“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 50

JANVIER 1999

 


 

Je vous salue tous cordialement, de partout, dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, avec les paroles de Jean 18-20:

“Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisi du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que moi je vous ai dite l’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre”.

Les rachetés ne conviennent pas à ce monde; ils s’y trouvent comme un corps étranger. Ils suivent le même chemin que le Rédempteur et se trouvent incompris comme Lui, comme cela se trouve déjà écrit dans le Psaume 69.5: “lIs m’ont haï sans cause” (Jean 15.25). Pour nous qui annonçons le salut, nous échoit en partage le même sort qui a frappé Celui qui l’a apporté. Il n’y a absolument aucune raison de haïr un croyant. La seule raison qui conduit certains à le faire se trouve dans Jean 17.14: “Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde”. Il fut haï parce qu’Il était la Parole, et nous serons haïs parce que nous L’avons reçue et que nous la prêchons.

C’est uniquement à cause de la Parole que les croyants sont haïs par le monde religieux. Comme effet, la Parole sépare toujours la lumière des ténèbres; elle exige de sortir du monde et de s’en séparer. Parmi ceux qui croient la Parole promise il ne peut y avoir de haine, parce qu’en tant que fils et filles de Dieu les élus portent la vie et la nature de Christ. Celui qui a de la haine pour un frère montre par cela que le diable s’est infiltré en lui et l’a inspiré. Paul décrit deux sortes de croyants: “Mais, comme alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, il en est de même maintenant” (Gal. 4.29).

Les disciples étaient comme lsaac issus de la Parole promise. Par contre, les scribes – qui étaient à leur façon très croyants – qui soutenaient leur doctrine, étaient plein de haine et de jalousie, à la manière de Caïn. C’est pourquoi le Seigneur s’adresse à eux comme Il le fit, leur disant avec justesse: “Race de vipères, comment, étant méchants, pouvez-vous dire de bonnes choses? Car de l’abondance du coeur la bouche parle” (Mat. 12.34). Une personne révèle par ses paroles ce qui est dans son coeur. Notre vie et nos actions confirment de quelle espèce nous sommes.

Notre Seigneur dit: “Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous(Jean 13.34,35). De qui sont donc disciples ceux qui sont plein de haine? Ainsi, il n’y a pas seulement les dix commandements principaux de l’Ancien Testament, il y en a davantage dans le Nouveau Testament. Frère Branham appelle le commandement de l’amour, le «onzième commandement», dans lequel tous les autres sont accomplis. Conformément à Romains 13.8, l’amour pour le prochain est même l’accomplissement de toute la loi. Le commandement de l’amour est double: premièrement, que nous aimions le Seigneur notre Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre pensée – en tant que premier et plus grand de tous les commandements; deuxièmement, que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes. Dans ces deux commandements se trouve toute la loi et les prophètes (Mat. 22.36-40).

Sur aucun thème il n’a autant été prêché, parlé et écrit que sur celui de l’amour. Cependant, aujourd’hui, en beaucoup de croyants l’amour est refroidi, et rien n’est autant à déplorer que le manque d’amour, qui quelques fois se fait connaître comme étant un abîme de haine. Il faut l’avoir vécu, sinon on ne peut le croire. Il y a des «croyants» dont la haine ne va pas seulement jusqu’à la mort, mais encore au-delà de la mort et du cimetière. De quelle espèce sont donc de telles personnes? Elles ne peuvent être de nature divine: elles doivent le savoir elles-mêmes. Selon le témoignage des Ecritures Saintes ceux qui sont nés de nouveau ont un nouveau coeur, un nouvel esprit, une nouvelle vie, c’est-à-dire qu’ils ont reçu la vie de Dieu. Là où Jésus habite dans un coeur, Sa nature se fait connaître.

Frère Branham nous a relaté comment il a été transporté «derrière le voile du temps», dans le paradis. Il entendit là cette parole: «… seul l’amour parfait peut entrer ici!». L’amour — aucune doctrine ou connaissance — est le lien de la perfection. Il s’agit de l’amour de Dieu révélé à la croix de Golgotha. Celui qui a personnellement expérimenté le pardon à la croix et la réconciliation avec Dieu, peut aimer de l’amour divin, lequel ne fait aucun mal au prochain parce qu’il est entièrement bon — c’est-à-dire que c’est Dieu Lui-même. Car Dieu est amour, et celui qui est né de Dieu aime tous les enfants de Dieu (1 Jean 5.1).

