AVERTISSEMENT, PUIS JUGEMENT

(Warning, then Judgment)

(Dieu n’appelle pas l’homme en jugement sans l’avoir d’abord averti)

 

24 juillet 1963, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



“Il aurait pu appeler dix mille anges, alors qu’un seul aurait suffi pour détruire ce monde; mais Il mourut pour vous et moi”. C’est quelque chose d’un peu semblable au sujet de mon message de dimanche matin qui sera, Dieu voulant: “Qu’était Christ?”. [Christ est la révélation du mystère de Dieu, Parole Parlée, série 1, n° 11 — N.d.R.] Maintenant nous espérons que ces jeunes filles nous chanteront peut-être ce cantique encore une fois dimanche matin. Frère Wheeler, je voudrais vous dire que vous avez ici deux bien braves petites dames, vêtues décemment, sans maquillage ni rien de semblable. Pour moi elles ont l’apparence de chrétiennes, elles chantent et se comportent comme des chrétiennes. C’est très bien!

Je disais à ma femme l’autre jour que nous avons ici un bon nombre de femmes irréprochables dans leur apparence; j’apprécie cela. Cheveux longs, visages nets, vêtues décemment. Je vous admire chaque fois que j’entre ici. J’ai dit à Meda: «J’aimerais les placer toutes sur une ligne et les photographier de façon à montrer aux autres églises comment c’est chez nous». Quand nous expliquons ces choses, elles obéissent. Nous en sommes heureux. Cela nous fait quelque chose. Nous savons que lorsque nous présentons nos requêtes, si notre coeur ne nous condamne pas, Dieu nous entend. Nous le savons.

Ce matin, très loin d’ici, un de mes amis tomba. On l’emporta; il respirait à peine et l’on pensait qu’il allait mourir. Ils m’appelèrent au téléphone, c’était à l’aube. Je sortis du lit, m’agenouillai par terre et me mis à prier pour ce vieil ami. Par la grâce de Dieu, je pus prendre contact avec cet esprit et il revint à la vie. Il s’est tout à fait remis et est vivant parmi nous ce soir pour la gloire de Dieu. C’est le vieux frère Dauch qui est âgé de quatre-vingt-onze ans, c’est-à-dire d’une vingtaine d’années de plus que la durée moyenne de la vie. Mais le Seigneur est bon et compatissant. Nous en sommes reconnaissants.

Maintenant, frère Neville, nous échangeons un regard. Je sais que je ne ferai plus qu’un service ici dimanche prochain. Je ne veux pas prendre la place de mon pasteur, j’aime tellement l’entendre prêcher!

Dimanche soir, après que le frère eut prêché, je suis allé avec le frère et la soeur Evans manger un sandwich dans un petit restaurant. Nous y avons rencontré frère et soeur Sothmann. Tous se mirent à faire des remarques au sujet de ce merveilleux message; je puis vous dire qu’il m’a nourri pendant presque toute la semaine. Ils faisaient des remarques au sujet de cette autruche qui cache sa tête dans le sable et qui croit s’être ainsi cachée. C’est vrai que sa tête est cachée dans le sable, mais tout le reste de son corps est visible! C’est ce que nous faisons parfois. Nous essayons de cacher notre tête derrière quelque chose, mais peut-être que nous sommes visibles malgré tout. Vous savez, Dieu voit chaque parcelle de notre être. Nous avons apprécié ce message.

Je pensais à quel point j’aime parler à l’église et je me disais… C’est toujours frère Neville qui vous parle, alors quand je suis ici, je me suis dit que je pourrais peut-être venir. Je ne veux pas être hypocrite et prétendre que je ne veux pas venir et que je préfère rester à la maison alors que je sais que l’église est ouverte. Si je désire être ici, c’est parce que je vous aime.

Ce climat ne me convient pas. Je suis allergique à l’air d’ici. Dès qu’il me touche je suis couvert d’urticaire et on ne peut rien y faire. Aucun de nous ne se sent bien depuis que nous sommes arrivés ici. Pratiquement aucun de nous ne se sent bien ici parce que nous nous sommes en quelque sorte habitués au climat de l’altitude.

Mais il y a quelque chose qui m’attire ici: c’est vous tous. C’est vrai, c’est vous tous. Je retrouve ici beaucoup d’amis. J’en suis si reconnaissant. Si je comptais toutes les personnes que je connais personnellement dans le monde, il y en aurait des millions. Quelqu’un en a fait l’estimation (probablement en connaissance de cause) à environ dix millions de personnes. Mais il y a quelque chose de spécial avec son chez-soi et avec certaines personnes. Nous avons tous certaines personnes qui ont une signification particulière dans notre vie. Je le crois. Si ce n’était pas le cas, pourquoi notre femme serait-elle quelqu’un de particulier pour nous? Vous voyez? La femme est quelqu’un de particulier pour son mari. C’est un sentiment que l’on retrouve avec les amis. C’est quelque chose de différent qu’aimer simplement les voir et leur parler. Il y a ainsi de petits lieux particuliers.

Je me souviens de l’ancien marécage où se dresse actuellement cette petite église. Avant, c’était un étang. C’est pourquoi la route fait un détour pour le contourner. Maintenant c’est la propriété de l’église et la rue vient jusqu’à la porte. Mais ce fut un étang. Je me rappelle être venu ici, jeune homme, pour chercher un endroit où bâtir une église pour le Seigneur.

10 Tout à l’heure j’écoutais ce jeune homme et cet autre là-bas prier avec tant d’enthousiasme et je songeais: «Autrefois j’étais capable de prier ainsi, presque sans reprendre mon souffle». Mais en vieillissant on ralentit, en quelque sorte. Vous avancez encore, mais vous êtes en “deuxième vitesse”, comme je le disais à frère Woods. Puis je pense que, vers soixante-dix ou quatre-vingts ans, vous descendez en petite vitesse. Mais vous voyez, vous avancez quand même. Quelle importance cela a-t-il, du moment que vous avancez? Cela prend simplement un peu plus de temps pour arriver.

11 Je me rappelle comment je priais ici au milieu des mauvaises herbes, à peu près à l’endroit même où se trouve maintenant cette chaire, juste ici. J’avais planté un petit piquet où je savais qu’elle serait. C’est le Seigneur qui m’a donné cet emplacement. C’est vrai! Ici dans la pierre angulaire est enfermé le témoignage d’une vision me montrant le matin même où je poserais cette pierre, à une époque où je pouvais à peine y croire. Il m’était dit dans cette vision: «Ce n’est pas ton tabernacle, fais l’oeuvre d’un évangéliste». J’avais levé les yeux et vu le monde entier avec un beau ciel bleu et des gens qui arrivaient de partout. C’est enfermé dans cette pierre angulaire. Comme je m’attendais peu à la réalisation de tout cela, alors même que j’en avais eu la vision! Mais elle n’a pas menti! Cela arrivera de toute façon.

12 J’ai eu beaucoup d’entretiens cette semaine, car dimanche la présence pleine de grâce du Seigneur descendit. Et je devais être parti lundi.

13 Les enfants et moi n’avons pas encore pris de vacances. Ce sera pour plus tard. Mais j’aurais aimé prendre un peu les enfants avec moi. Ils doivent reprendre l’école et j’ai pensé que cette semaine conviendrait bien. La semaine suivante j’ai une série de réunions à Chicago.

14 Mais, sous l’onction de l’Esprit, j’ai pensé: «C’est le bon moment pour avoir des entretiens». C’est maintenant que je pourrais répondre à quelques-uns d’entre eux. Je vois ici plusieurs des personnes qui étaient présentes dans la pièce. Elles savent si c’est le Seigneur ou non qui était avec nous.

15 C’est étrange… A part une femme de Louisville accompagnée d’une petite fille (je crois en réalité qu’elle appartient à l’Eglise de Dieu de Louisville ou quelque chose comme cela) à qui Billy venait juste de trouver une place, avant de quitter la maison, le Saint-Esprit m’a montré qui serait là et quelles questions ils poseraient. J’ai noté leurs questions sur une feuille de papier, comment ils les poseraient ainsi que la réponse. Ensuite je pourrais leur dire: «Voilà ce que le Saint-Esprit m’a dit il y a quelques minutes». Je prenais mes papiers sur le bureau et disais aux gens: «Vous voyez? Il m’a dit ces choses avant même que vous veniez!». Tandis que j’étais à la maison, Il m’a montré qui serait là, ce que les gens seraient et tout ce qui les concernait, avant même que j’aie quitté la maison!

16 Que de fois, lorsque je suis en route et que je suis en prière, j’ai vu la ligne de prière passer devant mes yeux, connaissant le nom de chacun avant d’arriver ici. C’est vrai! Je sais même où ils seront assis dans l’église, comment ils seront vêtus, quel sera leur aspect. Mais bien sûr, on ne peut pas tout dire aux gens. Il y a certaines choses qui arrivent et dont on ne leur parle pas. Il n’est pas nécessaire de le leur dire. Je ne leur dis que ce que je crois qui pourra les aider, quand le Seigneur me presse de le leur dire, qu’Il me dit: «Dis-leur ceci!». Il vaut mieux ne pas dire tout ce que vous ayez vu, cela ne serait pas juste, vous comprenez, cela vous attirerait des ennuis et du trouble. Il faut savoir comment utiliser ces choses par l’Esprit du Seigneur.

17 Il y a des personnes qui me posent des questions. Je sais exactement de quoi il s’agit, mais je ne le leur dis pas parce que je me sens contraint de ne pas le dire. Rappelez-vous (je crois que c’était mercredi soir) lorsque j’ai prêché sur Paul, prisonnier de Christ. Vous voyez? Je voulais le dire à cette personne, mais Quelque Chose m’a dit: «Ne dis rien!». L’Esprit m’a dit: «Ne dis rien! Ne dis rien!». Et pourtant c’est par un don qu’on voit cela, vous comprenez. Cependant, c’est: «Ne dis rien! Ne dis rien!». Alors il vaut mieux ne rien dire, sinon vous aurez des ennuis avec Dieu.

18 Mais nous ne sommes pas venus ici ce soir simplement pour faire acte de présence. Nous voulons entendre la Parole du Seigneur. Vous avez prié et nous avons passé des instants merveilleux. Quand je viens ici j’ai toujours un carnet avec des sujets de prédications, car frère Neville me demande toujours si gentiment: «Voulez-vous faire ceci ou cela, ou parler?». Alors je cherche jusqu’à ce que j’aie trouvé un sujet qui me serve de point de départ.

19 On ne sait jamais… Parfois je pense parler sur un certain sujet, mais quand je suis ici je parle sur tout autre chose. Je note des passages de l’Ecriture et me dis: «Je vais parler sur tel sujet, prendre tel verset; au fur et à mesure qu’ils se présentent, je dirai ceci ou cela. Je noterai par exemple 1 Corinthiens 5.15, 2 Corinthiens 7.1, Matthieu 28.16 et ainsi de suite, comme cela me vient». Quand je les regarde je sais ce que l’écriture veut dire dans ces passages. Mais quelquefois je n’y touche même pas et je parle sur un sujet tout différent. On ne peut jamais savoir.

20 Maintenant, Dieu voulant, pour terminer cette série de réunions je voudrais parler dimanche matin sur un sujet très important. Venez donc tôt et prévoyez de rester un peu plus tard, peut-être jusque vers deux heures. J’ai noté déjà trente ou quarante références sur ce sujet et je vais essayer, avec l’aide du Saint-Esprit, de saisir le message et la position où il se trouve à présent et de le développer depuis le moment où il a commencé jusqu’au temps présent.

21 Je dois partir pour Chicago et de là directement vers l’Arizona et continuer encore plus loin. Et peut-être que je ne reviendrai plus au Tabernacle avant l’année prochaine, peut-être l’été prochain, sauf si mon chemin passe par ici, parce que j’ai des réunions prévues.

22 Actuellement Billy est en train d’organiser un tour du monde complet juste après Noël. Je suis pris jusqu’en décembre; peut-être irai-je à Dallas la première semaine de décembre. Puis en janvier nous partons pour un tour du monde complet. Nous irons partout. Nous y travaillons actuellement, cherchant où le Seigneur veut nous conduire. Et je suis si reconnaissant envers les gens et leurs pasteurs, en dépit de ce que je dis contre leurs dénominations.

