“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 52

AVRIL 2001

 


 

40 ANNEES PARTICULIERES

Dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ, je salue cordialement dans le monde entier tout véritable croyant, tout enfant de Dieu, qui en toutes choses croit de la manière que disent les Saintes Ecritures, par cette parole: “Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. Car encore très peu de temps et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas” (Héb. 10.36,37).

Cette fois j’aimerais jeter un regard rétrospectif sur les 40 années venant de s’écouler depuis la naissance de l’oeuvre missionnaire de Krefeld. Le nombre 40 semble avoir dans la Bible une signification toute particulière: il s’y trouve cité plus de cinquante fois en diverses relations. Lors du déluge la pluie tomba 40 jours et 40 nuits (Gen. 7.4). Lorsque Moïse eut 40 ans il se rendit pour la première fois auprès de ses frères les Israélites (Actes 7.17-29). Le Seigneur lui apparut 40 ans plus tard dans la flamme d’un buisson en feu (Actes 7.30). Les enfants d’Israël errèrent 40 ans dans le désert (Jos. 5.6). En tant que roi David régna pendant 40 ans (2 Sam. 5.4), et Salomon régna également la même période de temps (1 Rois 11.42). Jésus passa 40 jours dans le désert en jeûnant et en priant, et Il y fut tenté par le diable (Mat. 4.1-11). Après sa résurrection, Jésus passa 40 jours avec Ses disciples et les enseigna sur le Royaume de Dieu (Actes 1.1-3).

Dans l’ensemble, je peux maintenant regarder sur une période particulière de ma vie, sur les 47 années passées au service du Royaume de Dieu. Plus que jamais je suis persuadé qu’il ne reste qu’un temps très court pour qu’arrive ce qui est écrit dans la Bible depuis deux mille ans. Alors Il viendra, selon Sa promesse (Jean 14.1-3 et autres), et Il ne tardera pas, c’est-à-dire Jésus-Christ… Lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps (Actes 3.21). Il y a cependant pour être enlevé des conditions à remplir, qui peuvent être accomplies uniquement par une marche avec Dieu. Dans notre texte biblique il est question de faire la volonté de Dieu, comme il est écrit: … afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises”. La volonté de Dieu doit être faite dans notre vie personnelle, de même que dans la communauté, car ainsi seulement le plaisir de Dieu pourra reposer sur nous comme il avait reposé sur Enoch dont l’enlèvement typifie celui de l’Epouse (Héb. 11.5). Il s’agit maintenant qu’en toutes choses il y ait un plein accord avec Dieu et Sa Parole, ainsi qu’entre l’Epouse et l’Epoux. Cette position ne sera atteinte en pratique que lorsque toute parole de Dieu sera vécue par les croyants.

Il est écrit du Fils de Dieu: “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir…” (Ps. 40.8). Notre Seigneur a dit: “Car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère” (Mat. 12.50). A Gethsémané Il a prié: “… toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Mat. 26.36-42). Ainsi, que ceci soit aussi notre prière, car ce n’est qu’en étant dans la volonté directe de Dieu que, par Son sacrifice, nous sommes sanctifiés une fois pour toutes (Héb. 10.7-10). Il a accompli ce sacrifice pour tous ceux qui veulent se laisser sanctifier et ainsi arriver à la perfection (Héb. 10.14). C’est dans une pleine obéissance et dans l’absolue volonté de Dieu que le Sauveur s’est sanctifié, afin que les rachetés soient sanctifiés en Lui, en Sa Parole et en Sa nature (Jean 17.14-19). Nous sentons que le temps est devenu sérieux et que nous sommes arrivés à la dernière phase de la restauration et de la préparation définitives de l’Eglise–Epouse.

DIRECTIVES DIVINES

Photographie du passeport du frère E. Frank de 1953

En ce qui me concerne, je vois la main du Seigneur dans toute ma vie. Déjà à l’âge de 14 ans je lisais chaque jour la Bible. Cela peut sembler singulier, cependant je le faisais réellement poussé par une aspiration intérieure. Mon père, qui était en même temps pour moi un ami et un frère en Christ, prêchait et conduisait des méditations faites à la maison. Souvent les frères dans le service venaient chez nous et profitaient de la soirée pour échanger leurs opinions sur certains passages bibliques. Je n’avais pas la permission de parler avec eux, mais d’écouter de très près. Il arrivait que l’un dise à l’autre: «Comment vois-tu la chose? Quelle est ton opinion?». Cependant j’avais en moi depuis toujours le désir de savoir ce qui était réellement juste, c’est-à-dire, ce qui était biblique. C’est pourquoi je lisais les passages parallèles et priais mon Seigneur de m’éclairer. Et je remercie Dieu de ce que dès le commencement, depuis que je commençais à prêcher en 1953, Il m’a conduit à n’enseigner que comme je l’aurais fait s’Il avait été en personne parmi les auditeurs. Cela se rapporte à l’ensemble de la période de ces 47 ans. Comme tout croyant j’ai aussi expérimenté une croissance spirituelle; cela est allé de connaissance en connaissance, de clarté en clarté, mais toujours dans la Parole de Vérité. J’ai prêché le conseil de Dieu et les doctrines bibliques seulement comme je les voyais dans les Ecritures et telles qu’elles m’étaient éclairées. Sur les milliers de prédications que j’ai tenues, je n’ai pas eu à entreprendre une seule correction. La direction et l’inspiration du Saint-Esprit ont toujours été parfaites.

En regardant en arrière à toutes les années passées dans le Royaume de Dieu, je ne peux mentionner ici uniquement que quelques points marquants. Le ministère plein d’autorité de frère Branham, qui nous a replacé dans les jours de la Bible, je l’ai vécu pour la première fois en août 1955 dans les rencontres de Karlsruhe, et j’ai tout de suite reconnu que là sur la plate-forme se tenait un homme réellement envoyé par Dieu. Après la prédication il priait pour ceux qui voulaient consacrer leur vie à Dieu, puis après cela il invitait les malades à s’avancer. Lorsque je vis et entendis comment il leur citait des particularités de leur vie qu’il lui était impossible de connaître, il devint clair pour moi que se renouvelait ici ce qui était déjà dans le ministère de Jésus-Christ le signe de reconnaissance confirmant qu’Il était le Messie. “Nathanaël lui dit: D’où me connais-tu? Jésus lui répondit et lui dit: Avant que Philippe t’eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais” (Jean 1.49). Il dit à la Samaritaine: “… car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari… La femme lui dit: Seigneur, je vois que tu es un prophète… Je sais que le Messie qui est appelé le Christ, vient… il nous fera connaître toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle” (Jean 4.17-26 et autres).

C’est ainsi que j'ai connu frère Branham en 1955
à Karlsruhe. De gauche à droite:
le Dr.Guggenbühl, le rév. F.F. Bosworth et frère Branham.

Déjà après la première rencontre j’eus le désir d’apprendre à connaître cet homme de Dieu personnellement et de parler avec lui. C’est pourquoi le matin suivant, avant 8 heures, je me rendis à son hôtel pour me renseigner à son sujet auprès de la réception. Pendant que je parlais l’employé me dit: «Vous n’avez pas besoin de plus d’information, le révérend Branham et son team viennent juste d’entrer maintenant…». Je me retournais et vis frère Branham venir en direction de la réception, il s’arrêta à peu de distance de moi, me montra et dit: «Tu es un prédicateur de l’Evangile». Puis désignant la gauche, il dit: «Là à l’entrée se tient ta femme». Profondément saisi d’émotion et subjugué, je le saluai et nous parlâmes ensemble. Dès ce moment je voulus connaître de plus près son ministère. Depuis toujours j’avais eu le désir d’apprendre à connaître un homme de Dieu qui avait rencontré Dieu et Le connaissait personnellement.

 

En juin 1958 je visitais la conférence de “Voice of Healing”, qui avait été arrangée par le rév. Gordon Lindsay, à Dallas, au Texas, USA, et à laquelle frère Branham avait été annoncé comme prédicateur principal. En le comparant avec les nombreux autres évangélistes présents, je remarquais que cet homme simple et humble représentait une exception, et je reconnus qu’il était prophète et que comme Jean-Baptiste il était un homme envoyé par Dieu. Aux gens venus de différentes villes pour que l’on prie pour eux, frère Branham disait aussi quels étaient leurs besoins, quelle maladie ils avaient, et même le lieu, la rue et le numéro de la maison qu’ils habitaient, ainsi que beaucoup d’autres choses. Cela opérait en eux une telle édification dans la foi, qu’ils étaient guéris sur place, et que même des aveugles-nés retrouvaient la vue. Le même ministère prophétique manifesté en notre Seigneur en tant que Fils de l’homme se reproduisait là. Jésus avait bien dit dans Jean 5.19,20: “Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père… Car le Père… lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même”. De la même manière frère Branham, d’après une vision, pouvait souvent leur communiquer leurs pensées les plus secrètes. Il parlait d’un Message qu’il devait apporter au peuple de Dieu.