Il en arrive de même aux rachetés qu’à Celui qui les a rachetés: Ce n’est pas le monde incrédule qui l’a haï et médité les pires outrages, mais bien ceux qui avaient à la bouche la Parole de Dieu. Jamais un véritable enfant de Dieu n’accuse un autre, mais c’est toujours eux qui sont accusés et calomniés. Jamais un élu ne persécute un autre – c’est lui qui est persécuté (Gal. 3.29). La haine, amenée par l’envie et la jalousie, a commencé avec Caïn, lequel était le produit du mélange. Quelqu’un a dit une fois: «Il n’y a pas d’Abel qui n’ait comme frère un Caïn». Je devrais plutôt dire: demi-frère. Caïn était un fratricide, et c’est ce que sont tous les faux-frères et croyants «mélangés». “Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère” (1 Jean 4.20,21). De ceux qui sont véritablement Ses frères le Fils de Dieu dit: “Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère” (Marc 3.35).

Tous ceux qui parlent «du Message», peuvent s’éprouver eux-mêmes à la lumière du texte suivant: “Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, savoir que nous nous aimions l’un l’autre, non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il? Parce que ses oeuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes” (1 Jean 3.11,12).

Celui qui est de la Semence de Dieu ne peut absolument pas haïr, ne peut pas être l’auteur de graves calomnies – cela ne correspond pas à la nature divine. D’une même source ne peut pas venir le bien et le mal, l’amer et le doux (Jacq. 3.10-12). “L’homme bon, du bon trésor, produit de bonnes choses, et l’homme mauvais, du mauvais trésor, produit de mauvaises choses” (Mat. 12.35). Seul celui qui vient de la semence du méchant, comme il est écrit de Caïn, peut répandre le venin mortel du serpent. Le coeur d’un tel homme n’est pas une mine d’or, mais bien un repaire d’assassins. Les deux semences croissent sur le même champ. “… le champ, c’est le monde; et la bonne semence, ce sont les fils du royaume; et l’ivraie, ce sont les fils du méchant” (Mat. 13.38). Sur les deux semences tombe la même pluie, et le même soleil brille également sur les deux sortes de semence (Mat. 5.45).

Envie, jalousie, haine — sont les marques caractéristiques de ceux qui ne sont pas nés de nouveau. Frère Branham parle si justement des trois «cercles», âme, esprit, et corps. Il dit qu’un homme peut être baptisé du Saint-Esprit dans la deuxième sphère, c’est-à-dire dans l’esprit, et cependant ne pas du tout être sauvé dans son âme. Nous avions pensé que celui qui exerçait des dons, était déjà à moitié dans le ciel. Les vrais enfants de Dieu, par le baptême du Saint-Esprit, sont transportés entièrement dans le ciel et ils sont scellés. Leur langue est purifiée par le feu divin, afin de publier les grandes oeuvres de Dieu (Act. 2). Mais il s’agit premièrement du salut de l’âme! L’homme était au commencement une âme vivante, et l’âme, qui est l’homme véritable, doit expérimenter le salut et le renouvellement. Seulement une onction ne suffit pas; et c’est de cela que le monde religieux est rempli maintenant comme jamais auparavant.

Christ, le véritable Oint, nous a mis en garde contre les nombreux faux christs, les faux oints du temps de la fin, comme également contre les faux prophètes qui accomplissent des signes et des miracles (Mat. 24.24 et autres). AINSI DIT LE SEIGNEUR: “Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom?” (Mat. 7.22). Extérieurement ils étaient richement bénis par des prophéties, des révélations, et même des signes miraculeux, et cependant les voilà rejetés par le Seigneur et non reconnus de Lui! A cet égard nous ne devrions pas seulement penser à d’autres personnes dans les différentes assemblées, mais bien prendre à coeur cette autre parole qui est écrite: “Mais que chacun s’éprouve soi-même…” (1 Cor. 11.28).

