“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 56

JANVIER 2005

 


 

EDITION SPECIALE DECISIVE

De tout coeur je salue tous ceux qui ont été touchés et qui le seront encore par la publication véritable de la Parole de Dieu demeurant éternellement. L’apôtre Pierre a rapporté dans sa première épître la parole d’Esaïe 40.8, au verset 25 du premier chapitre:

“Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Evangile”.

C’était là le témoignage de l’apôtre, ainsi que celui de frère Branham, et par la grâce de Dieu je peux moi aussi publier ce même Evangile éternellement valable — la pure Parole de Dieu — qui demeure éternellement.
Pour ma première lettre circulaire en septembre 1966, je fis le choix de ce titre:

«La Parole de Dieu demeure éternellement».

J’avais déjà en ce temps-là sous les yeux Esaïe, chapitre 40, et 1 Pierre, chapitre 1. A la fin de la lettre circulaire se trouve écrit: «Agissant de la part de Dieu» — c’est ainsi que cela doit rester jusqu’à la fin; c’est ma légitimation. C’est encore et toujours le même Esprit de Dieu, qui conduit dans toute la Vérité. Tout appel divin et envoi par Dieu est relié à la même source de révélation. Jusqu’à la fin il s’agit de la même Parole, du même Message, de la même doctrine — un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême (Eph. 4.5).

Pierre a insisté tout particulièrement sur l’obéissance à la Vérité et sur l’amour fraternel sincère, et il en a rendu témoignage aux enfants de Dieu qui l’avaient véritablement vécu:

“Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu” (1 Pier. 1.23).

Lorsqu’aujourd’hui je pense aux nombreuses lettres circulaires, brochures et livres traitant tous les thèmes importants que nous avons publiés au cours des dizaines d’années passées et qui sont diffusés dans le monde entier, je suis reconnaissant de tout mon coeur au Seigneur qu’Il ait conduit tout cela si merveilleusement et nous ait maintenus dans Sa Parole. Déjà au cours des dix premières années, beaucoup de pays des cinq continents étaient compris dans mon programme de voyages. Les premières brochures publiées en anglais, en commençant par «Crois seulement le ‹AINSI DIT LE SEIGNEUR›» furent imprimées ici à Krefeld et envoyées dans le monde entier; en très peu de temps leur édition atteignit 80 000 exemplaires. Par leur intermédiaire nous avons posé le fondement biblique et fait connaître le ministère du messager, comme aussi le coeur du Message, pour tous ceux qui croient, et cela d’une manière claire et nette. Par grâce, le Seigneur fidèle nous a conduits de clarté en clarté. Et ce sont toujours les élus qui reconnaissent le jour dans lequel ils vivent et le Message, et ils écoutent ce que l’Esprit dit à l’Eglise.

J’écris cette lettre circulaire avec l’impression que m’ont laissé les voyages missionnaires particulièrement bénis de ces derniers mois, dans six villes des Indes, au Soudan, en Ethiopie, au Kenya, au Botswana, en Afrique du Sud, au Gabon, en Angola, au Congo-Brazzaville, mais aussi en République démocratique du Congo, au Malawi et en Zambie. Tous ces voyages resteront pour moi inoubliables. Dans les villes de Likasi, de Kolwezi, de Mbuji-Mayi, Lubumbashi et Kinshasa, particulièrement beaucoup de personnes sont venues dans les rencontres. Au stade Raphaël de Kinshasa il y avait entre 18 et 20 000 personnes, au stade Kenya de Lubumbashi ils étaient de 16 à 18 000 et dans les autres stades il y avait entre 8 et 15 000 personnes. Chaque fois, les halles des villes et les salles de théâtre étaient également remplies par plusieurs milliers de personnes. [Photos]

A la vue de ces foules les questions suivantes surgirent dans mon coeur, et c’est aussi celles que j’exprimais pour terminer: «Croyez-vous que le retour de Jésus-Christ est proche?». La réponse qui suivait était: «Oui, amen!». — «Connaissez-vous le Message du temps de la fin et le ministère de William Branham?». «Oui, amen! Alléluia!». — «Avez-vous tous été baptisés bibliquement au Nom du Seigneur Jésus-Christ?». Et de nouveau venait la même réponse affirmative: «Oui. Alléluia!» et: «Amen! Amen!» et on avait la nette impression que tout cela devait aussi s’entendre dans le Ciel. Durant les mois de mai, juin, juillet et août, environ 70 à 80 000 personnes en tout du continent africain ont pris part à ces grandes rencontres. C’était une marche triomphale et unique de Dieu!

Après la dernière réunion à Lubumbashi je fus invité pour une interview à la télévision. Elle fut diffusée pendant presque une heure dans tout le pays. Très certainement que quelques millions de personnes de plus furent mises au courant de ce que Dieu fait dans le présent. L’homme qui dirigeait l’interview montra au public mes livres et me présenta par les paroles suivantes: «C’est ici le prédicateur qui a eu le courage d’écrire la vérité».

Dans l’interview les thèmes de la «Divinité» et du «baptême» furent particulièrement mis en avant. Aussi en Afrique les responsables des dénominations ont beaucoup de difficultés avec cela, parce que tous croient à leurs propres traditions religieuses. Cependant, maintenant tous purent apprendre que Dieu est Un seul et qu’Il s’est révélé dans le Ciel en tant que Père, sur la terre dans Son Fils seul engendré, et dans l’Eglise par le Saint-Esprit. Il leur fut pareillement démontré que l’ordre de mission qui se trouve dans Matthieu 28.19, fut correctement exécuté par Pierre dans Actes 2, par Philippe dans Actes 8 et à Ephèse par Paul dans Actes 19. Tous ont dû entendre que le Seigneur avait ordonné de baptiser au Nom et non pas dans les trois titres ou désignations de Père, Fils et Saint-Esprit, et que le Nom dans lequel Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit est Seigneur Jésus-Christ. La révélation est naturellement nécessaire pour reconnaître le Nom d’Alliance du Nouveau Testament, dans Lequel le salut et la rédemption se trouvent (Actes 4.12), ainsi que le parfait accord entre l’ordre de mission donné par le Seigneur et son exécution par les apôtres.

En plus, j’ai pu exposer la raison pour laquelle nous croyons que William Branham était le prophète promis, et j’ai pu le démontrer par les Saintes Ecritures de Malachie 4.5,6, Matthieu 17.11 et Marc 9.12. Nous nous réjouissons simplement du fait que tant de personnes soient venues à la connaissance de la Parole de l’heure, c’est-à-dire du dernier Message, et non seulement qu’elles L’aient entendue, mais qu’elles L’aient reçue et crue!

Après l’ensemencement de la Parole, qui dans les quelques dizaines d’années passées a été entrepris dans presque tous les pays de la terre, une moisson extraordinaire a eu lieu ces derniers mois. En cela a contribué en grande partie aussi notre bien-aimé frère et fidèle collaborateur Alexis Barilier, qui s’est sacrifié et a aussi entrepris année après année des voyages fatigants. C’est également sous sa responsabilité que sont publiées en français toutes les brochures et les livres qui ont conduit véritablement des centaines de milliers de personnes sur le chemin du Seigneur. Frère Barilier a également personnellement connu le ministère de frère Branham en 1955 et il faisait partie du comité qui prépara ses rencontres à Renens près de Lausanne. Depuis 1966, c’est-à-dire depuis le commencement, il participe à la diffusion du Message du temps de la fin.

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Frère Barilier

Lors de rencontres de prédicateurs, des frères dans le ministère me posent souvent des questions. Ils veulent savoir si c’est maintenant que la récolte est rentrée, comme il m’a été montré il y a de nombreuses années dans la vision de la moissonneuse-batteuse. Souvent on mentionne ce que frère Branham a dit sur «l’aigle allemand» qu’il vit voler à travers l’Afrique dans une vision à Zurich en juin 1955. Une autre chose qui préoccupe les frères est de savoir si s’accomplit maintenant Matthieu 24.45-47, où tous les biens de la maison de Dieu sont distribués comme nourriture spirituelle au temps convenable. Quoi que le Dieu fidèle a préparé pour Son peuple au travers d’un ministère, c’est toujours en étroit rapport avec l’appel et la mission de ce ministre. Comme pour tous les serviteurs de Dieu qui m’ont précédé, je dois simplement accomplir le mandat que j’ai reçu. En cela, je prends l’exemple de Paul, qui disait: “Paul, apôtre de Jésus-Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur…” (1 Tim. 1.1), et je prends aussi pour moi-même ce qu’il a écrit à Timothée: “… que tu gardes ce commandement, sans tache, irrépréhensible, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ” (1 Tim. 6.14).

De ce dernier réveil sortira l’Eglise-Epouse, celle que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même se présentera dans sa glorieuse beauté, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable, devant le trône de Sa grâce (Eph. 5.27). C’est là la volonté de Dieu: “… que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera” (1 Thess. 5.23).

L’OEUVRE DE DIEU JUSQU’A L’ACHEVEMENT

Depuis mai 1966 j’ai été jugé digne de porter le véritable Message divin dans le monde entier, après que frère Branham, en décembre 1965, ait été appelé à entrer dans la gloire. C’était un nouveau commencement, mais en réalité c’était une continuation de ce que Dieu avait déjà confié à Son serviteur et prophète en 1933 et plus particulièrement en 1946. C’est en 1955, à Karlsruhe que j’ai reconnu que frère Branham était un homme envoyé par Dieu. En 1958, à la Conférence de Dallas, au Texas, le Seigneur m’ouvrit la compréhension spirituelle pour son ministère tout particulier dans l’histoire du salut. La journée du 2 avril 1962, puis finalement celle de mai 1966, furent des jours d’une signification extraordinaire pour moi en ce qui concerne l’oeuvre du Seigneur. Dès lors le Message du temps de la fin fut porté dans le monde entier, comme le Seigneur Lui-même l’avait établi.

Par la grâce de Dieu, les frères d’Afrique ont été protégés de plusieurs influences étrangères à la Parole venues d’outre-mer. Parmi eux se ressent une harmonie dans la prédication de la Parole, comme aussi dans les relations véritablement fraternelles les uns envers les autres. Là-bas, selon le psaume 133, Dieu a envoyé Sa bénédiction là où règne l’unanimité entre les frères. Nous avons partout encore et toujours expérimenté cette bénédiction. Tout messager de Dieu peut, comme il est écrit du Seigneur Lui-même dans Jean 12.37-43, poser la question d’Esaïe 53.1: “Qui a cru à ce que nous avons fait entendre, et à qui le bras de l’Eternel a-t-il été révélé?”. Paul, le serviteur et apôtre de notre Seigneur, a cité la même parole dans Romains 10.14 et a fait cette constatation: “Et comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche? Et comment prêcheront-ils à moins qu’ils ne soient envoyés?”. Il se réfère également à Esaïe 52.7: “Combien sont beaux sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui annonce la paix, qui annonce des nouvelles de bonheur, qui annonce le salut…”. Il s’agit des pieds qui portent l’homme dont la bouche publie le Message divin du salut. Paul avait déjà écrit en ce temps-là ce que nous expérimentons avec le Message: “Oui, certes, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités de la terre habitée” (Rom. 10.18). Cette parole de l’Ecriture est donc accomplie sous nos yeux, de même que Matthieu 24.14 et Apocalypse 14.6.

Nous expérimentons maintenant directement et réellement la toute dernière partie de l’histoire du salut. Tout d’abord, en notre temps s’est accompli littéralement ce qui est écrit dans Amos 3.7: “Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes”.

Pour tous les élus, la parole d’Amos 8.11 est aussi devenue une réalité vécue en notre temps: “Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai une famine dans le pays; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Eternel”.

Et finalement nous avons compris ce que signifie ce qui est écrit: “… afin de te faire connaître que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel (Deut. 8.3; Mat. 4.4). Nous sommes uniquement intéressés par les paroles qui sont réellement sorties de la bouche de Dieu, et non pas à des déclarations humaines.

Maintenant, après que la pleine Parole ait été révélée, il faut que soit apporté au peuple de Dieu tout le conseil de Dieu et que l’ensemble de la nourriture céleste soit distribué. Cela ne peut pas se faire par un seul et unique homme, mais bien par tous les serviteurs de Dieu qui, d’un plein accord avec le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures portent la Parole révélée jusqu’au bout de la terre. Tout véritable serviteur de Dieu n’ajoute, ni ne laisse de côté, ni ne mélange quoi que ce soit à la Parole, mais il publie la pure doctrine, telle qu’après avoir été révélée elle nous a été laissée. Il peut dire comme le Maître:

“Ma doctrine n’est pas mienne, mais de celui qui m’a envoyé…” et tout de suite après cela vient cette condition valable pour tous: “Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu, ou si moi je parle de par moi-même” (Jean 7.16,17).

Celui qui n’est pas prêt à faire la volonté de Dieu, et ne fait que prier formellement: “Que Ta volonté soit faite!” ne comprendra jamais quelle importance se trouve dans la doctrine véritable et non falsifiée, au travers de laquelle la volonté de Dieu peut être montrée aux hommes. La chose principale dans le plan du salut de Dieu consiste en ce que tout d’abord le Tout-Puissant donne des promesses, ensuite Il veille sur Sa Parole et dès l’instant où le temps de Son accomplissement arrive, Dieu agit conformément à Sa Parole.

