MINISTERES
MINISTERE DE PASTEUR (BERGER)
“Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés, avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre dans l’amour; vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, … et lui, a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs; en vue de la perfection des saints, pour l’oeuvre du service, pour l’édification du corps de Christ; jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ: afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer; mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le chef, le Christ;…”.
Ephésiens 4.1-4, 11-15.
INTRODUCTION
Nous vivons indéniablement dans un temps spirituellement merveilleux, le dernier temps prophétique, car les promesses faites pour ce temps de la fin s’accomplissent continuellement sous nos yeux. Nous avançons et arrivons proche de la fin de ce temps prophétique correspondant à la fin de notre période de l’âge de l’église, l’âge de Laodicée, ce dernier du temps de la fin qui se trouve être le point culminant des âges de l’église. Nous attendons fermement et patiemment la promesse de la pluie de l’arrière-saison, selon la promesse se trouvant dans Joël 2.23. Cette promesse précède le retour annoncé et promis de Jésus-Christ, (espérance vivante dans le coeur des croyants), dans les airs selon 1 Thessaloniciens 4.13-18, pour venir chercher, après nous avoir préparé une place, Son Epouse terrestre formée par Ses véritables disciples qui se sont préparés (Apoc. 19.7,8).
En ce qui concerne la préparation de l’Epouse de Christ, les disciples de Jésus-Christ peuvent se réjouir et remercier Dieu, que pour ces temps particuliers Il nous a suscité et inspiré par Son Saint-Esprit les ministères de la Parole, selon Ephésiens 4.11, pour nous restaurer et demeurer dans les vérités bibliques afin d’être ramené à la même vie de la Parole, de Jésus-Christ, notre Modèle (1 Pier. 2.21), notre bon Berger (Jean 10), et cela dans notre marche de tous les instants, comme il en était au commencement de l’Eglise.
C’est en partie pour cette raison qu’il est réellement nécessaire de s’examiner à la lumière de la Parole, avec l’attention de prendre garde à la manière personnelle d’agir envers Ses différents ministères et ouvriers, utiles à notre édification, comme mentionné précédemment, avec pour seul dessein la préparation de l’Epouse de Christ devant rencontrer Son Epoux dans les airs. Les exemples contenus dans la Parole de Dieu nous ont été transmis pour nous servir d’avertissement, afin de respecter l’appel de Dieu concernant la commission de Ses ministères, “car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel” (Rom. 11.29), et des conséquences engendrées lorsque le peuple de Dieu se trouve en opposition envers ceux-ci.
Dans notre génération, suscité par l’Esprit de Dieu, nous avons eu le ministère prophétique de notre frère William Branham qui nous a révélé la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce ministère est lié à la promesse du passage biblique de Malachie 4.5: “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable”. Beaucoup de prophètes ont annoncé la venue de Jésus, mais seul le ministère de Jean-Baptiste a présenté Jésus-Christ. En ce qui nous concerne avec ce prophète promis et le message donné pour Son Epouse, son message est directement lié au retour de Jésus-Christ, à Sa venue selon Jean 14.3. C’est pour cette raison que ce ministère a montré et insisté sur: “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde” (Jean 1.29). C’est sur cette révélation de Jésus-Christ que le seul véritable fondement de notre foi est posé (1 Cor. 3.11).
Nous connaissons la manière d’agir de l’adversaire, c’est pour cette raison que comme du temps de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ, certains hommes ayant un esprit religieux, sont aveuglés et ne peuvent accepter et croire ce ministère particulier envoyé par Dieu pour notre génération, utile à la préparation de l’Epouse-Parole. Il y a également d’autres personnes qui agissent aussi sous un autre esprit et qui manifestent un dévouement absolu et exclusif de l’homme et de la lettre, faisant de cela leur absolu, alors que notre absolu c’est la Parole de Dieu, la Bible, où il est écrit clairement qu’“Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie” (2 Cor. 3.6).
Pour éviter d’être pris au piège de l’adversaire, c’est-à-dire d’interpréter le Message pour la fin du temps de la fin, le Saint-Esprit a manifesté un ministère de docteur, notre frère Ewald Frank, qui selon l’instruction du Saint-Esprit, a enseigné et distribué la véritable doctrine fondée sur la Parole de Dieu et est demeuré sur Celle-ci, relative au Message donné par le ministère prophétique. Les points de doctrine ont été clairement exposés par les divers écrits publiés, afin de nous prévenir de la tromperie transmise par des personnes ayant des discours spécieux. Cela nous a été accordé pour demeurer dans la parole d’Hébreux 13.9: “Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères”.
Ce ministère de docteur est lié à la promesse du passage biblique de Matthieu 24.45 qui dit: “Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable?”. Ces deux ministères particuliers pour la préparation de l’Epouse sont liés ensemble selon la volonté de Dieu.
Comme nous l’avons vu précédemment, ce ministère est aussi combattu par des personnes animées par un autre esprit, esprit religieux destructeur, et malheureusement il y en a aussi d’autres qui sont devenues fanatiques de l’homme et de la lettre en faisant leur absolu, devenant des disciples du ministère, comme il y en avait du temps de Jésus avec Jean: “Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent:…” (Mat. 9.14).
A ce ministère de docteur, d’autres ministères d’apôtres et de pasteurs (bergers) sont liés, afin que jusqu’à l’extrémité de la terre cette Parole de Dieu, selon Mathieu 24.14, soit publiée et pénètre dans le coeur des croyants dans le but de restaurer la mise en pratique de la Parole dans la vie du croyant par la foi, comme il en était au début avec les premiers disciples à Jérusalem.
En ce qui concerne la partie francophone, le Seigneur a dès le début appelé un ministère d’apôtre, notre frère Alexis Barilier, pour publier cette Parole en collaboration avec le ministère du serviteur fidèle. Il a voyagé inlassablement sur le terrain, que ce soit en Europe, en Afrique, dans les îles, pour apporter cette Parole du message, la transmettre et affermir les frères et soeurs dans la marche pour la préparation de l’Epouse de Jésus-Christ.
Tous ces ministères appelés et suscités par Son Esprit se sont sacrifiés en accomplissant leur dur labeur dans un amour désintéressé, pour Dieu et pour les Siens, afin que la véritable et pure Parole prêchée au commencement soit prêchée à la fin de ce temps. C’est sous la puissante impulsion du Saint-Esprit que ces ministères cités ont contribué premièrement, à propager dans le monde, ce message pour le temps de la fin donné au travers du ministère prophétique. Tous les véritables croyants devraient l’accepter, car aucun ne désire blasphémer contre l’action du Saint-Esprit (Mat. 12.31). Tous ceux qui s’attribuent, imitent, copient, cette oeuvre de diffusion ne se trouvent pas dans la volonté Divine. Une tâche originalement attribuée par l’Esprit à quelqu’un, ne doit pas lui être substituée.
Mais, comme il est clairement écrit dans la Parole de Dieu, tous les ministères sont nécessaires à notre édification, mais celui de pasteur (ou berger) est très important pour la vie personnelle et communautaire des croyants dans les assemblées; car il est primordial, afin de demeurer et progresser ensemble dans la Parole de Dieu, dans l’unité, dans la paix, dans l’amour fraternel, dans la manifestation des actes de la vie pratique de Jésus-Christ en nous, sous la conduite du Saint-Esprit. Il est écrit que “Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre” (2 Tim. 3.16,17).
Dans la brochure Avertissement, puis jugement [Série 3 n° 7] frère Branham parle de ces différents ministères et, au chiffre 104, il dit ceci concernant le ministère de pasteur:
«Mais vous voyez, dans l’église il y a le pasteur: c’est une personne spéciale. Il est formé de façon à pouvoir supporter les histoires que font les gens. Il est un portefaix, le boeuf de l’attelage. Il est l’homme qui peut s’asseoir quand quelqu’un a quelque chose contre quelqu’un d’autre, qui peut s’asseoir avec les deux familles sans prendre parti pour l’une ni pour l’autre, les raisonner et les ramener dans la douceur. Vous voyez? C’est un pasteur. Il sait comment s’occuper des choses».
Parmi les croyants ayant reçu ce Message divin au travers de ces différents ministères, il y a des frères qui n’ont pas sincèrement saisi l’importance et la très grande responsabilité d’un ministère pour le Corps de Christ, et particulièrement celui qui concerne le ministère de pasteur, de berger, de conducteur.
APPEL DIVIN
Comme pour tous les autres ministères de l’Eglise de Jésus-Christ, il est premièrement nécessaire d’avoir reçu personnellement un appel authentique du Maître, poussé par le Saint-Esprit. Dans le cas contraire, c’est sûrement sous une différente inspiration que cela s’accomplira, c’est-à-dire sous le couvert d’un esprit charnel, d’un esprit religieux, même si c’est avec des bonnes intentions, loyales et sincères. Dieu est souverain, et il n’y a personne sur cette terre qui puisse Lui dire ce qu’Il doit faire, ni comment Il doit faire, et encore moins avec quelle personne Il doit le faire.
Les croyants ayant reçu l’enseignement au travers des divers écrits, peuvent voir par expérience, que des frères ayant côtoyé et approuvé l’accomplissement des différents ministères cités précédemment ou d’autres, se rendent rapidement indépendants d’eux, dès qu’ils pensent pouvoir exercer une certaine influence parmi les disciples. Ils commencent leur propre affaire tout en se retournant contre les ministères desquels ils ont en réalité pris connaissance de l’action de Dieu pour ce temps.
Fréquemment, c’est simplement pour prouver qu’en utilisant leurs capacités humaines, ils peuvent aussi rassembler du monde autour d’eux et ils désirent personnellement manifester un ministère, être pasteurs, sans qu’ils aient reçu authentiquement un appel Divin pour l’accomplir. Dans les faits, déçus par leur ambition, ils sont envieux, jaloux, orgueilleux, et pensent, comme Caïn, vouloir forcer le choix du Seigneur envers eux. Ils recherchent simplement des titres honorifiques, et pouvoir simplement dire: «C’est moi qui suis le pasteur…», «Je suis le conducteur…», «Je suis le responsable…», «Je suis ceci ou cela…»; «Je veux faire ceci ou cela…», «C’est moi qui décide…», «etc…», pour justifier leur mauvaise emprise sur les gens et d’user des privilèges qui pourraient y dépendre.
Ici, précisément, nous pouvons constater quel est l’esprit qui les anime. En effet, c’est bien avec un esprit de séduction, de séparation et de destruction: “Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit” (Jude 1.17).
Ils se démarquent et se moquent en permanence des véritables serviteurs de Dieu qui sont fidèles à Sa Parole et qui accomplissent leur ministère avec humilité, sans rechercher les honneurs. Ils s’opposent, ils inversent les rôles, afin de tourner les coeurs du peuple de Dieu contre Ses serviteurs, Ses ouvriers, comme nous en avons l’exemple dans la Bible, lors de la révolte de Koré, Dathan et Abiram: “Et Koré convoqua toute l’assemblée contre Moïse et Aaron, à l’entrée de la tente d’assignation…” (Nom. 16.19). Pourtant, ils connaissaient les circonstances de l’appel Divin, et avaient vu de leurs propres yeux sur quelle autorité Moïse et Aaron s’appuyaient pour accomplir simplement la tâche que l’Eternel leur avait confiée. En lisant la suite du passage, nous voyons que le Seigneur confirmera toujours qui est à Lui, ceux «qu’Il a choisis», qui eux-mêmes remettent tout entre les mains puissantes du Seigneur lorsqu’ils sont faussement accusés et calomniés. “Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés” (2 Tim. 3.12). Jamais un élu ne persécute un autre — c’est lui qui est persécuté.
Jude nous met en garde contre ces choses: “Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun… Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, …Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré” (Jude 1.3,11).
Considérons l’exemple de David, qui était poursuivi par Saül, et qui refusa de le tuer, afin de prendre sa place de Roi: “Ne le détruis pas! car qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Eternel?”; “Loin de moi, par l’Eternel! de porter la main sur l’oint de l’Eternel!” (1 Sam. 26.9;11). A la fin du règne de David, alors que c’était Salomon qui devait régner comme roi, nous voyons que son frère Adonija se laissa emporter par son orgueil jusqu’à dire: “C’est moi qui serai roi!” (1 Rois 1.5).
C’est toujours animé par un esprit séducteur et destructeur, qui ne désire tout simplement pas l’accomplissement des promesses de notre Dieu, Maître de l’univers. Ils ne peuvent pas se soumettre et vivre avec conviction ce que le Seigneur nous a enseigné dans la prière sacerdotale: “… que ton règne vienne; que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre” (Mat. 6.10). Dans leur coeur et leur pensée c’est réellement bien leur propre volonté qu’ils désirent accomplir, à cause de leur orgueil, et cela sous le couvert du Message, et pour atteindre ce but, il leur est nécessaire d’écarter et détruire tout ce qui ne correspond pas à leur propre dessein. Malheureusement, nous devons constater que pour atteindre leur but, ceux-ci utilisent le principal atout de l’adversaire, le mensonge, car il en est lui-même le père (Jean 8.44).
Il est aussi nécessaire de mentionner, comme cela a déjà été fait dans la brochure de frère Frank, Des personnes interrogent… Dieu répond par Sa Parole [Question n° 23], qu’il n’y a aucune promesse dans la Parole concernant un héritage spirituel d’une charge divine, pour un accomplissement d’un ministère. Lorsqu’un fils d’un ministre prétend lui aussi à exercer un ministère, il doit s’agir également d’un véritable appel Divin.
Les avertissements nous sont continuellement et clairement donnés par les différents ministères. Le ministère de docteur dénoncera les faux enseignements et fausses doctrines; le ministère d’apôtre dénoncera également nommément les faux frères, après les avoir longuement exhortés à revenir en eux-mêmes, afin qu’ils se repentent de leurs mauvaises voies et des conséquences qui en découlent (Tite 3.9-11). L’apôtre Paul a dû le faire: “J’ai écrit quelques mots à l’Eglise; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Eglise” (3 Jean 1.9,10). “Alexandre, l’ouvrier en cuivre, a montré envers moi beaucoup de méchanceté; le Seigneur lui rendra selon ses oeuvres. Garde-toi aussi de lui, car il s’est fort opposé à nos paroles” (2 Tim. 4.14,15).
Dans notre génération, avec la Parole révélée, il en a été de même, nous avons reçu des avertissements et exhortations contre les «fausses doctrines» qui égarent les croyants, contre les mauvaises manières de vivre, mais également contre des «faux frères» qui ont marché quelque temps avec ces ministères et qui se sont appuyés, ou s’appuient encore, sur cette proximité pour divulguer des «fausses doctrines» et agir comme si les véritables ministères étaient pleinement en accord avec eux. C’est pour cette raison qu’à certains moments dans la marche du peuple, il y a eu ces avertissements envers certaines personnes désirant faire des prosélytes à leurs propres doctrines, leur propre personne, leur propre rassemblement, au lieu d’en faire des véritables disciples de Jésus-Christ selon Matthieu 28.19.
L’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 11.26 nous dit: “Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères”. Il continue à nous mettre en garde dans Galates 2.4 contre ceux qui désirent nous asservir: “Et cela, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir”. Dans 2 Pierre 2.1 il est écrit: “Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine”. “Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis” (Phil. 3.2).
“Par la vérité de Christ qui est en moi, je déclare que ce sujet de gloire ne me sera pas enlevé dans les contrées de l’Achaïe. Pourquoi?... Parce que je ne vous aime pas?... Dieu le sait! Mais j’agis et j’agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui cherchent un prétexte, afin qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. Je le répète, que personne ne me regarde comme un insensé; sinon, recevez-moi comme un insensé, afin que moi aussi, je me glorifie un peu. Ce que je dis, avec l’assurance d’avoir sujet de me glorifier, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par folie. Puisqu’il en est plusieurs qui se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi” (2 Cor. 11.10-18).
LA VOLONTE DE DIEU
“Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Héb. 10.7).
“Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé” (Jean 6.38).
Celui qui exerce le ministère de pasteur agira comme nous montre l’exemple de notre bon Berger: C’est la renonciation à lui-même, à sa propre personne. “Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu” avait résolument abandonné sa vie dans la volonté de Dieu, et il résume bien cela dans Actes 20.24: “Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu” et dans Galates 2.20 il dit: “Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi”.
Cette volonté Divine est une attitude difficile pour tout homme, parce qu’elle n’est pas présente à l’intérieur de cette nature charnelle déchue, car elle y est totalement opposée. David en était conscient lorsqu’il dit dans le Psaume 143.10: “Enseigne-moi à faire ta volonté! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite!”. Jésus à Gethsémané a dû lutter afin que la volonté de Dieu s’accomplisse: “Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne” (Luc 22.42).
Lorsqu’un frère reçoit un appel Divin pour exercer un véritable ministère de la Parole, il sait que celui-ci ne sera pas un chemin facile, sans difficultés; et il a parfois cette tendance à fuir devant l’appel divin comme Moïse, Jérémie ou Jonas. A un moment donné, suivant certaines situations, il peut être découragé par la tâche importante à accomplir, car la vie d’un serviteur de Dieu est faite de haut et de bas. Pour celui qu’Il a envoyé, Il n’a pas promis un ministère agréable, ni une vie de famille agréable. Mais le Seigneur est fidèle et Il le formera par Son Saint-Esprit qui donnera la force d’assumer cette responsabilité car l’appel de Dieu est irrévocable. Ce n’est pas en vain que nous avons reçu l’enseignement de Jésus, afin de prier le Maître de la moisson pour qu’Il pousse (ou envoie) des ouvriers (Luc 10.2) dignes de Son Nom, dignes de Son royaume et que nous puissions les soutenir. Il est certain qu’Il n’a pas demandé de le faire pour ceux qui désirent l’être par eux-mêmes, que ce soit: en s’attribuant une charge qu’ils ont inventée; en se recommandant eux-mêmes; en étant établis par d’autres personnes ou par des organisations en dehors de Sa volonté.
Dans la prédication Rendre un service en dehors de la volonté de Dieu [Série 5 n° 5], l’Esprit au travers de l’homme de Dieu nous a instruits correctement sur la manière d’agir selon la volonté de Dieu. C’est en accomplissant la volonté de Dieu en Son temps, que nous pourrons le servir agréablement. Il nous est indiqué que pour accomplir la volonté de Dieu, cela doit correspondre à Son temps, doit être en accord avec Sa Parole, doit être Son programme et que cela doit être fait par la personne qu’Il a choisie. C’est pour cela qu’en dehors de cette volonté divine, quelle que soit la personne, peu importe la sincérité, lorsque vous essayez de faire quelque chose en dehors de cette volonté, il ne peut y avoir que du gâchis, des dégâts, et cela devient le plus grand obstacle qu’il puisse y avoir dans le Royaume de Dieu.
N’oublions jamais ce qui est écrit dans 1 Jean 2.17: “Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement”.
AU SERVICE
“Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs” (Marc 10.45; Mat.10.28).
Comme pour les autres ministères, le ministère de pasteur s’accomplira avec une attitude de service, premièrement envers son Maître qui l’a choisi, puis pour le Corps formé par les rachetés, disciples de Jésus-Christ pour lequel, ainsi que tous les autres ministères, il est destiné. Ce service est relié à la volonté de Dieu. Notre Maître a clairement donné l’exemple selon le passage de l’Ecriture citée.
Un service est une action réellement utile à son Maître, car après Lui avoir obéi, le serviteur suit scrupuleusement les instructions et ordres de Celui-ci pour l’aider dans l’accomplissement de Son dessein final.
Paul était bien conscient qu’il était au service du Dieu vivant et de Ses saints, comme il l’indique dans Romains 15.25: “Présentement je vais à Jérusalem, pour le service des saints”. De même ceux qui l’accompagnaient étaient au service du même Maître; c’est pour cela qu’il les appelait “compagnon d’oeuvre” ou “compagnon de service” comme nous le trouvons dans Colossiens 4.7: “Tychique, le bien-aimé frère et le fidèle ministre, mon compagnon de service dans le Seigneur, vous communiquera tout ce qui me concerne” (Aussi dans: Col. 1.7; Phil. 2.22; 4.3; Rom. 16.3; etc.).
Lorsque l’ange vint apporter la révélation à Jean, qui désirait l’adorer, l’ange le reprit en lui disant clairement: “Je suis ton compagnon de service”. Ce témoignage se trouve dans Apocalypse 19.10: “Et je tombai à ses pieds pour l’adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. — Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie”. Cela se répéta dans Apocalypse 22.8,9: “C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu”.
Tout travail dans l’oeuvre de Dieu doit être effectué avec cette pensée de service et de collaboration sous l’onction du même Esprit pour l’avancement de Son oeuvre. Dans le Corps de Jésus-Christ parmi ceux qui oeuvrent véritablement pour Lui, il n’y a pas de place pour la compétition, la rivalité, la comparaison, l’hostilité, l’ergoterie, tout cela pour surpasser l’autre, non; l’esprit de ce monde charnel n’a pas sa place parmi le peuple spirituel et encore moins entre les serviteurs. Ceux qui agissent de la sorte, ainsi que ceux qui les suivent, démontrent quelle sorte d’esprit les conduit. Nous avons déjà été avertis dans la brochure La Parole parlée est la Semence originelle lorsqu’il est dit: «Chacun veut surpasser quelqu’un d’autre. C’est l’esprit de l’organisation». Dans la lettre circulaire n° 36, le peuple a déjà reçu l’avertissement de certaines de ces choses:
«Paul écrit plus loin au sujet de Timothée, son compagnon de lutte: “Car je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne; parce que tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus-Christ” (Phil. 2.20). Cette parole se rapporte également à notre temps. Seul celui qui s’occupe réellement des affaires de Dieu, sans arrière-pensées, accomplira son service dans la communion fraternelle et dans l’unanimité, pour l’édification du Corps de Christ. Celui qui pense à lui-même ne peut pas servir aux affaires de Jésus-Christ, mais ne peut au contraire que leur nuire. C’est ainsi que naissent des incompréhensions, des factions et même des divisions. La bonne intention de servir le Seigneur sans en avoir été chargé par Lui ne sert à rien. Les personnes de cette catégorie pensent être quelqu’un de particulier et pouvoir mieux réussir que leurs frères. Il y en a très peu qui servent réellement le Seigneur ainsi que ceux qui Lui appartiennent. La plupart ne pensent qu’à eux-mêmes et non à la prospérité de l’Eglise du Dieu Vivant. Cependant, le Seigneur cherche des ouvriers fidèles et désintéressés qu’Il puisse envoyer dans Sa moisson».
Le peuple doit simplement être reconnaissant pour tous ceux que Dieu a choisis à Son service et qui travaillent en faveur des croyants devant hériter le plein salut par l’Evangile. Par ce travail de service, tous les ouvriers participent à l’édification de la marche du peuple et chaque membre de ce Corps doit montrer du respect envers eux. Comme nous le trouvons dans 1 Thessaloniciens 5.12: “Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent”, et dans 1 Timothée 5.17: “Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement”. Ce respect doit aussi se faire envers les familles et quiconque qui y participe comme le dit Paul: “Or je vous exhorte, frères – (vous connaissez la maison de Stéphanas, qu’elle est les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont voués au service des saints,) à vous soumettre, vous aussi, à de tels hommes et à quiconque coopère à l’oeuvre et travaille”.
Mais, comme nous l’avons vu précédemment, nous devons prendre garde à ne pas tomber dans le piège de l’adversaire. Nous accordons simplement le respect d’une décision divine à l’égard d’un appel céleste, car c’est ce que la Parole nous demande (Jean 13.20), et devons éviter le piège de l’idolâtrie envers ceux-ci, car c’est cet appât que l’adversaire aimerait introduire parmi le peuple de Dieu.
Un serviteur se trouve aussi dans l’obligation d’éviter et de lutter contre cette situation, comme Pierre l’a fait avec Corneille: “Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme” (Actes 10.25,26).
Que nous ne puissions pas nous trouver, ou demeurer, sur cette mauvaise voie qui nous est indiquée dans Romains 1, et particulièrement le verset 25: “… eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!” (Rom. 1.25).
COMPASSIONS
“Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger” (Mat. 9.36).
Manifester la «compassion» pour quelqu’un signifie souffrir avec la personne dans le besoin sans en être affecté personnellement, de se mettre à sa place, de la regarder sans jugement, et d’avoir la volonté d’agir en conséquence pour que la situation de cette personne soit restaurée.
C’est un attribut de Dieu, qui Lui-même après la chute dans le Jardin d’Eden a manifesté Sa compassion envers l’humanité avec Son plan de Salut au travers de Son fils Jésus-Christ, pour rétablir quiconque s’approche de Lui, afin de nous restituer dans la position d’avant l’introduction du péché par Satan et de ses conséquences. Car avant la chute dans le péché, il n’y avait pas de peine, pas de larmes, pas de douleur, pas de maladie, pas de mort et c’est cette restauration que Dieu a manifestée. Les croyants le vivent par la foi dans l’oeuvre accomplie à Golgotha par leur Sauveur, et cela sera pleinement une réalité car il est écrit: “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu” (Apoc. 21.4).
La compassion c’est un attribut qu’un véritable serviteur de Dieu manifestera aussi, comme son Maître l’a accomplie. Sans cette compassion envers les âmes, aucun ministère ne peut s’exercer selon la volonté de Dieu. Dans la prédication L’Original [Série 4, n° 6] l’homme de Dieu nous dit ceci:
«C’est comme quand je vois des gens qui sont malades. Si je ne peux pas avoir de la compassion pour ces gens malades, je ne peux leur faire aucun bien. Je dois pouvoir compatir. Et c’est la même chose pour vous, je dois avoir de la compassion pour vous sinon je ne peux pas être votre frère. Vous voyez? Je dois pouvoir compatir. Et c’est ce que je fais, Dieu sait que c’est vrai!».
David écrit dans Psaumes 103.13: “Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent”.
Lorsque le peuple d’Israël était esclave en Egypte, il est écrit que: “Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion” (Ex. 2.25).
Le passage de Malachie 3.15-18 est très explicite pour nous qui vivons dans des temps identiques par rapport à ce qui se passe au milieu du peuple: “Maintenant nous estimons heureux les hautains; Oui, les méchants prospèrent; Oui, ils tentent Dieu, et ils échappent! Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre; L’Eternel fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Eternel des armées, Ils m’appartiendront, au jour que je prépare; J’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas”.
Cet attribut de Dieu doit aussi être manifesté, parmi les ministères, particulièrement celui de berger, car ils doivent démontrer cette compassion pour les âmes pour lesquelles Dieu les a établis, pour les paître selon l’exemple du Bon Berger. “Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage” (Héb. 13.17). Dans le cas contraire cela indique qu’ils n’ont reçu aucun appel Divin, ni aucune qualification pour paître et édifier le peuple de Dieu afin de l’attacher au seul bon Berger, Jésus-Christ.
Notre Seigneur n’a jamais regardé aucun homme avec mépris, au contraire de l’homme religieux qui lui était rempli de sa propre justice et disait: “O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes…” (Luc 18.11…). Notre bon Berger, Jésus-Christ, voyait les personnes avec un amour éternel et une compassion divine; Il avait pitié du peuple qui vivait sous un joug étranger.
La manifestation de la compassion n’est pas seulement destinée aux ministères d’Ephésiens 4.11, mais aussi pour chaque disciple de Jésus-Christ selon le verset 32: “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ” et aussi comme nous a enseigné notre Seigneur Jésus par la parabole du bon samaritain, c’est également valable envers notre prochain: “Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même” (Luc 10.30-37).
Nous avons encore cette parabole de Jésus montrant quelle attitude doit avoir un berger dans Jean 10.7-16: “Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger”.
MODELE
“Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau” (1 Pier. 5.2,3).
Les véritables ministères de la Parole doivent être des véritables modèles pour le peuple de Dieu, car ils suivent simplement l’exemple de leur Maître qui les a choisis, notre Seigneur Jésus-Christ. Paul le dit clairement dans 1 Corinthiens 11.1: “Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ”; “Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous” (Phil. 3.17).
Dans 1 Timothée 4.12,13 nous trouvons les paroles de Paul à Timothée à ce sujet, qui mentionne des éléments pour être un modèle: “Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement”.
Il est aussi écrit dans 1 Thessaloniciens 1.6,7: “Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe”.
Nous devons réellement discerner, et faire la différence entre les véritables et les faux imitateurs selon la Parole.
Le véritable imitateur observe le modèle pour s’en servir de référence afin de s’inspirer de la foi qui l’animait, afin de le mettre en pratique dans l’accomplissement de son ministère et de sa vie. Dieu met devant les croyants de véritables modèles, c’est-à-dire des personnes qui marchent sur les traces de Jésus-Christ, Lui, le Modèle de tous les modèles. “Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi” (Héb. 13.7).
Paul après sa conversion est devenu un véritable modèle, pour tous les véritables serviteurs, qui comme lui, accomplissent la charge et le ministère que le Seigneur leur a confiés. Paul connaissait, selon les Ecritures, ses droits de prédicateur de l’Evangile (1 Cor. 9), mais n’en a jamais abusé auprès des disciples, ce qui est un véritable modèle pour tous. Cela nous est résumé par ce passage biblique: “Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’oeuvre, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter” (2 Thess. 3.7-9).
Le faux imitateur est un usurpateur, il copie systématiquement le modèle à la lettre, dans le but de tromper, de s’imaginer qu’un jour il pourra remplacer faussement le véritable modèle. Il agit sans l’onction de l’Esprit. C’est ce que nous avons déjà vu: “des faux frères”, “des faux apôtres”, “des faux ouvriers” (2 Cor. 11.13) qui ne font que copier les véritables ministères mandatés, cela sans appel Divin, et ils espèrent qu’un jour ils seront à la place des véritables modèles. Il nous est dit, dans Mathieu 7, comment observer cette différence: “Vous les reconnaîtrez à leurs fruits” (v. 16). Certaines de ces choses ont déjà été écrites dans la lettre circulaire n° 2, mais malheureusement cela est encore manifesté aujourd’hui aussi avec les véritables ministères et ouvriers actuels.
L’exhortation suivante devrait être pratiquée par tous les véritables croyants, et encore davantage en ce qui concerne les ministères de la Parole: “Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur” (Eph.5.1,2).
PAIX
“Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix” (2 Pier. 3.14).
La fin de ce verset correspond à une partie des attributs que l’Epouse de Jésus-Christ manifestera, c’est-à-dire “sans tache et irrépréhensible” (Eph. 5.27). Comme il est écrit, c’est uniquement “dans la paix” que cela peut s’accomplir, “car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix” (1 Cor. 14.33). Dieu est le “Roi de paix” selon Hébreux 7.2; Jésus-Christ est appelé le “Prince de la paix” selon Esaïe 9.6 et nous trouvons une qualité dans le fruit de l’Esprit qui est “la paix” selon Galates 5.22. Dans l’Ancien Testament, il est aussi écrit qu’Il est l’Eternel de paix — Jéhovah-Shalom (Juges 6.24).
Les serviteurs envoyés par le Seigneur sont des messagers de paix, car c’est poussés par le “Prince de paix” qu’ils sont suscités: “Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie” (Jean 20.21). “Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? selon qu’il est écrit: Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles!” (Rom. 10.15; réf: Es. 52.7).
Ces différents ministères nous annoncent la paix avec Dieu, en portant le véritable Evangile de réconciliation directement avec notre Créateur, car auparavant nous étions ennemis à cause de cette nature pécheresse qui vivait dans l’empire du péché, et n’avait pas la paix, le repos en elle. En lisant l’épître d’Ephésiens, au chapitre 2, nous voyons clairement cet état de fait. Le passage de Romains 6.23 nous le déclare succinctement: “Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur”. C’est par cette Bonne Nouvelle que nous est annoncé le Royaume des cieux.
Ce Royaume a commencé à être annoncé par Jean-Baptiste le prophète qui avait reçu cette prophétie à sa naissance: “Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut; … pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix” (Luc 1.76-79). Il a commencé à prêcher, pour préparer le chemin du Seigneur, en disant: “Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche”, pour que ce changement de chemin puisse avoir lieu.
Lors de l’annonce aux bergers de la naissance de Jésus-Christ par un ange, à un moment, une multitude de l’armée céleste s’est jointe pour apporter la louange suivante: “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!” (Luc 2.14). Jésus-Christ commença aussi son ministère en prêchant: “Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche” (Mat. 4.17). Lorsqu’Il envoya les douze disciples prêcher, parmi les instructions reçues il se trouve exactement les même paroles: “Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche” (Mat. 10.7).
Dans notre temps, il en est toujours de même, nous avons entendu l’appel à la repentance, pour le changement du coeur et de la pensée. Non seulement nous avons entendu que le Royaume des cieux est proche, mais également que le retour promis du Seigneur Jésus-Christ à Ses disciples est imminent. Pour accéder à la réalisation de cette promesse, nous devons prendre conscience qu’une des conditions, c’est que nous trouvions et suivions réellement le chemin de la paix, qui est un élément présent dans Son royaume: “Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit” (Rom.14.17). C’est aussi une des manifestations des fils de Dieu telle que Jésus nous l’a enseigné: “Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!” (Mat. 5.9)
Chaque serviteur qui apporte le message de paix, de réconciliation, doit aussi montrer l’exemple en vivant et demeurant dans la paix. L’accomplissement du ministère, c’est d’être le berger du troupeau et de veiller sur celui-ci, c’est-à-dire d’être vigilant pour que chaque brebis, disciple de Jésus-Christ, puisse rechercher et demeurer dans la paix, se rassembler dans cette paix, afin de marcher de progrès en progrès dans la foi et dans l’unité. “Ainsi donc poursuivons les choses qui tendent à la paix et celles qui tendent à l’édification mutuelle” (Rom. 14.19). La paix est un élément qui se trouve être un lien de l’unité comme nous l’avons vu dans Ephésiens 4.3: “… vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix”.