Dans sa prédication sur L’agneau et la colombe, frère Branham oppose la nature de l’agneau à celle d’un loup. Il fait clairement ressortir qu’un agneau ne mord pas, ni ne hurle comme un loup, etc. Les véritables croyants ont la nature d’un agneau, et comme la colombe ils n’ont en tant que véritables baptisés du Saint-Esprit aucun fiel. Il ne peut y avoir dans leur langue aucun venin mortel, comme c’est écrit dans Jacques 3, parce qu’ils ne portent aucune amertume dans leur coeur. Une personne peut cacher beaucoup de choses, mais ce qui se trouve dans le coeur est rendu publique dans la vie par ses paroles et ses actions.

Dans Jean 15 le Seigneur parle encore d’un autre aspect de la chose. Il se présente comme le véritable cep, et les Siens comme les sarments qui portent les fruits. La vie du cep vient s’exprimer dans les sarments, à la vérité en tant que fruits de l’Esprit, qui sont: l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance (Gal. 5.22). Il nous exhorte à demeurer dans Son amour, en ce que nous gardions Ses commandements comme Lui-même a gardé les commandements de Son Père. Celui qui demeure en Lui porte des fruits en abondance. “Fructifiez et multipliez et remplissez la terre” (Gen.1.28), est aussi valable pour la création spirituelle. Depuis la fondation de Son Eglise des personnes sont toujours nées de nouveau et dans tous les temps. L’Esprit féconde et produit la vie venant de Dieu. Une Assemblée dans laquelle aucune vie nouvelle, c’est-à-dire aucun enfant de Dieu ne naisse, est une Assemblée stérile. Aussi longtemps que le temps de grâce est en vigueur, il faut que Dieu puisse ajouter des personnes qui deviennent croyantes (Act. 2.47).

Le Seigneur parle de la joie qui doit être rendue parfaite en nous lorsque nous observons Ses commandements. il parle de cela quand Il dit que nous devons nous aimer les uns les autres, comme Il nous a aimés. Puis ensuite vient la puissante déclaration qu’Il fait aux enfants de Dieu obéissants: “Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande” (Jean 15.14).

Abraham fit ce que Dieu lui avait commandé, et il fut appelé “ami” par Dieu (Esa. 41.8). Ce n’est que par les actions, les oeuvres, la pratique de ce que Dieu nous a commandé, que nous prouvons réellement que nous l’aimons et Le croyons véritablement. Abraham crut Dieu et il reçu le fils promis — c’était la première partie. La seconde partie consiste en ce qu’il a offert en sacrifice ce fils unique bien-aimé (Gen. 22). Election, promesse, foi et obéissance vont ensemble. “Abraham, notre père, n’a-t-il pas été justifié par des oeuvres, ayant offert son fils lsaac sur l’autel? Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres; et par les oeuvres la foi fut rendue parfaite (Jacq. 2.21,22). Celui qui ne suit pas ce que le Seigneur lui commande, s’imagine seulement être élu et avoir la foi, c’est un théoricien qui vit dans un monde pieux fantaisiste, parlant toujours de la volonté de Dieu, mais ne la faisant jamais.

C’est au sujet des véritables élus que se rapporte cette parole du Seigneur: “Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure; afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne” (Jean 15.16).

Nous sommes destinés à porter du fruit, les fruits de l’Esprit et de la multiplication. Le fruit est la preuve que nous aimons Dieu. La vie qui est en nous s’exprime par l’amour fraternel, ainsi que par l’amour en général. Cet amour ne se trouve pas dans la tête ni sur les lèvres, mais réellement, par le Saint-Esprit qui manifeste la vie, il a été versé dans nos coeurs (Rom. 5.5). Notre Seigneur a dit clairement: “Vous les reconnaîtrez à leurs fruits” et: “Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits” (Mat. 7.16,17). Le Seigneur insiste encore dans Jean 15.17: “Je vous commande ces choses, c’est que vous vous aimiez les uns les autres”.

MAINTENANT, QUELQUE CHOSE ENCORE SUR LE THEME «JUGEMENT»

Lorsque frère Branham fut transporté «au-delà du voile du temps», et que comme Paul il lui fut permis de voir une «avant-première» du paradis, il lui fut dit: «Lorsque Jésus reviendra, tu seras jugé!». Etonné, il demanda: «Paul et Pierre seront-ils aussi soumis au jugement?». «Oui, eux aussi seront soumis au jugement», fut la réponse qu’il reçu.

