“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 44

MAI 1995

 


 

Chers frères et soeurs en Christ, je vous salue sincèrement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus par cette parole d’Ephésiens 1.3,4:

“Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ, selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté”.

Avant même que Dieu ait créé les premiers hommes à Son image dans un corps spirituel, selon Genèse 1.27, et qu’Il lui ait formé un corps charnel tiré de la terre, selon Genèse 2.7, Il nous avait déjà prédestinés dans Sa grâce à être Ses fils et Ses filles. En vertu du salut pleinement accompli à Golgotha, nous avons déjà été placés dans notre destination éternelle, et nous n’attendons plus que la transmutation de notre corps. Dieu a fait connaître au monde entier Sa volonté, et Il a établi les Siens comme héritiers légitimes (Rom. 8.17).

En premier lieu Adam avait été créé à l’image de Dieu quant à son corps spirituel. Cependant, dans ce premier état, il n’avait pas de relation avec la création naturelle. Plus tard le Seigneur Dieu lui forma un corps tiré de la terre et le plaça de cette manière dans un corps charnel. Seulement, puisqu’il était devenu une partie de la création terrestre, l’homme ne faisait plus partie du domaine spirituel.

Le Seigneur Dieu Lui-même est alors sorti de Son corps spirituel, dans lequel Il se trouvait durant l’Ancien Testament, et Il est venu dans Son corps de chair ici sur terre pour souffrir dans Son corps humain en tant que substitut pour l’humanité, et Il est mort pour nous. En Lui nous avons la rédemption, le plein pardon de tous nos péchés et de nos transgressions, selon la richesse de Sa grâce. Après Sa résurrection le Seigneur apparut dans un corps glorieux, dans lequel étaient réunies les domaines spirituels et charnels. Il est ressuscité corporellement et S’est révélé à Ses disciples pendant quarante jours, mangeant et buvant avec eux. Il est entré au milieu d’eux bien que portes et fenêtres aient été fermées, et Il leur dit: “Paix vous soit!”. Alors que le doute venait dans leur coeur Il dit: “Voyez mes mains et mes pieds; — que c’est moi-même; touchez-moi, et voyez; car un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai” (Luc 24.39). Après notre transmutation nous aurons le même corps de résurrection, les deux sphères étant unies, la naturelle et la surnaturelle.

Au temps de Noé le Seigneur Dieu dit: “Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair…” (Gen. 6.3). L’Esprit de Dieu était abaissé, humilié dans les enfants de Dieu, car ils étaient une partie de la création déchue. Mais dans le corps de chair de notre Rédempteur, engendré surnaturellement, l’Esprit de Dieu trouva le Repos et descendit en Lui pour y faire Sa demeure. C’est pourquoi Dieu s’exprime ainsi: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Mat. 3.17). Dans le Bien-aimé, Celui qui est agréable à Dieu, tous les fils et filles de Dieu véritables, tous ceux qui ont été engendrés par Sa Parole et sont nés de nouveau en tant que fils par l’Esprit de Dieu sont devenus le Temple du Saint-Esprit, et en eux Dieu a trouvé Son plaisir.

Le plan de salut de Dieu se déroule de la manière qu’Il a prévue dès l’éternité. En lui se trouvent exprimés les desseins de Dieu pour l’éternité, lesquels s’acheminent vers la fin des temps qui constituent leur achèvement. La réalisation commença par la propre révélation du Père dans le Fils, et se terminera par la révélation des fils de Dieu. Tout arrive au temps voulu: “Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption” (Gal. 4.4,5).

Il fallait tout d’abord que Dieu ait sur la terre un homme venant de Lui, engendré par l’Esprit dans un corps humain, en lequel l’Esprit, c’est-à-dire toute la plénitude de la divinité, puisse habiter corporellement. Afin qu’en vertu de la rédemption pleinement accomplie tous ceux qui ont reçu la grâce de Dieu, qui sont nés de nouveau en tant que fils et filles de Dieu, puissent recevoir le même Saint-Esprit pendant qu’ils sont encore dans leur corps de chair.“Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs…” (Gal. 4.7).