23 Sur cette pile de livres là derrière il y a plus de mille invitations; elles sont venues du monde entier depuis Noël ou le début de l’année. Frère Roy Borders s’en occupe. Un millier d’invitations! Il faut simplement que le Seigneur me montre où aller et que faire. Nous nous attendons à Lui. Nous ne pouvons aller partout. On ne peut répondre à plus de huit ou dix en un été, à moins de ne passer qu’un soir ici et là. Mais ils demandent que je reste deux ou trois semaines, aussi longtemps que possible, et certains disent: «aussi longtemps que le Seigneur le permettra». De sorte que l’on ne sait pas par où commencer ni que faire. Nous mettons simplement cela devant le Seigneur en Lui disant: «Père céleste, dis-moi ce qu’il faut faire». Soutenez-moi dans la prière pour ce sujet, aidez-moi dans la prière afin que nous puissions mettre cela au point.

24 Et j’ai pensé qu’ayant eu un service de guérison dimanche dernier, nous pourrions dimanche prochain donner un message d’enseignement et montrer le triple dessein de Dieu, son plan glorieux s’accomplissant depuis la fondation du monde, et le suivre jusqu’à nos jours. Je travaille à la deuxième partie de ce message, cherchant les versets et les mettant à leur place.

   Maintenant, courbons nos têtes un moment.

25 Seigneur Jésus, Grand Berger de la bergerie, nous nous sommes rassemblés ici ce soir en Ton très saint Nom, Ton Nom plein de grâce. Nous T’aimons, Seigneur, et Te remercions pour cette réunion de prière, pour les cantiques que nous avons chantés d’un coeur joyeux en frappant des mains, puis nous nous sommes agenouillés et avons répandu nos coeurs devant Toi; nous T’avons remercié pour ce que Tu as fait pour nous et nous Te demandons de continuer à marcher avec nous.

26 Et maintenant c’est le moment de lire Ta Parole et d’y trouver un sujet sur lequel parler à l’assemblée. Conduis nos pensées, Père, et reçois-en la gloire. Par notre intermédiaire, dis à chacun ce qui nous aidera tous à sortir d’ici avec au coeur le dessein de vivre mieux et plus près de Toi que jamais. C’est pour cela que nous sommes ici, Seigneur, pour mieux Te connaître. Nous Te prions de nous révéler ce soir Ta Personne glorieuse dans la révélation de Ta Parole afin que nous sachions comment devenir de meilleurs chrétiens et comment agir en ces derniers jours. Nous Te demandons au Nom de Jésus. Amen.

27 Maintenant un passage me tombe sous les yeux: Esaïe 38. Lisons donc Esaïe 38.

“En ce temps-là, Ezéchias fut malade à la mort. Le prophète Esaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui et lui dit: Ainsi parle l’Eternel: Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus.

Ezéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l’Eternel: O Eternel! souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de coeur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et Ezéchias répandit d’abondantes larmes.

Puis la parole de l’Eternel fut adressée à Esaïe en ces mots: Va, et dis à Ezéchias: Ainsi parle l’Eternel, le Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, j’ajouterai à tes jours quinze années”.

28 Que le Seigneur bénisse cette lecture. Je crois que c’est un sujet très important pour un si court message. Je veux l’intituler: Dieu n’appelle pas l’homme en jugement sans l’avoir d’abord averti. Et ce soir nous devons saisir le fondement ou la base de ce texte. Dieu avertit l’homme avant de le faire mourir.

29 C’est pour tout le monde. On pourrait dire: «Cette personne-là est morte sans avoir été prévenue!». Non, non, non! Dieu n’agit jamais ainsi. Vous ne savez pas ce qu’il y avait dans le coeur de cette personne. Vous ignorez ce qui s’est passé dans sa vie. Vous voyez? Dieu ne laisse jamais un homme aller jusqu’à la mort sans d’abord l’avertir à ce sujet, sans le lui dire ou le préparer en quelque sorte. Dieu est souverain, et Il frappe à la porte du coeur de chaque homme, lui offrant l’occasion de venir à Lui. L’homme peut se détourner et refuser, secouer la tête et s’en aller en disant: «Ce n’est qu’une impression curieuse, cela me passera!» et cependant c’était Dieu, c’était Dieu qui lui parlait.

30 Mais Dieu n’exerce jamais Ses jugements sur la terre sans d’abord prévenir les gens. Dieu ne fait jamais rien sans déclarer premièrement ce qu’Il va faire. Et Il donne un choix aux gens. Vous pouvez agir bien ou mal. Vous comprenez, Dieu ne pourra jamais changer Sa nature. Son programme ne peut jamais changer par rapport à ce qu’Il avait commencé à faire, parce qu’Il est infini et que Son programme et Ses idées sont tous parfaits. S’Il y avait apporté un changement, cela montrerait qu’entre-temps Il aurait appris quelque chose de plus. Or, étant infini, Il ne peut rien apprendre de plus. Sa première décision est toujours parfaite et rien ne pourra jamais la changer. Vous voyez?

31 Avant que l’homme ait eu la possibilité de faire le mal, Dieu l’a placé sur la base où il peut accepter ou renier, recevoir ou refuser.

32 A propos; est-ce que le frère Baker est ici? J’ai eu une entrevue avec lui l’autre jour. J’ai là les questions qu’il m’a posées sur la semence du serpent. Je ne le vois pas ici maintenant, mais il est présent avec sa femme. Ce sont de bien braves gens. Il y a certaines choses qu’ils ne comprenaient pas dans l’enseignement sur la semence du serpent, sur la grossesse d’Eve, etc. C’est un brave homme. Ils sont croyants depuis deux ou trois ans. Ils n’ont simplement pas compris.

33 C’est difficile, vous savez. Vous devez compter sur le Saint-Esprit parce que la Bible est écrite sous forme d’énigmes. Vous ne pouvez pas simplement vous asseoir et la lire comme un journal. Le sens en est caché. C’est vrai! Comment justifier Dieu quand Il dit à Moïse sur la montagne dans Ses commandements: “Tu ne te feras aucune image taillée, ni aucune représentation des choses qui sont en haut dans les cieux…” alors que le même jour Il lui ordonne de faire deux chérubins d’or et de les placer aux deux extrémités du propitiatoire, au trône de la grâce, là où se trouve la grâce? Vous voyez? Il faut connaître Dieu et Sa nature avant de pouvoir comprendre Sa Parole. C’est Lui-même qui détient la clef de cette Parole et Il est le seul à pouvoir s’en servir et L’ouvrir: Il est donc Celui qui doit La révéler.

34 Et maintenant nous voyons qu’Il est dans Sa nature de toujours avertir un homme ou une nation avant le jugement. Il nous donne toujours Son avertissement, nous rappelle nos responsabilités. Nous sommes responsables et Dieu nous a placés ici sur cette terre pour une raison, et nous sommes responsables envers Lui pour la raison pour laquelle Il nous a placés ici. Vous devez aller à Lui et découvrir ce qu’Il attend de vous. Vous voyez? Sans cela…

35 Par exemple, si vous travaillez pour quelqu’un et qu’il vous donne du travail dans sa ferme, vous ne pouvez aller vous asseoir simplement dans la grange et dire: «Alors, quoi?». Vous devez demander au patron ce qu’il attend de vous et le faire. Si vous travaillez pour quelqu’un, cherchez à savoir quelles sont vos tâches.

36 Si nous avons une vie ici sur cette terre, nous devons aller à Celui qui nous y a mis et lui demander: «Seigneur, que veux-Tu que je fasse? Que dois-je faire? Pourquoi suis-je ici?». Que vous soyez ménagère ou laveur de vaisselle, quoi que Dieu vous demande de faire, accomplissez-le au mieux de vos possibilités. Si modeste que cela soit, vous devez le faire.

37 L’ennui est que chacun de nous voudrait faire le travail de l’autre. Nous voulons tous prendre le ballon pour nous, comme disent les sportifs. Vous voyez?

38 Voyez cette montre. Chaque petit rouage est à sa place. Ils ne peuvent pas tous être les aiguilles. Je ne regarde les aiguilles que pour y savoir l’heure, mais si un seul de ces petits rouages est défectueux, la montre tout entière donnera une heure inexacte.

39 C’est pareil avec les gens. Tous les membres du corps de Christ doivent être à leur place, dans l’harmonie. Vous voyez? Alors nous pouvons regarder autour de nous et voir à quelle heure de la journée nous sommes. Le monde regarde pour voir quelle heure il est. Il vous observe. Que vous soyez un minuscule ressort ou le ressort principal, quoi que vous soyez, faites de votre mieux.

40 Nous portons une responsabilité pour laquelle nous devrons un jour rendre compte à Dieu. Chaque homme qui vient sur la face de la terre a une responsabilité dont il doit répondre à Dieu. Pour beaucoup il s’agit d’une responsabilité d’économe dont nous devrons rendre compte. Dieu nous a confié une responsabilité d’économe, quelle qu’elle puisse être. Comme je l’ai dit plus haut, si vous êtes ménagère, soyez une authentique ménagère. Si vous êtes paysan, soyez un paysan authentique. Quelle que soit la tâche que Dieu vous a confiée, c’est une charge d’économe qui vous est échue et vous devrez en rendre compte à Dieu parce que toutes ces fonctions sont nécessaires.

41 Dieu dit à Ezéchias de se préparer à rencontrer son Créateur. Ezéchias était un roi, un homme important. Avez-vous remarqué sa supplication? “Eternel, souviens-Toi que j’ai marché devant Ta face avec un coeur parfait”. Quel témoignage pour nous aujourd’hui, et comme cela devrait être vrai pour nous: un homme qui marche devant Dieu!

42 Une sentence de mort avait été prononcée sur cet homme. Cependant Dieu changea d’intention à son égard parce qu’Ezéchias voulait faire quelque chose, et que Dieu a dit “qu’Il nous accorderait les désirs de notre coeur”. L’heure d’Ezéchias était venue. Il avait un cancer ou quelque chose qu’on appelait “ulcère” en ce temps-là. Mais nous savons qu’en général un ulcère n’est pas mortel. Cela se guérit. Mais c’était peut-être un cancer qui s’ouvrit comme un ulcère. Et Dieu dit à Esaïe: “Lève-toi et va dire à Ezéchias qu’il va mourir”. Pourtant Ezéchias avait quelque chose qu’il voulait encore faire.

43 Quand vous adressez une supplication à Dieu, elle doit être motivée. C’est comme ce passage que j’ai souvent cité: “Quand vous diriez à cette montagne: ôte-toi de là!, si vous ne doutez pas mais croyez que ce que vous dites arrivera, vous le verrez s’accomplir”. Tout doit être commandé par un motif, un objectif, faute de quoi rien n’arrivera. Vous voyez?

44 Vous ne pouvez pas simplement… C’est là que nous sommes nombreux à commettre de nombreuses erreurs lorsque nous disons: «Je vais vous montrer que j’ai la foi pour faire ceci». Vous avez tort dès le départ. Dieu ne vous accorde pas des dons pour jouer avec eux.

45 Comme je l’ai dit il y a quelque temps Il ne donne pas des visions pour que vous jouiez avec elles. Ce ne sont pas des jouets. C’est sacré. Usez-en comme le Seigneur vous le montre. Soyez Son prisonnier. Peu importe combien vous aimeriez dire à telle ou telle personne qu’elle a tort, que ceci ou que cela, taisez-vous jusqu’à ce que Dieu vous en donne l’ordre. Alors, quand Dieu vous le dit, vous pouvez venir avec le AINSI DIT LE SEIGNEUR! En attendant, laissez-le tranquille.

46 Le monde d’aujourd’hui est comme Ezéchias: il a été averti. Il est continuellement averti. L’église est en train d’être avertie. Ces choses n’arrivent pas par hasard, il y a toujours une raison derrière elles.

47 Si Ezéchias fut malade, s’il eut un ulcère, ce n’était pas par hasard. Dieu lui envoya Esaïe pour lui dire de mettre sa maison en ordre car il allait mourir. Mais Ezéchias pleura et dit à Dieu: “J’ai marché devant Ta face avec un coeur parfait! Je te prie d’épargner ma vie pour une cause, une bonne cause, la cause de Dieu!”. Alors Dieu donna l’ordre au prophète et lui dit: “Retourne et parle-lui”.