En ce qui concerne les différents jugements qui auront lieu, comme par exemple lorsque le Fils de l’homme vient et que les nations seront jugées (Mat. 25.31), ou comme au commencement du Royaume (Apoc. 11.18 et Apoc. 20.4), ou au sujet du jugement final, nous ne voulons pas nous en occuper. Cette fois nous voulons nous occuper de la réalité que tous — également ceux qui appartiennent à l’Eglise-Epouse — doivent paraître devant le tribunal de Christ.

Paul se compte au nombre de ceux-ci, et il écrit: “Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu… Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu” (Rom. 14.10-12).

“C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables; car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, seront ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal” (2 Cor. 5.9,10).

L’Eglise-Epouse ne paraît pas dans le «jugement final du trône blanc», lors de la «deuxième résurrection». Cela ressort des paroles suivantes de notre Seigneur: “En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement; mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5.24). Beaucoup de croyants ont déduits de cela qu’ils ne seraient pas du tout jugés. Admettant qu’ils n’auraient pas à rendre compte de leur comportement, ni à eux-mêmes, ni à d’autres, ni à Dieu, il leur manque parfois même la plus petite mesure de crainte de Dieu. Les passages de l’Ecriture que nous venons de citer, Romains 14 et 2 Corinthiens 5, ainsi que d’autres, devraient nous ouvrir les yeux. Avant que les saints puissent juger le monde et les anges (1 Cor. 6.2,3), ils seront eux-mêmes jugés. Tout ce qui est demeuré obscur pendant notre vie, sera présenté là-bas et éclairci. Il nous sera même demandé compte de chaque parole inutile ayant occasionné des dégâts: “Et je vous dis que, de toute parole oiseuse qu’ils auront dites, les hommes rendront compte au jour du jugement” (Mat. 12.36).

Paul met ce thème à point en disant: “Car je n’ai rien sur ma conscience; mais par là je ne suis pas justifié; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur. Ainsi ne jugez rien avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui aussi mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, et qui manifestera les conseils des coeurs; et alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu” (1 Cor. 4.4,5).

En ce qui concerne la prédication, après son expérience «au delà du voile du temps» et en rapport avec Pierre et Paul, frère Branham pouvait dire avec assurance: «J’ai prêché le même évangile qu’eux et baptisé comme eux! S’ils subsistent devant Dieu, alors moi aussi je subsisterai devant Lui!». C’est aussi là mon véritable témoignage.

Paul écrit à son collaborateur, imprégné d’une profonde crainte de l’Eternel: “Je t’en adjure devant Dieu et le christ Jésus, qui va juger vivants et morts, et par son apparition et par son règne… … désormais m’est réservée la couronne de justice, que le Seigneur juste juge me donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son apparition” (2 Tim. 4.1 et 8).

Directement après que notre Seigneur, dans Matthieu 25.1-13, ait parlé de la venue de l’Epoux et de l’entrée dans le Repas des noces, nous trouvons décrit depuis le verset 14 comment Il va régler les comptes avec Ses serviteurs auxquels Il avait confié Ses biens en différents talents. Ceux qui avaient été fidèles avaient comme récompense de pouvoir prendre part au repas: “Bien, bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup; entre dans la joie de ton maître” (v. 23). Le Seigneur appelle d’abord à rendre des comptes, ensuite seulement vient l’entrée au repas de fête. Paul écrit au sujet de l’épreuve du jugement: “Si l’ouvrage de quelqu’un qu’il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense; si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu” (1 Cor. 3,14,15).

Il y aura même une grande différence entre les bienheureux. “Autre la gloire du soleil, et autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles, car une étoile diffère d’une autre étoile en gloire. Ainsi aussi est la résurrection des morts” (1 Cor. 15.41,42a).

“Et les sages brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité” (Dan. 12.3).

Paul encourage tous ceux qui s’emploient à l’oeuvre de Dieu, par ces paroles: “Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur” (1 Cor. 15.58). Mais qu’en sera-t-il de ceux qui ne sont pas occupés à l’oeuvre du Seigneur?