Maintenant je voulais éprouver ce qu’il croyait et enseignait, car je voyais bien que Dieu était avec lui. Ainsi je laissais mon adresse aux frères pour recevoir directement ses prédications enregistrées sur bande; mais je cherchais encore à avoir, dans ce lieu et sur place, une conversation personnelle avec lui. A la fin de cette conversation, là à Dallas, il me dit: «Tu retourneras en Allemagne!». Ceci fut pour moi inconcevable, car en mars 1956 j’avais émigré avec ma femme au Canada, et nous n’avions même jamais pensé y retourner. Cependant, déjà en août 1958 nous sommes revenus en Allemagne, à cause d’un ordre direct du Seigneur qu’Il a encore une fois confirmé. Je prêchais donc tout d’abord dans des communautés qui m’étaient déjà connues auparavant.

En octobre 1959 le conducteur principal de la région, dans la communauté de Krefeld où mon père et moi-même prêchions aussi, mit en garde l’assemblée contre William Branham et son enseignement. La conséquence de cela fut que nous n’étions plus les bienvenus là-bas et que nous n’étions plus libres dans la prédication. Là-dessus quelques frères et soeurs se retirèrent de cette communauté. Parmi ceux-ci se trouvait aussi toute notre famille. A la fin décembre commença un cercle de prière à l’occasion de laquelle je traduisis directement la première prédication sur bande de frère Branham. Notre but, en tant que petite communauté de maison de 12 à 15 personnes, était dès le début clair: “Sola Scriptura” — seule les Ecritures devaient être valables dans la foi, l’enseignement et le comportement de la vie. Dieu nous avait accordé la grâce pour un nouveau commencement et Il a pourvu continuellement pour la croissance, pour la prospérité et pour que beaucoup de fruits soient portés pour l’Eternité. Nous avons bientôt loué une salle pouvant contenir 70 personnes, puis une autre avec 120 places, puis une de 250, jusqu’à ce qu’en 1973, sur une directive directe du Seigneur, nous fassions l’acquisition d’un terrain pour y construire notre propre chapelle, laquelle offre plus de 600 places.

De gauche à droite, les frères:
A. Borg, E. Frank, L. Russ, R. Illing, P. Schmidt et H. Frank.

C’est avec une grande reconnaissance que je peux mentionner que les mêmes frères, Leonhard Russ, Paul Schmidt, Alfred Borg, Reinhold Illing, et mon frère Helmut, qui étaient présents dès le commencement, sont encore présents avec moi aujourd’hui, après 40 années, et consacrent leur temps au même service et aux mêmes tâches dans l’assemblée. Cela n’a pas seulement l’air d’être un miracle… c’est un miracle! Car, comme l’expérience nous l’enseigne, les frères se rendent toujours rapidement indépendants, et la plupart du temps c’est pour prouver qu’eux aussi peuvent rassembler du monde autour d’eux et peuvent jouer au pasteur. Dans toutes les circonstances Dieu a veillé sur Sa Parole, sur Ses serviteurs et Son peuple. La récompense de tels frères, servant le Seigneur d’une manière désintéressée sera grande. Dieu bénit la fidélité dans le travail en commun: l’un plante, l’autre arrose, mais Dieu donne la croissance et la prospérité (1 Cor. 3.5-9).

En tant que prédicateur et ancien de l’église frère Russ a conduit toutes ces années le service divin; à ses côtés se tient frère Schmidt en tant que co–ancien et servant également dans l’église locale. Mais il est aussi à l’oeuvre dans la mission, et cela plus particulièrement dans les pays de l’ancienne Union Soviétique. Je n’oublierai jamais un certain soir — nous habitions alors à la Luisenstrasse et avions nos rencontres à la Hubertusstrasse — lorsque le Seigneur me parla d’une voix de commandement: «MON SERVITEUR, CONSACRE–MOI LEONHARD RUSS EN TANT QU’ANCIEN, ET PLACE A SES COTES PAUL SCHMIDT, CAR C’EST A CELA QUE JE LES AI DESTINES!». C’était l’exacte teneur de cette parole. Lors de la réunion suivante les deux frères furent reçus unanimement par l’église et consacrés par l’imposition des mains en tant qu’anciens. Frère Borg et frère Illing exercent leur tâche dans l’administration comme depuis toujours, et également mon frère Helmut. Tous les autres frères aussi, qui vinrent plus tard, ont trouvé depuis de nombreuses années leur place dans l’église et dans l’oeuvre missionnaire.

C’est notre détermination de nous trouver à la disposition du Seigneur, afin qu’au travers de l’Eglise l’oeuvre de Dieu puisse s’accomplir comme il est écrit: “Il me faut faire les oeuvres de celui qui m’a envoyé, tandis qu’il est jour; la nuit vient, en laquelle personne ne peut travailler” (Jean 9.4). Le Dieu éternellement fidèle, à la fin du temps de grâce, nous a inclus d’une manière merveilleuse dans Son plan pour le temps de la fin. Il nous laisse réellement et consciemment expérimenter avec Lui l’accomplissement de la dernière partie de l’histoire du salut. Lors de la première venue de Christ, seuls les croyants réellement élus reconnurent et expérimentèrent l’accomplissement des prophéties bibliques, de même tout aussi certainement seulement les élus reconnaissent et expérimentent maintenant en cette dernière génération les choses arrivant avant la deuxième venue de Christ. Cette parole demeure: il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus (Mat. 22.14). Il est aussi écrit: “Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l’élection de la grâce… Ce qu’Israël recherche, il ne l’a pas obtenu, mais l’élection l’a obtenu…” (Rom. 11.5-7). La même chose se réalise avec l’Eglise des nations. Tous les croyants “de nom” ont leurs propres plans et programmes “chrétiens” conformes à leur communauté ou à l’oeuvre missionnaire à laquelle ils appartiennent. Mais les véritables enfants de Dieu sont les enfants de la promesse (Gal. 4.28). Ils reconnaissent le temps de la visitation en grâce et expérimentent ce que Dieu a promis.

DECISION DIVINE

Le Seigneur Dieu a déterminé que moi, en tant que le plus petit de Ses serviteurs, j’aie une grande part à la publication véritable de la Parole dans le monde entier. Je ne sais pas ce qu’Il a vu en moi, c’était probablement ce qu’Il avait mis Lui-même en moi, car je n’ai rien amené avec moi qui Lui fut utile. Dans l’exercice de Sa souveraineté, qui ne peut être influencée, il a plu au Seigneur Dieu de me donner une commission directe, le 2 avril 1962, comme l’ont reçu de Lui les prophètes et les apôtres. Avec la même véracité de Dieu dont Paul peut témoigner en ce qui concerne son appel et son envoi par le Seigneur, je peux pareillement en rendre témoignage. Il pouvait dire avec exactitude — et Dieu soit remercié de ce que je le peux aussi — où et quand cela était arrivé, et il pouvait donner la teneur et les détails de cet appel. C’est pour moi d’une grande importance que Paul ait même entendu son appel dans sa langue maternelle, l’hébreu, de la bouche du Seigneur ressuscité et glorifié (Actes 26.14). Avec la même certitude je peux témoigner avoir entendu en ma langue maternelle, l’allemand, la Voix toute-puissante, transperçante et pleine d’autorité du Seigneur ressuscité disant: «MON SERVITEUR, TON TEMPS POUR CETTE VILLE EST BIENTOT PASSE. JE T’ENVERRAI DANS D’AUTRES VILLES POUR PUBLIER MA PAROLE».

La Voix venait d’en haut à droite. Sans force, je m’effondrais sous moi et tombais sur la gauche, le visage tourné vers le sol. Paul, lui aussi, avait été précipité au sol (Actes 9.4). L’instant d’après je me trouvai hors de mon corps et dans une autre dimension, je vis comment je me trouvais dans la pièce, ma main étendue vers le bas devant moi, et je dis ces mots: «Seigneur ils ne m’écouteront point. Ils ont tout à profusion et vivent dans la débauche». Cependant le Seigneur répondit: «MON SERVITEUR, LE TEMPS VIENT OU ILS T’ECOUTERONT. RASSEMBLE DE LA NOURRITURE ET DES VIVRES, CAR UNE GRANDE FAMINE ARRIVE. ALORS TU TE TIENDRAS AU MILIEU DU PEUPLE ET DISTRIBUERAS LA NOURRITURE!». Les dernières paroles de cet appel divin étaient: «MON SERVITEUR, NE FONDE AUCUNE EGLISE LOCALE ET NE PUBLIE AUCUN RECUEIL DE CANTIQUES, CAR C’EST LA LE SIGNE D’UNE DENOMINATION!». Toutes les paroles de ce témoignage sont exactement aussi vraies que chaque parole de Paul relatées dans la Bible sur son appel. Personne ne peut ressentir quel divin absolu accompagne la réception d’un commandement direct et personnel du Seigneur. Le diable et tout l’enfer pourraient se tenir devant moi, et même se précipiter sur moi: rien ne changerait pour l’Eternité à la décision divine ni à l’expérience faite.