“Car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous” (2 Cor. 1.20).

Le Nouveau Testament commence par l’accomplissement de ce qui avait été promis dans les Ecritures et Il finit de la même manière. Ce n’est que de cette manière que nous avons la véritable orientation divine. Esaïe 40.3 et Malachie 3.1 s’accomplirent littéralement dans le ministère de Jean-Baptiste, comme nous le trouvons confirmé dans Matthieu 11.2-14, dans Marc 1.1-3, dans Luc 3.2-18 et aussi dans Jean 1.6-28. C’est lui qui a préparé le chemin du Seigneur et a conduit l’un à l’autre l’Epouse et l’Epoux dans la première partie de l’histoire du salut (Jean 1.3-29). C’est lui qui a tourné le coeur — et non la tête — des croyants se trouvant dans la foi des pères de l’Ancien Testament vers la foi des enfants de la Nouvelle Alliance (Luc 1.17). Par son ministère s’est accomplie la première partie de la promesse d’un Elie, et c’est aussi pourquoi il a été appelé Elie.

“La loi et les prophètes ont été jusqu’à Jean; dès lors le royaume de Dieu est annoncé…” (Luc 16.16).

Ce n’est pas seulement un Message, mais bien le Message du salut, l’Evangile éternellement valable, qui doit être maintenant prêché à tout peuple, toute langue, en témoignage avant que ne vienne la fin. Dans le Message du temps de la fin s’accomplit la deuxième partie de la promesse concernant la venue d’un Elie. Et c’est ainsi que le coeur des enfants de Dieu est ramené à la foi des pères et à la doctrine des apôtres (Mal. 4.5,6; Actes 2.42; Eph. 2.20).

Pour tous les véritables croyants bibliques, William Branham est le prophète promis qui accomplit son ministère à la fin du temps de la grâce, avant l’arrivée du grand et terrible jour de l’Eternel. Ils respectent la décision de Dieu, qui l’a Lui-même appelé et envoyé. De tous les autres évangélistes devenus réputés dans le monde entier, aucun ne pouvait nommer le jour, le lieu et l’heure, pas plus que les termes d’un appel divin et d’un envoi direct du Seigneur, comme chaque véritable serviteur de Dieu pouvait et peut sans difficulté encore donner. Nous pouvons lire dans les Evangiles ce qu’a été l’appel des douze apôtres, comme aussi celui de l’envoi des soixante-dix disciples. Cependant, l’appel de Paul dans le Nouveau Testament est le plus éminent. Les récits des Actes, chapitre 9, comme aussi des chapitres 22 et 26, donnent des informations à ce sujet, montrant qu’il s’agit d’un mandat hors temps en rapport avec l’histoire du salut.

Paul avait été destiné par le Seigneur à présenter la loi et la grâce dans des rapports justes et à mettre les Juifs et les nations païennes chacun à sa place selon la Parole prophétique. C’est à son ministère qu’appartenait d’établir l’ordre dans l’Eglise, avec tous ses dons et ses ministères. Encore et toujours non seulement il s’est présenté comme serviteur, apôtre et docteur — il l’était en réalité parce qu’il avait reçu l’Evangile par une révélation de Jésus-Christ (Gal. 1.10-12). Beaucoup étaient devenus témoins de ce qui était arrivé dans les jours où notre bien-aimé Seigneur était ici sur la terre; des milliers s’étaient à chaque fois rassemblés autour de Lui.

Cependant, les paroles que notre Seigneur adressa à Paul montrent clairement de quoi il s’agissait en ce temps-là et encore aujourd’hui:

“… car je te suis apparu afin de te désigner pour serviteur et témoin, et des choses que tu as vues et de celles pour la révélation desquelles je t’apparaîtrai… je t’envoie pour ouvrir leurs yeux…” (Actes 26.16-18).

Encore en ce temps, celui qui n’est pas aveugle peut voir et celui qui n’est pas sourd peut entendre également et comprendre de quoi il s’agit: pas de la glorification d’un homme — Dieu ne donne Sa gloire à personne d’autre — mais Il glorifie la réalisation et l’achèvement du plan de salut divin. Nous mentionnons Jean-Baptiste, Paul et frère Branham, mais nous prêchons bien Jésus-Christ, le Crucifié et Ressuscité. Nous ne glorifions pas Dieu en un prophète ou en un apôtre, mais uniquement en Jésus-Christ, notre Seigneur. Les hommes de Dieu montrent le chemin et prêchent la Vérité, cependant, SEUL JESUS-CHRIST EST LE CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE.

DEUX SIGNES DE LEGITIMATION

A aucun d’entre nous il n’est utile de parler de l’appel et de l’envoi particulier d’un Moïse ayant eu lieu il y a trois mille six cents ans, d’un Paul il y a deux mille ans, ou d’un frère Branham il y a soixante ans, si l’on ne reconnaît pas le but divin qui s’y rattache. Beaucoup de prophètes avaient un mandat pour leur temps - également en rapport avec l’histoire du salut. Cependant avec Moïse, le Seigneur ne parlait pas comme avec un des autres prophètes, mais chaque fois face à face. Celui qui de nos jours a entendu parler de l’appel particulier de frère Branham, devrait de toute urgence ne pas perdre de vue ce qui lui a été dit entre autre le 7 mai 1946: «Comme il fut donné à Moïse deux signes, ainsi à toi aussi deux signes te seront donnés. S’ils ne croient pas le premier, ils croiront cependant le deuxième». Pour Moïse, c’était le bâton qui, lorsqu’il le jeta à terre devint un serpent, et qui après avoir englouti les serpents des magiciens redevint un bâton dès que Moïse le reprit dans sa main. Le deuxième signe était la main qu’il devait mettre dans son sein, et qui alors se couvrait de lèpre. Puis lorsqu’il la remettait dans son sein, elle redevenait pleinement saine. Le Seigneur Dieu avait dit à Moïse: “Et il arrivera que, s’ils ne te croient pas et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront la voix de l’autre signe (Exo. 4.8).

Frère Branham devait prendre de la main gauche la main droite du patient. Le cancer ou la tumeur qu’avait la personne pour laquelle il devait précisément prier, se manifestait alors de façon visible sur sa main par une enflure ou des vibrations. Pendant la prière, le patient ne devait pas fermer les yeux, mais bien au contraire observer, car au moment où la guérison avait lieu, aussi les signes de la maladie disparaissaient de la main de frère Branham. Tout particulièrement dans les années 1946 à 1949, des milliers de personnes en ont fait l’expérience, comme ce signe se manifesta sur le podium lors de la prière pour les malades et, par cela, les gens parvinrent à la foi que Jésus-Christ est aujourd’hui le Même et que non seulement Il sauve, mais qu’Il guérit aussi.

Le deuxième signe suivit, comme cela avait été dit à frère Branham: «Si tu seras sincère, alors il arrivera que tu pourras dire aux personnes les mystères de leur coeur, et même les choses fausses qu’ils ont faites dans leur vie…». Jusqu’en 1965, ce don a pu être expérimenté par des centaines de milliers de personnes, dans douze pays du monde. En réalité frère Branham vit en vision des choses concernant la personne pour laquelle il devait prier. Par une révélation directe, il pouvait mentionner leur maladie et des particularités de leur vie. Par cela, leur foi en la présence du Seigneur était fortifiée, de telle manière que des miracles de guérisons extraordinaires eurent lieu. Il lui fut également dit qu’il s’agissait du signe du Messie, identique à celui manifesté autrefois par notre bien-aimé Seigneur auprès des Juifs et des Samaritains.

En tant que Fils de l’homme, notre Rédempteur était le Prophète et Voyant promis (Deut.18.15-18; Actes 3.22-26). C’est pourquoi Il dit: “Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père…” (Jean 5.19,20). Nous trouvons ceci confirmé dans le premier chapitre de Jean avec Pierre: “Tu es Simon, le fils de Jonas…” et Nathanaël: “Avant que Philippe t’eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais…”, dans Jean, chapitre 4, à la femme au puits: “… car tu as eu cinq maris…” et cela se reproduisit à chaque nouvelle occasion dans le service prophétique de notre Seigneur. C’était le signe montrant qu’Il était le Messie. Le même ministère infaillible s’est répété dans notre temps par l’action de l’Esprit de Christ. Moi-même en ai été témoin plusieurs fois lorsque cela se produisit dans les réunions de Karlsruhe du 12 au 19 août 1955 et, plus tard, aux Etats-Unis.

En rapport avec cela, frère Branham s’est chaque fois référé à Genèse, chapitre 18. C’est là que le Seigneur donna à Abraham la promesse que Sara allait avoir un enfant. Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, rit en elle-même et pensa: “Etant vieille, aurai-je du plaisir?” (v.12). L’Eternel dit à Abraham: “Pourquoi Sara a-t-elle ri, disant: Est-ce que vraiment j’aurai un enfant, moi qui suis vieille?” (v.13). Il révéla les pensées de son coeur, et ce qu’elle avait fait dans la tente derrière Lui (v.10).

En ce temps-là, c’était le dernier signe avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe et ce n’est qu’après cela qu’est né Isaac, l’enfant promis, qui était en même temps l’héritier. Maintenant aussi, peu avant la fin du temps de la grâce, le même signe surnaturel a eu lieu, et en conséquence naîtra et apparaîtra le fils mâle “… qui doit paître toutes les nations…” (Apoc. 12.5). Il est en même temps héritier et cohéritier de Jésus-Christ (Gal. 4.4-7). Alors, comme il en fut dans les jours de Sodome “il en sera de même au jour où le fils de l’homme sera manifesté” (Luc 17.30). Après l’achèvement et l’enlèvement de l’Eglise-Epouse, vient véritablement la grande destruction du monde sodomiste.

APRES ETRE SORTI, IL S’AGIT D’ENTRER

Avec tout le sérieux possible nous devons poursuivre dans la Bible les traces qui permettent de découvrir la raison de l’appel et de l’envoi divin. Lorsque Moïse fut appelé et envoyé s’accomplit alors la promesse faite par Dieu à Abraham dans Genèse 15.13 de libérer le peuple d’Israël après 400 ans d’esclavage. Il ne s’agissait pas d’admirer Moïse ou de prêcher sur lui, mais bien de reconnaître ce qui se rattachait à cela et, plus particulièrement, il s’agissait d’avoir part à la sortie de l’esclavage.

Le message de Dieu à Pharaon disait: “Ainsi a dit l’Eternel: Israël est mon fils, mon premier-né. Et je te dis: Laisse aller mon fils pour qu’il me serve…” (Exo. 4.22). Après cela il fut toujours exigé: “Laisse aller mon peuple…” (Exo. 5.1) jusqu’à ce que finalement le temps était arrivé, et l’exode eut lieu.

Tout d’abord, Israël est «le fils premier-né» et également «Israël, Mon peuple», puis ensuite de «fils», de «peuple» il devient «l’assemblée d’Israël» — «l’ecclésia, ceux qui ont été appelés à sortir», ceux qui doivent suivre les instructions que le Seigneur a données. L’agneau de Pâques a été sacrifié, le sang a été appliqué sur les montants des portes et l’exode a eu lieu. La même chose se renouvelle maintenant: un exode, une sortie de tous les premiers-nés qui constituent le peuple de Dieu, l’Eglise de Jésus-Christ dans les temps de la fin. En ce temps aussi, aucun membre du Corps de Jésus-Christ ne va rester, tout comme Israël n’a pas même laissé un ongle derrière lui (Exo. 10.26). De même que Moïse fut le prophète qui reçut la Parole, Laquelle fut placée dans l’Arche de l’Alliance, ainsi en notre temps par le ministère du prophète la Parole écrite avec tous les mystères est devenue la Parole révélée et vivante. Tous ceux qui appartiennent réellement à l’Assemblée des premiers-nés, c’est-à-dire qui forment le peuple de Dieu, se trouvent sous le Sang de la Nouvelle Alliance (Héb. 9.11-14), ont les reins ceints de la ceinture de la Vérité (Eph. 6.10-20) et ont été spirituellement parlant appelés à sortir de la servitude et de la captivité babylonienne, afin d’arriver à la montagne de Sion (Héb. 12.18-29). La Parole du Seigneur n’est jamais sortie de Rome, mais bien exclusivement de la montagne de Sionde Jérusalem (Es. 2.3; Michée chap. 4; Actes chap. 2).

Voici la teneur du Message: “C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur…” et ce n’est qu’après cela que Dieu accomplit Sa promesse: “… et moi, je vous recevrai” (2 Cor. 6.14-18). Dans Apocalypse, chapitre 17, le mystère de «la grande Babylone» qui montre la mère et les filles est décrit, et tout de suite après cela retentit dans Apocalypse 18.4 la voix venant du ciel, disant: “Sortez du milieu d’elle, mon peuple…”. Le ministère envoyé de Dieu doit s’accompagner de l’appel à sortir. Le Message ne nous a pas été donné pour se prêter à la discussion, mais il est au contraire relié à l’objectif le plus élevé des temps de la fin.