Le Seigneur récompensera la fidélité, Il essuiera les larmes des Siens et distribuera les couronnes. Il ne laissera rien qui ne soit au clair, pour l’éternité. Il y aurait beaucoup de choses à écrire à ce sujet. Voulons-nous donc achever ainsi la course, de telle manière que nous obtenions le prix de la victoire! (1 Cor. 9.24-27). En présence du proche retour de Jésus-Christ, tous ceux qui font partie de l’Eglise-Epouse doivent s’éprouver eux-mêmes et ne point laisser du tout de place à l’ennemi, l’accusateur des frères. “Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur” (Héb. 12.14).

Nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement, et mettre toutes choses en ordre avec Dieu et avec les hommes. Ou bien voulons-nous attendre que se reproduise ce qui s’est passé avec Ananias et Saphira (Act. 5)? Déjà maintenant le jugement commence par la maison de Dieu. Toute propre complaisance et pieux sentimentalisme n’est utile à personne. Ou bien Christ est réellement révélé dans notre vie, et nous sommes avec Lui dans la gloire (Col. 3), ou alors nous sommes victimes de notre propre tromperie. “C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à êtres trouvés sans tache devant lui, en paix” (2 Pier. 3.14). Quelle crainte de l’Eternel devrait venir sur chaque croyant, individuellement, lorsqu’il devient conscient qu’il sera jugé d’après ses paroles et ses oeuvres!

Le Seigneur dit: “Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son oeuvre (Apoc. 22.12). Pouvons-nous, tel que nous sommes, subsister devant Lui, et appeler de tout notre coeur: “Amen; viens, seigneur Jésus!”.

DEVELOPPEMENT MONDIAL

Les mots ne suffisent pas pour décrire ce que Dieu a fait dans cette année 1998. ll a accordé Sa grâce pour tous les voyages que j’ai fait chaque mois, dans le monde entier. De nouveaux pays et de nouvelles portes se sont ouverts. Si nous avons compté correctement, il y a maintenant plus de 130 nations dans lesquelles j’ai prêché personnellement. Après l’atterrissage je n’ai jamais baisé le sol, mais j’ai toujours prié, déjà avant le départ, demandant au Seigneur de nous accorder Sa grâce pour la prédication dans le pays correspondant, et pour que les Siens puissent entendre l’appel à sortir. Toujours, et partout, ce sont confirmées ces deux choses: Que celui qui est envoyé par Dieu prêche la Parole de Dieu (Jean 3.34), et que celui qui est de Dieu écoute la Parole de Dieu (Jean 8.47).

La nourriture spirituelle, la précieuse Parole, nous a été laissée, révélée d’une manière complète et merveilleuse. De même qu’il avait été commandé à frère Branham d’emmagasiner de la nourriture spirituelle, ainsi – et cela est même compréhensible à la simple raison – la distribution de celle-ci est une nécessité absolue. Sinon, dans quel but a-t-il fallu qu’elle soit emmagasinée?

Le Seigneur envoya Joseph en avant, afin qu’il puisse donner à ses frères de la nourriture dans le temps de famine. Dans Amos 8.11, Dieu dit qu’Il va envoyer une famine d’entendre Sa Parole. Cela s’est accompli, et c’est pourquoi la nourriture doit être donnée au temps convenable (Mat. 24.45). C’est tellement parfait, comme d’ailleurs cela a toujours été avec Dieu. Il fait l’histoire du salut, et Il achève Son oeuvre en notre temps.

Je ne peux rien au fait que le Seigneur m’a commandé de distribuer ces prédications. Trente trois ans après sa mort, ce que frère Branham a dit,— lors de la première citation enregistrée qu’il a faite concernant son ministère —, est toujours valable. Cela se rapporte à la parole qui a été prononcée d’une manière audible, en 1933, lorsqu’il reçu son ordre de mission: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la première venue de Christ, il t’es donné un message qui préparera la seconde venue de Christ. Non pas que je sois l’avant-coureur, mais c’est bien le Message qui sera l’avant-coureur» (San Juan, 9 février 1959).

