DISCERNER LE CORPS DU SEIGNEUR
(discerning the Body of The Lord)
12 août 1959, soir
Middletown — Ohio, U.S.A.
Bonsoir, chers amis. Veuillez vous asseoir. Je suis heureux d’être ici ce soir, parmi tous ces bons chrétiens. Et nous nous attendons ce soir à ce que Dieu fasse encore beaucoup plus que nous ne saurions penser ou imaginer. Nous savons qu’Il est réel.
Combien d’entre vous sentent qu’ils ont été guéris, après les services de guérison d’hier soir?… C’est magnifique! Nous pensons que le reste d’entre vous pourra être guéri ce soir. Je pense qu’il nous reste encore quelques cartes de prière. Billy m’a dit qu’il n’en a pas distribué, parce que nous n’en avons pris que quelques-unes, hier soir. Et il pourrait y avoir quelques personnes qui voudraient venir dans la ligne de prière plus tard dans la soirée, ou qui voudraient venir dans la ligne où est exercé le don de discernement.
Ce n’est pas le discernement qui guérit. Il ne fait que placer la personne dans des conditions telles qu’elle puisse s’examiner et accepter la guérison que Jésus-Christ a déjà acquise pour elle. Vous voyez, l’imposition des mains est une chose excellente, car elle est conforme à l’Ecriture, mais ce n’est pas le moyen choisi pour apporter la guérison aux nations.
Dans la Bible, il est dit qu’un Juif avait une fille très malade qui mourut. Il dit à Jésus: “Ma fille est près de mourir, mais si tu viens et poses les mains sur elle, alors elle sera guérie”.
Mais, lorsque le centurion romain, le païen, l’homme venant des nations, eut un serviteur malade, il dit: “Je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit. Prononce simplement une Parole!”. C’est cela qui émut le coeur de Jésus. Il n’avait pas besoin qu’on lui imposât les mains; il avait simplement besoin d’entendre la Parole.
Vous savez, j’aime cette histoire, parce que le Romain reconnut qu’Il était un homme ayant une autorité. Et si lui-même disait à un homme: «Fais ceci!» ou «Fais cela!», il le faisait. Il reconnut la même autorité dans le Seigneur Jésus. Car ce centurion savait que si Jésus disait à l’un de Ses disciples: “Va!” ou “Viens!”, il devait Lui obéir. Il savait aussi que toutes les maladies étaient soumises à l’autorité du Seigneur Jésus. Il n’avait par conséquent pas besoin d’imposer les mains au serviteur du centurion — “Prononce une Parole, et mon serviteur vivra!”.
Jésus fut étonné et dit: “Je n’ai pas trouvé une telle foi en Israël”. Oh! j’aimerais bien vivre assez longtemps pour voir le jour où les Américains auront ce genre de foi! — “Prononce simplement une Parole, Seigneur, et mon serviteur vivra!”. Oh, ce sera un jour glorieux!
Quelquefois, lorsque l’onction est très profonde… Si parfois je n’ai pas l’occasion de faire un appel, alors frère Sullivan ou quelqu’un d’autre le fera à ma place. Quelques-uns pourront dire que nous insistons trop sur la guérison divine. Mais la guérison divine est comme la pêche. Vous ne montrez jamais l’hameçon au poisson. Vous lui montrez l’appât. Il se jette sur l’appât et s’enferre à l’hameçon. Il en va de même de la guérison divine. Elle attire, parce qu’elle démontre qu’il y a un Dieu vivant qui s’intéresse à vous. Et l’incrédule peut le voir. Son oeil peut rapidement le constater et voir qu’il y a un Dieu Vivant, et alors, il s’engage dans la voie du salut. Alors, Dieu peut exercer Son action sur lui et l’amener à Lui. Voilà pourquoi il y a des services de guérison divine.
Il y a ici des frères qui ont quelques bandes, les livres, les disques, etc. et qui ont créé un petit centre de distribution dont ils s’occupent eux-mêmes. Pour ma part, je possède quelques-uns de ces livres, et les autres, il faut que je les achète. Quelques-uns sont de moi — les prédications. J’achète les autres à frère Lindsay. Il y a L’histoire de ma Vie, et un autre, Un prophète visite l’Afrique. Je crois qu’il y a encore trois ou quatre prédications de moi. Ils sont ici, non pas pour que nous puissions gagner de l’argent par leur moyen, mais simplement afin que le message puisse être propagé. C’est cela qui compte.
Propagez le message, parce qu’il est beaucoup plus tard que nous ne pensions! Nous sommes à la fin de cet âge, et l’église est dans un état épouvantable. Nous essayons simplement d’apporter un rayon de soleil parmi les peuples. Nous n’essayons pas de les convertir à nos propres croyances, mais de les amener à vivre plus près du Seigneur Jésus, et à croire en Lui. Nous ne voulons pas retirer des membres d’une église pour les amener à une autre église, mais ce que nous désirons, c’est d’amener plus de membres à l’Eglise.
Encore un mot avant d’ouvrir la Parole pour le message de ce soir, qui sera court. Nous ne voulons pas vous garder trop longtemps, parce que beaucoup d’entre vous viennent de loin, et vous devez encore rentrer chez vous pour reprendre votre travail. Nous attendrons donc samedi soir pour vous garder plus longtemps. Et le dimanche, vous n’avez pas besoin d’être à l’école du dimanche avant 9h30. Maintenant, inclinons nos têtes un moment, pour quelques paroles de prière.
Seigneur, nous sommes reconnaissants au-delà de toute expression, pour l’occasion que nous avons de venir et d’incliner nos têtes devant le Dieu Vivant, sachant que nous avons reçu la promesse de Son Saint Fils, le Seigneur Jésus, que nous pouvons recevoir ce que nous demandons, si nous le demandons au Père, au Nom du Seigneur Jésus, Son Fils. Et nous avons reçu l’assurance que nous serons entendus si nous venons au Nom de Jésus. Car Il a dit: “Demandez au Père ce que vous voudrez en Mon Nom, et vous le recevrez”. Nous sommes absolument sûrs ce soir qu’Il nous entend, et que ce que nous Lui demandons nous sera accordé, parce que nous sentons que ce que nous demandons est conforme à la volonté de Dieu. Car Il a dit quelque part: «Vous ne recevez pas, parce que vous ne demandez pas, parce que vous ne croyez pas». Seigneur, la raison pour laquelle nous venons ici est que nous croyons, et nous croyons que tu répondras, et que nos prières ne sont pas seulement entendues par les hommes, mais nous croyons que Tu écoutes, et nous sommes certains que Tu répondras, parce que Tu nous l’as promis. Nous ne voulons demander rien d’autre que: «… Ta volonté soit faite!». Seigneur, qu’ici ce soir, chaque pécheur qui ne Te connaît pas comme son Sauveur… que ce soir, quelque chose puisse être dit ou fait qui les fasse T’accepter comme leur Sauveur.
Que ceux qui n’ont pas reçu le Saint-Esprit et qui attendent de tout leur coeur que les écailles leur tombent des yeux, puissent Le recevoir ce soir. Oh, Seigneur, que le Saint-Esprit puisse remplir tous les coeurs ce soir. Que l’Esprit de Dieu Se manifeste de telle manière que leurs âmes en soient ébranlées jusqu’au point où tous les doutes et les superstitions les quittent, et que le Saint-Esprit entre dans leur vie et les scelle pour le Royaume de Dieu.
Seigneur, accorde-nous ce soir qu’il n’y ait pas une seule personne malade parmi nous, à la fin de ce service. Que chacun puisse être guéri. Nous ne voulons pas oublier que les hôpitaux et les prisons sont pleins de gens qui ont grandement besoin de Ta miséricorde. Oh, Seigneur, sois avec eux.
Et lorsque nous nous en irons ce soir, puissions-nous dire comme les disciples: “Nous avons vu aujourd’hui des choses merveilleuses!”. Et puissent nos coeurs brûler au-dedans de nous, quand nous rentrerons à la maison. Nous mettons notre confiance en Toi, notre Sauveur, pour que Tu nous accordes ces choses selon Ta promesse, et Ta promesse est encore et toujours Ta volonté. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Si vous désirez vous pencher sur les textes sacrés, je vous propose de lire dans la première épître aux Corinthiens, chapitre 11. Nous commencerons au verset 23:
“Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
C’est pourquoi, celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur” (Je prendrai le sujet de ma prédication dans le verset 29).
“C’est pourquoi, celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps du Seigneur” (Attendez, je l’ai mal lu).
“… car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre lui-même” (J’ai pleuré sur cette Bible, et il y a quelques passages effacés).
Ce soir, le sujet de ma prédication sera: Discerner le Corps du Seigneur.
Notre destinée éternelle n’est pas du tout déterminée par ce que nous voyons et ce que nous entendons, mais par le discernement que nous recevons concernant ce que nous voyons et ce que nous entendons.
Paul ne leur reprochait pas le fait de prendre la communion. Leur acte était juste, mais leur discernement était faux. En effet, prendre le Repas du Seigneur est un commandement du Seigneur, mais le prendre indignement, sans discerner le Corps du Seigneur, est quelque chose de mal.
Ces chrétiens prenaient le Repas du Seigneur, mais ne vivaient pas la Vie chrétienne. Etre chrétien est une expérience et une manière de vivre. Et ces chrétiens vivaient n’importe comment, donnant un piteux exemple de leur foi. Et Paul dit: “C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment” (Darby), ce qui signifie qu’ils sont morts, parce qu’ils n’ont pas discerné le Corps du Seigneur.
Et nous qui nous donnons le nom de chrétiens, nous n’avons pas le droit de prendre le Repas du Seigneur, à moins que nous vivions sans reproche, face au monde — nous n’en avons pas le droit. Le Repas du Seigneur est pour ceux qui vivent selon la justice, étant des chrétiens exemplaires.
La pire chose qu’il puisse y avoir au monde, est quelqu’un qui essaie d’imiter quelque chose frauduleusement, et il y en a beaucoup trop dans le monde actuel. Aujourd’hui, nous ne sommes pas seulement coupables du même crime que celui pour lequel Paul réprimanda l’église de Corinthe, mais encore d’essayer de faire quelque chose que le Seigneur a commandé, sans discerner le Corps du Seigneur; et le Corps du Seigneur est l’ensemble des croyants. Mais aujourd’hui, nous faisons des choses sans discerner aucune des Paroles de Dieu. Nous devrions avoir le discernement pour chaque chose que nous faisons. Tout ce que nous faisons devrait être mesuré selon les critères de la Parole de Dieu. Tout ce que les chrétiens font et disent devrait être mesuré selon la Parole de Dieu.