L’année 1961 était le point culminant de la guerre froide, incluant également la crise de Cuba. Le chef d’Etat de l’URSS, le secrétaire du parti soviétique, Nikita Krutschev, lors d’une réunion plénière de l’ONU avait frappé de son soulier le pupitre en s’écriant: «Nous ne serons jamais d’accord! Nous ne serons jamais d’accord!». A Berlin, à la porte de Brandebourg, les blindés russes et américains se faisaient face, et John F. Kennedy dit: «Je ferai de Berlin un exemple!». Le 13 août les soldats russes avaient commencé la construction du mur de Berlin. Dans notre pays existait une telle tension politique, comparable à celle du blocus de Berlin en 1948/49. C’est pourquoi j’avais l’impression qu’à la suite d’une catastrophe touchant notre pays, il arriverait comme à la fin de la guerre qu’une famine naturelle s’installe, et du coup nous avons littéralement emmagasiné des vivres. Cependant les mois passèrent sans qu’une catastrophe n’arrive. A cause de cela je tombai dans une grande détresse intérieure, car j’avais annoncé cette famine comme le Seigneur me l’avait dit. Je ne voulai plus prêcher, et dans mon désespoir j’avais même dit au Seigneur: «Si tu ne me donnes point de réponse, alors prends ma vie!».

C’est alors que me vint la pensée de prendre l’avion pour aller voir frère Branham aux USA. J’espérais qu’au travers de lui le Seigneur me donnerait une réponse. Et Dieu soit remercié, c’est bien ce qui arriva réellement: le 3 décembre 1962 je me trouvais assis à une table avec frère Branham, frère Banks Woods et frère Fred Sothmann. Frère Branham s’informa sur la situation spirituelle en Allemagne et en Suisse et si le Message était cru. Il demanda après Erwin Müller et Adolf Guggenbühl. Le Dr. Adolf Guggenbühl de Zurich avait aussi arrangé les réunions pour frère Müller à Karlsruhe. La conversation traînait un peu en longueur. Je devenais toujours plus impatient, car en moi brûlait une seule question: Que signifiait donc la parole que le Seigneur m’avait adressée? Finalement je dis: «Frère Branham, j’ai quelque chose de particulier sur le coeur et j’aimerais te questionner à ce sujet». A ce moment il éleva un peu sa main droite et dit: «Frère Frank, puis-je te dire pourquoi tu es ici? Le Seigneur t’a parlé. Puis-je te dire ce que le Seigneur t’a dit?». Et il répéta phrase après phrase, mot après mot, ce que le 2 avril 1962 à l’aube du jour le Seigneur m’avait commandé! J’étais complètement subjugué, et même sans parole. Puis il continua en disant: «Frère Frank, tu as mal compris ce que le Seigneur t’a dit. Tu pensais qu’une famine terrestre venait, et naturellement que tu as emmagasiné des vivres et de la nourriture. Cependant le Seigneur veut envoyer une faim de Sa Parole, et la nourriture que tu dois emmagasiner est la Parole de Dieu promise pour ce temps, que le Seigneur a révélée et qui se trouve dans les prédications qui sont enregistrées sur bandes». Il ajouta encore: «Attends pour la distribution jusqu’à ce que tu aies reçu le reste de la nourriture». Je ne compris pas cela, mais sur le moment je ne pouvais pas le questionner à ce sujet, et c’est pour cette raison que plus tard je fus troublé. Comment en ce temps-là pouvais-je me douter que frère Branham, après qu’il ait prêché en mars 1963 sur les sept Sceaux du livre de l’Apocalypse, puis encore sur d’autres thèmes importants, tels que “Mariage et Divorce”, serait rappelé par le Seigneur le 24 décembre 1965, c’est-à-dire seulement trois ans plus tard? Pour finir frère Branham m’imposa les mains et même m’embrassa dans ses bras, et il pria pour moi.

Je suis encore aujourd’hui très reconnaissant pour la directive reçue, qui était en même temps une confirmation, et j’ai accompli mon ministère d’une manière double, comme cela m’avait été commandé. D’une part j’ai voyagé de pays en pays et de ville en ville pour publier la Parole de Dieu. D’autre part j’ai traduit en langue allemande plus de 200 prédications de frère Branham, lequel était vraiment le messager de Dieu pour ce temps, et j’ai pourvu pour qu’elles soient aussi traduites en beaucoup d’autres langues, afin que soit présentée au peuple de Dieu la nourriture spirituelle — la Parole promise et révélée.

C’est uniquement sur mon initiative que les prédications de frère Branham, qui jusqu’à son départ vers la Patrie céleste se trouvaient seulement sur bandes, ont commencé à être imprimées en brochures. Si le jour suivant l’ensevelissement de l’homme de Dieu je n’avais pas appelé les frères Roy Borders, Pearry Green, Lee Vayle et d’autres à venir ensemble pour leur dire ce que le Seigneur avait commandé et ce qui devait être fait maintenant, le ministère de l’homme envoyé par Dieu aurait été enseveli pour toujours avec lui, et le monde n’aurait jamais entendu parler d’un Message du temps de la fin. Cependant Dieu connaît toutes choses et Il les a planifiées à l’avance. En tant que témoins les frères Woods et Sothmann confirmèrent là-bas ma rencontre d’alors avec frère Branham. Dieu a pourvu pour tout le reste et Il donna les instructions correspondantes à l’avance, de telle manière que d’une prétendue fin sortit finalement un nouveau commencement.

Les frères des USA, qui se trouvaient autour de frère Branham, ont tous sans exception attendu sa résurrection, et c’est pourquoi l’ensevelissement a plusieurs fois été renvoyé, jusqu’à Pâques 1966. Là aussi, avec les nombreux hôtes venus aux funérailles, on a chanté continuellement pendant presque 2 heures le choeur: “Crois seulement, crois seulement…”, avant que le cercueil ne soit finalement laissé dans la fosse. Je n’ai pas chanté avec les autres, mais j’ai pleuré, et dans la prière j’ai parlé avec Dieu, mon Seigneur. Lorsque ensuite le soir je me retrouvai dans ma chambre d’hôtel, subitement une profonde paix vint dans mon âme. C’était comme si tout fardeau était enlevé de moi, comme si le Seigneur voulait changer ma douleur en joie, et quelque chose dit dans mon coeur: «Maintenant ton temps est venu pour distribuer la nourriture». Sur cela, le matin suivant, je rassemblai les frères pour une conversation décisive. Roy Borders prit la responsabilité de l’impression et de la publication des prédications de frère Branham.

LA COMMUNAUTE COMME BASE

Je suis très reconnaissant envers Dieu pour la Communauté locale de Krefeld, qui a partagé avec moi dès le commencement la commission reçue de Dieu, ainsi que pour tous ceux qui réalisent appartenir à cela. Selon la directive divine reçue je n’ai fondé aucune église locale dans aucune autre ville. Ma tâche est de publier la Parole à tout enfant de Dieu dispersé dans les différentes communautés. Il est aussi connu que chaque communauté de foi a publié son propre cantique comme signe de reconnaissance de sa confession. Pour moi je peux chanter dans n’importe quel cantique, mais je ne dois point en publier. Comme frère Branham l’a dit clairement et nettement, de ce dernier réveil ne sortira aucune nouvelle tendance de foi organisée, mais bien l’Eglise-Epouse.

Nous trouvons relatée trois fois dans les Actes des Apôtres la vocation de Paul dans différents contextes. Il mettait sans cesse l’accent sur le fait qu’il était envoyé par Dieu, et il insistait sur cela parce que seul son mandat dans le service était sa légitimation, et il plaçait au commencement de toutes ses lettres ce qu’il était: un apôtre de Jésus-Christ, c’est-à-dire Son envoyé direct. Cela inclut le fait qu’il y a un envoyeur qui charge quelqu’un de transmettre un message particulier, c’est-à-dire celui de l’envoyeur. En rapport avec cela il se nomme esclave de Christ: Paul, esclave de Jésus-Christ, apôtre appelé, mis à part pour l’évangile (Rom. 1.1). Ainsi ce n’est pas lui-même, mais bien le service qui lui a été confié, qu’il place tout en haut. Il avait été destiné à publier tout le conseil de Dieu (Actes 20.27). En tant que serviteur et témoin c’était sa tâche, par ses exposés, d’ouvrir les yeux des gens (Actes 26.16-18). Les mystères de Dieu en Christ, ceux de Christ et de l’Eglise, et tous les autres mystères lui furent révélés, jusqu’à la transmutation des corps mortels des véritables croyants et de leur enlèvement lors du retour de Christ (1 Cor. chap. 15; 1 Thess. chap. 4, et autres). Son appel extraordinaire était relié à son service particulier d’enseignement pour l’Eglise de Jésus-Christ.

Il voulait conduire à Christ une vierge pure, mais il craignait que comme Eve avait été séduite, l’Eglise ne soit aussi séduite (2 Cor. 11.2,3). Cependant il tenait ferme dans la foi que le Seigneur prend soin des Siens, “… afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable” (Eph. 5.27). Dans son épître à Tite l’apôtre nous laisse voir dans son coeur quel est son appel et son envoi pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la Vérité qui est selon la piété. “Paul, esclave de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ selon la foi des élus et la connaissance de la vérité qui est selon la piété, dans l’espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles mais il a manifesté, au temps propre, sa parole, dans la prédication qui m’a été confiée à moi selon le commandement de notre Dieu sauveur… (Tite 1.1-3). C’est encore aujourd’hui: “Agissant de la part de Dieu”.

