LES DOULEURS DE L’ENFANTEMENT
(Birth Pains)
24 janvier 1965, après-midi
Ramada Inn
Phoenix — Arizona, U.S.A.
Courbons nos têtes.
Dieu Bien-aimé, aujourd’hui, nous te sommes très reconnaissants de l’effusion de Ta présence au milieu de nous. Cet après-midi, nous comptons qu’elle se fera sentir puissamment et avec abondance. Nous Te remercions de ce cantique merveilleux que cette chère chrétienne vient de nous chanter, et de l’interprétation que Tu nous en as donnée par Ton Esprit qui est descendu ici. Seigneur, qu’il en soit ainsi, nous t’en prions. Oh Dieu! je Te demande de bénir chacun d’entre nous. Que nos coeurs soient remplis de joie, lorsque nous le verrons s’accomplir. Dieu Bien-aimé, cet après-midi, nous te demandons, s’il existe ici quelqu’un qui ne soit pas prêt à Te rencontrer, que cette heure soit celle où il puisse prendre cette décision définitive et entrer en Toi, par la nouvelle naissance. Accorde-le, je Te prie.
Seigneur, bénis tous ceux d’entre nous qui, depuis longtemps, avons suivi Ton chemin. Nous Te prions de nous enseigner de nouvelles choses par Ta parole. Que par Ton Esprit, Seigneur, Tu nous donnes un meilleur entendement. Qu’il vienne et interprète la Parole. Le seul interprète que nous ayons, c’est l’Esprit. Nous prions pour qu’Il nous accorde cela aujourd’hui. Nous Te le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.
[Un message est donné par quelqu’un, dans l’auditoire — N.d.R.]
[Sur l’estrade, quelqu’un s’entretient avec le frère Branham — N.d.R.] Merci. Quel moment! Je ne connais pas de meilleur endroit où je puisse me trouver, si ce n’est dans le ciel, car ici nous ressentons vraiment cette onction. Comprenez-vous? En Christ, nous sommes assis tous ensemble dans les lieux célestes.
Que Dieu bénisse la soeur Florence. Elle est en train de passer par un temps d’ombres et de tristesse, car son père vient de lui être enlevé, et je prie que Dieu bénisse cette enfant.
Egalement le frère Demos, car c’est sur lui que repose le poids de toutes ces conventions et autres soucis. Il a besoin lui aussi de nos prières. Que Dieu bénisse le frère Shakarian.
Frère Carl Williams, je suis si heureux d’assister à cette convention avec toi, et parmi tous ces chers frères. J’ai déjà eu le privilège de rencontrer certains d’entre vous. Aujourd’hui (pour autant que je le sache), j’arrive au terme de mon service, alors je m’attends à pouvoir serrer les mains de quelques-uns de ces braves gens et à faire leur connaissance. Je compte bien passer l’Eternité avec eux dans un monde meilleur.
Juste une petite chose — j’espère que je ne serai pas mal compris. Bien. Je ne pense pas qu’il s’agisse là d’une coïncidence, mais je crois que c’est providentiel: hier, ici, un de mes amis, Danny Henri, m’a remis un cadeau. C’était un garçon… Un jour, je tenais une réunion en Californie, dans la Convention des hommes d’affaires chrétiens. Je parlais très sévèrement sur les conditions actuelles, et j’espère que chacun puisse le comprendre — ce n’est pas que j’aie de mauvais sentiments dans le coeur. Ce n’est pas cela. Vous comprenez certainement que ce n’était pas mon intention. Mais je dois dire ce que je reçois.
Après cela, ce jeune homme, un frère Baptiste — qui était, je crois, apparenté à une star de cinéma — vint à moi. Il m’entoura de ses bras, et il me dit: «Que le Seigneur vous bénisse, frère Branham! j’aimerais seulement dire une prière». Et il commença à parler en français, alors qu’il ne savait pas un mot de français. Alors, une femme de forte taille qui venait, je crois, de la Louisiane, se leva et dit: «C’est du français!». Puis, tout au fond, un homme dit: «C’est du français!». Et ils inscrivirent sur une feuille de papier ce qui avait été dit. J’en ai ici la copie originale. Alors, il se trouva que, du fond de la salle, un jeune homme s’avança (il désirait voir ce qu’ils avaient écrit); c’était un interprète de l’O.N.U. pour le français — et il constata que c’était véritablement du français!
J’aimerais vous lire cette note. C’est l’écrit original de cet homme qui l’a interprété. Je ne puis pas prononcer exactement son nom: Le Deaux, Victor Le Deaux. C’est un pur Français. Voici donc ce message:
«Parce que tu as choisi le sentier étroit, le chemin le plus difficile, parce que tu y as marché de ton propre gré que tu as pris la décision correcte et précise, et parce qu’elle est Mon chemin; à cause de cette importante décision, voici, une portion du Ciel t’attend. Quelle glorieuse décision a été la tienne! Elle est en elle-même ce qui donnera une immense victoire, qui s’accomplira dans l’amour divin».
Quand je reçus cela… Vous savez, quand j’entendis pour la première fois des personnes parler en langues — sans vouloir rien critiquer, car j’en ai entendu des authentiques — je n’étais pas toujours sûr. Mais, quand cela se produisit, et que je sus quel était le message qu’il contenait, alors je reconnus qu’il venait de Dieu.
C’est son frère (un avocat renommé), qui est assis là; c’est lui qui m’a remis ce cadeau de Danny. Danny vient de quitter la Terre Sainte. Et là-bas, il s’est allongé dans le tombeau où Jésus avait été placé après Sa mort. Quand il fit cela, il se mit à penser à moi. L’Esprit du Seigneur vint sur lui. Puis il alla sur le Mont de Golgotha où eut lieu la crucifixion. Il y prit un morceau de rocher. Quand il rentra à la maison, il en fit faire une paire de boutons de manchettes; ils me sont très chers. Et maintenant ceci — évidemment, Danny ignorait cela — mais ce matin, lorsque j’étais en prière, mon regard se posa sur chacun d’eux. Si vous le remarquez, chacun, de ces boutons de manchettes est de couleur sang, et une ligne droite traverse chacun d’eux. Comme cela s’accorde exactement avec le message de Dieu, donné ici: Celui d’une route droite et étroite! Je pensai qu’il y avait là quelque chose de providentiel. Tous mes vifs remerciements à Danny! Vous lui direz, frère, combien j’apprécie cela.
Voici une autre chose étrange. Je demandais à ma femme, l’autre matin… J’avais enfilé une chemise dont les poignets devaient se fermer avec des boutons de manchettes, et ma femme me dit: «J’ai oublié de prendre les boutons de manchettes!». Ainsi, le Seigneur venait de m’en procurer une paire!
Oh, c’est une vie glorieuse! n’est-ce pas frères? Il suffit seulement de marcher dans la simplicité de l’Evangile. Et cependant, dans sa simplicité, c’est la plus grande chose que je connaisse. Il n’y a rien de plus grand que la simplicité. Et parce que c’était fait aussi simplement, j’ai eu le bonheur d’y entrer — par la grâce de Dieu.
Cet après-midi, je ne veux pas vous retenir trop longtemps ici, sachant que ce soir, vous vous rendrez dans vos églises respectives. Je pense que vous tous, visiteurs qui êtes ici, devriez parcourir l’estrade des yeux et vous y verriez ces prédicateurs qui seraient heureux de vous avoir à leur réunion, ce soir. Ils vous feront du bien. Sans doute, ce matin, vous avez assisté dans cette ville à quelque école du dimanche. Pendant que nous avons ces conventions (celles des hommes d’affaires du Plein Evangile), il est de notre devoir de donner à nos églises tout le soutien possible, car elles sont le lieu où se rendent nos hommes d’affaires chrétiens. C’est la maison de Dieu. J’espère que ce soir, vous irez dans une de ces églises.
Demain soir, ce sera je crois la fin de cette Convention. Et je pense qu’on a annoncé qui parlerait. Dieu voulant, je serai là pour écouter son message. Que Dieu bénisse chacun de vous!
Maintenant, je ne prétends pas être un prédicateur. Je ne possède pas une éducation suffisante pour m’attribuer le titre de prédicateur. Quand on parle d’un prédicateur, on s’attend à ce qu’il possède quelques diplômes universitaires. Moi, je n’en possède aucun. Ce que je possède, c’est une petite fronde. J’essaie de rechercher la brebis malade, afin de la ramener, si je le puis, au pâturage du Père.
Si je fais des erreurs, pardonnez-moi. Je ne suis pas un théologien. Je ne critique pas les théologiens. La théologie est une bonne chose. Nous en avons besoin. Mais parfois, je critique la condition dans laquelle nous sommes tombés. Cela ne s’adresse à aucune personne en particulier. Cela concerne seulement le Message. J’aurai souhaité n’avoir pas eu à le donner. Cela me déchire, parce que — vous savez ce que vous éprouveriez.
Qu’en est-il de vos propres enfants? Voyez-vous, ne détestez vous pas gronder votre enfant, le faire hurler, ou choses pareilles? Moi-même, je suis père, et je sais ce que cela signifie. Et je suis sûr que vous me pardonnez.
Je désire que vous fassiez comme ceci: Quand vous prendrez place ici cet après-midi, je vous demanderai une faveur. J’ai pris seulement quelques notes, comme je vous l’ai déjà dit. Je dois noter et écrire mes versets. Autrefois, je pouvais presque citer la Bible par coeur, mais plus maintenant. J’ai eu tant de dures batailles! Et puis, je suis maintenant trop vieux pour cela. Je suis certain que, cet après-midi, vous m’écouterez un tout petit moment, et que tout simplement, vous ouvrirez réellement votre coeur pour essayer de comprendre ce que je serai en train de faire ressortir. Je pense que cela serait mieux — tout particulièrement pour les pasteurs de cette ville, et pour ceux des autres endroits. Je suis persuadé que vous m’écouterez très attentivement.
Et maintenant, faites cela. Vous ferez comme moi, quand je mange ma tarte préférée: celle aux cerises; et ma viande préférée: le poulet. Quand je suis en train de me régaler d’une tranche de tarte aux cerises, et que je trouve un noyau, je ne vais pas, pour autant, m’arrêter de manger ma tarte! Je mets le noyau de côté, et je continue à manger ma tarte. Lorsque je trouve un os de poulet, je ne jette pas le poulet; je mets seulement l’os de côté.
Ainsi, si je vous dis quelque chose avec quoi vous n’êtes pas d’accord, mettez de côté ce passage — mais regardez-le vraiment bien. Soyez sûr que c’est un os! Et alors, puis-je vous dire également que si cela se trouve être un noyau rappelez-vous qu’il apporte la vie nouvelle. Alors, examinez tout cela de très près, et que le Seigneur vous bénisse!
L’autre soir, le frère Carl Williams a dit quelque chose au sujet de la prière pour les malades, ce qui serait très bien. Je reconnais que ce serait très bien. Mais nous ne sommes pas préparés pour cela, c’est-à-dire pour faire une ligne de prière. Et je ne sais pas si le frère Oral ou quelqu’autre frère ait jamais eu des lignes de prière, ou non, dans les conventions? Je n’en sais rien. J’ai essayé à deux ou trois reprises. Mais habituellement, quand il y a une foule comme celle-ci, on doit distribuer des cartes de prière à cet effet. Car ici, ce n’est pas une arène, c’est une maison de Dieu. Elle est consacrée à cela. Et ils se poussent, et se serrent; mais si vous avez des cartes, vous pouvez les mettre en ligne dans l’ordre.
Aussi, Billy m’a-t-il demandé: «Dois-je aller là-bas pour distribuer des cartes? Les gens m’en ont demandé». Je lui répondis: «Non! Billy. Laissons tout simplement faire le Saint-Esprit comme Il le désire». Voyez! Et laissons-le peut-être faire grandir la foi, afin que vous soyez guéri, là où vous êtes.
Voyez-vous, la guérison divine est une chose peu importante, dans l’Evangile. Et vous ne pouvez jamais donner la première place à ce qui est secondaire. Mais c’est un appât qui est utilisé pour amener les gens à croire à la présence surnaturelle de Dieu — à ce que le surnaturel est présent. Et ainsi, grâce à cela, s’ils peuvent reconnaître Sa présence, alors ils sont guéris. Vous voyez? — le recevant par la foi.
Maintenant, je veux lire quelques passages de la Parole de Dieu, dans le Nouveau Testament. Je ne vous parlerai que peu de temps sur le sujet choisi cet après-midi. Je ne vous tiendrai pas trop longtemps ici, car vous avez des réunions ce soir. Mais rappelez-vous — j’espère que je me sois bien fait comprendre — prêtez bien attention à cela quelques instants, si vous le voulez bien.
Avant de le faire, courbons encore une fois nos têtes. Vous savez, nous pourrions trop chanter, nous pourrions trop crier, jusqu’à en être tout enroués. Nous pourrions chanter ou crier au mauvais moment. Mais voici une chose dans laquelle nous ne sommes jamais “hors de l’ordre”: c’est dans la prière. Il est écrit: “Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains saintes…”.
Père, c’est le plus grand privilège qu’un mortel ait jamais possédé, celui de fermer ses yeux et d’ouvrir son coeur en Te parlant. Nous savons que Tu nous entends, si nous pouvons simplement croire que Tu nous entends, car Jésus a dit: “Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous sera accordé”. Cette promesse est donnée sous la condition que nous ne doutions pas. Ainsi, Père, aide-nous à croire, cet après-midi, que nos requêtes seront exaucées; que nulle part, il n’y ait l’ombre d’un doute, mais que nous voyons s’accomplir les choses que nous Te demandons. Oh Dieu, que Ton grand Nom soit honoré aujourd’hui. Conduis dans Ton Royaume toute âme perdue ou égarée qui a entendu le son de notre voix, ou à qui cette bande parviendrait — là-bas, dans les pays païens, où que s’en aillent les bandes, tout autour du monde.
Je Te prie, Père céleste, qu’il n’existe au milieu de nous, aujourd’hui, personne qui soit faible. Quand ce service sera terminé, que le Seigneur sauve toute âme perdue, qu’Il guérisse tout corps malade, et qu’Il remplisse de joie le coeur de Ses enfants. C’est pourquoi nous avons la foi, Seigneur, de le demander à Dieu notre Père, dans le Nom de Jésus, parce qu’Il a promis qu’Il écouterait, et cela pour Sa gloire. Amen.
Je désire vous lire ce texte dans l’Evangile de Jean, au 17ème chapitre, en commençant au verset 20. Je pense que c’est juste. “Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole; afin que…”.
Je crois que je me suis trompé de place. Excusez-moi, juste un moment. Je cherche la prière de Jésus que — ou plutôt ce n’est pas la prière de Jésus, mais je dois avoir noté une fausse référence pour mon texte! Je voulais parler du passage où Jésus parle de la femme qui se trouve dans les douleurs de l’enfantement. Est-ce dans Luc ou dans Jean… Jack, où donc cela se trouve-t-il? Dans Jean 16? Je croyais que, c’était juste, mais cela ne sonne pas juste. Jean 16 [un monsieur sur l’estrade dit: «Verset 21.» — N.d.R.] Verset 21. Bien sûr, verset 21. Bien sûr, nous y sommes. Jean, Saint-Jean 16.21.
“Afin qu’ils puissent être…” Non, frère Jack! C’est encore faux: 16.21. J’ai le seizième chapitre de Saint-Jean, verset 21, mais — suis-je donc dans l’erreur? Oh, alors! Ce n’est pas en ordre! Il y a du mélange, dans cette Bible. Oui, m’sieur! Ils l’ont mal imprimée. Oui, m’sieur! Vous savez quoi? C’est l’exacte vérité. Voici une Bible toute neuve; je viens de la recevoir. Elle a été mal imprimée (Un prêtre catholique s’approche du pupitre, et offre sa Bible, en disant ces mots au frère Branham «Ceci est Dieu…?… La raison pour laquelle cela s’est fait, et vous… et Dieu vous montrera ce qu’il doit en résulter. C’est merveilleux!») [Frère Branham se réfère à cet incident, et explique comment l’Ecriture doit être accomplie dans le message Aujourd’hui, cette Ecriture s’est accomplie du 19 février 1965 — N.d.R.].
Très bien. Je vous remercie. Merci beaucoup Jean 16.20,21. Merci. Merci infiniment. C’est vrai, cela.
“En vérité en vérité, je vous le dis, vous pleurerez, et vous vous lamenterez et le monde se réjouira; vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. La femme, lorsqu’elle enfante éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue, mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde”.
Merci beaucoup, mon frère. J’ai apprécié cela. Il y a certainement une faute d’impression dans ma Bible — une page a été mal placée. Je venais de trouver ce passage dans ma vieille Bible Scofield, puis je pris vite celle-ci avant de venir rapidement ici, il y a juste quelques instants (parce que mon épouse venait de me la donner en cadeau, à Noël).
Maintenant, j’aimerais vous parler cet après-midi sur le sujet que je vous ai annoncé: Les douleurs de l’enfantement. Ceci sonne très mal à l’oreille, mais cela se trouve dans la Bible. Je crois que Jésus parla de cela, lorsqu’Il dit: “Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en joie” — et Il parlait ici à Ses disciples, sachant que la naissance du christianisme arrivait.
Et alors, ce qui est ancien doit mourir, pour que ce qui est nouveau puisse naître. Tout ce qui donne la vie doit ressentir les douleurs et les angoisses, et ces hommes devaient nécessairement traverser des souffrances, des détresses et des angoisses, pour passer de la loi a la grâce.
La naissance naturelle normale est le type de la naissance spirituelle. Toutes les choses du naturel sont un type des choses du spirituel. Et nous nous apercevons, si nous regardons par terre et voyons un arbre sortir de terre, qu’il lutte pour la vie. Ce fait même nous montre qu’il doit se trouver quelque part un arbre qui ne meurt point, car il tend à quelque chose. Remarquez comme c’est parfait.
Or, dans 1 Jean 5.7 (je crois que c’est cela, si je ne me trompe pas), il est dit: “Car il y en a trois dans le ciel qui rendent témoignage: le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et les trois sont UN. Et il y en a trois sur la terre qui rendent témoignage: l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord” (version du Roi Jacques). Remarquez que les trois premiers sont un, et que les trois autres sont d’accord (s’accordent) en un. Vous ne pouvez pas avoir le Père sans le Fils: vous ne pouvez pas avoir le Fils sans avoir le Saint-Esprit. Mais vous pouvez avoir l’eau sans le sang, et le sang sans l’Esprit!
Je pense qu’au travers de nos âges, cela a été prouvé comme étant exact. L’eau, le sang et l’Esprit — justification, sanctification, baptême du Saint-Esprit. Cela donne le type, ou plutôt l’antitype, de ce qui est tiré de la naissance naturelle. Regardez, lorsqu’une femme, ou un animal, est en travail pour accoucher: la première chose qui arrive, ce sont les eaux (lors d’une naissance normale): puis vient le sang, et enfin la vie — eau, sang, esprit. Et cela constitue la naissance naturelle, normale.
Il en est de même, dans le domaine spirituel. L’eau, c’est la justification par la foi, le fait même de croire en Dieu, de le recevoir comme votre sauveur personnel et d’être baptisé. Ensuite, c’est la sanctification par l’Esprit — le fait que Dieu lave votre Esprit de tous les éléments du monde, et des désirs de ce monde. Et puis, le Saint-Esprit entre, et produit la nouvelle naissance, et Il remplit ce vaisseau sanctifié.
Ainsi, par exemple: je vous ai dit de mettre de côté ce que vous ne croyez pas, et de prendre ensuite de la tarte. Maintenant, supposez que, dans le poulailler, il se trouve un verre. Vous n’allez pas vous en saisir, le mettre sur votre table et le remplir d’eau ou de lait. Non! Le fait de le ramasser, c’est la justification. Le fait de le nettoyer c’est la sanctification. Le mot grec, traduit par sanctifier, est un mot composé qui signifie nettoyer et mettre à part POUR le service (non pas en service, mais pour le service). C’est lorsque vous le remplissez que vous le mettez en service.
Excusez-moi (ce n’est pas pour vous blesser que je le dis), mais c’est ici que vous, les “Pilgrim Holiness” (Pèlerins de la Sainteté), et vous, Nazaréens, avez manqué de poursuivre votre marche jusqu’à la Pentecôte. Vous avez été nettoyés par la sanctification, mais quand vous étiez prêts à être mis en service par les dons de parler en langues et autres, vous l’avez refusé, et vous êtes retombés dans le poulailler. Voyez? C’est ce qui se passe, cela arrive toujours comme cela. Ce n’est pas pour vous critiquer, mais seulement pour libérer mon coeur de cela. Depuis que je suis ici, cela brûlait dans mon coeur. Ainsi, pour moi, mieux valait le dire — grâce à l’obligeance de Carl, de Demos et de tous les autres, je fais de mon mieux pour libérer mon âme. Et maintenant, c’est à vous d’en disposer comme vous le voudrez.
Le naturel est donc le type du spirituel. Ainsi, lors de la naissance d’un enfant, habituellement, quand les eaux s’écoulent, vous n’avez pas grand chose à faire. Quand le sang arrive, il en est de même, mais, afin que la vie vienne dans le bébé, vous devez lui donner une fessée pour le faire crier. Pour moi qui n’ai pas fait d’études, à la différence de mes frères ici présents qui sont bien instruits sur ces choses, je suis obligé de prendre la nature comme un type. Alors, nous y sommes donc. Ainsi, c’est ce qui se passe. Il leur faut une vraie fessée, pour y arriver.
Il lui faut une sorte de choc. Peut-être cela ne sera-t-il pas nécessaire de lui donner cette fessée, un petit choc pourra suffire. Quelquefois, le fait que le bébé se rende compte qu’il est né sera suffisant. Empoignez-le, secouez-le. S’il ne commence pas à respirer, donnez-lui une petite fessée, et alors, il hurlera en langues (il se parlera à lui-même, je pense). Mais voyez-vous… de toute façon, il fera du bruit. Je pense que si un bébé vient au monde sans mouvement, sans bruit, sans réaction, alors, c’est un bébé mort.
C’est cela le problème, aujourd’hui, pour l’église — le système. Nous avons trop d’enfants mort-nés. Ils ont besoin d’être fessés par l’Evangile, pour les réveiller, pour les ramener à eux, afin que Dieu puisse souffler en eux le souffle de la vie! Et maintenant, nous savons que c’est tellement vrai. C’est une théologie crue, mais de toute façon, c’est la vérité.
Remarquez, lors de la naissance d’une graine, la vieille graine doit d’abord mourir, avant que puisse naître la nouvelle. C’est pourquoi la mort est toujours pénible. Elle est douloureuse, pleine d’angoisses. Pour la naissance, c’est pareil, parce que la vie est apportée dans le monde, et cela est douloureux.
Jésus a dit que Sa Parole était une semence, qu’un semeur sortit pour semer (nous sommes tous au courant de cela, et je veux vous enseigner comme je le ferais dans une leçon d’école du dimanche, parce que c’est dimanche). Notez que cette Parole étant une semence — mais souvenez-vous que la semence ne peut apporter une vie nouvelle que si elle meurt. C’est la raison pour laquelle il fut si difficile aux pharisiens de comprendre le Seigneur Jésus-Christ, parce qu’ils étaient sous la loi, et que la loi était la Parole de Dieu en forme de graine. Mais quand la Parole fut faite chair, elle se transforma de loi en grâce. Or, la grâce et la loi ne peuvent exister en même temps, parce que la grâce est tellement supérieure à la loi que celle-ci n’apparaît même plus. C’est pourquoi il est si difficile aux pharisiens de mourir à leur loi, pour que la grâce puisse naître. Mais elle doit s’en aller. Les deux lois ne peuvent exister en même temps.
Il ne peut y avoir une loi qui dise que vous pouvez passer le signal, et une autre disant que vous ne le pouvez pas — l’une disant que vous le pouvez, et l’autre que vous ne le pouvez pas. Là, il ne doit y avoir qu’une loi à la fois. Peut-être qu’une fois vous avez pu y passer; s’il devient orange, vous passez encore. Mais cette fois, il est rouge — STOP! Vous voyez! Ainsi, il ne peut y avoir deux lois existant en même temps.
Ma pensée à votre égard est que vous acceptiez la douleur, la détresse, l’inconfort. Voyez comment ces pharisiens sont morts à cette loi — au travers de la souffrance, de la détresse et de l’inconfort, mais il doit en être ainsi.
Or, nous savons que c’est la pluie qui fait pousser les fruits sur la terre. «Elle est née, comme l’a dit le poète, dans les champs du tonnerre, dans un ciel déchiré et tourmenté». Mais si nous n’avions pas le tonnerre, ni les cieux déchirés et tourmentés, la petite goutte de pluie ne serait pas née — si elle n’avait pas été prise de l’océan et séparée de son sel par distillation. Il faut ces éclairs, ce tonnerre, ces rafales, ces déchirements, ces choses effrayantes pour produire ces doux pétales que sont ces gouttes d’eau. Il faut des douleurs pour enfanter; il faut mourir. Lorsque les nuages meurent, la pluie est formée, parce que la pluie est une partie de ce nuage. L’un doit disparaître pour que l’autre puisse exister. Maintenant, certains de mes frères ici pourraient vous expliquer toutes les lois concernant ces choses. Je ne le puis pas.
Passons à une autre chose, juste pour apporter une petite preuve. Je pense que l’une des plus jolies fleurs — chacun a sa propre idée à ce sujet — mais je pense que la plus jolie fleur que j’aie jamais vue (là-bas dans l’Est) est notre lis d’étang. Combien parmi vous ont-ils déjà vu un lis d’étang? Oh, pour moi, il n’y a vraiment rien de pareil. Mais avez-vous remarqué ce que ce lis d’étang doit être? Je pense à ce que Jésus dit: “Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux”. Parce que la gloire de Salomon et son vêtement étaient artificiels. Tandis que c’est la vie se trouvant dans le lis qui lui donne sa beauté, et non quelque barbouillage ou maquillage artificiel.
C’est comme pour nos femmes. Je ne pense pas que vous deviez mettre tout ce vert, vous savez, et ces faux-cils et toute cette manucure — je mélange tout ça! — et toutes ces choses, sur votre visage, pour vous rendre jolies. C’est ce qui vous rend belles, qui est beau. Si vous prenez un peu d’Actes 2.4, et que vous le mélangez avec un peu de Jean 3.16, vous obtiendrez un produit bien supérieur à tout ce que Max Factor peut essayer de préparer. Votre mari vous aimera davantage, et tout le monde aussi et Dieu aussi le fera j’en suis sûr.
Quant au lis — Il a dit de le considérer, de voir comment il croît, comment il travaille pour se développer. Ce petit lis d’étang, regardez ce qu’il doit traverser: la terre, la saleté, la vase, les eaux boueuses, les eaux troubles; et il se fraie un chemin à travers tout cela (ce petit germe de vie). Il a dû travailler pour sortir du fond de l’étang, où il se trouvait avec les grenouilles et toutes sortes d’autres choses; et ensuite, il s’élève au travers de tout cela. Mais quand il parvient dans la présence du soleil, c’est la naissance. La petite graine éclate ouvertement à la vie. Elle ne pouvait pas faire cela avant d’avoir passé par tout le processus. Elle devait passer par tout cela. Et ce qui le lui fait faire, c’est le soleil qui l’attirait à lui. Et lorsqu’il se trouve bien au-dessus de ces eaux troubles et de la vase, il est si heureux qu’il s’ouvre pour donner sa vie, librement. C’est une vie magnifique, lorsqu’il se trouve ainsi en présence de Celui qui l’a attiré à lui.
Et je pense que c’est là une très belle image de la vie chrétienne. Que c’est beau, quand vous êtes attiré hors du monde, jusqu’au moment ou vous naissez dans Sa présence par le Saint-Esprit! Si vous essayiez de l’aider, vous le tueriez.
C’est comme un petit poussin lorsqu’il éclot. Vous savez, si vous avez déjà remarqué l’un de ces petits amis (ou n’importe quel oiseau qui sort d’un oeuf), il a au bout de son bec une pointe avec laquelle il picote cette vieille coquille d’oeuf. La vieille partie intérieure de l’oeuf doit pourrir. Et il doit utiliser son petit bec pour gratter de haut en bas, jusqu’à ce qu’il brise la coquille. Là-bas, dans le Kentucky d’où je viens, nous appelons cela “pipping” (becqueter) — se frayer un chemin. Ils n’ont jamais trouvé une meilleure façon de faire. Pourquoi? Parce que c’est de cette manière que Dieu a pourvu. Si vous essayiez de l’aider, vous le tueriez. Enlevez la coquille qui l’environne, il mourra. Voyez, il doit travailler, faire tous ses efforts pour la briser!
C’est ainsi que doit faire un chrétien. Ce n’est pas le fait que quelqu’un vous serre la main qui vous y fait entrer. Vous devez rester jusqu’à ce que vous mouriez, que vous “pourrissiez”, et que vous naissiez dans le Royaume de Dieu. C’est de cette manière que Dieu a pourvu. Ce n’est pas par les livres que vous pouvez y entrer, par le fait qu’on vous serre la main, et que vous vous joigniez à eux. Vous devez tout simplement vous éloigner de la vieille coquille. Remarquez, ils ne trouvèrent pas de meilleure manière de faire.
Ils ne trouvèrent pas de meilleure manière pour qu’un bébé reçoive ce qu’il désire, en dehors de celle prévue par Dieu. Alors, lorsque ce petit bébé est né, vous pourriez placer une clochette à côté de son petit lit, et vous pourriez ensuite lui dire: «Mon petit garçon, je suis un théologien. J’ai lu des livres sur l’éducation des bébés, et je te le dis: tu es un enfant moderne! tu es né dans une famille moderne, de parents modernes. Lorsque tu as faim ou que tu as besoin de maman ou de moi, alors, agite seulement la clochette». Cela ne marchera jamais! La seule manière qu’il a d’obtenir ce qu’il désire, est de crier. C’est cela la façon de Dieu.
Et pour nous, la seule façon d’obtenir ce que nous voulons — c’est de crier. Criez donc! N’ayez pas honte! Dites: «J’ai faim de Dieu!». Ne vous souciez pas des diacres, ni des pasteurs ou de toute autre personne pouvant se trouver autour de vous. De toute façon, criez fort! Si les Dupont sont assis à vos côtés, quelle différence cela peut-il faire? Criez donc! C’est le seul moyen de l’obtenir — jusqu’à ce que vous receviez de l’aide. Jésus enseigna cela quand il était sur la terre, vous le savez bien, concernant le juge inique.
Considérez une petite goutte de rosée — je n’en connais pas la formule. Peut-être y a-t-il ici un homme de science, mais je vais simplement vous dire cela comme je le pense. Il se peut que ce soit une concentration de l’atmosphère qui se forme pendant la nuit, et qui tombe sur la terre. Ainsi, quand cela a lieu, elle est née dans la nuit. Mais le matin venu, elle se trouve là, grelottant de froid sur un brin d’herbe, ou suspendue à votre fil d’étendage. Mais que le soleil vienne à briller, voyez alors combien elle devient heureuse! Elle étincelle et frémit. Pourquoi? Parce qu’elle sait que cette lumière va la faire retourner là où elle se trouvait au commencement.
Il en est ainsi de chaque homme, ou de chaque femme qui est né de l’Esprit de Dieu. Lorsque la Lumière se répand au-dessus de nous, il y a quelque chose qui nous rend heureux, parce que nous savons que nous retournons à l’endroit d’où nous sommes venus — du sein de Dieu. Cette petite goutte scintille de joie, lorsque le soleil la touche, sachant, bien sûr, qu’elle retourne à l’endroit d’où elle est venue. Ce sont là de simples petites choses, sur lesquelles nous pourrions nous étendre, mais trouvons quelque chose d’autre.
Nous savons que la vieille semence doit pourrir avant que la nouvelle puisse sortir d’elle. Certainement! Non seulement mourir, mais encore pourrir après qu’elle soit morte. Nous savons que cela est vrai. Il en est de même, dans la nouvelle naissance. Nous n’allons jamais en arrière, mais nous allons de l’avant — quand nous sommes nés de nouveau.
C’est pourquoi je pense qu’aujourd’hui il y a si peu de nouvelles naissances authentiques, parce qu’ils sympathisent peut-être avec la Parole ou avec le prédicateur, mais qu’ils ne désirent pas “pourrir” complètement à l’ancien système dans lequel ils étaient. Ils ne veulent pas en sortir. Ils veulent demeurer dans le vieux système, et ils réclament cependant la nouvelle naissance, ou le message de l’âge.
Nous avons vu cela avec Luther, Wesley, les Pentecôtistes, et avec tous les autres âges. Ils essaient toujours de se cramponner encore au vieux système, et de le revendiquer. Mais le vieux système de chaque âge doit mourir — et pourrir — afin d’en produire un nouveau. Ils veulent encore s’accrocher. Remarquez, ils savent que le vieux système est mort, mais ils ne veulent pas pourrir pour pouvoir s’en sortir. Or, pourrir, signifie “disparaître complètement”.
Lorsqu’ils déclarent être nés de nouveau… Une déclaration n’est qu’une prétention, c’est le pourrissement qui apporte la nouvelle naissance Vous devez pourrir complètement à cela, comme nous l’avons fait dans tous les âges — au travers de l’âge de Wesley, et ainsi de suite. Mais voilà comment sont les choses: après que la nouvelle naissance ait eut lieu… Luther vint avec une parole: “Le juste vivra par la foi”. Il ne pouvait plus se cramponner à l’ancien système, il devait en sortir.
Lorsque les Calvinistes mirent l’église anglicane dans une situation telle (sous la doctrine calviniste) que Dieu suscitât une doctrine arminienne (celle de John Wesley)… L’ancien système devait mourir pour que le nouveau put être établi. Lorsque l’âge de Wesley cessa, et que tous les petits âges qui étaient comme des rejets sortant de la tige qui portait l’aigrette du temps de Wesley… Voyez! Lorsque la Pentecôte vint avec la restauration des dons, ils durent sortir des Baptistes, des “Pilgrim Holiness”, Nazaréens, Eglise de Christ (ainsi nommée) et de tous les autres. Ils durent sortir de cela et pourrir, pour accepter la nouvelle naissance.
Vous serez toujours traités de fous. Mais, comme le dit Paul, lorsqu’il “pourrit” aux choses qu’il avait proclamées: “… conformément à une certaine doctrine qu’ils appellent une hérésie, je sers le Dieu de mes pères” (Synodale) — conformément à une certaine doctrine qu’ils appellent une hérésie: voyez, il avait accepté la nouvelle vie que l’Ancien Testament avait enfantée — produisant le Nouveau. Et il devait complètement “pourrir” à l’Ancien (qui n’était qu’une ombre), afin de…
C’est exactement là où nous en sommes, maintenant. Supportez-moi, je vous en prie, mais c’est mon idée. Les églises sont devenues tellement systématisées que vous ne pouvez pas entrer dans l’une d’elles, à moins de lui appartenir. Vous devez avoir une carte de membre, ou quelque autre moyen d’être identifié. A cause de cela, la seule porte qui me reste ouverte est celle des Hommes d’Affaires Chrétiens. Aussi longtemps qu’ils ne forment pas une organisation, je puis aller chez eux pour apporter aux gens le message que j’ai sur mon coeur. Mais c’est devenu tellement systématisé — pourtant je vous aime, vous, gens de Pentecôte. De toute façon, la Pentecôte n’est pas une organisation. Vous vous appelez comme cela. Car la Pentecôte, c’est une expérience, et non une dénomination.
Mais voyez! Ce qui est difficile à beaucoup de personnes, lorsqu’elles considèrent cela et le croient, et qu’elles le voient si bien identifié par Dieu dans Sa Parole — c’est de pourrir complètement à la chose dans laquelle ils se trouvaient. «Que ferai-je? Où trouverai-je à manger?…». C’est Dieu qui est votre nourriture! Dieu est le Seul auquel vous deviez vous accrocher. “Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice”. Je m’arrêterai là, car vous savez ce dont je parle!
Comme les prophètes de Dieu nous l’ont annoncé, nous aurons de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Si vous désirez avoir un passage de l’Ecriture, c’est dans l’Apocalypse 21. Je pourrais vous le citer. Je l’ai ici, Jean dit: “Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu…”. Ils étaient partis.
Or, si nous devons avoir une nouvelle terre, l’ancienne et la nouvelle ne peuvent exister en même temps — ni le nouveau monde et l’ancien en même temps. Il ne peut y avoir ensemble, et simultanément, deux ordres du monde. Pour obtenir la nouvelle terre, il faut que meure l’ancienne, et puisque l’ancienne doit mourir, cela provoque alors, maintenant, pour la nouvelle, les douleurs de l’enfantement.
Quand un médecin examine une patiente qui est en travail (et je sais que je suis en train de parler ici en présence de deux ou trois très bons docteurs en médecine, chrétiens), l’une des premières choses qu’il fera, après avoir observé la patiente, c’est de mesurer la cadence des douleurs — les douleurs de l’enfantement. Il mesure l’intervalle entre les douleurs, et l’intensité toujours plus grande de chacune d’elles. Chacune est plus violente que la précédente, et leur cadence s’accélère de plus en plus. C’est sa manière de poser le diagnostic: par les douleurs de l’enfantement.
Si ce monde doit donner naissance à un nouveau monde, alors examinons quelques-unes des douleurs d’enfantement que nous avons sur la terre. Alors, nous verrons à quel jour et à quel moment de son travail elle se trouve.
La première guerre mondiale a révélé une grande douleur — une douleur d’enfantement. Cela indiquait qu’elle entrait dans une des premières douleurs du travail d’enfantement. En ce temps-là, nous avons introduit les bombes, les mitrailleuses et les gaz toxiques. Et vous vous souvenez — mais peut-être beaucoup d’entre vous le peuvent-ils — je n’étais qu’un petit garçon d’environ huit ans, mais je me souviens que l’on parlait de ce gaz au chlore. A peine cela venait-il de commencer que l’on disait déjà que ces gaz brûleraient la terre entière, et tueraient tout le monde. Cela aurait pu arriver, avec ces vents qui balaient la terre; et, à la menace de cette arme terrible les gaz toxiques, chacun en était presque mort de frayeur. La terre ressentit sa première douleur d’enfantement.
Or, nous savons que nous avons eu une seconde guerre mondiale. Et ses douleurs furent toujours plus terrifiantes — c’étaient les douleurs d’enfantement de la terre. En ce temps-là, elle y laissa presque sa vie, à cause de la bombe atomique qui pouvait détruire des villes entières. Ces douleurs-là étaient plus grandes que celles de la première guerre mondiale qui avait ravagé la terre.
Maintenant, elle sait que le temps de sa délivrance est proche. La raison pour laquelle elle est aussi nerveuse et agitée, est qu’il y a une bombe à hydrogène et des missiles dans l’air, qui pourraient détruire le monde entier. Une nation, même si elle est petite, pourrait en effrayer une autre. Ils disent qu’ils ont des missiles qu’ils peuvent diriger par les satellites et les faire tomber à volonté sur n’importe quel endroit du monde.
J’entendis l’autre jour, aux nouvelles, que la Russie prétendait pouvoir détruire cette nation, tout en empêchant que les atomes et d’autres choses ne détruisent son pays. Nous ne savons que faire à ce sujet. Chacun proclame la même chose, et c’est ainsi. La science a fait irruption dans le grand laboratoire de Dieu. Ils vont se détruire eux-mêmes.
Dieu laisse toujours la sagesse se détruire elle-même. Dieu ne détruit rien du tout. L’homme se détruit lui-même par la sagesse, comme il le fit au commencement, en prenant la sagesse de Satan au lieu de la Parole de Dieu.
Elle sait qu’elle doit succomber. Elle ne peut supporter cela. Je crois que la Russie détruirait cette nation aujourd’hui, si elle pensait qu’elle pourrait la détruire tout en se préservant elle-même. Chacune de ces petites nations pourrait le faire, mais elles sont effrayées, parce qu’elles savent que ce monde, dans de telles conditions, ne peut demeurer sur son orbite. Ainsi, le monde sait que ces douleurs d’enfantement sont tellement grandes qu’il doit s’effacer. Il va y avoir prochainement une nouvelle naissance.
Je suis reconnaissant pour cela. Je suis fatigué de ce monde. Chacun reconnaît qu’ici, c’est un endroit de mort, de tristesse et de toutes sortes de désaccords, etc. Je suis content que tu doives t’effacer. Je suis heureux que le temps soit proche. Jean le disait il y a bien longtemps: “Amen! Viens, Seigneur Jésus!”.
Elle doit pourrir (bien sûr, comme je l’ai dit), afin de produire une nouvelle naissance. Regardez en quoi elle est pourrie. Remarquez, mes frères, elle est complètement POURRIE! Sa politique et son système sont aussi pourris qu’ils peuvent l’être. Pas un seul de ses os n’est sain — dans son système mondial! Sa politique et sa politique religieuse, et quoi qu’il y ait. — L’un dira: «Je suis un Démocrate»; l’autre: «Je suis un Républicain»; ou «Je suis un Méthodiste»; ou «Je suis un Baptiste» — oh! tout est pourri jusqu’à la moelle! Il doit y avoir quelque chose qui s’en aille! Elle ne peut tenir. Vous pouvez bien mettre un George Washington ou un Abraham Lincoln dans chaque comté des Etats-Unis, ils ne pourraient même pas enrayer le mal! Ils sont parvenus au-delà de la rédemption; une seule chose peut les aider, c’est la venue du Créateur!
Elle sait qu’elle doit s’en aller. Elle est dans les douleurs et dans l’angoisse. On ne sait que faire. L’un regarde ici, l’autre là; l’un craint l’autre; l’un essaie de faire quelque chose ou de détruire ceci, et celui-ci est en train de contredire celui-là et d’exterminer l’autre; à tel point que, maintenant, ils ont remis cela dans les mains d’un pécheur, qui pourrait détruire le monde en cinq minutes. Comprenez-vous?
Ainsi, elle sait qu’elle ne peut le supporter. Les gens savent qu’elle ne peut subsister, et le monde sait que cela va arriver, car Dieu l’a dit. Les cieux et la terre entière seront en feu. Il va y avoir un renouvellement de toutes choses, afin que puisse naître un nouveau monde. Dieu l’a prophétisé.
Elle est pourrie dans tout son système, et il doit en être ainsi, afin qu’elle pourrisse complètement. C’est pourquoi je dis qu’elle est si nerveuse et rouge de figure, et agitée. Et il y a des tremblements de terre partout, du haut en bas de la côte, et des raz-de-marée en Alaska, etc., et les gens écrivent: «Devons-nous quitter cet endroit? Devons-nous quitter?». Voyez, ils ne savent que faire. Il n’y a aucune zone de sécurité, sinon UNE — c’est Christ, le Fils du Dieu Vivant. Il n’y en a qu’Un qui soit la zone de sécurité: c’est Lui. Et tout ce qui est en dehors de cela périra, aussi certainement que Dieu l’a dit.
Maintenant, consultons le “Livre du Docteur” (si donc elle se trouve dans cette condition), et voyons si cela est censé arriver quand la nouvelle terre doit naître — Matthieu 24 dans le “Livre du Docteur” (qui est la Bible), et voyons ce qui est prophétisé — et quels en seraient les symptômes. Or, si un médecin connaît les symptômes de la naissance d’un enfant… Et vers le moment où l’enfant doit arriver, il prépare tout, parce que tous les symptômes lui montrent que le temps est venu où l’enfant doit naître. Les eaux sont venues, puis le sang, et maintenant c’est le moment où l’enfant doit sortir, c’est l’instant où l’enfant doit naître. C’est pourquoi il prépare tout en vue de cela.
Or, Jésus nous dit exactement ce qui devrait arriver à ce moment précis. Il nous dit en Matthieu 24 que l’Eglise (la vraie église), et l’autre église — l’église naturelle et l’église spirituelle — deviendraient si proches l’une de l’autre (à cause des imitateurs), qu’ils séduiraient les vrais Elus, s’il était possible. Comme il en fut au temps de Noé, où l’on mangeait, buvait, se mariait et donnait en mariage, et toute cette immoralité du monde que nous voyons aujourd’hui — la Bible, le livre (le “Livre du Docteur”) dit que cela arriverait. Ainsi, quand nous voyons ces choses arriver, nous savons que la naissance est proche! Elle doit l’être. Oui m’sieur!
Jusqu’ici, nous avons considéré une nation — ou alors plutôt qu’une nation, un monde. Maintenant, revenons en arrière, et considérons quelques minutes Israël, type de l’église, et suivons-le peut-être pendant les dix prochaines minutes.
Israël a eu des douleurs d’enfantement, chaque fois qu’un prophète est venu sur la terre. Il avait des douleurs d’enfantement à son Message. Mais que fit le prophète? Il avait la Parole; cependant Israël avait semé tellement de pourriture et fabriqué en elle-même tant d’ordres systématiques, avant que chaque prophète le secouât et le jetât hors de ses fondements, que ces prophètes furent haïs de tout le monde. C’est pourquoi, quand Dieu envoya un prophète, l’église elle-même entra dans les douleurs de l’enfantement, parce que la Parole du Seigneur ne vient qu’au prophète, et à lui seulement. C’est-à-dire que la Parole qui a été proclamée pour ce jour-là est rendue manifeste par le prophète de cet âge — et il en a toujours été ainsi. Et les églises ont construit tellement de systèmes autour de la Parole — à tel point qu’Il les secoue et les jette hors de leur fondement! Cela provoque des douleurs d’enfantement.
Qu’était-ce donc? — “Revenez à la Parole! Revenez à la Parole!”. Les systèmes n’ont pas la Vie! C’est la Parole de Dieu qui a la Vie! C’est la Parole qui donne la Vie!
Son Message ramènera le reste de la Parole. Un petit groupe sortira, et il croira peut-être tôt ou tard — au temps de Noé, il n’y eut environ que huit personnes, mais de toute façon, Dieu ramena le reste, et détruisit l’autre partie.
Cela se passa au travers de tous les âges, jusqu’à ce que, finalement, l’église accouchât d’un Enfant mâle, et cet Enfant mâle était la Parole elle-même, faite chair. “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…”. C’est avec la Parole du Père, seulement, qu’Il vainquit chaque démon, chaque puissance qui vint contre Lui sur la terre. A chaque tentation dans laquelle Satan Le conduisit, Il chassa Satan, non point avec sa propre puissance, mais avec la Parole de Dieu: “Il est écrit!…” “Il est écrit!…” “Il est écrit!…”. Parce qu’Il était la Parole!
Lorsque Satan s’attaqua à Eve, elle n’était pas la Parole, c’est pourquoi elle faillit. Quand il s’attaqua à Moïse, il en fut de même. Mais lorsqu’il toucha au Fils de Dieu, c’était du 10’000 volt! Il y perdit des plumes. Quand Jésus lui répliqua: “Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” — il y avait là cet Enfant mâle, fait chair, la Parole Eternelle de Dieu Lui-même manifestée ici sur la terre, dans ce corps de chair, pour représenter la Parole!
Voilà pourquoi Jésus connaissait ce qu’il y avait dans leurs coeurs. C’est pourquoi Il pouvait dire à Philippe où il était, qui il était: Il pouvait dire à Simon Pierre qui il était; et le dire aussi à la femme au puits. Pourquoi? Parce qu’IL ETAIT LA PAROLE! C’est juste. La Bible dit dans Hébreux 4: “Car la Parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles; et elle discerne les pensées et les intentions du coeur” (Darby). Ces prêtres pharisiens aveugles ne pouvaient voir que c’était la Parole rendue manifeste, parce qu’ils étaient enveloppés dans une prêtrise et dans un système, mais ce vieux système devait disparaître. Là était la Parole, et ce qui avait été promis s’était accompli; et si cela s’était accompli, cela devait pourrir complètement. C’était l’enveloppe; la semence devait continuer.
Moïse n’aurait pu apporter le message de Noé. Ni Jésus le message de Noé, car il s’agissait d’un âge différent. Cependant, cette vieille semence était la Vie, mais elle avait accompli sa mission, et elle était morte et avait disparu: c’était dans la transformation de l’ancien au nouveau que se trouvait la Vie. Mais qu’est-ce qui tracassait les gens? Qu’est-ce qui les tracasse encore aujourd’hui? Nous ne construisons pas un mur continu — comme lorsque partit le message de Luther, allant en droite ligne là-bas, ou avec le message de Pentecôte — nous formons des angles! Nous construisons un édifice! La Parole de Dieu en est le plan. N’importe qui peut bâtir en ligne droite, mais il faut un maçon pour former un angle! Il faut la Puissance de Dieu pour faire cela! Il faut qu’une personne ointe soit envoyée du Ciel pour faire cela. Il en a fallu dans chaque âge.
Et dans l’âge du prophète… La Parole du Seigneur vient au travers de ces prophètes-là, et ils forment ces différents angles — mais ceux qui bâtissaient voulaient construire un mur: Or, l’édifice de Dieu n’est pas du tout un mur c’est un bâtiment.
Nous savons et ressentons que c’est la Vérité. Dans chaque âge, les systèmes étaient pourris, et chacun d’eux devait pourrir et mourir, jusqu’à ce que cette église sortît de cette pourriture et que vînt la Parole elle-même. La Parole du Seigneur vient au prophète. Elle ne vient jamais au prêtre, elle vient au prophète. Et remarquez, lorsque cela arriva, cette Parole entière naquit finalement dans la chair humaine. La plénitude de la divinité reposa en Lui. Il était la Parole. Les prophètes font partie de la Parole — de la Parole pour leur âge. Nous faisons aujourd’hui partie de la Parole. Nous suivons la Parole. Mais Lui était toute la plénitude de la Parole! Il était la Parole! Mais lorsqu’ils L’accusèrent de se rendre semblable à Dieu parce qu’Il était le Fils de Dieu, ils lui dirent: “Tu te fais toi-même Dieu”.
Il leur dit: “N’est-il pas écrit dans votre loi que vous appelez dieux (les prophètes) ceux à qui vint la Parole de Dieu — et ils l’étaient — alors, comment pouvez-vous me condamner quand je dis que je suis le Fils de Dieu?”. Là, reposait corporellement la plénitude de la Divinité: dans le Fils de Dieu. Il était la pleine manifestation de Dieu.
Au temps de ces prophètes, il y eut des douleurs d’enfantement, parce que, comme ils étaient la Parole, ils démontraient cette plénitude qui était en eux-mêmes — la plénitude de la Parole. Et les systèmes moururent et disparurent jusqu’à ce que, finalement, la Parole devint chair et habitât parmi nous.
Observez comment cela a été dépeint en Jacob. Observez comment cela a été dépeint en Joseph. C’est exact. Il fut aimé de son père, haï de ses frères, sans raison; il était spirituel, il pouvait prédire les choses à venir, et interpréter les songes. Mais il n’y pouvait rien: il était seulement né comme cela. Il était prédestiné à être cela, mais il était haï de ses frères, et finalement, ils le vendirent pour trente pièces d’argent (presque trente pièces); il fut élevé et placé à la droite de pharaon. Regardez! Dans la prison où il était, il y avait un échanson et un panetier. L’un fut perdu, et l’autre sauvé. Comme avec Jésus, dans sa prison sur la croix — l’un fut perdu, et l’autre sauvé, exactement. Puis Il fut élevé dans le ciel, et placé sur le trône de Dieu. Et lorsqu’Il le quittera à nouveau, une voix retentira, disant: “A genoux!” et toute langue le confessera. De même, lorsque Joseph quittait le trône et s’avançait, une trompette retentissait, et tout genou devait fléchir: Joseph arrivait.
Ainsi, un jour, la grande Trompette de Dieu sonnera; les morts en Christ ressusciteront, et tout genou fléchira, et toute langue confessera cette Parole. Que viendra-t-Il chercher? Dans quel but viendra-t-Il?
Remarquez qu’Israël produisit cette Parole parfaite qui devint chair par les douleurs d’enfantement des prophètes, lesquels proclamaient avec force: “Il vient! Il vient!”. Cependant, il était demeuré sans prophète pendant quatre cents ans, selon l’histoire et l’Ecriture — de Malachie à Jean. Ils n’avaient que des théologiens, des prêtres, des pasteurs. Israël étant privé de cela [de la prophétie — N.d.R.], nous pouvons nous imaginer dans quel état de pourriture devait se trouver son système. Quatre cents ans privés d’un message venant directement de Dieu, avec le “AINSI DIT LE SEIGNEUR”! Ainsi, les prêtres, les prophètes, etc., l’avaient plongé dans un terrible désordre. Tout était pourri.
Ensuite Jean, l’Elie promis par Malachie 3 — non pas Malachie 4, mais Malachie 3 — parce que Jésus dit la même chose en Matthieu 11, quand il est dit de Jean que son “oeil d’aigle se ternit” (selon, je crois, l’expression de Pemberton dans son ouvrage “Les Ages Primitifs” (Early Ages). Et Jean dit: “Allez, et demandez-lui s’il est celui qui doit venir ou si nous devons en attendre un autre?”. Vous voyez? Et Jésus dit, en renvoyant ses disciples, après leur avoir dit de rester à la réunion et d’observer ce qui se passait: “Allez, et rapportez à Jean ces choses; heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!”. Puis, se tournant et regardant Ses disciples et les gens auxquels Il parlait, Il dit: “Quand vous êtes allés voir Jean, qu’êtes-vous allés voir?”. “Etes-vous allés voir un homme vêtu d’habits précieux?”. “Je vous le dis, de tels gens habitent dans les palais des rois”. Puis: “Etes-vous allés voir un roseau agité par le vent?”.
En d’autres termes, voir quelqu’un que chaque petit heurt ébranle. “Je te le dis, si tu viens te joindre à notre groupe, nous pourrons te donner un meilleur salaire” — oh, non! cela, ce n’était pas pour Jean. “Si tu t’abstiens de prêcher contre ceci et contre cela, eh bien, tu pourras te joindre à notre groupe” — non, pas Jean!
Il continua: “Qu’êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Et je vous le dis, plus qu’un prophète. Car si vous pouvez le recevoir, il est celui dont a parlé le prophète, qui disait: J’enverrai mon messager devant ta face pour préparer ton chemin devant toi”. C’est Malachie 3.1, et pas du tout Malachie 4. C’est différent… Parce que lorsque cet Elie viendra, le monde devra être consumé immédiatement, et les justes devront marcher sur les cendres des méchants.
Or remarquez, son Message ne les a jamais beaucoup secoués de leur sommeil ecclésiastique. Ils dirent seulement: “Il y a un fou, là-bas; ne vous en occupez pas. Lui-même dit qu’il est fou. Il essaie de noyer les gens, là-bas”. Voyez! “Il n’y a rien dans ce vieil homme. Il n’a même pas des habits convenables. Il est enveloppé d’une peau de chameau, Il est aussi pauvre que la dinde de Job. De quel séminaire est-il sorti? Quelle carte de membre a-t-il? Nous ne coopérerons même pas à ses réunions. Laissons-le mourir de faim, là-bas”. Voyez-vous, le monde n’a pas beaucoup changé ni ses systèmes. “Laissons-le où il est. Il n’a rien de tout cela”.
Savez-vous pourquoi il n’avait pas tout cela? Souvenez-vous, son père était un prêtre. Mais pourquoi ne suivit-il pas la trace de son père, comme c’était la coutume pour les enfants en ces jours-là? Parce qu’il avait un trop grand Message. Il devait introduire le Messie, parce que le Saint-Esprit l’avait dit ainsi. Ce petit reste, là-bas, qui avait été ramené par le Message de Gabriel, il savait qu’il en serait ainsi. On nous dit qu’âgé d’environ neuf ans, après avoir perdu son père et sa mère, il s’en alla dans le désert, parce qu’il devait écouter Dieu de façon exacte, car dans ce grand édifice théologique, là-bas, on lui disait: “Maintenant, nous savons que tu es sensé être celui qui annonce le Messie. Esaïe nous a dit que tu viendrais, et que tu serais cette Voix. Ne penses-tu pas que le frère Dupont ferait tout aussi bien l’affaire?”. On aurait facilement pu le persuader. Mais il n’apprit jamais aucun de leurs systèmes. Son Message était trop important. Il alla dans le désert pour y demeurer.
Remarquez que son Message n’était pas celui d’un théologien. Il employait des images. Il disait: “Oh, vous, génération de serpents!” — s’adressant à des ecclésiastiques, il les accusait de faire partie d’un système de serpents. Une des choses les plus mauvaises qu’il put trouver dans le désert (parmi les choses rampantes), était le serpent. Et il pensait “C’est une des meilleures comparaisons que je connaisse”. Il disait donc: “Vous, races de vipères! Qui vous a appris à fuir la colère à venir? Ne commencez pas à dire: Nous appartenons à ceci et à cela, car de ces pierres-ci, Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham!”. Ces pierres — donc celles qu’il pouvait trouver dans le désert, ou au bord de la rivière.
Ainsi, “la cognée (ce qu’il utilisait dans le désert) est mise à la racine des arbres” — il avait vu cela dans le désert. “Tout arbre donc qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu” — il en faisait du bois de feu (vous voyez, il savait où il prenait son bois de feu!). Voyez, son Message n’était pas du tout celui d’un homme, il était tiré de la nature du désert. Jean avait un Message à annoncer, et il avait foi dans son Message, lorsqu’il disait: “Le Messie doit venir, et même, Il est déjà maintenant au milieu de vous. Je vous le dis, il y en a Un qui se tient parmi vous, dont je ne suis pas digne de porter les souliers. Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu”.
— “Qui est-Il, Jean?”.
— “Je ne le sais pas”.
Mais un jour, là vint un jeune homme d’apparence ordinaire, se dirigeant vers la rivière. Le vieux Jean-Baptiste se tenait là, ce vieux prophète béni, et il regarda au-delà du Jourdain, et dit: “VOICI L’AGNEAU DE DIEU QUI OTE LE PECHE DU MONDE!”.
— “Comment le connais-tu, Jean?”.
— “Celui qui, dans le désert, m’avait ordonné d’aller baptiser d’eau, m’a dit: Celui sur lequel tu verras l’Esprit descendre, c’est Celui qui baptisera du Saint-Esprit”.
Son Message ne pouvait venir d’un point de vue théologique ou de quelque système fait de credo humain. Il devait venir directement de Dieu!
Mais Son Message ne les secoua pas beaucoup. Ils pensèrent: “Il dit qu’il a vu cela: j’en doute fort!”. “Moi-même, je n’ai rien vu. Je ne pouvais rien voir à ce sujet”, dirent les prêtres et les autres. Mais lui l’avait vu, et nous le savons, maintenant. Bien sûr, il le vit. Mais avez-vous remarqué ce que cela fit? Cela ne les a jamais secoués de leur sommeil; ils continuèrent comme par le passé — et on lui coupa la tête, malgré tout. Cela ne les a jamais impressionnés, mais cela toucha le reste — ceux qui avaient la vie en eux, et quelques-uns de ceux qui attendaient la venue du Seigneur.
Anne, une prophétesse aveugle, servait le Seigneur par des prières, dans le temple. Et un jour qu’elle était dans l’Esprit… Et Siméon (un vieil homme) avait prophétisé, et dit: “Le Saint-Esprit m’a dit que je ne verrais pas la mort avant d’avoir vu l’OINT du Seigneur”.
“Bon, dirent quelques prêtres, c’est un pauvre vieillard. Il est seulement un petit peu dérangé, vous savez. Il a déjà un pied dans la tombe, et l’autre qui y glisse. Laissez-le tranquille. Il a été un vieil homme honorable, mais il est un peu…”. Mais vous voyez, qu’avait-il donc? Cela lui avait été révélé par le Saint-Esprit.
C’est la même chose qui vous est révélée cet après-midi. Le Saint-Esprit vous a amenés ici pour une certaine raison. Regardez ces prêtres, et ces ecclésiastiques, Méthodistes, Baptistes, Catholiques, et tous les autres. Ils étaient animés par le Saint-Esprit. L’heure est venue pour eux d’être animés par le Saint-Esprit, et ils L’ont recherché, étant affamés.
Vous savez, un jour… Vous savez, ils n’avaient pas la télévision (merci Seigneur, pour ce jour-là!). Ils étaient là-bas sur les pentes d’une colline de Judée. Là, naquit un bébé. Une étoile apparut, et ainsi de suite. Mais après huit jours, la mère apporta le petit bébé, emmailloté dans des langes. Ils n’avaient rien pour l’emmailloter, et on m’a dit que c’était un morceau de tissu pris au joug d’un boeuf. Et voici qu’entrent Joseph et les autres, avec ce petit bébé.
Je me représente les mères, se tenant à l’écart avec leurs petits bébés et leurs travaux à l’aiguille, disant: “Regardez par là! Voyez, elle est ici. Voyez, elle a été mise enceinte par cet homme, et la voilà qui entre, tenez-vous loin d’elle! Gardez vos distances!”. Ils pensent toujours la même chose!
Quant à Marie, avec ce bébé dans ses bras, peu lui importait, ce qu’elles pouvaient penser. Elle savait de QUI Il était le Fils. Et c’est ainsi qu’agit chaque croyant qui accepte la Parole de Dieu dans son coeur. Je ne me préoccupe pas de ce que disent les systèmes; vous savez ce que c’est! C’est la promesse de Dieu — cela vous fut révélé par le Saint-Esprit, lorsqu’Il vous couvrit de Sa puissance. Vous savez ce qu’il en est.
Aucun homme n’a le droit de prêcher l’Evangile avant d’avoir rencontré Dieu — et ce Buisson ardent — de l’autre côté du désert, avant d’en être arrivé au point où aucun système ecclésiastique dans le monde ne puisse vous faire changer d’idée. Vous y étiez! C’est à vous que cela est arrivé! Je ne me préoccupe pas de ce que disent les systèmes! Vous étiez un témoin de cela! Alléluia! Je me sens comme ce vieil homme de couleur duquel je parlais, et qui disait: «Je n’ai plus assez de place, là-dessus!». En cet instant, j’éprouve un sentiment de profonde émotion religieuse, à la pensée que cela est vrai — Dieu Lui-même se révélant à vous!
Siméon reçut la promesse, alors que ce matin-là, il était assis dans son cabinet de travail. Oh, je suppose que, chaque matin, il devait y avoir plusieurs centaines de bébés présentés, puisqu’il y avait deux millions et demi de Juifs dans le pays; et beaucoup de nouveau-nés étaient donc apportés dans le temple. Le huitième jour, la mère devait venir et apporter un sacrifice de purification. Et voici qu’arrive Siméon qui s’assied là-bas, lisant peut-être le rouleau d’Esaïe, je ne sais pas. Et tout à coup…
Si le Saint-Esprit vous a fait une promesse, Il doit la tenir. Si c’est réellement Dieu… Si un homme vient et dit une certaine chose, et que Dieu ne la confirme pas, c’est que premièrement cela ne se trouvait pas dans l’Ecriture: oubliez-le. Et s’il maintient cela, et que Dieu ne le soutienne toujours pas, c’est que c’est faux, parce que Dieu interprète Son Message. Il est Son propre interprète: ce qu’Il dit s’accomplit. Et Dieu dit de L’écouter, car c’est la vérité. C’est simplement du bon sens. Si ce qu’Il a dit arrive comme Il l’a dit, c’est la preuve. Cela doit toujours être l’exacte vérité, car Dieu ne dit pas de mensonge.
Siméon, donc, était assis là, acceptant cette persécution. Il était “le reste”. Il était assis à cet endroit, écoutant la lecture du rouleau et sachant que Jean devait venir, car il faisait partie du reste. La Parole lui fut révélée. Et tout à coup, quand ce Bébé entra dans le temple (cela fut le devoir du Saint-Esprit de lui révéler qu’Il était là)… Ainsi, mu par l’Esprit, il sortit de son petit cabinet de travail, traversa la cour, atteignit et longea cette lignée de femmes, jusqu’à ce qu’il arrivât à l’endroit où se trouvait ce petit Bébé dont chacun se tenait à l’écart, il Le prit dans ses bras et dit: “Maintenant, Seigneur, Tu laisses Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Ton Salut…”.
Au même moment, il y en avait une autre, du petit groupe des Elus de ce jour — Anne, une prophétesse. Elle était aveugle et se trouvait assise là-bas, dans un coin, et elle se leva. Elle vint, conduite par l’Esprit, au travers de toutes ces femmes et de la foule qui entrait et sortait du temple, jusqu’à ce qu’elle arrivât à l’endroit précis où se trouvait l’enfant, Christ. SI LE SAINT-ESPRIT A PU CONDUIRE A LUI UNE FEMME AVEUGLE, QU’EN SERA-T-IL D’UN GROUPE PENTECOTISTE. LEQUEL EST SENSE AVOIR DE BONS YEUX! Je n’en dirai pas plus sur ce sujet; vous connaissez la suite.
Oh, là, là! Remarquez que cette église-là doit avoir été à nouveau dans un terrible gâchis! Il a certainement dû en être ainsi, en ce jour-là. Mais, comme je l’ai dit, ce petit reste fut secoué.
Maintenant, soyons honnêtes! Si nous voyons cette église être dans la même condition, aujourd’hui, ne sommes-nous pas arrivés à une époque semblable? Or, considérez simplement les choses promises par la Bible, qui doivent avoir lieu actuellement dans l’Eglise. Nous voyons ce qui se passe dans le monde, et nous voyons qu’il est à sa fin. Alors, regardons maintenant l’Eglise.
Elle (l’Eglise) connut sous Luther les douleurs de l’enfantement. Nous savons par l’Apocalypse qu’il y a sept âges d’Eglise, et sept messagers pour ces âges. Lorsque Luther dut paraître, cela causa certainement dans l’Eglise les douleurs de l’enfantement, et cela produisit un Luther. C’est exact.
Après cela, elle eut de nouveaux troubles; ainsi, cela produisit un Wesley. C’est exact. La même chose arriva de nouveau, et cela produisit la Pentecôte. Chacun d’eux (les messagers de leur âge) ramena l’Eglise à la Parole par le Message de leur âge, Message conforme à la Bible. Un livre va bientôt paraître — sur le commentaire que j’ai fait des quatre premiers chapitres de l’Apocalypse. Lisez-le aussitôt qu’il sortira de presse. Il prouve sans l’ombre d’un doute que le Message de Luther était: la justification; que la sanctification était l’étape suivante de la naissance, et qu’ensuite vinrent les Pentecôtistes. Exactement.
Notez que chaque âge secoua l’église et lui donna des douleurs d’enfantement. Mais que firent-ils? Après les douleurs de l’enfantement, au lieu de continuer avec la Parole, ils rassemblèrent un groupe d’hommes, comme ils le firent au premier âge. Exactement. Aussitôt après que les apôtres l’eurent secouée, elle s’éloigna à nouveau de la Parole. Ensuite, nous découvrons que beaucoup d’autres arrivèrent, tels Agabus, et beaucoup de grands réformateurs du début. Vous trouverez tout cela en étudiant le «Concile Pré-Nicéen» et les «Pères de Nicée». Chaque âge fut secoué chaque fois que vint un messager avec le “AINSI DIT LE SEIGNEUR”.
Maintenant, l’église, selon les Ecritures, est dans la phase la plus mauvaise qu’elle eût jamais traversée. Nous sommes dans l’Age de l’Eglise de Laodicée, un âge où l’église est riche, mais aveugle, sans qu’elle le sache. Nulle part ailleurs, dans la Bible, Christ ne se trouva être mis hors de l’église, sinon dans l’Age de Laodicée. Elle est dans sa phase la plus mauvaise. Elle est plus corrompue que jamais auparavant. Ils disent: “Nous n’avons besoin de rien”. Et vous ne savez pas que: “Vous êtes nus, misérables, aveugles et pauvres”. Certainement. L’Ecriture dit: “Je te conseille d’acheter de moi un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies”. Le collyre de Dieu apportera certainement la Lumière à l’église, si elle désire ouvrir ses yeux à ce que Dieu lui a dit.
Notez rapidement. Maintenant, elle se trouve dans cette phase; sans l’ombre d’un doute nous en sommes à l’Age de Laodicée. Son Messager a été promis dans Malachie 4. Il a été promis que ce Messager ferait ceci: que Son Message ramènerait à la Parole — qu’il ramènerait le peuple à la Parole. Elle va enfanter de nouveau — conformément à Malachie.
Il y a aujourd’hui, dans le monde de l’église, deux systèmes à l’oeuvre. Ecoutez très attentivement. J’aimerais voir si vous dites «Amen» à ceci: aujourd’hui, il y a deux systèmes opérant dans le monde de l’église (je vais décharger mes épaules de ce fardeau et j’en serai ainsi libéré). Nous savons tous que c’est: la Parole de Dieu, et le système dénominationnel. Ces deux systèmes sont à l’oeuvre. Ainsi en était-il de Jacob et d’Esaü: l’un selon l’Esprit, et l’autre selon la chair. Qu’était-ce donc? Esaü et Jacob se heurtaient dans le sein de leur mère, jusqu’au temps où ils naquirent. Ainsi en est-il des dénominations et de la Parole, qui combattent l’une contre l’autre. Ils l’ont fait depuis que Luther apporta la première réformation. J’espère que c’est assez simple pour que vous puissiez comprendre. Voyez!
Si ces hommes peuvent saisir cela et l’emporter avec eux, ils pourront lui donner davantage de signification. Voyez, pour l’amener à un point tel que… Je voudrais juste répandre cette Semence, mais j’espère qu’ils la feront parvenir à la Vie.
Remarquez qu’il en a toujours été ainsi. C’est la raison pour laquelle elle doit supporter les douleurs de l’enfantement, parce qu’il y a un combat en elle! Voyez Esaü — ce n’est qu’un homme du monde, un homme très religieux; oh! il est très bien; c’est un homme bon, propre, moral, autant que je sache, mais il ne sait rien, quant à ce droit d’aînesse. Il est né et formé comme cela. Et Jacob — s’il désire ce droit d’aînesse: peu m’importe ce qu’il est! Lui du moins est spirituel! Et aujourd’hui, ces deux se retrouvent dans le sein de l’église.
Aujourd’hui, un système gigantesque, appelé Conseil mondial des églises, essaie de se former. Et du sein de l’église sortent deux enfants. Ecoutez bien ce que je vous dis! La Parole doit enfanter une “Epouse-Parole”. L’église doit enfanter, pour Christ, une Epouse. Ceux qui se sont endormis au cours de tous les âges formeront cette Epouse qui est sortie par la Parole. Comme vous partez des pieds pour arriver à la tête, de la même manière elle grandit de plus en plus, ainsi de suite. Et comme le corps grandit, ainsi, le Corps de Christ grandit et, finalement, la Tête le complétera — c’est la Tête qui le fera.
Si vous remarquez, tout est relié à la Tête. C’est la Tête qui commande tous les mouvements. Ces systèmes ne croîtront pas de cette façon-là. Parce que ce sont des systèmes, et qu’ils ne peuvent produire… L’ivraie ne peut pas produire du blé. Mais ils sont les deux dans le même champ, ils ont part à la même eau et au même soleil! L’un est la Parole, l’autre n’est pas la Parole. Les deux se combattent. Ils se sont combattus depuis la première réformation et se combattent toujours.
Je n’ai pas besoin de m’étendre davantage sur ce sujet, n’est-ce pas? Vous savez, assurément, de quoi je parle. Nous y sommes. Voilà votre système — «Dans quel système êtes-vous?».
Imaginez seulement. Si vous aviez dû vivre là-bas aux jours d’autrefois, et que vous eussiez été secoués par les prophètes de Dieu et par la Parole qu’ils apportaient, de quel côté auriez-vous désiré être? Eh bien, vous êtes placés aujourd’hui devant le même choix. Elle est sur le point de produire la parfaite Parole de ce temps-là. Et la Parole vient pour l’Epouse-Parole. Comme la femme est une partie de l’homme (prise de lui), ainsi l’Eglise devra-t-elle être habitée par la Parole — par toute Parole de la Bible. Pas de systèmes, ni de dogmes, ni rien qui soit ajouté: ce devra être une Parole sans mélange, pure et vierge! C’est juste!
Dans les jours où brilla la lumière de Luther, quand l’église se sépara (ce qui provoqua l’une de ses douleurs), Luther vint avec cette Parole: “Le juste vivra par la foi!” — et non par la communion [la Sainte-Cène — N.d.T.].
Puis, nous voyons que, dans les jours de John Wesley, elle eut de nouveau des douleurs, mais c’était — ce fut Wesley qui naquit! Mais que fit-il? — Il revint en arrière, comme le fit la mère.
Dans les jours du Pentecôtisme, vos pères et vos mères sortirent de “cette chose”, et ils la détestèrent! Ils descendirent dans la rue — votre mère sans bas, frappant sur une vieille boîte de conserve vide, ou grattant une vieille guitare — et ils parlaient du baptême du Saint-Esprit. Ils se tenaient à tous les coins de rue, sur les voies de trams, et ils passaient toute la nuit en prison! Et nous, nous sommes tellement guindés et nous sommes retournés dans une organisation, et nous sommes devenus nous-mêmes des ordures identiques à celles d’où ils étaient sortis (ils y attirent de nouveau les enfants)! Eux se retourneraient dans leur tombe! Ils auraient honte de vous. Je reconnais que c’est dur à entendre, mais c’est la vérité.
Vous dites: «Je croyais que vous aimiez les gens». Si l’amour n’est pas correctif, alors, comment peut-on produire l’amour? L’amour est correctif, et j’aime…?… Je suis un zélé de l’Eglise de Dieu. Mais cela me peine de voir ces systèmes qui la lient par leurs dogmes, et ainsi la corrompent — alors que Dieu déclare que Sa Parole est la Vérité — et ils s’y cramponnent toujours! Amen! C’est vrai. Vous savez que c’est vrai, frères, soeurs. C’est une manière simple de le dire. Il ne s’agit pas d’une analyse du grec ou de ces choses, mais bien d’une analyse et d’un exposé du bon sens. Certainement, vous pouvez le comprendre. Deux et deux font quatre, voyez! Nous savons que c’est juste.
La Parole doit produire l’Epouse. Mais le vieux système doit garder son type. Il doit produire un Esaü qui vendit son droit d’aînesse.
Le voici venir, je le sens! J’espère que vous ne pensez pas que je sois fou. Mais si je le suis, laissez-moi seul. Je me sens bien comme cela. Je me sens mieux de cette façon que de l’autre. Je suis peut-être fou pour le monde, mais je sais où j’en suis. Je sais où je me tiens.
Regardez, cela va produire un bébé mort-né, un système ecclésiastique qui va rassembler toutes les dénominations pour produire un Esaü qui haïra Jacob! Amen! J’espère que vous le voyez. Un mort-né, une dénomination morte — tous se mettront ensemble.
Oh, croyants de la Parole, rendez-vous à mon Message! Ecoutez-moi — non MON Message, mais SON Message, qu’Il déclare et confirme être la vérité. Vous devez choisir quelque chose. Vous ne pouvez demeurer assis tranquillement, après ceci. Vous devez faire votre choix.
Vous souvenez vous, l’autre jour, au restaurant Westward Ho (où ce matin-là, vous aviez tous pris votre petit déjeuner), comment le Seigneur me laissa vous montrer que ce blé — comment il monte au travers de Luther, de Wesley, en passant par l’épi, et ainsi de suite, et poussant un petit rejet — chaque église, représentée dans une tige de céréale, jusqu’à ce qu’elle redevienne le blé tel qu’il était — et il y avait cette petite balle, qui semblait être exactement comme le vrai grain de blé. Quand vous sortez pour le regarder, si vous ne connaissez pas le blé, vous allez dire: «Vous avez du blé, ici!» — mais ce n’est que la balle. Quand vous ouvrez cette balle, elle ne contient pas du tout de blé. Là, tout au fond, il y a un petit germe de vie qui se développe. Prenez une loupe, et regardez-le. Et quand vint la Pentecôte, au commencement, elle était si semblable à la Pentecôte originale que Jésus dit dans Matthieu 24.24 que, s’il était possible, les élus eux-mêmes seraient séduits.
Qu’avait-elle à faire? — elle devait être un support pour le grain. Est-ce juste? Voyez ici, le blé en herbe ne ressemble pas au grain qui a été jeté en terre, ni l’épi; pourtant, ce dernier lui ressemble davantage, et la balle encore plus. Mais elle n’est pas encore le grain: c’est le porteur du grain.
Ne voyez-vous pas comment ces Messages sont venus avec des douleurs d’enfantement? Mais la vie en sortit pour aller dans le Message suivant. La Vie sortit de Luther pour aller dans le Message de Wesley; elle sortit du Message de Wesley pour aller dans le Message de Pentecôte. Maintenant, le temps est venu à nouveau de quitter la balle. Qu’en est-il? La nature, sous tous ses aspects, proclame que c’est la Vérité.
Vous voyez pourquoi je… Vous pensez que je suis fou. Peut-être le suis-je (comme je l’ai dit), mais il y a quelque chose en moi que je ne puis arrêter. Ce n’est pas moi qui l’y ai mis. Cela n’est pas venu par mon propre choix. C’est de Dieu! Et Il confirme cela, prouvant que c’est la Vérité — pour manifester la Vérité. Ce n’est pas que j’aie quelque chose contre Luther, ni contre Wesley, contre les Pentecôtistes, les Baptistes ou contre qui que ce soit — je n’ai rien contre personne: c’est contre les systèmes que je m’élève, parce que la Parole est contre cela! — pas contre l’homme! Regardez ces prêtres et ces ecclésiastiques qui sont assis ici aujourd’hui. Ils ne seraient pas ici, s’ils avaient écouté leur système. Mais ils ont eu l’audace que donne la Parole de Dieu pour en sortir et accepter cela publiquement! Alléluia! — ce qui signifie: “Louez Dieu!”. Ils ne vous feront pas de mal. Amen! — ce qui signifie: “Ainsi soit-il!”. Je le crois. Je crois et je sais que c’est la Vérité! Cela est confirmé comme étant la Vérité! Un jour, vous le reconnaîtrez — mais peut-être trop tard.
Veillez, maintenant; veillez encore! La Bible dit que Son épouse s’est préparée à la fin des âges. Comment s’était-Elle préparée? — pour devenir Sa femme. Et quel genre de vêtement portait-elle? Sa Parole, la Sienne. Elle était revêtue de Sa justice. C’est ainsi qu’elle a été montrée: en visions.
Remarquez, juste en terminant, maintenant. J’aimerais dire ici quelque chose, juste avant de clore. C’est ce qui m’a conduit à dire ceci. J’ai le “AINSI DIT LE SEIGNEUR”. Si un homme disait cela… et que cela vienne de sa propre pensée, il serait un hypocrite, et devrait aller en enfer pour cela. C’est juste. S’il essayait de séduire un groupe de personnes, de braves gens comme ceux-ci, alors il serait un démon en forme humaine. Jamais Dieu ne l’honorerait. Pensez-vous que Dieu voudrait honorer un démon, ou un mensonge? Jamais. Voyez, cela passe par-dessus leur tête, et ils ne le saisissent pas. Et Il en fait sortir les Elus.
Considérez tous les prophètes à travers les âges — voyez comment Il en tire les Elus — en remontant jusqu’à la Réformation, voyez! Ainsi, l’Eglise catholique romaine a brûlé Jeanne d’Arc sur un bûcher, la prenant pour une sorcière. C’est juste. Plus tard, ils découvrirent qu’elle ne l’était pas, mais qu’elle était une sainte. Bien sûr, ils ont fait pénitence, ils ont déterré le corps des prêtres, et les ont jetés dans la rivière. Mais, vous savez, cela ne règle pas l’affaire, dans les livres de Dieu. OH NON!
Ils ont aussi traité St-Patrick de cela. Vous voyez? Il l’était à peu près autant que moi je le suis. Regardez ses enfants, et l’endroit où il était; recherchez combien ils en ont tués; consultez le martyrologue, et voyez combien furent tués là-bas. Voyez s’il n’en est pas ainsi. Mais ce que disent les gens ne signifie pas forcément que ce soit vrai; la Vérité c’est ce que Dieu a dit et prouvé. Eprouvez toutes choses. Tenez-vous fermement à ce qui est bon.
Il y a quelques mois, un matin, alors que je sortais de la maison, il me vint une vision. Je défie quiconque ici, ayant expérimenté cela, tout au long de ces années, de pouvoir affirmer que lorsque le Seigneur m’a permis de dire: “Ainsi dit le Seigneur”, cela ne se soit pas accompli. Combien savent que c’est la Vérité? Qu’ils lèvent la main! Quelqu’un peut-il dire le contraire? C’est vrai.
Ne vous occupez pas du messager, mais regardez au Message. C’est cela qui compte. Ce n’est pas le reste. Ne faites pas attention à ce petit homme chauve (vous savez) qui vous l’apporte; ce n’est qu’un être humain, vous comprenez, et nous sommes tous les mêmes. Mais observez ce qui arrive. Prenez garde à ce qu’il déclare.
J’ai été pris à parti. Je sais que des gens disent toutes sortes de choses. Nous savons que beaucoup sont fausses. Je ne peux pas répondre de tout ce que chacun dit. Je ne dois répondre que de ce dont je suis responsable, mais non de ce que quelqu’un d’autre peut dire. Je ne puis juger personne. Je n’ai pas été envoyé pour juger, mais pour prêcher le Message.
Remarquez, je devais avoir une vision préalable de l’Eglise. Je fus pris par quelqu’un que je ne pouvais pas voir, et je fus placé sur une sorte d’estrade. Alors, j’entendis la plus douce musique que j’eusse jamais entendue. Je regardai, et vis venir… un groupe de jeunes dames — qui paraissaient avoir de dix-huit à vingt ans. Elles avaient toutes de longs cheveux, et portaient différentes sortes de robes, et elles accordaient leur démarche aussi parfaitement que possible au rythme de la musique. Et venant de ma gauche, elles tournaient de ce côté-là. Et je les observais. Et j’essayai de voir ensuite qui me parlait, mais je ne pus voir personne.
Ensuite, j’entendis venir un orchestre de “rock‘n’roll”. Et quand je regardai à ma droite, je vis revenir de ce côté-là les églises du monde. Et chacune d’elles portait sa bannière, de l’endroit d’où elle venait — une des choses les plus sales que j’aie jamais vues dans ma vie. Et quand l’église américaine vint, c’était la chose la plus effroyable que j’aie jamais vue. Le Père céleste est mon Juge. Elles portaient ces sortes de petites jupes grises à volants, comme en portent des filles de bar, sans partie arrière, les tenant devant elles comme un papier gris et comme dans une danse de “hula”. Elles étaient maquillées, et avaient les cheveux coupés “à la garçonne”, elles fumaient la cigarette, et elles se tortillaient en marchant au son du “rock‘n’roll”.
Et je dis: «Est-ce cela, l’église des Etats-Unis?».
Et la voix me répondit: «Oui, c’est elle».
Lorsqu’elles passèrent près de moi, elles durent déplacer ce papier, et le mirent derrière elles.
Je commençai à pleurer. Je pensai: «De tout mon travail, de tout ce que j’ai fait, et de toute l’oeuvre que nous, prédicateurs, avons faite ensemble…». Et, frères, je ne sais pas jusqu’à quel point vous croyez ces visions, mais pour moi, c’est la Vérité. Cela a toujours été prouvé comme étant véritable. Quand je vis cela, et sachant ce qui se passait, mon coeur faillit se briser en moi. «Qu’ai-je donc fait? Où ai-je manqué? Je m’en suis tenu exactement à cette Parole, Seigneur, et comment puis-je avoir fait…?». Je pensai: «Pourquoi donc, il n’y a pas très longtemps, m’as-Tu donné une vision dans laquelle je me voyais…?». Et je dis: «Alors, devront-ils être jugés?».
Et Il répondit: «Le groupe de Paul également».
Je dis: «J’ai prêché la même Parole que lui» (et les Hommes d’Affaires Chrétiens l’ont publié). Et je dis: «Pourquoi? — mais pourquoi en serait-il ainsi?». Et je vis ce groupe de prostituées, passant comme cela — habillées toutes comme cela et appelées l’église de Miss U.S.A. Et alors je m’évanouis.
Ensuite, j’entendis revenir cette musique très douce. Et voici que revint cette même petite Epouse. Il dit: «Malgré cela, voici ce qui en est sorti». Et lorsqu’Elle passa devant moi, Elle était exactement comme celle du commencement — avançant en cadence au son de la musique de la Parole de Dieu. Et quand je la vis, je me tins là, les mains levées, et pleurant. Lorsque je revins à moi, j’étais debout sous le porche, regardant par-delà le champ.
Quoi donc? — Elle doit être la même Epouse, de la même sorte, construite avec le même genre de matériau qu’au commencement.
Maintenant, lisez dans Malachie 4, et voyez si nous ne sommes pas censés avoir un Message, dans les derniers jours, qui ramènera le coeur des enfants à leurs pères — les ramenant au Message original de la Pentecôte, mot pour mot. Frères, nous y sommes!
Or, cette église est sensée recevoir un signe. Et nous trouvons son dernier signe ici, dans les Ecritures… Voyez, les grandes douleurs de l’enfantement ont eu lieu dans cet Age de Laodicée. Leur église est sur le point d’être enfantée à nouveau.
Jamais il n’y aura une autre organisation. Chacun sait que chaque fois qu’un message sortait… Demandez seulement aux historiens. Après que fut sorti un message, une organisation se formait. Après Alexandre Campbel, Martin Luther, et tous les autres, ils en formèrent une organisation. Et habituellement, un message — un réveil — dure environ trois ans. Mais celui-ci est sorti il y a quinze ans, et aucune organisation n’en est sortie. Pourquoi? — Parce que le dernier, c’était la balle. Nous sommes à la fin.
Voyez-vous les douleurs de l’enfantement? Vous voyez de quoi il s’agit? Un reste seulement en sortira. Seul, un reste en sortira. Et c’est pourquoi je crie, et je me démène, je repousse et mets de côté chaque faveur d’homme sur la terre, pour trouver grâce auprès de Dieu en marchant dans Sa Parole.
Elle est en travail. C’est de cela qu’il s’agit. Elle va enfanter. Elle doit faire son choix. La main a écrit sur la muraille. Nous voyons que la terre est prête à succomber. C’est vrai. Et nous voyons l’église, corrompue à un tel point qu’elle va bientôt succomber. Et les douleurs de l’enfantement sont sur tout — sur le monde et sur l’église. Et il doit naître un nouveau monde et une nouvelle église, pour entrer dans le Millénium. Nous savons cela.
Voyez — et en terminant, écoutez ceci attentivement. Dieu lui a donné son dernier signe, et le Message final. Son signe final, c’est qu’elle doit revenir aux mêmes conditions dans lesquelles elle se trouvait au commencement… Voyez comment c’était au commencement, toutes ces années sans… de Malachie à Jésus. Regardez-la donc, au cours de toutes ces années, et regardez ce qu’il en était, en ce temps-là: quelle corruption il y avait en elle. Regardez la terre, comme elle était chaque fois — comme dans les jours de Noé, ainsi de suite. Elle doit être dans le même état, et nous voyons cela. “Comme il arriva aux jours de Noé…” nous voyons comment toutes ces choses se forment selon le modèle. Alors, nous recevons un dernier signe.
Dans Luc chapitre 17, verset 28, Jésus dit: “Comme il arriva aux jours de Lot… il en sera de même au jour où le Fils de l’homme sera manifesté” (Darby). Car: “Comme il en fut à Sodome…”. Vous voyez?
Or, Jésus lut cette même Bible — la même Genèse que nous lisons. Soyez attentifs, ne manquez pas cela! La même Bible que nous lisons, Jésus la lisait. Et Il dit à Son Eglise: “Regardez ce qui se passe, et voyez quand les jours de Sodome viendront à nouveau — peuple perverti, hommes abandonnant l’usage naturel…”. Regardez l’homosexualité, combien elle augmente à travers le monde, aujourd’hui. Et les journaux ont récemment… Vous devriez venir dans mon bureau, et lire les lettres de mères, au sujet de leurs garçons. Et l’homosexualité était en augmentation, je crois, de vingt à trente pour cent, l’année dernière, rien qu’en Californie. Et même, il a été prouvé qu’un grand nombre de personnes faisant partie du gouvernement étaient homosexuelles. Vous, gens du gouvernement, vous savez cela. Je l’ai lu dans des magazines. Et, dans les différentes choses qui ont eu lieu… [quelqu’un, dans l’assemblée, donne un message en langues et son interprétation — N.d.R.].
Si j’ai la compréhension correcte de l’Ecriture, c’est exactement ce que Dieu disait qui devait arriver. “Que celui qui parle en langues prie pour avoir l’interprétation”. C’est vrai, je vous ai dit la vérité, et ensuite Dieu l’a confirmé ici. C’est la vérité — c’est vrai.
Maintenant, voyez. Quel était donc ce dernier Message que Jésus annonça? — “Comme il en était dans les jours de Sodome”. Maintenant, observez. Il en était ainsi juste avant que le monde païen fut brûlé — par le feu du ciel. Maintenant, essayez de comprendre. Qu’arriva-t-il? Là-bas, à Sodome, il y avait un groupe de gens qui étaient des membres d’église tiède, comme Lot et son groupe. Il y avait un autre homme qui en était déjà sorti. Tout d’abord, il n’y était pas. C’était Abraham, celui qui avait reçu la promesse de la venue d’un fils. Comprenez-vous? Dites: «Amen!». Très bien.
Et juste avant que le comble de la destruction n'arrivât — Dieu était apparu à Abraham sous plusieurs formes différentes, mais cette fois. Il apparut comme un homme. Il était un Homme. Et Abraham alla vers Dieu…
Maintenant, vous dites: «Ce n’était pas un homme: c’était Dieu dans l’homme». Abraham L’appela Elohim! C’était un Homme.
Et regardez. Il s’assit, le dos tourné à la tente, et dit: “Où est Saraï ta femme?”.
Il dit: “Elle est dans la tente, derrière Toi”.
Il dit: “Je reviendrai vers toi à cette même époque, car je t’ai fait une promesse”. Et Sara rit. Et Il dit: “Pourquoi Sara a-t-elle ri?”. Vous voyez?
C’est ce qui se passa ce jour-là. Cela devait être le dernier signe qu’Abraham vit (le groupe des Elus tirés hors de Sodome) — et maintenant, ne manquez pas cette parabole, quoi que vous fassiez! — tout d’abord, le groupe qui a été retiré n’était pas dans Sodome. Mais deux des anges descendirent à Sodome, et quand ils y arrivèrent, ils trouvèrent Lot dans une position rétrograde. Tous étaient des homosexuels et des pervertis. Vous connaissez l’histoire. Mais il y en eut UN qui resta avec Abraham — c’était Elohim. Ils y prêchèrent la Parole — et en la prêchant, ils les frappèrent d’aveuglement, au point qu’ils ne purent trouver la porte. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Mais Celui qui resta avec le groupe qui avait été retiré accomplit un miracle devant Abraham, afin de montrer QUI IL était, et Il resta avec Abraham.
Il dit: “Pourquoi Sara a-t-elle ri?” (concernant ce bébé). Et Sara sortit et dit ne pas l’avoir fait. Il répondit: “Mais si, tu l’as fait!”. Et Il l’aurait tuée sur-le-champ, si elle n’avait été une partie d’Abraham. De même, Dieu nous exterminerait, si nous n’étions pas une partie de Christ. C’est la miséricorde de Christ qui nous tient tous ensemble — nous qui doutons et pervertissons la Parole.
Mais, remarquez. Voyez ce qui arriva. Jésus, alors, se retournant dit: “Comme il en était aux jours de Lot, ainsi en sera-t-il dans les derniers temps, quand le Fils de l’homme commencera à se révéler”. Voyez?
Dans la Bible, le Fils de l’homme est toujours un prophète. Voyez, Il vient sous trois noms de fils: “Fils de l’homme, Fils de Dieu, Fils de David”. Vous comprenez? Il employa ce nom de “Fils de l’homme”, à cause de l’oeuvre qu’Il fit, celle d’un Prophète, d’un Voyant. Et Il dit: “De même qu’il en était aux jours de Noé…” quand le Fils de l’homme commencera à se révéler, ce sera le temps de la fin.
Réfléchissons juste une minute. Jamais le monde n’eut un messager pour le monde entier… Nous avons eu Finney, Sankey, Moody, Knox, Calvin et ainsi de suite — des messagers tout autour du monde, pour l’église, dans ces douleurs d’enfantement. Mais jamais jusqu’à ce jour nous n’avions eu un homme partant avec un message de portée internationale et avec un nom finissant en H–A–M. — A–B–R–A–H–A–M a sept lettres. Nous en avons un aujourd’hui du nom de G–R–A–H–A–M — qui a six lettres; et six est le nombre du monde, des jours de la création. Quand, avant cet âge, le monde a-t-il déjà eu un homme, prêchant dans l’univers (ici-bas, dans le monde), et appelant les gens, leur disant: “Repentez-vous! Repentez-vous! Sortez ou vous périrez!”. G–R–A–H–A–M. Regardez ce qu’il fait — il prêche la Parole, aveuglant ceux du dehors, leur disant: “Sortez — c’est un messager de Dieu. Jésus dit que cela aurait lieu juste au moment où le Fils de l’homme se révélerait. Où cela se passe-t-il? Là-bas dehors, dans les églises organisées du monde. Et ils commencent à haïr cet homme pour cela.
Mais souvenez-vous, il y avait aussi un groupe qui était spirituel — le groupe de Jacob, non pas celui d’Esaü; il y avait un groupe de Jacob qui n’était pas dans cette Babylone. Et ils reçurent un messager. Comprenez-vous? Abraham — A–B–R–A–H–A–M. Ils reçurent un messager et ce messager… Qu’a-t-Il fait de grand, de marquant, pour montrer qu’ils étaient au temps de la fin? Il discerna les pensées qui étaient dans l’esprit de Sara. Et Jésus, le Fils de Dieu, qui fut fait chair, montra que, dans les derniers temps, l’Esprit de Dieu reviendrait dans ce petit groupe d’Elus, et qu’Il se révélerait Lui-même de la même manière.
Douleurs d’enfantement. Oh, frères, essayez je vous prie de comprendre. Faites l’impossible. Ouvrez votre coeur, juste une minute. Regardez à Christ. Ce même Dieu est présent en ce moment. C’est Le même. Il a promis ces choses. Et s’Il les a promises, Il peut certainement les accomplir. Courbons nos têtes un moment. Je désire que vous y pensiez sérieusement.
Père, cela est dans Tes mains, maintenant; j’ai fait tout ce que j’ai pu. Je Te prie d’aider les gens à comprendre. La semence a été semée: répands sur elle l’eau de l’Esprit, Seigneur, arrose-la pour Ta gloire. Si j’ai commis une faute, Seigneur, ce n’était pas mon intention. Je Te prie, O Dieu, que Tu l’interprètes directement à leur coeur, afin qu’ils puissent voir et comprendre. Accorde-le, Seigneur, je Te prie. Au nom de Jésus. Amen.
Que le Seigneur vous bénisse. Je vous aime. Ce Dieu qui a prêché cette Parole, c’est Lui-même qui en est responsable. Je ne suis responsable que de vous l’apporter; Il est Celui qui doit la vivifier: ce même Dieu est ici.
Maintenant, combien parmi vous ont un besoin, levez la main. N’a-t-Il pas promis de faire ces choses dans les derniers jours? Alors, regardez vers moi. C’est comme le disaient Pierre et Jean: “Regardez-nous…”. Regardez de ce côté. Maintenant, ne bougez plus, je vous prie. J’essaie de tout mon coeur d’être dans le respect. Voyez, chacun de vous est spirituel: quand vous bougez… bien sûr, vous êtes un tout, et j’essaie de saisir la foi des gens.
Une petite femme passa près de Lui et elle toucha Son vêtement, puis elle alla s’asseoir. Jésus lui dit quels étaient ses troubles, et elle fut guérie. Et Il a promis de le faire à nouveau quand le Fils de l’homme se révélerait Lui-même, comme Il le fit à Sodome. Le monde se trouve dans cette condition. L’église se trouve dans cette condition. Ainsi, Dieu a-t-Il tenu Sa Parole? Voyez s’Il l’a fait ou non. Oh, nous avons eu des signes, des sautillements, des parlers en langues, des prophéties et ainsi de suite — mais attendez, il y a un autre signe. Oh, nous avons beaucoup d’imitations charnelles. Cela donne d’autant plus d’éclat à l’authentique. Chaque faux dollar devrait donner de l’éclat au vrai.
Maintenant, vous priez et vous croyez. Je vous défie de faire cela. Vous considérez et croyez ce que je vous ai dit. Combien croient que ceci est la vérité? Bien sûr! Qui que vous soyez, où que vous soyez. Chacun ici… Chacun ici, autant que je le sache, m’est totalement étranger, excepté Bill Dauch, et sa femme qui est assise là. Eux, je les connais. Je pense que je connais ce petit prédicateur venant d’Allemagne, assis là: frère… Et deux ou trois personnes assises là, et quelqu’un là-bas tout au fond, dans l’auditoire. Je vous défie de dire que ce que je vous ai annoncé n’est pas la vérité.
Qu’en est-il de cet Ange du Seigneur qui descendit là-bas, sur la rivière, et fit cette déclaration? Lorsque mon propre pasteur Baptiste me mit à la porte de l’église, disant: «Tu as eu un cauchemar, Billy!»?
Je répondis: «Ce n’est certainement pas un cauchemar, docteur Davis. Si c’est ainsi que vous le prenez, vous feriez aussi bien de prendre ma carte de membre». Je savais qu’il y aurait quelqu’un, quelque part, qui le croirait. Dieu n’aurait pas envoyé un message s’il n’y avait eu quelqu’un pour le recevoir. Oh, bien sûr, lorsque je m’en allais prier pour les malades, c’était très bien. Mais lorsque je commençai à vous dire la vérité de la Parole, alors ce fut différent.
Vous devriez savoir qu’il en fut ainsi de chaque Message. Jésus était merveilleux lorsqu’Il alla dans l’Eglise, qu’Il guérit les gens et fit toutes ces choses. Mais lorsqu’un jour, Il s’assit et dit: “Moi et le Père nous sommes Un”, Oh alors, c’en était fait! “Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes”. Il n’en donna pas l’explication. Il voulait voir quels seraient ceux qui se tiendraient à Ses côtés. Bien. Que pensez-vous qu’ait dit la foule, avec ses docteurs, et tous les autres? —“Mais cet homme est un vampire! Manger sa chair et boire son sang!”. Il ne l’expliqua point; Il ne l’a jamais expliqué. Mais cependant, cette Parole retint les Apôtres. Peu leur importait qu’ils ne la comprennent pas: Ils la crurent de toute façon. Ils savaient que c’était cela, parce qu’ils avaient vu les oeuvres de Dieu. Jésus dit: “Ce sont elles qui rendent témoignage de moi”.
Il y a une femme, assise ici, qui a la main levée. Vous pouvez dire que je suis un fanatique, si vous voulez, mais la même Colonne de Feu qui conduisit les enfants d’Israël à travers le désert se trouve précisément sur cette femme.
Maintenant, souvenez-vous que Jésus a dit: “Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez… Je viens de Dieu; je vais à Dieu”. Après Sa mort et Son ensevelissement, Il dit aux Juifs qu’Il était ce Rocher qui était dans le désert. Qu’Il était cette Colonne de Feu, “JE SUIS CELUI QUI SUIS”. Qui était le “JE SUIS”? — C’était LUI, cette Colonne de Feu dans le buisson ardent. N’est-ce pas vrai? Et Il a été fait chair et a habité parmi nous. Il dit: “Je viens de Dieu, et je retourne à Dieu” — afin de revenir sous la forme du Saint-Esprit. Et voici, Il est avec nous aujourd’hui. Des photographies, éprouvées par la Science, ont été prises de cette Colonne de Feu. Il est ici pour le prouver mieux qu’une photographie, ou autre: Il est ici pour le prouver, parce que c’est Lui. “Moi, le Fils de l’homme, serai révélé en ce jour”. En ce moment, Il est ici; et je suis en train de regarder cette Colonne de Feu. Vous dites: «La voyez-vous?». Jean La vit, mais non point les autres.
Regardez, pour prouver cela. Cette femme m’est étrangère. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Mais il y a quelque chose qui ne va pas dans l’un de ses membres et elle prie pour cela. C’est juste, Madame. Vous aviez une opération sur ce membre. C’est votre mari, qui est assis à côté de vous. Vous n’êtes pas d’ici, vous êtes de Californie. Votre nom est Rowan. Vos troubles d’estomac aussi sont terminés. Vous aviez une maladie d’estomac, n’est-ce pas? Eh bien tout est parti. Votre jambe est guérie.
“Aux jours du Fils de l’homme…”.
Et juste là, il y a un homme qui est assis. C’est un homme de couleur — il y a quelque chose qui ne va pas avec ses yeux. Il travaille sur les voitures — il les polit et les cire. C’est vrai. Votre vue devient mauvaise. Vous venez de croire, n’est-ce pas? Quelque chose de vraiment étrange vous est arrivé. Votre prénom est Fred. C’est juste. Votre nom est Conner. C’est vrai. Vous croyez maintenant? Alors vos yeux ne vous gêneront plus désormais. Je n’avais jamais vu cet homme…
Cet homme, qui est en arrière, il n’est pas non plus d’ici, mais de Californie. Vous souffrez du dos, M. Owens? Voyez-vous, le Seigneur vous guérit.
Je n’ai jamais vu cet homme de ma vie, je ne connais rien à son sujet. Je suis des yeux simplement cette Lumière, selon qu’elle se déplace. Si vous pouvez croire, toutes choses sont possibles à ceux qui croient.
Ce jeune homme, assis là — il a une hernie. Il porte des lunettes et il a un complet gris. Fred, Dieu te guérit si tu le crois. Veux-tu l’accepter. D’accord. Je ne l’ai jamais vu de ma vie.
Un peu plus loin, Mme Holden est assise, souffrant de troubles visuels. Je ne connais pas cette femme — je ne l’ai jamais vue de ma vie — pourtant, c’est vrai. Voyez? Si vous pouvez croire.
Pourquoi pleurez-vous, soeur? Vous avez une dépression nerveuse, une bronchite, des troubles cardiaques. Vous croyez que Dieu veut vous guérir? (Elle est assise au bout de la rangée). Si vous croyez de tout votre coeur, Jésus-Christ vous guérira, et toute cette nervosité vous quittera, et vous vous sentirez à nouveau dans votre état normal (le diable vous ment). L’acceptez-vous? Alors, levez la main, et dites: «Oui, je l’accepte». O.K.! C’est fini.
Ainsi, cette église traverse une douleur d’enfantement. Ne voulez-vous pas faire maintenant votre choix en Sa Présence? Je vous ai montré exactement la Parole — ce qu’Il a dit vouloir faire. Passez ce bâtiment au peigne fin, et demandez à quiconque ayant déjà été touché et interpellé, ou quoi que ce soit, et cherchez si je l’aurais jamais vu ou connu auparavant, ou su quelque chose à son sujet. Pensez-vous qu’un homme puisse faire cela? C’est totalement impossible que cela arrive. Mais qu’est-ce donc? C’est le Fils de l’homme. “La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants; elle discerne l’esprit et les secrets du coeur”. Exactement comme il en était, lorsque la Parole a été faite chair, ici sur la terre, dans le Fils de Dieu; maintenant, cela est révélé par le Fils de Dieu, alors qu’Il vient appeler une Epouse hors de ce Système.
“Sortez-en! Séparez-vous!” dit Dieu. Ne touchez pas à leurs choses impures! Et Dieu vous recevra. Etes-vous prêts à abandonner votre vie entière à Dieu? Si vous l’êtes, levez-vous et dites: «Par la grâce de Dieu, je veux l’accepter maintenant, car toute chose arrive à sa fin».
Alléluia! Dieu soit loué! Croyez-vous en Lui? Alors, levez simplement vos mains, et priez avec moi. Confessez vos fautes. Les douleurs de l’enfantement — oh, c’est dur de mourir! Mais mourez tout de suite! Mourez! Sortez de votre propre incrédulité! Sortez-en! C’est la Parole de Dieu rendue manifeste, comme Elle le fut, lorsque Jésus vint sur la terre; c’est de nouveau Jésus-Christ confirmé parmi vous.
Abraham reçut un fils, le fils de la promesse, immédiatement après que cela eut lieu. Et Jésus vient de nouveau! C’est Son Esprit. Il est si près de la terre, sa venue est si proche qu’Il est prêt à vous recevoir, si vous êtes prêt à recevoir cela. Maintenant, levez vos mains et priez avec moi.
Seigneur Dieu, que tous les prêtres se tiennent à l’autel. Que le peuple crie. Puissent la Colonne de Feu et la Nuée se mouvoir au milieu du peuple, aujourd’hui, et le dégrise, Seigneur, pour que les gens réalisent la présence du Dieu Vivant et Tout-Puissant. Accorde-le, Seigneur. Accueille-les. Je Te présente cette prière pour chacun d’entre eux, dans le Nom de Jésus-Christ. Remplis du Saint-Esprit chaque personne qui ne L’a pas encore reçu. Seigneur, puisse le réveil consécutif à cette campagne, à cette réunion, produire une grande et puissante effusion du Saint-Esprit. Que les malades soient guéris, que les aveugles voient, que les estropiés marchent. Que la manifestation du Dieu Vivant soit apportée en présence des gens, comme cela a eu lieu cet après-midi, et que les gens la reçoivent. Je Te le demande dans le Nom de Jésus-Christ.
Levez vos mains, maintenant, et donnez-Lui la louange, et recevez ce que vous avez demandé.