Un messager est un indicateur, il n’est pas le chemin lui-même. Aucun voyageur ne demeure auprès de l’indicateur, mais il s’oriente d’après lui et se hâte vers le but. Et de même que lorsque des réserves de nourriture sont faites, cela ne signifie pas que le repas se trouve tout prêt sur la table, mais qu’il doit encore être préparé; c’est ce qui arrive maintenant par la prédication fondée uniquement sur la Parole. Personne, dans le monde entier, ne peut mettre le doigt sur quelque chose que j’ai prêché, qui ne soit pas en accord avec la Parole. J’ai très bien compris que déjà au commencement de l’histoire de l’humanité, dans le paradis, l’ennemi restait bien sur le thème, mais qu’il ne demeurait pas dans la vérité et qu’il a enlacé Eve dans des arguments. Il n’a pas encore changé sa tactique, et pas davantage en rapport avec le Message du temps de la fin. Du reste j’ai en abomination les arguments et les interprétations à l’égard de ce que Dieu a dit. Je dois rester, et je resterai fidèle jusqu’à la fin, à la Parole et à la Vérité dans ma prédication.

Lorsque Dieu commença avec l’Eglise du Nouveau Testament, la même chose arriva comme dans le paradis, comme Paul en exprime la crainte (2 Cor. 11.1-6), et cela s’est poursuivi jusque dans notre temps. Déjà dans le christianisme primitif se sont levés des hommes qui apportèrent de fausses doctrines; Paul, Pierre et Jean nous mirent plus particulièrement en garde contre elles. Il y eut toujours premièrement la Parole originelle, puis ensuite les interprétations. C’est ainsi également maintenant. Frère Branham a apporté la Parole originelle, puis les interprétations vinrent de personnes qui se trouvaient sous une fausse inspiration. La preuve en est déjà dans le fait que pour présenter leurs conceptions doctrinales ils emploient des citations et non la Parole de Dieu comme fondement. Que devons-nous retenir d’une doctrine qui ne s’en tient pas à la Parole? Naturellement, rien du tout! Le mandat qui m’a été donné est: “Prêche la parole…” (2 Tim. 4.2) et: “Je t’enverrai de ville en ville prêcher ma Parole!”. Celui qui ne prêche pas la pure Parole et ne place pas chaque doctrine en harmonie avec Elle, ne peut pas avoir été mandaté par Dieu. Dieu est un Dieu d’ordre et de paix (1 Cor. 14). Satan est le diable (le calomniateur) – qui met tout sans dessus dessous. Dans aucun pays, dans aucune ville, je ne suis responsable d’une division dans une Assemblée. Je n’ai jamais tiré après moi des disciples. Je suis au service de tout le Corps du Seigneur, et non d’un parti religieux.

“Au commencement était la parole”, pas l’interprétation. Cela devrait aller tout droit au coeur de chacun comme un coup d’épée. Plus d’un frère a certaines attentes. Il mise sur les sept tonnerres, et ainsi de suite. Cependant, seul ce que la Parole de Dieu a réellement dit arrivera, et cela lorsque le temps sera venu. Il ne suffit pas de citer frère Branham. Paul a aussi dit: “Nous ne nous endormirons pas tous…” (1  Cor. 15.51), et cependant lui et tous ceux qui ont entendu de sa bouche cette parole se sont endormis. Les incrédules le lui reprochent dans leurs livres; nous pas, car nous avons compris correctement cette parole: Elle a été écrite à cause de nous qui allons l’expérimenter.

Les critiques reprochent même à Jésus de s’être trompé et d’avoir trompé ses disciples par ce qu’il a dit dans Matthieu 16.28: “En vérité, je vous dis: Il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le fils de l’homme venir dans son royaume”. Frère Branham montre que cette annonce s’est accomplie lorsque Jean, sur l’île de Patmos, a vu le Fils de l’homme entrer dans Son Royaume. Le Seigneur ouvre la compréhension pour les Ecritures seulement aux disciples qui marchent avec Lui. C’est seulement ainsi que toute contradiction supposée est éclaircie et toute question solutionnée.

Avec certaines déclarations de frère Branham, déjà beaucoup ont causé de grands dommages. Lorsque l’on entend uniquement ses paroles, naît l’impression qu’il l’a pensé en telle et telle manière. Mais nous devons tout ramener à la Parole et ne pas introduire des citations dans notre propre conception doctrinale.