William Branham pouvait témoigner avoir reçu un appel semblable, une charge reçue directement de Dieu, le 7 mai 1946. Il était le prophète promis conformément à Malachie 4.5, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Eternel, de même que Jean-Baptiste était le prophète de Malachie 3.1. Au travers de son ministère toutes choses devaient être rétablies, et le coeur des enfants de Dieu ramené à la foi des pères apostoliques (Mal. 4.5,6; Mat. 17.11 et autres). C’est à lui que le Seigneur révéla ce qu’était réellement le péché originel, et il lui fut présenté comme à Paul le plan entier du salut. On peut dire conformément à la vérité, que Dieu lui a révélé en notre génération tous les mystères de la Parole, depuis la Genèse jusqu’au dernier chapitre de la Bible, et lui a fait connaître toutes les vérités qui avaient été perdues. Maintenant à nouveau nous vivons de toute parole venant de Dieu, et nous mangeons de la manne cachée. Au commencement Paul a posé le fondement, Branham le fait maintenant à la fin du temps de la grâce. Paul était l’apôtre et docteur établi par Dieu, et il se présentait comme collaborateur de Dieu (1 Cor. 3.9-11; 2 Cor. 6.1), comme ambassadeur de Christ (2 Cor. 5.16-21). La même chose se rapporte à frère Branham qui enseigna et pratiqua la même doctrine. Dans 1 Corinthiens, chapitre 4, Paul exhorte les croyants en tant “qu’administrateur des mystères de Dieu”. Les doctrines et les pratiques qui lui avaient été révélées pour l’Eglise de la Nouvelle Alliance sont encore aujourd’hui devant Dieu le seul modèle valable. Seul ce qui concorde exactement avec cela — sans même s’écarter le moindre — est d’origine divine et constitue la foi telle que le dit l’Ecriture. Je ne peux renier, ni ne le veux, qu’un tel appel m’a été accordé à moi aussi en partage. Au contraire: avec cela je porte la même responsabilité que les hommes de Dieu m’ayant précédés.

BIBLIQUEMENT CONFIRME

Depuis les années 70 l’expédition des brochures de frère Branham en anglais ne s’ensuivit plus seulement de Jeffersonville, USA, mais également depuis Edmonton, Canada, sous la direction de Don Bablitz. Ce fut en juillet 1975, à l’occasion de ma visite là-bas, qu’il vint à moi et me fit savoir quels pays étaient desservis et combien il était saisissant que ce Message soit porté par mon moyen dans le monde entier. Puis il dit: «Frère Frank, nous trouvons le ministère de frère Branham dans la Bible. Qu’en est-il de ton ministère? Est-il aussi dans la Bible?». Je n’avais jamais pensé à cela et je répondis: «Cela suffit! Ne parle pas comme cela!». Je refusai par un signe et dit: «Comment mon ministère pourrait-il être dans la Bible?».

Cependant le matin suivant, très tôt, alors que je venais de prendre ma Bible pour y lire, j’entendis la même Voix du Seigneur: «MON SERVITEUR, JE T’AI DESTINE SELON MATTHIEU 24, VERSET 45, A DISTRIBUER LA NOURRITURE AU TEMPS CONVENABLE». Jusqu’à ce moment Matthieu 24 était pour moi seulement le chapitre dans lequel le Seigneur parle sur le temps de la fin, sur les guerres, les tremblements de terre, les famines, sur les faux prophètes et les faux christs, ainsi que sur Israël en tant que figuier qui commence à pousser. Je fus profondément remué lorsque mes yeux tombèrent directement sur les versets 45 à 47 et que j’y lis: Qui donc est l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable? Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi. En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens”. C’était une révélation conforme aux Ecritures, une indication directe du Seigneur pour moi, car si ce ministère final n’était pas fondé sur une promesse, il n’aurait alors aucune légitimation en rapport avec l’histoire du salut, oui, il n’aurait même aucun droit d’exister.

Si l’on continue à lire dans Matthieu 25, on est surpris de voir qu’il s’agit de la venue de l’Epoux. Cependant, avant le retour de l’Epoux, les doctrines originelles dans leur ensemble doivent de nouveau être publiées sans compromis. Après que tout ait été rétabli par le ministère prophétique, il faut maintenant que cela soit donné aux serviteurs du Seigneur de manière correcte conformément à la doctrine. C’est conforme au “AINSI DIT LE SEIGNEUR” de Sa Parole. L’ordre divin sera à la fin de nouveau pleinement rétabli. Tous ceux qui écoutent maintenant ce que l’Esprit dit à l’Eglise, écoutent la Parole révélée.

Et tous ceux qui L’acceptent donnent la preuve de cette Parole au travers de l’obéissance de la foi. Ils se soumettent à l’ordonnance du salut, ont accès au Lieu Très-saint et se délectent des riches biens de Sa Maison. Le Seigneur avait déjà annoncé à l’avance la faim spirituelle d’entendre la Parole de Dieu, dans le prophète Amos 8.11. Il a pris des dispositions pour que la manne fraîche soit préparée, de telle manière que les Siens mangent, et en vertu de la Parole promise pour ce temps, qu’ils puissent avoir la vie spirituelle.

DEUX PERIODES

Les 40 années passées, de 1960 à 2000, peuvent être divisées en deux périodes, en ce que les années soixante et soixante-dix étaient en elles-mêmes une phase particulière d’édification et de croissance, aussi bien pour l’église locale que pour l’oeuvre missionnaire.

J’entrepris mon premier voyage missionnaire hors de l’Europe, déjà en 1964, dans plusieurs pays du Proche-Orient et dans les Indes. En 1966 j’invitais le rév. Pearry Green, de Tucson, USA, lequel en tant que témoin oculaire de frère Branham en rendit un puissant témoignage, ainsi que de son ministère, dans quelques villes de la République Fédérale d’Allemagne, ainsi que dans les pays voisins. Dès lors je voyageai dans les pays occidentaux prêchant le merveilleux Evangile de Jésus-Christ, avec le regard sur les temps de la fin. Bientôt nous reçûmes aussi les prédications imprimées en anglais, que nous avons traduites et publiées en brochures. De 1968 à 1978 Radio Luxembourg émit chaque dimanche matin pendant vingt minutes des brèves prédications que j’avais faites pour le rayon d’émission de l’Europe. C’est ainsi que j’atteignis aussi la République Populaire d’Allemagne et les populations des pays frontaliers.

Dès 1968 il me fut possible, bien que souvent dans les conditions très dangereuses de ce temps-là, de voyager dans les pays de l’Est européen, où je pus servir diverses églises avec la Parole. Le Seigneur fidèle me conduisit à Moscou dans les années soixante-dix, de telle manière que le président des Eglises Baptistes me dit: «Frère Frank, nous prenons pour toi la responsabilité devant les autorités, et tu es libre de prêcher partout où le Seigneur t’ouvre une porte dans notre pays». Il faut savoir qu’en ce temps-là il fallait obtenir pour les orateurs étrangers une autorisation de la police. Si je voulais raconter toutes les fois comment j’ai été conduit et protégé durant les nombreux franchissements de frontière ainsi que pendant le séjour dans les pays de l’Est durant les années de confrontation entre l’Est et l’Ouest, et cela jusqu’au tournant en 1989, tout un livre pourrait être écrit. Lors de l’entrée des troupes du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie, en 1968, je tombai littéralement au milieu des blindés russes, que je devançai lorsque je conduisais de Prague en direction de la frontière polonaise. Combien de fois j’avais des cassettes de prédications et de la littérature dans mes bagages, et si on les avait découvertes, je me serais trouvé tout de suite en prison. Dans tout pays de l’Est européen il était interdit en ce temps-là d’apporter avec soi de la littérature chrétienne ou des Bibles. Finalement, à Berlin Est et à Prague furent même émis des ordres d’arrêt contre moi. Cependant la main du Seigneur fut avec moi dans chacune de ces situations. Lorsqu’à Berlin Est je fus mis en prison pour quelques heures, parce que j’avais un projecteur et le film de frère Branham dans le coffre, et que je vis la caméra de surveillance dirigée sur moi, je me sentis pourtant en sûreté dans cette cellule rudimentaire. Lors de l’interrogatoire qui suivit, le Seigneur me donna le courage de rendre avec assurance témoignage. Comme Paul j’ai rendu témoignage de mon Sauveur et aussi de mon appel partout, devant les grands et les petits et dans toutes les situations, et Il a toujours été avec moi. Ainsi, au travers des voyages missionnaires effectués chaque mois, par les émissions radiophoniques et la publication des prédications de frère Branham, le Seigneur a poursuivi Son oeuvre et d’innombrables personnes dans le monde entier ont été bénies, sauvées et libérées, et beaucoup ont été guéries dans leur corps.