De plus, ce n’est utile à personne de tant parler et de répéter sans cesse: «Le prophète…», «Le prophète…», «Le prophète a dit…», puis cependant présenter sa propre version du Message, comme malheureusement cela arrive dans le monde entier; il s’agit au contraire, qu’après avoir apporté la Parole révélée, la volonté révélée de Dieu soit faite parmi le peuple de Dieu. Au temps de Moïse, c’est l’exode qui eut d’abord lieu, puis la loi fut donnée et ensuite l’ensemble du service divin, avec le Lieu Saint et le Lieu Très-Saint fut ordonné. Tous ceux qui avaient un service à accomplir prirent leur place. Cependant, le but n’était pas encore atteint par le fait que Dieu ait fait sortir Son peuple par la main puissante de Son prophète — cela n’était que la première partie. La deuxième partiele véritable accomplissement de la promesse eut lieu après qu’il soit rentrer à la Maison. Moïse put voir depuis le Mont Nébo le Pays Promis, mais il ne put y entrer, puis il mourut. “Et Moïse, serviteur de l’Eternel mourut là dans le pays de Moab” (Deut. chap. 34).

Alors seulement eut lieu l’entrée dans le pays de Canaan. Après la sortie de l’Egypte, vint le temps de l’épreuve dans la traversée du désert; l’idolâtrie, les murmures, l’incrédulité et la désobéissance se multiplièrent. Quarante années durent passer et seulement la nouvelle génération, après que la circoncision fut faite (Josué chap. 5), put entrer dans le Pays de la promesse. Nous lisons l’avertissement fait dans 1 Corinthiens 10.11: “Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. Oui, c’est bien pour nous qu’il est écrit que tous ceux qui sortirent sous la conduite de Moïse “… ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer, et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer, et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle, et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait: et le rocher était le Christ” (1 Cor. 10.1-4).

C’était pourtant puissant, unique, mais Dieu ne trouva en la plupart d’entre eux aucun plaisir (Héb. 3.7-18); en un seul jour, vingt-trois à vingt-quatre mille hommes moururent (Nom. 25.9; 1 Cor. 10.8). Ce n’est pas le commencement, mais la fin qui vient couronnée. A quoi ont servi au peuple d’Israël toutes les merveilleuses expériences faites? A quoi nous sert-il aujourd’hui de pouvoir seulement relater ce que Dieu a fait au temps du prophète, et cependant poursuivre notre propre chemin dans la désobéissance à la Parole? A quoi nous sert le baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ, à quoi nous sert même le baptême du Saint-Esprit, à quoi nous sert la Colonne de Feu et la manne fraîche, la Parole révélée, si se répète ce que Dieu dit autrefois: “Quarante ans j’ai eu cette génération en dégoût, et j’ai dit: C’est un peuple dont le coeur s’égare, et ils n’ont point connu mes voies” (Ps. 95, Héb. chap. 3)?

C’est ici que nous trouvons la leçon la plus importante pour notre vie spirituelle! Le ministère du prophète promis est donc relié à la promesse que toutes choses doivent être rétablies dans leur juste état (Mat. 17.11; Marc 9.12). On ne voit encore rien de cela, nulle part. Au contraire, le chaos est devenu encore plus grand. Conformément à Actes 3.21, il faut que le ciel reçoive Jésus jusqu’à ce que la promesse du rétablissement de l’ordre divin du salut soit accomplie. Ce n’est que suite à cela qu’Il peut honorer la promesse de Son retour (Jean chap. 14). C’est le «AINSI DIT LE SEIGNEUR» DANS SA PAROLE! Ce n’est que lorsque nos coeurs auront été ramenés à la véritable foi de nos pères et que l’ordre originel de l’Eglise aura été rétabli que seront montrés les fruits de la bénédiction. Tout le reste n’est que théorie sans fruit!

Mais qu’en est-il, lorsque les croyants du Message ne suivent pas la Bible, mais au contraire prêtent l’oreille à des voix étrangères et aux diverses interprétations qui ne sont que des fables? Seul celui qui reconnaît la Parole pour absolu a l’Esprit de Dieu qui conduit dans toute la Vérité. C’est ce qui nous donne la direction spirituelle pour reconnaître véritablement le chemin du Seigneur et atteindre le but. Alors seulement nous pourrons comme Paul nous écrier à la fin de la course: “J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi: désormais m’est réservée la couronne de justice…” (2 Tim. 4.7). Sinon nous devrons constater au terme de la course que le fait de sortir, sans être ensuite entré, était une marche inutile (1 Cor. 9.24).

La Nuée et la Colonne de Feu accompagnèrent toutes les quarante années Moïse et Israël. Après cela une nouvelle époque se manifesta, car certainement il ne s’agissait pas seulement de sortir, mais l’entrée dans le Pays promis devait avoir lieu. C’est ce qu’avait promis le Tout-Puissant à Son prophète Abraham. La même Colonne de Feu accompagnait tout le temps de son service frère Branham. Cependant maintenant, étant de ceux qui ont été appelés à sortir, nous devons prendre possession de tout le pays de la promesse. Lorsqu’il n’y a pas de promesse dans les Saintes Ecritures, il ne peut donc alors y avoir aucun accomplissement. Mais si nous avons des promesses, l’accomplissement de celles-ci sont garanties par Dieu.

“Et Dieu, voulant en cela montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment…” (Héb. 6.17).

Les véritables enfants de Dieu sont les enfants de la promesse: “… c’est-à-dire, ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu; mais les enfants de la promesse sont comptés pour semence” (Rom. 9.8). “Or vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de promesse (Gal. 4.28). C’est l’ordonnance divine du salut: les enfants de la promesse croient la Parole de la promesse, et reçoivent l’Esprit promis (Gal. 3.14). La foi véritable est toujours ancrée dans les promesses de Dieu. A la fin de son ministère, Josué pouvait dire: “… et vous savez de tout votre coeur et de toute votre âme qu’il n’est pas tombé un seul mot de toutes les bonnes paroles que l’Eternel, votre Dieu, a dites à votre sujet; tout vous est arrivé; il n’en est pas tombé un seul mot (Josué 23.14).

Ce qui est arrivé au temps de Moïse, de Josué, et dans les jours de notre Seigneur et des apôtres, est derrière nous; maintenant il s’agit de ce qui arrive à présent pour l’Eglise et aussi pour Israël. Les Juifs sont revenus de tous les pays de la terre dans le pays de leurs pères, comme Dieu l’avait annoncé à l’avance (Es. 14.1; Jér. 31.1-10; Ezé. 36.24; Osée 6.1-3; Luc 21.24, et autres), et précisément, les douze tribus, cela afin d’avoir part au ministère des deux prophètes (Apoc. chap. 11) et au scellement des 144 000 (Apoc. chap. 7). C’est ce qui leur a été promis. La même chose arrive maintenant avec tous les véritables enfants de Dieu dans tous les pays du monde. Après être sortis des dénominations dans lesquelles ils étaient dispersés, ils croient dans les promesses faites pour ce temps, et ils sont scellés du Saint-Esprit promis (Eph. 1.13). Car ce qui est valable pour Israël dans le naturel, est aussi valable pour l’Eglise de Jésus-Christ dans le spirituel. Toutes les attentes et espérances qui sont présentées aux hommes n’ont aucun sens et conduisent à l’erreur, si aucune promesse formelle ne se trouve exprimée dans les Ecritures.

LES SAINTES ECRITURES,
LA TRADITION ET LES INTERPRETATIONS

Il est connu que l’église Catholique place «la sainte tradition» aux côtés des Saintes Ecritures. Mais en considérant plus exactement cette tradition, nous voyons qu’il ne reste plus rien des Saintes Ecritures — tout ce qui reste, c’est la tradition à laquelle les gens s’en tiennent. En réalité cela touche chaque église et communauté de foi. L’une est l’église mère, les autres sont les églises filles. Toutes ont établi leur propre confession de foi et pensent croire ce que dit l’Ecriture, alors qu’en réalité ce n’est pas le cas. Elles ont décoré leurs traditions du nom de bibliques, alors que dans leur substance elles ne sont pas bibliques. La chose était déjà ainsi chez les Juifs, pour lesquels le service divin était devenu une tradition. C’est la raison pour laquelle notre Seigneur dit dans Marc, chapitre 7: “Ce peuple-ci m’honore des lèvres, mais leur coeur est fort éloigné de moi; mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes… Vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition. Toute interprétation devient une tradition qui annule automatiquement la Parole originale.

Dieu n’a fondé aucune religion, pas davantage le Judaïsme que le Christianisme, mais le Seigneur ne fait qu’édifier Son Eglise (Mat. 16.16-19). Il est connu par l’histoire de l’Eglise que tous les mouvements qui sont sortis d’un réveil se réfèrent réellement et toujours aux Saintes Ecritures et à ce que leur fondateur a dit, qu’ils aient été prophète ou prophétesse.

Maintenant il ne s’agit plus de ce que les hommes ont ajouté, enlevé ou changé à la Bible au cours des deux mille ans, mais bien de ce qui, dans le Message, après le ministère de frère Branham, a été modifié, ajouté et exposé différemment. Dans toutes les prédications de frère Branham, en tant que traducteur, je n’ai rien trouvé qui contredirait les doctrines fondamentales des Saintes Ecritures et la pratique des apôtres. Il ne s’agit pas ici d’exposer les déclarations, comme par exemple sur les sept tonnerres, sur le septième Sceau, et ainsi de suite, car il faut avouer qu’elles sont nombreuses. Les incompréhensions et les différentes interprétations surgissent chez ceux qui se réfèrent à une seule citation et méprisent la Bible. Comme cela apparaît souvent au grand jour, les diverses interprétations et les opinions doctrinales sont même posées au-dessus de la Bible. Il est évident que de tels prédicateurs considèrent comme secondaires les Saintes Ecritures, alors que les déclarations mal comprises ont été faites éléments principaux, doctrine particulière, révélation particulière. C’est la même séduction comme chez tous ceux qui préfèrent la tradition à la Bible — c’est une tromperie spirituelle directe.

Qu’il soit dit ici à tous les frères dans le service qui sont persuadés que frère Branham a été envoyé par Dieu: Il est impossible de fonder une doctrine sur un seul passage de la Bible, il est également et tout autant inadmissible d’élever une doctrine sur une seule déclaration du prophète. Conformément aux Saintes Ecritures, tout doit être soutenu par le témoignage de deux ou trois témoins. Celui qui, par exemple, lit Genèse 1.26: “Faisons l’homme à notre image…”, ou Genèse 3.22: “Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous…”, ou Genèse 11.7: “Allons, descendons…” sans prendre en considération les autres passages se rapportant à la création, deviendra la victime de l’interprétation qui fonde la doctrine de la Trinité. Celui qui lit seulement l’ordre du baptême de Matthieu 28.19 sans lire et prendre garde à l’accomplissement de cet ordre dans Actes 2.38, 8.16, 19.5, Romains 6.3-7, Galates 3.27 et Colossiens 2.12, deviendra la victime du baptême trinitaire, qui est également étranger à la Bible. Celui qui lit seulement: “Vous n’aurez point achevé de parcourir les villes d’Israël, que le fils de l’homme ne soit venu” (Mat. 10.23), ou: “En vérité, je vous dis: Il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le fils de l’homme venant dans son royaume” (Mat. 16.28), et qui ne lit pas les autres passages qui se rapportent au thème, sera la victime d’une interprétation. Dieu voulant, dans une brochure séparée je reviendrai d’une manière plus détaillée sur les passages bibliques difficiles à comprendre, comme aussi sur les citations de frère Branham qui ont conduit à des malentendus.

Malheureusement, nous voyons se renouveler ce que Pierre dit des Saintes Ecritures et des écrits de Paul: “… où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction” (2 Pier. 3.16-18). L’apôtre donne ce sévère avertissement: “Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à l’avance, prenez garde, de peur qu’étant entraînés par l’erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté” (v. 17).

Ainsi, par exemple, nous savons que toutes les doctrines particulières sur les sept tonnerres et la «Parousie» ne sont qu’interprétations personnelles. Il a été ordonné au prophète Daniel: “… cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin” (Dan. 12.4). Dans le dernier chapitre de l’Apocalypse nous lisons: “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre; le temps est proche” (Apoc. 22.10). Dans Apocalypse, chapitre 5, l’Agneau ouvre le Livre scellé. Dans Apocalypse, chapitre 10, le Seigneur, après l’ouverture des sceaux descend avec le Livre ouvert dans sa main, en tant qu’Ange de l’Alliance. Ce n’est qu’au moment où Il se tient un pied sur la mer et l’autre sur la terre que les sept tonnerres font entendre leurs voix, et immédiatement les choses prononcées sont scellées et ne sont donc pas écrites. Ce que les sept tonnerres ont dit arrivera à ce moment, car il n’y aura plus de délai (v. 6b). Il faut également être attentif au fait que les six anges ayant les trompettes les ont fait retentir déjà aux chapitres 8 et 9, et que dans Apocalypse 10.7 l’annonce faite du septième ange ayant la trompette ne devient réalité qu’au chapitre 11.15 avec l’avènement du Royaume. Dans ce cas également, toute interprétation annule la Parole de Dieu. Au chapitre 10, la chose est annoncée, au chapitre 11 c’en est l’accomplissement. C’est le «AINSI DIT LE SEIGNEUR» dans Sa Parole.