Il est visiblement nécessaire d’avoir reçu un appel divin pour le service de Dieu dans la Parole, afin de pouvoir exposer toutes choses conformément à la vérité et dans l’ordre correct. Malgré toutes les interprétations qui sont répandues de multiples manières et ont occasionné de la confusion, tous ceux qui sont de Dieu écouteront maintenant ce que dit la Parole de Dieu. lIs reconnaîtront où la prédication n’est pas faussée et où l’enseignement est véritable. C’est vraiment le tout dernier moment, où tous ceux qui veulent êtres présents lors du retour de Christ, doivent se placer entièrement sur la Parole. Seul celui qui demeure dans la Parole a la sécurité éternelle, et sera protégé de l’erreur. La véritable Eglise est une pure Epouse-Parole. Que celui qui a des oreilles pour écouter, écoute!

Je prie tous les Serviteurs de la Parole, dans le monde entier, et je leur ordonne par l’autorité de la Parole, de ne prêcher que ce qui peut indubitablement être enseigné d’après la Bible. Pour chaque doctrine biblique il y a le double critère, et elle est toujours fondée sur deux ou trois passages de l’Ecriture. La première caractéristique est: “Et avec cela s’accordent les paroles des prophètes…”. Je vous en prie, éprouvez par exemple si l’une des soi-disant doctrines des sept tonnerres est en accord avec les “les paroles des prophètes…”? Naturellement qu’il n’en est rien! La deuxième caractéristique est: “… selon qu’il est écrit”. (Act. 15.15). Où donc est écrit ce qui est prêché avec enthousiasme sur les sept tonnerres? Certainement pas dans les Saintes Ecritures. Ce que les sept voix ont dit n’a même jamais été écrit. Aussi cela ne fait pas partie de la Parole de Dieu qui doit être prêchée. L’ordre nous a été donné de garder ce qui est écrit (Apoc. 1.1-3). Ce qui arrive à ceux qui ajoutent à la Parole écrite, vous pouvez le lire dans Apocalypse 22.16-21. L’heure de la décision est venue. Que celui qui est de Dieu prenne sa position dans la Parole, car c’est là son absolu. C’est d’après Elle que le Seigneur jugera un jour, et non pas d’après les interprétations d’hommes insensés, qui pensent êtres sages.

L’UNION EUROPEENNE

Avant que Christ n’édifie Son Royaume sur la terre, et qu’Il rétablisse les conditions de vie qui se trouvaient dans le paradis, l’antichrist amène toutes choses sous son contrôle, dans son «Eden». Satan est encore le prince de ce monde, celui qui offrait en son temps à notre Seigneur tous les royaumes du monde, et qui disait: “Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage” (Mat. 4.9). Satan, le dragon, le serpent ancien, a bien sept têtes et dix cornes (Apoc. 12.3). Pareillement son dernier empire a sept têtes et dix cornes (Apoc. 13.1). C’est à lui qu’il a donné sa puissance et son trône (v. 2). On n’ose presque pas le dire, cependant, l’Union européenne est cette dernière puissance qui nous est décrite dans les prophéties bibliques. Elle est le quatrième et dernier royaume dont il est question dans Daniel 2 et 7. Il nous est dit dans Daniel 7.23: “La quatrième bête sera un quatrième royaume sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et dévorera toute la terre, et la foulera aux pieds et l’écrasera”.

La Banque Centrale Européenne, sous l’autorité de H. Duissenberg, le premier président, a son siège à Frankfurt sur le Main; la Cour Européenne de Justice, avec ses 40 juges, se trouve à Strasbourg. Toute sentence prise là-bas est définitive. Aucun appel ne peut être fait. L’euro, la monnaie européenne est une réalité. Le nouveau parlement Européen a été inauguré à Bruxelles. La fière bâtisse porte l’inscription: «Caprice des dieux».

Le drapeau Européen flotte partout. Il a été dessiné et projeté par le juif belge, Paul Levi. Directement après la guerre il s’est converti au catholicisme, et il fut nommé en 1949 directeur de la division culturelle du conseil de l’Europe. Un jour Levi vit une statue de Marie avec la couronne des étoiles d’or, avec à l’arrière plan le ciel bleu. En plus, vint la mention de la femme avec la couronne de douze étoiles dans Apocalypse 12.1 (conformément à la doctrine catholique, ce devrait être la représentation de Marie), et c’est ainsi que le drapeau bleu de l’Europe avec les douze étoiles d’or a pris origine pour sa glorification. Le Pape a déjà consacré toute l’Europe au «coeur immaculé» de Marie, qui est la «Reine de l’Europe».