Pour moi personnellement les années 1968–1978 furent d’une communion presque sereine avec mon Dieu. Quelques fois les passages bibliques sur lesquels je devais prêcher m’ont été donnés d’une voix audible par le Seigneur: «MON SERVITEUR, PRESENTE-TOI DEVANT MON PEUPLE ET LIS LA PAROLE DE…». Je reçus également plusieurs directives directes pour d’autres personnes dans le besoin, où qui me touchaient moi-même de près. Une fois il me fut ordonné en rapport avec une soeur: «MON SERVITEUR, VA ET PRONONCE LA PAROLE…». Le miracle arriva sur place! Une autre fois, concernant un frère gravement malade, le Seigneur ordonna: «MON SERVITEUR, RENDS-TOI CHEZ LUI ET PRENDS LES ANCIENS AVEC TOI ET LIS-LUI LA PAROLE QUE LE PROPHETE ESAIE ADRESSA A EZECHIAS!». Là aussi le Seigneur confirma Sa Parole par un miracle direct.

En octobre 1976 le Seigneur m’ordonna ceci: «MON SERVITEUR, ANNULE LE VOYAGE AUX INDES». C’était environ 48 heures avant le départ et j’avais déjà en main le billet d’avion. Vers 10 heures le matin, et encore une fois à 11h30 le Seigneur parla avec insistance: «ANNULE LE VOYAGE AUX INDES!». J’obéis sans en connaître la raison, et j’envoyai au frère de l’Inde un télégramme avec le texte: «Trip to India cancelled! Letter follows!», c’est-à-dire: «Voyage aux Indes annulé! Lettre suit!». J’appris plus tard aux dernières nouvelles que l’avion même que je devais prendre pour aller de Bombay à Madras avait pris feu directement après le départ — comme dernièrement le Concorde à Paris — et que tous les 96 passagers avaient brûlés vifs dans les airs. Un porte-parole de la presse allemande appela depuis Cologne pour annoncer à la Mission de Krefeld que leur missionnaire, Ewald Frank, était mort avec les 96 passagers. Mais je fus appelé au téléphone et je puis personnellement le persuader que j’étais encore en vie. Comme il me le certifia, mon nom se trouvait encore sur la liste des passagers. Oui, Dieu est fidèle!

C’était une marche avec Dieu pareille à celle de Job, entouré de tous côtés, gardé et protégé. Cependant les épreuves ne nous furent pas épargnées, ni à moi-même ni à ma famille. En 1970 notre cinquième enfant, après qu’il n’ait plus donné de signes de vie pendant plusieurs jours, fut sorti mort du corps de sa mère par une opération difficile. Plusieurs transfusions de sang furent nécessaires pour sauver la vie de ma femme. Le bébé était déjà en putréfaction et il ne nous fut pas permis de le voir.

En 1980, lors d’un voyage en Afrique, je fus atteint de la malaria des tropiques. Plusieurs fois, alors que le professeur pensait que j’étais inconscient, je l’entendis dire à son équipe de médecins: «C’est trop tard!». Je fus emmené dans la chambre mortuaire de l’Hôpital Civil de la ville de Krefeld, et c’est seulement par miracle que je suis aujourd’hui encore en vie. Cependant au seuil de la mort le Seigneur m’accorda la plus glorieuse expérience, en ce qu’Il me laissa déjà vivre à l’avance l’enlèvement: je fus transporté hors de mon corps et, ensemble avec la cohorte vêtue de blanc dans laquelle tous étaient jeunes, je fus majestueusement élevé. J’ai vu la Sainte Cité et la gloire. Lorsque je revins de nouveau dans mon corps, j’étais tellement déçu que je me mis à pleurer amèrement. C’est que mon ministère n’était pas encore pleinement accompli. Dans les épreuves les plus difficiles, je compris que ma vie terrestre ne représentait pas une exception, mais qu’elle était comme celle de tous les autres. La différence ne se trouve que dans le domaine spirituel et dans le mandat qui m’a été confié pour l’Eglise.

LE CENTRE MISSIONNAIRE

En 1974, à Pâques nous avons pu consacrer notre Maison de Dieu, laquelle est jusqu’à ce jour un lieu de bénédiction pour des milliers de personnes de l’Europe et du monde entier. Ce n’est pas une cathédrale et elle a plus de ressemblance avec l’étable de Bethléem qu’avec une coupole sacrée. Pour nous, face au proche retour de Jésus-Christ, il s’agit d’un lieu où ce ne sont pas les choses extérieures qui impressionnent, mais bien ce qui est à l’intérieur des croyants qui constitue le temple spirituel de Dieu. Ils doivent être agréables au Seigneur, comme il est écrit: “Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit: J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple” (2 Cor. 6.16).

Au milieu des années soixante-dix, l’année 1977 fut particulièrement mise en évidence par les frères des cercles de “croyants du temps de la fin” des USA et du Canada, en rapport avec le retour de Jésus-Christ. Et de nouveau c’est notre Seigneur fidèle qui donna au moment convenable une directive du ciel, parce que personne ne connaît ni le temps ni l’heure de Sa venue. C’était un beau jour de septembre 1975 et le crépuscule avait déjà commencé. Alors que je venais de la chambre des prédicateurs et me rendais juste au côté ouest de la maison de Dieu, le Seigneur de Sa Voix de commandement, qui venait chaque fois d’en haut à droite, me parla. Dès les premiers mots je m’arrêtais saisi d’un profond respect. Les paroles étaient: «MON SERVITEUR, RENDS-TOI SUR LE TERRAIN VOISIN ET CONSACRE-LE-MOI, PARCE QUE VOUS DEVEZ POURVOIR POUR DES LOGIS. DES PERSONNES VIENDRONT DE BEAUCOUP DE PAYS QUI DEVRONT ETRE LOGEES…». Je me retournais sur place et me rendis par la petite porte, qui conduisait au Centre commercial, sur le terrain voisin qui était limité par une haute haie, et je m’agenouillai dans les broussailles — environ là où se trouve actuellement l’entrée de la maison n° 15 — et je consacrai le terrain au Seigneur. Bientôt s’éleva le premier bâtiment sur ce grand terrain qui mesure à présent environ 10 000 mètres carrés.

Alors que celui-ci était presque terminé, frère Paul Schmidt me dit, en s’avançant vers moi: «Frère Frank, ce bâtiment ne va pas suffire pour la moitié des visiteurs qui vont venir». Ces paroles ne me quittèrent plus et eurent une suite. Quelques jours plus tard seulement, je saisis un matin la Bible et sous mes yeux tomba le passage de 2 Chroniques 14.6b — dans ma Bible c’est la première phrase en haut à droite — et je lus: “Et il bâtit des villes fortes en Juda, car le pays était tranquille…”. Je lus encore une fois le texte à genoux, puis encore une fois, et je remarquai qu’il ne s’agissait pas d’une bâtisse seulement, mais de plusieurs bâtiments. Je savais que le Seigneur voulait me dire quelque chose. Ce n’était pas une voix haute que mon oreille entendit, mais bien une voix douce que j’entendis tout à fait clairement dans mon coeur: «Construis deux maisons pareilles!». Et il en fut ainsi, dans la foi et avec beaucoup de travail de la part des frères, les bâtisses furent achevées en 1977 et 1978. Au commencement des années quatre vingt-dix, nous avons pu bâtir également le bâtiment qui abrite l’imprimerie et la maison d’édition. Nous pouvons accueillir jusqu’à 300 personnes, et dans le réfectoire sous la maison de Dieu 400 personnes peuvent être nourries. L’oeuvre missionnaire s’est étendue, accompagnée des bénédictions visibles de Dieu. Personne ici n’a jamais entendu que l’on n’ait jamais demandé de l’argent; la nuitée et la nourriture sont gratuites, comme l’ensemble de la littérature et toutes les cassettes audio et vidéo, qui sont envoyées gratuitement dans le monde entier.

EPROUVEZ LES ESPRITS

C’est compréhensible que cet état paradisiaque béni ne plut pas du tout à Satan. Comme pour Job, il lui fut permis d’opérer une incomparable destruction. Cependant Dieu veut maintenant comme autrefois restituer au double (Job 42.10,11; Jacq. 5.7-11), nous en sommes fermement convaincus. Lorsque l’on connaît les exemples des Ecritures, nous savons que la colère de Satan est toujours contre les porteurs de la Parole. Cela arrive tout à fait comme la Parole de l’Ecriture dit: “… frappe le berger, et le troupeau sera dispersé” (Zach. 13.7) et: “… car s’ils font ces choses au bois vert, que sera-t-il fait au bois sec?” (Luc 23.31). Les mêmes choses sont déjà arrivées aux prophètes et serviteurs de Dieu (Héb. 11.32-40). Depuis Abel jusqu’à Zacharie, tous les porteurs de la Parole ont dû subir la colère de l’ennemi (Mat. 23.34-39). En tant que dominateur de ce monde de ténèbres, Satan ne peut pas supporter l’influence divine. L’ennemi est un meurtrier dès le commencement, un menteur, un destructeur. Depuis Caïn il a cherché à exterminer par sa semence la Semence de Dieu. Il commence par le couple, la famille, et continue par l’Eglise et l’oeuvre de Dieu. La création toute entière aussi soupire depuis la chute (Rom. 8.19-22), de telle manière que Dieu doit finalement faire toutes choses nouvelles (Apoc. 21.5).

Lorsque l’ennemi ne peut pas faire mourir corporellement, alors il le fait par les calomnies et les diffamations, en accusant de manière très rusée les frères avec le “Il est écrit” faussement employé, comme il le fit déjà avec notre Seigneur (Mat. 4.1-11). Il emploie des passages bibliques auxquelles il donne sa propre interprétation. Une parole inspirée par lui peut agir comme l’injection mortelle d’un poison. “Il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres” de ceux dont Satan se sert abusivement et “c’est un sépulcre ouvert que leur gosier”, c’est ce qui est écrit dans Romains 3.13-18. Jacques écrit au sujet de la langue que personne ne peut la dompter. Lorsqu’elle est enflammée par le feu de la géhenne, elle déverse un poison qui apporte la mort (Jacq. 3.1-12). Satan fait tout cela dans l’intention de détruire la crédibilité de celui qui porte la Parole divine, et de créer de l’inimitié. Et cela se passe toujours de la même façon: tous ceux qui regardent à l’homme, l’ennemi peut les embrouiller de telle manière qu’ils s’irritent et sont scandalisés, ce qui plus tard fonctionne comme “alibi”. Lorsque Jésus prit le chemin vers Golgotha passant par Gethsémané, Il dit: “Vous serez tous scandalisés en moi cette nuit — vous serez dispersés” (Mat. 26.31). Cependant, ceux qui par la prédication et le ministère établi par Dieu, ont trouvé une relation personnelle et la communion avec leur Sauveur, après la dispersion, retrouvent aussi l’orientation et le chemin du retour; ils pressentent les machinations de Satan et ne prennent plus part à son oeuvre de destruction.

Auprès des hommes de Dieu peut se renouveler ce qui est arrivé dans le jardin d’Eden. Satan influença Eve, et elle-même le fit à l’égard de son Adam, auquel le Seigneur Dieu avait parlé personnellement. L’ennemi sait comment faire: il commence toujours par ce que Dieu a dit et par le moyen de son argumentation sur cette parole, il la fausse et lui fait dire le contraire. C’est la raison du reproche fait à Adam: Parce que tu as écouté la voix de ta femme… (Gen. 3.17). A celui qui comme Joseph n’est pas encore marié, une femme — cela peut même être “Madame Potiphar” avec tout son prestige et son influence — peut lui dire: “Couche avec moi”, lui arracher la tunique de son corps et tenir alors en sa main la soi-disant preuve qui lui permet de répandre le mensonge: “Il est venu vers moi pour coucher avec moi!” (Gen. chap. 39), et tout le reste s’emboîte de lui-même dans l’image mensongère.

Dès le commencement il en a été ainsi, et dans la vie naturelle des serviteurs de Dieu des choses incompréhensibles sont arrivées. Moïse prit pour femme une Cushite, et lorsque sa soeur Miriam, la prophétesse, qui pensait avoir raison, s’est élevée contre cela, elle fut punie par la lèpre. Le Seigneur Dieu l’a appelée, ainsi qu’Aaron, auprès de la tente d’assignation et Il a prononcé le jugement (Nom. chap. 12). Dans Deutéronome 34.10, il est dit: “Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Eternel ait connu face à face”. Samson, un fils demandé à Dieu, un fils promis et consacré à Dieu dès le sein de sa mère, se rendit à Gaza chez les Philistins et descendit auprès d’une prostituée. Et cela après que l’Esprit du Seigneur ait déjà commencé à agir en lui (Juges chap. 13-16). David fut adultère et devint ensuite encore meurtrier lorsqu’il prit la femme d’Urie et qu’il fit en sorte qu’il soit tué (2 Sam. chap. 11). Cela déplut au Seigneur et, malgré tout cela, nous lisons les psaumes et, en dépit de tout, Jésus-Christ est le Fils de David. Il ne dut pas se retirer et il ne lui fut pas interdit de chanter ni de prêcher. Le Seigneur Lui-même, en rapport avec tous les porteurs de la Parole, ne donne qu’une courte déclaration: “Vous êtes des dieux, et vous êtes tous fils du Très-haut. Mais vous mourrez comme un homme…” (Ps. 82.6,7). Ainsi que: “S’il appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu est venue (et l’écriture ne peut être anéantie)…” (Jean 10.35). Les serviteurs de Dieu ne sont pas exposés au jugement et à la condamnation de l’Eglise, mais ils sont placés uniquement sous le jugement de Dieu. C’est la raison de cette sévère exhortation: “Qui es-tu, toi qui juge le domestique d’autrui? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître; et il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout” (Rom. 14.4).

Ce sont des hommes comme tous les autres — des vases de terre, mais qui portent un contenu divin (2 Cor. 4.7). Le divin en eux était et est la Parole, substance par laquelle nous sommes tous rendus participants de la nature divine (2 Pier. 1.3,4). Lors de chaque entrée en scène d’un véritable serviteur de Dieu, les esprits se divisèrent: ou bien les gens reçurent le ministère, ou bien ils le repoussèrent. “Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent; aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie” (2 Cor. 2.15,16). Il est même écrit de notre Seigneur qu’Il serait un sanctuaire pour les uns et une pierre d’achoppement pour les autres (Es. 8.14,15). Pierre écrit au sujet de la Pierre de l’angle, élue et précieuse, et de ceux qui ont placé en Elle leur confiance, qu’ils ne seront point confus. Puis il continue et parle de ceux qui construisent et qui, dans leur désobéissance, ont rejeté cette Pierre qui est devenue la maîtresse Pierre du coin (1 Pier. 2.1-8). “Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement… pour un signe que l’on contredira” (Luc 2.34). Les scribes et les pharisiens hypocrites, qui étaient toujours aux trousses de notre Seigneur et L’importunait, faisant allusion à Sa naissance, dirent encore pour Le discréditer: Nous ne sommes pas nés de la fornication!” (Jean 8.41). Ils auraient dû savoir que le Sauveur ne devait pas naître d’une femme, mais bien d’une vierge (Es. 7.14; Luc 1.27). Il s’agit donc toujours de la Parole pure. Car aussi certainement que dans la Parole originalement inspirée il y a la Vie, aussi certainement dans la fausse inspiration il y a la tromperie et la mort.

Durant les 50 ans et plus, depuis 1949, année durant laquelle j’ai fait ma pleine expérience du salut, j’ai expérimenté les deux choses: l’édification dans l’amour divin et la destruction par la haine diabolique. A Pentecôte 1953, lors de la Conférence de foi à Kassel, j’ai expérimenté comment en quelques minutes quelques centaines de personnes furent baptisées de l’Esprit, comment subitement, du milieu des auditeurs retentit un céleste et merveilleux chant de louange en d’autres langues, qui s’étendit et devint toujours plus puissant et où tous furent remplis du Saint-Esprit, parlant et chantant en d’autres langues dans une harmonie céleste bienfaisante, selon que l’Esprit donnait de s’exprimer. Dans la communauté de Krefeld, nous avons expérimenté pendant bien des années quelle bénédiction ressortait du véritable exercice des dons de l’Esprit, et plus particulièrement du don de prophétie. Cependant, par la suite, nous avons dû malheureusement découvrir combien était destructeur l’abus du même don. Même si l’on pense par cela servir Dieu et Lui être en aide, cependant on doit constater par expérience ce qui suit: tout ce qui vient véritablement de Lui est toujours relié à l’édification et à la bénédiction. L’imposition de la propre volonté de celui qui manifeste les dons va de paire avec la fausse inspiration, la destruction, l’inimitié et la malédiction. “Vous les reconnaîtrez à leurs fruits” (Mat. 7.16). Les dons et les porteurs de dons peuvent tromper, cependant les fruits rendent toujours témoignage à la vie de l’arbre. Personne ne peut cueillir des figues sur un buisson d’épines. Tant dans la création naturelle que spirituelle, tout produit selon sa nature et selon sa propre espèce.

Lorsqu’une porteuse de dons vit ses propres révélations ainsi que ce qu’elle attendait, et auxquels elle-même croyait, être découverts faux, elle fit tout pour détruire le ministère qu’elle avait jusque là soutenu pleinement pendant plus de 20 années bénies. Nous pouvons remercier Dieu seul, qui a maintenu Lui-même Sa main protectrice sur moi et sur Son Eglise, pour le fait qu’elle n’ait pu parvenir à ses fins. Il est arrivé la même chose que ce que le Seigneur avait dit à Pierre: “Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme du blé; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas…” (Luc 22.31,32).

Nous n’avons pas le droit de nous demander pourquoi le Seigneur et Sauveur fidèle consent à la demande de l’adversaire de cribler les Siens et pourquoi Il les donne en son pouvoir. Cependant, lorsque le froment est criblé, le vent n’emporte que la balle des fausses doctrines et des fausses inspirations, alors que le froment demeure dans le crible. Le même Seigneur, qui a été trahi et crucifié, est ressuscité victorieusement, et nous avec Lui. Pour nous, tout serait sensiblement plus simple si nous n’avions plus besoin de combattre les forces de l’ennemi qui sont déjà vaincues (Eph. 6.10-20; Col. 2.13-15). Cependant ce n’est qu’au travers des épreuves que nous pouvons faire nos preuves. Sans lutte il n’y a point de victoire, et sans victoire point de couronne. Dans le même chapitre, notre Seigneur expérimenta la trahison de celui qui avait mangé à la même table que Lui et qui avait bu avec Lui (Mat. chap. 26). Il a été arrêté comme un malfaiteur et Il dit alors seulement: “Mais c’est ici votre heure, et le pouvoir des ténèbres” (Luc 22.47-53). Il ne donne pas davantage d’explications. Dans Matthieu 26.54 Il donne la réponse: “Comment donc seraient accomplies les écritures, qui disent qu’il faut qu’il en arrive ainsi?”. Frère Branham a prêché que la Parole de cette heure devrait être crucifiée. Cela ne pouvait pas être théoriquement, mais devait bien arriver pratiquement dans le porteur de la Parole. C’est la raison de la trahison et du fait qu’Il a été livré, puis de nouveau cela a été la nuit (Jean 13.21-30). Aussi la dernière partie de l’histoire du salut s’accomplit littéralement, comme au commencement, tout à fait bibliquement.

Il peut aussi y avoir des cas comme celui qui suit: le rév. Harry Hampel, dont j’ai fait la connaissance à la Conférence de Dallas, USA, en 1958, a raconté dans une prédication, au commencement de cette année, l’histoire suivante: il arriva qu’une soeur qui était pleine du Saint-Esprit et qui chantait dans le choeur d’une église de New Mexico, USA, est tombée amoureuse du prédicateur. Cependant celui-ci n’entra pas en relation avec elle. Suite à cela elle se sentit si offensée que, par colère d’avoir été humiliée, elle réussit à rendre crédible devant les anciens de l’assemblée le fait d’avoir vécu dans le péché avec le pasteur. Tous la crurent et le pasteur fut destitué de sa charge, et l’assemblée alla à sa ruine. Mais lui ne cessa pas de prêcher, et après un certain temps se forma une nouvelle assemblée. En 1999, après plus de 20 ans, cette femme se trouva malade du cancer sur le lit de la mort. Mordue par le remords de sa conscience, elle fit venir les anciens et confessa que c’était dans la colère d’avoir été repoussée qu’elle avait répandu ce mensonge sur le pasteur. Les anciens devaient prier pour qu’il lui soit pardonné, parce qu’elle ne pouvait pas mourir ainsi. Mais il ne lui vint pas à l’idée d’appeler le prédicateur et de lui demander pardon, et elle mourut dans les tourments et, pour autant qu’il était possible d’en juger, sans la paix avec Dieu.

Devant le Tribunal de Christ sera rendu valable ce qu’Il a dit: “… car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné” (Mat. 12.37). Nous devrions tous en prendre note pour toujours et tenir nos langues en bride. Ce ne sont pas ce que les autres disent sur nous, mais bien ce que nous disons sur les autres qui déterminera notre sentence. Mais qui donc va faire la réparation pour toutes les âmes égarées et ravagées par les mensonges répandus sur un prédicateur? Nous trouvons dans Hébreux, chapitre 10, des indications sur les péchés commis intentionnellement, et pour lesquels il n’y a point de pardon. Il est écrit dans Hébreux, chapitre 6, que même si nous avons eu part au Saint-Esprit, la pluie ne sert à rien lorsque des ronces et des épines sont produites. Les expériences faites sont alors vaines, et aucun argument religieux n’y peut rien changer.

L’ennemi trouve toujours des personnes, et même des croyants et de ceux qui exercent des dons, à inspirer et auxquels il peut tordre la Parole dans leur tête et dans leur bouche, et plus particulièrement lorsqu’ils maintiennent les traditions qu’il a lui-même introduites. Toutefois Dieu ne détruit pas. Christ édifie Son Eglise! Cependant souvent les rôles sont intervertis et Dieu est confondu avec le diable. Certainement que le Seigneur ne recourt pas à l’autodestruction de Son propre Corps — qui est l’Eglise. Paul fait mention d’ouvriers dans le Royaume de Dieu qui servent le Seigneur: “… dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et la bonne renommée; comme séducteurs, et véritables…” (2 Cor. 6.1-10).

L’influence surnaturelle des prophètes, des apôtres et des serviteurs de Dieu que Satan veut anéantir, ne vient pas d’eux-mêmes. C’était toujours Dieu qui, au travers d’appels et de ministères particuliers, a exercé Son influence. Paul, qui se trouvait dans les chaînes sans avoir rien commis, savait que: “… la parole de Dieu n’est pas liée” (2 Tim. 2.9). Nous pouvons rendre témoignage de la même chose. L’autorité n’est pas celle d’un homme de Dieu, mais bien de la Parole de Dieu qu’il prêche.

UN NOUVEAU COMMENCEMENT

Pendant les 20 années qui sont à présent également derrière nous, Dieu — après avoir fait un nouveau commencement en 1980 à la suite de la dure attaque destructrice de 1979 — a poursuivi Son oeuvre. Par le moyen de ce ministère Il a accordé le salut en Christ à quelques millions de personnes dans le monde entier, et tous ceux qui sont devenus des croyants bibliques ont été baptisés selon le modèle apostolique primitif au Nom du SEIGNEUR JESUS-CHRIST. Depuis 1997 j’ai pu prêcher dans plus de 60 assemblées charismatiques pentecôtistes dans le monde entier, de telle manière qu’eux aussi seront un jour sans excuse. Dans beaucoup de pays j’ai aussi pu à plusieurs reprises prêcher à des populations entières par la télévision. Sur tous les continents, Dieu a ouvert des portes et a accordé Sa grâce pour les voyages missionnaires effectués chaque mois. Dieu nous a accordé de visiter jusqu’à maintenant plus de 120 pays. Ainsi, dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, non seulement un nombre incalculable d’âmes précieuses ont été ajoutées à l’Eglise, mais le peuple de Dieu s’est toujours plus approfondi dans Son plan de salut, comme il a été prédit dans la Parole prophétique pour ce temps de la fin et dans l’accomplissement des prophéties bibliques. Le Message de Dieu, la Parole promise et révélée sous la notion de “Message du temps de la fin”, est propagé dans le monde entier de toutes les manières possible. Avec le travail de nos bien-aimés frères Alexis Barilier et Etienne Genton — qui les deux ont également été témoins du ministère de frère Branham en 1955 et ont dès le commencement eu une part directe à cette publication — nous imprimons maintenant dans 15 langues différentes et prenons soin de personnes de toute couleur de peau, de race et de nationalité.

Cela ne devrait pas nous étonner qu’avec l’an 2001 nous ayons la possibilité de transmettre des programmes de plusieurs stations de télévisions par satellites pouvant atteindre le monde entier. La fin de toutes choses s’est approchée, comme Pierre nous exhorte (1 Pier. 4.7), et c’est pourquoi le dernier appel doit être porté dans le monde entier. Et notre Seigneur, dans Matthieu, chapitre 24, Marc, chapitre 13, et Luc, chapitre 21, n’a-t-Il pas annoncé à l’avance tout ce qui allait arriver avant Son retour? Ne nous a-t-Il pas montré que: “De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte” (Mat. 24.33)? Depuis 2000 ans beaucoup de personnes ont lu ce texte. Cependant nous sommes la génération qui voit l’accomplissement de toutes ces choses. Ce que notre Seigneur, dans Luc 21.24, a aussi dit en rapport avec Son peuple s’est accompli: “Et ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et seront menés captifs parmi toutes les nations; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis”. Après deux mille ans, depuis 1948, Israël est de nouveau un Etat. Dans le processus de paix il est maintenant principalement question de Jérusalem, qui déjà il y a plus de trois mille ans était la capitale d’Israël. Conformément à Zacharie 12.2,3 elle doit devenir pour tous les peuples une pierre pesante. Le point principal de la dispute est le Mont du Temple, comme cela a été démontré à fin septembre 2000 à l’occasion de la visite d’Ariel Sharon. Tout est fait, on négocie à haut niveau, des terres sont sacrifiées en échange de la paix, “autonomie” ici, “Etat indépendant” là, jusqu’à ce que finalement arrive ce qui est écrit: “Quand ils diront: ‘Paix et sûreté’…” (1 Thes. 5.1-3). Toutefois, ce ne sera qu’une paix apparente, car alors éclatera une subite destruction, comme la prophétie biblique nous le dit à l’avance. Lors de la toute dernière phase, le Vatican s’insérera comme la plus haute autorité sur la terre, afin qu’arrive l’alliance de sept ans, comme cela a déjà été convenu dans les “Accords d’Oslo”.

Nous y sommes: les prophéties bibliques deviennent réalité, soit celles concernant le peuple élu, Israël, soit celles se rapportant à l’Eglise élue d’entre les nations. Tout le panorama — politique, économique et religieux — du dernier Empire mondial, l’Union Européenne, correspond exactement aux prophéties bibliques pour le temps de la fin. De cela font partie la globalisation dans tous les domaines, la concentration du capital jusqu’à la stratégie d’union à tous les niveaux. L’“Europe Unie” s’élève sous la domination catholique romaine comme dans le temps de Charlemagne. Nous ne pouvons pas entrer ici dans les détails. Il est plus tard que beaucoup ne le pensent! Le Seigneur crie aux Siens avec force: “Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le Fils de l’homme” (Luc 21.36).