De même que Paul prononça la malédiction sur tous ceux qui annoncent un autre Evangile (Gal. chap. 1), c’est exactement ainsi que fit Jean concernant les paroles du livre de cette prophétie, auxquelles rien ne doit être ajouté ou retranché (Apoc. 22.18-19). Je montrerai que c’est de plein droit que frère Branham, en raison de son ministère de messager de l’Eglise, s’est référé à Apocalypse, chapitre 10. Il parle toujours «des mystères» qui seront terminés, et non pas «du mystère de Dieu qui sera terminé», comme cela est écrit au verset 7. A la fin de son message sur le septième Sceau, il prononce cette parole remarquable: «Mais vous voyez, c’est un mystère caché. Personne ne le connaît. Et cela correspond bien à ce qu’il a dit: personne ne saurait quand Il viendra et personne ne saura rien non plus au sujet du mystère de ces sept tonnerres» (Septième Sceaux — § 252b).

Qu’il soit dit à tous les frères qui colportent la «Parousie» que ce mot veut dire: Sa venue personnelle réelle, Sa venue corporelle. Ainsi, aussi certainement que notre Seigneur est ressuscité corporellement et s’en est allé au Ciel, Il reviendra de la même manière (Actes 1.11). “Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur: que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue (Parousie) du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel…” (1 Thess. 4.15,16). Ce même mot de «Parousie» est employé par Paul pour annoncer la venue de Tite: “… nous a consolés par la venue (Parousie) de Tite” (2 Cor. 7.6). Il dit pareillement dans 1 Corinthiens 16.17: “Or je me réjouis de la venue (Parousie) de Stéphanas…”. Toutes les sortes de doctrines de la Parousie et des tonnerres qui ne sont pas reliées avec le retour corporel et la venue personnelle de notre Seigneur, doivent être qualifiées de tromperie. Tous ceux qui prétendent et croient que le Seigneur Jésus est déjà revenu sont corrompus dans leur entendement, parce qu’ils s’élèvent comme Jannès et Jambrès contre la Vérité (2 Tim. 3.7-9).

L’HEURE DE LA TENTATION

Des frères dans le service me posent encore et toujours des questions au sujet de la vision de l’Epouse qu’a eue frère Branham. Ils veulent savoir comment l’Epouse en Europe a perdu la cadence et ce qu’il en est de l’Eglise des Etats-Unis, que frère Branham a vue si déplorable et vulgaire, et qui dans sa vision était conduite par une sorcière. Dans les sept lettres aux Eglises, le Seigneur dont les yeux sont comme une flamme de feu porte Lui-même un jugement sur l’état des individus et sur celui de l’Eglise. Il parla aussi de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre toute entière (Apoc. 3.10). L’âge de l’Eglise de Philadelphie demeure encore épargné par cela, mais après celui-ci vient le dernier, l’âge de l’Eglise de Laodicée. En parlant de tentation, cela nous ramène à la première tentation qui eut lieu au commencement, et qui consistait en ce que l’ennemi avait entraîné Eve dans une discussion sur ce que le Seigneur Dieu avait dit à Adam. Lors de la tentation de notre Seigneur l’ennemi est toujours venu avec le: “Il est écrit…” (Mat. 4.1-11; Luc 4.1-13). C’est à proprement parler la tentation, car par elle, la Parole est toujours remise en question, et ce que Dieu a dit est couvert de l’ombre du doute et de l’interprétation.

Tout le reste ne sont que des épreuves et tentations humaines au travers desquelles nous devons passer. Depuis ces temps-là, l’ennemi s’est faufilé parmi les enfants de Dieu avec le: “Il est écrit” et, en même temps, il a interprété chaque passage biblique. Satan n’a pas besoin d’être enseigné, il est très au courant de toutes les tendances de foi. Il viendra toujours de la manière qui est acceptée par la communauté en question. Là où par exemple aucun don de l’Esprit n’est en activité, il se gardera bien d’imiter un don de l’Esprit. Ce qui est également certain, c’est que là où les dons de l’Esprit sont exercés, il s’emparera de la personne qui est reconnue officiellement comme porteur ou porteuse de dons. Ce n’est que de cette manière qu’il obtient une pleine attention.

S’il ne s’agissait pas maintenant de la dernière période de l’histoire du salut et qu’aucune vocation n’avait été suscitée, alors nous aurions été épargnés du temps de la tentation. L’intention de l’adversaire n’était pas seulement la destitution des frères dans le service ici dans la communauté locale, mais bien une totale destruction de l’oeuvre et de l’Eglise du Dieu vivant. C’est pourquoi il a été ouvertement dit: «Cette oeuvre doit être détruite…». Après l’action réussie, il semblait dans un premier moment qu’ici, au «Centre Missionnaire» de Krefeld, tout était détruit pour toujours. Celui qui venait encore, était renvoyé. En réalité, seulement quelques-uns restèrent qui se rassemblaient sur la galerie — la salle restait vide. Je rapporte ce tragique développement uniquement pour montrer quelle est la tactique de l’ennemi à l’heure de la tentation. Après le départ de frère Branham, Gordon Lindsay, qui avait publié le livre «William Branham — Un homme envoyé par Dieu», et Kenneth E. Hagin, de Tulsa, Oklahoma, qui avait appelé frère Branham le «père du réveil de guérison», propagèrent aux Etats-Unis que, sur l’ordre du Seigneur, ils avaient reçu le mandat d’avertir le prophète, sinon qu’il disparaîtrait de la scène. J’ai fait la connaissance de ces deux hommes en 1958, lors de la Conférence de «Voice of Healing» à Dallas, au Texas. Ils répandirent en premier lieu la nouvelle que frère Branham devait être ôté parce qu’il avait perdu sa vocation et qu’il avait fait naître la confusion par ses enseignements.

Dans le livre «Les généraux de Dieu» de Roberts Liardon, nous y trouvons reportées leurs affirmations: «Dieu avait accordé à Branham un don grandiose, qu’Il ne pouvait pas reprendre. Par ce don des hommes ont été conduits dans l’erreur et poussés à suivre la doctrine de Branham. C’est pourquoi Dieu a fait usage de Son souverain droit qui est décrit dans 1 Corinthiens 5.5: “… j’ai jugé, dis-je, de livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus”» (page 343). Il est insupportable de citer plus longuement ce texte.

Réfléchissons sur cela: D’un côté Branham était pour eux un homme de Dieu, un prophète, un voyant ayant reçu un appel divin et ayant été envoyé avec un ministère extraordinaire, de l’autre ceux-là même, qui étaient venus à la connaissance de l’action surnaturelle de Dieu seulement par son ministère, prononcent avec une telle bassesse un tel jugement satanique sur le plus grand homme de Dieu apparu depuis les jours de notre Seigneur. Ils s’arrogent le droit de livrer à Satan l’homme envoyé par Dieu. Les intentions de Satan sont claires: de cette manière il voulait anéantir l’influence divine de ce ministère particulier. Frère Branham disait: «Ils cherchent à détruire l’influence. Ils cherchent à tout détruire. Cependant ce n’est que de la jalousie. Ceci a commencé avec Caïn et fut révélé être de la jalousie. Et jusqu’à aujourd’hui c’est la même chose lorsque le naturel, l’humain et le spirituel se rencontrent l’un l’autre» (Dieu change-t-il Sa volonté ? 18.04.1965, Jeffersonville). [Note: Ceci est tiré de la prédication «Arrive-t-il à Dieu de changer Sa pensée au sujet de Sa Parole?» — Série 5, N° 3 § 90]

Les évangélistes de la guérison aux Etats-Unis n’ont pas reconnu le jour de la visitation en grâce de Dieu. Quelques-uns d’entre eux imitent le don que frère Branham avait et ont appelé cela «parole de connaissance»; cependant tous sont unis dans la doctrine de la Trinité et dans le baptême trinitaire et à cause de cela, ils demeurent prisonniers des traditions d’églises. Ils ont enthousiasmé le peuple par les signes, les miracles et les rassemblements charismatiques et l’ont fortifié dans les erreurs transmises. Ils n’ont pas rejeté frère Branham parce qu’il priait pour les malades, mais bien parce qu’il était un prophète promis et à cause du Message qu’il avait à porter. Qu’il laisse les femmes en paix était leur principale réclamation, qu’il ne les réprimande plus à chaque fois à cause de leurs cheveux courts, de leur maquillage, de leur habillement et de leur comportement en général. Ils auraient plutôt voulu qu’il prie pour qu’elles reçoivent les dons de l’Esprit. Cependant, nous reconnaissons que les serviteurs de Dieu ne peuvent pas choisir un thème. Comme Paul, frère Branham n’avait pas le choix — il avait un mandat divin. Paul ne haïssait pas les femmes lorsqu’il écrivait: “… et Adam n’a pas été trompé; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression” (1 Tim. 2.14). Celui qui lit les nombreux passages bibliques indiquant aux femmes leur juste place, doit respecter ce que Dieu a trouvé nécessaire. Dans 1 Corinthiens, chapitre 14, Paul ordonna que les femmes se taisent dans les assemblées. Dans l’Eglise primitive, lors de la prière ou pendant la prophétie, elles devaient se voiler de leurs longs cheveux (1 Cor. 11.5, 13-15). Quand frère Branham condamnait l’esprit de ce siècle ou faisait de telles affirmations, ce n’était alors que parce qu’il était poussé à le faire par l’Esprit de Dieu. Comme au commencement, ainsi à la fin l’ordre divin a été remis en exercice. Cependant, aussi aux hommes, qui doivent se soumettre à Christ, la Tête, la juste place a été assignée.

Après le départ de frère Branham, à l’apogée du ministère béni, Satan frappa encore, cette fois à Krefeld et la même parole de 1 Corinthiens, chapitre 5, fut employée. La même chose qui fut faite aux Etats-Unis après la mort de frère Branham, pour anéantir l’influence de sa prédication de la Parole prêchée et de son ministère, Satan l’a faite ici. Les évangélistes des USA, du temps où vivait frère Branham, n’étaient pas prêts et ils ne le sont pas davantage aujourd’hui, à se soumettre à Dieu et encore moins à accepter des corrections doctrinales. Face au peuple ils ont fait paraître l’homme envoyé par Dieu, le représentant comme quelqu’un ayant perdu sa vocation. Il fallait qu’il «s’en aille» afin qu’ils puissent exercer leur influence sur les croyants pour continuer à les conduire dans l’erreur. La même chose n’arrive-t-elle pas à tous ceux qui ici ou là estiment toujours légitime que soit employé 1 Corinthiens, chapitre 5, et qui évitent même la communion autour de la même table?

Véritablement, nous n’avons pas à faire à la chair et au sang, mais bien aux principautés, aux autorités, aux dominations qui règnent dans les lieux célestes, à Satan lui-même, l’accusateur des frères, qui a de tout temps mis à mort les envoyés de Dieu pour anéantir l’influence divine de la Parole. Faisant cela, ceux qui se mettent à disposition de l’ennemi et excommunient les serviteurs de Dieu, sont persuadés de rendre service à Dieu et de Lui présenter un sacrifice, comme notre Seigneur le dit (Jean 16.2). En ce temps-là, l’action était dirigée contre le messager, puis ensuite contre celui qui porte le Message dans le monde entier. Personne sur la terre n’aurait jamais appris ce que Dieu a fait, si Lui-même n’avait pas à l’avance destiné qu’il en soit ainsi. Par l’attaque et la calomnie qui suivit, l’intention de l’ennemi était et est encore de détruire l’influence du ministère envoyé par Dieu et d’empêcher la propagation du Message. Cependant, Jésus est vainqueur et celui qui est né de Dieu, et qui se tient à Ses côtés a la certitude que la foi biblique est la victoire qui a vaincu le monde et le diable (1 Jean 5.4).

Depuis la destruction, qui avait été annoncée comme « purification», une animosité s’est élevée, qui va au-delà de la mort. Des frères et soeurs qui pendant de longues années avaient chanté ensemble les mêmes chants, qui avaient reçu la clarté, goûté aux dons venus du ciel, entendu la même Parole, expérimenté les mêmes bénédictions (Héb. 6.4-6), et par la grâce de Dieu avaient été maintenus au même pas, ont été d’un seul coup jetés hors du chemin. La grâce, le pardon et la réconciliation ont été mis de côté et n’ont de valeur que unilatéralement parmi ceux qui approuvent la révolte; le refus d’une réconciliation, de même qu’une animosité directe est manifestée à l’égard des autres qui sont demeurés fidèles. Ils ne sont même plus salués. La même haine de Caïn contre Abel, d’Ismaël contre Isaac, est ce qui s’exerce chaque jour. C’est ainsi que le Sang de la Nouvelle Alliance — la rédemption accomplie — est foulée aux pieds. N’est-il pas écrit pour tous: “Quiconque hait son frère est un meurtrier…”? Et n’est-il pas écrit plus loin: “… et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1 Jean 3.15)?

