“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE

JUILLET 1974

 


 

Je vous salue tous cordialement, dans le précieux Nom de Jésus, par ces paroles de Jacques 5.7-11:

“Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l'avènement du Seigneur est proche.

Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés; voici, le juge est à la porte. Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion”.

Dieu a donné à l’avance des promesses concernant tout événement ayant de l’importance dans l’histoire du salut, et lorsque le temps de l’accomplissement s’approchait, Dieu envoyait Son serviteur pour enseigner Son peuple.

Cette portion de l’Ecriture que nous venons de lire renferme une révélation et un profond enseignement en rapport avec le retour de Jésus-Christ. Bien que cette parole ait été écrite il y a près de 2000 ans, elle se rapporte à notre temps. La venue du Seigneur est très proche, et nous sommes exhortés à persévérer. Beaucoup de justes ont désiré ardemment expérimenter ce que Dieu est en train de faire dans ce temps. De même qu’il en fut avant la première venue de Christ, ainsi maintenant s’accomplissent également les prophéties précédant sa seconde venue. Il avait en ce temps-là Ses témoins, et Il en a également de notre temps. Ce qui avait été décidé de toute éternité dans le plan de salut de Dieu, Il le réalise au temps déterminé. Ce qui importe maintenant, c’est que nous revenions à la révélation originale de Sa volonté.

Au début de sa première épître, Jean écrit: “Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie,… nous lui rendons témoignage… nous vous l’annonçons, à vous aussi…”. Tous les véritables serviteurs de Dieu sont des témoins oculaires de ce que Dieu, conformément à Sa Parole, accomplit en leur temps. Ils ont quelque chose à rapporter.

“Au commencement était la Parole…”, et cette même Parole se retrouve à la fin. La Parole de Dieu est notre témoignage. Sur l’île de Patmos, Jean rendit encore témoignage de ce qu’il vit et entendit. Tous les prophètes et les apôtres revinrent sans cesse à la Parole originale. Si nous voulons savoir comment le Seigneur Se révèle à la fin des temps, nous devons savoir comment Il S’est révélé au commencement. En tout ce que nous croyons et enseignons, nous devons revenir au commencement de la révélation divine. Qu’il s’agisse de la doctrine de la divinité, du baptême d’eau et du Saint-Esprit, de la Sainte-Cène, de la résurrection, de l’enlèvement ou de quoi que ce soit, nous devons toujours revenir à l’enseignement des apôtres et des prophètes.

Beaucoup ne retournent que jusqu’au commencement de leur église, et ils enseignent ce qui a été enseigné depuis cinquante, cent, deux cents ou quatre cents ans, selon le temps où leur dénomination a commencé. Ils s’en réfèrent au fondateur, et ne remarquent point que, spirituellement, ils sont restés en arrière. Ils demeurent fixés sur ce que celui-ci a enseigné, sans revenir à la divine autorité de la Parole. Toutes les églises et communautés retournent à leur source, et se réfèrent à leur origine. Cependant, celui qui appartient à l’Eglise de Jésus-Christ laisse tout cala de côté, et parvient à l’enseignement des apôtres et des prophètes. Il ne s’arrête ni à Rome, ni à Nicée, mais il trouve son chemin directement auprès de Dieu et de Sa Parole. Sans s’en rendre compte, les hommes enseignent ce qui a été ajouté et pratiqué au cours des siècles, et déclarent faux l’original qui était enseigné au commencement. Ils acceptent comme juste ce qui a été ajouté par la suite, parce qu’ils ne se sont pas efforcés de retourner jusqu’au commencement.

Jean écrit sur ce qui était au commencement. Au commencement, il n’y avait pas les interprétations et les explications de l’Ecriture: “Au commencement était la Parole”. Que cela puisse pénétrer les coeurs, car au commencement, la Parole était la semence originale de Dieu, laquelle portait des fruits divins. Ensuite seulement vinrent les interprétations. Celui qui croit la Parole de Dieu telle qu’elle a été prononcée par la sainte bouche du Seigneur, celui-ci vivra. Mais celui qui croit les interprétations données après coup, celui-là mourra. Ces faits se trouvent confirmés depuis le temps d’Adam et d’Eve. La Parole de Dieu vient toujours en premier, ensuite vient l’interprétation.