REGARD RETROSPECTIF

Les années qui vont de 1960 à 1979 étaient une phase particulière d’édification, reliée à la publication doctrinale du Message du temps de la fin. S’en suivit en 1980 un tout nouveau commencement avec la diffusion de la Parole révélée dans presque toutes les églises existantes, officielles ou libres. Dieu a simplement pourvu pour que je sois reçu avec respect. C’est pour moi un grand privilège d’avoir pu agir tant d’années de la part de Dieu. La nourriture fraîche de la Parole est encore et toujours donnée à la vraie Eglise de Dieu. C’est à cause d’un appel divin et d’une mission divine que j’ai aujourd’hui la même responsabilité que Paul avait autrefois; tous ceux qui comprennent les voies de Dieu avec Son peuple et qui les suivent, comprendront tout cela. Celui qui respecte ce que Dieu dit et ce qu’Il fait, sait aussi que les dons de Dieu et Son appel sont sans repentir (Rom. 11.29). Tous les autres, Il les laisse sans autre suivre leur propre chemin. Au travers de l’appel, le don devient une tâche.

Je crois ce qui a été dit à frère Branham, le prophète et messager promis, le 11 juin 1933 du haut de la nuée de lumière surnaturelle, et qu’environ 4 000 personnes virent à l’occasion d’un service de baptême: «DE MEME QUE JEAN-BAPTISTE A ETE ENVOYE DEVANT LA PREMIERE VENUE DE CHRIST, AINSI LE MESSAGE QUI T’EST DONNE SERA UN AVANT-COUREUR DE LA DEUXIEME VENUE DE CHRIST!». Nous voyons maintenant cette proclamation accomplie. Le messager a été enlevé, mais le Message nous est resté. Ce ne sont pas les nombreuses doctrines spéciales sur la “Parousie”, sur les prétendues “révélations des sept tonnerres”, et ainsi de suite, mais bien la Parole originelle qui est la Semence originelle et qui demeure valable devant Dieu et Laquelle est publiée en tant que dernier Message, d’une manière claire et vraie. Mon ministère est ainsi disposé de Dieu et est relié au ministère de frère Branham comme aucun autre sur la terre. Seule la Parole de Dieu révélée est obligatoire pour tous les enfants de Dieu en tant que dernier Message. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées!

Qu’il soit mentionné encore une fois pour une meilleure compréhension que, lors de mon appel, un double ministère m’a été confié. Premièrement: prêcher la Parole, deuxièmement: distribuer la nourriture spirituelle. Et c’est ce que je fais: je publie la Parole dans la Lumière telle qu’Elle a été révélée, et j’inclus tout à ce que Dieu a donné au frère Branham, considérant la Bible et rien d’autre comme la plus haute instance et l’ultime autorité valable. Je ne prêche pas encore une fois les prédications de frère Branham, ni n’en retire aucune citation pour en faire une doctrine spéciale. Je les laisse telles qu’elles sont, et tous ceux qui les entendent ou les lisent sont nourris richement et en sont bénis. Celui qui est droit dans son coeur comprendra correctement toutes choses — également le ministère que Dieu Lui-même m’a confié. Par contre celui qui est faux dans son esprit, comprendra toutes choses faussement. C’est là la légalité spirituelle. Tous devraient réfléchir là-dessus, et particulièrement les frères qui placent les déclarations de frère Branham au-dessus de la Bible, des déclarations qu’ils tordent à leur propre destruction et à celle des autres faisant leur propre message, comme ces hommes dont Pierre parlait déjà et qui avaient fait la même chose avec les Saintes Ecritures et ce qu’avait exposé Paul (2 Pier. 3.14-18).

Pour tous ceux qui sont restés et restent dans la saine doctrine, la Parole est tombée sur un sol fertile. Celui qui court derrière des interprétations et des doctrines arbitraires, qui ont été formées avec des citations mais ne sont pas fondées bibliquement, est trompé doublement. Car seul celui qui demeure dans la Parole, demeure véritablement en Dieu. “Celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu” (Jean 3.34). La même chose concerne les serviteurs qu’Il envoie: “Celui qui vous écoute, m’écoute; et celui qui vous rejette, me rejette; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé” (Luc 10.16). Notre Seigneur dit: “En vérité, en vérité, je vous dis: Celui qui reçoit quelqu’un que j’envoie, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé (Jean 13.20). Encore aujourd’hui il s’agit d’une commission directe: “Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie” (Jean 20.21) L’appel au ministère précède l’envoi, comme frère Branham le dit: «Personne n’a le droit de monter sur l’estrade, si ce n’est qu’il ait reçu comme Moïse une commission directe». Alors seulement l’Ecriture suivante s’accomplit: “Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas; à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur” (1 Jean 4.6).

J’aimerais mentionner à cet endroit avec reconnaissance que tous ceux qui depuis 1980 travaillent au Centre Missionnaire, au bureau, à l’expédition, à la conciergerie, etc. servent encore aujourd’hui ici le Seigneur en toute fidélité. A vous aussi, mes bien-aimés frères et soeurs en Europe et dans tout le monde, qui marchez avec le Seigneur et m’avez accompagné 40, 30, 20, 10 ans ou autre, que ce soit dans les bons ou les mauvais jours, je vous en remercie de tout coeur. Nous passerons ensemble l’Eternité avec notre bien-aimé Seigneur. Vous avez en toute fidélité pensé dans la prière à mon ministère et à moi-même. Selon Sa promesse, ceux qui donnent au Seigneur ce qui Lui revient sont tout particulièrement bénis. Ce n’est pas à un homme ou à une association que vous donnez vos dîmes et vos offrandes, mais bien au Seigneur dans la maison du trésor (Mal. chap. 3), afin que la nourriture spirituelle puisse être distribuée. Cela aussi fait partie de l’ordre divin auquel tout véritable croyant se soumet. Les frères et soeurs des trois pays parlant l’allemand portent la charge la plus grande de l’oeuvre missionnaire. Puisse Dieu bénir richement tous ceux qui donnent avec joie ainsi que leurs dons, et Il récompensera aussi ceux qui pensent à Son oeuvre de cette manière.

Je remercie aussi tous les frères dans le service, en Europe et dans le monde entier pour la bonne collaboration dans le travail. Que le Seigneur accorde bientôt à l’Eglise d’être à la fin comme Elle était au commencement — parfaitement restaurée, pleinement équipée, afin qu’après l’accomplissement de la volonté divine Elle puisse tout expérimenter jusqu’à la dernière promesse.

Maintenant, après la proclamation claire et véritable, suivra l’action claire et véritable de Dieu. Au travers d’une réelle effusion de l’Esprit, l’amour divin sera déversé dans nos coeurs (Rom. 5.5), et c’est l’amour pour la Vérité. Au travers du premier et ardent amour, l’Eglise-Epouse sera tout à fait une avec Christ, la Tête, et aussi les uns avec les autres, Elle sera un seul coeur et une seule âme et tous seront baptisés dans un seul Corps (1 Cor. chap. 12). Seul l’amour parfait entre en ce lieu, c’est-à-dire l’amour qui est originaire de là-bas. Lui, qui est le Premier et le Dernier, l’Alpha et l’Oméga, a sauvé Son Eglise et L’a fondée. Il L’édifie et L’achève pour le jour de Son retour. Le meilleur vient réellement encore à la fin du temps de la grâce. Frère Branham avait déjà vu en ce temps-là qu’avant l’enlèvement une courte, mais puissante action surnaturelle de Dieu avait lieu, comme aussi cela avait été dit à l’avance dans l’Ecriture (Agée 2.5-9; Héb. 12.25-29 et autres).

Dans la foi nous devons proclamer la victoire finale du Seigneur crucifié et ressuscité sur toute la puissance de Satan (Rom. 16.20; Col. 2.13-15). Il se pourrait que dans l’immédiat nous nous trouvions devant une nouvelle période, c’est-à-dire la dernière. Bienheureux tous ceux qui dans la fidélité parcourent tout le chemin avec le Seigneur jusqu’à la fin. Ensemble nous croyons ce que dit l’Ecriture: “Car il consomme et abrège l’affaire en justice, parce que le Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre” (Rom. 9.28).

Puissions-nous tous atteindre la position où le bon plaisir de Dieu repose sur nous, et que nous puissions dire de tout coeur: “Maranatha! Viens bientôt!”. “Celui qui rend témoignage de ces choses dit: Oui, je viens bientôt. — Amen; viens, Seigneur Jésus! Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec tous les saints” (Apoc. 22.20,21).

C’est de tout coeur que je souhaite à chacun de vous les riches bénédictions de Dieu pour cette année 2001. Puissions-nous tous nous unir à cette parole de l’apôtre et l’attendre dans la foi: “Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles! Amen!” (Eph. 3.20,21).

Agissant de la part de Dieu.
E. Frank

 

Réunion de Pâques 2000 à Krefeld