Pour tous, le temps est arrivé de comprendre une fois pour toutes que Satan est passé maître dans l’art d’interpréter l’Ecriture de façon à en abuser pour détruire. Nous devons reconnaître que depuis le commencement il est menteur et meurtrier. Qu’est-ce que frère Branham ou un serviteur de Dieu a-t-il à faire avec la parole de 1 Corinthiens, chapitre 5, où il est question d’un homme qui vivait avec sa belle-mère, et qui conformément à Lévitique 18.8 et Deutéronome 27.20 se trouvait sous la malédiction? Selon 1 Corinthiens 5.11, les calomniateurs tombent aussi sous le jugement de Dieu, et conformément à 1 Corinthiens 6.10, ils sont exclus du Royaume de Dieu alors qu’ils s’arrogent le droit d’exclure quelqu’un d’autre. Il peut très vite arriver ce que Paul écrit: “… car en ce que tu juges autrui, tu te condamnes toi-même” (Rom. 2.1). Une personne qui inculpe et accuse les élus de Dieu est possédée et se trouve au service de «l’accusateur», car selon le témoignage des Saintes Ecritures, il n’y a plus de condamnation pour eux (Rom. 8.28-39 et autres). Un véritable croyant est: “en lui-même… un seul homme nouveau, en faisant la paix” (Eph. 2.15). Celui qui sème la discorde n’a pas encore été changé, il porte seulement un masque pieux. L’Ecriture n’emploie pas de paroles vides! L’inimitié revit là où l’ennemi réussit à porter des hommes en son pouvoir! Dans ce cas, quel sens peut-il donc y avoir à parler de l’enlèvement?

Si Paul était ici aujourd’hui, il demanderait à nouveau: “… qui vous a ensorcelés?” (Gal. 3.1). C’est sous l’influence directe du Méchant qu’ont été introduites les différentes hérésies. Aucun de ces «prédicateurs du Message» ne se laissent dire quoique ce soit par la Parole. Ils citent le prophète et ses déclarations qu’ils interprètent chacun selon son propre besoin. Mais cela n’a aucun sens de lire les passages bibliques concernant Babylone, qui traitent du fait que tous les peuples ont été séduits par la magie et les enchantements, au point qu’en elle se trouve tout le sang des prophètes et des saints qui ont été tués sur la terre (Apoc. 18.23-24) — nous devons avoir le courage, dans nos propres rangs, d’éprouver à la lumière des Ecritures les doctrines et la manière d’agir des responsables. Depuis toujours, la séduction, la magie et l’enchantement vont de paire avec la calomnie. Il est tragique de voir ce qu’a causé Satan dans le monde entier à l’intérieur du «Message du temps de la fin». L’Eglise-Epouse a perdu la cadence et l’influence de la véritable publication de la Parole a été limitée. Mais — Dieu soit béni! — frère Branham a aussi vu dans sa vision qu’à la fin, l’Epouse avait été remise au pas. Et c’est ce qui arrive maintenant! La condition n’est pas la concordance avec un frère et sa doctrine, mais bien la concordance de l’Epouse avec l’Epoux dans Sa Parole!

LA MOISSON EST MURE

En ce qui concerne la moisson et la moissonneuse-batteuse, j’en rends encore une fois témoignage devant le Dieu Tout-puissant: J’ai vu un immense champ de blé parfaitement mûr brûlé par le soleil. L’instant suivant, je vis à ma gauche une moissonneuse-batteuse toute neuve. Une Voix puissante parla, disant: «Mon serviteur, la moissonneuse-batteuse t’est destinée pour rentrer la moisson…». Pendant que je m’approchai de la moissonneuse-batteuse, je dirigeai mes regards à droite, en haut, et je vis le ciel s’assombrir comme si une catastrophe arrivait sur la terre. L’angoisse me saisit et je dis: «Bien-aimé Seigneur, il est trop tard pour rentrer la moisson, les jugements tombent déjà!». Immédiatement après cela, je vis comme une grande ouverture se faire dans la couche épaisse des nuages, et au travers de cela le soleil brilla dans toute sa force. L’instant d’après, le Seigneur parla encore une fois: «Mon serviteur, rentre la moisson!». Tout de suite, je me vis monter sur la machine, je manoeuvrai quelques leviers et commençai à moissonner le champ de blé. Lorsque j’eus moissonné la dernière bande, l’ouverture dans le ciel se referma, tout devient sombre et il commença à tonner et à y avoir des éclairs. C’était une atmosphère de fin du monde, mais le champ de blé était récolté.

Plusieurs fois frère Branham, en rapport avec la récolte, a parlé de la moissonneuse-batteuse qui serait venue, et cela toujours positivement. Et de nouveau par le biais d’une seule déclaration - par une mauvaise ponctuation dans le manuscrit en anglais — l’ennemi en a profité pour interpréter ce fait particulier dans le sens négatif. Voici la citation telle qu’on la trouve malheureusement dans le texte anglais de la prédication «Harvest Time», Phoenix, 12 décembre 1964:

«I hear the coming of the combine, the World Council. She’ll separate it».
«J’entends la venue de la moissonneuse-batteuse, le Conseil Mondial des Eglises. Elle le séparera».

Cette citation telle qu’elle devrait être est:

«I hear the coming of the combine. The World Council, she’ll separate it».
«J’entends la venue de la moissonneuse-batteuse. Le Conseil Mondial des Eglises le séparera».

A cause de cette ponctuation incorrecte, c’est avec une mauvaise intention que l’interprétation a été donnée que l’homme sur la moissonneuse-batteuse est l’antichrist et le séducteur de l’Epouse. Ainsi ils désignèrent ouvertement celui qui devait principalement entreprendre l’ensemencement de la Parole révélée et avoir dès lors une part à la rentrée de la récolte, comme l’antichrist, l’homme à éviter à tout prix, un séducteur au service du Conseil Mondial des Eglises. Un tel aveuglement ne peut pas davantage être attribué à une femme qu’à un homme, c’est un complot direct de Satan! Combien de fois n’avons-nous pas entendu dire par frère Branham que dans le jardin d’Eden, un seul mot a été ajouté et déjà la chute arriva. Ce que Satan présenta avec ruse et tout à fait convaincant pour l’intelligence, était aussi mortel que la morsure d’un serpent venimeux. La mère de tous les vivants, parce qu’elle s’ouvrit à l’influence de Satan, occasionna la mort de tous les vivants. Le Seigneur Dieu fasse grâce afin que les yeux et les coeurs de tous les prédestinés à la Vie éternelle soient ouverts, qu’ils soient placés sous l’influence divine et qu’ils se séparent de tout ce que Satan a dit et fait. Il n’y a qu’une guérison: Comme autrefois, tous ceux qui avaient été mordus par les serpents devaient regarder au serpent d’airain, ainsi maintenant aussi, chacun de ceux qui ont été mordus doit regarder à Jésus-Christ, car Il est Celui qui a écrasé la tête du serpent. Ce n’est que de cette manière que tous les véritables croyants seront unis à Dieu et plus rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu et de l’amour les uns pour les autres, car:

“Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau: Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et: Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur” (2 Tim. 2.19).

Malgré toutes les manoeuvres de diversions de l’ennemi, il ne peut empêcher qu’arrive ce que le Dieu d’éternité a planifié pour le temps de la fin, y compris l’achèvement: le ministère de frère Branham pour l’appel des croyants à sortir de Babylone et la continuation pour les conduire à entrer. Auprès de Dieu et pour ceux qui sont nés de Dieu, ce qui est valable est ce qui a été confié au messager, tout comme ce qui arrive par le Message et qui précède la deuxième venue de Christ. Dieu ne se repent pas de Ses dons et de Son appel, mais ils subsistent pour toujours. Conformément à Romains 9.28 des choses extraordinaires doivent encore arriver: “Car il consomme et abrège l’affaire en justice, parce que le Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre”. Ceci est en accord avec la parole d’Aggée, chapitre 2, disant que Dieu, à la fin, ébranlerait encore une fois les cieux et la terre, la mer et la terre sèche. Dans l’épître aux Hébreux, nous trouvons ces choses comme promesse définitive ainsi résumée: “… duquel la voix ébranla alors la terre: mais maintenant il a promis, disant: Encore une fois je secouerai non seulement la terre, mais aussi le ciel (Héb. 12.26).

Frère Branham parla du ministère de la Parole parlée qui aura lieu à la fin, immédiatement avant l’enlèvement. Qu’il soit donc dit à tous ceux qui prétendent croire le Message de Dieu: Celui qui veut avoir part à la dernière action de l’Esprit, doit maintenant se laisser insérer dans le plan divin du salut. Celui qui s’imagine que tous les groupes, qui sont en partie les uns contre les autres et divisés dans différents camps, auront part à l’enlèvement, doit comprendre que ceci est la plus grande tromperie envers soi-même dont peut être victime un homme. Comme au commencement, du temps des apôtres, ainsi l’Eglise du Seigneur sera à la fin de nouveau d’un seul coeur et d’une même âme. Le premier amour sera manifesté comme le fruit de l’Esprit, car seul l’amour parfait entrera dans le Ciel! Tout doit donc être rétabli et ramené à l’état primitif. C’est uniquement de cette manière que nous aurons part à ce que Dieu fait au travers du ministère promis.

Maintenant le Message du temps de la fin est proclamé jusqu’au bout de la terre: l’Eglise-Epouse est appelée à sortir et elle est préparée pour le glorieux jour du retour de l’Epoux divin. Par le moyen de la Parole de Dieu non falsifiée, l’Epouse est maintenant remise au pas, sous l’influence divine. Tous ceux qui accordent véritablement foi au Message de l’heure, peuvent lever la tête car la délivrance de leur corps s’approche. Après l’appel à sortir et le temps d’épreuve vient l’entrée. Nous croyons que tous les enfants de Dieu qui ont été conduits dans l’erreur seront ramenés à la connaissance de la Vérité et se laisseront ainsi insérer dans l’ordre divin de salut.

Celui qui a réellement trouvé grâce auprès de Dieu sera reconnaissant d’avoir été appelé à sortir, par la grâce de Dieu il surmontera les épreuves pendant la traversée du désert, il démontrera son obéissance à la foi et aura part à ce que Dieu fait en ce jour conformément à Sa Parole promise. Le fait d’être sorti, comme toutes les actions surnaturelles de Dieu dans le passé, a seulement un sens si cette sortie est reliée à l’entrée dans ce qui se fait maintenant. Nous devons avoir part à ce que Dieu fait aujourd’hui et ceci jusqu’au retour de Jésus-Christ; alors seulement, de la foi nous passerons à la vue de ce que nous avons cru.

EVENEMENTS ACTUELS

Le 11 septembre 2004 le gouvernement des Etats-Unis avec tous les gouvernements du monde occidental, ont commémoré l’attaque brutale du 11 septembre 2001:

Le vol d’United Airlines UA 175 frappe la tour sud.

Le vol American Airlines AA 11 entre dans la tour nord du World Trade Center.

Le vol American Airlines AA 77 touche le Pentagone.

Le vol United Airlines UA 93 tombe à Shankville, Pennsylvanie.

Des représentants de 60 nations se trouvent parmi les victimes. Cette attaque contre les tours du World Trade Center a, selon l’opinion de certaines personnalités influentes, apporté un «tournant des temps». Le président de la République fédérale d’Allemagne d’alors, Johannes Rau, avait le 14 septembre 2001 exprimé sa stupéfaction sur ce qui était arrivé et sa compassion par ces paroles:

«Nous aussi, Allemands, nous nous trouvons par la pensée et les sentiments en Amérique. Nous tous, avons encore devant les yeux les images tragiques. Elles ne nous laissent pas tranquilles. Nous avons été faits ensemble témoins d’actes de violence meurtrière, comme le monde ne l’a jamais vécu, exception faite d’une guerre.

Nous pensons aux mères et aux pères qui ont perdu leurs enfants.

Nous pensons aux enfants qui ne reverront plus leurs parents.

Nous pensons à tous ceux qui ont perdu leurs amis et leurs collègues de travail.

Nous pensons à l’incommensurable souffrance que la haine et la terreur ont amenée sur des milliers de familles…».

En ce jour de commémoration, le gouvernement de Washington et plus particulièrement les médias des Etats-Unis mirent l’accent sur le fait que les Etats-Unis sont profondément attachés à Dieu par la religion: «One Nation Under God» — «Une nation sous Dieu». Sans cesse, ils rappelèrent que les pères fondateurs avaient échappé à la persécution religieuse en Europe. Ils firent ressortir l’empreinte du Protestantisme fondamental, lequel garantit à tous la liberté de culte et de conscience. C’est bien digne d’être reconnu, mais c’est bien loin d’être suffisant. En réalité, la communion avec Dieu par le moyen d’une religion n’existe absolument pas; les religions lient plutôt les personnes à un système et, en même temps, les séparent de Dieu. Si le président des Etats-Unis était en communion avec Dieu et qu’il était un homme véritablement né de nouveau, alors il serait porteur de paix. Ainsi, au lieu d’aimer les ennemis et d’accumuler sur leur tête des charbons de feu (Rom. 12.20), il a renvoyé l’hostilité au monde musulman, et par cela, il a rendu incroyable le message de la réconciliation et du pardon, de la paix avec Dieu au travers de Jésus-Christ. La vengeance et la terreur ne sont vraiment pas une solution — un chrétien né de nouveau prie: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font (Luc 23.34). Il serait aussi préférable que le président d’un pays dont plus de 50% des habitants sont prétendument des chrétiens nés de nouveau ne dise pas seulement: «God bless America!» — «Dieu bénisse l’Amérique», mais qu’au contraire il se rappelle de la promesse de Dieu faite à Abraham: “… en toi seront bénies toutes les familles de la terre” (Gen. 12.3; Gal. 3.8). Car c’est ce qui s’est accompli en Jésus-Christ, notre Seigneur (Gal. 3.14).