C’était la volonté de Dieu d’avoir des fils et des filles à l’image de Son Fils premier-né, et qui puissent ensuite vivre éternellement en parfaite harmonie et dans la communion avec Lui. Dans la création terrestre Satan, par l’engendrement charnel, a réussi à amener sous son influence les premiers hommes, ainsi que tous ceux qui vinrent après eux. De même qu’Adam et Eve, tous les hommes bien sûr sont par leur nature enclins à commettre le péché, et cela vient du fait qu’ils font partie de la création déchue. Satan lui-même s’est révolté contre Dieu et de cette manière il est tombé hors de l’ordre divin. Ensuite, il lui a également soustrait l’humanité. La communion de la création avec Dieu ne peut avoir lieu que lorsqu’elle Le reconnaît comme Créateur, et cette communion avec Lui comme Sauveur ne peut subsister que pour ceux qui sont sauvés. Les véritables croyants portent dans leur coeur la certitude qu’à l’achèvement, lors de l’enlèvement et de la transmutation de leur corps, ils seront transformés à l’image de Jésus-Christ.

UNE CORRECTION IMPORTANTE

Dans un temps où le monde entier est informé globalement, les événements liés aux prophéties bibliques du temps de la fin ne nous sont pas non plus cachés. Conformément à Matthieu 24.14 le véritable Evangile du Royaume de Dieu doit être prêché en tant que témoignage à tous les peuples; après cela seulement la fin peut arriver. La mention “tous les peuples” comprend également les 40 nations du monde islamique, qui doivent être inclues dans la proclamation de l’Evangile divin.

Les Juifs furent les premiers à être inclus dans le conseil de salut de Dieu, maintenant, ils seront les derniers à servir à Sa glorification. Parce qu’Israël est entièrement environné de pays musulmans, cela constitue aussi en ce qui concerne la foi en un seul Dieu un point central tout particulier. Les musulmans croient aussi au seul et unique Dieu, qu’ils appellent Allah. Comme les Juifs, ils rejettent jusqu’à l’extrême la doctrine de la trinité.

Conformément au premier commandement et à des centaines d’autres déclarations de Dieu dans la Bible, le Tout-puissant n’est pas un Dieu en trois personnes, mais bien un seul et unique Seigneur et Dieu. Le témoignage en est porté dès le commencement et plus tard encore dans la loi et les prophètes, et cela jusque dans le Nouveau Testament où ce témoignage est sans cesse renouvelé par beaucoup de passages bibliques. Le seul véritable Seigneur et Dieu dit: “Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face” (Deut. 5.7).

Il est désastreux que la doctrine de la trinité discutée à la fin du troisième siècle, puis formulées dès le quatrième siècle, ait été reprise depuis la Réformation par toutes les confessions traditionnelles, sans être examinée. La formulation d’un Dieu en trois personnes, d’une soi-disant tri-unité, est en réalité tout à fait étrangère à la Bible. Pour un véritable croyant biblique une chose est certaine: il ne peut et ne veut croire uniquement que ce que dit l’Ecriture. Dieu nous a laissé le clair témoignage de Lui-même, et Ses serviteurs et prophètes nous ont également rendu témoignage de Lui en Son Nom. Ce qu’imaginent les hommes n’a point sa place ici. Dieu n’est pas tel que nous nous Le représentons; Dieu est tel qu’il se présente à nous. La doctrine de la trinité n’est ni prophétique, ni apostolique, et elle n’est même absolument pas d’origine divine. Aucun témoignage n’en est rendu dans le Nouveau Testament, pas plus que dans l’Ancien Testament. Comment trois personnes peuvent-elles exister de toute éternité, et comment chacune d’elle serait-elle omnisciente et Toute-puissante?

Dans l’Ancien Testament, durant les quatre mille ans depuis Adam jusqu’à Christ, pas un seul homme n’a prié Dieu en Lui disant “Notre Père qui es dans les cieux…”. Cela était d’ailleurs absolument impossible, parce que c’est seulement lorsque le Fils, Jésus-Christ, a été engendré que Dieu est devenu Père. Auparavant Il était le Créateur, le Soutien, le Roi, le Juge, et dans l’Ancien Testament Il s’était déjà révélé de différentes manières, par exemple sous la forme d’un Ange ou dans la nuée surnaturelle de Sa gloire.

Précisément en ce qui concerne la divinité, c’est là que celui qui réfléchit sérieusement à sa foi devrait se demander: «Que dit l’Ecriture à ce sujet?». On ne devrait également se satisfaire que d’une réponse venant réellement de la Parole, c’est-à-dire non interprétée, car seule une réponse selon la Parole peut subsister devant Dieu. Le Seigneur Lui-même ordonna à Son peuple: “Ecoute Israël: L’Eternel, notre Dieu, est un seul Eternel” (Deut. 6.4). Lors de la persécution déclenchée par l’église trinitaire de Rome, un nombre incalculable de Juifs ont préféré mourir que d’accepter la doctrine de la trinité. Ils sont liés dans leur conscience à la Parole éternelle de Dieu. Ils ne peuvent et ne doivent rien croire autrement. Les trois premiers siècles de l’ère chrétienne passèrent sans qu’aucune explication rationnelle soit donnée concernant la définition de Dieu. Aussi longtemps que se trouvait dans l’Eglise la crainte de Dieu et la révélation de la Parole et de l’Esprit, aucun spéculation n’existait à cet égard.