Aujourd’hui, les gens ont bien changé, et quelquefois ils se fient plus à ce que dit l’église qu’à ce que dit la Parole. Ils croient ainsi que l’église a, plus que la Parole de Dieu, le droit de prescrire nos goûts. Voici un exemple. L’église peut dire: «Le temps des miracles est passé», et beaucoup de gens le croiront, parce qu’ils pensent que l’église en connaît plus à ce sujet que le Saint-Esprit qui a écrit la Parole. Ainsi donc, nous ne sommes pas capables de discerner les choses de Dieu.
Jésus a dit: “Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu”, ou le comprendre. En d’autres termes, vous ne pouvez discerner le Royaume de Dieu, à moins que vous ne soyez né de nouveau!
Il y a des gens qui viendront nous dire que ceux qui ont accepté l’expérience du baptême du Saint-Esprit sont des fanatiques, ou bien ils recevront un nom blasphématoire que le diable a donné à l’église, et on les traitera d’exaltés. J’ai prêché dans le monde entier, et je n’ai encore jamais vu l’un de ces «exaltés». C’est un nom que le diable a attaché à l’Eglise du Dieu Vivant.
Quelquefois, les gens n’ont pas le juste discernement. Ils en ont peur. Ne savez-vous pas que le Seigneur fut accusé publiquement de folie? Les Pharisiens et les scribes disaient: “Cet homme n’a pas tout son bon sens. Il a un démon; il est fou!”. Et s’ils dirent de Lui qu’Il était fou, à combien plus forte raison le diront-ils de Ses disciples!
Paul dit à Agrippa: “J’adore le Dieu de nos pères de cette manière qu’on nomme hérésie (folie)”. Je suis tellement heureux ce soir de pouvoir lui tendre la main! C’est de cette manière — que l’église moderne nomme “fanatisme!” — que j’adore Dieu!
Ils les traitèrent d’hérétiques, parce qu’eux-mêmes ne discernaient pas le Corps du Seigneur, qui est l’Eglise du Dieu Vivant.
Et ils traitent l’Eglise de folle, parce qu’ils n’ont pas, eux, le discernement! Si un homme est né de nouveau… si vous me dites que vous êtes né de nouveau et que vous ne croyez pas que la guérison divine est une promesse de Dieu, et que le Baptême du Saint-Esprit est pour le peuple aujourd’hui, alors je ne pourrai dire qu’une chose, c’est que votre naissance ne vient pas du bon Esprit! Car le Saint-Esprit a dit que la promesse est pour vous et vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur les appellera! Vous acceptez cela par votre intelligence. Les gens acceptent cela selon ce que dit quelqu’un d’autre, mais non par le discernement. Ils ne peuvent pas discerner entre ce qui est juste et ce qui est faux.
Je pense à beaucoup de ces géants intellectuels — mais nous n’en sommes pas: le peuple de Dieu n’a jamais été formé de grands intellectuels. La Bible dit que les enfants des ténèbres sont plus sages dans ce monde que les enfants de la Lumière. Dieu a comparé Ses enfants à des brebis. Ces animaux ne sont ni rusés, ni intelligents. Il les garde ainsi, afin de pouvoir les conduire! Si vous essayez d’utiliser votre propre pensée intellectuelle, alors aussitôt, vous rejetez Dieu. Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu! Mais aujourd’hui, nous vivons dans les jours de l’intellectualisme.
Comme vous avez pu le lire dans les journaux, il y a eu un procès à New York, il y a quelques mois. Deux modestes prédicateurs qui s’étaient sentis guidés par le Seigneur (des gens un peu semblables à moi, qui savent tout juste lire et écrire), avaient été dans le Bowery, où ils avaient acheté un certain bâtiment. Là, ils prêchaient l’Evangile à leurs frères dans le péché. Une grande entreprise vint pour acheter ces terrains et tous les autres vendirent, excepté eux. Ils avaient reçu la révélation que le Seigneur voulait qu’ils restent là. Aussi gardèrent-ils leur propriété; mais les autorités les traînèrent devant un tribunal.
Elles louèrent les services d’un de ces géants intellectuels, l’avocat Greenwall. Celui-ci mit ces deux pauvres prédicateurs dans l’embarras. Il parla tellement bien, il était d’une telle distinction, que ces deux pauvres prédicateurs ne savaient pas comment lui répondre. Il était un géant d’intelligence, l’un des, meilleurs juristes de New York. Et il plongea ces deux pauvres hommes dans une telle confusion, qu’ils ne savaient plus quoi dire. Finalement, il frappa sur la table, et dit: «Qu’avez-vous à dire pour votre défense?»
L’un d’eux se leva et dit, tenant son compagnon par la main: «Monsieur, la seule chose que nous sachions, c’est que le Seigneur nous a dit de prendre ce bâtiment».
Mais l’avocat Greenwall répliqua: «Silence! Nous ne voulons pas de Seigneur dans cette affaire!». Environ deux semaines plus tard, un avion essaya de passer sous le pont, mais plongea dans les eaux glacées, et voilà l’avocat Greenwall se débattant mourant dans le fleuve! Je me demande si, à ce moment-là, il n’aurait pas désiré la présence de Dieu!
Que s’était-il passé? Il n’avait pas discerné le Corps du Seigneur, car ces deux prédicateurs étaient oints par le Saint-Esprit et faisaient la volonté de Dieu! Nous n’avons pas besoin d’être des géants d’intelligence. Nous devons être d’humbles serviteurs du Seigneur et discerner Son Corps! Avec toute son intelligence, sa ruse, son instruction… Vous connaissez ce que dit la Bible: “Il vaudrait mieux pour vous que l’on vous attachât une meule au cou, et que l’on vous jetât dans la mer, que de vous laisser faire du mal à l’un de mes oints”. Je suppose qu’il aurait eu tout le temps d’appeler le Seigneur, mais il ne discerna pas le Corps du Seigneur.
Quelquefois, je me demande si nous autres, Américains intellectuels, avons assez de discernement pour distinguer le mal du bien. Les tribunaux pour mineurs nous montrent en tout cas que nous ne l’avons pas en ce qui concerne nos enfants, et ils ont à ce sujet une bonne réponse de psychologue. Voici un exemple. Fiston vient vers son papa, se met à taper du pied et à secouer la tête, en criant: «Papa, ce que tu dis m’est égal, je veux ce jouet!». (C’est une scène typiquement américaine).
Alors, le père répond: «Très bien, fiston, je vais te l’acheter».
Vous pourriez dire à ce père: «Pourquoi avez-vous fait cela?». — «Oh! c’est parce que je l’aime tellement!».
Mais rappelez-vous ceci, cher papa, c’est que fiston va un jour devenir adulte, il se mariera et aura une famille. Que Dieu vienne en aide à la femme qui devra vivre avec un homme qui aura été élevé de cette façon et ayant pu obtenir tout ce qu’il voulait. Il ne sait pas discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais. Cela n’est pas l’amour, c’est de l’ignorance pure. La Bible a raison: “Celui qui ménage sa verge hait son fils…”.
La petite Fannie vient vers sa mère pour lui demander d’aller à l’un de ces «rock and roll». Maman le lui défend. — «Maman, tu es méchante!». — Bien sûr, vous aimez Fannie, et vous la laissez aller. Elle se trouvera là-bas au milieu d’une bande de voyous… Après cela, elle rentrera et, faisant la moue de ses lèvres maquillées, elle vous dira un mensonge — vous disant qu’il n’y a aucun mal dans tout cela. Dieu ait pitié de l’homme qui prendra pour femme quelqu’un de semblable! — Discerner le bon du mauvais. Nous ne pouvons même pas exercer ce discernement pour les nôtres!
Je me demande quelquefois si nous sommes capables de discerner le bon du mauvais en ce qui concerne notre propre corps — en particulier le Corps du Seigneur. Nous ne discernons pas le bon du mauvais pour notre corps. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, des savants travaillent dans les laboratoires, font de grands panneaux et autres pour mettre en garde le peuple au sujet du cancer. Environ deux cent soixante-dix mille Américains mourront cette année parce qu’ils fument la cigarette, et vous continuez à fumer! Si nous ne pouvons même pas avoir le discernement en ce qui concerne notre propre corps, comment pourrons-nous discerner le Saint-Esprit dans le Corps du Seigneur?
Avez-vous lu cet article l’autre jour, où ce savant a donné le résultat de ses recherches? Il disait: «Les cigarettes ne vous donneront pas seulement le cancer, mais vous avez encore cinquante pour cent de chances supplémentaires d’attraper d’autres maladies». — Et vous continuez à fumer!
Il y a quelque temps de cela, après que j’eus parlé avec beaucoup de force contre la fumée, une femme (une grande fumeuse) s’approcha de moi et me mit un papier dans la poche en disant: «Lisez ceci à la maison».
Je lui dis: «Merci, je vais le lire tout de suite», et je commençai.
Elle me dit: «Il n’est pas poli de la part d’un prédicateur de parler du haut de la chaire contre la fumée. Cela ne vous regarde pas».
Je répondis: «C’est mon devoir de parler contre tout ce qui est mauvais!». Que Dieu vienne en aide au prédicateur qui ne peut discerner par le Saint-Esprit les besoins de son assemblée! Dieu a dit: “Ce Corps est le temple du Saint-Esprit. Si vous le souillez, Je le détruirai!”. Nous devons prêcher contre ces choses. Le malheur est qu’il y a trop de prédicateurs qui fument eux-mêmes. C’est cela qui ne va pas. Et ils n’osent pas en parler dans leur assemblée, parce qu’ils savent qu’ils sont eux-mêmes coupables!
Discerner correctement; faire la part des choses correctement. Le whisky, l’alcool… Ils disent: «Pourquoi est-ce mauvais?». Vous voyez cela sur votre écran de télévision, sur chaque panneau d’affichage. Dans les journaux, vous voyez de belles jeunes femmes buvant de la bière. Cela vous montre le point de départ. Regardez un peu plus tard comment elles deviennent! Cela intoxique leur esprit. Il y a un accroissement terrible des troubles mentaux. Cela crée l’immoralité parmi les jeunes. Les églises elles-mêmes prêchent et pratiquent ces choses, disant: «Buvez modérément!». Vous savez que c’est la vérité. Ils disent aux jeunes et aux parents: «Faites boire vos enfants! Ils boiront de toute façon, alors, enseignez-leur à boire modérément». La Bible condamne cela! Ce n’est pas juste! Que Dieu vienne en aide à l’homme, ou à l’église qui n’a pas plus de discernement que cela. Ils ne savent pas discerner le bien du mal!
Oh, nous vivons des jours terribles. Discerner le Corps du Seigneur! Dans nos églises, dans nos paroisses, c’est une telle honte de voir comment les femmes se comportent! Beaucoup portent des vêtements immoraux. Ces shorts! C’est un péché!
Une dame m’a dit (comme d’ailleurs beaucoup d’entre elles): «Billy, vous devriez arrêter de parler de cela!». Eh bien non! Même si je dois parler aux murs, je continuerai à dire la Vérité! C’est exact! C’est mal, c’est du péché!