Le 7 octobre 2001, le président George W. Bush annonça — en contradiction avec l’article 1 du Traité Nord-Atlantique du 4 avril 1949 — l’attaque militaire contre l’Afghanistan, par laquelle le régime des Talibans devait être éliminé. Puis suivit, comme cela est connu de tous, l’attaque militaire du 20 mars 2003 contre l’Irak, dont la fin n’est pas encore en vue. Les inspecteurs Mohammed Elbaradei et Hans Blix furent rappelés de l’Irak encore avant la fin de leur mandat, afin que l’action militaire puisse commencer. Bagdad et d’autres villes furent détruites et comme lors d’une guerre régulière, la population civile en subit les conséquences. D’après un article dans le «Herold Tribune» du 29 octobre 2004, cela a déjà amené la mort de 100 000 civils, en majorité des mères et des enfants. Plus de 1 000 soldats des USA ont également perdu la vie. Quelle tragédie! Il avait été prétendu que Sadam Hussein, qui pouvait soi-disant coopérer avec Ben Laden, pouvait en 45 minutes allumer ses armes de destruction massive. Pour la trahison et la livraison de celui-ci, le gouvernement des USA a dépensé 25 millions de dollars.

Qui est donc secouru lorsque le président des USA déclare: «Avec la chute de Sadam Hussein nous avons un monde meilleur!», alors que visiblement c’est le contraire qui se produit? Comment le premier ministre britannique est-il crédible, lorsqu’il prétend dans une déclaration semblable qu’après Sadam Hussein le monde est devenu plus sûr, alors que nous entendons tous les jours parler de bombes, d’attaques par des attentats-suicides, et qu’il est annoncé beaucoup de morts? Pour la plupart des Européens et une grande partie d’Américains, il est inconcevable que l’on combatte la terreur par la terreur. Cependant, la communauté des peuples ne peut qu’être déçue par la politique et la religion. Si l’argent qui est employé pour la guerre, qui au fond n’en est pas une parce qu’il n’y a pas d’armée ennemie, était employé pour les pauvres, ce serait vraiment une meilleure méthode pour combattre le terrorisme.

Néanmoins, parce que nous sommes arrivés aux temps de la fin annoncés à l’avance, tout doit être préparé afin que les jugements apocalyptiques puissent commencer. Les quatre anges de jugement sont jusqu’à l’heure et le jour liés sur l’Euphrate (Apoc. 9.13-21). Dans la Bible, l’Euphrate est déjà mentionné dans Genèse 2.14, et cela en rapport avec le Paradis. Il représentait la frontière entre l’Est et l’Ouest. Selon les prophéties bibliques, l’Euphrate sera asséché afin que la voie soit préparée pour les rois de l’Orient venant envahir la Terre Sainte, c’est-à-dire Israël (Apoc 16.12). Ce seront principalement les peuples au Nord d’Israël qui prendront part à cette dernière grande bataille avant l’instauration du Règne de Christ, comme il est écrit dans Ezéchiel, chapitre 38 — une si grande armée comme il n’y en a jamais eu de toute l’Eternité (Joël 2.2). Cependant, afin qu’Armaguédon soit complètement préparé, le gouvernement des USA agit de la sorte pour qu’aussi tous les autres peuples qui s’opposent à Israël se mobilisent. Alors le monde s’enflammera et un tiers de l’humanité sera tué. Notre prière est valable en particulier pour Israël, qui va encore tomber dans une grande détresse, car à la fin toutes les nations se tourneront contre le peuple de Dieu, Israël (Zach. 12.3). Les développements des temps de la fin se mettent en marche, aucun ne pourra les retarder, tout arrivera comme cela a été annoncé à l’avance dans les prophéties du temps de la fin. Le président Bush a besoin d’un second mandat afin de pouvoir achever, comme il le croit lui-même «l’oeuvre de la volonté prédestinée de Dieu».

Yasser Arafat était l’auteur et le père du terrorisme au Proche-Orient. Il n’était absolument pas Palestinien, étant né en tant que Rahman Abdal Raouf le 4 août 1929 au Caire. Déjà dans sa jeunesse il prit part à des actions contre les forces du Mandat Britannique. En 1959, il fonda l’organisation de lutte Al-Fatah. Dix ans plus tard, il devint président de l’OLP. Après son séjour en Tunisie, il alla en 1994 s’établir en Cisjordanie. En l’an 2000 à Camp David il négocia avec Ehud Barak et Bill Clinton la création d’un Etat palestinien. En tant que tête du terrorisme contre l’Etat béni d’Israël, dans lequel tous les Palestiniens trouvaient du travail, du pain, des assurances sociales et avaient le droit d’habiter, Arafat a ouvertement ou en secret soutenu toutes les organisations terroristes islamistes. Yasser Arafat a même reçu le prix Nobel de la paix, il encaissait chaque mois dix millions d’euros de l’Union Européenne à Bruxelles et avait placé sa gigantesque fortune en Suisse et en France. Finalement, à cause d’une sévère maladie il fut amené à Paris pour être traité et là il mourut.

Celui qui est informé sait que les habitants de Gaza et de Jéricho vivaient mieux avant l’Intifada que le reste des peuples arabes; il n’y avait pas de chômage, le tourisme fleurissait, tous les groupes de touristes et pèlerins visitant Bethléem et Jéricho leur apportaient le bien-être. Cependant, vinrent alors le partage et l’autonomie et avec cela la terreur. La vraie haine dans la religion de Mahomet vise en particulier les Juifs, et cela parce que Dieu a élu, au travers d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le peuple des douze tribus. Déjà en 627, le prophète de l’Islam fit massacrer toute la population de la colonie juive de Jathrib — comptant de sept à huit cents personnes — parce qu’elle refusait de le reconnaître comme prophète. Jusqu’à aujourd’hui, cette haine mortelle est demeurée avec ceux qui le suivent. Les véritables croyants deviennent des martyrs lorsqu’ils doivent laisser leur vie à cause de leur foi; dans l’Islam les martyrs sont ceux qui donnent leur propre vie entraînant la vie d’autres personnes dans la mort. En rapport avec les attaques faites aux USA, Ben Laden dit: «Vous aimez la vie, nous, nous aimons la mort». Les USA sont précisément appelés maintenant plus que jamais par le monde islamique «le grand Satan», d’autant plus qu’ils se tiennent encore aux côtés d’Israël. Ben Laden avoue ouvertement que la raison de l’attaque sur le World Trade Center était les relations privilégiées entre les USA et Israël. Le 11 septembre 2004, Ben Laden fit connaître fièrement que: «Les bombes que nous construisons portent le nom de ‹Hiroshima› et toutes sont dirigées contre les USA et transformeront les Etats-Unis en un Hiroshima». Déjà en 1933, frère Branham a réellement vu à l’avance au travers de sept visions les événements principaux du temps de la fin. Dans la septième vision, il vit la destruction des USA.

Dans la sixième vision, frère Branham vit aux USA une femme bien vêtue assise sur une sorte de trône royal. Sur ses notes au bas de la page il avait écrit: «Peut-être l’église Catholique». Dans leur carrière politique les présidents des USA ont eu de bons contacts avec le Vatican, en particulier après le rôle joué par John F. Kennedy. Les visites de George W. Bush au Pape ont fait le sujet des gros titres. Cependant, les événements doivent être considérés sous la perspective biblique. Les USA qui, avec leur Protestantisme dès l’origine, sont demeurés après la Deuxième Guerre mondiale et la chute du Communisme mondial en 1989 la seule super-puissance, se trouve décrite dans Apocalypse 13.11 à 18 comme la deuxième bête. Tout d’abord cette puissance parle comme un agneau, elle accorde la liberté de parler, de culte, etc., pourtant à la fin son langage est comme celui du dragon et elle amène le monde entier à reconnaître la première bête, c’est-à-dire le vieil Empire Romain qui maintenant s’élève à nouveau dans l’Europe Unie.

Nous sommes arrivés à un point de non retour dans le développement du temps de la fin. Le 25 mars 1957, les trois hommes d’état, Adenauer, Schuman et De Gasperi, en tant que représentants de l’Allemagne, de la France et de l’Italie signèrent le «Traité de Rome». [Photos] Dans la même salle, directement aux pieds de la statue du pape Innocent X, le 29 octobre 2004, les représentants des vingt-cinq pays de l’Union Européenne signèrent la Constitution Européenne. De même, les représentants des trois prochains candidats à l’adhésion, la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, ont témoigné par leur signature leur accord. La plate-forme pour le dernier ordre mondial, dernier gouvernement mondial et communauté mondiale est édifiée. Celui qui le veut peut lire Daniel 2.40, 7.23 et aussi Daniel 8.25, pour continuer ensuite par Apocalypse 13.1-10 et chapitre 17. La dernière puissance mondiale est comparée à une bête qui sort de la mer des peuples — il est à noter que parmi tous ces Etats se trouvent sept têtes qui conduisent et dix cornes qui poussent. Celles qui sont en plus représentent le reste du corps.

Sans continuer à s’occuper des évènements actuels, il doit être dit clairement que nous sommes plus proche de la fin que beaucoup ne voudraient l’admettre. Les prophéties bibliques s’accomplissent dans tous les domaines d’une manière qu’on ne peut ni ne pas voir ni ignorer. Nous pouvons seulement nous dire les uns aux autres: Et quand ces choses commenceront à arriver, regardez en haut, et levez vos têtes, parce que votre rédemption approche (Luc 21.28).

ENCORE UN COURT RAPPORT MISSIONNAIRE

En octobre 2004, j’ai accepté une invitation pour l’Amérique du Sud et je m’envolais d’abord pour Buenos Aires, en Argentine, où Dieu a ouvert une nouvelle porte. Là-bas aussi, le Message du temps de la fin a été accepté et cru.

Puis j’allai plus loin, au Chili, où nous avons vécu des jours comme au temps des apôtres. Dans une assemblée en langue allemande, après seulement deux prédications, le samedi 9 octobre, je pus baptiser dans un fleuve au Nom du Seigneur Jésus-Christ, 125 frères et soeurs. [Photos] C’était en réalité un jour fait par le Seigneur, et qui pour tous ceux qui étaient présents demeurera inoubliable. De tout leur coeur, les frères et soeurs de là-bas sont reconnaissants à Dieu pour la Parole révélée et ils expriment sans cesse cela dans leurs lettres, e-mails et téléphones.

A Lima, au Pérou, j’ai aussi eu cette fois la possibilité de parler aux gens du pays par la radio et la télévision, comme également à une grande assemblée de plus de mille personnes dans la salle des congrès de l’Hôtel Sheraton, et aussi à près de 2 000 personnes dans une grande tente. [Photos] Toutefois, je m’attends à ce que tous ceux qui ont vraiment reçu la Parole se fassent baptiser bibliquement, comme c’est relaté dans Actes 2.41. Il est encore écrit dans l’ordre de mission: “Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé” (Marc 16.16). Le baptême biblique est pour ceux qui sont de vrais croyants, et pour eux, la promesse qu’ils recevront le don du Saint-Esprit est toujours valable (Actes 2.38,39). C’est le modèle biblique — l’ordre divin du salut pour l’Eglise dès le commencement et jusqu’à la fin.

MA VISITE A JEFFERSONVILLE

J’avais sur le coeur de faire lors de ce voyage une visite au Centre «Voice of God» à Jeffersonville, Indiana, USA. Cela fait environ vingt ans que je me suis rendu pour la dernière fois à Jeffersonville, et c’était à l’occasion de l’ensevelissement de notre frère Roy Borders. C’est à lui que j’avais demandé en avril 1966 de prendre la responsabilité d’imprimer les prédications de frère Branham. Sur ce point aussi, je peux regarder à un jour bien précis: le 12 avril 1966 est le jour où a été prise la décision d’imprimer les prédications enregistrées. Je savais que les prédications devaient être traduites en d’autres langues et que pour cela des textes écrits étaient nécessaires. Le Seigneur notre Dieu a incliné le coeur de notre frère Borders, et en réalité, Lui-même a pourvu à tout ce qui était nécessaire pour la continuation et la diffusion du Message divin.

Lors de ma visite du 15 octobre 2004 à Jeffersonville, frère George Smith vint me chercher à l’aéroport. J’ai rencontré presque toute la famille Branham: Billy-Paul, Joseph, Rébecca et David, le fils de Billy-Paul. [Photos] J’ai été reçu avec beaucoup d’amour, de respect et de cordialité. Jeffersonville est en effet l’endroit où le ministère de frère Branham s’est principalement accompli et où il a tenu la plupart de ses prédications doctrinales. Ce nouveau Centre «Voice of God» m’a surpris agréablement: il est très bien structuré et est précisément arrangé et fonctionnel.

En ce qui concerne la nourriture spirituelle, la Parole révélée, celle-ci n’est pas liée au lieu dans lequel les prédications ont été faites. Frère Branham a reçu la directive, au travers de ses prédications à Jeffersonville, de mettre en réserve la nourriture — c’est la vérité. Mais c’est de même la vérité que dans le même temps, le 2 avril 1962, d’une Voix puissante, Il m’a véritablement aussi donné une directive identique, celle de mettre en réserve la nourriture. C’est le «AINSI A DIT LE SEIGNEUR». Cela a été confirmé par frère Branham le 3 décembre 1962 devant deux témoins, et il m’a aussi dit: «Frère Frank, attends avec la distribution de la nourriture jusqu’à ce que tu aies reçu le reste de ce qui va avec cela». Cette déclaration est aussi «AINSI A DIT LE SEIGNEUR». Comme tous le savent, par la direction de Dieu j’ai reçu depuis 1958 toutes les prédications données par frère Branham, car elles m’ont été envoyées.

C’est aussi frère Branham qui, le mercredi 11 juin 1958, à Dallas, Texas, à la fin d’une conversation dans la tente, me dit avant qu’il monta sur la plate-forme: «Frère Frank, tu retourneras avec ce Message en Allemagne». J’avais émigré au Canada en 1956 et je ne pensais surtout pas à revenir un jour en Allemagne. Cependant, c’est arrivé comme Dieu l’avait planifié à l’avance. Dans mon petit agenda de l’année 1958, se trouve imprimé un verset pour chaque jour. Le 11 juin, il était écrit: “Voici, j’ai mis mes paroles dans ta bouche” (Jér. 1.9). En rapport avec cette date, nous pensons au 11 juin 1933, lorsque frère Branham eut au fleuve Ohio son expérience particulière. Sur l’ordre du Seigneur, j’ai mis en archive toutes les prédications, et depuis 1959, tout d’abord dans le petit cercle des croyants de l’église locale, je les ai traduites à partir des bandes magnétiques. Directement après le retour à la Maison de frère Branham, j’ai commencé à distribuer la nourriture spirituelle et à prêcher la Parole révélée.

Certainement, le beau Centre dans les collines de la périphérie de la ville de Jeffersonville peut servir à atteindre un grand but dans le cadre du Message, de même que tous les autres Centres ont une raison d’être. S’il devait arriver qu’il soit considéré comme quartier général, avec les autres comme succursales ayant le devoir de se soumettre au quartier général, il en serait donc comme avec les autres dénominations. Ceci ne serait certainement pas la pensée de frère Branham qui avait nourri l’espoir que de ce mouvement ne sortirait aucune nouvelle dénomination, mais que le résultat en serait l’achèvement de l’Eglise-Epouse. En général, Dieu se manifeste d’une manière particulière en un certain lieu seulement et aussi longtemps qu’Il peut être présent au travers d’un ministère. Après cela, ce lieu devient un lieu de pèlerinage, un mémorial. Dieu est réellement présent d’une manière particulière seulement là où Il peut être présent dans ce que Lui-même fait selon Son plan de salut. Puisse la bénédiction de Dieu reposer sur le Centre Missionnaire «Voice of God», et que la volonté du Seigneur soit faite — comme dans le Ciel aussi sur la terre.

UN TRES CHALEUREUX MERCI BEAUCOUP

Je dis un très chaleureux merci beaucoup à tous ceux qui soutiennent par leurs dons et leurs dîmes cette oeuvre appelée à la vie par Dieu même. Dans les chapitres 3 et 4 de Malachie, se trouve réellement tout ce qui est important pour nous. Dans Malachie 3.1 nous trouvons l’annonce: “Voici, j’envoie mon messager, et il préparera le chemin devant moi…”. Puis suit aussi au verset 10 l’exhortation: “Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison…”. Dieu a vraiment ainsi établi que tous ceux qui reçoivent de la nourriture prennent soin que pour d’autres aussi la table du Seigneur soit richement garnie. Dans le chapitre 4, nous trouvons l’annonce de la venue du prophète Elie, qui doit venir avant que n’arrive le jour du Seigneur. Si notre coeur a été ramené à la Parole, alors ce n’est plus ni une théorie ni un «tu dois», il s’agit plutôt de donner au Seigneur avec joie ce qui à proprement parler Lui appartient déjà. Les personnes qui s’en vont par leur propre chemin, qui planifient l’emploi de leur temps pour eux-mêmes, qui expliquent la Parole comme cela leur plaît, trouvent cependant toujours une excuse plausible pour ne pas être obéissants.

Encore une fois, je dis merci à tous ceux, qui aussi dans ce domaine s’intègrent à l’ordre divin. De cette manière, nous pouvons nous-mêmes largement prendre soin des pays les plus pauvres. Comme vous devez le savoir nous envoyons fondamentalement tout gratuitement, les prédications de frère Branham, comme aussi les livres, les brochures, etc. Jamais dans le travail missionnaire nous n’avons demandé de l’argent pour quoi que ce soit. Notre Seigneur et Sauveur fidèle, le Seigneur de la gloire qui a donné cette mission, en prend soin Lui-même afin qu’elle puisse être accomplie. Ainsi vous avez une grande part à la moisson des âmes dans le monde entier, mais ce qui est encore plus important est le soutien de vos prières.

Pour l’année 2005, Dieu voulant, les rencontres continueront à avoir lieu à Zurich le dernier dimanche du mois et à Krefeld la première fin de semaine du mois. Toujours et partout tous sont cordialement invités, et nous vous prions d’inviter d’autres personnes à venir avec vous.

A tous mes bien-aimés frères et soeurs en Europe et dans le monde entier, je souhaite les riches bénédictions de Dieu pour l’année 2005. Nous n’allons pas craintivement, mais au contraire plein de confiance vers l’avenir, étant reconnaissants pour chaque jour, pour chaque semaine, pour chaque mois qui nous sont encore accordés par Dieu. Je vous demande de penser dans vos prières à ceux qui portent la Parole du Seigneur. Naturellement, je n’hésite pas à vous demander de penser à moi tout particulièrement, comme aussi à notre bien-aimé Léonard Russ, qui porte une grande responsabilité dans l’assemblée de Krefeld, et aussi notre bien-aimé frère Paul Schmidt, qui se donne tout entier dans l’assemblée comme dans les voyages missionnaires. Nous ne voulons pas oublier notre fidèle frère Alexis Barilier, notre frère Etienne Genton, frère Léonard Lifese, frère Urs Graf et tous les frères qui ne peuvent pas être ici mentionnés par leur nom, mais qui accomplissent leur part dans l’oeuvre du Seigneur.

Agissant de la part de Dieu:
E. Frank

UNE TRES BONNE NOUVELLE

Notre frère de Jakarta, prof. Dr. Wimanjaya nous a communiqué qu’en Indonésie, la Bible sera nouvellement traduite et publiée en 2005 — sans le mot «Allah» dans le texte! Allah est le Dieu de l’Islam et appartient au Coran. Il n’a rien de commun avec le Dieu Tout-puissant des Juifs, des Chrétiens et de la Bible. Frère Wimanjaya fait partie du team de traducteurs de la Société Biblique à Jakarta. Depuis des années il traduit aussi nos livres dans sa langue nationale. Après avoir lu notre traité sur la religion de l’Islam, il continua à rechercher dans la littérature correspondante et trouva fondé que Allah n’a vraiment rien à faire avec le Dieu de la Bible. Avec l’aide du Seigneur il réussit à en convaincre la Société Biblique et ainsi la décision a été prise d’imprimer en Indonésie une nouvelle édition de la Bible. Pour cela nous sommes très, très reconnaissants à Dieu!

 


EDITORIAL

 

LA PAILLE ET LE FROMENT

“… que celui qui a ma parole énonce ma parole en vérité. Qu’est-ce que la paille à côté du froment?”
(Jér. 23.28).

Nous voulons faire savoir à ceux qui semblent l’ignorer encore, la raison pour laquelle nous publions non seulement les écrits du prophète de cet âge, notre frère en Christ William Branham, mais également les lettres circulaires avec les études et enseignements de notre frère Ewald Frank, ministre et docteur de l’Evangile, ainsi que les éditoriaux de notre frère Alexis Barilier.

Sachez qu’après que le Seigneur ait rappelé à Lui le prophète qui avait été promis avant le grand et terrible jour de l’Eternel, dont parle Malachie 4.5,6, pour faire retourner le coeur des fils vers leurs pères (ceux de la Nouvelle Alliance), et selon la parole dite par le prophète William Branham lui-même à frère Frank en 1962, que c’est donc directement après le départ du prophète de cet âge, c’est-à-dire dès l’année 1966, que frère Ewald Frank a fait paraître les premières lettres circulaires sous le titre de La Parole de Dieu demeure éternellement. Il faut aussi dire qu’en ce temps-là aucune prédication de frère William Branham n’existait même en anglais sous forme écrite de brochure. Et c’est en 1967 que nous-même, en Suisse, avons commencé la traduction en français de ces lettres circulaires écrites en allemand. En effet, bien que moi-même j’aie participé à la préparation de la campagne de frère William Branham en 1955 à Renens près de Lausanne, et que j’aie assisté à toutes les rencontres où il nous a apporté la Parole de Dieu, j’ignorais la nature et l’importance biblique et prophétique de son ministère. D’ailleurs aucun des prédicateurs présents à cette mission, qu’ils aient été des Etats-Unis ou d’Europe, n’étaient en ce temps-là plus avancés que moi à ce sujet.

Et ce n’est que dix ans plus tard, par la lecture des premières lettres circulaires de notre frère Ewald Frank, … l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable (Mat. 24.45), que j’ai appris pour la première fois quel était le ministère biblique authentique, ainsi que le Message confié à frère Branham par le Dieu de la Bible. C’est alors seulement par la lecture de ces lettres circulaires que j’ai compris que le passage prophétique de Malachie 4.5,6 s’était accompli en nos jours, sous mes propres yeux, au travers du ministère de frère Branham. C’est dans ces lettres circulaires que le serviteur fidèle et prudent, annoncé également dans la Bible, notre frère Ewald Frank, a démontré au travers de nombreux passages de la Parole de Dieu la raison d’être de ce ministère d’Elie, justifiant l’appel fait aux disciples de Jésus de revenir aux paroles de la Bible, telles que celles-ci étaient crues et pratiquées par la première Eglise à Jérusalem. Cela afin que les disciples de ces derniers temps, après êtres sortis de Babylone à l’appel du Message, puissent revenir à la foi sortie de Jérusalem au début de la Nouvelle Alliance et ainsi se préparer à devenir l’Epouse de Christ, en faisant véritablement partie des cinq vierges sages plutôt que des folles, car “… celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces; et la porte fut fermée (Mat. 25.10).

Déjà lors de la première venue du Messie promis, par le même Esprit d’Elie se trouvant sur Jean-Baptiste, Dieu avait incliné le coeur des pères de la première alliance à revenir à la foi dans la semence promise de la femme, c’est-à-dire à la foi dans la première promesse de rédemption de Genèse 3.15. Il ne s’agissait absolument pas d’attirer les gens pour les attacher à son propre credo de religion, car des credo existaient déjà en ce temps-là, mais le Dieu de la Bible voulait qu’ils puissent s’attendre à la réalisation en ce jour-là de la promesse affirmant que la Semence de la femme écraserait la tête du serpent et mettrait fin au mensonge de l’adversaire, comme aussi à la mort: apportée par cette parole mensongère. Cette première promesse de Dieu faite après la chute disait: Elle te brisera la tête…. C’est ce que Jésus a réalisé et ce devait être l’attente des croyants de la première venue de Christ.

C’est également le même Esprit d’Elie qui a incité Jean-Baptiste à montrer Jésus qui passait là à ses disciples, en proclamant: Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde! (Jean 1.29). Ce serviteur de Dieu savait très bien que son ministère était limité et que par son Message il ne pouvait que conduire les croyants au baptême pour la repentance, c’est pourquoi il insistait en disant: “… mais celui qui vient après moi est plus puisant que moi… lui vous baptisera de l’Esprit Saint et de feu. Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera son froment dans le grenier; mais il brûlera la balle au feu inextinguible (Mat. 3.11,12). Le messager de l’âge, pas plus que le Message qu’il porte de la part du Dieu Vivant, n’est l’absolu, mais bien Celui qu’il annonce, Jésus, la Semence de la femme, puisqu’Il nous exhorte à revenir à la Parole faite chair, à Celui dont 2 Corinthiens 1.20 dit: “… car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous.