Cela devient de plus en plus clair que toutes «les puissances du monde» ont trouvé la demeure appropriée dans «la maison Européenne». La Haye, en Hollande, a été élue comme siège de «la cour de Justice Internationale».

A Frankfurt 15 gratte-ciel supplémentaires doivent être construits, dans lesquels le capital mondial, c’est-à-dire toutes les banques les plus importantes des nations, trouveront leur propre siège. Les articles de fond de la presse internationale portent déjà en vue de cet événement cette inscription: «Le capital mondial dans une seule main». L’unité de l’Europe, et avec cela le rétablissement de l’empire romain est pour ainsi dire terminé. Ainsi la puissance religieuse peut se servir de la temporelle, prendre en main les rênes et entamer la dernière ronde (Apoc.17).

Les Etats-Unis d’Amérique, qui dans Apocalypse 13.11-18, sont présentés comme un agneau ayant deux cornes, c’est-à-dire avec les pouvoirs religieux et temporels, ne se trouvent plus qu’en deuxième position. Les USA ont pour tâche d’amener tous les habitants du monde à adorer la première puissance: “Et elle exerce tout le pouvoir de la première bête devant elle, et fait que la terre et ceux qui habitent sur elle rendent hommage à la première bête dont la plaie mortelle avait été guérie” (Apoc. 13.12). Par «l’affaire Clinton», «téléguidée», le mandat présidentiel des USA a éprouvé des dommages dans le monde entier. Au sein de l’Union européenne il n’y a pas de tel scandale, elle est prédestinée à devenir la puissance mondiale numéro un. Tout se déroule exactement selon le plan prédestiné de Dieu.

Nous pourrions écrire encore beaucoup de choses au sujet du développement des temps de la fin. Nous ne vivons pas dans les ténèbres, mais avons bien la claire lumière de la Parole prophétique (1 Thess. 5.4; 2 Pier. 1.16-21), qui nous présente toutes les relations des événements. C’est tout simplement merveilleux de voir comment Dieu nous donne au moment voulu la compréhension et la clarté. Aussi en ce qui concerne Israël et le développement dans cette région, nous voyons que tout s’avance vers le point culminant. Le 4 mai 1999 Yasser Arafat veut proclamer son propre état palestinien. Le Pape a projeté un voyage à Jérusalem pour l’année 2000. Le temps de “faire une alliance” (Dan. 9.27) s’est rapproché. La venue de notre Epoux est devenue encore plus proche. Nous voyons déjà que se prépare ce qui arrivera après l’enlèvement. Combien proche doit être ce grand et merveilleux événement!

REMERCIEMENTS

En cet endroit et au Nom de Jésus-Christ, je remercie tous ceux qui portent l’oeuvre de Dieu dans la prière, et qui la soutiennent de leurs dons. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons prendre soin de l’oeuvre dans le monde entier. Ici, au Centre Missionnaire de Krefeld, nous imprimons les brochures dans neuf langues différentes. Frère Alexis Barilier est compétent pour la langue française, frère Etienne Genton pour la langue italienne, et beaucoup de frères dans d’autres pays le sont pour leur propre langue.

Le Dieu fidèle a accordé à tous les frères qui ont une responsabilité dans le monde entier, une bonne orientation dans la Parole. La prédication porte ses fruits. Que Dieu en soit remercié pour l’éternité. Ils recevront la récompense pour leur service et leur fidélité au Seigneur. Egalement tous ceux qui ici, au Centre Missionnaire, et partout ailleurs où l’on aide de différentes manières, à tous ceux-là nous exprimons ici nos remerciements tout particuliers.

Je vous souhaite de tout coeur pour cette année 1999 les bénédictions de Dieu. Il nous conduit sûrement, jusqu’au jour où, de la foi, nous verrons de nos yeux. Nous nous écrions: “Maranatha! Viens bientôt, Seigneur Jésus!”.

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank