L’ACCUSATION

(The Indictment)

“… ils Le crucifièrent là…”.

 

7 juillet 1963, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Merci, frère Neville. Restons debout encore un moment pour prier. Inclinons nos têtes. S’il y a des requêtes, manifestez-le en levant la main. Présentez-les à Dieu silencieusement en vous-mêmes, en croyant de tout votre coeur, pendant que je prierai pour vous.

Père Céleste, c’est pour nous un grand privilège de pouvoir entrer dans la Maison du Seigneur par cette sombre journée, d’y voir briller le Soleil de Dieu, et d’y entendre le chant du Saint-Esprit au travers de Son peuple, et d’avoir ainsi un reflet de ce Soleil dans nos coeurs. Combien nous T’en remercions!

Eh bien, il s’est levé des mains parmi Ton peuple: ils ont des requêtes, et ils espèrent que Tu les exauceras, ce matin. Je Te prie, Seigneur, de répondre à chacune d’elles. Et il y en a tellement d’autres par écrit, qui sont empilées là, sur le pupitre, et d’autres encore, d’un peu partout, des appels par téléphone, parfois de fort loin — plus de cinquante par jour! — de gens malades, souffrants. Oh Dieu! Que faire? Nous ne savons dans quelle voie nous engager, ni que faire — mais Toi, Tu le sais, Seigneur; c’est Toi qui nous as donné la Vie, et nous voulons Te la consacrer. Alors, Père conduis-nous!

Nous Te prions de nous bénir, alors que nous sommes assemblés pour écouter Ta Parole, pour chanter des cantiques et Te présenter nos prières. Ecoute nos prières, et puisses-Tu Te réjouir avec nous dans nos chants et nous parler par Ta Parole, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen!

(Vous pouvez vous asseoir).

Je ne puis m’imaginer place meilleure que celle-ci, à ce pupitre, ce soir, pour y distribuer le Pain de Vie à ce peuple affamé et assoiffé — et c’est pour moi un grand privilège.

… D’abord, laissez-moi vous parler d’Edith, la soeur de Hattie, que nous avons connue lorsqu’elle était encore une petite fille infirme, immobilisée dans sa poussette. Maintenant, elle est devenue femme. Elle va très mal. Il y a près d’une année que j’avais été la voir, là-bas, lorsqu’elle eut sa première attaque, et tout de suite, avec l’aide et la grâce de Dieu, j’avais vu de quoi il s’agissait. Ses membres étaient comprimés de telle sorte qu’elle devait rester assise et ne pouvait bouger, tant cela lui faisait mal. Cela provenait d’une terrible pression sur son système nerveux. Mais on ne pouvait pas dire expressément qu’il y eût un dérangement corporel autre que celui dû à la paralysie infantile qu’elle contracta à l’âge de six mois. Alors, elle criait et pleurait presque tout le temps, jusqu’au jour où nous avons prié pour elle, il y a quelques années. Depuis lors, elle allait mieux, et elle se sentait heureuse comme cela, jusqu’à l’année dernière. Maintenant, c’est la ménopause qui la trouble, provoquant ce changement dans sa vie, et ses nerfs sont dans un état pitoyable. La petite dame s’est mis en tête qu’elle est en train de mourir, qu’elle va mourir d’un moment à l’autre.

Mais, vous savez que même des femmes de forte constitution et en parfaite santé ont alors une période difficile à passer. Il y en a à qui on doit donner des hormones, d’autres qui doivent même subir des traitements de choc en clinique.

Dans la vie d’un être humain, il y a deux changements. Il y a le passage de l’enfance à l’âge adulte, de l’enfant à l’homme, de la jeune fille à la femme. Autour des seize, dix-sept ans, ils sont comme des papillons de nuit… Il faut essayer de les supporter et de leur venir en aide pendant cette période. J’ai une fille, Rebecca, qui a justement cet âge — priez pour elle. Et un garçon, Billy. Nous passons tous par cette période un peu folle: nous devons donc souffrir avec eux et réaliser ensemble que c’est quelque chose d’inévitable.

Et maintenant, c’est Edith qui se trouve justement dans une situation semblable. Tous les sept ans, votre vie change, et elle a sept fois sept ans. Vous voyez: c’est un moment bien pénible pour elle. C’est un changement complet, et cela tourmente les femmes. Les hommes aussi, à cette période, ont un comportement bizarre: ils quittent parfois leur femme. Les femmes, elles, deviennent stériles. Nous devons tous passer par cette période difficile. Nous devons y penser et apprendre à nous supporter et à nous comprendre les uns les autres.

La petite Edith est dans cet état; elle a perdu beaucoup de poids et a mauvaise mine. J’aimerais vous demander d’aller la voir un de ces soirs (pas tous à la fois, bien entendu!) … Vous savez, ils veillent jour et nuit… Quelqu’un de notre tabernacle, ou d’une autre communauté, ou quelque soeur d’ici, pourrait y aller et voir la famille Wright. Je suis sûr que cela leur ferait plaisir et qu’ils apprécieraient ce geste. Allez-y tout simplement, passez un moment avec eux; un brin de causette, une poignée de main — une simple petite visite amicale, vous savez; on oublie trop souvent cela. Mais quand il s’agit de notre propre maison, alors nous l’apprécions — mais nous devons nous en souvenir, les autres l’apprécient aussi. Allez-y! Et la famille Wright, j’en suis sûr, l’appréciera aussi. Je sais que vous l’auriez fait sans que je vous le dise, si vous aviez su ce qu’il en était. Mais vous ne le saviez pas, et c’est pourquoi je vous en parle ce matin.

Donc, allez voir la famille Wright, et surtout, entourez un peu Edith, et encouragez-la. Ne lui dites surtout pas qu’elle a mauvaise mine, mais au contraire, qu’elle a l’air d’aller mieux — elle ira mieux, si nous continuons à la soutenir. C’est pour cela que nous sommes ici. C’est notre soeur, et nous sommes ici pour prier et intercéder pour elle — de la même manière que j’aimerais que l’on prie et intercède pour moi, quand je passe par des épreuves, comme vous-mêmes aimeriez que quelqu’un prie pour vous.

Les Wright sont parmi les membres les plus anciens qui viennent à cette assemblée, avec je suppose frère Roy Slaughter et soeur Slaughter. Je les ai vus tout à l’heure, et je pensais en moi-même: «Il y a bien des années que je vois ces frère et soeur Slaughter prendre leur place dans cette église, à travers toutes ces vicissitudes, ces hauts et ces bas, et ils vont toujours de l’avant!». Il en va de même avec cette famille Wright. Vous aimez de tels gens, n’est-ce pas? Laissons-leur voir et sentir combien nous les aimons.

J’ai un long message à donner, aujourd’hui. Il s’agit d’une accusation. J’ai aussi entendu dire qu’il y aurait communion et lavage des pieds, ici ce soir. Le pasteur parlera, et nous aussi, nous viendrons; si vous êtes dans les environs, alors venez aussi vous réjouir du message du pasteur — ou plutôt du Seigneur. Avec ce lavage des pieds, et cette communion, nous aurons une soirée bien remplie. Aussi serions-nous heureux de vous y voir, si vous n’avez pas d’autres engagements.

Et nous aimerions saluer Don Ruddell, notre frère, et frère Jackson (et tous ces frères qui viennent d’autres communautés associées), frère Jack Palmer, là, qui dirige le groupe, là-bas en Georgie. Nous estimons de tels hommes de tout notre coeur, parce que chaque fois que nous avons des réunions et que je suis ici, ils viennent nous rendre visite. Nous nous en réjouissons.

Ce matin, j’aperçois mon bon ami, le Docteur Lee Vayle et sa femme. J’ai d’abord reconnu soeur Vayle, puis j’ai jeté un coup d’oeil pour découvrir le frère Lee — j’ai, comme l’exprime ce vieux dicton du Sud, «un oiseau à plumer» avec lui, autrement dit «un petit compte à régler» avec lui, vous comprenez? Chaque fois que je viens ici, je jette un coup d’oeil pour voir s’il est là pour m’aider. Je dis alors: «Bon, si frère Lee est là, qu’il fasse la prédication, et moi je ferai seulement la prière pour les malades». Mais voilà, nous avions beau le chercher et tout prévoir, il restait toujours introuvable — ainsi, il me reste «un oiseau à plumer» avec lui, lorsque enfin je l’attraperai! Et nous sommes heureux d’avoir ce frère et cette soeur Vayle avec nous ce matin.

Peut-être y en a-t-il encore beaucoup, ici, que nous n’arrivons pas à situer. Je vois une soeur ici, qui vient de Chicago, je crois? Je connais aussi ce groupe, là, mais je ne puis me rappeler exactement leurs noms. Nous apprécions votre présence ici, d’où que vous veniez.

Je vois deux frères ici, deux jeunes gens qui doivent être ordonnés dans le ministère, ce matin (ils sont nouveaux dans le ministère en tout cas). Nos deux frères de couleur de New York viennent de recevoir leur licence de l’Eglise de Philadelphie et passeront à cette communauté (dont ils viennent). Nous allons leur imposer les mains pour que Dieu bénisse leur ministère à New York. Nous avons deux ou trois petites communautés là-bas, dont l’une est a frère Milano; nous les aimons toutes. Ainsi, nous avons ici deux serviteurs de plus pour s’occuper de ces gens là-bas. Cela nous réjouit. Que le Seigneur vous bénisse abondamment!

En regardant à la ronde, j’en vois beaucoup parmi vous — je ne puis me rappeler leurs noms à tous, mais je sais que Lui les connaît, et comprend.

Maintenant, si notre soeur, la pianiste, ou quelqu’un d’autre, veut venir et jouer pour nous le cantique:

Quand les charbons ardents eurent touché le prophète,
Le rendant parfaitement pur, Et que la voix de Dieu dit:
«Qui s’avancera pour nous?».
Alors, il répondit: «Me voici, envoie-moi!».

Nous savons que, bibliquement, la consécration d’un prédicateur se fait par l’imposition des mains. Je pense que c’est là que nos frères de la communauté de «La Dernière Pluie» et ceux du groupe de Battleford sont dans l’erreur, en croyant que, par l’imposition des mains, on confère des dons. Nous ne croyons pas cela. Nous croyons que, par l’imposition des mains, nous sanctionnons ce que nous avons vu. Vous comprenez? C’est un «amen!».

Lorsqu’ils imposèrent les mains à Timothée et aux autres frères, ils avaient remarqué que les dons étaient déjà en eux. Rappelez-vous: “… gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Lois…” (2 Tim. 1.5). Ils ont vu cela en Timothée, et ainsi les anciens lui imposèrent-ils les mains lors de son ordination; autrement, ils n’auraient jamais imposé les mains à un homme dans lequel rien ne se serait manifesté auparavant. Comprenez-vous? Et ils ne demandaient rien d’autre que la bénédiction; nous croyons tous cela. Donc, nous ne conférons pas des dons spirituels, nous les reconnaissons seulement et nous imposons les mains pour les attester, en croyant que Dieu opère de telles choses.

J’ai aperçu ce matin, là tout au fond, frère Mc Kinney — je crois que c’est Kinney ou Mc Kinney — le pasteur Méthodiste à qui nous avons récemment aussi conféré l’ordination ici (je crois que c’est ici même, sur ce podium), pour qu’il puisse se joindre aux frère et soeur Dauch et à leur groupe, là-bas, dans l’Ohio. Oh, quand nous nous réunissons ainsi, dans ces petites bourgades, c’est merveilleux! Pas de dénominations, pas d’étiquette ou quoi que ce soit, mais Jésus-Christ seul, et c’est tout! Vous voyez? Se retrouver simplement ensemble, dans les lieux célestes.

Très bien, soeur, entonnons le cantique, juste la première strophe de «Quand les charbons ardents touchèrent le prophète» (Chantons-le ensemble, maintenant).

Quand les charbons ardents eurent touché le prophète,
Le rendant parfaitement pur, Et que la voix de Dieu dit:
«Qui s’avancera pour nous?».
Alors, il répondit: «Me voici, envoie-moi!».
Parle, Seigneur! Parle, Seigneur!
(Frères, avancez, si vous le désirez)
Parle, et je suis prêt à répondre…
[L’assemblée continue à chanter — N.d.R.]

Que les autres frères prédicateurs s’avancent, s’ils le désirent, pour l’imposition des mains… ceux des communautés associées à la nôtre: frère Ruddell, frère Lamb, et les autres.

«Parle, et je répondrai: «Seigneur, envoie-moi!».
Oh, c’est par millions qu’ils meurent
Dans le péché et la honte.
Entendez-vous leurs cris d’effroi et de douleur?
Hâtez-vous, frères, courez à leur secours,
Répondez vite: «Seigneur, me voici!».
Parle, Seigneur! Parle, Seigneur!
Parle! Je Te répondrai: «Me voici!».
Parle, Seigneur! Parle, Seigneur!
Parle! et je répondrai: «Seigneur envoie-moi!».

FRERE BRANHAM: «Comment vous appelez-vous, frère?».

FRERE HUNT: «Orlando Hunt».

FRERE BRANHAM: «Frère Orlando Hunt de New York, est-ce exact? Et vous, frère…?».

FRERE COLEMAN: «Joseph Coleman».

FRERE BRANHAM: «Bien, Joseph Coleman».

Eh bien, mes frères, voulez-vous vous tourner face à l’assemblée? Frère Hunt et frère Coleman, tous deux avec un appel de Dieu dans leur coeur. Comme nous venons de le chanter: «C’est par millions qu’ils meurent dans le péché et dans la honte»; ils ont entendu ces cris d’effroi et de douleur! Et nous les adjurons: «Hâtez-vous, frères, hâtez-vous à leur secours!». Répondez vite: «Seigneur, me voici!». C’est ce qu’ils répondent ce matin.

Eh bien, nous en tant que frères de cette communauté, ainsi que ce groupe, nous confirmons et sanctionnons cela, en leur imposant les mains, et leur donnons la main d’association fraternelle pour être des témoins de Jésus-Christ. Nous les soutiendrons dans tout ce qu’ils entreprendront d’honorable et de juste selon l’Evangile. Ils seront l’objet de nos prières incessantes, pour que Dieu soit honoré par leur service. Qu’ils aient un ministère grand et fructueux à New York, et que leur vie soit pleinement utilisée à Son service, rapportant une précieuse moisson pour Son Royaume. Puissent-ils vivre longtemps et d’une vie heureuse, et puisse Dieu leur accorder le soutien permanent de Sa présence, leur accordant force et santé, les conservant à Son service jusqu’à ce que Jésus-Christ les appelle à la demeure éternelle et au repos céleste. Que tous dans l’assemblée inclinent leur tête, pendant que nous, pasteurs, leur imposons les mains [frère Branham s’éloigne alors du microphone pour imposer les mains aux deux frères — N.d.R.].

Notre Père Céleste, nous imposons les mains à ce frère, au Nom de Jésus-Christ, parce que tout ce que nous savons de lui, Seigneur, est juste et bien. Et nous Te remercions de cet appel au ministère que Tu as mis dans son coeur; Seigneur, parle au travers de ce frère, gagne des âmes, libère les captifs, guéris les malades, qu’il s’agisse de maladies physiques, mentales ou spirituelles. Seigneur, accorde-lui un ministère réel et puissant, de sorte qu’il puisse à la fin de sa route, en regardant loin en arrière de ce long trajet, voir qu’il a été capable, avec l’aide et la grâce de Dieu, de lier et de vaincre tout ennemi.

Nous Te le demandons au Nom de Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen!

A ce frère Coleman également nous imposons les mains, Seigneur, pour confirmer son appel au ministère et en témoignage que cette église et que ce groupe croient qu’il est un serviteur de Christ. Nous Te prions de le bénir et de lui accorder un grand et puissant ministère, pour gagner des âmes à son Seigneur, pour délivrer les captifs en rompant des liens dont Satan entoure les gens avec lesquels il est en contact. Donne-lui, Seigneur, une vie fructueuse et que lui aussi, lorsqu’il arrivera à la fin de sa route, et en regardant loin en arrière de ce long trajet, il puisse voir où, par la grâce de Jésus-Christ il a été capable de rompre tout lien de l’ennemi, pour la gloire de Dieu.

Père Céleste, puissent maintenant ces hommes vivre et oeuvrer dans la moisson de Dieu. Que Tes bénédictions soient sur eux et avec eux jusqu’au temps où nous serons tous rassemblés aux pieds de notre grand Maître. Nous Te le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen!

Que le Seigneur vous bénisse, frère Hunt, et vous donne un ministère fructueux! Que le Seigneur vous bénisse, frère Coleman, et vous donne aussi un ministère fructueux! — Reprenons:

Quand les charbons ardents eurent touché le prophète,
Le rendant parfaitement pur, Et que la voix de Dieu dit:
«Qui s’avancera pour nous?»
Alors, il répondit: «Me voici, envoie-moi!»
Oh, parle, Seigneur! (qu’Il puisse parler
à beaucoup de jeunes coeurs) Parle, Seigneur!
(qu’ils soient appelés de Dieu).
Parle, et je suis prêt à répondre.
Parle, Seigneur! Parle, Seigneur!
Parle! et je répondrai: «Seigneur, envoie-moi!».

Combien nous remercions le Seigneur, ce matin, du grand honneur qu’Il fait à l’église en lui permettant d’assister au départ de ces prédicateurs dans le champ de mission de ces derniers jours. Que la grâce de Dieu soit avec vous, mes frères. J’espère qu’Il vous enverra en campagne par tout le monde pour prêcher les richesses insondables de Jésus-Christ, là où elles font tellement défaut. Le monde en a tant besoin aujourd’hui.

Pour l’instant, nous avons eu tant de bonnes choses, que nous avons pris de-ci, de-là, pour l’intégrer à notre culte de ce matin. Mais aujourd’hui, nous avons à parler sur un sujet que, parfois, je n’aime pas aborder: ces temps vraiment mauvais dans lesquels nous vivons.

S’il y en a parmi vous qui n’étaient pas là, dimanche passé, pour entendre ce message: Le Troisième Exode, il est enregistré sur bande magnétique, et si vous désirez l’avoir, je suis sûr qu’il vous intéressera: Le Troisième Exode.

Qu’avons-nous ici? Un garçon malade? Oh, un petit infirme! Oui, que Dieu le bénisse. Bien. De toute manière, nous prierons pour les malades à la fin du culte.

Essayez de vous procurer ce message Le Troisième Exode. C’est dans ce Troisième Exode que la Lumière (l’Ange du Seigneur), qui appelle les hommes à un exode, s’est montrée visiblement sur terre, dans un exode. Vous voyez, pour moi, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire: Le Troisième Exode.

Vous permettez que j’enlève ma veste? Il fait terriblement chaud ici, ce matin, et la seule ventilation possible, c’est de vous éventer vous-mêmes. Nous projetons d’installer l’air conditionné, aussitôt que possible.

Cela me ferait plaisir, si vous aviez envie d’écouter ce message Le Troisième Exode. Nous avons eu beaucoup d’exodes, cependant, nous pouvons discerner le lieu et le temps de trois exodes où Dieu, dans la Colonne de feu, est descendu pour appeler des hommes et les mettre à part. En ce moment même, un peuple est mis à part. Nous voyons que, lorsqu’Il déclencha le premier exode, Il marchait devant eux dans une Colonne de feu pour les conduire dans un pays où, plus tard, Il leur apparaîtrait sous la forme d’un homme appelé Jésus-Christ (Il venait de Dieu, et retourna à Dieu). Et après cela, Il fut rejeté. Il vint ensuite pour libérer les hommes d’une sujétion semblable à celle dans laquelle ils se trouvaient en Egypte, où ils se livraient au péché en adoptant la façon de vivre des Egyptiens. Et Dieu les appela à sortir.

Ensuite, nous les voyons pour la seconde fois se laisser emmener en captivité sous l’Empire Romain. Ils se laissent entraîner dans les credo, et s’éloignent de l’adoration vraie et sincère; et Dieu déclencha un nouvel exode. Il apparut sous la forme d’un homme conduisant d’autres hommes.

Dans le premier exode, Il était une Colonne de feu. Ensuite, Il vint sur la terre dans l’Agneau, auquel Il les conduisit… Quel magnifique symbole de ce Millénium vers lequel Il conduit Son Eglise maintenant. Nous Le verrons alors tel qu’Il est. Nous aurons un corps semblable à Son corps glorieux.

Et aujourd’hui, par la Lumière de l’Evangile, reflet de cette Lumière, une Colonne de feu a été rendue visible au milieu de nous… La science L’a vue; Elle a paru dans les journaux du monde entier, reconnue scientifiquement et spirituellement comme étant la même Colonne de feu, avec les mêmes signes et les mêmes choses qui L’ont toujours accompagnée.

Et maintenant même, malgré ce fanatisme et tout le reste, Dieu n’a pas cessé de révéler Son identité. Quelle chose glorieuse que de savoir qu’un jour ce tabernacle terrestre, ce corps frêle, malade et affligé, sera transformé en un corps glorieux, semblable au Sien! Alors, nous Le verrons tel qu’Il est, et nous serons avec Lui dans ce pays vers lequel nous commençons déjà aujourd’hui à nous diriger.

Oh! Cela nous donne toujours envie de nous lever pour chanter: «Je marche vers la Terre Promise!». Ils vont probablement chanter ce cantique, tout à l’heure, au service de baptême — car c’est précisément notre cantique de baptême.

Maintenant, à vous frères ici présents, et à ceux des pays où iront ces bandes enregistrées (qui vont dans le monde entier): ces messages ne sont pas destinés individuellement à certaines personnes. Nous ne voudrions pas que l’on croie que nous sommes une bande de fanatiques, qui se sont rassemblés après s’être séparés des autres, étant contre les hommes, contre Dieu, ou contre l’église. Nous sommes pour l’Eglise, mais nous essayons seulement de déterminer, par le Saint-Esprit et avec Son aide, les raisons qui nous conduisent à cette séparation. Nous croyons que les églises ne devraient pas se séparer, mais plutôt avoir communion entre elles: les Méthodistes dans leur groupe, les Baptistes dans le leur, et les Unitaires, et les Trinitaires, et que sais-je encore, tous ceux qui sont séparés les uns des autres. Nous croyons que tous devraient être ensemble en un grand groupe uni du Corps de Jésus-Christ, attendant Sa glorieuse venue. Ils ne devraient pas du tout être séparés.

Il doit nécessairement y avoir une raison fondamentale pour que nous soyons séparés au lieu d’être unis. En considérant les choses, je m’aperçois que cela n’a aucun rapport avec la couleur de notre peau; en effet, que nous soyons jaune, noir, brun ou blanc, tous nous sommes séparés en différentes organisations. Cela n’est pas dû non plus à notre nourriture. Tous nous mangeons la même nourriture, nous nous vêtons tous de la même manière, et ainsi de suite. Mais je vois ce qui cloche, dans tout cela: c’est que l’homme est sorti du chemin tracé par l’enseignement de l’Evangile. Il doit y avoir un moyen de montrer d’une manière bien définie ce qui est juste et ce qui est faux. Et ce moyen, le seul que vous puissiez jamais employer, c’est de ne jamais donner une interprétation de la Parole, mais de la lire telle qu’Elle est et de la croire de même. Quiconque donne sa propre interprétation Lui fait dire quelque chose de différent.

Cela nous ramène à l’origine de l’organisation de l’église Catholique; l’église Catholique croit que Dieu est dans son église, et que la Parole n’a rien à voir là-dedans — Dieu est dans Son église. Mais, pour nous, Protestants, nous voyons dans Apocalypse 17 qu’ils se rassemblèrent, l’église Catholique étant la mère de toutes les organisations. Et nous voyons que l’organisation protestante (pauvres aveugles!), a la même nature que l’église Catholique. La Bible dit que l’église Catholique est une prostituée, et appelle l’église Protestante: «prostituée». Elle dit que la grande prostituée est mère d’autres prostituées. Et, chers amis, vous savez quelle mauvaise réputation a la femme qui n’est pas restée fidèle aux voeux de son mariage. Et nous qui prétendons tous être l’Epouse de Christ, et qui sommes pourtant si infidèles! En quoi sommes-nous infidèles? — En vivant en contradiction avec la règle établie par Dieu (la Bible) pour Son Epouse: c’est là mon opinion personnelle. Je crois que la Bible est la Parole infaillible de Dieu. Et nous sommes donc amenés à constater que l’église Protestante va même jusqu’à se séparer des Ecritures pour établir sa propre organisation.

Les prédicateurs consacrés, les pasteurs, s’attachent à des choses qui… ils viennent par centaines chez moi, à mon bureau, ou dans les salles de réunions, pour me dire: «Frère Branham, vous en provoquez des gens, par vos défis! Mais personne ne les relève, car ils savent bien que c’est la vérité».

Alors, je leur demande: «Pourquoi n’agissez-vous pas en conséquence?».

Ils me répondent: «Parce qu’alors je n’aurais plus qu’à m’en aller mendier. J’ai un ministère; je dois servir le Seigneur et Son peuple; sinon, je n’aurai aucun soutien matériel».

Rendez-vous compte que c’est Christ qui est notre soutien! La Bible est notre soutien! Voyez-vous? Cela place l’église Protestante sur le même pied que l’église Catholique.

Je n’irai pas jusqu’à dire que l’église Catholique ne se soucie pas de la Bible; ils croient la Bible, oui, mais ils ont aussi une succession apostolique sur laquelle est fondée l’église Catholique: c’est la succession des papes; et ils disent que Pierre est le premier pape. Ils croient cela — ils y croient de tout leur coeur.

De même, les Protestants, eux aussi, se sont rassemblés pour former une organisation, comme l’église Catholique, qui s’organisa au Concile de Nicée. Nous voyons bien que tous les deux sont semblables, les deux font la même chose: ils abandonnent la Parole de Dieu pour établir une organisation. Ainsi, lorsqu’on en vient à toutes ces grandes Vérités qui semblent insolites de nos jours, elles leur sont étrangères, parce que leur enseignement vient d’un rituel. Nous n’avons pas de rituel en dehors de la Bible. Nous n’avons rien d’autre que la Sainte Parole de Dieu, et nous nous y tenons fermement.

Aujourd’hui, j’aimerais, pendant quelques instants, vous lire certains passages des Ecritures, de la Parole de Dieu sainte et sacrée; ce sera le point de départ et la base de ce dont je désire parler aujourd’hui, une pensée fondamentale que je voudrais développer. Lisons dans Luc, chapitre 23, verset 33; c’est le seul verset dont j’aurai besoin aujourd’hui: “Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche”.

Maintenant, je prends quatre mots de cette lecture, qui seront la base de mon sujet: “Ils Le crucifièrent là”: quatre mots. Et j’intitulerai mon sujet: «J’accuse les églises dénominationnelles du temps présent, et aussi de nombreuses communautés indépendantes, de crucifier Jésus-Christ à nouveau de nos jours». Voilà de quoi je les accuse!

Ce matin, ma prédication se nomme L’Accusation. Et je vais considérer cette salle comme une sorte de tribunal. Après tout, l’église et sa chaire sont bien un tribunal! La Bible dit que le jugement doit commencer par la maison de Dieu. Représentez-vous donc, ici, le trône, là, le jury; puis les témoins, etc.

Mais aujourd’hui, j’ai pour témoin la Parole de Dieu, et mon accusation est contre les églises actuelles. Je n’implique pas le pécheur individuellement, dans tout cela, mais j’accuse l’église en tant que communauté. Cela sera enregistré sur bande, et j’essaierai d’aller aussi vite que possible.

J’accuse cette génération d’avoir crucifié Jésus-Christ une deuxième fois!

Pour porter une telle accusation à l’époque où nous vivons, il faut aussi apporter des preuves. Pour soutenir l’accusation, il faut une déposition qui établisse le délit criminel. Pour les accuser, je dois fournir des preuves qui puissent être soutenues tout au long de la procédure, et apportées devant le Juge, le Juge Suprême. Pour soutenir cette accusation, je vais prendre la place du procureur.

La Parole de Dieu étant mon témoin, j’accuse cette génération de la crucifixion. Je dois démontrer, et je démontrerai que l’esprit des gens qui a amené la première crucifixion, est le même qui agit aujourd’hui. Je dois démontrer que les gens d’aujourd’hui agissent de la même manière, spirituellement, envers Jésus-Christ, que lorsqu’ils Le crucifièrent physiquement, Lui, Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

Et aujourd’hui, par la même Parole, par le même Saint-Esprit, j’aimerais montrer où en sont les églises: elles agissent aujourd’hui de la même manière, comme la Bible dit qu’elles le feraient; et je dois prouver que nous vivons cela en ce moment même où je vous parle.

Il y a quelques années, cinquante ans par exemple, on n’aurait pas pu faire ce procès. Mais aujourd’hui, l’heure a sonné; il y a dix ans, cela aurait été trop tôt; mais aujourd’hui, cela est possible, parce que les temps sont révolus — nous sommes au temps de la fin. Et je crois, en tant que Son serviteur, que nous sommes sur le point de quitter cette terre pour nous en aller ailleurs.

Par conséquent, le temps de la repentance pour une nation est révolu; je ne crois pas que cette nation puisse encore se repentir. Je crois que nous venons de passer la frontière entre la grâce et le jugement; en tout cas, la balance oscille pour passer de l’une à l’autre.

«Frère Branham, avant d’entamer votre procédure, comment allez-vous prouver cela?». A cela, je réponds simplement: «C’est parce que nous sommes coupables des mêmes péchés à cause desquels Dieu détruisit le monde antédiluvien. Nous sommes coupables des mêmes péchés qui ont amené la destruction de Sodome et de Gomorrhe… Et nous avons tous devant nous les mêmes signes, connus du monde entier, qui ont apporté la grâce de Dieu à ces générations et qui, rejetés, ont apporté le jugement. Ainsi donc, si cette génération a rejeté la même grâce qu’ont rejetée les autres, alors Dieu serait injuste s’Il la laissait aller sans jugement».

Comme le disait un jour un de mes amis, Jack Moore: «Si cette nation devait s’en tirer sans punition de Dieu, alors Dieu devrait relever de leurs ruines Sodome et Gomorrhe, et leur demander pardon de les avoir détruites».

Nous savons que, spirituellement, ils font la même chose aujourd’hui; ils le font pour les mêmes motifs et de la même manière qu’ils crucifièrent alors physiquement le Seigneur. Ils le font par jalousie, parce qu’ils sont aveugles spirituellement, parce qu’ils ne veulent pas voir ni entendre. Jésus, lors de Son passage sur cette terre, a dit: “Esaïe a bien prophétisé de vous, lorsqu’il a dit: Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, et des oreilles, et vous n’entendez pas”. Comprenez-vous?

C’est pour la même raison, le même motif et au moyen des mêmes arguments qu’ils crucifient à nouveau le Christ (nous verrons cela plus loin), comme ils le firent autrefois. Ils n’ont rien à répondre à cela et ils n’oseraient pas le contredire. Ils savent que les preuves sont là, et ils savent que c’est la Bible qui le dit. La seule chose qu’ils puissent faire, c’est de blasphémer. C’est bien ce qu’ils font.

C’est sur cette base que j’accuse cette génération de crucifier Jésus-Christ — ils crucifient, ils sont coupables. C’est avec des mains sales, perverses, égoïstes, dénominationnelles, qu’ils crucifient le Prince de la Vie qui voulait se révéler aux hommes.

Vous dites: «C’est la même personne?».

“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu”. “… et la Parole a été faite chair…” et elle s’est manifestée. La Parole a été manifestée dans la chair, et ils ont condamné cette chair, et L’ont mise à mort — parce que la Parole a été manifestée. Hébreux 13.8 dit: “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement”. C’est la même Parole, vous voyez. Et pour les mêmes raisons, ils cherchent à crucifier la Parole.

Maintenant, revenons au texte que je voulais commenter, ces quatre mots: “… ils Le crucifièrent là…” [En angl.: “Là, ils Le crucifièrent” — N.d.T.] Expliquons le “là” — là, dans la ville la plus sainte du monde, Jérusalem. Là, dans la ville la plus religieuse du monde. Là, “ils”le peuple le plus religieux du monde, lors d’une fête religieuse, la PâqueLà, le lieu le plus religieux, la cité la plus religieuse — la plus grande de toutes les organisations, leur grand quartier général, là, ils, les gens les plus religieux du monde, s’étaient rassemblés de partout. Ils Le crucifièrent, ce qui est la mort la plus ignominieuse, Le laissant nu, après Lui avoir arraché Ses vêtements. Sur les crucifix, on voit un linge autour de Ses reins; mais là, ils Lui avaient arraché tous Ses vêtements… (la ville la plus religieuse), ils (le peuple le plus religieux) Le (la Personne la plus précieuse) crucifièrent (la mort la plus ignominieuse).

N’est-ce pas suffisant pour condamner cette génération! Là, la plus religieuse des organisations, le rassemblement de la plus grande de toutes les églises; ils, eux, le peuple le plus religieux de tous les peuples; eux qui étaient censés être les vrais adorateurs de Dieu ils s’assemblèrent pour la plus sainte de toutes leurs fêtes, pour la purification de la Pâque, la fête célébrant leur passage de l’esclavage à la liberté. Et c’est là qu’en ce temps, eux, le peuple le plus religieux, lors de la plus sainte de toutes leurs fêtes religieuses, célébrée dans le lieu le plus saint, firent au Prince de la Vie le plus odieux des outrages: ils Le dépouillèrent de Ses vêtements et Le clouèrent sur une croix; parce que la loi dans laquelle ils adoraient dit: “Maudit est quiconque est pendu au bois”. Et Il fut fait malédiction pour nous. Ils L’ont dépouillé, frappé, bafoué, — Lui, le vrai Dieu du Ciel; ils Lui arrachèrent Ses vêtements et Le clouèrent sur une croix. Là, ils Le crucifièrent, Lui, Lui infligeant la peine capitale des Romains.

De nos jours, la mort la plus ignominieuse n’est pas de recevoir un coup de fusil, d’être écrasé par une automobile, de mourir dans un incendie ou de se noyer — Non! La mort la plus ignominieuse, de nos jours, c’est la peine capitale, par laquelle le monde entier vous déclare coupable et vous condamne. Et le monde entier porta la main sur cet Homme, Le déclarant coupable, alors qu’Il était innocent. Il mourut sous la loi de l’ennemi, et non par celle de Ses amis; non par Ses propres lois, mais crucifié par la crucifixion de l’ennemi, Lui, le Prince de la Vie, l’Etre le plus précieux qu’il y ait jamais eu et qu’il y aura jamais; Jésus-Christ — Lui, l’Etre le plus noble! Gardez toujours cela à l’esprit, pendant que nous étudions ce sujet aujourd’hui.

Pouvez-vous imaginer un endroit comme Jérusalem, il y a 2500 ans ou plus… j’exagère peut-être un peu; il pouvait n’y avoir que huit ou neuf cents ans — je ne sais pas exactement à quelle époque Salomon bâtit le Temple — mais déjà ils attendaient la venue d’un Messie — ils se rassemblaient là pour célébrer la Pâque. Pensez donc: les chefs de tous les Pharisiens, Sadducéens, et autres, tous rassemblés pour adorer Dieu. C’est à Jérusalem, la Ville Sainte, où s’élevait le Temple du Seigneur — c’est là que le peuple du Seigneur s’empara du Seigneur Lui-même pour Le crucifier, Lui infligeant ainsi la peine capitale. Quelle chose terrible!

Revenons à ces quatre mots: “Là, ils le crucifièrent”. Regardez dans votre Bible: il n’y a que ces quatre mots. Mais la Bible condense ses Vérités en peu de mots, tandis que moi, je dois faire un détour et expliquer ce que je veux dire — mais la Bible n’a pas besoin d’expliquer quoi que ce soit: c’est la Vérité toute simple qui se trouve là. Et ce sont là quatre mots faisant partie de cette grande chaîne de la Vérité. Je vais essayer d’expliquer cela. Mais, pour l’expliquer clairement, il faudrait toute une bibliothèque. Je ne sais comment je vais expliquer ces quatre mots. Mais maintenant, essayons, avec l’aide de Celui qui les a inspirés pour être écrits, de commenter ces quatre mots de telle manière que tous puissent comprendre.

Qu’avons-nous donc devant nous? Nous avons la première crucifixion, à l’endroit le plus saint et devant le peuple le plus religieux, la mort la plus honteuse de la plus précieuse Personne. Oh, quelle contradiction! Quelle abomination!

Pour commencer, reprenons le premier mot: “Là”. Parlons-en quelques instants, avant d’aborder la condamnation. Nous allons l’examiner et vous montrer ce qu’ils ont fait, et ainsi nous saurons si mon accusation est juste ou non. “Là” — Jérusalem — le lieu très saint, parce que c’est là que s’élevait le Temple et que les Juifs du monde entier se réunissaient, un lieu de rassemblement pour le culte d’adoration. Le lieu de culte et d’adoration par excellence, Jérusalem, là où s’élevait le Temple. Comme il est écrit: “C’est à Jérusalem que tous les hommes doivent adorer”. Il en est ainsi, parce que c’est un centre d’adoration.

Aujourd’hui, vous pouvez les entendre dire: «Oh! nous allons à ces grandes conventions», ces conventions tenues par telle ou telle dénomination. Et puis, nous avons encore ces cérémonies au Vatican, le sacre des papes, etc. Chacun dit: «Nous devrions tous aller aux Assemblées des Méthodistes», ou «des Baptistes», ou «Il nous faut tous aller à Rome». — là où se trouve, disent-ils, le grand centre de la Chrétienté.

Pendant la dernière guerre, lorsque Rome tomba, les soldats allemands (plusieurs d’entre vous savent cela) se retiraient dans la Cité du Vatican et tirèrent sur les Américains, lorsque ceux-ci avancèrent. Frère Funk et frère Robertson, frère Beeler et plusieurs des frères qui firent la guerre, savent cela. Et savez-vous ce qui est arrivé? Des ordres furent donnés aux Américains de ne pas tirer sur cette ville! Vous, vous deviez rester là, comme une cible pour les autres. Mais sur l’Abbaye de Westminster à Londres, on pouvait tirer tant qu’on voulait. Là, étaient rassemblés les Protestants, alors là, on pouvait tirer. Mais pas sur le Vatican, parce que le Président Roosevelt… J’ai entendu son discours à la radio, ce soir-là, dans l’émission radiophonique «Conversation au coin du feu». Il disait: «Quelle honte que Rome soit tombée! Rome, la capitale de toute la Chrétienté!». Pouvez-vous imaginer un Protestant disant une chose pareille?

Ce grand centre de la religion chrétienne, nous allons le comparer, le mettre en parallèle avec Jérusalem, si vous le voulez bien. A la tête, il y avait le Sanhédrin, les Pharisiens, les Sadducéens, et tous ceux-là se rendaient à Jérusalem. C’était réellement le quartier général.

En ce qui concerne les organisations, vous devez admettre que l’église Catholique Romaine en est bien la mère. C’est certain. Et cela a commencé à la Pentecôte. C’est bien le chemin qu’ils prirent, lorsqu’ils commencèrent à s’organiser. Et maintenant, nous autres Protestants, nos communautés sont les soeurs cadettes de cette église.

Je dirai qu’il en est aujourd’hui du Vatican comme autrefois de Jérusalem, où tous devaient se rendre pour adorer. Pourquoi le firent-ils, au temps de Jésus? Pourquoi disaient-ils que tous les hommes devaient adorer à Jérusalem? Parce qu’il n’y a qu’un seul lieu où Dieu puisse entrer en communion avec les hommes: c’est sous le Sang du sacrifice. C’est la raison pour laquelle ils devaient venir à Jérusalem. Dieu ne rencontrera l’homme nulle part ailleurs que sous le Sang. Si vous rejetez le Sang, alors le lieu de rencontre avec Dieu est enlevé. C’est au jardin d’Eden que Dieu prit Sa première décision, à savoir, que l’homme ne pourrait L’adorer que sous l’aspersion du Sang du sacrifice. C’était alors le seul lieu où Dieu rencontrait l’homme; c’est le seul lieu où Dieu rencontra jamais l’homme. Et aujourd’hui, le seul lieu où Il rencontre l’homme est sous l’aspersion du Sang du sacrifice.

Peu importe que vous soyez Méthodiste, Baptiste, Presbytérien; si vous oubliez vos différences, même si vous êtes Catholique Romain, et que vous vous placez sous le Sang, c’est là que Dieu rencontrera chacun de vous. C’est là que nous pouvons tous nous rencontrer et communier sur le même fondement. Mais autrement, ce n’est pas parce que vous êtes un Méthodiste ou un Pentecôtiste qu’il vous rencontrera. Il ne vous agréera qu’à une seule condition: c’est que vous soyez sous l’aspersion du Sang, lorsque vos péchés auront été confessés et rejetés de Sa Présence. Le Sang est toujours devant Lui, et ce n’est qu’au travers de l’effusion du Sang qu’Il peut vous voir. Vous êtes plus blanc que neige, lorsque vous avez confessé vos péchés; autrement, c’est comme si vous n’existiez pas: vous ne pouvez avoir de communion avec Lui.

C’est pourquoi vous ne voyez aucune manifestation se produire dans les églises; ils admettent bien croire au Sang, mais refusent de suivre la voie (la Parole) qui permet d’accéder au Sang. Il n’y a qu’une seule voie par laquelle Dieu confirmera la Parole. Vous n’honorerez jamais la Parole si vous venez en disant: «Je suis Catholique Romain; j’exige que ceci ou cela soit fait!». C’est impossible! Vous, Méthodistes, Baptistes ou Pentecôtistes, vous ne le pouvez pas non plus. Le seul chemin pour y parvenir est de vous placer sous la miséricorde de Dieu par Sa grâce, sous l’aspersion du Sang de Jésus-Christ. Alors, vous dites: «Seigneur, j’en appelle à Ta promesse!». Et ainsi, si vous êtes véritablement sous ce Sang, Dieu est engagé par Sa Parole. Mais d’abord, vous devez être sous ce Sang. Comprenez-vous, maintenant?

Il n’est pas étonnant qu’ils ne puissent pas croire aux miracles. Il n’est pas étonnant que vous ne puissiez pas croire au surnaturel. Il n’est pas étonnant qu’ils le condamnent. Ils le condamnent de nos jours pour les mêmes raisons qu’ils le condamnaient alors. Vous êtes aussi coupables qu’on peut l’être, si vous n’êtes pas sous l’aspersion du Sang… Qu’un humble frère, en toute humilité, ose prendre Dieu au mot, s’avançant et confessant ses péchés, oubliant ces dogmes et toutes ces choses pour se placer sous le Sang et y croyant, alors ils le traitent de fanatique! Alors, ils voudront le classer… ce n’est pas une expression à utiliser en chaire, mais c’est pour me faire comprendre, ils diront de lui que c’est un drôle de type. Après tout, ne sommes-nous pas tous des drôles de types? Le croyant paraît bizarre à l’incroyant, comme l’incroyant paraît bizarre au croyant. Alors, qui est bizarre? Qui est original? Le fermier est un drôle de type pour le commerçant, comme celui-ci l’est pour le fermier. Vous voyez? Qui est normal, et qui ne l’est pas?

Je vous le dis, le salut est une affaire individuelle entre l’homme et Dieu seul: je veux dire lorsqu’un homme cherche son salut avec crainte et tremblement. Pour moi, ce matin, en tant que prédicateur ou ministre de Christ je ne vois pas d’autre fondement pour exposer cette doctrine que celui de la Parole. Je ne connais aucune autre base.

Ainsi, nous voyons que c’est seulement sous le Sang que Dieu peut rencontrer l’adorateur: ils allaient tous à Jérusalem. Et Christ est l’Agneau du sacrifice fourni par Dieu. Aujourd’hui, il n’y a qu’un seul lieu où Dieu puisse rencontrer l’homme: c’est sous le Sang de Jésus-Christ. Partout ailleurs, il est condamné; Dieu n’entendra jamais sa prière. Vous pourrez mettre en oeuvre tout ce que vous voudrez, tous les “ismes” possibles; vous pourrez y mettre tous les sentiments et toutes les émotions, et gesticuler, sauter, vous agiter de toutes manières, faire apparaître sang, feu ou fumée et tout le reste — aussi longtemps que cette vie n’est pas conforme à la Parole et que Dieu ne l’a pas pleinement identifiée, cela ne servira même à rien d’essayer, parce que vous êtes en dehors. Dieu ne vous agréera pas aussi longtemps que vous ne serez pas sous le Sang. C’est ainsi.

Ainsi, vous voyez dans l’Ecriture que nous avons une Jérusalem (c’est l’Eglise qui l’a); elle est dans le ciel, c’est une Jérusalem céleste, où Dieu est Dieu. Et aujourd’hui, ce n’est pas sur un credo quelconque ou sur quelque chose de semblable que nous essayons d’édifier une Jérusalem. Les Méthodistes voudraient établir leur quartier général à Jérusalem; les Catholiques voudraient, eux, que ce soit à Rome; et il en va ainsi des différents lieux où nous avons nos quartiers généraux: nous voudrions en faire notre Jérusalem. Mais la Bible dit que notre Jérusalem vient d’En Haut, et qu’elle est la mère de tous les croyants.

Ainsi, Christ est l’Agneau donné par Dieu. Voyez comme Sa venue fut opportune, puisque la Jérusalem de ce temps-là était en train de disparaître. Quand? Elle avait eu son importance jusqu’à cette heure; le sang d’un agneau suffisait jusqu’à ce jour. Mais, depuis la crucifixion, tout a changé. L’ancien système n’est plus. Il y en avait un nouveau, où l’Agneau Lui-même était le Sacrifice. L’Agneau, l’Agneau du sacrifice, en était le fondement. Ils Le maudirent, et firent ainsi exactement ce qu’il fallait qu’ils fissent.

Dieu soit loué! Il nous a fait voir cette admirable et céleste lumière, en ces jours de la fin, où les églises font ces mêmes choses. A cette heure, la religion organisée est condamnée, la preuve étant donnée qu’elle a sacrifié la Parole de Christ, et que, dès lors, c’est la Parole, et la Parole seule qui paraît. L’agneau pascal d’alors n’est plus — c’est Christ, maintenant, qui devient l’Agneau au jour de la crucifixion. Et le jour où les dénominations crucifièrent la Parole de Dieu pour lui substituer des credo, c’est précisément le jour où la Parole a pris son plein effet et toute sa force. Cela vient de se produire, récemment.

Deuxièmement, remarquez: (premièrement, c’était là, à Jérusalem); deuxièmement, c’est ils. Qui, ils? Les Juifs, les adorateurs. Pensez donc: ce sont les adorateurs eux-mêmes qui vont mettre à mort Celui-là même qu’ils prétendent adorer! Pouvez-vous imaginer une chose pareille? Que des hommes intelligents aient pu faire cela; des prêtres, des docteurs, gens instruits de père en fils, et qui devaient descendre d’une certaine lignée, d’une certaine tribu, pour être admis à ce titre ou accéder à la prêtrise: il fallait qu’ils soient Lévites. Leurs pères étaient prêtres, leurs grands-pères étaient prêtres, leurs arrière, arrière, arrière-grands-pères étaient prêtres. Et ils devaient vivre une vie si consacrée, qu’un seul iota trouvé contre eux suffisait à les faire lapider — sans recours et sans grâce! Saints? Certainement, mais d’une sainteté fabriquée par eux-mêmes. Ils devaient se présenter de la sorte, s’ils voulaient être quelqu’un dans leur église. Mais Jésus disait d’eux: “Au-dedans, vous êtes remplis d’ossements de morts”.

S’il y a quelqu’un contre qui je pourrais, sur ce point, porter une accusation, c’est ceux qui, bien que sachant que cette Parole est la vérité, font des compromis à seule fin de se faire valoir au sein d’une organisation. J’ai bien là le droit de les accuser selon la Parole de Dieu.

Notez bien: Ils — c’étaient les adorateurs, ceux qui recherchaient la promesse et qui, pendant des années et des siècles, ne faisaient rien d’autre que de tenir des séminaires; mais ils disséquèrent et adaptèrent tant et si bien cette Parole, selon l’enseignement de ces séminaires, qu’ils finirent par passer à côté de Sa vérité essentielle. Ils, les prêtres, les prédicateurs de ce temps-là. Là, à leur quartier général, ils mettaient à mort Dieu Lui-même, l’Agneau Lui-même! Ils mettaient à mort Celui-là même qu’ils prétendaient adorer!

Et aujourd’hui, j’accuse cette bande de prédicateurs consacrés! Je les accuse de crucifier par leurs credo et leurs dénominations le Dieu même qu’ils prétendent aimer et servir. J’accuse ces prédicateurs au Nom du Seigneur Jésus, à cause de leurs doctrines qui prétendent que le temps des miracles est révolu et que le baptême par immersion au Nom du Seigneur Jésus-Christ n’est pas juste, ni suffisant. A cause de chacune des paroles auxquelles ils ont substitué des credo, je les déclare COUPABLES; le Sang de Jésus-Christ est sur leurs mains, et je les accuse de crucifier le Seigneur Jésus pour la seconde fois. Ils continuent à crucifier Christ, privant le peuple de ce qu’ils sont censés lui apporter, et y substituant des credo d’église qui leur acquièrent la popularité.

Là, ils — ceux qui auraient dû avoir la connaissance, et si quelqu’un devait avoir la connaissance, c’était bien ces prédicateurs! Si, de nos jours, quelqu’un doit avoir la connaissance, n’est-ce pas le clergé, les évêques, les archevêques, les prédicateurs et les docteurs en théologie? Mais pourquoi ne l’ont-ils pas? Oh, quelle contradiction! Quelle contradiction n’avons-nous pas là! Ils prétendent rendre un culte à Dieu, et ils mettent à mort le Prince de la Vie!

Ils le crucifièrent là, — et voici qu’ils font à nouveau la même chose, car Il est la Parole; c’est ce qu’Il est aujourd’hui: le rayonnement de la Parole, cherchant quelqu’un en qui se refléter.

Et ces gens-là éloignent ceux qui voudraient s’approcher de Dieu! Si quelque chose d’inhabituel se produit au sein de l’assemblée, ils le condamnent du haut de la chaire, en disant: «C’est du fanatisme. Restez en dehors de tout cela!». En ce faisant, ils crucifient Jésus-Christ en cette année 1963, et ils sont aussi coupables que ceux qui Le crucifièrent la première fois. C’est une terrible constatation, mais c’est la vérité.

C’est ce qu’ils font pareillement aujourd’hui. Et c’est pour cette raison, parce qu’ils crucifient Christ, qu’ils enlèvent la Parole, et en privent le peuple… c’est exactement ce qu’ils firent alors. Cette Parole même que Dieu avait reflétée dans Son propre Fils, pour prouver que la Parole était Dieu, Celui-là même qu’ils prétendaient aimer, ce Jéhovah qui s’était manifesté dans les Ecritures, agissant exactement comme Il l’avait annoncé, et se reflétant ainsi devant eux. Mais, par amour pour leurs groupes d’églises et choses semblables, ils condamnèrent le Prince de la Vie. Et moi, aujourd’hui, je condamne ces mêmes groupes et les accuse d’être coupables devant Dieu, par la Parole de Dieu, de faire la même chose. Cette génération est accusée.

Pensez à Hébreux 13.8: “Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement”.

Comment pouvaient-ils L’accuser? Parce que leurs credo ne pouvaient L’accepter. Pourtant, au fond de leur coeur, ils connaissaient la vérité. Nicodème, au troisième chapitre de Jean, ne l’a-t-il pas bien exprimé ainsi: “Rabbi, nous savons (nous, les Pharisiens, les prédicateurs, les docteurs de la loi) que Tu es un docteur venu de Dieu, car personne ne peut faire ces miracles que Tu fais, si Dieu n’est avec lui”? Vous voyez? Ils ont témoigné publiquement par un des leurs, un homme de renom — et pourtant, à cause de leurs credo, ils ont crucifié Christ. Et aujourd’hui, chacun peut lire dans Actes 2, verset 38, ce que j’y lis moi-même, et le reste à l’avenant. Mais à cause de leurs credo, de l’étiquette dénominationnelle qu’ils portent bien en vue, de leur carte de membre qu’ils exhibent à la ronde (la marque même de la bête)… En s’attachant à ces choses, ils crucifient à nouveau Jésus-Christ pour leur part, ils Le crucifient publiquement, blasphémant ce Dieu même qui avait fait les promesses, et amenant la condamnation sur cette génération.

Ils — non pas les hommes pécheurs, mais ils, l’église de ce temps-là — ils étaient irrités par cet Homme qui était la Parole, ils trouvaient à redire à cet Homme qui était la Parole. Et maintenant, ils trouvent à redire à la Parole agissant au travers de l’homme. Vous voyez? (après s’être dressés contre l’Un, ils se tournent contre l’autre), qui est le Saint-Esprit venu dans la chair, la confirmation de Dieu. Comment pouvaient-ils savoir qu’Il était Christ? Parce que Ses oeuvres prouvaient qu’Il L’était. Il disait: “Qui de vous me convaincra de péché? Si je n’ai pas accompli très exactement les oeuvres annoncées dans les Ecritures… que quelqu’un me dise où j’ai manqué, ou en quoi je n’ai pas accompli chaque signe par lequel on connaîtrait que je suis le Messie, que je suis bien Celui-là même qui vous a été promis!”.

Ils dirent: “Nous avons Moïse. Nous croyons Moïse”.

Il leur dit: “Si vous aviez cru Moïse, vous me croiriez aussi. Moïse a vu mon jour, et a désiré vivre en ce jour. Moïse l’avait vu de loin, dans les prophéties. Et vous vous vivez ces choses en ce moment même — et vous condamnez. Hypocrites! Vous savez discerner l’aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps”. Il est là, le signe des temps.

Quelle impression fit-Il sur eux — que dirent-ils de Lui?… — Un fanatique, un toqué! Oui, ils trouvaient à redire à l’Homme qui était la Parole. Il était la Parole. Jean, au premier chapitre, le démontre:

“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…”.

Il était la Parole Vivante de Dieu, parce qu’Il était en Lui-même l’expression de Dieu. Il était si parfaitement soumis à la Parole, que Lui et la Parole étaient Un. Et c’est exactement ce que l’Eglise devrait être aujourd’hui: une avec la Parole de Dieu. Comment le seriez-vous, comment seriez-vous une part de cette Parole, si vous la rejetez presque entièrement? La raison de cela ne se trouve pas dans l’homme lui-même. Et c’est la raison pour laquelle je pense que Dieu m’a parlé et dit pourquoi ces gens se font appeler “Ricky” et “Ricketta”. Ce sont ces dénominations égoïstes qui poussent ces gens à vivre là-bas comme ils le font. Elles ont crucifié la Vérité, et les gens disent qu’Elle est un blasphème, ou plutôt ils en font un blasphème. Ils disent que c’est du fanatisme, etc., et ils ne savent pas qu’ils blasphèment le Dieu même qu’ils vont servir dans leurs églises.

C’est pourquoi, j’accuse aujourd’hui cette bande du clergé; j’accuse cette génération au Nom du Seigneur Jésus-Christ et avec l’autorité de la Parole de Dieu: Vous Le crucifiez à nouveau!

Notez bien ceci: Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. La Parole de Dieu confirmée dans un homme.

Comparez les deux Calvaires, et les deux accusations. Rappelez-vous: “Parce qu’Il s’est fait lui-même Dieu, nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous”. Quelle accusation avaient-ils trouvé dans leur conseil, ce matin-là, lorsqu’ils crucifièrent Jésus? Qu’Il s’était fait Lui-même Dieu — et pourtant, Il était Dieu; — qu’Il avait violé le Sabbat — pourtant, Il était le Maître du Sabbat. Ils Le condamnèrent, parce qu’Il s’était fait Lui-même Dieu. “Tu n’as pas le droit de faire cela. Tu n’as pas le droit. Notre grand prêtre… Si quelque chose doit arriver, que ce soit alors par nos prêtres”.

Et maintenant, comparez cela avec le Calvaire d’aujourd’hui. Quand Dieu (ainsi plut-il au Père, Dieu, l’Esprit, de susciter Son propre Fils), couvrit Marie de Son ombre par le Saint-Esprit, et suscita un corps qui pût Le servir et exécuter Son plan… Alors Dieu était en Christ, la plénitude de la Divinité dans un corps d’homme, reflétant par Lui ce que Dieu était pour les hommes, annonçant au monde entier que Dieu voulait faire de chacun d’eux, individuellement, un fils, une fille. Il suscita un Homme et accomplit ce dessein. Mais parce qu’Il ne s’était pas rangé du côté de leurs organisations, ils Le condamnèrent et Le crucifièrent. Oui, comparez ce Calvaire-là à celui d’aujourd’hui! A cause des préjugés de systèmes et d’organisations, à cause de l’indifférence de ceux qui devraient connaître la Parole de Dieu et Ses desseins, à cause de cela, Dieu peut prendre un petit groupe de gens, où que ce soit, humbles parmi les humbles, par qui Il pourra se manifester et oeuvrer. Ils ne peuvent dire que cela n’est pas ainsi. Ils ne pouvaient pas dire qu’Il ne l’avait pas fait, puisque leur assemblée en était le témoin. Cela s’est passé devant eux. Ils ne pouvaient le nier. Ils ne pouvaient réfuter ce qu’Il prétendait être, puisque la Parole, qu’ils disaient croire, était là, prouvant par Elle-même que c’était bien Lui, le Messie manifesté dans un homme. Il fallait donc qu’ils s’en débarrassent. La seule manière de s’en tirer était d’éliminer le Messie. Ils le firent par aveuglement, par ignorance, en dépit de leur éducation, de leur intelligence et de leur finesse selon le monde, ainsi que nous l’avons vu et démontré l’autre soir. Lorsque la Lumière toucha le jeune homme riche, voyez ce qu’il fit: il s’en alla, Le rejeta — c’était un homme de bonne éducation. Paul, un autre homme cultivé, fut lui aussi touché par la Lumière. Que fit-il? Il L’accepta. Il oublia tout son savoir, toutes ses connaissances, afin de connaître Christ, rendant sa vie digne de l’Evangile. (Notre prédication de dimanche passé).

Ainsi en est-il de nos jours. Un homme se sent-il appelé par Dieu, il doit d’abord passer par un séminaire ou une faculté, apprendre un credo. Il doit alors vivre en se conformant à ce credo — ou alors, il doit rendre sa carte de membre. S’il fait cela, il est marqué, inscrit sur la liste noire. Alors, plus personne ne veut de lui, parce qu’une fois il a fait partie de tel groupe et que, maintenant, il n’en fait plus partie. Alors, les gens se figurent qu’il y a quelque chose qui cloche dans cet homme, ils ne veulent pas l’avoir dans leur assemblée, car l’assemblée ne voit et ne considère qu’une chose, à savoir, si ce que croit cet homme est bien ce qu’elle croit, elle. S’il a une carte de membre, il sera, disons, Méthodiste; s’il en reçoit une autre, il sera alors membre d’une autre secte, par exemple des Unitaires, des Trinitaires, que sais-je encore, de l’Eglise de Dieu ou des Pentecôtistes, ou de l’une ou de l’autre de ces confréries. Lorsqu’il prend une carte de membre, on dirait que les gens ont le sentiment que le quartier général de ladite confrérie a posé un oeil favorable sur lui, après l’avoir examiné sur ses qualités, fait passer un test psychiatrique et vérifié si son quotient intellectuel lui permettait de prendre la parole devant l’assemblée. Sinon, ils l’écarteront. C’est bien comme cela.

Mais, voyez-vous, l’assemblée ferait mieux d’observer la main du Seigneur et de voir si Dieu lui confère l’ordination ou non. C’est à cela que nous devrions regarder. Mais aujourd’hui, ils crucifient le Fils de Dieu à nouveau. Lorsqu’un homme peut, par la grâce de Dieu, être appelé par Lui pour que Dieu se manifeste au travers de lui“Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais…” dit-Il.

Notez bien le jour dans lequel nous vivons. Ils prennent le Calvaire lui-même, et la raison même… Or, ils connaissaient la Vérité, mais leur jalousie, leurs préjugés… Que leur dit Jésus? “Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c’est par le doigt de Dieu, que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous”.

Mais vous les entendez dire: “Peux-tu prouver que c’est par le doigt de Dieu?”. J’aurais bien aimé les entendre Lui poser cette question — mais ils étaient trop subtils pour cela.

Remarquez! Parce qu’Il s’était présenté comme étant Dieu Lui-même (et Il était Dieu) … Ils dirent: “Nous ne voulons pas que Celui-ci règne sur nous”. Et maintenant, le même cri résonne à nouveau: «La Bible a été écrite par des hommes! Nous n’avons pas à y conformer notre vie». Pourtant, c’est la Parole de Dieu — c’est Dieu Lui-même.

Hier, je parlais à un homme qui disait: «Il se pourrait que ce soit un homme qui ait écrit la Bible». Je répondis: «C’est vrai; Son nom… nous le connaissons sous le nom de Dieu».

La Bible a été écrite sur une période d’environ quatre mille ans, en partant de Job jusqu’au Nouveau Testament, et écrite par des hommes différents, avec entre eux des espaces parfois de plusieurs centaines d’années, sans même qu’ils se connaissent, et habitant des régions différentes — et pourtant, vous n’y trouverez pas un seul mot qui puisse être mis en contradiction avec un autre. Que chacun vienne sous le Sang de Jésus-Christ, et réclame chacune des promesses qui se trouvent dans ce Livre. Dieu se doit d’en prendre soin. Mais aucun d’eux ne le fera. Ils viendront et diront: «Oh, Seigneur! Je veux faire quelque chose — accorde-moi un grand don. Alléluia! Seigneur! Loué soit le Seigneur! Je crois que je l’ai reçu. Alléluia!». Mais cela ne réussira jamais. Vous pourrez y mettre toute la psychologie que vous voudrez, cela ne marchera pas. Il faut que Dieu puisse recevoir et approuver la repentance. Il faut que Dieu puisse le faire. Nous pourrions en dire long sur ce sujet — mais j’espère que vous me comprenez déjà.

Voyez-vous, ils ne veulent pas que la Parole règne sur eux. Mais moi, je dis: «Que chacun de vous revienne; car vous avez reçu un faux baptême: vous avez été baptisé dans l’église Catholique».

— «Qui êtes-vous pour nous dire cela?». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole. «Mais nous vous disons que — nous croyons que…». Peu m’importe ce que vous croyez; ce qui compte, c’est ce que la Bible dit. «Eh bien, nous n’avons pas à nous conformer à ce que dit la Bible!». Bien au contraire, sinon, vous êtes sous le jugement de cette Bible, qui stipule: “Si quelqu’un y ajoute une parole, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre”. Que vous soyez prédicateur, pasteur ou autre, vous devez vous soumettre aux ordonnances de cette Parole, parce qu’Elle est Dieu. La Bible dit que c’est Dieu. «Nous ne voulons pas qu’Elle règne sur nous!». Au lieu de la Parole de Dieu, ils prennent leurs credo et leurs dénominations et leurs petites choses futiles sans vraie signification, adoptées par les conciles des hommes.

Que firent-ils? Lors de la première crucifixion, ils choisirent Barabbas, un meurtrier, au lieu du Fils de Dieu. Et de nos jours, ils prennent la parole d’un homme, qui est mensonge et conduit à la mort, refusant de prendre le chemin qui conduit à la Vie: la Parole de Dieu. Je condamne cette génération et l’accuse par la Parole de Dieu d’être dans l’erreur. Ils sont coupables, parce qu’ils ont crucifié ou cherchent à le faire. Ils crucifient l’Esprit…

Partout, on réclame un réveil. Comment voulez-vous qu’un réveil se produise, si la Parole elle-même ne peut agir au travers des hommes? J’aimerais bien que quelqu’un me donne la réponse à cette question! Comment pourrait-il se produire, alors qu’en fait vous le refusez? Le prophète a bien parlé d’eux, lorsqu’il dit: “… ayant l’apparence de la piété…”. Ces apparences qui enlevaient alors toute efficace à la Parole de Vie, de même qu’aujourd’hui leur formalisme et leurs credo empêchent qu’un réveil leur soit apporté. Oui monsieur, c’est ainsi! Ils font appel à leurs credo et à leurs dénominations, au lieu de la Parole de Dieu, et c’est cela qui crucifie Sa Parole et qui fait que cette Parole n’a plus aucun effet sur les gens. Lorsqu’ils voient la Parole de Dieu vivre d’une manière aussi manifeste (la Parole Elle-même montre que Dieu agirait ainsi, selon ce qui avait été annoncé, et c’est ce qu’Il fait maintenant), ils s’en moquent et s’en détournent. C’est cela, le blasphème: c’est la Parole Elle-même qu’ils essaient de crucifier. Pourquoi La crucifient-ils? Ils ne peuvent pas plus La crucifier qu’ils n’auraient pu crucifier Dieu. Ils purent crucifier le corps dans lequel Dieu habita, qui était le Fils de Dieu; ils pouvaient crucifier ce corps, mais Dieu, ils n’auraient pas pu Le crucifier. Et pourtant, il fallait qu’Il fût crucifié en ce temps-là, car Il était le Sacrifice qui devait introduire dans l’Héritage un grand nombre de fils de Dieu prédestinés à la Vie Eternelle. Il fallait qu’ils Le crucifient alors; mais maintenant, ils ne le peuvent pas. Ils ne le peuvent, car la Parole Elle-même continue à vivre.

— «Mais que disent-ils donc? Que font-ils? Que nous racontes-tu, prédicateur? Sur quelles bases t’appuies-tu pour les accuser de Le crucifier à nouveau?». Ils crucifient par leurs credo l’action de l’Evangile sur les hommes. C’est cela, la crucifixion: le public est placé dans ces grandes morgues appelées églises ou dénominations; là, on leur trace la voie au moyen des credo, et alors, la Parole de Dieu ne peut plus avoir aucun effet, puisqu’ils condamnent les choses mêmes que Christ a déclaré devoir se produire. Ces choses ne s’accordent pas avec leurs credo, et de plus, Jésus Lui-même ne vint pas de la manière qu’ils se l’étaient imaginé. Il est venu comme Dieu L’a envoyé, et Il vint en accord parfait avec la Parole. Il n’est pas étonnant qu’Il ait dit qu’Il cacherait ces choses aux sages et aux intelligents, et qu’Il les révélerait aux enfants, et à ceux qui voudraient apprendre. Comprenez-vous? Oh! ils ont crucifié l’action de la Parole.

J’ai relevé une série de passages des Ecritures. Je n’en citerai que deux ou trois. Vous me direz: «Comment ont-ils crucifié la Parole?». Bien que Jésus dise qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Héb. 13.8), eux disent cependant: «Oui, dans un certain sens, c’est bien cela». Vous voyez? Très bien. Mais Jésus donna Son dernier commandement: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création… Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: …”. Il dit bien: “… par tout le monde, … à toute la création” — et la moitié n’est pas même encore atteinte! Et des millions meurent chaque année, sans avoir même jamais entendu le Nom de Jésus. Cet ordre est toujours valable. C’est toujours le commandement de Dieu: “… Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’il boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris”. Mais eux disent que cela était destiné aux générations d’alors, rendant ainsi le commandement de Dieu sans effet pour cette génération. Et ils crucifient ainsi l’action de la Parole sur les gens. Amen!

Pierre dit, au jour de la Pentecôte, ayant les clés du Royaume, que Jésus venait de lui donner disant: “… ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux…”… Et au jour de la Pentecôte, voyant comme ils étaient pleins de joie, ils lui demandèrent ce qu’ils devaient faire pour recevoir le Saint-Esprit. Voyant ces hommes agir de cette manière bizarre, chancelant, sautant, tombant, se comportant comme s’ils étaient ivres, ils avaient dit: “Ces hommes sont pleins de vin doux!”.

Mais là, il y avait un homme du nom de Pierre qui avait les clés du Royaume, et qui disait (Actes 2): “Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été dit…”. — Vous voyez, c’est une référence directe à la Parole, montrant bien que l’Esprit est toujours la Parole, comme la Parole est toujours Esprit, la Parole de Dieu. Selon Joël 2.28: “Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair”. Ecoutez ce que dit le prophète qui se tient là. Voyez comme il se dresse sans crainte contre ce groupe et les condamne, et les accuse, en disant: C’est là l’Ecriture, c’est ce dont a parlé le prophète: “… je répandrai mon esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront… Même sur les serviteurs et les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée…”. Prouvant la Parole par la Parole — et ils riaient, ils s’en gaussaient — et tombèrent sous le jugement; la ville fut consumée, et ils mangèrent leurs propres enfants. Et aujourd’hui, c’est un peuple dispersé sur toute la terre, ce qui montre bien que le Saint-Esprit reste toujours dans la Parole de Dieu, pour donner la vie à cette Parole.

Jésus-Christ était la Personne, l’Homme, Dieu. Alléluia! Il était la manifestation de Dieu. Il était Dieu dans la forme d’un corps, pour refléter la Parole de Dieu pour cet âge, pour faire voir à ce siècle les promesses de Dieu prévues pour cet âge. Et le Saint-Esprit fait de même aujourd’hui, c’est l’Esprit de Dieu se tenant sur la Parole écrite, cherchant en qui se refléter en cet âge pour prouver qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Jean 14.12: “Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais…”. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Vous voyez? Recherchant constamment en qui se refléter.

Mais eux ne le pouvaient pas. Les gens croyaient tellement en leurs dénominations, et se trouvaient tellement à l’aise dans le petit nid qu’ils s’y étaient aménagé, qu’ils s’en référaient uniquement à leurs églises, refusant de L’écouter, Lui. Ainsi font-ils de nos jours, Le crucifiant à nouveau.

Pierre dit, lors de la Pentecôte (Actes 2.14): “Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez… Mais si vous voulez m’écouter un instant, je vous montrerai de quoi il s’agit”. En entendant ses explications, leurs coeurs s’ouvrirent, et ils demandèrent: “Que devons-nous faire pour être sauvés? Que devons-nous faire pour recevoir cela? Nous sommes convaincus que ta parole est vraie”.

Il leur dit: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera” (v. 38,39). Voilà ce qu’ils devaient faire: se repentir et être baptisés au nom de Jésus-Christ.

Aujourd’hui, l’église Catholique Romaine a adopté le: «Père, Fils et Saint-Esprit» au lieu de: «Jésus-Christ». Ils ont une communion appelée la Sainte Eucharistie: vous tirez la langue, sur laquelle vous recevez une hostie, le prêtre boit le vin, et vous êtes tous un. Cette communion, au lieu d’être celle du Saint-Esprit, est appelée Sainte Eucharistie — «Père, Fils, et Saint-Esprit», un baptême trinitaire, dont il n’est nulle part question dans la Bible! Le Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, c’est le Seigneur Jésus-Christ. Mais si vous les rendez attentifs à cela et le leur démontrez en leur disant, comme Pierre: “Sauvez-vous de cette génération perverse!”, que font-ils? Ils s’en moquent et répondent: «Notre église ne l’enseigne pas de cette manière». Alors, vous êtes coupables, coupables de crucifier Jésus-Christ en éloignant du peuple la Puissance de Dieu. Vous crucifiez la Parole elle-même, et vous vous condamnez vous-même avec votre assemblée. Cela les fait tomber dans un piège où ils trouvent la mort.

Comme ce prédicateur dont je vous ai parlé dimanche passé, ce Martin Luther King, et ses âmes précieuses aux yeux de Dieu qu’il conduit directement à la mort. Oh! s’il se trouvait seulement quelqu’un pour parler à cet homme! J’aimerais bien pouvoir le faire. Pensez donc. Vouloir faire une révolution pour une simple question de règlements d’écoles. Il y a une grande différence… S’il y a des personnes qui n’ont pas assez de coeur pour accepter de coudoyer des gens d’une autre couleur qu’eux-mêmes, ils sont déjà condamnés et morts. La nation leur donne le droit de… Ne vous opposez pas à cela!

Qu’adviendrait-il si quelqu’un disait que tous les Irlandais, ou tous les Allemands, ou n’importe qui d’autre, devraient être mis à part? Les chrétiens ne s’en soucieraient guère, ils continueraient à vivre comme auparavant. Et cet homme est un chrétien et, comme pasteur, il ne devrait pas pousser le peuple à la révolte. Cela va causer la mort de millions de personnes; il y aura une nouvelle révolte. C’est une honte de faire cela.

La même chose se produit ici même. Exactement la même chose, n’est-ce pas? Si les hommes voulaient seulement regarder à ce qui est vrai, et voir ce qu’est la Vérité… «Notre église ne croit pas cela, nous avons une autre manière de faire». Eh bien, ce n’est pas la bonne manière!

L’apôtre dit: “Repentez-vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés” — mais ils ne le veulent pas! Alors, que font-ils? C’est ce que nous allons voir, en examinant rapidement un exemple comme il y en a des centaines.

La deuxième crucifixion. Si un homme accepte ce «Père, Fils et Saint-Esprit» — un credo au lieu de la Parole, des titres au lieu d’un Nom — quel effet cela a-t-il sur le peuple? Ils crucifient à l’égard des gens l’action de la Parole. Ils disent que Marc 16 ne s’adresse qu’à la génération d’alors, mais Dieu Lui-même, Jésus, leur dit au même endroit: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront…”. Jusqu’où? Pour chaque nation, chaque confession, chaque langue, chaque race, chaque peuple, c’est le même Evangile. “Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru:…”. Quand un homme cherche à retrancher cela de la Bible, il crucifie la puissance de l’Evangile dans l’assemblée. Ainsi donc, je vous accuse, au Nom de Jésus-Christ: vous êtes coupables du meurtre du Seigneur!

L’église Le haïssait. Pourquoi? C’était pourtant leur Dieu. Ils Le haïrent et Le renièrent, en tant que Messie. Ils ne voulaient pas d’un tel Messie. Non, monsieur! Et aujourd’hui, l’église fait de même: elle renie la Parole. Ils ne La veulent pas; Elle contredit ce que leurs credo leur ont enseigné à croire. Et la Parole est le Messie! Croyez-vous cela? Bien. Qu’est-ce alors que le reflet de la Parole? Un reflet du Messie, qui est le Saint-Esprit parmi nous. Il se reflète Lui-même; Il cherche à trouver une lampe qui ne soit pas obscurcie par la suie des credo et autres choses, et au travers de laquelle Il puisse déverser Sa Lumière.

Vous vous souvenez, elles se levèrent pour préparer leurs lampes, et y mettre de l’huile, mais c’était trop tard. Aussi, lorsqu’on voit comment ces Luthériens, Presbytériens, Méthodistes, essaient de venir, en ces derniers jours, pour recevoir le Saint-Esprit, vous saurez pourquoi ils ne l’obtiennent pas. Ils peuvent bien parler en langues, sauter de-ci, de-là: regardez ce qui se passe. C’est un signe que l’église est à sa fin. Nous sommes à la fin. Dès maintenant, à n’importe quel moment, l’Eglise pourrait entendre l’appel: «Monte!». Amen! Tout se passe conformément à l’ordre établi. Le Saint-Esprit fait de Jésus-Christ une réalité par ceux au travers desquels Il peut agir et se manifester. Il descend, se laisse voir et photographier, manifeste des signes, en parle, et fait toutes sortes d’autres choses, démontrant ainsi exactement ce qu’Il avait dit qu’Il ferait. Il fait exactement, conformément aux Ecritures, toutes les choses qu’Il a dit qu’Il ferait; non pas toutes ces choses comme sang, feu, fumée, etc. mais des signes conformes à la Parole (preuves messianiques).

Il y a une foule d’imitateurs, mais cela ne fait que renforcer l’éclat de la Parole véritable. C’est vrai! Soyons des gens suffisamment remplis de l’Esprit pour pouvoir discerner le vrai du faux.

Ils L’ont renié, Lui. Ils ont renié leur Messie: «Nous ne voulons pas de Lui!». Ils font la même chose aujourd’hui. «Si je devais aller là-bas, et me comporter comme ces gens! — Je n’en ai pas du tout envie!». Très bien, mais alors, vous n’aurez rien du tout! Vous voyez, c’est la même chose, maintenant.

Bien qu’Il fût parfaitement identifié, ils ne voulurent pas de Lui. Ils Le haïssaient. Pourquoi cela? Parce qu’Il avait appelé leurs pasteurs “race de vipère!”. Il dit: “Vous autres, sépulcres blanchis, vous n’êtes que des sépulcres. Extérieurement, vous avez belle apparence, avec vos longues robes et vos cols raides, mais l’intérieur n’est qu’un tas d’ossements”. Il n’y est pas allé par quatre chemins. Ce n’était qu’un petit Galiléen, un fils de charpentier, mais Il n’y allait pas par quatre chemins. Il leur disait toutes leurs vérités.

Jean, Son précurseur (lui non plus n’y allait pas par quatre chemins!), disait déjà: “… Ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu” (Mat. 3.9,10). C’est ainsi. Dieu est inflexible, sévère et ferme en ce qui concerne Sa Parole. Parfaitement!

Remarquez, l’Ecriture rend témoignage de Jésus. Comprenez-vous? Dieu, par les Ecritures, rend témoignage que Jésus est le Messie. Est-ce bien cela? Dans quelques instants, nous parlerons de l’accusation faite par Pierre, et vous verrez alors si c’est ainsi ou non. Il a été parfaitement identifié comme étant Dieu manifesté en l’homme appelé Fils de Dieu. C’est cela. Bien qu’Il fût ainsi parfaitement identifié et qu’Il revendiquât selon la promesse de la Parole d’être le Messie annoncé… Moïse dit: “Ce Messie, quand Il viendra, Il apparaîtra comme prophète et toutes ces choses se produiront”. Cette femme qui se tenait là, près du puits, dans le triste état où elle était, que pouvait-elle bien symboliser? Ceci: c’est que, dans les derniers temps, Dieu attirerait à Lui le rebut de la société.

Rappelez-vous, lorsque je vous parlais, l’autre soir, du “Repas des Noces”. Il dit: “J’ai fait une grande fête, et tous ces hommes, je les ai invités, mais chacun d’eux avait une excuse”.

— “Je ne puis venir, cela détruirait nos credo”.

— “Je ne puis venir, je viens de me marier; ma femme ne veut pas me laisser venir”.

— “Je suis marié à cette église-ci. Ma mère était Méthodiste, ou Baptiste, ou Catholique — je ne puis vraiment pas vous approuver”.

Il dit: “Puisqu’ils n’ont pas voulu venir goûter à mon festin, alors, allez chercher les prostituées, les ivrognes, et tous ceux que vous trouverez. Faites-les venir, contraignez-les d’entrer. Je les restaurerai. J’ai préparé mon festin, ma table est dressée, et je ferai en sorte qu’il y ait des hôtes”. Mais les autres ne vinrent pas; c’était leur condamnation, à ces Juifs. Qu’en est-il de nos jours?

— «Je suis Presbytérien».

— «Je suis Luthérien».

— «Moi, j’appartiens aux Unitaires».

— «Je suis ceci; je ne puis pas…».

Eh bien, voilà! «Mais alors vous n’y serez pas!». C’est bien ce qu’Il a dit.

Un Messie parfaitement confirmé: une Parole parfaitement confirmée, la Parole de la promesse. Le Dieu qui promit la Parole, montrant ce que serait le Messie… Eh bien, Il est venu, et Il a accompli Sa mission. Il dit: “En quoi ai-je failli? Si vous ne pouvez me croire en tant qu’homme, du moins croyez aux oeuvres que Je fais, car ce sont elles qui témoignent de Moi. Il y a ceux qui disent que Je suis le Messie. Mais vous, vous ne voulez pas me croire, parce que vous pensez à Joseph, mon père nourricier, un simple charpentier… et je suis né là-bas, dans cette pauvre masure…”.

Lorsqu’Il vint en Galilée, pour Son ministère, ils dirent: “Qui est cet individu, qui est-ce? Joses et les autres, ne sont-ils pas ses frères? Ses soeurs ne sont-elles pas aussi parmi nous? Marie n’est-elle pas sa mère, et Joseph son père? D’où vient ce type? De quelle école sort-il? Il n’a point de carte de membre, ni aucune lettre de recommandation. D’où sort-il donc?”. Et la Bible dit qu’ils se moquèrent de Lui, et qu’Il ne put accomplir là aucune oeuvre puissante. De sorte qu’Il leur tourna le dos et s’éloigna d’eux, disant: “Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison”.

Voici le Messie clairement confirmé. Il ne s’attribuait Lui-même aucun mérite, mais disait: “Je ne fais rien de moi-même; je ne fais que ce que je vois faire au Père”. Il les défiait pour les inciter à demander si c’était Lui, le Messie.

Voyez cette pauvre femme de mauvaise vie. Elle L’avait reconnu; pourtant, elle n’avait aucune instruction. Moralement, elle était dans l’erreur, et personne ne l’aurait approuvée. La loi condamnait sa vie. Moralement, elle était dans l’erreur, mais vous voyez, Dieu ne vous juge pas sur ce que vous êtes. Il ne juge pas le fait que vous soyez grand ou petit. Il juge votre coeur, ce que vous aimeriez être. Et elle ne voulait plus rien d’autre que cette lumière qui venait de rayonner devant elle. Voilà ce qu’elle voulait. Peu importe ce qu’elle était alors, elle était prête à venir. Dieu juge le coeur. L’homme juge selon les apparences. Mais Dieu, Lui, regarde au coeur. Peu importe ce qu’elle était, la Lumière avait jailli, et cela suffit: elle avait saisi l’essence de la Vie Eternelle.

Oh, quel enrichissement c’est pour moi de voir et de connaître que c’est cela, la Vérité. Je m’en tiendrai à cela. Le Dieu du Ciel se lèvera, et ma voix aura été gravée sur la bande magnétique du grand jour de Dieu qui vient. Elle condamnera cette génération au dernier jour… [Portion de la prédication non enregistrée — N.d.R.] … Il s’est révélé comme étant toujours Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Je les accuse par la Parole de Dieu.

Je dois encore vous dire autre chose, mais rapidement, nous n’avons plus que quinze minutes, environ.

Là,… Là, ils… Oh, le Calvaire! Ils Le crucifièrent. Troisièmement: Ils Le crucifièrent, n’ayant pas reconnu la Parole manifestée de la promesse de Dieu. Et pourquoi ont-ils crucifié cet Homme? Pouvez-vous l’imaginer? Revenons en arrière. Pourquoi ces gens ont-ils bien pu crucifier un Homme tel que Lui?

Une fois, j’ai lu un livre intitulé «Un Prince de la Maison de David». Il était écrit par le Dr. Ingraham. C’est un livre merveilleux, un drame. On suppose que c’est une histoire partiellement vraie; elle est tirée de quelques vieux manuscrits pris à une femme nommée Adena. Elle venait d’Egypte, du Caire, je suppose; et elle allait en Palestine pour y terminer ses études. Elle y était au temps du Christ. De là-bas, elle écrivait à son père, demeuré en Egypte. Je vous recommande ce livre; lisez-le, c’est vraiment bien. «Un Prince de la Maison de David». Il est du même auteur que «La Colonne de Feu», d’où le cinéaste, Cecil de Mille a tiré le film «Les dix Commandements».

Donc, nous lisons dans ce livre ce que cette Adena écrivait à son père. Elle disait que, le jour de la crucifixion, Marie-Madeleine, celle dont avaient été chassés sept démons, s’élança au-devant de la foule, en criant: «Qu’a-t-Il fait? Qu’a-t-Il donc fait? Rien d’autre que guérir les malades, et essayer de délivrer ceux qui étaient en prison. Qu’a-t-Il fait d’autre que du bien? Qu’on me le dise!».

Un homme, alors, la saisit brutalement et la chassa hors de la cour, en criant: «Croirez-vous cette folle, plutôt que vos prêtres?».

Vous voyez? Voilà bien où nous en sommes. Qu’avait-Il fait? Aucun mal. Pourquoi L’ont-ils crucifié? Pourquoi? Parce qu’ils n’avaient pas reconnu Qui Il était. Et aujourd’hui, c’est la même chose. Les prédicateurs, les gens d’aujourd’hui, nos enseignants modernes, ont endoctriné le monde pour qu’il croie que c’est de la magie, des oeuvres du diable, de la télépathie, de l’illusionnisme ou du charlatanisme, à tel point que les gens ne peuvent plus reconnaître que c’est la confirmation de la Parole de Dieu pour ce jour. C’est le signe que nous sommes dans le dernier jour.

Les églises, si vous ne faites pas partie de leurs organisations, vous diront: «Attention! C’est une tromperie, une mystification. Voyez Untel et Untel». Mais essayez une fois de leur faire prouver que cette réalité est une mystification. Faites-leur apporter la preuve que c’est faux: ils ne le peuvent pas. Personne n’a jamais pu prouver que c’était faux — et ne le pourra jamais, parce que c’est Dieu. Mais ils arrivent à argumenter, et ils pensent: «Eh bien, si au moins c’était un homme de grand renom…». Mais parce qu’il s’agit d’un petit groupe de gens plus ou moins méprisés et rejetés: «Eh bien, disent-ils, nous les avons chassés de notre église. On a bien dû leur faire comprendre que ça n’allait pas, dans notre église. Ils avaient l’habitude de se joindre à notre communauté, mais quand ils ont commencé à faire ceci, à prétendre cela, alors… et maintenant, ils cherchent à s’infiltrer ici et là…». Tout cela ne m’intéresse pas. Ils auraient pu dire la même chose de Pierre, Jacques ou Jean. “Des ignorants, des hommes sans instruction!”, disait-on. Mais il a fallu qu’ils en tiennent compte quand même; car, entre-temps, quelque chose avait changé: ces hommes avaient été avec Jésus. C’est ce qui faisait la différence. Vous voyez?

Ils L’ont crucifié, parce qu’ils ne savaient pas Qui Il était. Ils ne savaient pas que Celui qui devait venir justifier et accomplir la Parole de Dieu était là, devant eux. En ce jour-là, la Loi et les Prophètes trouvaient leur justification. Pourtant, c’est cette Loi même, qu’ils observaient si scrupuleusement et à la lettre, qui devait précisément leur indiquer le temps où le Messie viendrait et serait Celui qui devait venir. Ils avaient une partie des Ecritures, mais rejetaient l’autre.

Aujourd’hui, ils font la même chose. Ils ont une église et ils croient en Jésus-Christ, et ils le disent, mais ils ne reconnaissent pas l’heure dans laquelle nous vivons! Ce vieux proverbe nous revient en mémoire: «L’homme loue Dieu pour ce qu’Il a fait, se réjouit à la pensée de ce qu’Il va faire, mais il ignore ce qu’Il est en train de faire, et c’est par cela qu’il est condamné». Vous voyez? Ils pensent que Dieu est merveilleux! combien Il est grand! que ne va-t-Il pas faire! Son retour est imminent! il y aura un enlèvement un jour ou l’autre et que nous irons à la Maison! — et cependant, on rejette les signes et les miracles au moment même ou les Ecritures nous disent qu’ils doivent s’accomplir: et on manque tout! Jésus dit: “Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse?”. Prions donc que Dieu nous ouvre les yeux dans ces derniers jours.

Ils font la même chose, aujourd’hui: ils renient et crucifient le même Dieu, parce qu’ils ne Le reconnaissent pas. En refusant de reconnaître les choses qu’ils font aujourd’hui, ils ne crucifient pas réellement le Christ à nouveau, mais ils blasphèment contre le Saint-Esprit. Comment peuvent-ils blasphémer contre le Saint-Esprit? Comment auraient-ils pu Le blasphémer, au temps de Jésus? — Eh bien, ils ne le pouvaient pas, car le Saint-Esprit n’était pas encore venu. Ils appelaient Jésus “Béelzébul”, parce qu’Il pouvait dévoiler les secrets de leur coeur, et d’autres choses. Ils disaient: “C’est un démon”. Autrement dit: «C’est un diseur de bonne aventure. C’est ainsi qu’il fait ces choses, en disant la bonne aventure. Il n’est rien d’autre qu’un démon». Voyez-vous, ils n’avaient plus eu de prophètes depuis quatre cents ans, et ils en avaient perdu l’habitude. Ils n’avaient plus que leur loi. Alors ils disaient: “C’est Béelzébul!”.

Jésus répondit: “Je vous pardonne; mais lorsque le Saint-Esprit sera venu, si vous prononcez une parole contre Lui, elle ne vous sera jamais pardonnée”. Pensez-y, il n’y a et ne peut y avoir de pardon d’aucune sorte… Quand vous blasphémez l’Esprit de Dieu, la Parole de Dieu qui a été confirmée par l’Esprit (la Parole dit et l’Esprit La confirme), La déclarant chose impure, vous avez franchi la limite entre la grâce et le jugement, et alors, il n’y a plus de pardon possible. C’est la raison pour laquelle j’accuse cette génération d’être coupable de crucifier, de blasphémer le Fils de Dieu manifesté! C’est Sa promesse à tous les prophètes, et Christ Lui-même sera manifesté dans les derniers jours, comme il en fut aux jours de Noé, et aux jours de Sodome.

C’est un blasphème: ils crucifient à nouveau le Fils de Dieu pour le peuple. Il est la Parole confirmée. Aucune parole prononcée contre la Parole confirmée ne sera jamais pardonnée. Alors, qu’allez-vous faire? De quel côté serez-vous? Ils sont condamnés et n’attendent plus que le jour où la colère de Dieu se déversera sur eux et les anéantira.

A la Parole de Dieu confirmée, cette génération préfère les enseignements, les doctrines et les dogmes des dénominations humaines. Oh, comme je voudrais avoir plus de temps pour parler de cela! «Cette génération! Elle rejette avec mépris la révélation de Dieu — mais nous, nous marchons sur les traces des apôtres». C’est vrai.

Vous dites: «Oui, mais d’autres le disent aussi!». Mais c’est Dieu qui le confirme.

Jésus dit: “Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à ces oeuvres, parce que c’est l’heure”. Le soir, vous dites: “Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin: il y aura de l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre”. “Vous savez discerner l’aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps. Si vous connaissiez Dieu, vous connaîtriez aussi mon jour”.

Ils disaient: “Tu T’en crois beaucoup trop, Tu Te fais Dieu”. Alors, ils Le clouèrent sur une croix.

D’autre part, le Saint-Esprit aujourd’hui n’est pas une troisième Personne; c’est Dieu Lui-même, manifesté dans la chair de l’homme par le Sang de Jésus-Christ, afin de sanctifier une vie au travers de laquelle Il puisse se refléter Lui-même. Mais ils crucifient cette Parole manifestée. Comprenez-vous? Aujourd’hui, la crucifixion de Christ est le fait de ceux qui renient le Fils de Dieu confirmé et manifesté parmi les hommes par les oeuvres qui se produisent de nos jours par Sa Parole.

Ainsi, cette confirmation doit être la même, car Il est le même Fils de Dieu, selon ce qu’Il dit dans Jean 14.12: “… celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais”. Hébreux 13.8: “Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement”. Jean 15.7: “Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé”.

Pensez que ceux qui agirent ainsi à l’égard de Jésus étaient des gens très religieux. Ce n’étaient pas des païens. C’étaient les gens religieux de l’époque. Et aujourd’hui, c’est la même chose: ce sont aussi les gens religieux qui crucifient à nouveau.

Il faut que je me dépêche. Ils le crucifièrent là. C’est vrai! Ils rejetèrent la Parole de Dieu manifestée, acceptant leurs credo au lieu de la Parole. N’est-ce pas ce qu’ils font aujourd’hui? Bien sûr! C’est exactement ce qu’ils font aujourd’hui. Il était la Parole, et ils rejetèrent la Parole. Il y a ici quelque chose que je voudrais que vous compreniez bien, quelque chose que vous ne devez pas manquer: Il était la Parole, et lorsqu’ils Le rejetèrent, c’est la Parole qu’ils rejetèrent. Et après L’avoir rejeté, ils L’ont finalement crucifié. Et c’est ce qu’ils ont fait aujourd’hui: ils ont rejeté la Parole de Dieu, accepté leurs credo, et crucifié publiquement devant leurs assemblées l’oeuvre du Saint-Esprit. Ils sont coupables, et je les accuse au Nom de Jésus-Christ!

Pendant quinze ans, je L’ai vu oeuvrer à travers le pays et ils s’en tiennent toujours à leurs credo! Ils sont coupables! Ils ont pris la Parole qui aurait dû amener l’église — toutes les églises — à se réunir et à former une grande fraternité au sein des groupes Pentecôtistes et de tous les autres; au lieu de cela, ils L’ont rejeté, s’en sont moqués, Lui donnant toutes sortes de noms; et maintenant, en créant selon les plans du diable une confédération d’églises, ils essaient d’entrer, en disant: “Nous désirons acheter un peu d’huile”. Mais aujourd’hui, ce sont eux qui sont rejetés. Ils sont coupables de crucifier Jésus-Christ. Vous devez accepter les conditions fixées par Dieu… vos conditions, elles, ne peuvent pas vous aider.

Ils ont rejeté la Parole de Dieu manifestée, à cause de leurs credo, et ils font de même, aujourd’hui. Jean 1.1: “Il était la Parole”. Hébreux 13.8: “Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement”.

Et maintenant, ils Le crucifient de nouveau. Savez-vous que la Bible dit que c’est possible? Combien d’entre vous aimeraient lire cela, quelques passages seulement? Voulez-vous m’accorder encore un quart d’heure? Bien. Alors, voyons… Crucifié à nouveau. Prenons le chapitre 6 de l’Epître aux Hébreux, lisons quelques passages et voyons si nous ne crucifions pas à nouveau le Fils de Dieu. Voyons si cela est possible. Vous dites: «On ne peut pas Le crucifier une deuxième fois!». Nous verrons si c’est vrai ou non. La Parole de Dieu est vraie, n’est-ce pas? Hébreux 6.1:

C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet”.

Vous voyez? Paul désire que l’on comprenne bien ici que ces choses-ci sont d’une importance capitale: le baptême, l’imposition des mains, la résurrection, la seconde venue de Christ. Toutes ces choses sont éternelles; elles sont l’absolue Vérité. Mais maintenant, notez ceci:

“Car il est impossible…” (Lisez-le avec moi, un verset seulement — je désire que vous le lisiez avec moi… verset 4:)

“Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie”.

Cela, est-ce ma parole ou la Sienne? Rappelez-vous, ils ne L’ont jamais reçue; ils n’étaient croyants que jusqu’à une certaine limite. Lorsque vous avez reçu la connaissance de la Parole de Dieu (connaissance que vous recevez en La lisant, en La méditant, et en La voyant manifestée), et qu’après, vous la rejetiez, il n’y a plus alors aucune possibilité pour vous d’être sauvé. Avez-vous lu cela maintenant: Est-ce que vous comprenez? Ils ont reçu la connaissance de la Vérité… Si vous n’en avez que la connaissance, vous n’avez rien du tout.

C’est comme ces croyants qui se mirent en route… c’est le type même de ce voyage. Ce troisième exode est le type des autres.

Jetez seulement un coup d’oeil en arrière! Laissez-moi vous montrer quelque chose pendant une minute! Israël choisit douze hommes, un de chaque tribu (un chef de dénomination), les fit passer la frontière, entrer dans la terre promise, et là, Dieu leur montra toutes les bonnes choses à venir, tout ce qu’ils posséderaient. Mais ils s’en retournèrent en disant: «Nous ne serons jamais capables de les acquérir». Cependant, parmi les douze, il y en eut deux, Josué et Caleb, qui crurent à la Parole, et qui dirent: “Dieu a dit que ce pays nous appartient; par conséquent, nous sommes plus que capables d’en prendre possession”. N’est-ce pas vrai?

Les autres, qu’étaient-ils? Des croyants qui ne croyaient que jusqu’à un certain point. Ils étaient pourtant nés au sein de l’église. Ils étaient chefs du peuple (en quelque sorte des évêques). Ils allèrent bien là où la Parole de Dieu était révélée comme étant la Vérité. Là, il y avait un pays où ils n’avaient jamais pénétré. Ils ignoraient jusqu’à son existence. Néanmoins, ils y pénétrèrent et virent qu’il existait bel et bien. Mais Josué et Caleb s’aventurèrent plus loin, et ramenèrent une grappe de raisin, qu’ils leur firent goûter. Après en avoir mangé et avoir eu ainsi un avant-goût de ce bon pays, ils s’en retournèrent, disant: «Nous ne pouvons pas!». Voyez-vous? «Nous ne le pouvons pas!».

Nous revoyons ces mêmes gens, au temps de Jésus-Christ: “Rabbi, nous savons que tu es un docteur envoyé de Dieu…”. Vous voyez? — la frontière! “Nous savons que tu es un docteur envoyé de Dieu, car personne ne peut faire ces oeuvres que tu fais. Nous reconnaissons que Dieu doit être là-derrière”. Alors, pourquoi ne L’acceptèrent-ils pas? Pourquoi ne prirent-ils pas ce qui leur était offert? — Toujours cette limite au-delà de laquelle ils n’osent pas s’aventurer!

Les voici au troisième exode: mêmes signes, mêmes confirmations, même Christ, même Saint-Esprit, mêmes oeuvres, même Dieu, même message: mais ils ne peuvent se résoudre à en prendre possession. Il faudrait qu’ils commencent par rendre leurs cartes de membres. Qu’est-ce à dire? Ils avaient une connaissance de la Vérité. Ils regardèrent et ils virent que c’était la pure Vérité. Ils ne pouvaient le nier. Les journaux témoignent qu’ils L’ont vu. Les images, les journaux, ces preuves, la résurrection des morts, les rapports des médecins au sujet des malades: ils ne peuvent nier que c’est Lui. Et les prédictions? Toutes se sont réalisées au travers de toutes ces années, et cela jusque dans les moindres détails, de sorte qu’ils ne pouvaient nier que cela vînt de Dieu. Mais ils ne peuvent l’accepter.

Et cette bande de prédicateurs de Chicago, dont trois cents et plus d’entre eux voulaient venir se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ! Où sont-ils? Le prix était trop élevé! Ils ne peuvent pas se décider. Pourquoi? La Bible dit que lorsqu’ils font cela… Que font-ils? La Bible dit qu’ils ont choisi eux-mêmes entre la grâce et le jugement: “Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés (ils ont été amenés à écouter la Parole), ont eu la connaissance de la Vérité, et ont goûté à la bonne Parole de Dieu… ils ne pourront plus revenir et dire: Voilà, maintenant, je veux accepter…”.

Vous tous, Presbytériens, Méthodistes, Baptistes, Luthériens, Hommes d’affaires du Plein Evangile, et tous les autres qui, après avoir voulu entrer, se récusent et rejettent le Message. Votre église… S’il y en a ici, ils peuvent, bien sûr, encore Le recevoir, mais pour l’église, non! Il faut que vous sortiez de l’église, si vous voulez encore Le recevoir — vous voyez? C’est ainsi! En tant qu’individu, vous pouvez encore Le recevoir.

Mais si vous pensez que l’église Presbytérienne va recevoir le Saint-Esprit, et qu’ils vont abandonner leurs Ecrits et leurs traditions… C’est impensable! Et vous autres Méthodistes, pensez-vous que vous ferez cela? Jamais! Et vous, les Trinitaires, pensez-vous que vous recevrez jamais le Nom de Jésus-Christ, et que vous vous ferez tous baptiser au…? Jamais vous ne le ferez! Jamais! Mais individuellement, il y en a qui le feront, et ils sortiront. Et c’est là le signe même de Sa venue! Mais à ces églises, à ces communautés qui ont vu la Vérité, et qui dans leurs synodes et leurs conseils l’ont rejetée, cela est impossible… Et, dès lors, elles sont coupables de la crucifixion de Jésus-Christ. Et je les en accuse par la Parole de Dieu…

«Comment pouvez-vous les accuser, frère Branham?». — Je les accuse, parce que Dieu, s’étant Lui-même clairement identifié dans Sa Parole en ces derniers jours, et s’étant fait Lui-même reconnaître comme étant Celui qui est toujours le même hier, aujourd’hui et éternellement, ils L’ont froidement rejeté. Ainsi, vous êtes coupables de la crucifixion de Jésus-Christ, en ce que vous blasphémez le Saint-Esprit. C’est vrai.

Revenons à Hébreux 10, là où les Ecritures nous disent que non seulement il est impossible que vous vous approchiez de Dieu à nouveau, mais que vous êtes séparés de Dieu éternellement; vous ne pourrez plus jamais venir en Sa présence, si vous rejetez le Saint-Esprit et que vous vous moquiez de Lui.

Vous voyez? Vous avez goûté à la Parole; vous êtes de ces croyants qui ne vont que jusqu’à la frontière. Vous dites: «Oh, ces hommes n’étaient pas des croyants!». Ils l’étaient, ou prétendaient l’être, mais lorsqu’il s’agit pour eux d’aller jusqu’à la Parole… Ils étaient Israël; ils sortirent sous la protection du Sang, sous les signes de Moïse; ils virent ces signes à l’oeuvre.

Dieu leur avait dit: “Je vous conduirai au-delà”.

Et ensuite, lorsqu’on en vint au principe même de la Parole de la Promesse qui devait s’accomplir, que dirent-ils? “Oh! nous ne pouvons pas…”. Et pourtant, ils étaient revenus portant des raisins et tout ce qu’il fallait pour prouver que le pays était bon. La Parole de Dieu est juste.

Dieu leur avait dit: “Je vous donnerai le pays” — mais quelles excuses ne trouvèrent-ils pas!

“Oh, disaient-ils, nous y avons vu les géants; nous étions à côté d’eux comme des sauterelles. Nous ne pouvons pas…”.

Il y a quelques années, lorsque cette vieille halle nous servait de lieu de culte, quelqu’un y entra, en ressortit et me dit: «Billy, si tu continues à donner des messages semblables, un beau jour, tu ne prêcheras plus qu’à ces quatre piliers!».

Je lui rétorquai: «Eh bien, je prêcherai aux quatre piliers, car de ces piliers, Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham!». Et c’est bien là la vérité. Je dis encore: «Si tu as quelque chose à opposer à cette vérité, dis-le moi». Il est toujours facile de parler, mais quand vient le moment de donner des preuves, c’est autre chose, n’est-ce pas? C’est là que l’on voit la différence!

Nous voyons donc qu’avec leurs credo, ils Le crucifient de nouveau. Prenons Hébreux 6; nous pourrions lire tout le chapitre, si nous en avions le temps. Il s’agit de l’impossibilité pour ceux qui ont une fois reçu la lumière et qui ont eu part au Saint-Esprit, d’être… Nous ne nous étendrons pas trop là-dessus, car j’aimerais encore vous lire un autre passage dans un moment.

Notez bien ceci! Ils crucifient à nouveau pour leur part le Fils de Dieu. Qu’ont-ils fait? Après avoir goûté et reconnu que c’était la Vérité, ils se détournent et La renient.

Voilà ce qu’a fait cette nation, voilà ce qu’a fait ce peuple. Voilà ce qu’ont fait ces églises. Ils ont rejeté, crucifié le Message; ils ont crucifié la Vérité, la soustrayant au monde. Qu’ont-ils fait en privant le monde de Jésus? Ils L’ont exposé à l’ignominie, L’ont dépouillé de Ses vêtements et L’ont cloué sur une croix, Lui, le Prince de la Vie! C’est ce qu’ils font aujourd’hui encore. Avec leurs credo, ils ont fait la même chose: ils ont privé l’Evangile de Sa bonne substance, essayant de Le mettre ailleurs qu’à Sa place, et ils ont cloué Christ sur une croix. Oh! pourquoi?

Ils le crucifièrent là… Venons-en au quatrième mot de notre texte: “Le” — “Le”, c’est Lui, l’Etre le plus précieux. Pourquoi ont-ils fait cela? Parce qu’ils ne L’avaient pas reconnu. Pourquoi le font-ils aujourd’hui? Parce qu’ils ne savent pas ce qu’est la Vérité. Ils sont aveugles et sourds à l’égard de cette Vérité. Ils ne La connaissent pas. C’est cela, la raison. Leurs credo et leurs traditions les ont éloignés de la Parole de Dieu.

Et maintenant, pour terminer, vous qui êtes ici, je vous demande toute votre attention. Je sais qu’il fait chaud; j’ai très chaud, moi-même. Mais oh, frères! Cette Parole, c’est la Vie, si vous vous y tenez. Donc, attention! Nous ne sommes pas en train de parler de quelque chose qui pourrait arriver plus tard. Nous parlons de quelque chose qui est ici maintenant, au milieu de nous, et qui est en train de se produire en ce moment même; non pas de quelque chose qui sera, mais de quelque chose qui est déjà. Nous ne sommes pas en train de témoigner en disant: «Nous savons ce qu’Il a fait, nous savons ce qu’Il fera». Non! Nous parlons maintenant de ce qu’Il est en train de faire. Vous voyez? Notre heure a sonné! Il se peut que nous ne vivions pas jusqu’à l’Enlèvement. Je puis mourir aujourd’hui même; vous-même pouvez mourir aujourd’hui. Je ne le sais pas. Mais le jour de l’Enlèvement approche, et quand il se produira, nous serons là-haut; soyez-en sûrs. Nous y serons avec tous ceux qui, au travers des âges, ont cru et l’ont attendu. Ils ont marché selon la lumière de leur temps, et c’est ceci, la Lumière: que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Abandonnez vos credo et croyez cette Parole. C’est la Vérité. La Parole est la Vérité. Jésus a dit: “Ma Parole est Esprit, ma Parole est Vie”. Comment pouvez-vous recevoir la Vie, si vous rejetez la Vie? Comment pouvez-vous accepter à la fois un dogme (qui est la mort), et la Parole de Vie, rejeter la Vie pour prendre la mort? C’est impossible! Que chaque parole d’homme, que chaque dogme soit reconnu comme étant un mensonge; c’est la Parole de Dieu qui est la Vérité.

Je défie qui que ce soit (et je sais que ceci est enregistré sur une bande magnétique qui fera le tour du monde), je défie n’importe quel homme, n’importe quel évêque, de venir chez moi, à mon bureau, ou devant cette assemblée, et de me montrer un seul passage du Nouveau Testament où quelqu’un aurait été baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Je vous montrerai comment ils étaient baptisés, et comment ceux qui furent baptisés autrement durent être rebaptisés pour recevoir le Saint-Esprit. Alors, qu’allez-vous faire? Allez-vous rester attachés à vos credo? Allez-vous rester attachés à vos dogmes, et mourir? Vous êtes coupables d’avoir saisi le Prince de la Vie, la Parole de Vie, avec vos mains sales, et de L’avoir crucifié, Le soustrayant au peuple.

Et alors, que faisaient-ils? Ils ne le savaient pas! Aujourd’hui, les hommes marchent dans l’ignorance, ils ne savent pas que cela, c’est la Vérité; ils pensent qu’il s’agit de quelque autre “isme”. Ils ne creusent pas assez profondément pour arriver à l’esprit de la révélation. Ils ne prient pas assez; ils ne font pas assez appel à Dieu. Ils prennent les choses à la légère, disant: «Oh, je crois que c’est Dieu. J’en suis certain». Le diable, lui aussi, croit cela, peut-être même davantage que certaines gens qui se disent croyants; le diable le croit — et il tremble. Les hommes croient, sans plus, sans chercher plus loin; mais le diable, lui, tremble, car il sait que le jour de son jugement approche — mais les gens croient sans prêter aucune attention au jugement qui vient.

Ils sont coupables de Le crucifier. Certainement! J’accuse cette génération, constatant qu’elle est coupable, selon le témoignage de la même Parole qui, au commencement, l’avait déclaré coupable. C’est vrai. Jésus dit: “Qui me condamnera?”. Il était la Parole faite chair. Et aujourd’hui, la même Parole a été faite chair.

Pierre disait, dans son accusation, dans les Actes des Apôtres… Nous allons lire ce texte. Quand Pierre eut vu ce qu’ils avaient fait… il prenait la défense de Christ! Moi, je prends la défense de ce qui est dit dans l’Evangile. Pierre les accusait d’avoir tué un Homme, Christ, qui était la Parole. Moi, j’accuse cette génération d’essayer de tuer la Parole manifestée dans l’homme. Prenez garde à ce que dit Pierre, dans Actes 2, depuis le verset 22; sa juste indignation s’enflamma avec violence:

“Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles… les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes…”. Oh! Imaginez ce qu’ils devaient ressentir! Ecoutez ceci: “Hommes Israélites…”. Vous, hommes d’église, saints hommes, vous les prêtres; vous tous qui prétendez être des hommes de Dieu — écoutez ces paroles: Dieu a rendu témoignage devant vous à Jésus de Nazareth, et L’a approuvé.

Ecoutez donc, vous, hommes d’église, et vous tous: Ce Jésus de Nazareth, Il est ici en la Personne du Saint-Esprit, qui était la Vie demeurant en Lui. Il agit ici au travers des hommes, se manifestant par des signes et des prodiges: vous en voyez la confirmation sur ces documents affichés ici, dûment authentifiés par la science. Dans cette assemblée, il y a des gens qui étaient morts, et qui ont été ressuscités, des cancéreux qui ont été guéris, des aveugles qui ont recouvré la vue et des infirmes qui marchent de nouveau! C’est Jésus de Nazareth.

“… cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, Il était prédestiné pour accomplir Son oeuvre, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies”.

N’est-ce pas là, l’accusation? Qui accuse-t-Il? Le Sanhédrin. Et moi, j’accuse la Fédération des églises, j’accuse les Pentecôtistes, j’accuse les Presbytériens, les Baptistes et toutes les dénominations du monde. Avec votre rapacité égoïste et malfaisante, vous vous êtes emparés de la Parole de Vie, et vous L’avez crucifiée à l’égard du monde; vous L’avez blasphémée, vous avez appelé cela du fanatisme, alors que Dieu L’avait suscitée au milieu de nous pour attester qu’Il est toujours le même hier, aujourd’hui et éternellement. J’accuse cette génération.

Dieu a démontré qu’Il est vivant. Dieu a confirmé que telle est Sa Parole. Vous, qu’avez-vous d’autre que vos credo et vos dogmes? Comment pourriez-vous manifester le Dieu Vivant alors que vous avez détourné la Parole de Vie qui aurait pu vous donner ces choses? Oh! dans quel temps nous vivons!

Pierre s’écria: “Vous L’avez fait mourir par la main des impies!”. “Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle”.

Par vos credo, vos organisations, vos dénominations, vos rites et votre piété formaliste, vous reniez la puissance de Sa résurrection. Mais l’heure est venue, nous sommes dans les derniers jours où, selon la promesse de Dieu (Mal. 4), Il suscitera quelqu’un qui ramènera le coeur des hommes à la foi des pères et aux bénédictions de la Pentecôte originale — vous ne pouvez le nier, ni vous y opposer. Par conséquent, je vous déclare coupables et je vous défie, et je vous accuse devant Dieu d’avoir, de vos mains égoïstes et criminelles, de vos mains mues par toutes ces dénominations, crucifié la Parole de Dieu à l’égard du peuple. Et je vous déclare coupables, et prêts pour le jugement. Amen. Oui, parfaitement!

Je dis la même chose que Pierre. Il appelait la génération d’alors à la repentance. Ainsi, j’appelle cette génération à la repentance envers Dieu, je lui demande de revenir à la Vérité originale de la Parole. Revenez à la foi de nos pères. Revenez au Saint-Esprit, car Dieu ne peut Le changer. Quand Dieu dit: “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru”, c’est qu’Il tiendra Sa promesse jusque dans l’éternité: c’est Sa Parole.

Lorsque vous dites: «Serrez-vous la main!» ou «Prenez la communion!» ou d’autres choses semblables en rapport avec vos credo ou autres… n’importe quelle personne: ivrogne, impie, imposteur ou prostituée, peut prendre la communion, faire certains gestes ou accomplir certains rites, tout le monde peut faire cela. Mais Jésus nous montre le signe d’identification: “Voici les miracles qui accompagneront” (non pas qui pourraient accompagner, mais qui accompagneront réellement) “ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris”.

Mais sur toutes ces choses se sont greffées des entreprises humaines, destinées à faire rentrer de l’argent: il n’est pas étonnant qu’elles soient déjà sous le coup du jugement. Oui, parfaitement!

Ouvrez les yeux — je vous appelle à la repentance! Et maintenant, mon accusation… ce nouveau Calvaire, c’est l’église, ces lieux prétendus très saints, ces chaires renommées, ces autels du Catholicisme. Les Méthodistes, Baptistes, Presbytériens, Luthériens, Pentecôtistes — c’est dans leurs lieux les plus saints que Jésus reçoit Ses blessures les plus profondes — c’est un nouveau Calvaire. Où cela se passe-t-il? Dans le lieu saint, dans l’église. Par qui est-Il crucifié? Par les conducteurs du troupeau! Hypocrites que vous êtes! Vous connaissez pourtant la Vérité! Je ne suis pas en colère, mais il y a quelque chose qui s’irrite en moi — car Dieu a été pleinement identifié au milieu de vous.

Où reçut-Il les coups qui percèrent Son côté? Où reçut-Il Ses blessures? — A Golgotha. Où les reçoit-Il aujourd’hui?Du haut de la chaire. D’où venaient-elles alors? — De Jérusalem. D’où viennent-elles aujourd’hui?Des dénominations, de ceux-là même qui prétendent L’aimer. Ils l’ont fait autrefois, ils le font aujourd’hui. Son second Calvaire où Il reçoit les blessures infligées à Sa Parole… Voilà ce qui Le transperce. Qui est-Il? — Il est la Parole. D’où les coups les plus durs Le frappent-ils? — Du haut de la chaire, dans les lieux saints, comme autrefois.

J’ai le droit d’accuser cette génération. J’ai le droit de le faire en tant que prédicateur de l’Evangile de Jésus-Christ, accompagné des signes démontrant qu’Il est Dieu. J’ai le droit de porter une accusation contre cette génération, parce que les traits les plus acérés sont lancés du haut de la chaire, d’où partent les critiques et les mots d’ordre: «N’allez pas écouter ces choses. C’est du diable!». Et ceci à l’endroit même où ils devraient proclamer leur amour pour Lui.

Et les signes mêmes que Jésus a dit devoir se produire… La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants… elle juge les sentiments et les pensées du coeur — et ils appellent cela le diable! D’où ces paroles sont-elles proférées? Du haut de la chaire, dans les lieux saints. Oh Dieu! Comment peut-Il encore abaisser Ses regards sur nous? — Par Sa grâce et Sa miséricorde! Car tout cela conduit directement au jugement — nous y sommes déjà.

Pensez-y: Ses blessures les plus profondes Lui viennent du haut de la chaire. C’est là que se dresse Son nouveau Calvaire. Ils Le crucifient, Lui, la Parole, du haut de la chaire. C’est vrai. Comment cela? Par leur piété formaliste. Exactement!

L’assemblée des moqueurs lui tresse une nouvelle couronne d’épines. Les moqueurs Le couronnent et Le transpercent, du haut de la chaire. N’est-Il pas crucifié de nouveau? Déchiré par les credo fabriqués par l’homme, par les théologiens des dénominations qui se dressent contre Sa Parole. Ils La déchirent et La livrent à l’ignominie.

Jésus dit: “C’est en vain qu’ils m’adorent”. En vain. C’est du néant. Qui adorent-ils? ils adorent le même Dieu. Ils adoraient le même Dieu, lors de Sa première crucifixion, et c’était une vaine adoration. Aujourd’hui, c’est la même chose. En vain ont-ils établi toutes ces dénominations; en vain ces séminaires, en vain ces credo. Leurs doctrines enseignent des commandements d’hommes: ils renient la Parole de Dieu. Ils sont coupables de crucifier le Prince de la Vie en enseignant des doctrines d’hommes, au lieu de Sa Parole. “C’est en vain qu’ils m’adorent”. — Il est déchiré, transpercé, couronné d’épines.

Mesdames, lorsque vous sortez dans la rue avec vos cheveux longs, vous entendez des remarques sur votre passage: «Quel air démodé!…». Pensez que ce sont là des moqueurs! C’est une couronne que vous portez; mais Dieu a dit que c’était votre gloire, alors, portez-la avec fierté! Alléluia! Portez-la avec fierté, comme vous porteriez une couronne d’épines pour votre Seigneur; portez-la avec fierté! N’en ayez pas honte. Dieu l’a dit, qu’importe ce que disent aujourd’hui ces Jézabel, ces imposteurs qui parlent du haut de la chaire, ces crucificateurs de Christ; qu’importe ce qu’ils disent, portez votre couronne avec fierté! C’est Dieu qui le dit — tenez-vous-en à cela.

Les moqueurs Le couronnent à nouveau d’épines; du haut de la chaire, leurs credo Le transpercent.

C’est Son nouveau Golgotha. Où L’emmenèrent-ils? Ces choeurs en longues robes, ces femmes en shorts, maquillées et les cheveux courts, chantant avec talent, comme des anges: c’est là Son nouveau Golgotha. Tout ce strip-tease moderne se fait sous la protection de la loi, comme à Sodome et à Gomorrhe. Voyez une petite chienne qui descend la rue; à certaines périodes, aucun chien ne s’approchera d’elle. Mais à certaines périodes, chacun d’eux lui courra après; quelque chose s’est produit en elle: vous savez ce que c’est. Pourquoi ces femmes vont-elles dans la rue si peu vêtues? Ne me dites pas que ce n’est pas la même chose: c’est identique. Ne condamnez pas l’homme! Elles sont protégées par une loi digne de Sodome. Et je dis qu’elles n’ont pas le droit de sortir dans cet état. Et ces prédicateurs, au lieu de leur robe de pasteur, c’est un jupon qu’ils devraient mettre pour monter en chaire! Ils sont là, permettant tout sans réagir, ayant honte de s’élever contre de telles pratiques, par crainte que leurs dénominations ne les mettent à la porte. Ainsi, ils crucifient la Parole de Dieu à l’égard de l’assemblée, cette Parole qui dit que c’est une abomination pour une femme de porter des vêtements d’homme. Je condamne cela. Je les accuse de crucifier la Parole de Dieu à l’égard du peuple. Ces femmes aux cheveux coupés à la garçonne, portant le short en public, et qui se présentent ainsi dans le choeur!

Il y a quelques jours, une dame me demandait: «Ces femmes, où donc les trouve-t-on?». Je lui répondis: «Si le Seigneur me disait d’aller par tout le monde et d’en amener une douzaine, j’en serais épouvanté». Lorsque, par le discernement de l’Esprit, on les observe, on les voit se tenir comme cela; regardez ce qu’elles ont sur elles: ces fumeuses de cigarettes déchues, ces femmes souillées, se comportant de cette manière vulgaire; elles se présentent dans leur robe d’uniforme et chantent dans les choeurs dans cet état, et laissent l’auditoire les voir, alors qu’elles… «Eh bien, si elles font comme cela, alors, moi aussi je le peux!».

Prédicateurs, la vie chrétienne, c’est une vie de sainteté et de pureté. Je les accuse de corruption et de souillure, au Nom de Jésus-Christ. Elles apportent la honte sur l’Evangile. Et celles qui essaient d’obéir à l’Evangile sont appelées fanatiques! On dit: «Elles sont vieux jeu». C’est absurde! Je les accuse au Nom de Jésus-Christ.

Ces strip-teases modernes dans la rue… Elles chantent dans les choeurs, fument la cigarette, racontent des histoires grossières, ont eu trois ou quatre maris, ou même six, et elles chantent dans un choeur, parce qu’elles ont une belle voix… Vous tous qui avez une foi intellectuelle, qui êtes privés de l’Esprit, vous êtes rejetés sur le terrain de votre sagesse humaine. Vous lisez la même Bible que tout le monde. Mais, ayant rejeté l’Esprit de Dieu, la Bible dit que vous seriez livrés à une puissance d’égarement pour croire au mensonge et être condamnés par lui! Vous croyez réellement être dans le vrai: la Bible dit que vous le croirez, et que vous serez condamnés par ce mensonge même que vous avez pris pour la vérité. Par conséquent, je vous accuse par la Parole de Dieu. Vous enseignez une erreur aux gens, et vous crucifiez les principes de Christ, de la sainteté et de la Vie d’En haut.

Une personne peut se promener dans la rue, et être autre chose que ce qu’elle paraît être. Voyez ces prédicateurs, ces pasteurs, qui se tiennent dans les salles de bal, cigarette aux lèvres: ce sont des pierres d’achoppement. Et il y a encore tout le reste! Par exemple, ces femmes dans leurs choeurs d’église, avec leurs cheveux coupés à la garçonne, leurs visages fardés, à peine vêtues de mini-jupes ou de shorts; ils leur disent: «Soeur ceci, soeur cela» — alors que la Bible condamne tout cela! C’est vrai; continuez seulement vos «parties», tout en restant membres de vos églises; gardez votre témoignage et continuez à vivre à votre guise!…

Ne pensez pas que c’est aux Presbytériens que je m’en prends; c’est à vous, Pentecôtistes! Parfaitement! à vous qui avez connu la Vérité, et qui ne voulez pas la recevoir. Vous ne voudriez pas entretenir vos pasteurs: s’ils condamnaient ces choses, vos pasteurs perdraient ce travail qui leur est si bien payé; ils n’auraient plus une grande et belle église pour y prêcher, et mener grand train comme ils le font actuellement. L’organisation les chasserait. C’est pour ces raisons qu’il leur faut tout tolérer — de la parole et du geste! Ainsi, ils ont vendu leur droit d’aînesse pour un plat de lentilles du monde, à l’exemple d’Esaü. Et que recevront-ils en contrepartie? Comme Esaü, ils tomberont dans la fosse de la condamnation et seront damnés. Je les accuse d’être des prostitués de l’Evangile!

Dernièrement, je me trouvais dans une des plus grandes et des plus célèbres églises de Pentecôte, où j’eus l’occasion d’entendre l’un de leurs choeurs (il y en avait même quatre ou cinq qui s’étaient réunis pour chanter ensemble). J’étais dans la salle d’étude où le pasteur se prépare avant de monter sur la plate-forme de la grande salle, pendant que ces choeurs de la plus distinguée des organisations pentecôtistes étaient en train de se préparer. Ils ne savaient d’ailleurs pas que j’étais là, tout près d’eux, et que je pouvais voir de près tous ces Rickys, toutes ces Rickettas fardées et les cheveux courts (aucune qui eût les cheveux longs); toutes étaient maquillées pour revêtir la robe du choeur. Et ces petits Rickys qui se pavanaient par là! Il y avait aussi un homme qui faisait la quête pour une oeuvre missionnaire, il faisait semblant d’être aveugle et parcourait le local, sa sébile à la main, proférant toutes sortes de blasphèmes au sujet de la collecte de l’offrande, etc. Ensuite, ils montèrent tous sur l’estrade, et essayèrent de chanter «Le Messie» (Oh!) Ils auraient pu faire quelque chose de très bien, mais cela manquait de conviction, c’était mort. Vous comprenez? Voilà où l’on en est! C’est cela, ce nouveau Golgotha.

Pensez à l’effet que cela aurait produit, si quelque jeune fille, ou quelque femme, avait pris place parmi elles, vêtue décemment, sans maquillage, et portant les cheveux longs, comme il se doit! Ils se seraient moqués d’elle. Si elle s’était levée pour protester, lorsque l’homme faisait l’aveugle et blasphémait (il faisait partie de ce groupe qui était la fleur de l’église pentecôtiste), ils l’auraient tout simplement chassée du choeur. Qu’un prédicateur de l’Evangile ose, du haut de la chaire, dire seulement quelque chose à ce sujet, ils l’expulseront de l’organisation; vous crucifiez de nouveau le Fils de Dieu, et vous l’exposez ouvertement à l’ignominie. En prêchant cet Evangile que vous avez la prétention de prêcher, vous crucifiez le Seigneur. J’accuse par la Parole de Dieu cette génération qui rejette Christ. Je l’accuse avec toute la puissance qu’Il dispense en ces derniers jours, et qui témoigne qu’Il est toujours vivant!

Oui, ils s’opposent à la vraie Parole de Dieu confirmée. Leurs organisations ne peuvent se tenir à cette Parole.

Les grandes églises et dénominations sont Son nouveau Calvaire, je le répète. Ces strip-teases modernes sont dans leurs chorales. Parfaitement!

Le grand prêtre de chaque dénomination s’écrie de la même manière que le grand prêtre d’alors: «Maintenant, descends et montre-nous un miracle!». C’est ce qu’ils dirent lors de Sa crucifixion, et c’est ce qu’ils disent encore aujourd’hui. Je les entends me dire: «Eh bien, maintenant, vous ressuscitez les morts, pas vrai? Pourquoi alors, n’allez-vous pas là-bas, à ce cimetière ou vous avez une épouse et un enfant?».

Ils Lui dirent: «Nous avons entendu dire que Tu ressuscitais les morts. Nous avons là-bas un cimetière qui en est plein. Viens, allons-y, ressuscite-les!…». Oh! ignorance qui engendre l’ignorance!

C’est cela, les grandes églises, les grandes chorales, les grands prêtres d’aujourd’hui: «Descends et montre-nous un miracle que notre dénomination ne peut produire».

Il n’y a pas longtemps, après une petite émission que j’avais eue à la radio à Jonesboro (Arkansas), où j’avais parlé d’une femme qui avait été guérie, un homme me fit certaines remarques. Il était membre d’une certaine dénomination me dit: «Je défie n’importe qui de faire ou de me montrer un miracle!». Alors, je fis venir un médecin, et un homme qui avait été guéri d’un cancer. Puis, je fis venir une femme qui, pendant près de vingt ans, avait été immobilisée dans une chaise roulante (elle avait été guérie d’une arthrite) Je les amenai avec moi, et dis: «Eh bien, j’aimerais bien avoir ces mille dollars».

Il dit: «Oui… oui… euh… mais je ne les ai pas sur moi — ils se trouvent à Waco, Texas, où est notre quartier général».

Je lui répondis: «Bien! Nous irons les chercher là-bas. Prenez vos dispositions pour que demain nous puissions y aller». J’ajoutai: «Il y a ici un médecin qui certifie que ces gens avaient véritablement le cancer (on peut le constater sur les radiographies). Et cette femme, tout le voisinage sait qu’elle a été immobilisée pendant vingt ans dans une chaise roulante, et que maintenant elle marche de nouveau. Un médecin après l’autre l’ont soignée pendant tout ce temps; aujourd’hui, elle est vivante… Vous avez dit que vous me donneriez mille dollars; je désire les donner à une oeuvre missionnaire, alors j’aimerais les avoir».

Il dit: «Mais ils sont là-bas, à Waco, au Texas».

Je dis: «Demain, nous irons là-bas».

Il répondit: «Attendez une minute, je voudrais encore dire quelque chose: Je vais prendre une petite fille avec moi. Avec un rasoir, vous me laisserez lui couper le bras, et ensuite, vous la guérirez devant les frères; alors, ils vous donneront l’argent».

Je lui dis: «Tu es un démon!».

“Si tu es le Fils de Dieu, descends de cette croix!… Dis-nous qui t’a frappé”. Lorsque les soldats qui l’entouraient Lui eurent jeté le manteau, ils Le frappaient sur la tête, et Lui disaient: “Si Tu es prophète, dis-nous qui T’a frappé!”.

“Si tu es le Fils de Dieu, descends de cette croix!”.

Aveugles conducteurs d’aveugles! Un homme qui dit une telle chose, ou qui la ferait, a vraiment besoin d’être soigné.

C’est pourtant bien connu: “Montre-nous un miracle! Maître, nous aimerions Te voir faire un miracle” — alors que, chaque jour, à chaque heure, il y en avait, selon ce que Dieu permettait. Mais ils n’étaient justement pas là à ce moment! Et si, par hasard, ils en voyaient un, alors ils disaient que c’était de Béelzébul, le diable. Vous voyez? “Maître, nous aimerions que Tu fasses cela à notre manière (Voilà!), et que Tu fasses ce que nous désirons que Tu fasses!”. Mais ils ne purent pas Le soumettre à leur volonté. Non, monsieur! C’est à cause de cela qu’ils Le rejetèrent du milieu d’eux. Parfaitement! Ils essaient de faire la même chose, aujourd’hui. Et par la Fédération des églises, ils y arriveront finalement; tous sont en train d’y entrer. Ce vieux cri familier…

Nous voyons toujours que c’est dans les endroits les plus religieux que les meilleurs, les plus brillants théologiens s’élèvent contre Lui. Les meilleurs théologiens, ceux qui devraient connaître la vérité, les plus grandes églises et les théologiens les plus instruits, ce sont eux qui Le chassent du milieu d’eux. Ils N’en veulent pas. Vous dites: «C’est faux, frère Branham!». Mais vous n’étiez pas ici, lors de la prédication sur les «Ages de l’Eglise». Vous n’étiez pas ici pour entendre que c’est dans ce seul Age de l’Eglise de Laodicée qu’ils Le chassèrent hors de l’église; Il est resté dehors, debout et frappant à la porte, cherchant à rentrer. Ils L’avaient mis dehors, parce qu’ils n’avaient pas besoin de Lui. Ils Le crucifient à nouveau. Amen! (Combien de temps avons-nous encore?).

Rappelez-vous ce que le prophète de la Parole de Dieu dit dans 2 Timothée 3 (notez-le, nous n’avons plus le temps de le lire) — dans les derniers jours, des moqueurs viendraient, pleins de ruses et de savoir, aimant les plaisirs plus que Dieu, portant de faux témoignages, violents, méprisant ceux qui font le bien, traîtres, emportés, gonflés d’orgueil; ayant l’apparence de la piété, mais rejetant ce qui en fait la force. Eloignez-vous de ces gens-là, car ce sont eux qui entraînent ces femmes niaises qui se pavanent en shorts, cheveux courts et visage fardé; ils les conduisent en captivité. C’est exact! Et ne nous a-t-Il pas dit Lui-même: “Eloignez-vous de cela, dans les derniers jours”?

Obéissons au prophète! Eloignez-vous de ces choses, dans ces derniers jours. Vous y êtes? Oui, mes amis! (C’est à l’Eglise que je m’adresse). Oui, éloignez-vous-en!

Nos pasteurs d’aujourd’hui devraient savoir ces choses. Ils auraient dû reconnaître Jésus en Son temps. Ils auraient dû savoircomme aujourd’hui encore ils devraient savoir. Mais ils ne savent pas!

Les docteurs juifs auraient dû Le reconnaître en Son jour, et les docteurs d’aujourd’hui auraient dû reconnaître la Parole clairement confirmée par Dieu. Il était la Parole, et Il prouva qu’Il était la Parole. Il a manifesté qu’Il était la Parole pour ce jour. Et Dieu a prouvé aujourd’hui qu’Il est la Parole de ce jour, la Lumière d’aujourd’hui. Ils auraient dû le savoir alors, et ils devraient le savoir, maintenant. Ils Le crucifièrent alors, et ils Le crucifient maintenant. C’est cela dont je les accuse. Pour moi, c’est clair comme une lumière qui me traverse sans cesse. Je les accuse, car Dieu va leur faire payer cela.

Les Juifs, en leur temps… Dieu, lorsqu’Il séjourna sur la terre, Jésus dit: “Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-je voulu te rassembler en un seul grand groupe, mais tu ne l’as pas voulu!”. Combien de fois Dieu n’a-t-Il pas essayé en ces derniers jours, de rassembler Son peuple… mais vous n’avez pas voulu. Vous avez préféré vos credo, alors maintenant, vous allez être livrés à la destruction. C’est ce qu’il advint de Jérusalem. Elle fut détruite, réduite en cendres: elle n’est plus. Et c’est exactement ce qui va arriver un de ces jours à toutes ces grandes choses d’ici-bas. Vos grands credo et vos grandes dénominations mourront, périront, mais la Parole de Dieu vivra éternellement.

Ses blessures les plus profondes lui sont infligées dans la maison de Ses soi-disant amis. Pensez-y! Arrêtez-vous! — Je vais attendre un instant. Prédicateurs, pensez-y! D’où Ses blessures provenaient-elles? — De la maison de Ses soi-disant amis. Cela fut ainsi, et c’est encore ainsi! Pensez-y! Au Calvaire, Il n’était pas entouré de sauvages ni de barbares, mais de docteurs de la loi qui prétendaient L’aimer, Lui! Et aujourd’hui, alors que l’Evangile est pleinement identifié, que les signes de Sa résurrection sont manifestés parmi nous, ce n’est pas de la rue que nous viennent les attaques, mais des soi-disant prédicateurs. Ceux qui devraient L’aimer, ce sont eux qui L’assaillent de toutes parts: “Nous ne voulons pas de cela parmi nous. Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Nous ne lui accorderons aucun soutien; cette ville ne s’associera d’aucune façon à ces choses, s’Il veut agir ainsi. Ce n’est rien d’autre que du spiritisme! Cela vient du diable!”. Ils ne connaissent pas la Parole de Dieu; ce sont des aveugles conduisant d’autres aveugles… Pensez-y, il en est aujourd’hui comme en ces jours-là! Pensez-y!

Cette puissance qui guérit et qui libère hommes et femmes de l’amour du monde, de ces Jézabel aux cheveux coupés court et au visage fardé, qui se disent chrétiennes, malgré la vie qu’elles mènent… qui fument et disent des obscénités — et qui, à part cela, soutiennent des sociétés missionnaires, qui cousent et tricotent et en même temps dénigrent, bavardent à tort et à travers, se repaissent de scandales… elles sortent dans la rue en shorts et font toutes sortes de choses semblables, et elles n’hésitent pas à se dire chrétiennes devant les autres femmes!

Vous vous souvenez de mon histoire sur le caractère de cet esclave qui se savait fils de roi. Que devrions-nous être, nous autres hommes et femmes? Ces prédicateurs, leurs chaires, d’où Il reçoit Ses blessures… ils ont adopté et approuvé pour le peuple ce genre de vie et ces pratiques, et ils Le transpercent. Ils renient la puissance qui peut les libérer, et ils approuvent toutes ces choses, alors qu’il est contraire à la Parole de Dieu qu’une femme se coupe les cheveux, farde son visage, et porte des shorts. C’est contraire à la Parole de Dieu; pourtant, ils approuvent, L’amenant ainsi à un autre Golgotha. Où reçoit-Il les traits qui Le transpercent? dans la rue? dans les bars? Non! Du haut de la chaire! — du haut de la chaire!

Quel était leur cri? “Il se fait Lui-même Dieu!”. Ils Lui dénient Sa nature Divine. Ils essaient de Le partager en trois ou quatre dieux — alors qu’Il est Dieu; Il était Dieu. Il sera toujours Dieu, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Lorsque vous leur parlez d’un Dieu unique, ils vous rient au nez: «Nous croyons en une Sainte Trinité!». Moi, je crois en un seul Dieu Saint. Je crois en Sa puissance de guérison, de délivrance; je crois qu’Il est capable de libérer ces gens de l’amour du monde, comme Il l’a fait pour Marie de Magdala.

Souvenez-vous, elle aussi était peinte comme une Jézabel. Elle avait sept démons. Elle était une strip-teaseuse, tout comme le sont de nos jours ces femmes modernes dans la rue. Allez où vous voudrez, et regardez. Si vous doutez que les gens se prosternent devant l’autel de la femme nue, jetez un regard dans la rue. Il en sera comme aux jours de Sodome. Regardez attentivement, si vous ne le croyez pas: vous pouvez aller où vous voudrez. Ouvrez un journal, un illustré, regardez les panneaux d’affichage. Qu’y trouvez-vous? Souvenez-vous de ce qui a été dit: “Quand les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, ils les prirent pour femmes”.

Voyez ce scandale en Angleterre, voyez ce scandale ici même: ce n’est qu’une grande maison de prostitution. Pourquoi? Pourquoi la Russie est-elle devenue communiste? A cause de la vulgarité, des souillures, et de l’impuissance de l’église Catholique. Et c’est exactement pourquoi cette nation introduit le communisme de la Fédération des églises, et qu’il s’unira à l’église Catholique; ainsi, ce communisme-là et le Catholicisme s’uniront, comme vous le savez. Et ici, c’est ce qu’ils sont en train de faire. Pourquoi? Parce qu’ils ont rejeté l’Evangile qui aurait pu les mettre à part et faire d’eux un peuple sanctifié. Quelle folie! Voilà la raison! Et des prédicateurs acceptent cela, du haut de la chaire pour prix de leur pitance et de leur rang dans la société où règne un credo ou l’autre, qui leur permet de dire: «J’appartiens à ceci ou à cela» — ils préfèrent la culture à la Puissance de Dieu.

Libérez-les, comme Marie de Magdala, de cette génération insensée. Cette Puissance même qui pouvait retirer de la rue cette petite strip-teaseuse et l’amener à se vêtir et à se comporter décemment pour en faire une chrétienne, ils La condamnèrent, et ils crucifièrent à Golgotha l’Homme qui avait cette Puissance.

Et aujourd’hui, l’Evangile Lui-même et le Saint-Esprit qui s’empareront de cette strip-teaseuse pour la faire se vêtir décemment et se conduire comme une chrétienne… ils appellent cela du fanatisme et ne veulent pas le voir s’introduire dans leur assemblée et la mettre en mouvement, ce qui amènerait d’autres femmes à faire la même chose. Que font-ils alors? Ils rejettent cette Puissance, comme ils le firent alors; ils crucifient la Parole, disant que tout cela était bon pour un autre âge. Je les accuse de nouveau. Oui, monsieur! Exactement comme ils furent accusés autrefois.

Le signe qui contraignit le vieux “Légion” à mettre ses vêtements… Vous savez qu’une personne qui ôte ses vêtements est folle. Qu’en est-il d’une femme qui fait cela? Légion était fou, il arrachait ses vêtements. Dieu utilisa Sa Puissance, et le fit se vêtir — une fois vêtu et dans son bon sens, il vint se placer aux pieds de Jésus. Regardez à la Puissance qui fit que le vieux Bartimée put voir, alors qu’il se trouvait en plein dans leurs credo. Jésus est venu sur terre à une époque où il y avait autant d’incrédulité qu’aujourd’hui; mais cela ne L’a jamais retenu: Il allait Son chemin, Il n’avait pas d’égards pour eux, mais Il leur disait: “Vous êtes de votre père, le diable”. Il les condamna tous.

La Puissance qui fit sortir Lazare du tombeau et rendit son fils unique à la veuve de Naïn (Oh Dieu!), la Puissance qui pouvait faire de telles choses, qui pouvait prédire ce qui arriverait: “… vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle”… Ils dirent de cet Homme qui possédait cette Puissance: “Ote, ôte! Nous ne Le voulons pas parmi nous, Il souille notre enseignement”. — Et ils Le crucifièrent.

Il en est de même, aujourd’hui: «Ôte ce Saint-Esprit!». Ils ne veulent rien avoir à faire avec Lui: «Il condamne, fait toutes ces oeuvres, et dit ces choses à nos gens; nous n’en voulons pas dans notre organisation. C’est contre nos credo». Ils Le crucifient à nouveau.

Notez, pour terminer (il faut bien que nous terminions!) que là, de nouveau, ils appellent cela du fanatisme. Et ils L’appelaient un fanatique, disant qu’Il était fou. Tout le monde sait que, dans la Bible, les pharisiens disaient: “Cet homme est un Samaritain, et il est fou”… Et ceux qui Le suivent ne sont qu’une bande de fous. Il est Béelzébul.

Ils disent de nouveau la même chose: «C’est de la sorcellerie; ce sont des diseurs de bonne aventure», Le clouant ainsi de nouveau à la croix d’infamie. Quelle croix? Quelle infamie? C’est le fait de prendre la Parole manifestée et de s’en moquer, en disant aux gens: «C’est du diable».

Il dit: «Ils affirment que les oeuvres saintes de Dieu sont accomplies par un esprit impur». Il n’y a pas de pardon pour cela, lorsqu’on expose ainsi la Parole à l’ignominie, à l’infamie du mensonge, en disant: «C’est de la tromperie, ou du fanatisme».

«N’y allez pas — n’allez pas à leurs assemblées!». Que font-ils, en agissant ainsi? Ils enfoncent les clous de leurs credo et de leurs dénominations, voilà tout! Ces prédicateurs courant après les plaisirs mondains, impies, aveuglés par la folie de leur esprit de dénominations, ils prennent les clous de leurs dénominations et crucifient à nouveau le Fils de Dieu du haut de la chaire. Pourquoi font-ils cela? Parce qu’à la Parole de Dieu, ils préfèrent les louanges de l’homme, et les titres que peuvent leur conférer les églises. Je les condamne. Ils ne peuvent se conformer à la Parole, parce qu’ils se sont déjà conformés au monde. Dans quels jours d’hypocrisie ne vivons-nous pas!

Un Calvaire n’est-il pas suffisant pour mon Seigneur? Pourquoi faites-vous cela, vous qui êtes censés L’aimer, vous qui savez que cela, c’est Sa Parole, vous qui pouvez lire au chapitre 22 de l’Apocalypse qui dit: “… quiconque y ajoute quelque chose… ou en retranche quelque chose…”. Pourquoi le faites-vous? Un seul Calvaire ne Lui suffisait-il pas? — Je prends Sa défense. Je suis Son avocat. Et je vous accuse par la Parole de Dieu. Changez vos voies, sinon vous irez en Enfer; vos dénominations vont s’écrouler! Je vous accuse en présence du Juge. Vous et vos formes extérieures de piété et votre hypocrisie. Comment appeler cela? Un Calvaire n’a-t-il pas suffi?

Pierre ne vous accuse-t-il pas, lorsqu’il dit: “Lequel de vos pères n’a-t-il pas fait cela?”. Et Etienne n’a-t-il pas dit: “De vos mains criminelles, vous avez crucifié le Prince de la Vie”?

Jésus Lui-même n’a-t-Il pas dit: “Lequel d’entre vos prophètes vos pères n’ont-ils pas mis à mort? — mais plus tard, vous ornez leurs sépulcres”. C’est ainsi que le juste a toujours été traité dans tous les âges. Ainsi donc, j’accuse cette bande de païens cultivés d’aujourd’hui, allant à l’église, mais rejetant Christ. Vous, avec vos formes extérieures de piété, vous crucifiez mon Christ une deuxième fois, lorsque vous dites au peuple que ces paroles étaient valables pour une autre époque, mais plus pour la nôtre. Je vous accuse. Vous êtes coupables du même crime que ceux qui L’ont crucifié. REPENTEZ-VOUS ET REVENEZ A DIEU, OU VOUS PERIREZ!

Et je répète encore: Ils, les prédicateurs, ceux qui apportent la Parole; Le, Lui, la Parole; crucifièrent, en blasphémant; là, dans les églises. Que Dieu nous fasse miséricorde! A cause de l’enregistrement, laissez-moi le répéter une fois encore: Ils, les prédicateurs, ceux qui apportent la Parole; Le, Lui, la Parole: crucifièrent, en blasphémant; là, dans les églises. Il ne faut donc pas s’étonner si:

Dans les ténèbres, alors que la terre s’entrouvrait,
Mon Sauveur courba la tête et rendit l’Esprit;
Mais le voile déchiré ouvrit la voie
Aux joies du Ciel et de l’Eternité.

Je le dis aussi bien pour l’enregistrement que pour cet auditoire; je dis ceci sous l’inspiration du Saint-Esprit: «Qui est pour le Seigneur? Qu’il vienne se réfugier sous la Parole!». Cette génération perverse, qui renie, qui rejette Christ, Dieu la mettra certainement en jugement, à cause de ses blasphèmes, parce qu’elle crucifie la Parole rendue manifeste. Vous allez passer en jugement. Je vous accuse! Comme le disait Moïse: “Qui est pour l’Eternel? — Qu’il vienne à moi!” et la Colonne de feu était là en témoignage. Qui est pour le Seigneur? Qu’il accepte la Parole, qu’il renonce à ses credo et qu’il suive Jésus-Christ chaque jour. Et je vous rencontrerai en ce matin glorieux.

Inclinons nos têtes pour prier.

Oh Seigneur Dieu, Toi qui donnes la Vie Eternelle, Toi, l’Auteur de cette Parole, qui as ressuscité le Seigneur Jésus d’entre les morts, qui L’as identifié devant une génération incrédule… Nous avons parlé longuement, ce matin. L’église était bondée, les gens se sont assis où ils pouvaient, et beaucoup sont debout. Des enregistrements sont faits pour que ce message puisse aller partout dans le monde. Des prédicateurs l’entendront dans leur bureau. Je prie pour eux, Seigneur: Que ces paroles pénètrent profondément dans leur coeur, qu’elles tranchent à vif, et enlèvent tout ce qui est du monde, de manière à pouvoir dire, comme ce petit pasteur Méthodiste qui est venu du Kentucky, l’autre jour: «En écoutant l’exposé des Sept Ages de l’Eglise, j’ai entendu le cri qui en jaillissait: “Sortez des murs de Babylone!” et je m’écriai alors: ‹j’abandonne tout, je sors! Je ne sais pas où aller, ni que faire, mais je sors de ces murs!›». Béni soit le courage de cet homme qui a une femme et deux ou trois enfants!

Oh, Dieu! que plusieurs trouvent le chemin de la Parole de Dieu, le seul chemin qui mène à la Vie, car Il est la Parole. Je prie pour chacun d’eux, Père. Si je dis ces choses, ce n’est pas par cruauté, c’est par amour, parce que l’amour corrige; et je prie, oh Dieu, que les gens le comprennent dans ce sens, que c’est pour corriger.

Toi qui dus les corriger, Tu prias pour eux à la croix, disant: “Père, pardonne-leur, ils sont aveugles; ils ne comprennent simplement pas ce qu’ils font!”. Je prie pour ces pasteurs, pour eux qui, aujourd’hui, crucifient la Parole à nouveau en s’attachant à leurs credo, dogmes et dénominations qu’ils substituent à la Parole de Vie. Et ils critiquent ouvertement devant le peuple cette Vérité que Dieu confirme comme étant Sa Vérité! Nous prions pour eux, Père, afin que Tu veuilles de nouveau les appeler au Festin des Noces. Puissent-ils venir, cette fois, et ne plus trouver des excuses, car peut-être que le dernier appel a déjà été lancé, et que maintenant, il est trop tard. Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit le cas.

Bénis cette petite assemblée ici présente, ces quelques centaines de gens qui se sont réunis ici ce matin, par cette chaleur, et qui sont restés là à écouter pendant plus de deux heures cette longue prédication. Ils ne sont pas partis, ils se sont tus et ont écouté. Nombreux sont ceux qui doivent encore s’occuper du déjeuner, et il y a aussi ces femmes debout avec leurs bébés, et tous attendent. Ils sont attentifs à chaque mot.

Seigneur, je suis conscient de ce qui m’arrivera au jour du jugement, si j’induis ces gens en erreur. Je suis conscient, Seigneur, conscient d’essayer de les amener à la Parole, et à ce qu’ils vivent par la Parole, disant que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement, que le glorieux Saint-Esprit, c’est Jésus-Christ présent sous la forme du Saint-Esprit — c’est le même Homme. C’est Toi qui l’as dit: “Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, car je serai avec vous, et même en vous”. Et je sais que c’est Toi, Seigneur, et nous Te croyons, car nous Te voyons faire les mêmes choses parmi nous.

Aujourd’hui, nous nous en remettons simplement à Toi au sein de cette assemblée. Seigneur, qu’en cette minute même, que ce soit ici, ou dehors, ou en entendant ces bandes enregistrées, que chacun, hommes ou femmes, jeunes gens ou jeunes filles, puissent au plus profond d’eux-mêmes, se consacrer et se livrer entièrement au service de Dieu.

Descends sur cette assemblée. Seigneur, et que Ta puissance guérisse les malades. On a dit qu’il y avait assis là-bas un petit infirme… que le glorieux Saint-Esprit… nous savons que nous n’avons qu’à nous tenir en Sa Présence… Il le fera… et si Tu peux pénétrer dans la radio et la télévision, et parcourir toutes les contrées et guérir les malades (Tu as envoyé Ta Parole, et ils ont été guéris), Tu peux le faire en cet instant même. Je prie, oh Dieu, que Tu guérisses chaque malade, chaque infirme, chaque affligé qui entend ici ces paroles. Mon Dieu, accorde-le! Ma prière est pour eux. Avec un coeur plein de l’amour de Christ, et plein de compassion pour leurs besoins, je Te les apporte, Seigneur, sur l’autel du sacrifice, où se trouve le corps sanglant de l’Agneau immolé pour l’expiation de nos péchés, et la guérison de nos maladies, et j’implore Ta grâce pour le peuple. Je veux, comme Moïse, me tenir sur la brèche et Te dire: «Oh Dieu, fais-leur miséricorde, prends patience et donne-leur encore une chance». N’agis pas tout de suite, Seigneur! Laisse l’Evangile pénétrer encore un peu.

Ils sont condamnés, Seigneur. Je Te prie pour que Ta grâce infinie s’étende jusqu’au dernier de ceux qui sont inscrits dans le Livre. Il n’est pas difficile de prier en accord avec la Parole Divine, Seigneur, La Parole promise, la Parole confirmée, la Parole qui a prédestiné ce peuple dès avant la fondation du monde. Il n’est pas difficile de Te prier de sauver ceux dont les noms sont dans le Livre, parce que je sais que Tu le feras; Jésus a bien dit: “Tous ceux que le Père m’a donnés viendront”. Et personne ne peut venir, si cela ne lui a pas été donné.

Maintenant, je Te prie, oh Dieu, que partout où ces paroles tomberont (que ce soit ici à présent, ou par les bandes enregistrées) — le Saint-Esprit appelle chacun de ceux qui, dès avant la fondation du monde, sont prédestinés et inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau. Puissent-ils entendre la voix de Dieu parlant aujourd’hui, et cette petite voix qui chuchote dans leur coeur: «C’est le chemin, marches-y». Accorde-le, Père, je Te le demande au Nom de Jésus.

Et maintenant, pendant que nous, dans cette assemblée, nous gardons nos têtes inclinées — vous qui croyez que cela, c’est la Vérité… je pose mes mains sur ces piles de mouchoirs et de linges destinés aux malades et aux affligés. J’aimerais vous poser une question en toute sincérité. Je ne viens pas ici seulement pour me faire entendre. Je suis fatigué, je suis usé — je ne suis plus aussi jeune qu’avant, et je sais que nos jours sont comptés. Et je sais que je dois mettre tout en ordre, jusque dans les petites choses, pour le Royaume de Dieu. Je dois prêcher chaque fois que j’en ai l’occasion. Je dois le faire, que j’en aie envie ou non. Je viens ici parce que je sens que je le dois; et certes, j’en ai le désir! Je vous aime. Et je ne dis pas des choses dures et sévères par plaisir — mais j’y suis contraint intérieurement; cette Chose qui a été confirmée, c’est cela qui me presse d’agir ainsi. Je vous le dis gentiment, avec amour. Je ne veux gronder ni hommes, ni femmes parmi nous. Ce n’est pas mon intention, mon frère, ma soeur; je voudrais seulement vous mettre là où vous puissiez reconnaître la correction, le fouet du Seigneur, afin que vous veniez maintenant. Ne vous dérobez pas, car après, il pourrait être trop tard!

Et vous, qui voulez vous mettre du côté du Seigneur avec des coeurs entièrement consacrés, ici dans cette assemblée, ou ailleurs, où ces bandes enregistrées vous atteindront, voulez-vous, pendant que nous gardons nos têtes baissées… ne levez pas la main si vous n’en avez pas réellement le désir. Mais si vraiment vous voulez venir au Seigneur avec une vie consacrée, alors, levez la main maintenant. Que le Seigneur vous bénisse. Vous vous consacrez de nouveau à Christ, pour essayer de supporter l’opprobre. Dites: «J’accepte aujourd’hui de porter cet opprobre». Moi aussi, je lève mes deux mains. «Je désire porter sur moi l’opprobre de Jésus-Christ. Je suis heureux de porter cette étiquette d’exalté, ou de tout autre nom que vous me donnerez. Je le porte avec fierté, puisque c’est pour le Seigneur que je le fais. Je le porte avec fierté». Ne voulez-vous pas tous faire de même? Levez la main, et dites: «Par la grâce de Dieu, je veux…».

Les disciples s’en allèrent, pensant que c’était un grand honneur que de porter l’opprobre de Son Nom. Ou préférez-vous porter la honte de quelque star de Hollywood, ou de telle célébrité de la télévision, ou de quelque membre d’église ou autre, plutôt que de porter l’opprobre de la Parole de Jésus-Christ? «Donne-moi l’opprobre de la Parole, Seigneur. Je sais qu’Il a porté l’opprobre de la Parole de Dieu. Seigneur, laisse-moi le porter, moi aussi».

De cette croix sacrée, je veux me charger;
Jusqu’à la mort, elle m’affranchit.
A la Maison, une Couronne…

Un jour, il y aura une couronne pour vous. Quelqu’un la prépare maintenant. Quand cette vie terrestre sera passée, tout sera bien.

Il n’y a pas assez d’espace ici pour que ces gens puissent venir autour d’un autel. Considérez la place où vous êtes comme un autel. «Quiconque croit…». Prions.

Père Céleste, j’ai eu l’impression que presque tous, jeunes et vieux, ont levé la main, au sein de cette assemblée. Je prie que chaque fois que cette bande enregistrée se fera entendre, les gens lèvent la main, et se mettent à genoux. Que chaque père et chaque mère aillent l’un vers l’autre, et se donnent la main en disant: «Chéri, chérie, nous avons été assez longtemps des membres d’église. C’est le moment de venir à Christ!». Accorde-le, Seigneur.

Bénis ces gens ici, Seigneur. Je Te prie de leur donner une vie consacrée. Beaucoup d’entre eux sont de braves gens, Seigneur. Ils sont Ton peuple; simplement, ils ne connaissaient pas la Vérité. Je prie que Tu leur montres Ta Vérité, Seigneur: «Ta Parole est la Vérité».

Comme Tu l’as dit dans Jean (je pense au chapitre 17): “Sanctifie-les, Seigneur, par Ta Vérité. Ta Parole est la Vérité”. Encore une fois: “Ta Parole est la Vérité”. Elle est toujours la Vérité, parce qu’Elle est Dieu. Et je Te prie, mon Dieu, que Tu les sanctifies par Ta Vérité; c’est-à-dire, que Tu les sanctifies, que Tu les purifies de tous credo et dénominations; purifie-les de toutes choses mondaines, pour leur donner une vie consacrée à la Parole. Accorde-le, Seigneur. Ils sont à Toi, maintenant. Tu as promis de le faire. En tant que Ton serviteur, je Te présente ma prière en leur faveur. Au Nom de Jésus-Christ.

Maintenant, en gardant nos têtes inclinées, chantons cet hymne, pendant que nous continuons à prier:

Jésus a tout payé,
Je Lui dois tout (pensez-y!)
Du péché, la tache sanglante
Est effacée et blanche comme neige.

Hier, un homme a pris mes mesures pour un complet qu’un frère de l’assemblée a acheté pour moi. Il m’avait dit: «Ton complet avait l’air trop chaud, alors je t’en ai acheté un plus léger».

Et le tailleur me dit: «Dites donc! Votre épaule droite est trop basse. Vous avez dû porter quelque chose de trop lourd».

Je pensai: «Oui, en effet, un fardeau de péché, mais Jésus a tout payé». Pensez-y, lorsque nous chantons:

«Jésus a tout payé,
Je Lui dois tout (je Lui dois la Vie, car quel est le fruit du péché?)
Du péché, la tache sanglante
Est effacée et blanche comme neige».

Seigneur, sois miséricordieux envers nous, pendant ce moment de profonde méditation. Laisse Ta Parole nous imprégner jusqu’au plus profond de notre coeur, oh Seigneur. Même si ces gens sont en retard pour leur déjeuner… Mais Seigneur, ceci est plus que de la nourriture: c’est la Vie. “Ma Parole est une nourriture”. C’est Toi qui l’as dit. Et c’est de cela que nos âmes veulent se rassasier.

Maintenant, prends-nous, Seigneur; façonne-nous. Seigneur, prends-moi aussi avec eux. Moi aussi, je veux aller avec eux. Maintenant même, je vais au Calvaire, Seigneur, par la foi. J’y vais avec cette assemblée. Alors, façonne-moi, Seigneur. J’ai fait le mal, ici. Récemment encore, je voulais cesser de prêcher. Les gens ne voulaient pas m’écouter. Ils ne voulaient pas changer, et j’en étais découragé, j’en ai fait un complexe. Oh Dieu, il y a quelques dimanches de cela, lorsque Tu m’as donné le signe… et en lisant ma Bible, voyant que Tu parlais à Moïse comme dans le songe où il y avait une montagne qui serait un signe pour lui… Alors je sus enfin que j’avais abandonné un grand nombre de malades, et un ministère non seulement prophétique, mais aussi d’enseignement de la Parole et de prière pour les malades. Tu as laissé un homme tomber raide mort sur le sol, ici même, et Tu l’as ramené à la vie pour confirmer que c’était la vérité. Tu confirmes toujours Ta Parole.

Maintenant, Seigneur, confirme-La, maintenant même, pendant que je suis devant Ton Trône. Prends chacune de ces âmes, Seigneur, et enlève de nous tout ce qui est du monde. Prends-moi aussi, Seigneur, pendant que nous sommes en Ta présence. Prends simplement la Parole; brise nos coeurs! Oh Dieu, en cet instant même, éloigne de nous le monde et les soucis du monde, et fais de nous des chrétiens consacrés, doux et aimables, pleins d’amour et de compassion, et portant les fruits de l’Esprit. Ne le feras-Tu pas, Seigneur? Nous sommes devant Ton Trône. Le péché a laissé sur chacun de nous une tache écarlate, mais Ton Sang peut l’enlever, Seigneur, et la rendre plus blanche que neige. Exauce-nous, Seigneur, pendant que nous nous tenons en Ta présence. Prends-nous. Nous sommes à Toi; nous Te consacrons nos vies, au Nom de Jésus; accorde-le à chacun de nous.

Brise mon coeur, Seigneur, je vois toutes mes erreurs, je vois mes fautes. Mon Dieu, dès maintenant, je m’efforcerai de vivre le mieux que je pourrai pour T’aider. Je veux Te consacrer ma vie tout à nouveau, ici, ce matin. Après avoir porté cette accusation contre mes amis prédicateurs, et que j’aie dû prononcer toutes ces dures paroles… mais, Seigneur, je l’ai fait sous Ton inspiration, et je sens que c’est Toi qui m’as dit de le faire. Maintenant, j’en suis déchargé, Seigneur. J’en suis heureux. Qu’ils fassent ce qu’ils voudront, Père. Je Te prie pour qu’ils l’acceptent.

Je prie que Tu les sauves tous, Seigneur. Qu’il puisse y avoir un réveil des justes, et qu’une grande Puissance descende sur l’Eglise, avant son Enlèvement. Il n’est pas difficile de prier pour une telle chose, parce que c’est Toi qui as promis cela.

Nous attendons ce troisième “pull” [«to have a pull over someone»: avoir quelque chose qui donne une influence sur quelqu’un — N.d.T.] Seigneur, dont nous savons qu’il fera de grandes choses parmi nous.

Je T’appartiens, oh Seigneur. Je me place sur cet autel, et je me consacre à Toi aussi bien que je puis le faire. Enlève de moi, Seigneur, tout ce qui est du monde, tout ce qui est périssable. Donne-moi la chose impérissable: la Parole de Dieu. Que je puisse vivre cette Parole de si près, qu’elle soit en moi et moi en Elle. Accorde-le, Seigneur, et puisse-je ne jamais m’en détourner; et que je tienne cette épée royale si fermement, si fortement… Accorde-le, Seigneur.

Bénis-nous tous. Nous sommes Tes serviteurs, puisque nous nous sommes à nouveau consacrés ce matin dans nos coeurs. Nous sommes à Ton service, au Nom de Jésus-Christ.

Jésus a tout payé (Dieu te bénisse, frère Neville!)
Je Lui dois tout.
Du péché, la tache sanglante
Est effacée, et devenue blanche comme neige.



J’accuse cette génération d'avoir crucifié Jésus-Christ une deuxième fois!