s’effondra presque. Et tout le long de cette côte ouest, le tonnerre gronda et il y eut des secousses et toutes ces choses arrivèrent. Un de ces jours la côte ouest glissera dans l’Océan. C’est juste! Qu’est-ce donc? Nous vivons à l’heure de la venue du Seigneur.

90 Nous avons vu les “isme” et toutes ces différentes choses s’élever, nous savons qu’il doit y avoir une réponse véritable à cela. Là-bas, de l’autre côté du pays, il y a des gens qui vont dans des cavernes et des endroits pareils. Vous avez lu qu’ils ont mis dans les journaux: «Le Seigneur revient le 16 mars». Vous savez que ce n’est pas vrai. Jésus a dit: “Personne ne connaît la minute ni l’heure”.

91 Lorsque nous voyons toutes ces choses arriver de la manière dont elles doivent arriver, nous savons que quelque part, il doit y avoir une réponse véritable. Il doit y avoir une Vérité. Il y a un est et un ouest, il y a un sud-est et un nord-ouest et toutes ces choses; mais quelque part, il doit y avoir une véritable réponse au problème.

92 Voulez-vous vous dérober à cela? Nous devons dire aux gens que nous vivons dans l’heure de la venue du Fils de Dieu. Nous voulons veiller, être sans cesse en éveil, prêts à donner une réponse correcte à l’homme.

93 C’est ainsi qu’il en a toujours été. Depuis Adam dans le jardin d’Eden, les hommes se sont toujours dérobés à cela et se sont éloignés de Dieu. Lorsqu’Adam était dans le jardin d’Eden, il eut la responsabilité de faire son choix: devait-il rester avec Dieu ou aller avec sa femme? La responsabilité lui en revenait. Il devait prendre ou bien ce que sa femme lui disait ou bien ce que Dieu lui disait. Et lorsqu’il eut choisi de suivre la voie de sa femme, il perdit alors sa condition originelle et entraîna le monde entier à être sujet à la mort. Lorsqu’il eut pris la responsabilité d’accepter cette nouvelle lumière que sa femme avait découverte et qui était contraire… Oh Dieu! Pensez à cela. Dieu ne leur avait donné que huit ou dix paroles à observer: “Mais de cet arbre-ci, vous ne mangerez point”. C’était là tout ce qu’ils avaient à garder. Et ils ne respectèrent même pas ces quelques paroles. Adam dut alors faire face à cette situation: “Ferai-je ce que ma femme a dit de faire, ou ferai-je ce que Dieu a dit de faire?”. Alors il sortit de là les yeux ouverts. Il avait dû prendre sa responsabilité. Cela jeta la race humaine entière sous le pouvoir de la mort.

94 Puis vint alors cet autre Adam qui était Christ; il n’y en avait pas un semblable à Lui. Quelqu’un a dit qu’Il n’était pas Dieu! Son Unicité prouvait qu’Il était Dieu. Aucune créature n’a jamais vécu comme Lui. Il vivait dans un monde pour Lui-même. Il était né en dehors de la sphère des choses naturelles. Alléluia! Il était le Créateur Lui-même fait chair. Qui a jamais pu se tenir là où Il se tenait? Qui a jamais parlé comme Lui? Qui a jamais pu dire les choses qu’Il a dites? Qui a jamais pu faire les choses qu’Il a faites? Son Unicité prouvait qu’Il était Dieu. Aucun prophète, ni personne, n’a pu faire ce qu’Il a fait. Lui qui pouvait faire sortir les morts du tombeau, Lui qui pouvait arrêter les cieux et faire tout ce qu’Il voulait. Il était Dieu! Qui a jamais pu se tenir à Sa place? Que pouvait-Il être d’autre que ce Dieu parfait et immortel fait chair et qui habita parmi nous?

95 Rien n’a jamais pu Lui être comparé. Il vivait dans un monde à Lui. Aucun homme n’a jamais parlé comme Lui. Lorsqu’Il ouvrait simplement la bouche il y avait déjà quelque chose de différent. Il était différent de tous les autres. Quelqu’un a dit qu’Il n’était qu’un homme ordinaire. Je conteste cela. Il était Dieu; voilà ce qu’Il était. Car aucun homme n’a jamais parlé comme Lui; aucun homme ne pouvait parler comme Lui. Parce qu’Il était la Parole vivante Elle-même faite chair, la manifestation de la plénitude de Dieu.

96 Il faut admettre que les prophètes avaient leur message. Ils avaient leur message autrefois; ils l’ont aujourd’hui. Mais il y avait là la plénitude de Dieu manifestée corporellement. Il était l’Unique et Il était Celui qui devait faire face à l’achèvement avec tout le grand pouvoir qu’Il avait. Il aurait parfaitement pu être le Roi du monde. C’est ce qu’Il sera et c’est ce qu’Il est maintenant pour Ses Saints.

97 Il se tenait là. Quel était l’homme pauvre, n’ayant même pas un endroit où reposer sa tête, qui aurait pu deviner quel poisson avait avalé une pièce de monnaie? Quel homme, alors qu’il n’avait même pas un endroit où reposer sa tête, pouvait prendre des jarres remplies d’eau et changer cette eau en vin. Il devait faire face aux responsabilités qui avaient été placées entre Ses mains. Quel homme pouvait faire sortir du tombeau un autre homme alors que son corps était déjà pourri? Ne pouvait-Il donc se sauver Lui-même? Il le pouvait naturellement, mais s’Il l’avait fait, Il ne nous aurait pas sauvés. Il devait faire face à ces responsabilités-là. A cause de Son obéissance à la Parole, alors qu’Adam avait désobéi et pris un raccourci menant à Tarsis, Jésus, Lui, prit le chemin menant à Ninive dans les nations afin d’y prendre une Epouse pour Lui-même. Ce soir, je suis heureux qu’Il ait fait cela. Et nous devrions faire face au fait que nous Lui appartenons et laisser le monde de côté. Amen!

98 Tout homme doit faire face à cela, tout homme a une responsabilité devant Dieu. Prenons par exemple Noé, Moïse, Elie et tous les autres de chaque âge: ils devaient faire face à ces responsabilités. Ils devaient le faire. C’est la raison pour laquelle ils avaient été envoyés en cette heure-là.