Dans la mesure où, durant le cours de l’histoire de l’Eglise, après le commencement original, la prédication se détacha de la Parole de l’Ancien Testament et du judaïsme, les pensées et philosophies païennes se précipitèrent en elle. Celui qui, d’une manière détaillée s’est penché sur l’histoire de l’Eglise dans les premiers siècles, sait bien que les docteurs de l’Eglise hautement célébrés n’avaient pas plus expérimenté une conversion biblique qu’une nouvelle naissance et qu’ils n’avaient pas d’expérience personnelle avec Jésus-Christ, et encore moins reconnu qui était Dieu. Il ne nous est pas rapporté qu’un seul d’entre eux ait expérimenté un appel divin et ait été envoyé par Dieu. Ils n’étaient pas plus apôtres que prophètes, ils étaient purement des “philosophes chrétiens” qui attisaient la haine contre les Juifs. L’expérience que le croyant fait avec Dieu, et qui en vérité ne peut être faite qu’en Christ, devint très tôt une soi-disant “doctrine et tradition chrétiennes”. Il ne s’agissait plus alors de recevoir Jésus-Christ et de marcher sur le chemin biblique, mais bien plutôt d’accepter certaines doctrines, lesquelles éclairaient la raison, et c’est ce que l’on prêcha.

Les controverses sur la Divinité dans les conciles auraient été impensables à Jérusalem et auprès des chrétiens juifs. En rapport avec cela nous ne devons pas oublier que jusqu’au temps de Constantin il n’existait nullement d’Eglise unifiée. La plupart des historiens de l’Eglise ont simplement transmis les mensonges introduits par l’église de Rome. Ils parlent d’une “époque proto-catholique” et qualifient faussement des hommes, comme par exemple Irénée et d’autres qui vécurent au deuxième siècle, comme étant des “représentants de l’église d’Etat romaine”. La vérité est que jusqu’à la fin du troisième siècle il y avait uniquement différents groupes chrétiens suivant diverses orientations de foi, mais sous l’empire romain tous furent persécutés. La plus violente des persécutions eut lieu sous Dioclétien entre 303 et 306. Après cela Constantin posa les aiguillages pour obtenir une Eglise unie dans laquelle toutes ces diverses orientations de foi seraient réunies. A cause de terribles persécutions subies le christianisme de nom s’inclina devant le désir du dominateur, et c’est ainsi que fut posé le fondement pour l’église catholique d’Etat. En 381 le christianisme réuni avec l’aide du pouvoir temporel et politique dans l’empire romain, fut déclaré religion d’Etat, et l’histoire des papes ne commença qu’avec Léon 1er, l’évêque de Rome, en 441. Toute autre version a été inventée après coup, et elle ne correspond pas au développement réel des choses.

En ce qui concerne la Divinité, on trouve par exemple plusieurs fois cette expression sortie de la bouche du Seigneur: “J’ai juré par moi-même, dit l’Eternel…” (Gen. 22.16). Ce n’est pas seulement dans l’Ancien Testament, en parlant avec Abraham ou dans le livre du prophète Esaïe, mais également dans le Nouveau Testament, dans l’épître aux Hébreux, qu’il est dit que l’Eternel Dieu ne pouvait jurer par aucun autre sinon par Lui-même. S’il y avait eu à Ses côtés deux personnes semblables à Lui, Il aurait pu, en mettant l’une à sa droite et l’autre à sa gauche, — et levant Ses deux mains — jurer par elles. Donc, émettre une telle pensée n’est pas loin d’être un blasphème. En considérant plus exactement la doctrine de la trinité on peut dire que celle-ci est un blasphème contre Dieu, car elle est dirigée contre Dieu Lui-même et contre Sa Parole.

Toutes les promesses faites dans tout l’Ancien Testament en rapport avec Jésus-Christ n’ont trouvé leur accomplissement que lors de leur réalisation, et par cela même elles sont venues à l’existence. Lorsque nous lisons dans le Psaume 2: “Tu es mon Fils; aujourd’hui je t’ai engendré…” ou dans Esaïe 7.14: “Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel…”, ou dans Esaïe 9.6: “Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné…” , nous pouvons lire dans le Nouveau Testament avec exactitude de quelle manière elles se sont accomplies et réalisées.