Pour chaque croyant, et plus particulièrement les serviteurs, il nous est aussi exhorté dans Hébreux 12.14: “Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur” et “s’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes” (Rom. 12.18). C’est aussi une des conditions pour que le Seigneur soit avec nous: “Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous” (2 Cor. 13.11).
Au commencement de ce temps de la fin, cette véritable paix se trouvait dans l’Eglise primitive par le Saint-Esprit: “L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit” (Act. 9.31). La présence de la paix leur permettait de vivre dans l’unité, car la paix est un lien de l’unité (Eph. 4.3). Malheureusement, avec le temps, cette paix a été rongée par l’adversaire, mais les disciples de Jésus-Christ de ce temps de la fin s’appuient sur la promesse d’une restitution pour la dernière Eglise à la fin, cette Epouse-Parole qui sera semblable à son Epoux, juste avant Son retour.
Lorsque nous possédons la crainte du Seigneur, alors nous accomplirons cette parole: “Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive; car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal” (1 Pier. 3.10-12).
Nous devons réellement rechercher et poursuivre cette paix, c’est-à-dire progresser sur ce chemin de la paix, et y demeurer. Le véritable ministère de pasteur, par l’action du Saint-Esprit, veillera et oeuvrera pour que chaque croyant appelé à former le Corps de Jésus-Christ se trouve dans la paix, non seulement personnellement, mais aussi entre les frères et soeurs en Christ, ainsi que dans les familles.
Malheureusement, en ce qui concerne la paix dans la famille, il se trouve des personnes n’ayant pas l’onction du Saint-Esprit qui utilisent les paroles de Mathieu 10.34-36 et Luc 12.51-53 pour justifier le bien-fondé de leurs mauvaises actions entraînant des divisions dans les familles. Bien souvent ces paroles sont sorties hors de leur contexte et sont mal interprétées, car le chapitre 10 de Mathieu contient l’ordre de mission donné par Jésus à Ses disciples, ainsi que les répercussions de celle-ci sur leur vie, ce qui arriva aux apôtres par la suite.
Tout d’abord, il s’agit premièrement d’annoncer la Bonne Nouvelle contenue dans Sa Parole, qui est cette épée à double tranchant, qui sépare (Héb. 4.12), et cela aussi dans les rapports naturels de la famille. En effet, Jésus connaissait que cette paix annoncée aux hommes par la prédication de la Parole de vérité ne serait pas acceptée par tous les hommes, y compris parmi les familles. C’est justement pour mettre en garde le disciple, ou celui qui exerce la fonction d’un ministère, afin que nous ne soyons pas étonnés, dans l’hypothèse d’un conflit.
Lors de l’acceptation personnelle de l’oeuvre de Jésus-Christ comme son Sauveur et de Son plan de Salut, cette vérité nous conduit à suivre réellement le Christ, être à Son service, et doit devenir plus important que le lien parental charnel de cette terre. En effet, suite à cet engagement individuel auprès de Christ, il se peut que la relation avec la famille devienne difficile, que vous subissiez une intense pression familiale, afin de vous faire changer de position, et toutes ces choses pourraient devenir une situation pesante personnellement, mais nous sommes encouragés à demeurer sur le Chemin, car nous ne pouvons et ne voulons pas renier le Christ, comme il nous est exhorté dans ce chapitre 10
En effet, en suivant Christ, il y a une transformation de comportement de vie, car une nouvelle naissance en Christ s’est accomplie, et cela peut en effet créer de la division, de l’incompréhension, car cette épée crée une séparation entre le naturel et le spirituel, entre l’incrédulité et la foi. Assurément, cette puissance de la prédication de la Parole de vérité devient, soit une odeur de vie pour les uns et inspire l’amour aux croyants, soit une odeur de mort pour les autres et excite la haine aux incrédules. Cette réalité poussera à agir comme il est écrit dans le Proverbe 10.12: “La haine excite des querelles, mais l’amour couvre toutes les fautes”.
La Parole de Luc 14.26 nous conforte dans cette pensée que notre nouvelle vie Lui appartient entièrement afin d’être Son disciple: “Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple”. Tous ces passages de la Parole cités précédemment, sont simplement la puissance de cette oeuvre de transformation de cet engagement total, car Il a payé le prix de notre rachat pour Lui appartenir, et il ne peut pas y avoir de cohabitation entre la vie de Christ et celle de ce monde: “Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient” (1 Pier. 4.1-4).
Dans la brochure de la Révélation de Jésus-Christ [N°12] nous avons le témoignage donné par frère Branham, concernant le frère Ben qui donna sa vie à Jésus-Christ et de la conséquence dans sa vie:
«Je vais maintenant parler de quelqu’un qui est assis tout près d’ici. J’espère qu’il me pardonnera. Cet homme de grande taille, aux cheveux noirs, se tenait dans le hall d’entrée. Quelqu’un passa près de lui et lui dit quelque chose comme pour l’aider, vous comprenez, comme une parole de bénédiction. Le pauvre homme venait de passer par une terrible épreuve. Sa femme l’avait quitté et avait fait une demande en divorce parce qu’il aimait le Seigneur Jésus! C’est vrai! Et quelqu’un avait dit quelque chose au sujet de Jésus… C’était un de ces passionnés du Seigneur Jésus. Cet homme dont nous parlons était allé à la guerre et en était revenu avec des blessures de balles un peu partout; j’avais de la peine pour lui. Il rentra à la maison et retrouva sa femme et ses enfants. Puis il promit au Seigneur de Le servir, et dès que le Seigneur eût commencé à le bénir et que lui-même se fût mis en règle avec Dieu, sa femme se détourna de lui, le quitta et demanda le divorce; il se retrouva dehors tout seul. Mais il était toujours bouillant pour le Seigneur!».
Mais là où l’esprit de Dieu règne dans les familles possédant la même foi, il se trouve la paix, car la mise en pratique de la parole qui nous demande de s’aimer les uns les autres est une réalité. Il n’y a aucune raison de se trouver dans la division, sauf lorsqu’un membre de la famille est animé par un autre esprit et qui agit dans le but de détruire ce que le Seigneur a instauré dès le commencement, la famille. C’est souvent de la même manière que l’adversaire agit, c’est pour cette raison que nous ne devons pas être étonnés qu’il ne cesse de s’attaquer à la famille et l’entourage des serviteurs et ouvriers de Dieu, pas en tant qu’individus, mais étant les porteurs de la Parole de Dieu. Cet état de fait doit aussi être pris en considération par les croyants afin de ne pas l’utiliser contre les ministères, mais au contraire de continuer à les soutenir et d’intercéder pour eux.
Il est nécessaire pour l’accomplissement des ministères marchant dans la paix, de prendre en considération la parole du Proverbe 17.1. Car en cas d’absence de la paix, c’est une autre manifestation qui s’installe et cela s’appelle les querelles. Nous voyons l’importance entre les deux: “Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles”. Malheureusement, bien souvent ce sont les ministères vivant dans la paix qui sont victimes de ces querelles. Car, si du temps de Jésus, les hommes animés par un esprit religieux venaient vers Lui pour le provoquer avec leurs questions, leurs doctrines et leurs conceptions, c’est certain qu’il en sera de même pour nous car “Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur”. Nous avons aussi l’écriture de Galates 4, qui fait mention de ces deux semences: “Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant” (v. 28,29).
Nous trouvons, en ce qui nous concerne, encore un avertissement à ce sujet dans 1 Timothée 6.3-5: “Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain”.
Celui qui accomplit un véritable ministère de la Parole, agira selon ces paroles: “Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur. Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu’elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté” (2 Tim. 2.22-26) et “Rappelle-leur d’être soumis aux principautés et aux autorités, d’être obéissants, d’être prêts à toute bonne oeuvre, de n’injurier personne, de n’être pas querelleurs, mais modérés, montrant toute douceur envers tous les hommes” (Tite 3.1,2).
“Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises” (Rom. 13.11-14).
“Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix…” (Rom. 8.5,6).
“C’est une gloire pour l’homme de s’abstenir des querelles, mais tout insensé se livre à l’emportement” (Prov. 20.3).
Dieu selon Sa Parole, condamne les divers comportements qui ne recherchent pas la paix: “Il y a six choses que hait l’Eternel, et même sept qu’il a en horreur; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le coeur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères” (Prov. 6.16-19). “Celui qui aime les querelles aime le péché” (Prov. 17.19). “Chasse le moqueur, et la querelle prendra fin; les disputes et les outrages cesseront” (Prov. 22.10).