99 Regardez Noé, comment en son âge scientifique, il dut faire face à une chose qui était tellement peu scientifique. Il n’y avait aucune raison pour que cette chose soit scientifique. Vous voyez? Elle n’était pas scientifique, Il disait que de l’eau allait tomber du ciel. Il n’était jamais tombé une goutte d’eau du ciel. Eh bien, il dut désormais faire face à cela car Dieu avait dit qu’il allait pleuvoir. Dieu vous bénisse!

100 La foi sans les oeuvres est morte. Si vous dites: «Je crois cela» mais que vous n’agissiez pas … C’est juste comme pour le Message. Si vous dites: «Je crois cela» mais que vous n’agissiez pas, quel bien cela vous fera-t-il? Vous voyez? Noé prit son marteau et se mit à travailler; il construisit une arche afin de confirmer ce dont il parlait. C’est également ce que nous devons faire. Aussi, nous devons nous mettre au travail afin de prouver notre foi par nos oeuvres. Nos oeuvres prouvent notre foi.

101 C’est ce que dut faire Moïse; c’est ce que dut faire Elie. Chaque prophète, en son âge, dut se lever et faire face à ses responsabilités. Mais beaucoup d’entre eux ne le firent pas; ce fut le cas de Jonas. Ne voulant pas le faire, il s’enfuit.

102 Observez cela! “Crier contre cette ville!”. Oh mon Dieu! C’est cela, voilà le sujet: “Crier contre elle!”. C’est là le test. Non pas aller dire à ces gens: «Ecoutez, mes amis, je suis venu me joindre à vous. Vous savez, je vais vous dire ce que je vais faire. J’ai juste un petit quelque chose ici et je crois que nous pourrons nous mettre ensemble pour faire ceci ou cela». Mais il devait crier contre ces choses! Lorsque vous devez crier contre quelque chose… Il devait crier contre tout ce qui était là-bas, il devait crier contre leur ville, il devait crier contre leurs oeuvres, leurs églises, leurs prophètes, leurs pasteurs, leurs prêtres; il devait crier contre tout cela. Il devait crier contre toutes ces choses.

103 Noé cria contre son âge (certainement!), il cria contre les églises de son âge. Moïse cria certainement contre son âge, contre le peuple, les prêtres et tout. Tout le long du chemin, il cria dans le désert. Et à chaque bifurcation, il criait; continuellement, il criait au peuple. Elie était très impopulaire en son jour car il criait contre cet âge. Certainement!

104 Jean-Baptiste était très impopulaire en son âge. Il cria contre cet âge. Il reprocha au roi, le potentat de la contrée, d’avoir épousé la femme de son propre frère. Un matin, il dut prêcher sur mariage et divorce. Il cria donc contre cela et dit: “Tu n’avais pas le droit de la prendre pour femme!”. Cela lui valut plus tard d’avoir la tête coupée; mais il cria et se tint à son poste. Jamais il ne prit un navire menant à Tarsis; jamais il ne dit: “Eh bien, je suis d’accord avec toi, Hérode. C’est très bien. Du moment que tu trouves que c’est une jolie femme et qu’elle te serait une épouse agréable, va de l’avant”. Oh, miséricorde! Voyez donc ces lavettes que nous avons! Elles ne servent à rien d’autre qu’à nettoyer la vaisselle sale.

105 Mais remarquez! Jean n’a pas agi de cette manière. Il fit face à cela. Il dit: “Tu n’avais pas le droit de la prendre pour femme!”. Certainement! Et il soutint cela.

106 Jamais ils ne s’enfuirent. Jean ne s’est pas enfui. Ils se tinrent là et firent face à la chose. Un jour Moïse essaya de s’enfuir comme le fit Jonas, mais Dieu le ramena. Beaucoup ont essayé de s’enfuir, ils commencèrent à… Mais regardez, si Dieu vous a appelé et que vous êtes sûr que Dieu est dans le message, rien ne vous fera retourner en arrière. Rien ne put faire retourner Jonas en arrière. Certainement pas!

107 Il y a longtemps, Amos cria disant: “Le lion a rugi: qui n’aura peur? Le Seigneur, l’Eternel a parlé: qui ne prophétisera?”. Vous entendez Dieu parler et dire qu’une chose va arriver, et la voilà!

108 Lorsqu’un lion rugit, tout le monde est effrayé. Certainement! Oh, si vous en aviez déjà entendu un rugir dans la jungle! Vous avez entendu les miaulements de ces lions apprivoisés dans ces cages là-dehors, mais vous devriez une fois entendre rugir un véritable lion sauvage. Les rochers tomberaient de la colline à 500 mètres à la ronde. Je ne vois pas comment il peut faire sortir tout ce souffle de ses poumons. Il incline ainsi la tête et sa crinière se hérisse; je n’ai jamais rien entendu de semblable. Ce puissant souffle qui jaillit de ses poumons rappelle le bruit du canon. Qui ne serait effrayé! On dit que si un lion vous tue, vous ne souffrez pas. Vous êtes déjà mort de peur avant qu’il ne vous touche. Vous ne vous en apercevez même pas, vous voyez. Son rugissement féroce vous fait mourir de terreur et il se jette sur vous en une fraction de seconde.

109 Il a dit: “Le lion a rugi: qui ne serait effrayé? Dieu a parlé: qui ne prophétiserait?”. Lorsque vous voyez Dieu faire quelque chose… Vous dites que vous n’êtes peut-être pas prophète. Amos a dit: “Il se peut que je ne sois pas prophète ni fils de prophète; mais Dieu a parlé, qui ne prophétiserait?…”.

110 Il se peut que je ne sois pas prophète, il se peut que je ne sois pas ceci ni cela, mais lorsque je vois Dieu faire quoi que ce soit, lorsque je vois ici dans Sa Parole la promesse qu’Il a faite, comment pourrais-je garder mon calme et rester en paix? Certainement, c’est ce qu’Il a fait.

111 Nous ne pouvons pas non plus nous cacher derrière des credo ni derrière cette sorte de communion et descendre à Tarsis. Nous ne voulons pas aller dans cette communion-là.