Moïse entra le premier en scène, puis Balaam. Ce fut Moïse qui, le premier, fit les miracles selon une révélation divine, ensuite les magiciens firent de même. Premièrement, sortirent les véritables prophètes avec le “Ainsi dit le Seigneur!” de la Parole de Dieu, puis vinrent les faux prophètes avec leurs interprétations.

Au commencement, il y avait les vrais apôtres, ayant l’enseignement de Jésus-Christ, puis entrèrent en scène les faux apôtres. Tout ce qui est vrai et authentique vient de Dieu, conformément à la Parole qui était dès le commencement. Toutes les interprétations reçues après coup sont venues, elles, du diable.

Revenons à notre texte, et occupons-nous maintenant des directives qu’il contient. “Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur”. Selon Galates 5.22, la PATIENCE est un fruit du Saint-Esprit. C’est là qu’est manifesté s’il s’agit de notre propre patience, produite par nos propres efforts, ou si le fruit de la patience est produit par le Saint-Esprit. C’est de cette seule manière que nous pourrons persévérer et mettre en pratique la Parole. A ce propos, nous pensons à Hébreux 10.36,37: “Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas”.

Dans ces deux passages de l’Ecriture, il est question de la venue du Seigneur et de la patience produite par l’Esprit. Jacques nous donne une indication pratique sur la patience, lorsqu’il écrit: “Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison”.

Il y a là une grande leçon pour chacun de nous. L’exemple pratique d’un laboureur doit nous aider à comprendre ce que le Seigneur veut nous dire. Le laboureur sait que toutes choses arrivent en leur saison, car Dieu a également ordonné les choses terrestres d’une façon merveilleuse. Il envoie de la pluie avant les semailles, et Il envoie de la pluie avant la récolte. Les deux sont nécessaires. La première pluie sert à fertiliser la terre, à l’humecter, afin que la semence tombant en elle puisse mourir. Par l’humidité, elle pourrit, et ainsi la nouvelle vie se trouve libérée pour paraître.

La pluie suivante est donnée pour amener la nouvelle vie à maturité. Celle-ci est tout d’abord tendre et délicate, mais par la pluie et le soleil, elle s’affermit et parvient à pleine maturité. Il est merveilleux de savoir que le Seigneur Se sert d’exemples terrestres pour nous exposer les choses célestes. Nous devons seulement prendre patience jusqu’à ce que Dieu fasse ce qui est nécessaire: “Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement du Seigneur est proche”.

De nos jours, où chacun est pressé et trouve que rien ne va assez vite, nous devons prendre patience et affermir nos coeurs, ce qui ne peut être réalisé que par la grâce, car l’avènement du Seigneur est proche. C’est précisément en relation avec le retour du Seigneur qu’il nous est parlé de persévérer dans la patience.

Ce n’est pas le laboureur qui détermine le temps où vient la pluie de l’arrière-saison; ce n’est pas lui qui détermine le temps des semailles et celui de la récolte; mais c’est le Seigneur Lui-même qui dispose toutes choses pour le temps propice. Tout est soumis à un développement particulier, et cela est ordonné de Dieu. Paul, le grand apôtre du Seigneur, avait une vision profonde du plan de salut de Dieu le Tout-Puissant. Le mystère de Dieu lui avait été révélé de plusieurs manières. Dans Ephésiens 1, il écrit aux véritables croyants au sujet de l’élection préparée dès avant la fondation du monde; de l’amour de Dieu par lequel nous avons été prédestinés en Jésus-Christ à être Ses fils selon le bon vouloir de Sa volonté. Il parle de la rédemption acquise par le Sang, du pardon de nos transgressions selon la richesse de Sa grâce, de toute sagesse et intelligence qui nous ont été accordées avec surabondance.

“… nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même,…”. Auprès de Dieu, il n’y a point de hasard. Il ne fait pas des plans au dernier moment, mais de toute éternité Il a conçu un plan qu’Il accomplit.