Beaucoup d’autres passages dans la Bible parlent de paix et de querelles, mais le passage du Psaume 120.6,7 résume assez bien ce que subit un serviteur: “Assez longtemps mon âme a demeuré auprès de ceux qui haïssent la paix. Je suis pour la paix; mais dès que je parle, ils sont pour la guerre”.
AMOUR
“Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas: c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour” (1 Jean 4.6-8).
“Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements” (1 Jean 5.1,2).
“Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes” (Mat. 22.36-40).
“Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi” (Rom. 13.8-10).
“Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Gal. 5.14).
Les paroles citées sont précises et ne demandent pas d’autres explications; elles n’attendent qu’une seule chose: c’est qu’elles soient vécues et vues par la mise en pratique des disciples de Jésus-Christ, et encore plus de la part des ministères qui conduisent le peuple, car notre Maître, notre Seigneur Jésus-Christ, a pleinement manifesté cet amour.
“Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection” (Mat. 3.17).
“Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux” (Jean 13.1).
“Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis” (Jean 10.11).
“Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères” (1 Jean 3.16).
“Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande” (Jean 15.9-14).
“Car l’Eternel a en horreur les hommes pervers, mais il est un ami pour les hommes droits” (Prov. 3.32).
“Celui qui couvre une faute cherche l’amour, et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis” (Prov. 17.9).
Ces nombreuses paroles bibliques citées, et encore celles non citées, nous indiquent le chemin d’amour que nous devons absolument suivre. Tout d’abord, elles nous rappellent l’acte d’amour de Dieu qu’Il manifesta envers nous alors que nous étions encore pécheurs, car nous sommes nés dans le péché: “Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous” (Rom. 5.8); “Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés” (1 Jean 4.10). “Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux” (2 Cor. 5.14,15). “Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu” … “Par ceci sont rendus manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable: quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère” (1 Jean 3.1; 10). “Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux” (1 Jean 2.9-11). “Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?” (1 Jean 4.20).
Lorsqu’il est fait mention de “frère”, il faut bien comprendre qu’il s’agit en réalité “d’un racheté” (frère ou soeur) comme nous l’indique Galates 3.26-28: “Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ”.
Dans Jean 13.34,35 il est indiqué avec quelle attitude le véritable disciple agit pour devenir un véritable témoin: “Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous”.
Beaucoup de choses ont déjà été dites, écrites, au sujet de l’amour et la charité, mais il est nécessaire de rappeler qu’un véritable serviteur de Dieu manifestera l’amour dans l’accomplissement de Son service, car il témoignera simplement, comme les croyants, de cette nature d’un agneau, dans laquelle il ne se trouve aucun fiel. Seul un véritable serviteur, qui a personnellement expérimenté le pardon à la croix de Golgotha et la réconciliation avec Dieu, pourra manifester le véritable amour Divin envers les enfants de Dieu.
Dans le cas contraire, c’est la manifestation d’une autre nature, celle d’un loup comme nous l’indique Mathieu 7.15: “Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs”. Dans Actes 20.28-30, nous avons une autre exhortation dans ce sens: “Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux”. Cette nature de loup n’est pas celle d’un bon berger qui prend soin de ses brebis et combat le loup pour l’éloigner d’elles. Cette nature du loup nous est décrite dans Actes 13.10: “Homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur?”.
Au début de cet âge de Laodicée, nous avons reçu l’avertissement de nous souvenir que l’ENNEMI VIENDRA dans les assemblées bien unies parce que l’amour fraternel présent est réel et sincère. Il est certain que Satan ne veut pas laisser tranquille cette merveilleuse union, et avec sa ruse il est prêt à envoyer un loup parmi le peuple en paix pour introduire le trouble parmi les assemblées. Il utilisera ou introduira des personnes critiqueuses ou incrédules, qui prendront une place dans l’assemblée, fraterniseront et lorsqu’ils seront bien installés commenceront à répandre un poison dans l’église. C’est dans ces instants obscurs qu’un véritable pasteur, un berger, inspiré par l’Esprit pourra conduire le troupeau au travers des épreuves en restant étroitement uni en Jésus-Christ, car il a été ordonné par Dieu dans ce but. Malgré ce poison, il est demandé, même si cela est difficile, de rester doux et aimables, d’être remplis d’amour les uns pour les autres afin de maintenir le Corps de Christ uni, et de prier pour de telles personnes afin qu’elles soient sauvées. Ces acides, ces poisons de la jalousie, de la malice, de la haine, ne feront qu’enlever le Saint-Esprit du milieu des assemblées, ils tueront l’Esprit de Dieu, ou le chasseront du lieu, et feront beaucoup de mal, c’est pour cette raison qu’il est nécessaire de continuer à nous aimer les uns les autres.
Nous savons que cela est déjà arrivé dans ce temps pour essayer de détruire l’oeuvre de Dieu, mais nous devons encore davantage écouter les exhortations suivantes:
«Plus nous voyons le jour approcher, plus nous devons nous aimer les uns les autres de l’amour chrétien, de l’amour Divin. Soyons unis tous ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, et aimons-nous les uns les autres» … «Surtout, aimez-vous les uns les autres. Aimez-vous les uns les autres…» … «Aimez-vous les uns les autres, en toutes circonstances».
Après les avertissements sur les hommes impies, Jude nous dit: “Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle”.
Le véritable serviteur doit être baptisé du Saint-Esprit et scellé, afin que la langue soit purifiée par le feu divin pour publier les grandes oeuvres de Dieu. Car la langue, selon les paroles de Jacques 3, est un petit membre de notre corps qui peut mettre le feu et faire beaucoup de dégât parmi les membres du Corps de Christ. Selon le Proverbe 18.21 elle a du pouvoir car “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits”. Le Psaume 34.12-16, nous l’indique clairement: “Quel est l’homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur? Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses; Eloigne-toi du mal, et fais le bien; recherche et poursuis la paix. Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris. L’Eternel tourne sa face contre les méchants, pour retrancher de la terre leur souvenir”, et cela nous est rappelé dans 1 Pierre 3.10 “Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses…”.
Celui qui aime la langue, c’est comme celui qui aime la vie, il en fera toujours bon usage afin de l’utiliser pour y apporter de la vie autour de soi.
“Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive; mais la langue des sages apporte la guérison” (Prov. 12.18).
“Par la lenteur à la colère on fléchit un prince, et une langue douce peut briser des os” (Prov. 25.15).
“La langue douce est un arbre de vie, mais la langue perverse brise l’âme” (Prov. 15.4).
“Celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue préserve son âme des angoisses” (Prov. 21.23).
“Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité” (1 Jean 3.18).
“Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu” (1 Pier. 1.22,23).
Le chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens nous enseigne la charité, mais aux versets 1,2 et 13 se trouve un avertissement sérieux à prendre en considération: “Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien” (v. 2). “Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité” (v. 13).
Frère Branham rend témoignage de l’importance de ces choses. Dans la vision de l’au-delà, il fait mention de cette précision qu’il a entendue par la voix qui lui parlait et qui lui a dit que «C’est ici, selon ce que tu as prêché, l’oeuvre du Saint-Esprit. C’est l’amour parfait, et personne ne peut pénétrer ici [lieux célestes — N.d.R.] sans posséder cet amour». Lui-même parle avec cette conviction que seul l’amour parfait est la première condition nécessaire pour pénétrer dans ces lieux célestes. C’est parfaitement compréhensible, puisque Dieu est amour et qu’Il est saint. “Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint” (1 Pier. 1.15,16).
L’amour est lié avec la foi, ce qui nous est enseigné dans une autre prédication: «Vous ne pouvez avoir la foi si vous n’avez pas l’amour». Il est certain que l’un ne va pas sans l’autre et que toute chose doit être accomplie par amour pour Lui comme il est écrit: “Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur” (Col. 3.23,24). Dans 1 Corinthiens 16.14 il nous est dit “Que tout ce que vous faites se fasse avec charité!”.
L’exhortation de Jacques 2 est aussi très explicite à ce sujet que la foi et l’amour travaillent ensemble: “Supposez, en effet, qu’il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d’or et un habit magnifique, et qu’il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu; si, tournant vos regards vers celui qui porte l’habit magnifique, vous lui dites: Toi, assieds-toi ici à cette place d’honneur! et si vous dites au pauvre: Toi, tiens-toi là debout! ou bien: Assieds-toi au-dessous de mon marchepied! ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises? Ecoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment? Et vous, vous avilissez le pauvre! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux? Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez? Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Ecriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous” (Jacq. 2.1-10).
L’Esprit au travers de l’homme de Dieu nous dit ceci dans une prédication:
«… Petits enfants, n’oubliez pas les commandements de Dieu; Aimez-vous les uns les autres. Aimez tous les hommes, qu’ils soient dans la vérité ou dans l’erreur, qu’ils soient des pécheurs ou des saints; aimez-les tous. Si vous ne les aimez pas, alors priez pour que Dieu vous vienne en aide, car Dieu a aimé le pécheur.» [Série 1 n° 11]
“Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis” (2 Cor. 8.8).
“Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres” (Gal. 5.13).
“Que la paix et la charité avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ!” (Eph. 6.23).
JUGEMENT
“Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu?” (1 Pier. 4.17).
Le temps est trop sérieux pour que nous prenions cette parole à la légère, alors il est nécessaire d’examiner toutes choses à la lumière de la Parole, afin d’avoir le discernement en ce qui concerne ceux qui sont responsables, ou pensent l’être, s’ils se trouvent en ordre selon la Parole afin qu’à l’intérieur de cette maison soient déjà manifestés les fruits de l’Esprit. Pour cela nous allons examiner le passage d’Ezéchiel 34.1-10, qui nous éclaire sur cet état de fait, particulièrement sur les pasteurs.
“La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau?” (Ezé. 34.1,2).
La raison d’être d’un berger, c’est de guider et de prendre soin du troupeau qui lui est attribué, le conduire dans les pâturages les plus propices à les nourrir et les abreuver. La fonction du pasteur (berger) spirituel est la même, c’est de guider, conduire, prendre soin, nourrir et abreuver dans l’enseignement les membres du Corps de Jésus-Christ, afin de les fortifier dans cette marche spirituelle, pas à pas, dans une marche progressive jusqu’à l’achèvement de la préparation de l’Epouse de Christ.
Nous constatons qu’un reproche est fait à ces pasteurs qui se paissaient eux-mêmes! Nous voyons que l’intérêt du Corps de Christ est mis de côté, mais qu’ils agissent seulement pour leur propre personne, leur propre organisation, leur propre doctrine, et non au service de la communauté qui se trouve dans le besoin. L’homme de Dieu dans cette génération, parle de trois principales choses qui généralement peuvent faire tomber un serviteur: La popularité, les femmes et l’argent.
Ici, nous voyons simplement que c’est une suite cohérente à ces questions très préoccupantes que ces pasteurs se posent: Est-ce que je suis populaire? Est-ce que je suis aimé? C’est leur propre gloire qu’ils recherchent, ce qui est contraire à l’enseignement que nous trouvons dans la Bible, comme nous l’écrivent différents ministères: “Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres; nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous” (1 Thess. 2.6,7).
Donc, ils agissent en fonction de ces gloires recherchées et possèdent cette manière de faire en se flattant eux-mêmes, en prenant la Parole qui leur convient, et malheureusement deviennent rapidement des orgueilleux et agissent selon cet orgueil qui provient de ce monde, et non de notre Père céleste.
La Bible nous demande de ne pas chercher de telles gloires: “Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres” (Gal. 5.26) et “Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ…” (Phil. 2.3).
Le véritable pasteur ne s’intéressera pas à ces choses, mais uniquement à ce que le Seigneur lui demande d’accomplir, comme nous l’indique le passage de 1 Pierre 5.2-4: “Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire”. Le Psaume 23 nous décrit exactement comment agit ce véritable Berger; Il fait tout pour subvenir aux besoins des brebis.
“Vous mangez la graisse, et vous vous habillez de laine; vous égorgez ce qui est engraissé; vous ne paissez pas le troupeau” (Ezé. 34.3).
Ils utilisent les richesses que les brebis donnent pour eux-mêmes, simplement pour assouvir leurs ambitions personnelles, maintenir leur mauvaise position dominante en chassant ceux qui pourraient les en empêcher. Tellement occupés et obstinés par ces désirs, ils omettent d’accomplir réellement leur véritable travail de berger.
Ils ne connaissent plus la vérité, ils oublient la véritable raison de l’envoi de ce message du temps de la fin, et considèrent la foi comme une source de gain pour avoir le moyen de s’enrichir personnellement. Ils ne prennent plus en considération la parole de 1 Timothée 6.9-11: “Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur”.
Certains, vont visiter les brebis, uniquement pour de honteuses raisons financières, et exigent d’eux la dîme (alors que Dieu n’oblige aucun homme), sans que ceux-ci ne s’inquiètent réellement de leur besoins. Ils oublient ce qui est dit dans 1 Pierre 5.2-4: “Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, … non pour un gain sordide,…”. La dîme n’est pas pour le pasteur personnellement, mais pour la maison de Dieu, afin qu’il y ait assez de nourriture pour chaque brebis. S’il a été dit qu’il faut donner sa dîme à son pasteur c’est uniquement dans cette pensée-là, mais non pour qu’il s’enrichisse. C’est aussi le reproche qui est écrit dans Malachie 3. N’oublions pas, comme mentionné précédemment, l’argent est aussi un des éléments qui peut faire tomber un serviteur.
“Vous n’avez pas fortifié les brebis faibles, et …” (Ezé. 34.4).
Nous voyons que le serviteur, et encore plus le pasteur, est appelé à s’abaisser au niveau des brebis, encore plus envers celles qui sont faibles, comme Paul l’a fait: “J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns” (1 Cor. 9.22).
Le Corps de Jésus-Christ est un et est formé de plusieurs membres qui sont liés les uns avec les autres comme il est écrit dans Corinthiens 12. En ce qui concerne les membres les plus faibles il est écrit ceci: “Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d’honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres” (1 Cor. 12.22-25).
“Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous” (1 Thess. 5.14).
“… vous n’avez pas guéri celle qui était malade, et vous n’avez pas bandé celle qui était blessée, et…” (Ezé. 34.4).
C’est pourtant l’ordre de mission que Jésus-Christ a ordonné à Ses disciples: “Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement” (Mat. 10.7-8).
Nous avons été enseignés et nous avons foi que nous ferons des oeuvres encore plus grandes, sous Sa conduite: “Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils” (Jean 14.11).
L’exhortation suivante est aussi à prendre en considération: “Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné” (Jacq. 5.14,15).
Lors des paroles du jugement dernier dans Matthieu 25, c’est aussi un reproche qui est fait par le Fils de l’homme qui, Lui (et non par un ministère, un frère ou autres), triera les brebis des boucs et dira à ce groupe: “… j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle” (Mat. 25.43-46).
“… vous n’avez pas ramené celle qui était égarée, et vous n’avez pas cherché celle qui était perdue;…” (Ezé. 34.4).
Jésus, au travers de la parabole de la brebis perdue, nous a clairement éclairés à ce sujet: “Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole: Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance”.
“Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits” (Mat. 18.11-14).
“Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés” (Jacq. 5.19,20).
Il ne suffit pas de chanter ou dire «Cherchons-les! Cherchons-les!» en paroles, et de ne pas se mettre en marche sur le chemin pour rechercher cette brebis égarée ou dans la difficulté. L’Esprit nous en a déjà parlé dans la brochure Pourquoi le Saint-Esprit a été donné? [Série 2 n°6 – chiffre 31]
«C’est là le but du Saint-Esprit; il est de nouveau le Père, Dieu le Père, habitant en nous, établissant Ses desseins afin d’achever Son plan de rédemption, agissant à travers vous, vous faisant coopérer avec Lui, vous donnant une place, donnant une part pour vos frères et soeurs perdus, vous donnant Son Esprit et Son Amour pour aller rechercher le perdu comme Il le fit dans le jardin d’Eden. “Adam, Adam, où es-tu?”. C’est ce que fait le Saint-Esprit chez l’homme ou la femme. Quand Il pénètre dans votre coeur, et y prend Sa place, il y a une soif et une faim pour les âmes perdues! C’est là le problème, avec les réunions actuelles: le Saint-Esprit n’est pas assez présent en elles. Allez chercher les âmes des perdus et des mourants! Mais elles préfèrent se faire un nom, établir une église, construire une salle et l’organiser en dénomination — plutôt que de chercher à amener les âmes au salut. Quelle pitié! Nous pourrions en parler longtemps encore!».
C’est le reproche fait aux bergers qui ne se mettent pas dans la peine, et qui parfois même accusent la brebis d’être responsable si elle se trouve dans cette mauvaise posture. Ils introduisent dans la pensée de la personne concernée un sentiment de culpabilité et ils ne l’aident pas à sortir de cette situation.
“… mais vous les avez gouvernées avec dureté et rigueur…” (Ezé. 34.4).