Non seulement la publication du Message de Dieu en ce temps, donné au peuple de la Nouvelle Alliance par le Dieu Vivant, a commencé son cours en 1966 au travers des lettres circulaires éditées par frère Ewald Frank, mais au travers de celles-ci l’édification, les instructions, les corrections, les mises en garde contre les fausses doctrines ont été mises à disposition des disciples de Jésus qui ont bien voulu tendre l’oreille, afin que celui qui a des oreilles écoute ce que dit l’Esprit aux assemblées — recommandation faite aux sept âges de l’Eglise dans l’Apocalypse. Celui qui n’écoute pas le serviteur fidèle et prudent, et qui n’écoute pas davantage les cinq ministères de la Parole donnés par le Seigneur Jésus pour l’édification de Son Eglise (Eph. 4.11-16), ne peut certainement pas faire partie d’autre chose que des vierges folles qui n’ont pas pris avec elles l’huile de réserve. Elles ont pensé que l’huile reçue au début du Message de Dieu au travers des prédications du prophète de cet âge était suffisante pour aller à la rencontre de l’Epoux, d’autant plus que ces prédications les ont éclairées pour sortir de Babylone et marcher avec les vierges sages. Elles ont même porté avec elles cette lumière promise pour le temps du soir. Mais le malheur des vierges folles est qu’elles ont fait de ce Message envoyé par Dieu au travers du prophète leur credo et leur absolu. Et si autre chose que la Parole du Dieu de la Bible est devenu votre absolu, c’est qu’en réalité ce credo est votre dieu. Il est un faux dieu, une idole, une oeuvre d’homme qui va être détruite avec Babylone. Ainsi, remarquez que toutes les vierges s’endormirent après avoir marché ensemble, et jusque là toutes semblaient être pareilles en toutes choses. Cependant Malachie 3.18 dit: “Alors vous reviendrez, et vous ferez la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Lorsque le cri se fait entendre au milieu de la nuit: Voici l’époux: sortez à sa rencontre!, c’est le réveil de toutes les vierges qui fait tomber les masques et dévoile la vraie nature de celles qui sont sorties à la rencontre de l’Epoux (Mat. 25.1-13). C’est alors également le vrai réveil de l’Epouse, dont le prophète a toujours dit qu’il n’avait pas encore eu lieu, ainsi que la marche finale de l’Epouse vers la salle des Noces de l’Agneau, dans la Lumière, “comme il est lui-même dans la lumière” (1 Jean 1.7), chose également annoncée dans Malachie 4, car en vérité, comme l’a dit le prophète de cet âge: «Tout Malachie 4 doit s’accomplir!».

Au premier verset de Malachie 4 il y a d’abord le jugement de tous les orgueilleux, les hautains, et de tous ceux qui pratiquent la méchanceté tout en prétendant «être du Message», bien qu’ils n’aient pas fait une rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus révélé à nouveau tel qu’Il est dans la Bible par ce Message de Dieu. Et cela précisément parce qu’ils ne se sont pas laissés reconduire au Jésus de la Bible, et qu’ils ont plutôt fait des paroles de frère Branham leur absolu, leur credo. Ce “… jour qui vient, brûlant comme un four” n’est pas celui annoncé au verset 5 de Malachie 4, “le grand et terrible jour de l’Eternel”, qui touchera le monde entier, mais bien celui dont 1 Pierre 4.17 dit: “Car le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu”. Il est vrai que toutes les vierges sorties de Babylone à l’appel du messager de cet âge ont bénéficié de la vie apportée par le Message de réveil suscité par le prophète, de même que les feuilles, la tige et l’épi apparus après que la semence de blé ait été jetée en terre ont vu passer en eux la vie se trouvant dans la semence, mais à la fin toute cette vie se concentre dans le grain de blé qui va être recueilli dans les greniers célestes, tandis qu’eux “… seront du chaume, et le jour qui vient les brûlera, dit l’Eternel des armées, de manière à ne leur laisser ni racine, ni branche” (Mal. 4.1). Ce jugement des méchants et leur élimination de l’Assemblée des justes est également annoncée dans le psaume premier: “… ils seront comme la balle que le vent chasse. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront point dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes” (v. 4,5).

Par contre il y a ceux qui pratiquent réellement le premier de tous les commandements, tel que Jésus le présente dans Marc 12.29,30, et qui expérimenteront le réveil de l’Epouse promis dans Malachie 4, versets 2 et 3: “Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice; et la guérison sera dans ses ailes; et vous sortirez, et vous prospérerez … Et vous foulerez les méchants…”. Il est clair que cette promesse de réveil est pour ceux qui ont pour absolu la Parole de Dieu, et qui s’attachent plus particulièrement à la Parole faite chair, à notre Seigneur Jésus qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant mort aux péchés, nous vivions à la justice; ‘par la meurtrissure duquel vous avez été guéris’; car vous étiez errants comme des brebis, mais maintenant vous êtes retournés au berger et au surveillant de vos âmes” (1 Pier. 2.24,25).

Il a plu au Dieu Vivant, le Créateur des Cieux et de la terre, d’envoyer premièrement l’Esprit d’Elie sur le prophète de cet âge. Mais lorsque Dieu a repris à Lui ce prophète de l’âge, l’Esprit d’Elie n’a pas été mis dans la tombe avec lui. Il a passé sur le serviteur fidèle et prudent de Matthieu 24.45-47 pour que le Message de Dieu à cet âge soit publié dans le monde entier, puis Il est également venu sur les véritables ministres de la Parole d’Ephésiens 4.10-16 qui, après avoir reçu le Message de Dieu venu par le prophète de cet âge, ont aussi accepté l’autorité de ce ministère du serviteur fidèle et prudent et ont reçu la nourriture spirituelle transmise par ce serviteur fidèle: “… en vue du perfectionnement des saints, pour l’oeuvre du service, pour l’édification du corps de Christ; jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ. Ceux qui ont écouté ce que l’Esprit disait au travers des ministères de la Parole “… jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du fils de Dieu…” n’ont pas fait du Message de l’heure leur absolu, mais ils ont gardé comme absolu la Bible et Jésus Lui-même, la Parole faite chair, qui a livré son âme en sacrifice pour le péché, afin que s’accomplisse ce qui est écrit dans Esaïe 53.10: “… il verra une semence; il prolongera ses jours, et le plaisir de l’Eternel prospérera en sa main. En effet c’est pour les vrais disciples de Jésus le temps de la repentance, du rétablissement de toutes choses et des temps de rafraîchissement dont parle Actes 3.17-26. C’est alors que “… cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin” (Mat. 24.14). Dans tous les âges de l’Eglise il y a eu un Message de la part de Dieu et chaque fois l’accent était mis sur une certaine Vérité de la Parole de Dieu, comme par exemple pour l’âge de Luther c’était la justification par la foi en Jésus-Christ, alors que Wesley apportait la sanctification par la foi en la Parole de Dieu. Le Message de Dieu en notre âge était premièrement l’appel à sortir de Babylone et à revenir à la foi de nos pères apostoliques, et il pointait l’absolu de Dieu pour le temps de la fin, la Parole de Dieu manifestée dans le Corps de Christ. Ceux qui constituent le Corps de Christ sont les fruits de la Semence jetée en terre, les grains dans lesquels toute la Vie de Christ se réfugie au temps de la moisson, l’Epouse-Parole arrivée à la pleine maturité pour l’enlèvement, au travers de Laquelle le Seigneur ressuscité accomplit encore une fois sur la terre le plaisir de l’Eternel (Es. 53.10).

Peu importe l’homme qui fait du Message de l’heure son absolu, il prouve simplement qu’il a été séduit comme Eve par le mensonge du serpent et qu’il a volé à Dieu et à Sa Parole la première place. L’absolu fait par cet homme est un faux-dieu, une fabrication d’homme morte en elle-même, et qui lui donne la mort, c’est-à-dire qui le sépare à toujours du Dieu Véritable, le Dieu de la Bible. “Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ: lui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Enfants, gardez-vous des idoles” (1 Jean 5.20,21).

Cette dernière parole de notre Dieu au travers de Jean est une mise en garde très sérieuse contre l’idolâtrie en ce temps de la fin. Vous devez savoir que ce ne sont pas des personnes venues des Etats-Unis ou du Canada, pas davantage que les enfants du prophète, qui ont commencé la diffusion de ce Message de Dieu dans le monde. Dieu est témoin que le serviteur qui était destiné à cela avait été annoncé à l’avance, et nous qui avons commencé cette diffusion sommes bien conscients que c’est un privilège immérité qui nous a été accordé, et nous en donnons toute la gloire à Celui qui seul mérite d’être glorifié, le Seigneur Jésus ressuscité et présent par Son Esprit pour poursuivre Son oeuvre jusqu’à l’achèvement. Notre voeu et notre prière est que notre coeur soit gardé jusqu’à la fin dans l’humilité et la reconnaissance envers notre Créateur, le seul Dieu Véritable, le Dieu de la Bible! Amen!

Votre frère au service du Dieu vivant:
A. Barilier

COMMUNIQUE

Une mise au point était nécessaire, tout particulièrement pour ceux qui nous demandent les brochures et les écrits concernant le Message de Dieu à notre génération. A chaque édition en français d’une nouvelle prédication de frère Branham, d’une brochure ou d’une lettre circulaire de frère Ewald Frank, nous en envoyons gratuitement à plus de 15 000 adresses individuelles dans le monde, sans compter les paquets et sacs que nous envoyons dans les assemblées. Depuis que nous avons commencé cette diffusion, par trois fois, dans les années 1973, 1978 et 1988, nous avons demandé aux personnes, de même qu’aux assemblées, recevant cette nourriture spirituelle de nous écrire si elles voulaient continuer de la recevoir. Si elles voulaient continuer à recevoir cela, elles nous le faisaient savoir en nous envoyant à nouveau leur adresse. A défaut de réponse affirmative nous cessions les envois. Nous allons répéter cette opération, d’autant plus que notre adresse postale a changé depuis le début d’octobre 2004. Elle est désormais:

CENTRE MISSIONNAIRE DE LA PAROLE PARLEE
CASE POSTALE 5633
1002 LAUSANNE
SUISSE

Si vous avez bien compris cet article sur La paille et le froment, vous aurez aussi compris que nous estimons que l’esprit d’Elie envoyé par le Dieu de la Bible avant le grand et terrible jour de l’Eternel, après avoir inspiré le prophète de cet âge, William Branham, a poursuivi son oeuvre en demeurant sur le serviteur fidèle et prudent pour l’inspirer dans son service, puis avec les ministres authentiques de la Parole institués par le Seigneur Lui-même et annoncé dans Ephésiens 4.7-16. C’est au travers de l’action de ces différents ministères que la diffusion de ce Message s’est accomplie, de telle manière que ceux qui avaient des oreilles ont écouté ce que l’Esprit dit aux Eglises. Ainsi, nous continuerons d’envoyer autant que possible tout ce que nous éditons pour l’édification du Corps de Christ à ceux qui nous le demandent. Cependant nos moyens matériels sont limités et nous devons prendre des dispositions pour que cette nourriture spirituelle ne soit pas gaspillée.

Chacun est libre de ne vouloir lire que les prédications du prophète, bien que ce soit une grande erreur de leur part, et que plus tard ces personnes en subiront les conséquences à l’image des vierges folles. Mais nous adressant aux personnes fanatisées, peut-être mal enseignées et trompées par leurs conducteurs spirituels, qui refusent de recevoir de la littérature autre que les prédications venant directement du prophète lui-même, et qui souvent ne lisent pas, ou même déchirent ou brûlent ce que nous leur envoyons, nous ordonnons à ces personnes, au Nom du Seigneur Jésus qui a donné Sa Vie pour elles, d’être honnêtes et droites devant le Dieu vivant qui voit toutes choses. Et nous prions ces personnes, au Nom du Dieu vivant, de ne plus s’adresser à nous pour recevoir des écrits du Message. Qu’elles se tournent vers ceux qui ont fait de ce Message leur absolu et qu’elles demandent à «La Voix de Dieu» au Canada ou à Jeffersonville les écrits qu’ils éditent en français. Mais ne demandez plus rien au «Centre Missionnaire de la Parole Parlée» de Lausanne. Nous ne cherchons pas à faire des prosélytes, mais bien à répondre à la faim spirituelle des véritables disciples de Jésus, le Christ béni de Dieu! Amen et merci!

“Ne soyez pas séduits; on ne se moque pas de Dieu; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. Car celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle” (Gal. 6.7,8).

 

 


PHOTOS

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Vue partielle de l’auditoire à Kinshasa

 
Vue partielle de la réunion à Lubumbashi

 

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Vue partielle des croyants au Chili baptisés au Nom du Seigneur Jésus-Christ

Réunion au «Sheraton Hotel» à Lima, Pérou


 

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A la réception dans le Centre «Voice of God Recordings»avec Billy Paul et Joseph Branham
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La bienvenue à l’entrée du Centre
«Voice of God Recordings»
à Jeffersonville, Indiana, USA

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Un jour historique, un évènement historique. Le chemin pour devenir une puissance mondiale, l’Europe Unie a dû le parcourir en diverses étapes:
Les bases pour la nouvelle Europe ont été créées le 25 mars 1957 avec la signature des «Traités de Rome». L’Europe Unie commença avec six Etats auxquels s’ajoutèrent de nouveaux.
Le 1er mai 2004 nous avons fêté l’Europe comme Communauté de 25 Etats avec 455 millions d’habitants. Le 17 juillet 1998 entra en vigueur le «Statut du Tribunal Pénal International» signé à Rome.
Le 29 octobre 2004 les représentants des 25 Etats membres ont signé à Rome, aux pieds du pape Innocent X, la «Constitution Européenne». Ce n’est pas par hasard que ces deux importants documents aient été signés dans la même ville, dans le même lieu, sous le “patronage” de ce Pape.
Ces évènements ne sont pas seulement historiques — les prophéties bibliques s’accomplissent d’une manière visible et qui ne peut pas passer inaperçue.

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