Personne ne pourra empêcher l’accomplissement de Son plan de salut, nous pouvons en être certains. Mais tout se passe en son temps, que ce soit pour les pluies de la première et de l’arrière-saison, ou le temps des semailles et de la récolte. Celui qui veut comprendre correctement le règne de Dieu doit savoir que pour chaque action de Dieu il est nécessaire que le temps destiné à cela soit arrivé. Paul continue en disant: “… pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis,…”. Ce n’est pas nous, mais Dieu qui décide du temps et de l’heure à laquelle quelque chose doit arriver. La naissance de Jésus-Christ, Sa vie et Sa mort, Son ascension et l’effusion du Saint-Esprit, Son retour, tout a été fixé par Dieu de toute éternité. Il a tout ordonné, et nous devons uniquement reconnaître cet ordre divin et nous y soumettre. C’est pourquoi cette Parole nous exhorte à être patients jusqu’à ce que le déroulement divin soit venu à sa pleine mesure.

Au commencement de l’Eglise du Nouveau Testament, ils durent attendre que descendît la première pluie, pour que les semailles de la précieuse Parole puissent avoir lieu. Maintenant, à la fin, nous devons attendre jusqu’à ce que la pluie de l’arrière-saison soit répandue sur la Semence de Dieu, et que le Soleil de Justice rayonne pleinement sur la récolte. Dieu l’a promis, et Il le fera s’accomplir, non pas quand nous le désirons ou le voulons, mais quand le développement prévu dans Son plan de salut montrera que c’est le moment, c’est-à-dire quand ce sera nécessaire.

Jacques nous exhorte par ces paroles “Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur”. Souvent, la patience des prophètes a été éprouvée au-delà de toute mesure, parce que souvent, jusqu’à ce que s’accomplisse ce qu’ils avaient dit au Nom du Seigneur, il s’écoulait beaucoup de temps, et parfois même des centaines d’années. Déjà de leur vivant, ils attendaient avec patience l’accomplissement des promesses. Pour Abraham, cela dura 25 ans; cependant, il était certain que s’accomplirait ce que Dieu avait promis. Ce ne sont pas les prophètes qui déterminent le temps, mais bien Dieu seul. Et à l’égard des promesses de Dieu, nous ne pouvons pas nous laisser dérouter par l’incrédulité; mais au contraire, nous donnons à Dieu l’honneur, et Le remercions parce qu’Il accomplira toutes choses à la perfection. Beaucoup de promesses qui se rapportent au temps de la fin se sont déjà accomplies, et les dernières s’accompliront certainement dans peu de temps.

Dans cette parole de l’Ecriture, tous ceux qui ont persévéré dans la foi et la patience sont appelés des bienheureux: “Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda…”. Dans ce texte, il est question de la venue du Seigneur, de la pluie de la première et de l’arrière-saison, et il nous est dit que nous devons prendre comme exemple la patience et la persévérance des prophètes. Cependant, ce n’est pas le nom d’un grand prophète qui nous est donné comme exemple, mais celui de Job. L’Ecriture ne parle pas en vain. C’est pourquoi nous savons que ce fait est d’une grande signification pour l’Eglise de Jésus-Christ, en rapport avec son rétablissement dans les derniers jours.

Jacques ne parle pas des souffrances et de la pauvreté qui ont atteint Job, et pas davantage du tas de cendres sur lequel il se tenait prostré. Tout cela nous est connu. Non, ce n’est pas de cela qu’il est question, mais de sa patience; et il met tout particulièrement l’accent sur la fin que le Seigneur lui accorda. O Eglise du Seigneur, persévère! Le Seigneur nous préparera Lui-même une merveilleuse issue. Il bénit également la sortie comme l’entrée. Il est possible que nous passions comme Job par l’épreuve, et soyons pour un temps incompris et blâmés par nos amis. Il semble souvent que le diable a reçu la permission de Dieu, comme pour Job, de nous éprouver de toute manière et de nous frapper. Job a été soumis à beaucoup de ravages; les messagers de mauvaises nouvelles ne faisaient que se succéder.

Cependant, le Seigneur Lui-même rendit témoignage de Job par ces paroles: “Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal” (Job 1.8). Pourtant, il fut éprouvé. C’est le même témoignage que le Seigneur peut rendre de Son Eglise. Cependant, elle doit, comme Job, passer par les plus profondes épreuves, jusqu’à ce que soit révélée la pleine restauration. A cet égard, nous pensons à cette parole de notre Sauveur, dans Luc 22.31,32: “Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point…”. Le Seigneur a prié pour nous tous.

Nous pensons plus particulièrement à la prière sacerdotale. Et si le diable essaie de plusieurs manières de nous causer du dommage, il sera à la fin manifesté que Dieu a atteint avec nous tous le but qu’Il S’était assigné. Il nous donne de la patience et de la persévérance, et comme pour Job, Il a promis de restaurer toutes choses. Nous avons seulement à prendre patience jusqu’à ce que le temps soit venu.

Nous lisons dans le dernier chapitre de Job: “L’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l’Eternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé”. A cet égard, nous pouvons recevoir une nouvelle leçon. Bien que les amis de Job l’aient accusé et blâmé, il avait reçu la grâce de Dieu pour prier en leur faveur. Dans ce temps, nous aussi sommes incompris de nos amis et de nos connaissances. On dit de nous toutes les choses possibles. Cependant, nous n’oublions pas qu’avant l’arrivée de la restauration, nous devons intercéder pour nos amis et nos frères et soeurs. Ce n’est qu’à cette condition que sera rétablie l’Eglise dans sa position de parfait bonheur.

Après que Dieu ait rétabli Job et lui ait donné une double mesure, il est écrit: “Les frères, les soeurs, et les anciens amis de Job vinrent tous le visiter,…”. La même chose va se répéter lorsque la dernière pluie tombera sur l’Eglise du Dieu Vivant, et tout sera rétabli et ramené à sa juste place.

L’effusion du Saint-Esprit sera si puissante que même les vierges folles viendront auprès des vierges sages leur demander de l’huile. Du temps de Job, ses frères et soeurs et ses amis vinrent à lui, après que Dieu l’ait eu relevé de la poussière, accompli envers lui Ses promesses et récompensé sa patience. Il avait confessé auparavant: “Je sais que mon Rédempteur est vivant…”. C’est également notre confession. Nous savons que Jésus-Christ, notre Rédempteur, est vivant. Il a parlé, Il S’est révélé, et Il a maintenant, à la fin des temps, ramené Son Eglise au véritable enseignement qui était au commencement. C’est dans une grande attente, mais cependant avec patience, que nous réclamons la grâce de Dieu de pouvoir prier pour nos amis et nos frères qui nous ont mal compris. Nous sommes certains que Dieu rétablira l’Eglise dans la joie primitive, qu’Il multipliera sa foi et sa force, et que, de nos jours, Il lui accordera une double mesure de bénédictions. Alors, nos frères et soeurs qui auparavant nous méprisaient reviendront à nous.

Nous voulons tous prendre à coeur cette exhortation: “Car vous avez besoin de persévérance…” (Héb. 10.36). Les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur sont un exemple devant nos yeux. Nous tenons ferme aux choses que Dieu a dites par eux, car nous savons que l’heure de l’accomplissement de toutes les prophéties est proche, et il n’y aura plus de retard à cela. Le rétablissement doit avoir lieu, comme l’Ecriture le dit.

Selon Ephésiens 1.19,20, Dieu révélera à l’égard des Siens la même force qu’Il a déployée en relevant Jésus d’entre les morts. Dans l’Eglise, la mort doit être vaincue par la Vie de Dieu. L’infinie grandeur de la puissance de Dieu doit être révélée à tous les membres du Corps de Christ, comme elle a été révélée à l’égard de la Tête. Il est venu triomphalement, comme vainqueur de la mort, de l’enfer et du diable. Lui, le Vainqueur de Golgotha, a été élevé et Se trouve assis à la droite de la majesté de Dieu. Il régnera jusqu’à ce que le dernier de Ses ennemis soit mis comme marchepied de Ses pieds. Avant qu’Il ne revienne pour chercher les Siens, la même puissance de Dieu remplira nos corps mortels et les vivifiera, comme le dit cette parole de l’Ecriture: “Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous” (Rom. 8.11).

La création entière soupire après la révélation des Fils de Dieu. Lui, le Vainqueur de Golgotha, fait de nous des vainqueurs par Golgotha. Il a vaincu afin que par Lui nous vainquions. Quand la même puissance sera dans les membres de Son Corps comme elle a été en Lui, la Tête, alors les mêmes signes et miracles s’accompliront. La parfaite victoire de Dieu sera manifestée à la gloire de Jésus-Christ et le perfectionnement de Son Eglise.

Si nous pouvons seulement saisir ce que Dieu nous a préparé, et persévérer dans la patience jusqu’à ce que l’heure du Seigneur soit venue, pour accomplir tout cela, alors Sa puissance et Sa gloire seront manifestées en nous, comme elles ont été révélées en Lui. Job nous est donné comme exemple de restauration, et Dieu a Lui-même fait la promesse: “Je vous restituerai tout!”. Dans notre temps, Il a envoyé Son serviteur et prophète pour remettre toute chose en ordre, selon l’Ecriture. Le message du temps de la fin peut se résumer dans ces expressions: «Revenez à la Bible! Revenez au commencement! Revenez à l’origine de la révélation divine! Terminez-en avec toutes les interprétations de l’Ecriture! Revenez à la semence originale de la Parole de Dieu!». Ce sont les conditions requises pour la restauration.

Nous sommes très reconnaissants à notre Dieu d’avoir envoyé Son serviteur et prophète, notre frère Branham, lequel s’est sacrifié dans un amour désintéressé pour Dieu et pour les Siens, afin que la Parole prêchée au commencement soit prêchée maintenant à la fin, et que les vérités et les doctrines bibliques soient placées à nouveau sur le chandelier de l’Eglise. “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises”.

Tous ceux qui, dans ce temps, accordent attention à la voix de la Parole de Dieu, et qui avec patience et de tout leur coeur croient chaque promesse, auront part à la pleine restauration que Dieu opérera par une puissante effusion de Son Saint-Esprit. Que le Saint-Esprit illumine les passages bibliques que nous venons de considérer, afin qu’ils parlent encore davantage à nos coeurs, jusqu’à ce que, nous parvenions à la pleine compréhension des mystères de Dieu et de la réalisation de Son plan de salut.

“N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas” (Héb. 10.35-37).

“Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises… Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement” (Apoc. 22.17).

Unis dans l’amour reconnaissant.
E.
Frank


EDITORIAL

“Car ce n’est rien que d’être circoncis
Ou incirconcis; ce qui est quelque chose,
C’est d’être une nouvelle créature.
Paix et miséricorde sur tous ceux
Qui suivront cette règle,
Et sur l’Israël de Dieu!”
(Galates 6.15,16).

 

Chers frères et soeurs en Jésus-Christ,
Chers amis lecteurs,

Que la paix et la miséricorde soient avec vous tous.

Nous glorifions notre Père céleste, qui demeure fidèle à Ses desseins de grâce et de miséricorde, et qui poursuit inlassablement Son oeuvre de restauration, en dépit de l’opposition de l’adversaire.

Notre ardent désir, à l’égard de vous tous qui recevez la Parole de Dieu révélée dans sa pureté primitive, est que vous puissiez également recevoir l’onction de l’Esprit, indispensable pour faire fructifier la Parole dans votre vie.

Nous savons bien que, lors de chaque réveil survenu au cours des âges, l’esprit antichrist s’est efforcé de faire se cristalliser les croyants sur certains aspects du Message de ce temps-là, de telle manière qu’ils oublient ou négligent ce qui est vraiment “quelque chose” aux yeux de Dieu, c’est-à-dire: que le croyant soit une nouvelle créature. Les ruses de l’adversaire n’ont pas changé, et le Message envoyé par Dieu à notre génération au moyen de Son serviteur et prophète, notre frère Branham, est soumis aux mêmes attaques que celui des âges précédents. C’est la raison pour laquelle je vous exhorte, chers frères et soeurs qui recevez ces brochures, à demeurer bien cachés en Jésus-Christ, et à être animés par Son Esprit.