Déjà dans la loi que l’Eternel a donnée au peuple d’Israël, une recommandation est faite afin de ne pas dominer sur son frère avec dureté: “Car ils sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Egypte; ils ne seront pas vendus comme on vend les esclaves. Tu ne domineras pas sur lui avec dureté, et tu craindras ton Dieu. … ; mais quant à vos frères, les fils d’Israël, un homme ne dominera pas avec dureté sur son frère” (Lév. 25.42; 45).
Il en est de même pour ceux qui sont sortis du monde ou des systèmes religieux, nos frères et soeurs rachetés par le sang de Jésus-Christ, il est certain que nous ne devons pas les dominer avec dureté. Un pasteur est justement appelé et sensé agir différemment selon la Parole de Dieu.
Celui qui agit avec dureté a un manque d’humanité à l’égard de celui qui se trouve dans le besoin. Il agit avec une attitude dépourvue de toute sensibilité, il est insensible à la souffrance de son prochain, et sans indulgence. Il n’est point intéressé au soulagement de ses frères et soeurs souffrants, ou opprimés, car il s’est mis dans l’abondance et ne connaît pas la souffrance dans son propre corps, et ni dans les choses du quotidien.
Le contraire de la dureté, c’est la bienveillance, la bonté, la gentillesse, la tendresse, ce qui nous est simplement demandé d’accomplir: “Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience” (Col. 3.12).
C’est le reproche fait ici; ces bergers qui agissent avec un esprit religieux comme Jésus nous l’enseigne: “Et il dit: A vous aussi, malheur, docteurs de la loi! car vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et vous-mêmes vous ne touchez pas ces fardeaux d’un seul de vos doigts” (Luc 11.46). “Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; quand le méchant domine, le peuple gémit” (Prov. 29.2).
“… Et elles ont été dispersées, parce qu’il n’y avait pas de pasteur, et elles étaient la pâture de toutes les bêtes des champs, et elles ont été dispersées…” (Ezé. 34.5).
“Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage! dit l’Eternel. C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël, sur les pasteurs qui paissent mon peuple: Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées; vous n’en avez pas pris soin; voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions, dit l’Eternel” (Jér. 23.1,2).Ces paroles peuvent sembler un dur constat, mais cela reflète une réalité. A cause des pasteurs négligents dans leur tâche, agissant comme nous l’avons vu, c’est sans de véritables bergers que des brebis sont détruites spirituellement, sont dispersées dans des troupeaux étrangers à la véritable Parole et sont attaquées par les bêtes des champs, qui leur font beaucoup de mal physiquement, et se trouvent dans la détresse à cause des attaques des puissances ennemies. Ce sont des brèches dans l’enclos qu’ont laissé ces pasteurs sans responsabilité spirituelle. Alors que c’est dans cet âge, plus que dans n’importe quel âge, qu’il est le plus difficile de lutter contre la puissance de Satan, car nous sommes dans l’âge où le péché abonde. Aussi, n’oublions jamais cela, nous sommes dans un âge de séduction au point de “séduire les élus, s’il était possible” (Marc 13.22).
“Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays; nul n’en prend souci, nul ne le cherche. C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Eternel! Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, – à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Voici, j’en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie” (Ezé. 34.6-10).
Ces paroles sont claires et explicites. Les brebis n’appartiennent pas à une communauté, un pasteur ou à toute autre chose. Un pasteur ne doit pas être un dominateur, mais un conducteur qui a une manière d’agir totalement différente. En lisant la suite d’Ezéchiel 34.11-31, alors nous pouvons nous réjouir de ce que le Seigneur Jésus-Christ agit comme un bon Berger, ce véritable Berger qui prendra soin Lui-même de Ses brebis, et qu’Il les fait paître “dans de verts pâturages, et nous mène à des eaux paisibles” (Ps. 23.2) avec un véritable amour.
“Voici, le Seigneur l’Eternel viendra avec puissance, et son bras dominera pour lui. Voici, son salaire est avec lui, et sa récompense devant lui. Comme un berger il paîtra son troupeau; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein; il conduira doucement celles qui allaitent” (Esaïe 40.10,11).
“Sachez que l’Eternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage” (Ps. 100.3).
CONCLUSION
Ces quelques paroles d’exhortations sont adressées aux disciples de Jésus-Christ pour l’édification du Corps de Jésus-Christ qui est formé par Ses rachetés. Il ne s’agit pas d’introduire une nouvelle interprétation, un ordre, un credo ou des règles, mais bien de présenter la vérité de la Parole de Dieu, par laquelle les croyants, les serviteurs, désirent agir sous l’inspiration du Saint-Esprit afin d’accomplir et demeurer dans Sa volonté.
Il est nécessaire aussi de nous souvenir que dans notre âge de Laodicée, le Seigneur se trouve en dehors du camp, de l’assemblée, à cause du comportement indiqué dans Apocalypse 3.17: “Je suis riche, je me suis enrichi,…” et il dit aux croyants au verset 20: “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi”. Il nous montre le moyen d’agir dans 2 Corinthiens 6.17: “C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai”.
Il s’agit aussi de l’âge où la séduction est la plus omniprésente, et il est écrit dans Marc 13.20 que “… si le Seigneur n’avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé; mais il les a abrégés, à cause des élus qu’il a choisis”. C’est pour cette raison que nous les élus, qui avons entendu Sa voix pour sortir de chaque camp religieux et prendre chacun sa place auprès du Seigneur, nous devons prendre garde en veillant et priant dans le but de rester auprès de Lui sans être séduits, afin “d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme” (Luc 21.36). Nous ne voulons pas être des insensés qui retournent à ce qui a été vomi (Prov. 26.11; 2 Pier. 2.22).
Malheureusement avec ce précieux Message du temps de la fin destiné à l’Epouse, donné de la part de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, certaines personnes se croyant riches sont retournées avec leur interprétation dans des camps religieux et se sont creusées des citernes crevassées en abandonnant la seule source des eaux vives (Jér. 2.13). Ils ont manifesté la séduction en retournant sous l’esclavage du système religieux; et la religion est le fait d’adorer Dieu sans révélation, sans puissance, sans la vision céleste.
Nous aspirons à cette promesse de restauration de l’Eglise et de l’action du Saint-Esprit. Celle-ci commence par l’unité du Corps, comme au début des actes des apôtres, où “ils étaient tous ensemble dans un même lieu” (Actes 2.1; 2.44) possédant les mêmes sentiments en Jésus-Christ, et pour l’enlèvement de l’Epouse il s’agit uniquement d’être un groupe uni dans un seul Corps; on ne peut y aller étant divisé. Ce n’est pas un rassemblement effectué sous un esprit d’oecuménisme où chacun suit sa propre pensée, sa propre voie, sa propre interprétation, mais réellement uniquement uni avec le même amour pour Son Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Cela commence avec le fait de n’avoir qu’un lieu de rassemblement dans les villes ou régions, qui est le modèle conforme aux Ecritures, car malheureusement aujourd’hui, l’Eglise est partagée en divers groupes et partis qui se combattent réciproquement, qui dénient le salut de leur adversaire, ainsi que leur participation à l’enlèvement. Le Corps ne doit pas être divisé, mais bien uni dans l’amour de Christ, seul chef et Maître.
Il y a de la place pour chaque véritable ministre de la Parole dans l’assemblée, mais si des frères désirent avoir leur propre assemblée par motif égoïste, c’est qu’ils n’agissent pas sous la conduite du Saint-Esprit et n’obéissent plus à la Parole de Dieu. Ce sont des ouvriers d’iniquité qui sont utilisés par la ruse du diable, qui sait si bien employer des personnes d’apparence pieuse pour pervertir et rendre inefficace la Parole de Dieu en séduisant les personnes. Nous savons que dans l’église la persécution extérieure a toujours rassemblé les croyants, au contraire de la discorde intérieure qui les sépare et les paralyse. «Dieu hait la discorde entre les frères» [Esprit séducteur, Anglais §90 / LC n° 33]. Mais nous sommes appelés à nous revêtir des armes spirituelles pour y résister.
Cet exposé est réellement publié dans ce but, afin de prendre garde à ces choses, à ne pas être séduits par des faux ministres, et comprendre la manière par laquelle Christ veut agir avec nous. Nous vous invitons donc aussi à lire ce que l’Esprit a déjà dit au travers des ministères sur ce sujet, particulièrement dans les lettres circulaires (n°: 9, 20, 23, 35 et 41), ainsi que d’autres.
“Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit!” (Rom. 15.13).
“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!” (1 Thess. 5.23).
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