48 N’est-ce pas étrange? Ezéchias était l’homme le plus important du pays. Il était un roi et un homme pieux. C’était vraiment quelqu’un; il put plaider devant Dieu sans être réprimandé, disant: “J’ai marché devant Ta face avec un coeur parfait”. Cela en dit long, n’est-ce pas?

49 Dieu ne lui a pas répondu: “Non, Ezéchias, ce n’est pas vrai!”. Il a admis qu’il en était ainsi et lui a répondu: “J’épargnerai ta vie pendant quelque temps encore et Je t’accorderai ce que tu demandes”. Car Ezéchias avait été un homme juste, un vrai serviteur de Christ.

50 Nous sentons alors que nous avons le droit de demander quelque chose si notre but et nos motifs sont justes.

51 Nous voyons depuis de nombreuses années, plus de quinze, qu’il y a eu constamment un avertissement qui a parcouru le pays tout entier: “Repentez-vous, sinon vous périrez!”.

52 Je m’entretenais avec ma femme ce matin de bonne heure tandis que nous déjeunions. Elle parlait de Billy Graham, de sa femme et du fait qu’ils tâchent de vivre simplement. Je lui dis: «C’est un authentique serviteur de Dieu quand il s’efforce de ne pas… Il reçoit deux ou trois millions par an avec ses campagnes, mais il ne les prend pas pour lui. C’est sa fondation qui prend cet argent et le dépense pour l’oeuvre, les émissions de radio, etc. Billy touche environ vingt-cinq mille dollars par an».

53 Elle me dit: «Comment arrive-t-il à dépenser vingt-cinq mille dollars par an?».

54 Je répondis: «Il ne prend là-dessus que le nécessaire. Il doit payer sa maison et tout». J’ajoutai: «J’ai beaucoup d’estime pour Billy Graham car il a un message, le message de la repentance».

55 Et je dois dire qu’aujourd’hui dans notre pays je ne connais personne que Dieu ait employé avec un message comme celui de Billy Graham. Oh, son message vient à point et il appelle des politiciens et des membres d’église à la repentance. Mais il ne va pas plus loin.

56 Il y a aussi frère Oral Roberts, un autre grand serviteur du Seigneur. Personne ne peut lui être comparé. Cette poigne de fer qui chasse les démons et invoque le Nom du Seigneur! Il y a eu des petites sensations avec la guérison divine. C’est vrai. C’est un messager pour le mouvement de Pentecôte.

57 Il y a un messager pour le monde de l’église dénominationnelle et pour le monde froid.

58 Mais considérez maintenant notre humble petit ministère qui s’appuie sur cette déclaration que “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement”. Que fait-il? Il appelle le groupe de l’Epouse, vous voyez? Il l’appelle à sortir des deux autres groupes. Cela enlève une roue de la roue. Comprenez-vous ce que je veux dire?

59 Dieu confirme le message que prêche Billy Graham. Dieu guérit les malades par les prières d’Oral Roberts. Et Dieu prouve que Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il appelle les choses qui… Ce sont les messages pour cette heure. Chacun de ces messages proclame: “Repentez-vous, sinon vous périrez!”. C’est vrai. “Repentez-vous, sinon vous périrez!”. Il n’y a plus d’espoir. C’est la fin. Le monde est averti de Sa venue. Chacun de ces messages avertit les gens de la venue du Seigneur Jésus. Ils l’annoncent tous deux à l’église dénominationnelle.

60 Rappelez-vous que Dieu est toujours en trois, comme Père, Fils, Saint-Esprit, justification, sanctification et baptême du Saint-Esprit, etc. Il est toujours en trois.

61 Dieu est dans le message de repentance pour cette église nominale. Dieu est dans le message de guérison divine pour l’église de Pentecôte. Dieu est dans le message pour l’Epouse. Vous voyez? Nous découvrons que tous les trois appellent, l’un à ceci, l’autre à cela, et le troisième à autre chose encore. Dieu appelle l’église à sortir du monde; Il appelle l’église nominale à passer à la Pentecôte, et l’Epouse à sortir de la Pentecôte. Vous comprenez?

62 Du temps de Luther, de Wesley et d’aujourd’hui, c’est pareil. C’est parfaitement indiqué dans les types et il n’y a pas moyen de s’y tromper. J’ai présenté cela sous toutes ses faces, de tous les côtés, de l’intérieur, de l’extérieur; je l’ai comparé avec l’Ecriture et à sa chronologie jusqu’à ce que nous sachions que c’est la vérité absolue. Vous voyez? Il n’y a pas d’erreur. J’espère que dimanche Dieu fera pénétrer cela si profondément en vous que vous ne pourrez plus jamais vous en éloigner.

63 Dieu nous avertit maintenant. Préparez-vous pour un jugement. Les bombes atomiques sont dans les hangars, tout se prépare. Et avant de laisser cela arriver, Dieu lance un appel comme Il le fit à Sodome: “Sortez d’elle! Préparez-vous! Quelque chose va arriver!”.

64 C’est comme aux jours de Noé, avant que Dieu n’envoie les eaux détruire ce vaste monde antédiluvien qui avait sombré dans le péché. Jésus a dit que ce serait un jour semblable à celui-là: “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera pareillement à la venue du Fils de l’homme”. En effet, les femmes ont la vedette, on se marie, on donne en mariage, il y a de grandes réalisations scientifiques. Les gens instruits vont du côté intellectuel et l’humble petit troupeau reste à l’écart, prêt à s’échapper, attendant le jugement imminent. Mais avant d’envoyer le jugement, Dieu a envoyé un prophète.

65 Exactement comme avec Ezéchias, Dieu a dit: “Prépare-toi, le jugement va tomber!”.

66 Et Il prépare les gens pour ce temps-là. Noé aussi prépara les gens et ce fut un appel de la grâce avant le jugement.

67 Ninive fut prévenue. Dieu jeta un regard sur elle et dit: “Je suis écoeuré et fatigué de ces choses!”. Dans ces temps de paganisme le jugement se faisait ville par ville. Aujourd’hui c’est pays par pays, après que les populations se sont répandues partout comme c’est le cas à notre époque. Dieu dit: “Cette grande nation est entièrement livrée au péché”.

68 Avant d’exercer le jugement, Dieu a envoyé un message d’avertissement: “Sortez de ces choses! Mettez-vous en ordre!”. Notez que le prophète n’a dit qu’une seule chose: “Dans quarante jours la ville sera détruite!”.

69 Oh, comme c’est quelquefois difficile de faire cela, de parler aux gens! Si le prophète n’est pas sur ses gardes, il aura des ennuis parce qu’il se mettra à dévier d’un côté ou de l’autre pour faciliter les choses ou faire de petits compromis ici ou là. Mais le vrai prophète qui reçoit les ordres de Dieu ne doit jamais faire de compromis, il doit rester sur une ligne absolument droite.

70 C’est pourquoi Dieu a tellement employé l’esprit d’Elie, parce que cet esprit a toujours exécuté Ses ordres. Vous voyez, Il a toujours suivi Ses ordres à la lettre quels qu’ils soient, et a toujours dit: “Revenez à la Parole!”. Vous voyez, c’est toujours: “Revenez à la Parole!”.

71 Ninive était plongée dans le péché. Le prophète hésitait parce que c’était un monde païen, une nation, un peuple païen. Ce n’était pas son peuple. Ils n’étaient pas Hébreux. C’étaient des païens. Ninive était un important port fluvial, un centre industriel de pêche. C’était un peuple de pêcheurs, ce devait être une ville fortement corrompue. Il y avait beaucoup d’argent et là où l’argent abonde et où les gens ont la popularité du jour, le péché et la violence ne tardent jamais à s’installer.

72 Dieu était fatigué de tout cela. Ayant un prophète dans le pays, Il lui dit: “Va à Ninive, crie contre elle et dis-lui: Dans quarante jours la ville sera détruite!”.

73 Jonas pensa: “Cela pourrait m’attirer quelques ennuis!”. Il voulait avoir une plus grande certitude, c’est pourquoi il jugea préférable de prendre quelques vacances et partit pour Tarsis. Et nous constatons qu’il ne restait plus que quarante jours! Vous voyez?

74 Le message est urgent! Le temps est proche! Ne jouez pas avec autre chose, essayant d’obtenir des titres académiques ou autres! L’heure est proche! C’est ce qui ne va pas aujourd’hui avec les gens: nous bâtissons de grandes écoles et toutes sortes de grandes choses. Oh, frères! Si nous prêchons la venue du Seigneur, qu’avons-nous besoin d’écoles? C’est de la repentance envers Dieu que nous avons besoin! Vous comprenez?

75 C’est comme lorsqu’un jeune missionnaire chinois vint dire à Hudson Taylor: «Monsieur Taylor, le Seigneur Jésus m’a rempli de Son Esprit. Je suis si heureux! Dois-je maintenant consacrer dix ans à étudier pour obtenir mes diplômes?».

76 Hudson Taylor répondit: «Mon ami, n’attends pas d’avoir des diplômes! Si la bougie est allumée, vas-y! Va le dire! N’attends pas d’avoir des diplômes! Tu serais à moitié consumé avant cela!».

77 Quand la bougie est allumée, si vous ne savez rien d’autre, dites simplement comment elle a été allumée. N’essayez pas de prendre la place d’un autre. Quand vous connaissez la vérité, contentez-vous de dire ce que vous savez être la vérité: «Voilà comment cela m’est arrivé, ce que je ressens à ce sujet». Si vous ne savez rien de plus, ne dites que cela. Allez-y! Le message est urgent. L’heure est proche.

78 Que serait-il advenu si Esaïe avait dit:“J’attendrai d’abord de voir comment cet ulcère évolue”.

79 Dieu lui avait dit: “Va et parle-lui immédiatement!”. Il ordonna aussi à Jonas d’aller.

80 Et quand ils arrivèrent en pleine mer, au milieu de cet océan profond et que le bateau fut assailli par la tempête, ils serrèrent les voiles et se mirent à tourner en rond, se demandant ce qui pouvait bien se passer. Ils ne pouvaient rien faire pour empêcher le navire de se remplir d’eau. Chacun invoquait son dieu. Mais Jonas, lui, était en vacances, aussi pensa-t-il qu’il pourrait aussi bien dormir. Il descendit dans la cale, s’étendit, les pieds surélevés, et s’endormit. Mais le capitaine vint lui dire: “Réveille-toi, fainéant, et invoque ton dieu!”. Jonas savait d’où venait le mal. Ainsi chacun sait ce qui ne va pas aujourd’hui, vous voyez?

81 Jonas dit: “C’est de ma faute. Prenez-moi, liez-moi les mains et jetez-moi à la mer, et tout rentrera dans l’ordre”. Mais les marins étaient de braves gens qui répugnaient à agir ainsi. Mais ils virent bien que Jonas était un prophète qui savait ce qu’il disait. Il expliqua: “Je voulais d’abord prendre mes vacances, mais le Seigneur ne m’y autorise pas. J’étais chargé d’une mission. Je pensais me reposer d’abord un peu, mais je dois aller. Le message est urgent. Je dois me rendre là-bas”.

82 J’imagine que quand le poisson préparé eut avalé Jonas il fit demi-tour, éclaboussant tout, et partit à toute vitesse en direction de Ninive. Dieu apportait Son message dans ce poisson qui avait été préparé pour cela. Et il se dirigea vers Ninive en toute hâte, car il avait le messager à bord et devait le transporter là-bas. Jonas s’était embarqué sur le mauvais bateau, mais Dieu lui en procura un autre.

83 Vous savez, Dieu est capable de grandes choses si nous voulons bien simplement L’écouter. Il ouvre un chemin là où il n’y a pas de chemin. Il est Le Chemin. Et quand le message est vraiment urgent comme c’est le cas aujourd’hui, Il ouvre un chemin.

84 Nous remarquons également qu’avec Amos… J’ai prêché sur Amos. Si vous voulez lire une fois cette histoire, c’est une histoire glorieuse; elle se trouve dans le premier chapitre d’Amos. C’est un autre type de l’avertissement donné avant que le jugement frappe le péché. La ville qu’il allait avertir était habitée par un groupe de Juifs qui marchaient en quelque sorte hors des chemins battus. Cette ville était devenue un important centre touristique. En parlant de lui ce matin-là j’essayais de m’imaginer cet homme-là avec son crâne chauve, sur la colline, et considérant les péchés de ce grand peuple en clignant des yeux et se passant la main dans sa barbe blanche. Quelle apparition! Mais personne ne savait d’où il venait.

85 Personne ne connaît ces prophètes. Ils surgissent soudain de quelque part et disparaissent de la même manière.

86 Le prophète entra dans la ville en disant: “Ainsi dit le Seigneur: repentez-vous ou vous périrez! car Dieu va détruire cette nation. Il effacera ce lieu de la surface de la terre. Vous avez fait une alliance avec votre ennemi et vous pensez être en paix avec lui, mais pendant ce temps les Assyriens se rassemblent là-bas”. — “Deux hommes marchent-ils ensemble sans en être convenu?”. C’est tout.

87 Dieu veut que nous nous séparions, que nous sortions du monde et non pas que nous tentions de vivre à la fois avec le monde et avec Dieu, que nous essayions de suivre en même temps Dieu et le train de ce monde. Vous devez vivre pour l’Un ou pour l’autre! Vous devez croire en l’Un ou en l’autre.

88 Nous voyons qu’Amos a certainement prédit qu’il y aurait un jugement sur ce peuple, à moins qu’ils ne se repentent (cela correspond si bien avec notre époque!). En pensant de nouveau à cette grande cité si prospère mais de moeurs relâchées, je pense qu’ils se croyaient en accord avec la volonté du Seigneur en raison même de cette prospérité. Mais ils découvrirent que Dieu n’est pas toujours L’auteur de la prospérité. Non! Parfois, quand la prospérité atteint les églises, cela les éloigne de Dieu.

89 Dieu parla un jour d’Israël en ces termes: “Je t’ai trouvée dans un champ, baignant dans ton sang. Je t’ai lavée et Je t’ai ramenée à la maison pour être Mon enfant. Quand tu devins grande et d’une beauté parfaite, tu te prostituas, tu te donnas à tout passant. Quand tu étais pauvre et dans le besoin, tu Me servais. Mais quand Je t’ai bénie et mise dans l’abondance, tu t’es éloignée de Moi”. C’est ainsi: cela est prouvé!

90 Nous avons vu que ce prophète Amos frappa réellement ce peuple. Il n’était qu’un laboureur. Nous voyons qu’il leur dit ce qui arriverait, que s’ils ne se mettaient pas en ordre avec Dieu, l’ennemi même avec lequel ils s’étaient associés les détruirait.

91 Nous voyons aussi que notre fière Amérique n’échappera pas à la colère de Dieu. J’ai parlé un jour (je suis sûr que c’est ici) de tout ce qui arriverait à la fin. Vous savez, je ne vois vraiment pas sur quoi on peut encore édifier quelque chose. On ne peut plus s’appuyer sur la politique: elle est pourrie; ni sur la vie sociale: il n’y a plus de morale. Vous ne pouvez plus édifier sur rien, vous ne pouvez plus mettre votre espérance en rien.

   — «Et l’église?».

92 Vous ne pouvez rien faire avec l’église. Elle est si formaliste et dans un état si désespéré qu’il n’en reste rien. Elle a vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentilles et elle ne fait plus rien qu’attendre le jugement. Le Saint-Esprit a visité cette nation, montrant Ses signes et Ses miracles, mais ils repoussent continuellement Sa grâce. Il prouve que c’est Lui et donne de glorieuses confirmations qu’Il est la Parole de Dieu manifestée en ce jour. Mais ils la refusent encore! Vous voyez? Il ne reste rien maintenant. On ne peut pas toujours agir ainsi envers Dieu, n’est-ce pas?

93 Nous voyons qu’Il envoie premièrement Ses prophètes avec un avertissement. Il ne change pas Ses voies, Sa manière de faire.

94 Il ne frappe pas toujours au moment où Il avertit. Je désire que vous soyez attentifs à ce que je vais dire: Dieu donne un avertissement mais Il ne frappe pas toujours au moment même où Il avertit. L’avez-vous remarqué? Et lorsqu’Il ne frappe pas dès qu’Il a donné l’avertissement, on se moque du prophète: «Cela ne s’est pas accompli, vous avez menti, vous vous êtes trompé!».

95 On aurait pu dire la même chose à Esaïe. Que croyez-vous qu’Esaïe ait pensé quand il a prophétisé: “Le roi va mourir!” et qu’il est revenu ensuite lui dire: “Non, tu vivras!”?

96 Et Jonas, parcourant les rues en disant: “Encore quarante jours et la ville sera détruite!” alors qu’ensuite Dieu ne le fit pas?

97 Vous voyez, vous devez bien considérer que Dieu ne frappe pas toujours au moment où Il avertit. Et dans ce cas, on se moque du prophète. Mais si c’est un prophète confirmé ayant la Parole du Seigneur, avec les signes de Dieu confirmés comme Dieu a dit que ce prophète serait confirmé (ce qui était le cas pour ces hommes), alors sa parole n’est pas sa parole personnelle, mais la Parole de Dieu et Elle s’accomplira. Cela doit s’accomplir si c’est la Parole de Dieu. Une seule chose peut l’arrêter: une repentance immédiate!

98 Voyez Amos. Il vécut assez longtemps pour voir sa prophétie s’accomplir, comment cela arriverait, comment Dieu appellerait les Syriens qui entreraient dans la ville et s’en empareraient, et comment leur propre corruption les dévorerait. Je crois, en regardant les Ecritures et si j’ai compté juste, que cela arriva 50 ans après la prophétie d’Amos. Que pensez-vous de cela? Une génération entière s’écoula avant la réalisation de la prophétie d’Amos. Mais si vous la relisez, vous verrez qu’elle s’est accomplie exactement mot pour mot.

99 Jean vit le livre de l’Apocalypse, mais ce qu’il vit n’arriva pas de son temps. Mais nous le voyons maintenant se réaliser exactement.

100 Daniel prophétisa pour son temps et jusqu’au temps de la fin. Mais il ne vécut pas pour en voir l’accomplissement. Dieu lui dit: “Marche vers ta fin, Daniel, ferme le livre et scelle-le. Tu te reposeras dans ton héritage, mais au jour de la fin, tu seras debout!”.

101 Vous voyez, Dieu ne frappe pas toujours au moment de la prophétie. Comme je l’ai dit, la prophétie d’Amos s’accomplit cinquante ans plus tard. Mais elle s’accomplit!

102 Un prophète selon la Bible, un authentique prophète, est quelqu’un de spécial. Non pas qu’il soit différent des autres hommes, mais il a un travail spécial, une mission particulière; pour l’accomplir il doit être spécial (un peu hors du commun). C’est ainsi que Dieu a comparé Ses prophètes à des “aigles”.

103 L’aigle est un oiseau spécial. Ce n’est qu’un oiseau, mais c’est un oiseau spécial. Il vole plus haut que les autres oiseaux, il voit plus loin que les autres oiseaux. Comme il doit voler plus haut, il est constitué en conséquence. A quoi lui servirait-il d’aller si haut s’il ne voyait pas mieux ce qu’il fait une fois qu’il est là-haut? Ainsi il doit avoir une constitution spéciale. Il est de la famille des rapaces. Il déchire sa proie avec son bec. Beaucoup de ces oiseaux sont des charognards. Il y a environ quarante espèces d’aigles.

104 Mais vous voyez, dans l’église il y a le pasteur: c’est une personne spéciale. Il est formé de façon à pouvoir supporter les histoires que font les gens. Il est un portefaix, le boeuf de l’attelage. Il est l’homme qui peut s’asseoir quand quelqu’un a quelque chose contre quelqu’un d’autre, qui peut s’asseoir avec les deux familles sans prendre parti pour l’une ni pour l’autre, les raisonner et les ramener dans la douceur. Vous voyez? C’est un pasteur. Il sait comment s’occuper des choses.

105 L’évangéliste est un homme spécial. Il brûle comme une boule de feu. Il court dans une ville, prêche son message et va plus loin. C’est un homme spécial.

106 Le docteur est un homme spécial. Il s’assied sous l’onction de l’Esprit et est capable de prendre des passages de la Parole et de les mettre en rapport les uns avec les autres par le Saint-Esprit, de telle sorte que ni pasteur, ni évangéliste, ni personne d’autre ne peut lui être comparé.

107 Puis nous trouvons que l’apôtre est un homme spécial. C’est quelqu’un qui met de l’ordre. Il est un homme envoyé de Dieu pour mettre les choses en ordre.

108 Le prophète est un homme spécial. Le prophète est un homme à qui vient la Parole de Dieu car le prophète est ainsi fait dans sa vie que son subconscient et son état conscient sont si proches qu’il n’a pas besoin de dormir pour avoir des songes. Il les voit quand il est tout à fait éveillé. Vous voyez? C’est quelque chose que Dieu doit faire. Le prophète voit ce qui va arriver.

109 Un prophète voit longtemps à l’avance ce qui va se passer. Il voit la coupe de la colère de Dieu pleine avant qu’elle soit remplie. Vous comprenez? Il peut dire: “Ainsi dit le Seigneur: Dieu va détruire cette ville si vous ne vous repentez pas!”. Pourquoi? Parce qu’il est un aigle. Il voyage dans l’au-delà et voit cette coupe de la colère qui se répand. C’est ce que le prophète regarde. Il ne regarde pas ce qui se passe ici, il regarde au-delà. Il dit “Cela vient!”. Il s’élève si haut qu’il voit cette ombre. Il dit: “Le monde va être envahi par d’épaisses ténèbres!”. Il est assez haut. Pour le moment le soleil brille, mais il voit cette ombre avancer et il annonce ce qu’il voit. Ce n’est pas encore là, mais ce sera bientôt là. C’est vrai. Il va venir d’épaisses ténèbres sur le peuple. Il sait que cela va venir même s’il y a encore des années jusque-là. Mais il le voit.

110 Amos, le prophète de Dieu, vit les ténèbres et le jugement. Il vit les Syriens venir avec leurs chars envahir le pays et en massacrer les habitants. Il vit venir le jugement de Dieu sur le peuple cinquante ans à l’avance. Vous voyez, étant prophète, il fut ravi en esprit et son regard vit cela de loin. Il vit la coupe pleine avant qu’elle soit remplie.

111 C’est comme Abraham. Dieu lui dit: “Ta postérité viendra dans ce pays et y séjournera quatre cents ans, puis Je l’en ferai sortir à bras puissant car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble”. Vous voyez? Dieu savait que la coupe allait se remplir. Il parlait à Son prophète. Il lui dit: “Tu vois cette coupe des Amoréens? Mais, Abraham, leur iniquité n’est pas encore à son comble. Ne dis rien, tais-toi, mais cela arrivera. Quand la coupe sera remplie, au bout de quatre cents ans, je les ferai sortir comme des sauterelles devant toi et j’établirai ta postérité dans ce pays”. Amen! Voilà comment est le prophète du Seigneur.

112 Quand le prophète dévoile sa vision, que ce soit pour la colère ou pour la guérison, cela peut tarder mais elle s’accomplira, s’il parle au Nom du Seigneur. Vous voyez? Cela peut être une bénédiction pour vous. Peut-être qu’Il vous dira telle ou telle chose, mais vous ne le voyez pas du tout. Si vous dites: «Comment est-ce possible? Le prophète m’a dit: Ainsi dit le Seigneur, ceci ou cela va m’arriver, mais voilà, rien n’est arrivé, cet homme s’est trompé!» vous serez jugé pour n’avoir pas cru, mais la chose arrivera infailliblement. Cela doit arriver!

113 “Même si cela tarde” dit la Bible “toutes choses viennent en leur saison”. Cela arrivera.

114 Le prophète ne fait que regarder au loin et voir quelque chose. Il parle de ce qu’il voit. Il ne pense pas à ce qui est et à votre apparence actuelle, mais à ce qui sera. Et quand il parle, si c’est dans la Parole du Seigneur, cela a déjà été dit et rien au monde ne peut l’arrêter (c’est vrai), si ce n’est Dieu Lui-même.

115 Le prophète révèle sa vision. Parfois il parle de choses agréables, de votre guérison. Mais vous pensez peut-être: «C’est impossible, je ne vais pas mieux». Quel est le résultat de cette pensée? Elle amène simplement les jugements de Dieu sur vous! C’est vrai! Jésus a promis de vous sauver si vous croyez. Si vous ne croyez pas, cela ne vous arrivera pas. Vous devez l’accepter, vous devez le CROIRE. Vous devez savoir d’où cela vient; alors cela vous donne la foi en Dieu ou en votre prophète. Vous voyez, vous devez croire.

116 Nous voyons que les prophètes ont parlé et que cela est arrivé. Si la colère de Dieu se déverse sur le peuple, si le prophète l’a annoncé, une seule chose peut arrêter la main de Dieu: la repentance. C’est la repentance envers Dieu qui retient Sa colère. N’attendez pas qu’elle tombe, repentez-vous. Quoi que Dieu dise, faites-le tout de suite.

117 Ezéchias était un homme de bien. Mais Dieu lui dit: “Ton heure est venue. Je dois te reprendre. Mets toute ta maison en ordre”.

118 Mais Ezéchias répondit: “Il me faudrait quinze ans, Seigneur, pour mettre ma maison en ordre! Je ne puis le faire tout de suite. Je n’ai pas le temps de le faire. Je n’y arriverai pas. Seigneur, accorde-moi de vivre encore quinze ans pour le faire”. Mais Dieu avait ordonné: “Mets ta maison en ordre!”.

119 Mais Ezéchias dit: “Je ne puis le faire cette année. Cela demande du temps. Je dois rendre ceci, arranger cela et le rendre à telle et telle personne: cela me prendra quinze ans. Epargne-moi pour le faire, donne-moi un peu de temps pour le faire”.

120 Alors Dieu dit: “Je serai clément”. Mais Ezéchias devait mourir de toute façon.

121 Mais pendant qu’il prenait son temps, il rétrograda. Il eût mieux valu qu’il s’en allât sans avoir mis ses affaires en ordre. C’est vrai! Mais Dieu lui donna quinze ans de plus pour tout régler. Que fit-il? Il dit: “Seigneur, je suis lent. J’ai besoin de quinze ans pour faire cela. Tu m’as dit de mettre ma maison en ordre. Je ne peux pas le faire avant quinze ans parce que j’ai fait un emprunt ici, j’ai fait ceci par là et le dois faire encore telle et telle chose là-bas!”.

122 Il était un homme pieux, mais la Parole de Dieu devait s’accomplir de toute manière. Elle doit s’accomplir de toute manière, mais Dieu la retint encore pendant un peu de temps. Alors Ezéchias commit un péché durant cette période. Dieu dit: “Je ne le ferai pas retomber sur lui, mais sur ses enfants après lui”. Vous connaissez l’histoire.

123 Nous voyons qu’une prompte repentance peut quelquefois suspendre le châtiment.

124 En ce qui concerne Ninive, Dieu dit: “Descends dans cette ville et avertis-les que dans quarante jours elle sera détruite”. Et comme ils se repentirent dès qu’ils virent le prophète parcourir les rues en disant: “Ainsi dit le Seigneur: la ville sera détruite dans quarante jours! La ville va être détruite!…”.

125 Le roi lui-même ordonna un jeûne et un deuil dans tout le pays, disant: “Prenez le sac et la cendre! Non seulement sur vos têtes et sur vos corps, mais aussi sur le bétail et sur les bêtes des champs. Que les bêtes soient couvertes de sacs et de cendre!”. Quelle repentance!

126 Nous voyons que si le prophète ne fait très vite attention, s’il ne rassemble pas ses esprits et ne va à Dieu, vous verrez quelque chose juste là… Si vous ne faites pas attention.

127 Voyez Esaïe: il donna Sa prophétie puis retourna vers sa petite cabane dans le désert. Mais pendant ce temps ce n’est pas au roi que Dieu répondit quand il pria. Dieu a sa manière d’agir. Il y avait un prophète dans le pays et la Parole du Seigneur vient à Son prophète. Dieu s’adressa à Esaïe et lui dit: “Esaïe, retourne et dis au roi que j’ai entendu sa prière. J’ai vu qu’il pense avoir besoin de quinze ans pour faire cela. J’ai vu les larmes qu’il a versées parce qu’il avait tant désiré faire cela. Il dit qu’il en aura pour quinze ans. Va lui dire que je les lui accorde”.

128 Pourquoi Dieu a-t-Il agi ainsi? Il avait donné l’ordre à Esaïe d’aller dire à Ezéchias: “Ainsi dit le Seigneur!”. Alors, s’il y a quelque changement ou quelque délai à cela… Cela doit arriver de toute manière: Ezéchias finit par mourir. Mais s’il y a quelque chose dans cette parole, Il est obligé de revenir à l’homme qu’Il a envoyé avec le “Ainsi dit le Seigneur”. Il dit donc à Esaïe: “Retourne et dis-lui…”.

129 Jonas eut une autre attitude. Il se retira sur une colline et dit: “Il eût mieux valu que je ne fusse pas né”. Combien il contesta! Mais Dieu suscita un ricin pour lui donner de l’ombre jusqu’à ce qu’il fût rafraîchi. Mais Jonas dit: “Je suis allé dans la ville et ils diront que je suis un faux prophète”.

130 Dieu répondit: “Regarde cette ville; tous se repentent avec le sac et la cendre!”.

131 Puis il lui parla du petit ricin et du ver qui le fit périr. Un jour, si Dieu le permet, je veux apporter au Tabernacle une série de messages uniquement sur Jonas. Oh, il y a tant à dire! Ce vent d’orient qui se met à souffler et tout le reste! Il y a tellement à dire là-dessus, c’est passionnant. Il y a des pépites là-dedans et tous les types concordent. Cela fait même entrer Jésus-Christ en scène et tout le reste. Bien sûr que chaque ligne de la Bible introduit Jésus-Christ, c’est exact. Ce sera le sujet de notre leçon de dimanche. Nous développerons cela, Dieu voulant.

132 Remarquez bien que ces choses… si vous êtes sincères et dites à Dieu… Vous devez veiller.

133 Ici sur l’estrade je veux vous montrer un autre Jonas.

134 Un soir il vint un groupe de personnes. Peut-être que la femme et que quelques-uns d’entre eux sont ici ce soir, aussi ne dirai-je pas son nom; mais vous savez probablement de qui il s’agit. C’était un groupe de braves gens du Kentucky. Ils viennent depuis des années. Ce sont de braves gens, de bons amis à moi. Mais c’étaient de ces gens qui vont à l’église quand il y a un réveil mais, le réveil terminé, quand le fardeau devient trop lourd, il n’y a plus personne pour le porter. Et tous leurs enfants venaient ici depuis le berceau quand nous avions nos classes et autres.

135 Un jour, il y a quatre ou cinq ans de cela, je rentrais à la maison. Et cette fillette (qui avait environ huit ans quand elle venait avec les enfants) était maintenant mariée et avait deux enfants. Un jour elle dut aller à l’hôpital, mourante. Elle était enceinte de quatre ou cinq mois; le bébé était mort et on ne pouvait opérer la mère parce qu’elle avait de l’urémie. A cause de cela, les médecins ne pouvaient que la laisser mourir. Elle était inopérable et son bébé était en train de la tuer. Elle était condamnée et n’avait aucune chance de vivre.

136 J’allais la voir parce qu’elle m’avait fait appeler. Je la trouvai sous une tente à oxygène. Je soulevai la petite porte et lui demandai: «Vous souvenez-vous de moi?». — «Certainement, frère Bill, je me souviens de vous».

137 — «Savez-vous à quel point vous êtes malade?».

    — «Oui, c’est pourquoi je vous ai fait appeler».

    — «Où en êtes-vous avec le Seigneur?».

    — «Frère Bill, je ne suis pas prête à m’en aller».

138 Alors nous nous sommes agenouillés avec sa mère, son mari et les nombreuses personnes qui étaient dans la chambre et nous avons prié. Sa mère et son mari pleuraient. Je lui posai la question et elle se mit en ordre avec Dieu (elle fit la promesse de revenir à Dieu s’Il la pardonnait. Elle Lui dit combien elle L’aimait, comme elle regrettait ses péchés et la manière dont elle avait vécu) et continua à se repentir et à pleurer. Au bout d’un moment je me relevai et quittai l’hôpital.

139 Le lendemain ils me téléphonèrent pour me dire de revenir. Je vis que ce matin-là on avait fait des examens pour voir l’évolution de l’urémie, et que les médecins n’en avaient plus trouvé nulle trace. Tout était parti, il ne restait plus la moindre trace d’urémie. Les docteurs étaient tout excités et disaient: «Nous devions… C’est vraiment étrange! Nous allons la préparer et si cela se maintient encore jusqu’à demain matin… Nous continuerons à lui donner de la pénicilline pour combattre l’infection. Nous opérerons et enlèverons le bébé mort avant que ne survienne une complication».

140 Ils refirent les examens deux ou trois fois au cours de la journée, puis plus tard dans la soirée. Il n’y avait plus rien, tout allait parfaitement bien. Ils la préparèrent et l’ôtèrent de dessous la tente à oxygène. Tout était en ordre. Le lendemain ils l’opéreraient et enlèveraient le bébé.

141 Je sortis. Je ne savais strictement rien à ce sujet. Le Seigneur ne m’avait rien dit du tout. Vous pouvez le leur demander si vous voulez. Il ne m’avait pas dit que cela arriverait. Oh, frères! Voir une chose si glorieuse! Son mari, un pécheur, vint me dire: «Frère Branham, je veux donner ma vie au Seigneur Jésus!».

142 Je lui dis: «Bien! Agenouillez-vous simplement ici, prenez la main de votre femme et marchez ensemble dans une vie de droiture».

143. La mère revint et dit: «Frère Branham, vous savez, mes enfants et moi sommes venus parfois au Tabernacle, nous sommes entrés et sortis, nous avons tourné autour, nous vous avons entendu prêcher, nous sommes montés à l’autel, pour revenir. Moi aussi je suis rétrograde, frère Branham, mais je veux revenir au Seigneur Jésus à cause de Sa bonté envers mon enfant». C’est très bien, vous savez, mais on ne revient pas à Jésus pour ce genre de raison-là.

144 Vers minuit ou une heure, sa mère s’était assoupie. La fille appela et dit: «Maman!».

    — «Oui, chérie. Que veux-tu?».

    — «Tu sais, je suis si heureuse!».

    — «Je suis contente que tu sois heureuse!».

    — «Je suis en paix avec Dieu, que c’est merveilleux!».

    Quelques minutes plus tard, elle appela de nouveau: «Maman!».

    — «Oui?».

    — «Je vais à la maison!».

145 La mère répondit: «Je sais. Ma chérie, le docteur enlèvera le bébé demain et d’ici un ou deux jours, quand l’incision sera cicatrisée, tu partiras d’ici pour rentrer à la maison et tu seras de nouveau heureuse avec ton mari et tes enfants, et tu seras une chrétienne qui vit pour Dieu».

    — «Maman, je veux dire que je vais à la maison céleste».

    — «Bien sûr, chérie, à la fin du voyage».

    — «C’est la fin du voyage!».

    — «Oh, que se passe-t-il?».

146 — «C’est la fin du voyage. Oui maman, dans quelques minutes je serai partie».

147 Sa mère crut qu’elle était nerveuse et délirait. Elle appela l’infirmière qui contrôla la respiration: tout était normal. Cinq minutes plus tard, elle était partie, morte.

148 A mon retour à la maison, une ou deux semaines plus tard (je crois que c’est frère Graham qui parla aux funérailles) Meda me dit que cette jeune femme était morte cette nuit-là. Je ne pouvais le croire! J’allai voir la mère.

149 Je ne sais ce qui m’a poussé, mais j’ai dit: «Seigneur, Tu me dois une explication; après être allé là-bas et avoir parlé à son mari qui s’est converti à cause de ce que Tu as fait pour lui, Tu reprends cette jeune femme à Toi comme cela!» Je dis: «Tu me dois une explication!».

150 Quand vous parlez ainsi à Dieu, Il vous laisse seul. Il ne me doit rien. C’est moi qui suis Son débiteur. Il me laissa bouder quelques jours. Puis au bout de trois ou quatre mois, alors que j’étais au bord d’une rivière, le Seigneur me parla dans une vision et me dit: «Va vers la mère et dis-lui: N’était-ce pas son heure, l’année dernière, quand elle faillit se noyer dans la rivière lors d’un pique-nique? Elle aurait dû partir à ce moment-là, mais Je ne pus la prendre que quand elle fut prête à partir. Voilà pourquoi cela s’est passé ainsi lorsque tu es allé là-bas».

151 Je tombai à genoux et pleurai. Je dis: «Seigneur Jésus, pardonne-moi, pauvre et stupide serviteur que je suis! Je n’aurais jamais dû dire cela, Seigneur!».

152 Je retournai voir cette dame qui habitait là-bas à Market Street et lui dis: «Je voudrais vous poser une question».

    — «Bien sûr, frère Bill!».

    — «Est-ce que votre fille a failli se noyer?».

153 Elle me répondit: «C’est exact, frère Branham. Son mari et quelques autres personnes durent aller la repêcher dans la rivière. Ils durent pratiquer la respiration artificielle et avoir recours à une machine pour pomper l’eau qu’elle avait avalée. Elle portait une jupe. C’était pendant un pique-nique. Elle était allée au bord de l’eau. Elle glissa sur du sable et tomba la tête la première dans l’eau. Personne ne l’a remarquée. Puis soudain ils la virent qui s’enfonçait et revenait à la surface; ils sautèrent dans l’eau vers elle et la sortirent de la rivière. Elle faillit mourir!».

    Je dis: «C’était son heure de s’en aller».

154 Dieu sait ce qu’Il fait. Le Seigneur m’aurait probablement dit ces choses si je n’avais pas pris cette attitude en disant: «Seigneur, Tu me dois une explication!». Il ne nous doit rien!

155 Lors d’une réunion, j’ai entendu un évangéliste qui priait pour un malade en disant: «O Dieu, je T’ordonne de guérir cette personne!». Qui donne des ordres à Dieu? Ce n’est d’ailleurs pas bien intelligent, car Dieu fait ce qu’Il veut.

156 L’argile peut-elle dire au potier: «Pourquoi m’as-tu façonnée ainsi?». Bien sûr que non! Mais si le prophète veut bien se tenir tranquille et chercher le Seigneur pour avoir la réponse, il la reçoit. Vous comprenez?

157 C’est comme cette personne qui posait une question sur la semence du serpent. Soyez simplement attentif: ne précipitez rien. Dieu fait toujours concourir toutes choses au bien de ceux qui aiment le Seigneur.

158 Si Ninive ne s’était pas repentie, les jugements de Dieu se seraient exercés sur elle. Rappelez-vous que le prophète doit écouter. C’était un avertissement.

159 Il en sera de même avec ce pays. Vous m’avez dit: «Frère Branham, vous avez dit dimanche dernier qu’il n’y avait plus d’espoir?». C’est vrai! — «Pourquoi?». Parce qu’elle a rejeté son appel. Cela s’accomplira. Elle recevra son jugement. Le temps vient où ce pays sera mis en pièces. J’en ai eu la vision en 1933. Vous pourriez m’avoir dit: «Il ne s’est rien passé jusqu’ici!».

160 Mais cela arrivera! Lorsque je l’ai prédit il y a plus de trente ans, Mussolini n’était pas encore au pouvoir, la ligne Maginot n’était pas construite, les voitures en forme d’oeuf n’existaient pas, les femmes n’avaient pas élu un président qui serait comme un étudiant, il n’y avait pas encore eu de président catholique, et toutes ces autres choses dont Il m’avait parlé. Dieu m’a simplement montré les choses jusqu’à la fin.

161 Cela se rapproche peu à peu, la coupe se remplit. Billy Graham, Oral Roberts et d’autres ont prêché la repentance. Des prophètes ont sillonné le pays avec des signes et des miracles, et le pays continue à patauger dans le péché. C’est la raison pour laquelle ils ne se repentent pas. C’est la repentance qui opère un changement.

162 Remarquez qu’Achab ne se repentit pas quand Elie le réprimanda. Si Achab s’était repenti et avait marché avec douceur devant Dieu, il ne se serait rien passé. Mais Achab s’empara de la vigne de Naboth, le fit assassiner et commit toutes ces méchantes actions. Et Jézabel… Le prophète vint avec le “Ainsi dit le Seigneur”. Mais que firent-ils? Elle menaça de le faire mettre à mort. Alors qu’arriva-t-il? La prophétie s’accomplit: les chiens dévorèrent Jézabel et léchèrent le sang d’Achab. Cela arriva exactement selon la parole du prophète! Il avait vu la coupe pleine.

163 C’est pourquoi le petit Michée dit la même chose. Comment aurait-il pu bénir ce que Dieu avait maudit? Sa parole, sa prophétie était en harmonie avec la Parole.

164 Hérode ne se repentit pas quand Jean lui dit: “Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère”. Mais il ne se repentit pas. Que fit-il? Sa femme demanda la tête du prophète. Voyez dans quel bourbier il tomba! Voyez ce qui lui arriva. Voyez comme aujourd’hui en Suisse les eaux bleues du rejet bouillonnent encore comme une commémoration. [Allusion à une légende concernant Pilate qui, pour échapper au remord, se serait jeté dans un petit lac au pied du mont Pilate en Suisse dont l’eau bouillonnerait à une certaine époque de l’année — N.d.T.] Il ne se repentit pas quand le Seigneur le réprimanda. Jean dit à Hérode que quel que soit son rang (procurateur ou empereur, ou quoi que ce soit d’autre), il devait se repentir quand Dieu l’appelait, sans quoi Sa colère serait sur lui.

165 Que de fois les prophètes… J’ai pris des notes à ce sujet mais nous n’aurons pas le temps de voir cela parce qu’il ne me reste que dix minutes.

166 S’il n’y a pas de repentance, le jugement s’exerce immanquablement. Ezéchias se repentit. Ninive se repentit.

167 Achab ne se repentit pas. Nébucadnetsar ne se repentit pas. Les gens du temps de Noé ne se repentirent pas et le jugement les frappa tous. Vous voyez? Mais Il commence par avertir chacun. Chacun reçoit un avertissement.

168 Maintenant, voyant comme le temps est proche, que tous ceux qui sentent qu’il y a un avertissement se repentent sans retard avant que la colère de Dieu ne frappe.

169 Mais revenons au Branham Tabernacle. Nous avons vu ces choses et nous savons que c’est la vérité. Le commandement de la Parole est: “Si vous vous repentez et êtes baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et tous ceux qui sont au loin”. Vous comprenez?

170 Un homme, M. Dauch, m’a posé cette question dernièrement: «Frère Branham, je me fais vieux, je m’affaiblis, j’ai quatre-vingt-onze ans. Pensez-vous que je sois prêt à mourir? Que je sois prêt pour le départ? Que je sois sauvé?».

171 Je répondis: «M. Dauch, êtes-vous jamais allé chez le médecin pour un contrôle général?».

    — «Oui».

172 Le médecin prend un livre et le consulte. «La première chose que je dois faire pour cet homme est de contrôler son coeur». Il prend son stéthoscope, le met à ses oreilles et examine le coeur. Puis il voit qu’il doit prendre sa pression et lui fixe l’appareil au bras. Ensuite il prélève un échantillon d’urine et de sang et fait différentes choses. Il passe tout en revue et s’il ne trouve rien d’anormal… Il prend une radiographie. S’il ne voit rien de spécial, il dira: «Monsieur Dauch, physiquement, vous êtes en ordre».

173 Sur quoi se base-t-il? Sur les indications de son livre médical. S’il y a quoi que ce soit qui ne concorde pas avec ce que disent les spécialistes, on le verra à ceci ou cela. Par conséquent, dans les limites de sa connaissance, le médecin déclare votre corps en bonne santé.

174 «Maintenant, dis-je, je vais procéder à un examen de l’âme. Et pour l’âme, Dieu n’a qu’un instrument: Sa Parole». Dans Jean 5.24, Jésus dit: “Celui qui ECOUTE Ma Parole…”. Ecouter ne veut pas dire simplement entendre un bruit. Ce mot “écouter” signifie RECEVOIR. “Celui qui peut RECEVOIR Ma Parole”. Amen! Celui qui L’entend… (ne continuez pas à appeler ces choses des sottises et à dire: «Il n’y a rien là-dedans, je ne crois pas cela!») — “Celui qui écoute Ma Parole…”; c’est la Parole de Jésus, et Il est la Parole! Voilà. “Si vous pouvez écouter Ma Parole et croire en Celui qui M’a envoyé, vous avez la Vie éternelle et ne venez point en jugement, mais vous êtes passé de la mort à la vie”. Amen! Je dis au frère: «Comment votre coeur bat-il à présent?».

    Il me dit: «Je crois cela. Je l’ai entendu. Je l’ai reçu».

175 — «Eh bien, le Spécialiste en chef, l’Opérateur principal, le grand Médecin de la Vie éternelle vous dit: vous êtes passé de la mort à la vie, et vous ne tomberez pas sous la condamnation».

176 — «Quand je vous ai entendu prêcher sur le Nom de Jésus-Christ pour le baptême dans l’eau, j’ai marché juste derrière vous et vous m’avez baptisé. Je ne suis plus l’homme que j’étais autrefois. Il m’est arrivé quelque chose. Je ne me souciais pas de cela et suivais un autre chemin, mais j’ai fait demi-tour et suis entré dans cette nouvelle voie. Mon coeur brûle jour et nuit de me rapprocher toujours plus de Lui. Je crois chaque Parole! Et je dis Amen! à chaque petit morceau de la Parole. Peu importe si Elle tranche profondément en moi, je veux être à Sa mesure. Et je l’ai fait, pour autant que je le sache».

177 — «Il me semble que votre coeur va joliment bien. Je crois que vous êtes en bonne santé spirituellement!».

178 Il me dit: «Je me demande si je pourrai aller dans l’enlèvement, frère Branham?».

    — «Ce n’est pas à moi de dire qui ira et qui n’ira pas».

179 Il dit: «Comme j’aimerais être vivant! J’aimerais tellement voir l’enlèvement!».

180 — «Bien! Consultons le livre de la science de l’âme. Dans 1 Thessaloniciens 4.15-17 nous lisons: “Nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts, car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement… Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons changés en un instant, en un clin d’oeil (1 Corinthiens 15.52) … et nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs”. Que vous soyez endormi ou pas, agissant ou pas, enseveli ou pas, vous viendrez de toute façon. Rien ne peut vous retenir, vous y serez. Je lui dis: «Frère Dauch, même si Jésus ne revient pas avant le temps des petits-enfants de vos arrière-arrière-arrière-petits-enfants, vous serez là avant même qu’ils soient changés, s’ils y sont». C’est vrai! Amen!

181 Aussi vrai qu’il vient une colère, il vient une bénédiction. Nous devons choisir l’un ou l’autre ce soir. Vous devez vous attendre à voir tomber sur vous un jugement et la destruction, ou alors vous attendre à la résurrection du Seigneur Jésus. Le même Dieu a promis l’un et l’autre. Je suis si heureux!

J’attends la venue de ce jour bienheureux du Millénium
Quand notre Seigneur béni viendra enlever Son Epouse qui L’attend.
Oh, mon coeur soupire et gémit après ce jour de douce délivrance,
Quand notre Seigneur Jésus reviendra sur la terre.
Alors péché et souffrance, douleur et mort, héritages de ce triste monde, prendront fin
Lors de ce règne glorieux avec Jésus pendant mille ans de paix…
(Oh, frères! “Et nous serons pour toujours avec le Seigneur?”. Vous voyez?)

182 Ce que Dieu dit doit s’accomplir: “Ils bâtiront des maisons et les habiteront. Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit. Ils planteront leur propre vigne et la garderont (Amen! Amen!). Il ne se fera ni tort ni dommage sur Ma montagne sainte”. Alléluia!

183 Quand ce corps mortel revêtira l’immortalité, quand la mort sera engloutie dans la victoire, nous Le verrons tel qu’Il est et nous aurons un corps semblable à Son propre corps glorieux. Quel moment en perspective!

184 Ce même Dieu et ces mêmes prophètes qui ont annoncé la Parole de Dieu en prédisant la colère à venir ont aussi parlé des bénédictions à venir. J’en suis si heureux! Dieu ne détruit jamais un peuple sans le prévenir. Il ne détruit jamais un homme sans l’avertir. Et s’Il fait cela, il y a quelque chose qui nous est arrivé, la confirmation au milieu de nous des signes des derniers jours, le glorieux Saint-Esprit se mouvant au milieu de nous et donnant à l’église la charge de Sa Présence, en confirmant Sa Parole. Alors l’Eglise se prépare à partir pour les cieux un de ces jours par la puissance de Dieu. Parce que c’est un avertissement à rejeter toute entrave et le péché qui nous enveloppe si facilement, cela afin que nous puissions courir avec patience dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards fixés sur Jésus, l’auteur et le consommateur de notre foi.

185 Que Dieu te bénisse, Eglise! Saisis la main fidèle de Dieu! Si tu sens Sa présence, va à Lui! S’il y a quelque chose de faux dans ton coeur, mets-le en ordre. Il ne reste plus beaucoup de temps, la venue du Seigneur est proche. Croyez-vous en Lui? Oh, frères! Ne sera-ce pas merveilleux? Quel moment merveilleux quand je verrai ces vétérans d’autrefois se promenant dans le paradis! Que je m’attends à cette heure!

186 Je me rappelle que mon frère après être revenu des champs de bataille d’outre-mer, me disait: «Quand nous arrivâmes en vue de la Statue de la Liberté, nous roulâmes ces vétérans infirmes dans leurs chaises de façon qu’ils la voient». C’est la première chose que l’on aperçoit quand on arrive par bateau à cause de sa hauteur. «A la vue de ce bras étendu, ces hommes se mettaient à pleurer. Ces grands hommes forts se tenaient là et s’affaissaient sur le pont en pleurant!». Qu’est-ce que cela représentait pour eux? C’était le signe de la liberté. Tout ce qu’ils aimaient était là, derrière ce signe.

187 Oh, que sera-ce quand j’entendrai la sirène du vaisseau de Sion ce matin-là et que je verrai flotter ses bannières! Quand la bataille sera terminée et la victoire remportée. Alléluia! Quand nous retournerons à la Maison où la mort, le péché et l’enfer sont vaincus, où il n’y a plus ni péché, ni mort, ni tristesse! Il me semble entendre la sirène! Nous approchons de la Cité! Les écueils sont franchis, le bateau entre dans le port. O Dieu, aide-nous à vivre pour cette heure-là!

188 Seigneur Jésus, nous sommes un peuple qui essaie de faire de son mieux avec tout ce qui est en lui, qui s’efforce de marcher à la lumière de Ton Evangile, de ce glorieux Evangile de Ta mort qui nous justifie. Nous sommes si reconnaissants, en ces jours sombres et mauvais que nous traversons actuellement, de voir apparaître ces signes. O notre Dieu, c’est comme lorsque la main écrivit sur la muraille! Nous Te remercions, Seigneur, de ce que nous pouvons voir et connaître que la délivrance est proche, à la porte… Nous prêchons en parcourant le pays tout entier, nous Te voyons opérer de grands signes, Tu te révèles tous les jours, d’année en année. Il ne se passe pas d’année que Tu ne frappes la terre de Tes glorieux signes surnaturels. Nous les voyons et savons que la grande armée de Dieu est en marche.

189 Il est peu nombreux, mais combien puissant, le groupe de ceux qui ont la Vie éternelle! “Ils se précipiteront au travers des groupes et franchiront les murailles”. Oui, la troupe de la mort n’aura pas de prise sur eux. Ils la traverseront de part en part. Ils franchiront la muraille séparant le naturel du surnaturel et ils tomberont dans les bras de Dieu dans cette glorieuse éternité. Seigneur Dieu, nous T’en remercions. Nous savons que le temps s’approche et qu’il est bientôt là.

190 Je Te prie, ô Dieu, s’il se trouve ici ce soir quelqu’un qui ne Te connaît pas, qui n’est pas en paix avec Toi… Peut-être que pendant que nous parlions, une petite voix a murmuré dans leur coeur. «Je sens qu’il y a un avertissement qui me dit que je ne peux pas rester ici encore bien longtemps!». O Dieu, puissent-ils mettre leur maison en ordre sans retard. Que tout soit prêt. Que cette froideur… Ce sont peut-être des chrétiens, mais ils ont vécu si longtemps dans ces choses et en ont tellement vues qu’ils ont perdu le sens de leur valeur. Ils les prennent à la légère et non pas profondément et sincèrement.

191 O notre Dieu, que nous puissions faire ce contrôle général ce soir, sachant que ces choses glorieuses sont simplement là pour nous avertir de l’enlèvement prochain de l’Eglise. Et si nous sommes chargés de péché, d’incrédulité et de paresse, nous n’aurons pas part à cet enlèvement. Nous le savons, Seigneur, c’est pourquoi nous Te prions de faire brûler en nous le Saint-Esprit, qu’Il brûle jusqu’au plus profond de nos coeurs. O notre Dieu, embrase nos âmes de Ta bénédiction. Aide-nous à comprendre.

192 Bénis notre rassemblement, bénis notre cher pasteur et sa femme, les diacres, les responsables, les laïques. Pardonne nos péchés, guéris nos maladies, Seigneur, et enflamme nos coeurs. Que nous sortions de ce lieu avec un message d’avertissement pour les gens que nous rencontrerons dans le péché, que nous puissions leur dire: «Ami, n’as-tu pas honte de ce que tu fais, sachant que le jour vient où tu devras rencontrer Dieu?». Accorde-le nous, Seigneur. Je Te les confie, je Te confie le message afin que nous tous travaillions ensemble pour Ta gloire. Au Nom de Jésus-Christ, amen.

Je L’aime, je L’aime,
Car Il m’a aimé le premier,
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

193 Ne L’aimez-vous pas? Songez à ce que nous sommes! Regardez où nous sommes parvenus sur le chemin, amis. Jetez un regard en arrière, du temps de Luther et de Wesley, tout au long des âges, et voyez où nous en sommes: juste au sommet de la pyramide, à l’endroit exact où Dieu a prouvé que la Bible a été parfaitement révélée au travers des sept Sceaux; nous n’attendons plus maintenant que ces sept mystères, juste à la fin, au sujet de la venue du Seigneur et de l’enlèvement de l’Eglise qui pourrait avoir lieu avant demain matin. Oh, mes frères!

194 Vous rendez-vous compte que chacun d’entre nous ici devra quitter ce monde? Savez-vous que l’homme né de la femme est de peu de jours et que sa vie est pleine de troubles? Savez-vous qu’étant nés de cet arbre de mort du jardin d’Eden nous devons mourir? Nous sommes le fruit des entrailles de notre mère et nous devons mourir. Nous devons nous séparer de cette vie. Que nous soyons jeunes ou vieux ne fait aucune différence. Si la personne la plus âgée ici passe la nuit, elle survivra à bien des jeunes de dix à quinze ans. Des centaines d’enfants dans le monde mourront avant l’aube. Aussi, la seule chose qui compte est ce que vous faites en ce moment.

195 C’est peut-être votre dernière occasion. Que vous soyez jeunes ou vieux, vous pouvez aller à l’église. Ne laissez rien d’inachevé. Soyez profond et sincère. Laissez tout péché et toute chose de côté. Regardez Dieu en face et demandez: «Seigneur, est-ce que je Te suis agréable? Que puis-je faire d’autre, Seigneur Jésus? Quand cette vie sera finie, je n’aurai plus l’occasion de Te servir. C’est ma seule chance, Seigneur Dieu. Fais-moi savoir ce que Tu attends de moi. Que ce soit ceci ou cela, je le ferai volontiers».

196 Le pensez-vous sincèrement? Les petits enfants le pensent-ils? Et les personnes d’âge mûr? Et les vieillards? Et les adolescents? Nous devons partir. Qui sait si ce ne sera pas avant demain matin? Nous n’en savons rien. Vous dites: «Cela me tourmente!». Cela ne devrait pas! Franchement, vous devriez être parfaitement heureux de savoir que vous allez quitter cette vieille bicoque pestiférée.

197 Il y a un autre monde. Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour le trouver. Il est avec vous. Il est autour de vous. Dieu ne vous donne que cinq sens pour entrer en contact avec notre monde, mais il y a un autre monde avec lequel vous ne pouvez entrer en contact parce que vous n’avez pas les sens nécessaires pour cela.

198 Dimanche soir, par exemple, j’ai dit (mais vous n’avez peut-être pas compris) que nous avons cinq sens: la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. Mais supposons qu’il vous manque le sens de la vue (que vous n’ayez que le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe) et que quelqu’un ait reçu le sens de la vue et vous dise: «Il y a un autre monde: c’est le soleil». Vous vous cognez aux objets, cela vous donne des sensations, mais moi je peux vous les décrire. Mais vous penseriez que je suis fou parce que vous n’avez pas le sens de la vue et que personne ne l’aurait jamais eu. Vous en avez entendu parler par des gens qui disaient ces choses, mais vous restez sceptiques Mais moi, je sais par ce sens que c’est réel. C’est un lieu réel, vous voyez, c’est un lieu où vous pouvez VOIR. C’est ce sens qui l’atteste.

199 Quand vous mourez, vous échangez ces cinq sens (gloire à Dieu!) contre un autre. Et vous êtes vivant, avec un sens supérieur, mille fois supérieur aux autres, dans une autre vie, une vie où il n’y a plus ni mort ni soucis. Et ce que vous ne comprenez pas maintenant, vous le voyez clairement quand vous passez de l’autre côté. Vous ne comprenez pas maintenant, vous vous heurtez contre ce monde car il vous manque ce sens. Vous dites: «J’éprouve une sensation étrange ce soir. Il me semble que j’ai envie de pleurer, de crier…». C’est l’Ange du Seigneur, vous comprenez?

200 C’est comme quelqu’un qui n’a jamais eu le sens de la vue et qui dit: «Parfois je sens quelque chose de réel, une sensation de chaleur».

    Vous répondez: «C’est la lumière du soleil».

201 — «Qu’est-ce que la lumière du soleil? Je n’en ai jamais vu, il n’existe rien de tel!». Vous voyez? Il ne l’a jamais vu, il ne sait pas ce que c’est. Il faut que quelqu’un lui explique, quelqu’un qui peut voir.

202 Nous changeons simplement. Nous changeons simplement! N’ayez pas peur de la mort! Ce n’est rien de plus qu’un épouvantail. Jésus l’a vaincue. Même Paul dit en arrivant à sa fin: “O mort, où est ton aiguillon? Où est ton épouvante? Sépulcre, où est ta victoire? Tu dis que tu m’as saisi? Je veux te ramener à Jérusalem. Il y a là un tombeau vide et Jésus a dit: ‘Je suis Celui qui vous a vaincus tous deux, la mort et le séjour des morts!’. Je suis en Lui et vous ne pouvez rien contre moi! Je ressusciterai!”. Paul ajoute: “Une couronne est prête pour moi que le Seigneur, le Juste Juge, me donnera; et non seulement à moi; mais à tous ceux qui AIMENT Son avènement”.

203 Vous L’aimez. Vous voulez voir Sa venue. Vous L’attendez. C’est une longue histoire, c’est une longue attente. C’est une histoire d’amour. Mais vous ne pouvez simplement pas attendre jusqu’au moment où vous Le verrez! Oh frères! C’est ainsi. C’est le moment, c’est l’heure que nous attendons. Si ton coeur n’est pas ainsi, ami, fais attention! Vois-tu, fais attention. Ne laisse pas l’ennemi te tromper. Quand le Saint-Esprit en nous veut prendre Son essor vers Son Créateur, Son Maître, c’est une histoire d’amour dont personne ne peut parler. C’est vrai, c’est réel. C’est réel!

204 Si vous entendez un jour l’avertissement que vous n’êtes pas prêt, rappelez-vous que c’est peut-être Dieu qui vous prépare à quelque chose. Vous voyez? Vous n’êtes pas prêt…

205 Vous dites: «Si je me fais baptiser… Le Saint-Esprit… peut-être que le Seigneur me prendra?». Non! Cela ne suffit pas. En faisant cela vous vous PREPAREZ simplement à vivre. Vous n’êtes pas prêt à vivre avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Ce n’est que quand vous L’avez reçu que vous pouvez vivre. Vous ne le pouvez pas avant cela. Mais maintenant vous êtes en état de vivre après que vous ayez reçu le Saint-Esprit. Vous voyez, vous ne faites que vous préparer.

206 Les gens disent: «Il faut que je me prépare à mourir». Oh non! Moi, je me prépare à vivre! Amen! L’important est de se préparer à vivre, à vivre en Christ une vie de victoire sur le péché, la mort, l’enfer. J’ai déjà la victoire: Il est ma victoire et je suis Sa preuve, je suis la preuve de Sa victoire. Amen! C’est vrai.

207 — «Comment savez-vous que vous L’avez?». Je L’ai. Amen! Il me L’a donné par Sa grâce. Je le sens, je le sais. Je Le vois agir dans ma vie. Il m’a changé. Et d’après ce Livre-ci Il me dit que j’ai la Vie éternelle et que je ne viendrai pas en jugement, mais que je suis passé de la mort à la vie car Il a pris sur Lui mon jugement. Et s’il a payé le prix, n’essayez pas de m’amener en jugement! Il l’a subi pour moi et je l’ai accepté. C’est ainsi.

208 Ainsi donc il n’y a plus de jugement. Il n’y a plus de mort. Un jour je devrai quitter l’assemblée et les gens si Jésus tarde. Et si cela arrive, moi je ne suis pas mort, je ne peux pas mourir: j’ai la Vie éternelle. Comment peut-on mourir quand on a la Vie éternelle? Vous voyez? Nous serons toujours dans la présence de Dieu, nous serons toujours avec Lui. Amen! Cela fait tressaillir mon coeur, cela me donne envie de recommencer à prêcher. Il est merveilleux!

N’est-Il pas merveilleux, merveilleux, merveilleux?
Jésus mon Seigneur n’est-Il pas merveilleux?

    J’aime ce témoignage:

Mes yeux ont VU, mes oreilles ont ENTENDU
Ce qui est écrit dans la Parole de Dieu.
Jésus notre Seigneur n’est-Il pas merveilleux?

209 Oh, je L’aime! Il est ma paix, ma vie, mon espérance, mon Roi, mon Dieu, mon Sauveur (oh, frères!), mon Père, ma Mère, ma Soeur, mon Frère, mon Ami, mon Tout! Vous voyez? Nous avions l’habitude de chanter un petit cantique comme cela. Vous connaissez tous ces petits cantiques pentecôtistes.

Il est mon Père, ma Mère, ma Soeur et mon Frère,
Il est tout pour moi.
Il est tout, Il est tout pour moi,
Il est tout, Il est tout pour moi,
Car Il est mon Père, ma Mère, ma Soeur et mon Frère,
Il est tout pour moi.

210 Vous rappelez-vous quand je le chantais? Quelqu’un s’en souvient-il? Il y a des années de cela! Ensuite nous chantions:

Je sais que c’était le Sang, je sais que c’était le Sang,
Je sais que c’était le Sang pour moi;
Un jour, quand j’étais perdu, Il est mort sur la croix
Et je sais que c’était le Sang pour moi.

211 Vous rappelez-vous ce vieux cantique? Voyons, quel autre cantique chantions-nous encore? Voyons:

Oh, ne voulez-vous pas veiller une heure avec Moi?
Tandis que Je m’éloigne, tandis que Je m’éloigne.
Oh, ne voulez-vous pas veiller une heure avec Moi?
Tandis que Je m’éloigne pour prier.
Je remporte la victoire, je remporte la victoire
Car j’aime Jésus, Il est mon Sauveur.
Il me sourit et Il m’aime aussi.

212 Le vieux frère Smith, un frère de couleur, avait l’habitude de se tenir ici dans ce coin. Oh, quand j’entendais ces noirs, j’allais m’asseoir là, je criais et pleurais. Ils secouaient ma voiture et sautaient tout autour. Ils frappaient des mains comme cela [frère Branham frappe des mains en chantant — N.d.R.]

Oh, ne voulez-vous pas veiller une heure avec Moi?
(Vous connaissez leur rythme. Personne ne peut chanter comme eux, il ne vaut même pas la peine d’essayer)
… une heure, tandis que Je m’éloigne…

213 O mon Dieu, je n’étais qu’un petit jeune homme de vingt ans à peine et je courais autour de ma voiture en criant et en louant Dieu. Oh, quelle époque ce fut! C’était au début, quand Dieu Se mouvait ainsi au milieu du peuple. Maintenant nous sommes devenus une église forte, petite quant au nombre mais puissante en Esprit. Amen! Que c’est merveilleux!

214 Nous chantions un petit choeur… Je me souviens d’avoir rencontré une femme de couleur à Memphis dans le Tennessee. Vous avez déjà entendu cela, je vous l’ai déjà raconté. Son fils était atteint d’une maladie vénérienne. Elle avait noué la chemise de son fils autour de sa tête et s’appuyait contre le banc comme cela. Le Seigneur avait empêché mon avion de décoller. Le Saint-Esprit m’avait dit: «Va faire un petit tour de ce côté-là».

215 J’allai de ce côté en chantant. Je pensai: «Oh, mon avion doit être prêt à partir!».

216 Mais le Saint-Esprit continuait à dire: «Continue, avance, avance!». Cela se passait dans la première partie de mon ministère».

217 Je regardai par-dessus la clôture. Il y avait une petite maisonnette. Une soeur âgée se tenait là. Elle ressemblait à la tante Jemima qui est représentée sur les paquets de crêpes: mêmes joues rondes, mêmes cheveux, même blouse ramenée en arrière. Elle était appuyée contre le portail comme cela et je fredonnais ce petit cantique… je ne me souviens plus de son titre… C’était un petit choeur de louange pentecôtiste.

218 Je cessai de chanter et m’approchai. Elle se tenait là, les larmes ruisselant sur ses joues rebondies. J’aurais voulu la serrer dans mes bras! Elle dit: «Bonjour, pasteur!».

    Je lui dis: «Qu’avez-vous dit, tantine?».

    — «J’ai dit: bonjour, pasteur».

219 — «Comment savez-vous que je suis pasteur?».

    Elle me dit: «Je savais que vous viendriez».

220 — «Vous saviez que j’allais venir?». Je pensai: bon, c’est cela!

221 Elle dit: «Oui monsieur! Avez-vous jamais lu dans la Bible l’histoire de la Sunamite, pasteur?».

    — «Oui, tantine, je l’ai lue».

222 Elle dit: «J’étais comme elle. Avec mon mari j’avais demandé au Seigneur de me donner un enfant que j’élèverais pour Lui. Il l’a fait, Il m’a donné un enfant. Je l’ai élevé. C’était un beau garçon. Mais il a fréquenté de mauvaises compagnies, pasteur, et a attrapé une vilaine maladie. Il est couché ici, mourant. Il est mourant depuis bientôt deux jours. Il y a deux jours qu’il n’est pas revenu à lui. Le médecin est venu et a dit: ‹Il ne peut plus vivre. Il est mourant: c’est une maladie de la société›. Je ne puis supporter de voir mourir mon enfant et j’ai prié toute la nuit. J’ai dit au Seigneur: ‹Je suis le même genre de femme que la Sunamite, mais où est Ton Elisée?›».

223 Elle continua: «Je me suis endormie et j’ai rêvé que je me tenais à la porte et que je vous voyais descendre la rue avec ce petit chapeau incliné sur le côté. Mais il manque quelque chose, vous devriez avoir une valise à la main».

    — «Je viens de la déposer à l’hôtel Peabody».

224 — «Je savais que vous devriez avoir une valise. Mon enfant est en train de mourir».

    Je dis: «Je me nomme Branham».

    Elle répondit: «Je suis heureuse de faire votre connaissance, pasteur Branham».

225 Je lui dis: «Je prie pour les malades. Avez-vous entendu parler de mon ministère?».

226 — «Non, je ne crois pas. Voulez-vous entrer?». Et je suis entré.

227 Ce grand garçon était couché là. J’essayais de parler de la guérison divine à cette femme, mais ce n’était pas cela qui l’intéressait. Elle voulait entendre son fils dire qu’il était sauvé et prêt pour le départ. Et Dieu le sauva.

228 Environ une année plus tard je l’ai vu à la gare, coiffé d’une casquette rouge. Comme le Sauveur fait bien toutes choses!

229 Quand je revins à l’aéroport après cela, il était environ neuf heures et demie. L’avion aurait dû décoller à sept heures. J’avais pris un taxi et à mon arrivée j’entendis l’annonce: «Dernier appel pour le vol numéro tel et tel!». Le Seigneur avait retenu l’avion au sol pendant tout le temps que j’avais été prier pour ce garçon. Vous voyez?

230 J’essaie de me souvenir de ce petit cantique… Voilà! C’est: «L’un d’entre eux». Comme nous l’avons fait retentir ici en frappant des mains!

    L’un d’entre eux, l’un d’entre eux,

231 Ecoutez ce couplet:

Bien que ces personnes n’aient pas appris à paraître
Ou à s’enorgueillir de gloire humaine,
Elles ont toutes reçu leur Pentecôte,
Baptisées au Nom de Jésus
Et elles proclament maintenant au loin
Que Sa puissance est toujours la même.
Et je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entre eux!
Oh, l’un d’entre eux, je suis l’un d’entre eux…
Je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entre eux!
(En êtes-vous heureux?)

232 N’êtes-vous pas heureux? Serrez-vous la main les uns aux autres pendant que nous chantons. Que dites-vous? Faisons-le.

    Oh, viens mon frère, recherche cette bénédiction… etc.

233 Tous ensemble:

L’un d’entre eux, l’un d’entre eux… etc.

234 Ecoutez attentivement maintenant:

Quoique ces personnes n’aient pas appris à paraître
(elles ne viennent pas des écoles)
Ou à s’enorgueillir de gloire humaine,
Elles ont toutes reçu leur bénédiction de Pentecôte,
Baptisées au Nom de Jésus.
Et elles proclament au loin (jusque dans les moindres recoins)
Que Sa puissance est toujours la même.
Et je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entre eux!

235 O chante-le, église!

L’un d’entre eux, l’un d’entre eux… etc.

236 Prenez maintenant vos mouchoirs.

L’un d’entre eux, l’un d’entre eux… etc.

237 Loué soit le Seigneur! Amen! Nous sommes comme des enfants. Il n’y a pas de formalisme entre nous. Dieu n’est pas formaliste, n’est-ce pas? C’est vrai!

L’un d’entre eux, l’un d’entre eux,
Je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entre eux!

238 Etes-vous vraiment heureux de pouvoir le dire? Levez la main et dites: «Loué soit le Seigneur!» [Frère Branham et l’assemblée disent à l’unisson: «Loué soit le Seigneur!» — N.d.R.] Je suis heureux d’être l’un d’entre eux! Je suis heureux de l’être.

239 Seigneur notre Dieu, je suis si heureux! L’un d’entre eux! L’un d’entre eux! Je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entre eux! O Dieu, aide-nous à être cela. Aide-nous à garder la lumière allumée, Seigneur, tandis que nous marchons vers Sion. Accorde-le nous, Père! Au Nom de Jésus nous offrons nos vies pour Ton service. Amen! Amen!

Oh, nous marchons vers Sion,
Oh, merveilleuse, merveilleuse Sion!
Nous montons à Sion,
Cette merveilleuse cité de Dieu.

Venons, nous qui aimons le Seigneur,
Que notre joie soit manifestée.
Joignons-nous aux chants en de doux accords,
Joignons-nous aux chants en de doux accords,

Et entourons ainsi le trône
Et… (Oh, chantez en Esprit!) … le trône
Oh, nous marchons vers Sion,
Oh, merveilleuse, merveilleuse Sion!

Nous montons à Sion,
Cette merveilleuse cité de Dieu.
Qu’ils refusent de chanter,
Ceux qui n’ont jamais connu notre Dieu,

Mais les enfants du Roi céleste,
Mais les enfants du Roi céleste
Proclament leur joie,
Proclament leur joie.

240 Chantons cela!

Nous marchons vers Sion.
Oh, merveilleuse, merveilleuse Sion!
Nous montons à Sion,
Cette merveilleuse cité de Dieu.

241 Oh, cela ne nettoie-t-il pas votre être intérieur? N’aimez-vous pas ces vieux cantiques? Je les préfère à ces chants modernistes, ces bons vieux cantiques venus du fond du coeur! Oh, je me sens si bien et si heureux quand je les chante! Je me sens si bien! Je me réjouis!

Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de souffrance et de douleur.
Il te donnera joie et réconfort.
Prends-le partout avec toi.

Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.

242 Et maintenant, en courbant nos têtes:

Nous inclinant devant le Nom de Jésus,
Tombant prosternés à Ses pieds,
Nous Le couronnerons Roi des rois dans le Ciel,
Quand notre voyage sera terminé.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et…

    [Frère Neville termine le service — N.d.R.]