Plusieurs sont sortis du milieu de nous, et ils parlent beaucoup du prophète William Branham et de son Message; d’une stricte obéissance aux paroles du prophète, en même temps que d’amour fraternel. Tout cela serait très bien, si l’Esprit de Christ animait véritablement ces croyants. Toutefois, ce qui importe aux yeux de Dieu, c’est d’être une nouvelle créature, née, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais vraiment née de Dieu. Cette vision des choses qui ont véritablement de l’importance devant Dieu nous est tout particulièrement nécessaire, à nous qui avons à coeur de porter ce Message de la Parole de Dieu révélée, car sans cela, nous deviendrions fanatiques et sectaires comme tant d’autres. Que le Seigneur nous garde donc d’agir en dehors de l’Esprit de Christ.

Ayant reçu du Seigneur la grâce de commencer à publier en langue française les prédications que Dieu a inspirées à notre frère William Branham, je suis conscient de la responsabilité qui m’incombe de vous mettre en garde contre l’esprit qui anime certains frères. Comme je l’ai déjà dit, ces personnes sont très zélées pour parler de William Branham et des paroles qu’il a prononcées; cependant, observez l’esprit qui les anime. Agissent-ils d’une manière désintéressée et par amour pour les âmes, précieuses au coeur du Seigneur — ou est-ce par opportunisme et à seule fin de “faire quelque chose” pour Dieu? Ont-ils un zèle amer et un esprit de dispute (voulant vous imposer leur manière de voir sur des points de détail), ou bien sont-ils modérés, conciliants, pleins de miséricorde et de bons fruits, exempts de duplicité et d’hypocrisie (Jacq. 3.13-18)? Je crois qu’il incombe à chaque chrétien de savoir discerner l’esprit qui anime ceux qui viennent apporter ce Message. Ce n’est pas l’étiquette, le titre ou la qualité dont se réclame quelqu’un qui compte, mais bien l’esprit dans lequel il se présente. Si vous êtes une nouvelle créature, occupée par la Parole du Seigneur et remplie de Son Esprit, vous saurez reconnaître les mauvais ouvriers d’entre les véritables serviteurs de Jésus-Christ. Eloignez-vous alors de ces ouvriers trompeurs autant qu’il vous est possible de le faire, car l’Ecriture déclare: “Là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions” (Jacq. 3.16).

J’aimerais terminer ces lignes en remerciant, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, chacun d’entre vous qui soutenez cette oeuvre de diffusion de la Parole de Dieu révélée à notre génération, que ce soit par vos prières ou par vos dons. Les dons reçus sur le compte missionnaire nous ont plus particulièrement permis de soutenir quelques serviteurs de Dieu en Afrique, qui apportent dans leur région cette Parole révélée. Nous avons également pu acheter plusieurs bicyclettes et un vélomoteur afin de faciliter quelques-uns des frères de là-bas dans leurs déplacements. Certainement que les besoins sont encore grands à cet égard, mais notre Père céleste les connaît tous, et Il y pourvoira selon Sa sagesse infinie. Il Se plaît dans la simplicité, et nous voyons avec admiration comment Il fait avancer Son oeuvre avec des moyens qui, aux yeux du monde, semblent être des plus misérables. Que Son Nom en soit béni!

De nouvelles portes ne cessent de s’ouvrir dans les pays d’Afrique d’expression française, et le Message de Dieu pénètre un peu partout au moyen des écrits en français. A part cela, nous imprimons également des brochures en Bassa, langue du Cameroun, et un frère du Zaïre traduit ces prédications dans les quatre langues principales de son pays, c’est-à-dire en Lingala, Tshiluba, Kikongo et Swahili. Ces langues sont d’ailleurs également usitées dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale.

Veuillez intercéder auprès du Seigneur pour nous, afin que nous soyons gardés de tout mal, et que nous recevions l’aide nécessaire pour faire avancer la publication de ce Message du temps de la fin.

“Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit!”.

Votre frère en Christ.
A. Barilier

 



Imprimer
Numérique



RETOUR