112 Mais beaucoup essayent de faire la même chose qu’Adam; Adam avait en quelque sorte essayé de trouver un substitut, un moyen de faire face à Dieu et d’être confronté à la Vérité après s’être rendu compte qu’il était dans l’erreur lorsqu’il était allé avec sa femme et avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de ne pas faire. Il suivit son chemin et fit cela malgré tout. Puis il se rendit compte qu’il était nu; tous deux se trouvaient dans le Jardin d’Eden. Leurs yeux s’ouvrirent et ils connurent alors ce qui était juste et ce qui était faux. Adam essaya alors de trouver un substitut afin de pouvoir s’en couvrir. Eh bien, c’est exactement ainsi que nous agissons aujourd’hui; nous essayons de trouver des excuses et nous disons: “Eh bien, je vais vous dire, si c’était ici ou bien…”. “Si, si, si”. C’est simplement cela, vous voyez. Mais vous devez faire face à cela. Ou bien c’est juste ou bien c’est faux. Et si c’est juste, tenez-vous-en à cela. Si c’est faux, éloignez-vous-en. C’est tout. Découvrez ce qui est juste. Vous n’avez pas l’intention d’attendre plus longtemps. Découvrons maintenant ce qui est la Vérité, découvrons ce qui est juste et tenons-nous-en à cela. Nous savons que c’est vrai.

113 Mais nous voyons qu’aujourd’hui notre peuple est tellement… Il semble que toute sincérité ait disparu de nos églises.

114 Dans la maison où nous habitons, il y a une chère soeur qui vient à cette église; elle est probablement ici ce soir. Elle loue cette maison à des gens. Elle a été tellement gentille avec nous et nous a permis de venir nous installer là. Je pourrais la nommer mais elle ne le voudra peut-être pas, elle ne voudra peut-être pas qu’on sache qu’il s’agit d’elle. Mais c’est une femme très gentille. Et il y avait une télévision là-bas dans cette maison. Nous avons deux duplex. J’ai une grande famille, tout un groupe de jeunes. Et vous savez, ils ont des lits et toutes sortes de choses. Et tout est entassé et nous devons traverser ceci et cela afin de pouvoir entrer et sortir.

115 Et par-dessus tout cela, ils avaient une télévision. Et le dimanche matin, les enfants avaient l’habitude d’aller écouter des sortes d’hymnes qui passaient sur cette télévision. Et vous savez, on avait presque honte tellement il y avait peu de véritable christianisme là-dedans, de ce qu’on appelle le christianisme. Eh bien, on dirait que toute sincérité en a disparu. C’est vraiment terrible de les voir se tenir là, lever le poing pour se battre puis essayer de chanter des hymnes et des choses ainsi. Ils disent des plaisanteries qu’un marin oserait à peine dire; ils disent toutes sortes de choses et les enfants continuent d’écouter cela. Vous voyez que le caractère sacré du christianisme semble disparaître.

116 Maintenant lorsque je vais à l’église, je vois le pasteur venir là et annoncer qu’il va y avoir une partie de baignade. Et on peut voir toutes ces femmes sortir là avec leurs maillots de bains. Elles vont toutes se mettre à nager et à faire des compétitions. Elles font ainsi des parties de bains, font frire beaucoup de poulet, jouent au banco et toutes sortes de choses pareilles. Pour moi, tout cela ôte au christianisme la véritable sincérité. C’est une manière de s’accommoder de tout.

117 Vous savez, on trouve davantage de nos soeurs en short dans ce pays froid que nous n’en trouvons dans les pays chauds. Vous voyez? C’est vrai. Dans ces endroits où il fait vraiment très chaud, peu de femmes en portent. Mais ici où il fait froid, elles le font. Vous voyez, elles ne réalisent pas que c’est le diable qui leur fait faire cela. Si c’était une manière d’être plus à l’aise, si cela pouvait vous aider, ce serait différent. Pour un homme, bien que je trouve que cela lui donne un air maladif, on n’y prend pas tellement garde. Mais le corps de la femme est sacré et elle doit le garder dans cette condition.

118 Vous pouvez voir les gens aujourd’hui. Il y a deux esprits; l’Un de ces esprits est le Saint-Esprit et l’autre est un esprit profane, et nous sommes gouvernés par cela. Ces deux esprits sont religieux. Ce qu’il y a d’étrange, c’est que tous deux sont religieux. De même qu’Esaü et Jacob étaient tous deux religieux, de même que Caïn et Abel étaient tous deux religieux, de même que Judas et Jésus étaient tous deux religieux, ces esprits sont tous deux religieux. Et c’est ce que nous voyons aujourd’hui, les deux côtés sont religieux. C’est le même esprit, vous voyez. Les gens meurent mais l’esprit ne meurt pas; il continue comme avant. De ces deux esprits religieux, l’un est soumis au Saint-Esprit qui vit le genre de vie qu’ils doivent vivre et les fait marcher de manière pieuse et honnête. Ils ne vous feront même pas tort d’un penny et feront tout ce qui est honnêtement possible pour vous venir en aide; ils seront aussi gentils que possible. Et nous découvrons que les autres agissent d’une manière exactement opposée et pourtant tous les deux sont des esprits religieux. Sur ces deux esprits, l’un est un esprit saint et l’autre est un esprit profane. Même ceux qui prétendent être religieux se moquent de vous et vous appellent des saints fanatiques; ils feront tout ce qu’ils peuvent pour vous ridiculiser.

119 Ils ignorent la Parole immuable de Dieu et agissent comme si Elle n’avait jamais été écrite. Vous voyez, vous pouvez bien dire: «Maintenant, regardez ici, j’ai le Saint-Esprit» et vous tenir là en fumant votre cigare! «Oui, j’ai le Saint-Esprit. Je ne pense pas qu’il soit mal de boire un peu. Je ne pense pas que…». Vous voyez? Avez-vous remarqué: “Je ne pense pas”? Mais naturellement, Dieu pense différemment, Il pense selon Sa Parole. Vous voyez? Mais ils ont tout simplement craché dessus. C’est exactement cela.

120 Il en est exactement comme en ce temps-là lorsque ce petit homme boiteux se traînait là-bas autour alors que David avait été chassé de son trône. Il gravissait la montagne des Oliviers, et tout en avançant, il pleurait en regardant en arrière. Et ce petit homme traînait là et crachait sur lui. Un garde dit alors: “Laisserai-je sa tête à ce chien qui crache sur mon roi?”.

121 David dit: “Laissez-le faire!”. Vous voyez, ils crachèrent sur lui. Environ huit cents ans plus tard, ils crachèrent aussi sur son fils Jésus-Christ. Et aujourd’hui ils crachent de nouveau sur Lui. Ils sont absolument irrévérencieux, ils détournent la tête et s’éloignent de ces choses en vous riant au visage. Pourquoi cela? Ils ont pris le bateau menant à Tarsis. Parfaitement. C’est à cause de Dieu que vous criez contre le mal, que vous criez contre le péché, que vous criez contre ce qui est faux. (Vous savez qu’il y a deux heures de décalage. A Tucson, il est juste 7h.10. Et ici, je me sens dépaysé.) Très bien.

122 Maintenant, souvenez-vous que nous devrons répondre de ces choses. Souvenez-vous que ceux qui ont craché sur Christ ont à en répondre. Souvenez-vous que lorsque David revint de son exil (car il avait été fugitif), cet homme tomba sur sa face et demanda miséricorde. Il avait craché sur David lorsque celui-ci était parti mais lorsqu’il revint, il était presque prêt à baigner ses pieds avec ses propres larmes. Et un jour, ceux qui ont percé Jésus comprendront, et ceux qui Le percent aujourd’hui comprendront aussi. Un jour, Il reviendra. Souvenez-vous que dans Apocalypse 22, Dieu nous demande de garder chaque parole qu’Il a écrite, absolument chaque parole.

123 Maintenant nous savons qu’Il est ici. Sa présence est authentifiée. Nous le savons. Nous avons confiance que dans la semaine qui va venir, elle continuera à être authentifiée parmi nous; les malades seront guéris et de grandes choses vont se passer. Nous ne voulons pas de ces idées à la mode; nous voulons la vérité. Nous ne voulons faire face à rien d’autre qu’à ce que Dieu a dit être la Vérité. Mais soyez sûrs que vos péchés finiront toujours par vous rejoindre. S’ils ne le font pas maintenant, ils le feront lors du jugement. Quelque part, ils vous rattraperont. C’est vrai!

124 Mais si vous êtes un véritable chrétien; un véritable appelé comme l’était Jonas, alors Dieu a déjà payé le prix du voyage. Quittez ce bateau qui vous conduit à Tarsis. Dieu vous a prédestiné à cette vie. Oui, certainement! Si vous êtes un véritable enfant appelé de Dieu, venez à Christ. Entrez dans Sa plénitude. De quel voyage a-t-Il payé le prix? Le prix a été payé pour Ninive, non pour Tarsis. Vous êtes prédestiné. Il y a maintenant un bateau qui est en train de partir. La seule chose à faire est d’y monter. Si vous n’avez pas Dieu en vous, vous n’aurez jamais la paix.

125 C’est comme pour mon jeune neveu dont je parlais il y a un moment. Il y a environ dix ans, il était sans cesse renvoyé de Pierre à Paul; il est allé un jour dans cette église, cette église catholique ici eu bas, à cause d’une discussion qu’il avait eue avec quelque saint père ou quelque autre personne d’ici ou de là. A quoi cela l’a-t-il conduit? Vous voyez? Il continue de mourir de faim et de soif. Je lui ai dit: «Mon fils, ta place est là-bas à l’autel». Vous voyez? Il n’y a pas moyen de sortir de là. Lorsque Dieu se met à s’occuper de vous, vous feriez aussi bien de céder et d’aller de l’avant; c’est tout.

126 Souvenez-vous que Dieu était dans le bateau, Dieu était dans la tempête, Dieu était dans le poisson. Partout où Jonas se tournait, Dieu était là. Vous voyez, Dieu est là! Et Il continuera simplement de vous harceler. Alors pourquoi donc attendre plus longtemps? Commençons ce réveil dès à présent. C’est juste! Qu’attendez-vous? Nous croyons, que la venue du Seigneur est très proche; Il aura une Epouse qui sera prête. Et nous ne voulons pas de bateau allant vers un quelconque Tarsis. Nous allons à Ninive; nous allons vers la gloire. Amen! C’est juste. Nous allons là où Dieu nous bénira; c’est ce que nous voulons faire.

127 Que nos coeurs donc restent en présence de Dieu; que nos coeurs et non pas tellement nos mains soient devant Dieu jusqu’à ce qu’Il nous ait entièrement conditionnés par les rayons de Sa gloire et de Sa bonté; jusqu’à ce que la chose que nous avons reçue soit mûre et devienne une réalité au point de pouvoir montrer aux autres que Jésus-Christ est vivant. Oh, mon Dieu! Nous voulons être cela.

128 Et souvenez-vous que là où Jonas s’en était allé, Dieu était dans le bateau, Dieu était dans l’orage, Dieu était dans le poisson. Il continua d’être avec Jonas jusqu’à ce que Sa volonté parfaite soit accomplie. C’est juste! Et s’Il est un jour avec vous, vous pouvez toujours essayer de vous défiler de côté et d’autre, vous serez misérable jusqu’à ce que vous reveniez et que vous fassiez la chose que vous aviez commencé à faire pour Lui dès le début. Vous voyez? Ne fuyez pas loin de la présence de Dieu. Faites face à cela. Vous croyez que c’est la Vérité. Si c’est la Vérité, Elle vaut la peine qu’on vive et qu’on meure pour Elle; pas moins que cela. Et si jamais Il nous prouve que c’est la Vérité, alors nous ne pouvons fuir nulle part; Il continuera d’être là de la même manière. Vous ne pourrez pas fuir.

129 Il avait pourvu pour ce prophète et c’est à lui qu’il avait ordonné de descendre là-bas et d’apporter ce message. Remarquez qu’Il aurait pu envoyer un autre prophète mais c’est à Jonas qu’Il ordonna de faire cela. Même Elie n’aurait pas pu le faire. Même Jérémie n’aurait pas pu le faire. Même Moïse n’aurait pas pu le faire. C’est Jonas qui devait aller à Ninive. C’est là qu’il devait aller. Dieu l’envoya et lui dit d’aller là-bas. Et lorsqu’Il lui eut dit: “Jonas, va à Ninive”, personne d’autre que Jonas ne pouvait le faire. Et lorsque Dieu vous dit quelque chose, vous devez le faire! Nous devons faire face à cela et aller le faire.

130 Nous croyons que nous vivons dans l’heure où Dieu est en train de faire quelque chose. Nous croyons que c’est là ce que nous vivons maintenant. Ce soir, je crois que je prêche à une assemblée dans l’expectative, attendant simplement de mûrir. C’est ce que je crois de tout mon coeur. J’aimerais dire qu’aujourd’hui il en est de même qu’il en a toujours été.

131 Maintenant, nous croyons que l’heure est venue où Jean 14.12 doit être accompli. Nous croyons que Malachie 4 doit être accompli. Nous croyons que Luc 17.30 doit être accompli. Nous croyons que toutes ces prophéties qu’Il a dites doivent arriver en ce jour car nous croyons qu’elles doivent être accomplies. Et nous croyons que nous les voyons s’accomplir en ce moment même. C’est parfaitement juste.

132 Cessez de courir ne vous éloignez pas de Sa présence. Avancez-vous simplement en Sa présence. C’est cela! Et je sais que c’est ce que vous désirez faire. Car j’ai vu des voitures venant du Texas, de la Louisiane et de partout. C’est pour cela que nous sommes ici, non pas pour fuir hors de Sa présence, mais pour nous précipiter en Sa présence. Revenez, si vous avez été un Jonas, si vous vous êtes demandé quel chemin suivre ou que faire, venez et prenez ce soir le bateau avec nous. Nous descendons à Ninive afin de proclamer cette Parole. Laissons cet autre bateau descendre à Tarsis s’il le veut. Nous avons un devoir envers Dieu: c’est ce message dont nous sommes responsables.

133 Ainsi la réunion de ce soir n’est qu’un petit prélude afin de vous faire savoir contre quoi je m’élèverai la semaine prochaine. Frères, j’ai la responsabilité d’un message. Je ne suis pas ici pour heurter vos sentiments, vous les pasteurs ici présents. Et vous, hommes et femmes, j’aimerais vous rappeler ce soir qu’au sujet de mariage et divorce, (j’ai dit tout cela pour vous amener à recevoir ces choses) je ne suis responsable que devant Dieu. Et de nouveau, j’ai la responsabilité de vous dire la Vérité. Et je ne vous dirai rien d’autre que la Vérité tant que Dieu me fera savoir ce qu’est la Vérité. Je ne dirai rien à ce sujet jusqu’à ce que je connaisse la Vérité. Je ne dirai rien à ce sujet. Mais je crois que Dieu me montrera la Vérité au sujet de mariage et divorce. Et j’ai confiance qu’Il me laissera délivrer ce message.

134 Les autres messages que j’ai prévus pour cette semaine sont “Qui est Melchisédec?” “Où Dieu a-t-il choisi de mettre Son nom?” et quelques autres choses comme cela. Voilà les messages qui seront délivrés, il y aura aussi “Les douleurs de l’enfantement” et quelques choses dans cet ordre. Il y aura “Le choix d’une épouse est complémentaire pour un homme” et quelques-uns de ces messages que j’aimerais apporter cette semaine. Mais j’aimerais simplement que l’assemblée comprenne qu’il y a un ministère ici…

135 Certains d’entre vous retournent dans leur église et disent: «Frère Branham a dit ceci et cela». J’ai un devoir envers ce Message que j’ai reçu du Dieu Tout-Puissant. Et tandis que je me tiens ici, Dieu sait que c’est la vérité…Peut-être y a-t-il ici des gens qui se trouvaient là au bord de la rivière, lorsque l’Ange du Seigneur descendit me parler en 1933 ici même dans cette “Spring Street”. Pour ceux qui ne connaissent pas l’endroit, cette chose est arrivée à l’angle de “Spring Street”, à l’endroit où vous arrivez à la rivière. C’était en 1933. Cela fait maintenant environ 32 ans. Oh, c’était il y a environ 32 ans. Et voyez comment tout a été exactement accompli. Nous sommes sortis, avons apporté le message; nous avons vu les malades être guéris, ainsi que les aveugles, les boiteux, les sourds, les estropiés et tous les autres. Nous en avons la preuve. Des gens étaient morts et ils sont ressuscités. Des gens étaient morts et ils sont venus à la vie, et toutes ces autres choses encore.

136 Lorsqu’un message avance, il y a des signes et des miracles et vous pouvez alors vous rendre compte que cette vieille école de pensée dans laquelle vous avez été élevés n’était pas de Dieu. Dieu n’a pas besoin de… Et Dieu essaye d’attirer votre attention vers quelque chose!

137 Lorsque Jésus descendit sur la terre, Il se mit à guérir les malades et à faire d’autres grandes oeuvres. Voilà ce que fit Jésus. C’est ce que Moïse, Jésus et tous les autres firent. C’est ce que Jésus fit lorsqu’Il était ici et Il fait la même chose aujourd’hui. Lorsqu’Il prépare des rencontres comme ces réveils, lorsqu’Il prépare une rencontre sur la terre, lorsqu’Il y a de ces mouvements de réveil accompagnés de signes et de miracles et que vous voyez revenir cette même vieille école de doctrine, c’est qu’il y a quelque chose de faux. Quelque chose de nouveau doit arriver!

138 Lorsque Jésus sortit après avoir…On disait: “C’est un merveilleux rabbi!”. Lorsqu’Il guérissait les malades, Il pouvait aller à n’importe quelle chaire et prêcher. Oh, on aimait qu’Il soit là. Mais lorsqu’un jour Il s’assit et dit: “Mon Père et moi sommes un”, eh bien, frères, Il ne fut plus aussi populaire. Lorsqu’il eut dit: “A moins que vous ne mangiez ma chair et que vous ne buviez mon sang, vous n’avez pas la vie en vous; mais celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour!”, alors Il ne fut plus aussi populaire.

139 Ils dirent: “Cet homme est un vampire. Cet homme est Béelzébul”. C’est ainsi qu’Il agissait avec eux. Il pouvait dire l’avenir. Il pouvait lire dans leur esprit et deviner ce qu’ils pensaient. C’était un diseur de bonne aventure. Mais Il était la Parole de Dieu manifestée pour cette heure. Et Il était lié par Son devoir. Il disait: “Je fais toujours ce qui plaît à mon Père”. Que Dieu nous aide à faire la même chose, à faire ce qui plaît au Père.

140 J’espère que vous comprenez tous. Si vous n’êtes pas d’accord avec moi au sujet de ces messages et de ces choses, souvenez-vous que vous devez au moins avoir le respect; j’ai une responsabilité et je ne vais pas à Tarsis. Je suis en route pour Ninive et je dois crier. Que le Seigneur vous bénisse tous.

141 Inclinons maintenant la tête juste un instant, Il est bientôt 9h.30; je ne veux pas vous retenir mais j’aimerais finir cela ce soir si j’y arrive. Y en a-t-il ici qui ne sont pas tout à fait là où ils devraient être en Christ, mais qui aimeraient y être? Voulez-vous simplement lever la main et dire: «Frère Branham, priez pour moi». Dieu vous bénisse; regardez toutes ces mains. Dites: «Je suis ici pour m’approcher de Dieu, frère Branham». Si votre main s’est levée, la mienne l’est aussi. C’est pour cela que je suis ici. Je suis affamé comme vous.

142 Mais l’autre jour, une très grande chose est arrivée et maintenant je sais ce que je dois faire. Je prie pour que Dieu vous donne cette compréhension claire. Si vous avez une question à l’esprit, que Dieu vous accorde la réponse à votre question. Ma prière est que Dieu réponde maintenant à cette question.

143 Si vous êtes malade, Dieu peut vous guérir. Nous allons avoir des services de guérison pratiquement chaque soir, je crois, et nous prierons pour les malades. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour vous aider. Et vous ferez tout ce que vous pourrez pour nous aider. Nous travaillerons ensemble en ayant confiance que Dieu nous donnera de glorieuses rencontres.

144 Maintenant, Divin Père, ce sont de petits mots hachés que j’ai dits mais ils sont entre Tes mains, Seigneur, et ils ont été prononcés. Je devrai faire face à cela. Tout comme ces mots ne pourront jamais mourir, ils tourneront autour de la terre comme sur un disque et un jour je devrai de nouveau leur faire face. Seigneur, je comprends cela et je le dis avec une profonde sincérité.

145 Ce soir, je Te prie, ô Dieu bien-aimé, pour chacun de Tes enfants ici. Et ô Dieu, je crois qu’avant que cette semaine ne soit finie, ils auront compris que cette si grande question qu’ils ont ce soir à l’esprit sera résolue. Accorde-le Seigneur.

146 Père, il y en a ici qui ne Te connaissent pas encore comme leur Sauveur ou qui n’ont peut-être jamais été remplis du Saint-Esprit. Puissent-ils l’être ce soir.

147 Seigneur, je ne peux remplir personne du Saint-Esprit; je ne peux sauver personne non plus. Je ne peux que leur dire ce que Tu as dit: “Bénis soient ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront remplis”. Et je prie Dieu de créer une telle faim dans leur coeur. Seigneur, beaucoup sont pressés par la faim, sinon comment pourraient-ils conduire pendant des milliers de kilomètres à travers la glace et toutes ces choses, comment pourraient-ils franchir ces montagnes pluvieuses et traverser ces déserts pour venir dans cet étrange petit endroit, là au coin de la rue? C’est alors que je repense à ce que Tu as dit: “Là où est la carcasse, là s’assemblent les aigles”. Nourris-nous, Seigneur, de Ta manne divine. Donne à notre âme ce dont elle a réellement besoin. Nous avons soif de Toi, Père. Nous sommes entre Tes mains maintenant.

148 Et je prie afin que le glorieux Saint-Esprit qui est descendu l’autre jour sur la montagne vienne remplir chaque coeur ici de Sa bonté et de Sa miséricorde ainsi que de compréhension. Nous réalisons, Père, que ce dont nous avons besoin est de compréhension. Car si nous ne savons pas ce que nous faisons, comment pourrons-nous savoir de quelle manière le faire? Mais nous devons avoir la compréhension. De même que Daniel a dit qu’il tirait sa compréhension des écrits du prophète Jérémie, Père, nous tirons notre compréhension des écrits du Saint-Esprit qu’Il nous révèle en cette heure. Exauce, Seigneur, le désir que nous avons de Toi. Nous Te le demandons tendrement, Père, pour Ta gloire au Nom de Jésus-Christ.

149 Et maintenant, tandis que nos têtes sont inclinées et que notre soeur joue “Il me donnera la grâce et la gloire et sera avec moi tout le long du chemin”, j’aimerais que maintenant vous priiez simplement en silence et que vous demandiez au Père céleste de vous accorder ce soir ce que vous avez demandé.

150 Cher frère, chère soeur, Il est aussi proche de vous que votre bras l’est de votre corps. Vous me croyez pour d’autres choses, croyez-moi aussi pour celle-ci. Quoi que ce soit dont vous ayez besoin, Il est ici pour vous le donner.

151 Oh, j’ai eu tellement faim et soif pendant ces dernières semaines, je me suis tellement ennuyé de vous. C’est pourquoi j’ai dit: «Billy, rentrons à la maison». Meda a dit: «Pourquoi veux-tu retourner là-bas dans cette région froide, Bill? Tu attrapes toujours des maux de gorge et des choses ainsi. Chaque fois que tu sors, tu prends froid à la tête, tu es enroué et tu ne peux même plus parler».

152 J’ai dit: «Eh bien je ne sais pas». Je vois que mon ami Charlie Cox est assis là-derrière. J’ai dit à ma femme: «Je languis tout simplement d’entendre Charlie parler de ce petit écureuil grimpant le long de cet arbre là-bas. J’ai tellement envie d’entendre cela». Je veux simplement être au milieu de vous.

153 Je sais que mon frère Banks est vraiment malade. J’ai eu une vision de lui il n’y a pas très longtemps. Il était allongé sur le dos et je sais que très bientôt il nous quittera. Je vois ceux parmi vous qui…

154 L’autre soir, je suis allé à une rencontre des hommes d’affaires chrétiens; c’était une rencontre internationale. Je pense au vieux “pop” Shakarian, le père de Demos. Il avait l’habitude de venir ici et de se contenter de regarder jusqu’à ce que j’entre. Il se mettait alors à sourire puis me faisait un petit signe. Il n’est plus là, il est parti. Puis je dus aller vers cette famille avec le AINSI DIT LE SEIGNEUR; leur fille Florence devait aussi mourir. Je l’avais vue dans une vision; je l’avais vue partir. Et je sais qu’elle part. Et j’ai dit: «Priez, priez simplement». Vous savez, un prophète reçut un jour l’ordre d’aller dire à un roi de mettre sa maison en ordre. Et il pria et Dieu ajouta quinze ans à sa vie. Je dis: «Priez, mais…».

155 Puis je suis revenu. L’autre jour, j’étais là-bas dans un restaurant, en train de manger. Un homme est venu vers moi et m’a dit: «N’êtes-vous pas frère Branham?».

156 Je dis: «Oui!». Il ne me reconnaissait sûrement pas car sur la partie chauve de mon crâne, je portais cette touffe de cheveux afin de me préserver d’un mal de gorge durant la réunion. Il s’avança donc vers moi et dit: «Je crois vous connaître, Billy».

    Je dis: «Oui, qui êtes-vous?».

    Il dit: «Je suis John Warman».

    Je dis: «Comment va Dip?».

    Il dit: «Il est mort, Billy».

157 Tandis que je traversais le tribunal où j’étais allé payer mes impôts, une dame se mit à crier; elle dit: «Saviez-vous que John (ou quelque autre nom; ce n’était peut-être pas John mais Ed ou quelque chose d’autre) était parti?». Je ne connaissais pas cette femme et je me sentis embarrassé. Je m’étais aperçu que je ne la connaissais pas. Elle dit: «Souvenez-vous de cette nuit sombre où la rivière avait débordé par delà les rives ici. Les maisons de la rue Chestnut étaient inondées et vous aviez risqué votre vie, afin de faire sortir une femme et des petits enfants». Je dis: «C’était vous?».

158 Elle dit: «C’était moi». Elle se mit pleurer au sujet de son enfant; vous connaissez mon histoire. Elle dit: «Cet enfant que j’appelais mon bébé est marié et a fondé une famille». Vous voyez? Et cette femme est âgée et grisonnante et moi aussi. Nos cartes s’en vont du jeu une par une.

159 Et nous avons des réunions; et celui-ci manque et cet autre-là manque. Et un de ces jours, chacun de nous manquera; mais, frère, soeur, il y a un lieu de rassemblement. Soyons maintenant sûrs que nous sommes dans le vrai. N’est-ce pas? Ne laissons pas notre compréhension de Dieu et de ces choses être vaine. Croyons.

160 Père, ils sont entre Tes mains. Je suis entre Tes mains, Seigneur. Ce n’est maintenant qu’une dédicace, un prélude à la réunion qui doit commencer demain soir. Voudras-Tu nous aider, Seigneur? Puisse notre conversation être constamment entre Tes mains; puissent notre coeur et notre esprit rester en Toi. Tu as dit que Tu nous garderais dans une paix parfaite. C’est aussi écrit dans la Bible. “Ne vous confiez pas dans votre propre intelligence”. O, Dieu, nous ne voulons pas notre intelligence; nous voulons Ton intelligence. Donne-nous cette intelligence, ô Dieu, et puisse ce réveil entrer dans nos âmes jusqu’à ce que ce groupe de gens soient tous en accord, étant d’un seul coeur. Accorde-le, Père. Accorde-nous ces choses tandis que nous prions dans le Nom de Jésus-Christ.

Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au delà de la rivière.
Sur la croix, sur la croix
Se trouve ma gloire pour toujours (levons nos mains);
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

Jésus me garde près de la croix,
Il y a là une fontaine précieuse.
Libre par le fleuve de guérison (oui, Seigneur, libre)
Qui coule de la montagne du Calvaire.

Sur la croix, sur la croix,
Se trouve ma gloire pour toujours.
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

161 [Frère Branham se met à fredonner le choeur — N.d.R.] O, Dieu! S’il y en a parmi vous qui aimeraient monter ici et venir s’agenouiller devant l’autel, qu’ils viennent et disent: «Seigneur, je ne suis pas où je devrais être; je veux me reconsacrer. Je veux faire cela ce soir, Seigneur». Vous êtes les bienvenus. Nous serons ici pour prier avec vous.

Sur la croix, sur la croix,
Oh, ma gloire sera pour toujours;
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

Jésus me garde près de la croix,
Il y a une fontaine précieuse.
Libre par le fleuve de guérison
Qui coule de la montagne du Calvaire.

Sur la croix, sur la croix,
Sera ma gloire pour toujours;
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

162 Prions simplement; que chacun prie à sa manière, maintenant. Oubliez simplement le temps. Inclinons nos têtes en Sa présence. Cette dame ici a crié: «Je T’aime, Jésus!». Souvenez-vous du temps où vous avez été sauvés il y a de nombreuses années, souvenez-vous combien cela vous était doux. Ce soir, Jésus vous est aussi doux. Prions. Que chacun prie à sa manière maintenant, consacrons-nous simplement à Dieu, dédions-nous au Seigneur.

163 Bien-aimé Seigneur Jésus, Tu es le fleuve de mon réconfort. Tu m’es plus que la vie. Qui d’autre ai-je que Toi? Ou qui y a-t-il d’autre dans le ciel que Toi? Dieu bien-aimé, nous Te prions maintenant afin que Ta miséricorde et Ta grâce soient envoyées sur chacun de nous. Nous sommes ici autour de l’autel. Beaucoup n’ont pas pu monter; Tu vas les rencontrer à leur place. Tout ce que nous désirons T’offrir, Seigneur, Tu veux le recevoir. Si nous T’offrons simplement notre temps, Tu veux le recevoir; si nous T’offrons notre talent, Tu veux le recevoir. Mais Seigneur Dieu, ce soir, nous allons au-delà de cela. Nous T’offrons tout ce que nous sommes. Tout ce que je suis, tout ce que je m’attends à être, tout est en Toi, Seigneur. Nous Te prions de prendre nos prières en Ton coeur, Seigneur, et de nous donner toute la profondeur de Ton Saint-Esprit afin que nos vies soient changées; car nous voyons que nous sommes maintenant près de la fin. Cela ne peut plus durer longtemps. Et tandis que nous voyons nos bien-aimés, jeunes et vieux tomber jour après jour, nous savons qu’un jour ce sera notre tour. Et ce soir, Seigneur, tandis que nous avons tout notre bon sens, et que nous sommes assis ou agenouillés là, tandis que nous nous tenons ici, dans quelque position que ce soit, reçois-nous, Seigneur.

164 Prends-moi, Seigneur. Je ne suis rien, mais quoi que je sois, Seigneur, si Tu peux m’utiliser de quelque manière que ce soit, je me consacre à Toi.

165 Je Te prie, Dieu bien-aimé, pour chacune de ces chères personnes que j’ai élevées devant le Seigneur, dans ces montagnes de l’Arizona et pour lesquelles j’ai pleuré. Et ils sont ici; ce soir, ils se sont agenouillés avec nous autour de l’autel, priant et consacrant leur vie. Père, nous T’aimons plus que notre propre vie. Nous T’aimons plus que notre femme, que nos enfants, que notre mère, notre soeur, notre frère, notre mari. Nous T’aimons, Seigneur Jésus. Fais en sorte que cela soit vraiment réel dans nos coeurs, Seigneur. Seigneur verse cette semaine l’huile de la joie en nos âmes. Donne-nous un bain, un lavage par la Parole, par l’eau de la Parole, répands sur nous la Vérité.

166 Ce soir, il y a ici beaucoup de gens et il y en aura beaucoup qui ne sont pas au clair à propos de ces sujets vitaux. O, Dieu, ouvre dans la maison de Dieu cette fontaine qui doit nous nettoyer. Je Te prie, ô Dieu, de nous laver et de nous nettoyer dans Ton sang et de faire de nous de nouvelles créatures; répands sur nous Ta grâce et Ta force afin que nous puissions apporter la Parole de Vérité en Sa divine révélation dans la Personne de Jésus-Christ. Puisse-t-Il apparaître devant nous, Seigneur. Puisse-t-Il venir et guérir nos maladies, pardonner nos péchés, remplir nos coeurs affamés par de bonnes nouvelles, sujets de grandes joies; que l’Evangile soit manifesté dans notre vie. Bénis chaque pasteur, chaque directeur de chant, chaque enseignant d’école du dimanche. Bénis-nous tous ensemble, Seigneur, car nous T’aimons véritablement. Et maintenant, nous sommes à Toi, Seigneur, depuis cette consécration. Sers-Toi de nous maintenant selon Ta propre volonté, au Nom de Jésus-Christ.

Ma foi regarde à Toi
Agneau du Calvaire, ô Sauveur divin!
Ecoute maintenant ma prière,
Ote tout mon péché.
Que dès ce jour, je sois
Entièrement à Toi.

    [Aimez-vous cela? Chantons-le de nouveau]

Alors que je marche dans le sombre dédale de cette vie,
Et que le chagrin est répandu autour de moi,
Oh, sois mon Guide!
Change l’obscurité en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse jamais m’égarer loin de Toi.

    Ne vous sentez-vous pas bien? Combien aiment ces vieux chants? Je les aime tellement, et vous?

Nous montons vers Sion,
La belle, la magnifique Sion.
Nous montons vers Sion,
La belle Cité de Dieu.
Oh, nous montons vers Sion,
Oh, la belle, la merveilleuse Sion;
Nous montons vers Sion,
Cette belle Cité de Dieu.

Venons, nous qui aimons le Seigneur
Et faisons connaître notre joie.
Joignons nos voix en un doux accord,
Joignons nos voix en un doux accord,
Puis entourons le trône,
Puis entourons le trône.

    Maintenant levons-nous tandis que nous chantons cela et serrons-nous les mains les uns les autres.

Nous montons vers Sion,
La belle, la magnifique Sion;
Nous montons vers Sion,
La belle Cité de Dieu.

    Levons maintenant nos mains vers Dieu!

Oh, nous montons vers Sion,
La belle, la magnifique Sion;
Nous montons vers Sion,
Cette belle Cité de Dieu.

    N’est-ce pas merveilleux? Mon Dieu, Mon Dieu! Oh, élevons simplement nos mains et prions-Le chacun à sa manière.

167 Seigneur Jésus, Toi, la Rose de Sharon, le Lys de la vallée, la Lumière et l’Etoile du matin, le Juste parmi dix mille, le Fleuve de ma vie, Toi qui es plus que ma vie, combien nous T’aimons. [frère Branham continue de prier et d’adorer Dieu — N.d.R.]

Près de la croix
Sera ma gloire pour toujours
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

168 J’ai comme l’impression que quelque chose plane au-dessus de nous. Je crois que je suis en train de prophétiser. Il y aura beaucoup de tristesse dans les coeurs qui seront… De grands mystères seront éclaircis, et les gens qui étaient tristes retrouveront la joie.

Près de la croix, à la croix
Sera ma gloire pour toujours;
Jusqu’à ce que mon âme enlevée trouve
Le repos au-delà de la rivière.

169 Je fais comme Jean, dans l’ancien temps; lorsqu’il devint trop âgé pour prêcher, il s’asseyait simplement et criait de toute ses forces (c’est ce qu’on m’a dit): “Petits enfants, aimez-vous les uns les autres”. Aimez-vous les uns les autres. Que rien ne vienne se mettre entre vous. Vous voyez? Chassez tout ce qui… Peu importe ce que c’est, vous devez y faire face. Nous sommes maintenant en chemin pour Ninive. Vous voyez? Ne montez pas dans ce vieux bateau qui va à Tarsis et qui vous emmène loin de la communauté. Déplacez-vous tout droit sur le fleuve des bénédictions de Dieu. Je crois que c’est ce que nous aurons. Je crois notre Père.

170 Vous sentez-vous mieux, à présent, soeur? C’est bien; c’est ainsi que j’aime voir naître les enfants. Je me rappelle, bien des années en arrière et c’était juste ici, combien de milliers de gens sont nés dans le Royaume de Dieu. Combien peu nous en serions-nous doutés tandis que nous nous tenions là avec 80 centimes en poche pour construire l’église. Oh, Il a dit: “Moi, Le Seigneur, Je l’ai plantée et je l’arroserai jour et nuit”. Et Il l’a fait. Il l’a fait. Dieu vous bénisse!

171 Maintenant, tandis que nous inclinons nos têtes…, souvenez-vous donc que demain soir, les réunions auront lieu à l’auditoire de l’école ici. Quelqu’un se tiendra ici afin de montrer aux gens comment y arriver car il y aura des nouveaux.

172 Si vous L’aimez, dites: «Amen!» [L’assemblée dit: «Amen.» — N.d.R.] Oh, n’est-Il pas merveilleux?

173 Je me tiens là sur la rive et je chante ce vieux chant:

Oh, je me tiens sur les rives du Jourdain (songez que c’était il y a 33 ans)
Je lance un regard d’espérance sur cette belle
Et heureuse terre de Canaan
Où se trouvent mon héritage.

    Beaucoup de ceux que j’ai baptisés ce soir-là sont maintenant là-bas. Ils s’étaient tenus là et avaient été témoins de cette Etoile du Matin qui était descendue des cieux, faisant un cercle comme cela et disant: «De même que Jean Baptiste fut envoyé comme précurseur afin d’annoncer la première venue de Christ, ton Message sera précurseur de Sa seconde venue». Comment aurions-nous pu penser cela? Mais toutes les Paroles de Dieu sont vraies. Nous vivons en présence du grand Roi. Dieu vous bénisse!

174 Tandis que nous inclinons nos têtes, je vais demander à frère Neville, notre précieux pasteur, de venir ici afin de terminer la réunion dans la prière. Dieu vous bénisse, frère Neville.