Une dame me dit: «Je ne porte pas de shorts, mais seulement des pantalons longs».
Je lui répondis: «C’est pire! La Bible dit: C’est une abomination devant Dieu pour une femme de porter des vêtements d’homme». C’est la vérité. Mais l’alibi est là: «On ne peut plus trouver d’autres vêtements». — Pourtant, on fait encore des machines à coudre et on vend toujours du tissu!
Une femme qui s’habille ainsi sera considérée comme coupable d’adultère au jour du jugement. Vous pourriez être aussi pure qu’un lis envers votre mari ou votre fiancé, mais Jésus dit: “Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur”. Ainsi donc, vous pourriez n’avoir rien fait de mal en réalité, mais lorsque vous vous habillez ainsi, vous vous offrez à l’homme, et il devra répondre à l’accusation d’avoir commis adultère, et c’est vous qui êtes fautive! Et l’église permet cela! Elle ne discerne pas le Corps du Seigneur. Quelle pitié!
Elles coupent leurs cheveux. La Bible dit que lorsqu’une femme coupe ses cheveux, son mari a le droit de la répudier, parce qu’elle est infidèle. La Bible dit qu’elle déshonore son chef. N’est-ce pas vrai? Et l’homme est le chef de la femme.
Je sais que cela est sévère, mais nous avons besoin de discernement. Nous avons besoin de discerner par la Parole. La Parole a raison. Prenez la Parole! La Parole de Dieu a toujours raison.
Nous ne pouvons discerner par ce que pensent les gens, par ce que nous disent les intellectuels et les psychologues. Nous devons nous baser sur ce que dit Dieu! “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu!”. “Ne discernant pas le Corps du Seigneur, beaucoup sont faibles et malades, beaucoup dorment” — c’est-à-dire sont spirituellement morts. La dernière plaie d’Egypte fut la mort. La dernière plaie qui a frappé l’église est la mort spirituelle. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil spirituel, un réveil spirituel pour recevoir le discernement.
Ils peuvent bien avoir fait ces choses avec de bonnes intentions. Cet homme, dans le Sud, ce médecin qui donna à son patient de l’acide sulfurique et causa ainsi sa mort, il avait de bonnes intentions. Il pensait avoir raison, mais son discernement était mauvais. Il ne sut pas discerner un médicament d’un poison.
Une petite fille trouva dans la rue un chaton tout mouillé et frigorifié. Elle le prit, et le mit dans le four pour le sécher. Ses intentions étaient bonnes, mais elle manquait de discernement! Si nous ne prenons pas garde, nous allons nous aussi «rôtir le petit chat» avec notre discernement intellectuel.
Le communisme nous assaille. Le monde nous assaille. Nos églises se démembrent. Les hommes sont divisés et semblent ne plus avoir la foi. Ils coupent les cheveux en quatre au sujet de doctrines insignifiantes. Nous devrions nous réunir tous ensemble et prier, jeûner, appeler, jusqu’à ce que Dieu nous envoie le Saint-Esprit afin que nous puissions avoir le discernement spirituel.
Nous sommes maintenant à la dernière heure. Nous sommes dans l’ombre de la venue du Seigneur et l’église ne peut pas le discerner. Il est déjà beaucoup plus tard que nous ne pensons!
Si Paul pouvait ressusciter ce soir même dans cette ville de Middletown, quel feu dévorant ce serait! Avant le lever du jour, il aurait été jeté en prison, comme un fou furieux ou un homme dangereux! Cet homme, rempli du Saint-Esprit, voyant comment les choses se passent, et sachant que le temps est si proche… il y aurait un réveil, ou alors on viendrait l’écouter dans sa prison. C’est vrai!
Mais Jésus a dit, et la Bible dit que dans les derniers jours, il y aurait de grands signes et des miracles sur la terre. Et vous savez que l’église est tellement morte dans sa théologie, et dans toutes sortes d’enseignements, de programmes et de systèmes d’instruction, qu’elle ne peut plus discerner ces choses!
Jésus n’a-t-Il pas dit à l’église: “Vous savez discerner l’aspect du ciel, mais les signes des temps, eux, vous ne savez les discerner, car si vous m’aviez connu, vous auriez connu mon jour”. L’heure de la délivrance de l’Eglise approche, et ils ne peuvent pas le discerner!
Il y a quelque chose qui ne marche pas. Je parle de l’église dans son ensemble, de tous ceux qui se nomment eux-mêmes chrétiens. Dieu peut bien commencer à faire se produire des événements spirituels; des gens sont sauvés et remplis du Saint-Esprit. Mais il y a des milliers d’hommes, qui se nomment eux-mêmes chrétiens, qui s’éloigneront de ces choses, et diront: «Ce sont des fanatiques!». Alors, vous n’avez pas le discernement spirituel, car tout ce que fait le Saint-Esprit est écrit dans la Bible! Jugez toutes choses par les Ecritures!
C’est ainsi que nous pouvons discerner si notre discernement est juste. Si la Bible dit: “Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement”, alors, je le crois. Si la Bible… si Jésus dit: “Vous ferez aussi les choses que Je fais”, alors, je le crois. Et si la Bible dit que le Saint-Esprit a été donné à chaque génération, à tous les hommes, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu en appellera, je ne crois pas qu’une poignée de mains puisse le remplacer. Je crois que c’est toujours le même Saint-Esprit, manifestant les mêmes signes et les mêmes miracles!
La meilleure preuve que nous avons le Saint-Esprit est le fait que notre esprit rend témoignage à la Parole. Si nous nous disons chrétiens, et affirmons être remplis de l’Esprit qui a été versé par le Baptême du Saint-Esprit sur les croyants de tous les âges, et que notre esprit nous dit que cela était valable pour un autre âge, alors nous sommes dans l’erreur. C’est vrai!
Quand la Bible dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et si notre esprit dit: «Non, Il est mort, Il s’en est allé», alors, il y a quelque chose qui ne va pas. Jésus a dit: “Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”. Si notre esprit rejette cela, alors nous n’aurons pas le Saint-Esprit. Car le Saint-Esprit dit «Amen»! à chaque Parole qu’Il a écrite.
La connaissance intellectuelle vous éloignera de cela, mais le Saint-Esprit dira «Amen!» à Sa propre Parole. Il le fera certainement! Et Il cherche, Il essaie de trouver quelqu’un en qui Il puisse venir. Il a un grand désir de le trouver.
Ne pensez pas que vous pourrez épuiser Sa bonté. Pourriez-vous imaginer un petit poisson, long d’un centimètre, disant au milieu de l’océan Pacifique: «Il ne faut pas que je boive trop de cette eau, car elle pourrait finir par manquer»? Ce serait aussi stupide que de penser que vous pourriez épuiser la bonté de Dieu. Demandez beaucoup, afin que votre joie soit parfaite. Croyez en Dieu pour tout ce qu’Il a promis. C’est pour vous!
Les prophètes de l’Ancien Testament — Daniel et les autres — ont dit: “Dans les derniers jours, ceux qui connaîtront leur Dieu feront de grands exploits!”. Quelle promesse! Quand les intellectuels voient ces exploits, ils disent: «C’est de la psychologie, de la télépathie, c’est l’oeuvre du diable!», mais le Saint-Esprit leur répondra: «Amen! c’est la Vérité!». Le vrai discernement! Ils l’ont promis! Jésus l’a promis. Il a dit: “Les oeuvres que je fais, vous les ferez aussi; vous en ferez même de plus grandes, car je vais au Père”.
Paul a annoncé par le Saint-Esprit que, dans les derniers jours, l’église tomberait — que des millions tomberaient. “Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu…”. Ils n’auront pas le vrai discernement.
«Oh!», direz-vous, «il s’agit là des communistes!». — Non, il s’agit de soi-disant chrétiens. Voyez le verset suivant: “… ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force”. — N’ayant pas le discernement spirituel. Si vous avez le discernement spirituel et que le Saint-Esprit est en vous, alors vous avez le discernement spirituel qui dit «Amen!» à chaque promesse de Dieu. Paul l’a dit!
Nous en sommes là, et si nous regardons, nous pouvons le voir. Nous entendons partout parler de ces choses, et que faisons-nous? Cela devrait nous rassembler! La Bible dit: “Réunissons-nous, et ceci d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour”. Il faudrait qu’il y ait un réveil après l’autre, que ce soit comme des feux d’artifices de la gloire de Dieu dans chaque église, en tous lieux. Un grand rassemblement où toutes les églises, d’un même coeur et d’un même accord, se rassemblent, oubliant leur théologie humaine, et criant à Dieu pour recevoir la puissance spirituelle et le discernement spirituel. C’est cela dont nous avons besoin.
Je pourrais encore dire ceci, c’est que Jésus nous a donné un jour (comme je vous l’ai dit hier soir) pour nous permettre de reconnaître le temps de la fin. Jésus a dit: “Comme il en fut au jour de Lot, il en sera au jour du Fils de l’homme”. Votre esprit discerne-t-il cela correctement? “Comme il en fut au jour de Lot…”. Rappelez-vous que Lot est un type de l’Amérique. Nous en avons la preuve. Quel était le péché de Sodome? — la perversion. Dans notre Amérique actuelle, la femme est tombée dans une telle dégradation que les voies naturelles de l’homme s’en sont trouvées perverties.
Lorsque j’étais à Los Angeles, il y a quelques semaines, à une rencontre des Hommes d’Affaires Chrétiens, je lus dans l’un de leurs journaux un article qui montrait que la perversion et l’homosexualité avaient augmenté de vingt pour cent, par rapport à l’année précédente.
Jésus dit: “Comme il en fut aux jours de Sodome…”. La police et la brigade criminelle sont constamment en chasse pour séparer des couples d’hommes vivant comme mari et femme; les femmes font la même chose. Ils sont pervertis! Leur esprit est souillé, car ils n’ont pas le discernement spirituel. Tout cela n’est que débauche et souillure, et ils ne peuvent se satisfaire ensemble. Ils ne se marient même pas. Ils vivent simplement ensemble jusqu’à ce que… ils sont pervertis! Jésus dit que cela se passerait dans les derniers jours, et voilà où nous en sommes!
Rappelez-vous qu’aux jours de Sodome… je pense que tous les pasteurs et étudiants en théologie seront d’accord avec ceci. Le docteur Scofield et les autres, la plupart des professeurs, Charles Fuller, tous les grands érudits de ce pays seront d’accord que Abraham représentait l’Eglise spirituelle. Lot, lui, représentait l’église charnelle ou naturelle. Il vivait à Sodome au milieu du péché, et pourtant, il y avait en lui de la justice, mais il faisait des compromis avec le péché. Et rappelez-vous ces deux prédicateurs intellectuels qui allèrent prêcher à Sodome. Ils ne firent pas de miracles, mais se contentèrent d’aveugler les gens. La prédication de la Croix aveugle l’incrédule. C’est ce qu’ont fait ces grands rassemblements de Billy Graham et des autres. Ils ont rendu l’homme pire qu’avant!
Vous avez tous entendu Billy Graham dire il y a quelques semaines qu’étant en Angleterre, il dut sortir avec sa femme d’un parc où il devait tenir une grande réunion, parce qu’il y avait là des hommes et des femmes commettant des actes sexuels en public, là où devait se tenir la réunion.
Ce ne sont pas les prédications intellectuelles qui y apporteront le moindre remède. Il faudrait faire descendre la colère de Dieu et le Feu Sacré du Ciel pour apporter un changement dans le monde, mais cela n’arrivera pas. Les gens attendent la venue d’un grand «quelque chose», mais vous êtes à la fin de ce qui est déjà venu! Les derniers signes ont été donnés à l’église des nations. Les Juifs les auront après que l’Eglise sera enlevée, mais maintenant, nous sommes à la fin de l’âge des nations.
Avant de clore, je pourrais dire encore ceci. Avez-vous remarqué quel genre de personne resta en arrière pour parler à l’Eglise spirituelle? Il était assis, tournant le dos à la tente, et Lui, un étranger, dit: “Où est Sara, ta femme?”
Abraham répondit: “Elle est dans la tente”. L’Ange dit alors: “Je viendrai te voir, Abraham, selon la promesse que je t’ai faite”. Et Sara, dans la tente, se mit à rire en elle-même.
Alors, l’Ange demanda: “POURQUOI A-T-ELLE RI?”
Jésus a dit: “Comme il en était aux jours de Sodome, il en sera de même au jour du Fils de l’homme”.
Comprenez-vous maintenant? Comprenez-vous pourquoi un tel ministère ne peut atteindre que des gens du plein Evangile? Voyez-vous où cela nous conduit? J’ai reçu mon instruction religieuse dans une église Baptiste, et j’ai été consacré Prédicateur Missionnaire Baptiste, mais quand quelque chose frappa mon coeur, alors j’eus le discernement me permettant de voir que c’était la Parole de Dieu! Il La manifesta.
Ils me dirent: «Tu vas devenir un de ces exaltés, Billy. Personne n’écoutera des choses pareilles!».
Je dis: «Si c’est Dieu qui m’a envoyé, Il a promis dans Sa Bible qu’Il susciterait quelqu’un pour m’écouter!». C’est vrai!
Discernons le Corps du Seigneur. Discernons le temps dans lequel nous vivons. Nous mourrons spirituellement, si nous ne le faisons pas. Et si ces choses sont vraies, alors cela veut dire que le Saint-Esprit est avec nous, et que nous avons reçu le dernier signe de la venue du Seigneur, avant qu’Il vienne. Rappelez-vous que tout se passa juste avant que Sodome ne fût consumée par le feu! — juste quelques heures avant qu’elle ne s’embrasât.
Je crois aujourd’hui… Beaucoup d’entre vous ont entendu ce qu’a dit Krouchtchev aux Américains, l’autre jour. Vous l’avez lu dans vos journaux. Voici sa déclaration. Vous pourrez la comprendre avec votre discernement naturel. Il a dit: «S’il y a un Dieu, Il va balayer le temple et le nettoyer en vous chassant tous, vous les changeurs d’argent capitalistes!». Vous comprenez ce que cela veut dire, n’est-ce pas? Et il a raison! Un païen, un démon, un imposteur comme lui doit proférer ces menaces! Malgré tout, ils continuent à dormir — pêchant, buvant, ignorant tout cela, parce qu’ils n’ont pas le discernement spirituel du Corps du Seigneur… Dans quels jours ne vivons-nous pas!
Chers frères et soeurs, vous tous mes bien-aimés… je ne veux pas être partial. Je vous dis simplement la Vérité. Je suis simplement responsable devant la Bible, et je vous dis ceci: Si vous croyez que je suis Son prophète ou Son serviteur, alors croyez que je vous dis la Vérité! La fin est proche! A quel point elle est proche, cela, je l’ignore, et personne ne le sait, mais ce que je sais, c’est que nous vivons à l’ombre du jour de Sa venue!
N’entendez-vous pas ces menaces? Voyez-vous ce qu’ils font? La nation tout entière est en train de boire pour les conjurer; elle essaie de rire pour les conjurer; vous ne devez pas faire cela! si vous le faites, c’est parce que vous voulez éviter de recevoir ce discernement spirituel venant de Dieu et qui pourrait vous montrer ce que la main écrit sur la muraille. Nous savons que nous sommes en ce temps-là. Vous pouvez vous débarrasser de cette pensée par la plaisanterie, les distractions de Hollywood, ou la télévision, et tout le reste avec cela, si vous le voulez, mais un homme ou une femme réellement né de nouveau, ayant reçu le discernement de l’Esprit Saint, trouvera sa place dans l’Eglise, adorant, suppliant et faisant tout son possible pour essayer d’amener des pécheurs à la repentance. Certainement! Si cela vient de Dieu… Vous devriez le faire de tout votre coeur, si vous avez le discernement. Agissez! Ne vous contentez pas de dire simplement: «Oui, je crois à ces choses. C’est la Vérité. C’est très bien. Amen!» et de rentrer sans plus à la maison. Mettez-vous à l’ouvrage! Vous avez le discernement. Travaillez pendant qu’il fait jour, car la nuit vient ou personne ne peut travailler. Travaillez pendant que les portes sont ouvertes. Travaillez pendant que nous pouvons encore avoir des réunions comme celle-ci. Faites entrer nos bien-aimés. Amenez-les à l’Evangile! Amenez vos amis, vos voisins! Dieu est mort pour ces gens-là, et nous devrions nous sentir suffisamment concernés pour travailler jusqu’à ce que nos mains saignent! Nous entrerons les mains vides, si nous ne le faisons pas.
Pour illustrer cela, je vais vous raconter l’histoire de cette petite fille qui mourut récemment dans une région reculée du Kentucky. Il y avait environ huit enfants dans cette famille; ils étaient tous plus paresseux les uns que les autres. Ils ne voulaient rien faire, malgré que leur mère fût couchée, mourant peu à peu de la tuberculose. Et cette petite fille, qui pouvait avoir douze ans, s’occupait seule de la cuisine, du ménage et de la lessive, et prenait encore soin de sa mère, pendant que les autres jouaient, nageaient et flânaient aux alentours.
Enfin, leur mère mourut, et la petite fille dut continuer, parce qu’aucun des autres ne voulait travailler. Elle travailla et travailla, tant et si bien qu’elle devint elle-même malade. Les privations, le travail, etc., eurent peu à peu raison de son organisme. Bientôt, elle fut mourante.
Une monitrice d’école du dimanche vint la trouver et lui demanda: «Es-tu chrétienne?».
L’enfant répondit: «Oui».
— «A quelle dénomination appartiens-tu?».
— «Je n’appartiens à aucune dénomination».
— «Alors, comment feras-tu quand tu rencontreras Jésus? Qu’auras-tu à Lui montrer, pour qu’Il voie à quelle église tu appartiens?».
— «Je lui montrerai simplement mes mains. Il comprendra!».
Eh bien, je crois qu’après toutes ces réunions ce sont nos mains qu’Il regardera! Il regardera nos mains pour voir ce que nous avons fait. Le discernement spirituel… Ne pas discerner le Corps du Seigneur!…
Prions. Si ces mains devaient être au travail (et vous savez qu’elles doivent l’être), ne voulez-vous pas les élever vers Dieu, et Lui demander de les sanctifier pour Son service, pendant que nous prions? Levez vos mains!
Seigneur, regarde toutes ces mains! Regarde aussi les miennes. Je désire venir avec les mains couvertes de cicatrices du vieux soldat. Je ne veux pas venir les mains vides. Je veux prêcher jusqu’au jour de ma mort. Je veux attirer, implorer, jeûner et prier, car je sais que les ombres de la nuit tombent et que l’heure est bientôt là. Seigneur, ouvre mes yeux afin que je voie encore plus de signes de Ta venue. Embrase ce soir le coeur de ces gens, par les glorieuses merveilles que Tu as promises.
Quand nous voyons les prédictions se réaliser dans le monde, et l’homme pécheur crier: «Il va balayer Son temple!»… Nous sommes bien conscients que nous avons ici toutes les bombes nécessaires pour que ces choses se réalisent. Il suffirait qu’un fanatique pressât sur le bouton! Mais Tu répands encore Ta miséricorde jusqu’à ce que Ton Eglise ait été préparée. Seigneur, ici ce soir, prépare-nous! Prends nos coeurs à Ton service. Montre-nous Ta présence, car nous croyons que Tu es ressuscité d’entre les morts, et notre esprit discerne que Tu es le même Jésus hier, aujourd’hui et éternellement. Tu es ici présent sous la forme du Saint-Esprit, afin d’agir au travers de Ton Eglise, de guérir et de sauver. Ecoute nos prières, O Seigneur, alors que je Te confie tous ces gens et moi-même, au Nom de Jésus, le Fils de Dieu. Amen!
Oh! s’il n’y avait pas Sa miséricorde; s’il n’y avait pas Sa bonté! Je me sens fatigué. Mais j’avais cela sur le coeur. Il fallait que je le dise. J’espère que je n’ai pas blessé mes amis Méthodistes, Baptistes ou Pentecôtistes. Si je l’ai fait, c’était sans le vouloir. Je désire vous réveiller, vous secouer un peu. Nous arrivons à la fin! Et nous n’avons pas le discernement du Corps du Seigneur, pour nous mettre à part et nous tenir dans la foi. S’il y a jamais eu un temps où nous ayons besoin de chacun de vous, c’est maintenant. Vous avez besoin de moi, et j’ai besoin de vous. Dieu a besoin de nous tous. Unissons nos coeurs et nos efforts. Ne pensons pas que c’est parce que nous sommes Nazaréens, «Pilgrim Holiness», Catholiques, Presbytériens, Pentecôtistes, ou autres… soyons des chrétiens! Discernons le Corps du Seigneur, et tendons la main vers les pécheurs, même ceux qui sont les plus souillés, afin de les amener dans le troupeau! C’est là mon humble prière.
L’Ange de Dieu qui alla vers Sodome est venu, et nous a fait des promesses! Rappelez-vous que c’est le même Ange qui est venu! Tout le monde sait qu’il s’agit de Dieu. Ce n’était pas un corps, parce que le corps n’est que poussière.
Il y a quelque temps, j’ai dit à un pasteur que cet Ange était Dieu. Il me répondit: «Oh, frère Branham, vous ne croyez pourtant pas que cet homme était Dieu?».
Je lui répondis: «C’était Dieu! C’est Abraham qui l’a dit!». Il L’a appelé Elohim. C’était le Dieu Tout-Puissant — Lui, et deux anges.
Il me dit alors: «Ainsi, vous pensez qu’Il vécut dans un corps?».
Je lui dis: «C’est si facile! Nous sommes faits d’environ seize éléments — du pétrole, de la lumière cosmique, calcium, potassium, etc. Dieu aura simplement ramassé une petite poignée et «pfffh!»… [frère Branham souffle fortement pour illustrer le fait que Dieu donne le souffle de vie — N.d.R.] Il dit: “Viens, Gabriel!”. Pfffh! — “Viens, Micaël!”. Pfffh!… et Il souffla encore une fois pour Lui-même! Il dit: “J’ai vu que Sodome est à peu près mûre… Descendons et voyons. Descendons nous-mêmes. Abraham a prêché, les autres ont prêché. Voyons par nous-mêmes”.
Vers qui allèrent-Ils? — Vers les élus. Lui, Il resta en arrière et parla à Abraham. Abraham Lui donna le Nom d’Elohim. Voyez le début: «EL». N’est-ce pas vrai? — le Seigneur Dieu Jéhovah. Il vint dans un corps de chair. Vous ne comprenez simplement pas Ce qu’est Dieu. Dieu peut Se contenter d’un simple: «Pfffh!…». Je suis heureux de connaître un tel Dieu! Un de ces jours, je pourrais bien ne plus être qu’un peu de cendre volcanique, mais Il parlera, et je reviendrai à la vie! — Il est Dieu!
Ma femme me disait il n’y a pas longtemps: «Billy, tu es presque chauve!».
Je luis dis: «Je n’ai pas perdu un seul cheveu».
Elle demanda: «Où sont-ils donc passés?».
Je lui répondis: «Dis-moi où ils étaient avant qu’ils ne couvrent ma tête et je te dirai où ils attendent ma venue». C’est vrai! Aucun cheveu de votre tête ne périra [Deuxième piste de la bande — N.d.R.] … qui a autorité sur toutes choses dira: «William Branham, viens ici!». — et je viendrai, étant semblable à Lui! Alléluia! Ce même Dieu est, par le Saint-Esprit, parmi nous ce soir! Et la gloire de la Shekina Le manifeste par les mêmes signes naturels que Lui-même a manifestés!
Si un plant de vigne porte du raisin aujourd’hui, il en portera aussi demain. Si c’est un plant de vigne, il portera toujours des grappes de raisin. Nous n’entrerons jamais par des raisonnements intellectuels. Nous devons entrer par le Saint-Esprit, parce qu’Il est le seul Esprit que l’Eglise du Saint-Esprit puisse supporter!… les fruits de l’Esprit; la Vie de Christ en nous.
Ce même Ange est présent ici. Il est venu rendre témoignage avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe.
Maintenant, voyons… Combien parmi vous ont-ils des cartes de prière? —Levez la main. Il y en a quarante ou cinquante. Combien n’ont pas de carte de prière? — Veuillez lever la main. Eh bien, il y en a trois fois autant! Bien. Je me sens conduit à faire quelque chose. Prenons seulement ceux qui n’ont pas de carte de prière. Que ceux qui ont une carte de prière… Bien, ils peuvent venir eux aussi, mais pour ce service de discernement, nous voulons seulement ceux qui n’ont pas de carte de prière. Levez encore une fois la main… ceux qui sont malades et qui n’ont pas de carte de prière, que je puisse voir qui vous êtes. Bien.
C’est ici que les choses se dévoilent. Croyez-vous que je vous ai dit la Vérité? Croyez-vous avoir le discernement spirituel vous permettant de savoir que c’est la Vérité? Il n’est pas nécessaire de venir jusqu’ici en haut. Je ne suis pas un guérisseur. Je suis simplement un homme. Je suis votre frère. C’est Christ qui vous guérit, si vous pouvez simplement reconnaître Sa présence ici.
En ce qui concerne votre guérison, s’Il se tenait ici, habillé d’un costume semblable à celui-ci, Il ne pourrait pas vous guérir, parce qu’Il l’a déjà fait. Il ne pourrait simplement que prouver qu’Il est le Christ. Comment pourrez-vous le savoir? — Vous le reconnaîtrez par les fruits de l’Esprit, par Sa manière de vivre.
Lorsqu’Il était parmi nous, que fit-Il pour prouver qu’Il était le Messie? Lorsqu’Il Se révéla à Pierre et à Nathanaël, en leur disant qui Ils étaient, et d’où ils venaient… Cela, c’était le signe qu’Il avait donné aux Juifs. Il y avait une autre catégorie de gens qui attendaient Sa venue. C’étaient les Samaritains, qui sont à moitié Juifs, et à moitié païens. Il dévoila les péchés de la femme au puits, et elle reconnut cela comme étant le signe du Messie.
Elle dit: “Nous savons que le Messie nous dira toutes ces choses, mais Toi, qui es-tu?”.
Il répondit: “Je le suis!”.
Or, Il n’alla pas vers les païens, n’est-ce pas? Car les païens ne L’attendaient pas. Et combien croient que Dieu est infini? Bien sûr, qu’Il est infini. Par conséquent, Il ne peut pas dire ou faire une chose ici, et faire autrement ailleurs, et être… Il faut qu’Il fasse la même chose. S’Il avait eu un meilleur plan, Il aurait dû l’accomplir dès le commencement. Quand on appelle Dieu pour quelque chose que ce soit, et qu’Il prononce Son jugement… si un pécheur a une fois crié à Dieu et que Dieu l’ait sauvé selon sa foi, il faut qu’Il sauve également le pécheur suivant, et le suivant, etc. Il doit agir toujours de la même manière, ou alors, c’est qu’Il se serait trompé en sauvant le premier pécheur!
Il doit faire la même chose en ce qui concerne la guérison. Il a déjà achevé cette oeuvre. La seule chose que vous ayez à reconnaître, c’est qu’Il n’est pas un mythe. Il n’est pas un quelconque dieu historique. Il est un Dieu présent — Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, éternellement — maintenant même! Croyez-vous qu’Il est ici-même? Pouvez-vous discerner cela?
Je vais vous tourner le dos. Maintenant, je vais prier le Saint-Esprit de bien vouloir confirmer ce que j’ai dit ce soir, en terminant ce message, c’est-à-dire que les signes que Jésus donna à Sodome seront encore donnés à cette génération. “Comme il en fut aux jours de Sodome, il en sera au jour de la venue du Fils de l’homme”. Ainsi, vous pourrez discerner quel Esprit se trouve ici.
Quels sont encore les malades qui n’ont pas de carte de prière? Nous désirons avoir les cartes de prière. Nous allons prier pour tous.
Mais je ne peux vous dire qui est celui-ci ou qui est celui-là. C’est Dieu qui le sait. Premièrement, je désire trouver quelqu’un que le Saint-Esprit…
Maintenant, que chacun de vous se mettre à prier et dise: «Seigneur, aie pitié de moi, et viens à mon secours!», et vous verrez s’Il n’agit pas selon ce qu’Il a promis!
Je suis attentif à la manifestation de Son Signe. Combien parmi vous savent aujourd’hui que Jésus est la Colonne de Feu qui accompagnait les enfants d’Israël? — “Je suis venu de Dieu, et je m’en vais à Dieu”. N’est-ce pas ce qu’Il a dit? Et lorsque Paul Le rencontra, sur la route de Damas, qu’était-Il? — une grande Lumière, la Colonne de Feu. Il est le même aujourd’hui, le Saint-Esprit de Dieu. Le Corps de Jésus est assis à la droite de Dieu sur Son Trône Céleste, mais Son Esprit est ici sur la terre, parachevant Son oeuvre. Et l’Esprit qui était dans l’Ange qui vint à Sodome et à Gomorrhe est le même que Celui qui vécut dans le Corps de Jésus-Christ. Croyez-vous cela? C’est le même qui accompagna les enfants d’Israël, le même Dieu.
Jésus dit: “Je suis le rocher qui était dans le désert. Vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. Mais Je suis le Pain de Vie descendu du Ciel, venant de Dieu. Je suis ce Pain. Je suis ce Rocher”.
— “Tu as dit que Tu as vu Abraham, et Tu n’as pas encore cinquante ans!”.
Il répondit: “Avant qu’Abraham fût, Je suis”. Qui était le “Je suis”? — c’était cette Lumière qui était dans le buisson et qui parlait à Moïse. C’est le même Jésus, ce soir. Quelle déclaration, n’est-ce pas? Je vous lance un défi! Que chaque croyant croie cela!
Cette dame assise là-bas, qui a quelque chose de blanc sur son chapeau… avez-vous une carte de prière? Etes-vous malade? Sommes-nous bien totalement étrangers l’un à l’autre? Mais Dieu nous connaît tous deux! Il y a une Lumière au-dessus de cette femme, si vous pouvez La voir former un cercle au-dessus d’elle. Elle priait. N’est-ce pas vrai? Vous saviez que vous n’aviez aucune chance de venir ici devant, mais vous priiez… Je vois qu’il y a une ombre juste au-dessous — c’est la mort! Cette femme est recouverte de l’ombre de la mort. Elle a un cancer. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir? C’est un cancer du sein. Je vois le médecin en train de l’examiner; il vous dit qu’il va essayer de l’opérer — et vous voilà avec une opération en perspective. Je vous vois maintenant descendre d’un podium ou de quelque chose de semblable. Vous êtes un prédicateur — une femme prédicateur. C’est «AINSI DIT LE SEIGNEUR!». Est-ce vrai, Madame? Ce qu’Il a dit, est-ce vrai? Levez-vous, si c’est vrai!
Bien, croyez-vous que… Pouvez-vous discerner qu’Il s’agit du même Jésus qui toucha… de la femme qui toucha Son vêtement? Cela ne vient pas de moi, mais de Lui! Je ne connais pas cette femme! Elle ne me connaît pas. Mais Dieu nous connaît tous deux. Dieu vous bénisse, soeur.
Je vois une dame, dans une vision. Elle prie. C’est une jeune femme. Elle est assise ici-même. Il y a quelque chose au sujet d’un bébé. C’est… elle désire… non, elle a eu un enfant. Oh! c’est une fausse couche. L’enfant est mort. Elle vient du Kentucky, et elle s’appelle Martin. Où êtes-vous, Madame Martin? La voilà! Elle a une robe jaune. Est-ce vrai, Madame? Levez-vous si c’est vrai! Je ne connais pas cette femme, mais Dieu la connaît, et la voilà! Béni soit le Nom du Seigneur Dieu!
Juste derrière elle, il y a une dame. Elle souffre d’hémorroïdes. Il y a quelque chose qui ne va pas à son côté droit. C’est une femme un peu corpulente, avec une robe foncée. Avez-vous une carte de prière, Madame? Non? — vous n’en avez pas besoin. Croyez-vous que vous ayez assez de foi pour toucher quelque chose? Ce n’est pas moi que vous avez touché! C’est Lui! Bien! Alors, levez la main qui tient le mouchoir, et acceptez votre guérison! Rentrez à la maison guérie au Nom de Jésus-Christ.
Attention. Il y a là-bas une dame habillée d’une robe à carreaux. Elle courbe la tête, et prie pour son père. Son père souffre du foie. Soeur, croyez-vous que le Seigneur va le guérir? Croyez-vous? Alors, vous pouvez l’obtenir!
Madame, c’est très gentil de votre part de lui avoir dit que c’était à elle. La raison pour laquelle vous avez fait cela est que le Saint-Esprit est aussi venu sur vous. C’est vrai! Avez-vous une carte de prière? Non? Vous n’en avez pas besoin. Vous priez pour une mère. Et vous pensez pouvoir l’amener demain soir à l’église. C’est vrai! Ce n’est pas nécessaire. Imposez-lui les mains, et invoquez le Nom de Jésus. Elle sera guérie, si vous le croyez.
Je lance un défi à votre foi. Qui d’autre n’a pas de carte de prière et désire croire?
Vous, ici devant. Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Un prophète est un messager pour un âge. Croyez-vous que j’ai le message de Dieu? Le croyez-vous? Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît! Si Dieu me montre vos difficultés, voudrez-vous recevoir cela comme étant votre guérison, croirez-vous que c’est Sa… alors, vous pouvez discerner que… Si votre esprit peut Le toucher pendant que je vous parle, alors accepterez-vous votre guérison? — Vous avez quelque chose à la poitrine. Vous êtes un prédicateur. C’est vrai. Cela est le «AINSI DIT LE SEIGNEUR». Croyez en Dieu!
Je vais vous tourner le dos. Priez. Voyez si c’est le même Ange. Voyez si c’est le même Dieu qui a promis, alors qu’Il tournait le dos à la tente. Que quelques-uns d’entre vous prient pour que Dieu envoie Son Ange et prouve que Sodome était… que la fin est toute proche.
Oh Seigneur Dieu, envoie Ton Ange ce soir, et donne le même discernement, parce que c’est une promesse que Ton Fils a faite. Qu’il en soit ainsi.
Il y a une femme devant moi; elle souffre d’un catarrhe dans la tête. Elle est là-bas dans cette direction; je sens l’attraction de sa foi. Elle s’appelle Mrs Wiley. Où est-elle? Voyons. Quelque part là-bas au fond. Quelque soit… Est-ce vrai, Madame? Bien! Alors rentrez à la maison, et soyez guérie!
Ayez foi en Dieu! Quelques-uns d’entre vous sont en train de prier quelque part. Fais connaître, oh Seigneur, que Tu es Dieu.
Une femme se tient en face de moi et prie. Elle est dans l’auditoire. Il y a des complications. Elle est habillée d’une robe à carreaux rouges et blancs. Son nom est Lake. Où êtes-vous, Mrs Lake? Veuillez vous lever… Dieu vous bénisse! Rentrez à la maison, et soyez guérie! Votre foi vous a sauvée.
C’est le même Jésus! C’est le même Ange! Avez-vous reçu le discernement, afin de discerner le Corps du Seigneur? Croyez-vous que je vous dis la Vérité? Croyez-vous que Christ en rend témoignage? Si vous le croyez, levez la main. Combien y a-t-il ici de croyants qui veulent agiter la main comme ceci? Alors, vous croyez que je suis le prophète de Dieu. N’ayez aucun doute. Ces mains que vous agitez devant Dieu, posez-les sur quelqu’un à côté de vous, et vous verrez la Gloire de Dieu! C’est tout ce qu’Il peut manifester. Pouvez-vous discerner le Corps du Seigneur? Pouvez-vous discerner que Son Esprit est présent ici? “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: s’ils imposent les mains aux malades, ceux-ci seront guéris!”.
Seigneur Dieu, Créateur des Cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, fais que Satan quitte, tous les croyants qui sont ici. Ils s’imposent les mains les uns aux autres, et ils croient. Ils ont foi en Dieu et croient que Tu accompliras ces choses. Oh Seigneur, Tes Paroles ne sont pas moins efficaces que Tes Promesses, et Tes Promesses sont: “S’ils imposent les mains aux malades, ceux-ci seront guéris!”.
Maintenant, Satan, démon inique qui exerces ton oppression et qui courbes ces gens jusqu’à la poussière de la terre, je t’adjure, au Nom de Jésus-Christ, le Fils du Dieu Vivant, de les délier! Sors d’eux, par le Nom de Jésus-Christ!
Imposez-vous les mains les uns aux autres, et priez la prière de la foi, et quand vous sentirez l’Esprit de Dieu en vous discerner que cela, c’est la promesse de Dieu pour vous, chacun pourra alors sentir que la Puissance de Dieu entre en lui, et alors, levez-vous et acceptez votre guérison! Je l’ordonne, au Nom de Jésus-Christ, à chacun de vous qui croyez: levez-vous et acceptez Jésus comme Celui qui vous guérit personnellement. Levez-vous, vous qui êtes dans ces chaises roulantes, sur ces civières, etc.! Levez-vous! Croyez en Dieu! Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, soyez guéris! — Ils se lèvent de leurs chaises roulantes et de leurs civières! — A vous, frère Sullivan!
LE REPAS DU SEIGNEUR
(Communion)
12 décembre 1965, soir
Tucson — Arizona, U.S.A.
[Nous vous donnons ici les dernières paroles que le frère Branham a prononcées en public, peu avant sa mort — N.d.R.]
[Il nous semble important de transcrire ici la remarque suivante, que l’on peut lire sur la page 2 de la couverture: ce message, transcrit à partir de l’enregistrement sur bande originale, a été légèrement remanié par le rédacteur dans le sens d’une amélioration de la rédaction (angl.: «Slightly edited»), afin d’en rendre la lecture plus aisée. Aucune modification intentionnelle n’a été faite, pouvant changer la pensée ou le caractère de ce message. — N.d.T.]
Le frère Pearry Green nous a donné aujourd’hui un émouvant message de la Parole de Dieu. Combien il est vrai que nous limitons Dieu dans l’espace et dans le temps! Il est éternel! — nous ne pouvons faire cela!
Ce soir, nous allons nous occuper d’autre chose: du Repas du Seigneur. Pendant trois ans, j’ai attendu d’avoir une église à Tucson, mais maintenant, il y en a une. Loué soit Dieu! Il nous a laissés attendre jusqu’à maintenant, où nous sommes capables de l’apprécier.
Je voudrais dire quelque chose, avant que nous ne commencions à prendre le Repas du Seigneur. Je crois que nous avons vu suffisamment de choses de nos jours, pour que nous nous abandonnions de tout notre être à Dieu. Nous devrions servir Dieu réellement. Je crois qu’Il nous a bénis par une réponse directe selon les Ecritures. Comme vient de le dire frère Pearry Green, nous sommes réellement en ces temps-là. Nous ne sommes pas aveugles, et nous pouvons voir que nous y sommes. Nous sommes arrivés. Nous pouvons aussi regarder autour de nous, et voir comment l’esprit de l’homme conduit les peuples. Cela ne peut plus durer bien longtemps. Le monde entier deviendrait un véritable asile de fous! Nous sommes au temps de la fin!
Je crois que c’est Joseph qui me disait l’autre soir: «Papa, quand Dieu est-Il apparu pour la première fois? D’où est-Il venu? Il a bien dû commencer une fois, n’est-ce pas?». Je lui répondis: «Non, tout ce qui a un commencement a aussi une fin; c’est seulement ce qui n’a pas de commencement qui n’a pas de fin». Bien sûr, il n’a que dix ans, et c’est pour lui un gros morceau à avaler! Comment pourrait-il comprendre qu’il y a quelque chose qui n’a jamais commencé? Et il n’y a pas que lui!… Pour moi aussi, c’est quelque chose de difficile! comment tout a commencé…
Mais nous allons maintenant nous attacher à considérer ici quelque chose de vraiment sacré. L’autre jour, on m’a appelé au téléphone. C’était un très brave homme, un grand chrétien, qui avait entendu dire que nous prenions le Repas du Seigneur (la communion). Il dit que dans son église, on croyait en ce qu’il appelait la «Communion spirituelle», quelque chose n’ayant pas plus de rapport avec le «Repas du Seigneur (communion)», que «parler à quelqu’un» n’a de rapport avec «communier». Si je discute ceci, c’est afin que vous arriviez à comprendre ce que vous faites. Vous voyez, si, en marchant, vous vous heurtez à tous les objets qui se trouvent sur votre passage, vous ne savez pas ce que vous faites. Vous ne pouvez pas avoir confiance en vous, si vous ne savez pas ce que vous faites, et pourquoi vous le faites. Un frère me disait: «Si nous prenons la Parole de Dieu, n’est-ce pas Dieu Lui-même que nous prenons?». Je lui répondis: «Cher monsieur, cela est parfaitement exact! Mais nous lisons dans la Parole que Paul a enseigné de prendre le Repas du Seigneur littéralement»: “Faites ceci en mémoire de moi”, dit Jésus (Luc 22.19b et 1 Cor. 11.24b). “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Cor. 11.26). Cela signifie que nous devons prendre ce Repas. Nous savons que Paul, qui l’a institué dans l’église, était le prophète du Nouveau Testament.
Pierre, Jacques, Matthieu, Marc, Luc et Jean ont tous raconté les oeuvres de Jésus en tant que scribes, mais Paul, lui, a mis les choses au point. Il était le prophète du Nouveau Testament. De même que Moïse alla dans le désert pour recevoir l’inspiration qui lui permit d’écrire les cinq premiers livres de la Bible, ainsi Paul alla lui aussi au désert, et reçut l’inspiration de Dieu pour mettre en ordre l’Eglise du Nouveau Testament, et l’identifier aux types donnés dans l’Ancien Testament.
Dans l’Ancien Testament, ils avaient l’agneau du sacrifice. Israël accomplissait ce rite comme un mémorial. Il ne fut employé dans la réalité qu’une seule fois (lors de la sortie d’Egypte), mais ils durent le perpétuer à titre de mémorial tout au long des âges, la loi étant une ombre des choses à venir.
Je suis persuadé que le Repas du Seigneur, ou ce que nous appelons Communion, est vraiment le Repas du Seigneur. Nous avons reçu trois ordonnances divines, que nous devons accomplir à la lettre: le Repas du Seigneur, le lavage des pieds, et le baptême d’eau. Ce sont les seules ordonnances qui nous ont été données dans le Nouveau Testament, et la perfection s’exprime par le nombre trois.
Je ne crois pas que personne ait le droit de prendre le Repas du Seigneur, tant qu’il n’a pas pris la Parole du Seigneur dans son coeur. Je vous lirai quelque chose dans un instant, et vous comprendrez. Remarquez que si vous dites que le Repas du Seigneur n’est rien de plus que prendre la Parole, alors, vous pouvez sans plus, sur la même base, justifier l’Armée du Salut. Ils ne croient en aucune forme de baptême d’eau, et disent: «Nous n’en avons pas besoin». Alors, si nous n’avons pas besoin du baptême d’eau, pourquoi sommes-nous baptisés? Ils disent: «L’eau ne peut vous sauver; c’est le Sang qui vous sauve!». D’accord! C’est juste! C’est le Sang qui vous sauve, et non pas l’eau! Mais nous devons passer par l’eau, montrant par cette action extérieure qu’une oeuvre de grâce a été accomplie en nous. Et c’est tout naturellement la même chose avec le Repas du Seigneur. Lorsque nous avons reçu en nous le Seigneur, notre Sacrifice, en tant que naissance spirituelle, nous vivons dès lors pour Lui, par la Parole, et nous devrions aussi en accomplir le symbole, parce que c’est un commandement.
“Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit” (Actes 2.38).
Paul a dit:
“Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Cor. 11.23-26).
Ce cher frère, que j’aime beaucoup, lorsqu’il vint me dire: «Frère Branham, je n’ai jamais pris le Repas du Seigneur. Je ne comprends pas ce que c’est. On m’a enseigné autre chose!», je lui répondis: «Rappelez-vous que nous admettons que Paul a mis cela au point pour la première église Chrétienne, car:
“Ils étaient chaque jour, tous ensemble, assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur” (Actes 2.46).
Paul a établi cela dans l’église, et dit dans Galates 1.8: “Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous avons prêché, qu’il soit anathème!”.
Cela s’applique également à ceux qui avaient été baptisés du baptême de Jean, car ceux-ci durent être rebaptisés au Nom de Jésus-Christ.
Il y a trois choses que nous devons accomplir en tant que symboles: le Repas du Seigneur, le lavage des pieds et le baptême d’eau. Mais l’Armée du Salut s’appuie sur l’histoire du voleur mourant sur la Croix. Lorsqu’il mourut, il n’était pas baptisé, et pourtant Jésus lui dit qu’il irait au Ciel. C’est parfaitement juste, mais comprenez bien qu’il ne reconnut Jésus qu’à l’heure de sa mort. Il n’avait pas eu d’autre occasion. Il était un voleur. Il était en train de mourir, mais aussitôt qu’il vit la Lumière, il La reconnut et dit: «Seigneur, souviens-toi de moi!…». C’est vrai! Mais vous qui savez que vous devriez être baptisés et qui refusez de le faire, c’est quelque chose qui restera entre vous et Dieu!
Il en est de même du Repas du Seigneur. Lorsque vous prenez ce Repas, ne pensez pas simplement que vous venez ici pour prendre un peu de pain et dire: «Je crois que je suis un Chrétien». Remarquez ce que dit la Bible à ce sujet.
“… car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même” (1 Cor. 11.29).
Devant Dieu et devant les hommes, votre vie doit montrer que vous êtes sincère.
Dans l’Ancien Testament, le sacrifice était un ordre, une obligation. Il en est même du baptême d’eau, du lavage des pieds et du Repas du Seigneur. Béni soit celui qui exécute tous ces commandements, qui garde tous ces statuts, car il aura le droit d’avoir part à l’Arbre de Vie.
Remarquez ce qui se passait quand Dieu donna au commencement l’ordre d’apporter un sacrifice au temple et d’offrir le don pour leurs péchés, le sacrifice de l’agneau. Je m’imagine voir un frère Juif marchant sur la route, sachant qu’il est coupable. Il s’approche de l’autel avec son boeuf gras, son bélier, ou quoi que ce soit, observant le commandement de Dieu en toute sincérité. Ensuite, il posait ses mains sur le sacrifice, confessant ses péchés; le sacrificateur plaçait alors ses péchés sur l’agneau qu’il égorgeait et qui mourait pour lui. Et lorsque l’agneau saignait et se débattait, et que les mains de cet homme étaient couvertes de sang, que le sang giclait partout autour de ce petit agneau bêlant dans son agonie, alors il comprenait qu’il avait péché, et que quelque chose devait mourir à sa place. C’est la raison pour laquelle il offrait l’agneau, la mort de l’agneau rachetant sa vie. L’agneau était mort à sa place. L’homme l’avait offert sincèrement, du plus profond de son coeur.
Ce sacrifice se répétait sans cesse. Ils gardèrent ce commandement jusqu’au jour où le commandement de Dieu devint une simple tradition aux yeux du peuple. Alors, il n’y eut plus de sincérité. On ne le comprit plus. Nous ne prendrons pas le Repas du Seigneur de cette manière, mais c’est pourtant ainsi qu’ils ont fait, en s’approchant de la table du Seigneur.
“Toutes les tables sont pleines de vomissements, d’ordures; il n’y a plus de place” (Esa. 28.8).
Je crois que nous mangeons tous les jours. Je viens de manger pendant que notre frère prêchait la Parole de Dieu. Nous le croyons de tout notre coeur. Nous le voyons manifesté. Nous pouvons voir que cela nous est donné. Nous le voyons confirmé. Nous le sentons dans nos vies, et nous devons nous approcher de ce commandement, en ayant une pleine conscience de ce que nous faisons, et non pas simplement parce que c’est une ordonnance. Vous trouverez autant que vous voudrez des églises où ils utilisent des biscuits secs ou du pain levé. Des gens qui fument, boivent, etc., viendront prendre le Repas du Seigneur parce qu’ils sont membres de cette église. Eh bien, tout cela, c’est de la souillure devant Dieu! Tout comme le sacrifice!
“Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l’Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux. Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis?
Cessez d’apporter de vaines offrandes: J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; elles me sont à charge; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas: vos mains sont pleines de sang” (Esa. 1.11-15).
“Je hais, je méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, je n’y prends aucun plaisir; et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, je ne les regarde pas. Eloigne de moi le bruit de tes cantiques; je n’écoute pas le son de tes luths” (Amos 5.21-23).
Les fêtes et les sacrifices étaient devenus une puanteur aux narines de Dieu. Pourtant, c’est Lui qui avait ordonné ce sacrifice! Ce sacrifice devint une puanteur, à cause de la manière dont ils l’offraient — le sacrifice que Lui-même avait ordonné.
Trop de chrétiens agissent ainsi, aujourd’hui. C’est ainsi qu’ils adorent Dieu. Nous nous levons pour enseigner la Parole, disant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement; nous enseignons qu’Il honorera les promesses qu’Il a faites, et pourtant, nous disons: «Oh, tout cela était destiné à un autre temps!». Alors, notre adoration solennelle devient une puanteur à Ses narines. Il ne l’agréera en aucun cas.
Ce n’est pas par tradition que vous prenez le Repas du Seigneur. Vous y prenez part, parce que c’est l’amour de Dieu dans votre coeur qui vous fait garder les commandements de Dieu. Si vous ne prenez pas le Repas du Seigneur sincèrement, mais seulement comme une tradition que votre église observe tous les dimanches, tous les mois ou deux fois par an, alors, cela devient une puanteur pour Dieu. Comme pour tout le reste, vous devez être sincère. Dieu désire les profondeurs mêmes de votre coeur.
Rappelez-vous que le Dieu même qui vous a mis sur cette terre est Celui que vous servez. Vous le faites, parce qu’Il a dit de le faire, parce que c’est Son ordre. Alors, nous désirons venir, et manger en toute sincérité, sachant que c’est par la grâce de Dieu que nous avons été sauvés. Nous L’aimons, et nous sentons Sa présence. Nous voyons que cela change nos vies. Tout notre être est transformé. Nous sommes des gens différents. Nous ne vivons plus comme nous avions l’habitude de vivre: nous ne pensons plus comme nous avions l’habitude de penser, nous ne parlons plus comme nous avions l’habitude de parler.
C’est comme ce que nous avions mentionné au sujet de ces deux Livres, qui étaient en réalité un seul Livre, le Livre de Vie. Le premier Livre de Vie concerne votre naissance. Il concerne votre vie naturelle. Pourtant, là-bas, tout au fond de vous, il y avait cette petite semence de vie. Permettez-moi de vous dire ceci, qui est tiré de ma propre vie. Si vous demandiez: «Qui est William Branham?». Eh bien, le William Branham d’il y a quarante ans n’est pas le même William Branham que celui qui est ici ce soir. On aurait pu dire il y a quarante ans: «C’est un fieffé coquin!». C’est vrai! — parce que j’étais le fils de Charles et Ella Branham. Dans cette nature-là, j’étais un pécheur, et suis venu au monde ayant la nature d’un menteur. Toutes les habitudes du monde étaient en moi, mais là au fond, il y avait aussi une autre nature. C’était une nature prédestinée, placée là par Dieu dans ce même corps. Ce sont là les deux natures. A ce moment-là, je ne m’occupais que d’une seule. En grandissant, je serais devenu un menteur et tout le reste, parce que je fus élevé de cette manière. Mais là-bas, tout au fond, il y avait pendant tout ce temps cette petite étincelle de Vie.
Je me rappelle que, quand j’étais enfant, mon père et ma mère (ils nous ont quittés maintenant) étaient des pécheurs. Il n’y avait rien de chrétien dans notre maison. On buvait, et tout ce qui s’ensuit. Cela me rendait malade. Je prenais alors ma lanterne et mon chien, et partais dans les bois, où je restais toute la nuit. En hiver, j’allais chasser jusqu’à ce que tout soit terminé (ce qui pouvait durer jusqu’au lendemain matin). Je rentrais à la maison, et si tout n’était pas terminé, j’allais dormir sur le toit de la remise, en attendant le lever du jour. Je pensais alors à certains jours d’été où j’étais parti. Je ramassais quelques branches pour me faire un abri, au cas où il se mettrait à pleuvoir. Je restais couché là; j’avais installé des lignes de pêche.
Je pêchais, et mon vieux chien était couché à proximité. Je disais: «Tiens, j’ai campé ici l’hiver passé, et j’ai fait du feu pendant que mon chien cherchait un raton-laveur. J’avais dû faire un feu pour avoir chaud, parce que le sol avait fortement gelé. Mais toi, petite fleur, d’où viens-tu? Qui est venu ici pour te planter? De quelle serre viens-tu, quelle est ton origine? J’ai fait du feu juste là où tu te trouves. Après le gel, il y a eu cette chaleur. Il reste encore des morceaux de la grosse bûche que je brûlai, et pourtant, tu es là et tu vis! D’où viens-tu donc?».
Qu’était-ce que tout cela? Tout cela, c’était un autre William Branham… il y avait là une petite trace de vie éternelle venant des semences de Dieu; la Parole de Dieu avait été placée là-dedans.
Chacun de nous peut penser à des choses semblables. Ensuite, je regardais les arbres, pensant: «Feuille, je t’ai vu tomber l’année dernière, et pourtant, te voilà de nouveau! D’où viens-tu? Qui t’a mise là?». — C’était la Vie éternelle accomplissant son oeuvre dans le corps.
Mais un jour, alors que je marchais, une voix se mit à me parler: «Ne fume jamais, ne bois jamais etc…». Vous voyez, il y avait quelque chose qui s’était mis en mouvement. Alors, je levai les yeux pour regarder, et je dis: «Je ne suis pas le fils de Charles et Ella Branham! Il y a quelque chose qui appelle»… C’était comme dans mon message sur le petit aiglon. «Je ne suis pas un poulet. Il y a quelque chose, là-haut. Oh! Grand Jéhovah, Qui que Tu sois, ouvre-moi! Je désire rentrer à la Maison. Il y a en moi quelque chose qui appelle». — C’est ainsi que je passai par la nouvelle naissance! Cette petite semence de Vie se trouvait là. L’eau de la Vie fut répandue sur elle, et elle commença à croître. Maintenant, mon ancienne vie était oubliée, jetée dans l’océan du pardon de Dieu, d’où elle ne serait plus jamais rappelée en témoignage contre moi. Ainsi donc, nous voici justifiés en présence de Dieu, comme si nous n’avions jamais péché.
Par conséquent, quand nous nous approchons de la table du Seigneur, nous devons être pleins de crainte, d’amour et de respect, nous souvenant de ce que nous serions, s’Il n’avait pas fait cela pour nous. C’est pour cela que Paul dit:
“Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas; attendez-vous les uns les autres” (1 Cor. 11.33).
Cela veut dire: attendez quelques minutes, priez, examinez-vous, et si vous savez qu’un frère qui prend part avec vous au repas va faire quelque chose de mal, priez aussi pour lui. Attendez-vous les uns les autres! S’il y a entre vous des sentiments d’inimitié mettez cela au point premièrement, parce que nous désirons nous approcher de telle manière que nos pensées soient aussi pures que possible, en ce qui concerne Dieu ou nos frères. Alors seulement, nous venons dans la communion autour de la table du Seigneur.
Nous faisons cela parce que nous Lui rendons grâce entre nous, mangeant ensemble le pain et buvant ensemble le vin, comme étant sa chair et Son Sang.
“Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement”.
Vous voyez que c’est ce que dit la Bible. Si vous ne le faites pas, il n’y a pas de vie en vous! D’une certaine manière, vous montrez que vous avez honte de vous identifier comme Chrétien à cause de la vie que vous menez. Vous êtes obligés de jeter bas le masque. Si vous ne prenez pas part au repas, c’est parce qu’il n’y a pas de vie en vous. Si vous y prenez part indignement, vous êtes coupables envers le corps du Seigneur.
Il en est de même du baptême d’eau. Si nous disons que nous croyons en Jésus-Christ, qu’Il nous a sauvés du péché, si nous sommes baptisés au Nom de Jésus-Christ, alors nous Le déshonorons si nous faisons ce qui est mal. Nous devrons payer pour cela! Encore autre chose: nous essayons de professer quelque chose, et nous agissons autrement. C’est ce qui est malheureux avec nous aujourd’hui! Je dis bien NOUS — MOI! — ainsi que l’église à qui le Seigneur Dieu me permet de parler en ces dernières heures. Nous croyons que nous sommes au temps de la fin. Nous croyons que Dieu nous a donné un message. Il a été ordonné par Dieu. Nous avons la preuve qu’il vient de Dieu. Dieu nous a montré qu’il venait de Lui. Alors nous devons nous approcher de Lui avec respect et amour, avec un coeur, une âme et un esprit purs.
Vous savez, l’heure vient où, parmi nous, l’Esprit parlera comme à Ananias et à Saphira. Cette heure vient! Souvenez-vous-en! Dieu va venir habiter parmi Son peuple! C’est ce qu’Il désire faire maintenant!
Si j’étais un jeune homme cherchant une épouse, et que je finisse par en trouver une, je dirais: «Elle est parfaite. C’est une chrétienne. Elle a de bonnes manières. Je suis sûr que c’est celle qu’il me faut». Mais néanmoins, peu importe combien je suis sûr que c’est celle qu’il me faut, peu importe combien je la trouve charmante, il faut que je l’accepte, et qu’elle m’accepte. C’est exactement ce qui se passe avec le message. Nous voyons qu’il est juste. Nous voyons que Dieu le confirme comme étant parfait. Tout ce qui a été prédit arrive de la manière prédite. Nous savons qu’il est juste. Mais ne l’acceptez pas d’une manière intellectuelle. Si c’est le cas, alors votre religion n’est pas la religion originale; c’est une religion reçue en deuxième main, une religion d’occasion! Nous ne voulons certainement pas d’une religion d’occasion, de quelque chose que quelqu’un d’autre a déjà expérimenté, et du témoignage de qui nous devons nous contenter pour la vivre.
Jésus dit à Pilate dans Jean 18.33-37: “… ou d’autres te l’ont-ils dit de moi? (Il parlait de la question où Pilate lui demanda s’Il était le roi des Juifs). Est-ce un homme qui te l’a dit, ou est-ce mon Père qui est dans le Ciel qui te l’a révélé? Comment as-tu appris cela? Est-ce une connaissance d’occasion, par personnes interposées, ou est-ce une parfaite révélation de Dieu?”.
Est-ce que le Repas du Seigneur est quelque chose que je prends en m’approchant de la table, me disant à moi-même: «Les autres le font, alors moi aussi»? Cela devrait être une révélation. Je suis une partie de Lui et une partie de vous. Je vous aime et je L’aime, et nous prenons le Repas du Seigneur ensemble, comme un symbole de notre amour pour Dieu, de notre amour les uns pour les autres et de notre communion fraternelle.
Je voudrais maintenant lire la Parole.
“Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
C’est pourquoi, celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé” (1 Cor. 11.23-34).
Dans notre tabernacle de Jeffersonville, nous avons toujours pris le Repas du Seigneur et procédé au lavage des pieds en même temps, parce que ces deux choses vont ensemble. Je crois que dans cette église, à cause du manque de place, on procède au lavage des pieds le mercredi soir.
Rappelez-vous bien ceci:
“Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème” (Gal. 1.8).
“Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi” (1 Cor. 11.23,24).
Je m’arrête ici pour dire ceci: prendre au Corps de Christ dans ce Repas du Seigneur ne signifie pas que le Repas du Seigneur soit le Corps de Christ, au sens littéral. Cela, c’est la doctrine Catholique romaine. Je crois que c’est simplement un commandement que Dieu nous a donné. Ce n’est pas le vrai corps de chair. C’est simplement un petit morceau de pain sans levain (Kosher). Je ne crois pas non plus que le baptême d’eau au Nom de Jésus-Christ vous donnera le pardon de vos péchés. Je sais qu’il y a ici des gens qui sont venus de l’Eglise Pentecôtiste Unifiée (U.P.C.), laquelle enseigne cela. Mais, vous savez, je ne crois pas que l’eau vous accorde le pardon de vos péchés. Si cela était le cas, alors Jésus serait mort en vain. Je crois que c’est simplement un ordre de Dieu pour que vous montriez que vous avez été pardonnés. Je ne crois pas au baptême de régénération, pas plus que je ne crois que le baptême d’eau donne le pardon des péchés. De la même manière, je crois que ce pain et ce vin ne sont rien de plus qu’une ordonnance que Dieu nous a imposée. Je crois aussi que le baptême d’eau est une ordonnance qui nous a été imposée. Jésus a accompli toutes ces choses, et Il a lavé les pieds de Ses disciples à titre d’exemple pour nous.
“De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur”.
“C’est pourquoi, celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur” (1 Cor. 11.25-27).
Arrêtons-nous un instant. La raison pour laquelle Paul dit ceci est expliquée au verset 21:
“… car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre”.
Ils n’avaient pas compris ces choses, comme aujourd’hui encore les gens ne les comprennent pas. Ils vivent n’importe comment, et vont ensuite prendre le Repas du Seigneur! Paul leur dit qu’ils pouvaient manger à la maison, mais que cela, c’était une ordonnance qu’il fallait respecter:
“Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même” (1 Cor. 11.28,29).
Qu’êtes-vous? Etes-vous un Chrétien? Votre vie est-elle devant tous celle d’un Chrétien? Si vous prenez part au Repas du Seigneur, et que vous ne viviez pas comme un Chrétien, alors vous ne discernez pas le Corps du Seigneur. Vous mettez une pierre d’achoppement sur le chemin de quelqu’un d’autre. Ils vous voient prendre le Repas du Seigneur, alors que vous ne vivez pas la vie que vous devriez vivre. Vous ne discernez pas le Corps du Seigneur. Voyons maintenant quelle malédiction est attachée à cela.
“C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment” (Darby).
«dorment» veut dire: «sont morts». Beaucoup sont morts!
“Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé” (1 Cor. 11.31,34).
En d’autres termes, ne prenez pas le Repas du Seigneur pour un rite quelconque, ainsi que le faisaient les Juifs avec leurs sacrifices, comme je l’ai montré plus haut. Leur rite était merveilleux. Il avait été ordonné par Dieu, mais il arriva un moment où il ne fut plus observé sincèrement, dans le respect et l’ordre; il devint alors une puanteur aux narines de Dieu. Or, cela s’applique exactement à notre participation au Repas du Seigneur. Nous devons savoir ce que nous faisons. Lorsque vous entrez dans l’eau pour être baptisés au Nom de Jésus-Christ, vous savez ce que vous faites. Vous apportez à l’église ce que Dieu a mis en vous: Christ. Lorsque nous prenons le Repas du Seigneur, nous montrons à l’église que: «Je crois chaque Parole de Dieu. Je crois qu’Il est le Pain de Vie descendu du Ciel, venant de Dieu. Je crois que chacune des Paroles qu’Il a dites est la Vérité, et je vis en accord avec elle, au mieux de ma connaissance, Dieu étant mon Juge. Par conséquent, devant mes frères et mes soeurs, je ne jure pas, ne prononce pas de paroles grossières, et ne fais rien de toutes ces choses, parce que j’aime le Seigneur. Le Seigneur le sait, et m’en rend témoignage, et devant vous, je prends part à Son Corps pour montrer que je ne suis pas condamné avec le monde». — Voilà! Alors, cela devient une bénédiction. Ne l’oubliez pas! Je pourrais donner de nombreux témoignages à ce sujet. Je l’ai souvent expliqué à des malades et les ai vus être guéris!
Rappelez-vous qu’Israël est le type de cela. Lorsqu’ils voyagèrent pendant quarante ans dans le désert, leurs habits ne s’usèrent point, et aucun d’eux n’était faible, quand ils sortirent; et ils étaient trois millions. Et ce n’était qu’un type! Alors, que va-t-il se passer avec l’original? Si le corps d’un animal sacrifié a fait cela pour eux, que doit faire le corps de Jésus-Christ, Emmanuel, pour nous? Approchons-nous de la table du Seigneur, aussi respectueusement que nous le pouvons.