Ce n’est pas dans le ciel qu’un Fils est né — personne dans le ciel n’avait besoin d’être sauvé. C’est ici sur la terre que le Fils est né d’une vierge, comme Dieu l’avait annoncé à l’avance par les prophètes. Ce n’est pas à Dieu dans le ciel qu’est né un Fils, mais bien comme il est écrit: “… la vierge concevra et elle enfantera un fils”. La doctrine de la trinité a été imaginée par des personnes n’ayant absolument aucune vision de l’histoire du salut et ne connaissant rien du plan divin de salut que Dieu avait conçu avant la fondation du monde et dans lequel Il nous avait prédestinés à être Ses fils. Cette destination divine pouvait et devait être accomplie tout à fait pratiquement ici sur cette terre au travers du Fils de l’homme, car Lui est véritablement le commencement de cette nouvelle création Divine.

C’est seulement à l’instant où arriva l’engendrement et la naissance du Fils que s’accomplit cette parole de Dieu de l’Ancien Testament: “Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils” (2 Sam. 7.14), ainsi que celle-ci: “Lui me criera: Tu es mon père… aussi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre” (Ps. 89.26,27; Héb. 1.5,6, et autres).

Toute appellation se référant à Dieu ou provenant de Lui, a toujours été au singulier et jamais au pluriel. Aussi, aucun prophète ou apôtre n’a jamais appliqué à la Divinité les trois passages bibliques où le mot “nous” est employé; passages qui sont employés aujourd’hui comme preuve par ceux qui soutienne la doctrine de la trinité. Ce sont les philosophes chrétiens qui les employèrent plus tard par manque de connaissance de Dieu. Dans Genèse 1.26 il est dit par exemple: “Faisons l’homme à notre image…”. Ici, Dieu ne s’est pas parlé à Lui-même, pas plus qu’ll ne s’est adressé à quelque autre personne de la divinité — qui n’existe d’ailleurs pas — mais Il S’est adressé aux anges et à toute l’Armée céleste qui étaient tous présents lorsqu’Il créa les cieux et la terre. C’est ce qui nous est confirmé dans Job 38.4-7, en rapport avec le récit de la création: “… quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie?”. L’Eternel est toujours présenté environné des armées célestes. C’est aussi ce qui nous est décrit clairement dans Esaïe 6, lorsque le prophète vit le Roi, l’Eternel des armées.

Le prophète Michée vit également l’Eternel sur son trône et toute l’armée des cieux se tenant à Sa droite et à Sa gauche, et c’est à eux qu’il s’adressa (2 Chr. 18.18). Dans Genèse 11 l’Eternel parla aux anges, les esprits qui Le servaient et qui L’environnaient: “Allons, descendons, et confondons là leur langage” (v. 7). S’il est écrit “nous”, cela ne se rapporte jamais à un Dieu multiple, mais bien au seul Dieu et aux anges qui L’environnent.

Comme nous l’avons déjà mentionné, le Seigneur confirme l’unité de Dieu dans le Nouveau Testament. “Et Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements est: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force” (Marc 12.29,30). Il est beau de voir que même le scribe avec lequel le Seigneur parlait confirma la vérité de cette parole. Si au moins les scribes d’aujourd’hui pouvaient confirmer la véracité de la Parole! Mais un scribe ne peut le faire que lorsqu’il peut dialoguer avec le Seigneur et Maître, car ce n’est que de Lui, en qui Dieu Lui-même s’est révélé dans une forme humaine, que peut venir la clarté. “Et le scribe lui dit: Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il n’y en a point d’autre que lui” (v. 32).

A la fin de l’épître aux Romains, Paul confirme également ceci: “Or, à celui qui est puissant pour vous affermir selon mon évangile et la prédication de Jésus Christ, selon la révélation du mystère à l’égard duquel le silence a été gardé dès les temps éternels, mais qui a été manifesté maintenant et qui, des écrits prophétiques, a été donné à connaître à toutes les nations, selon le commandement du Dieu éternel, pour l’obéissance de la foi…, au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, auquel soit la gloire éternellement! Amen!” (Rom. 16.25-27).

Dans 1 Corinthiens 8, Paul décrit la révélation de Dieu en tant que “Père” dans le ciel, et celle en Jésus-Christ notre Seigneur, en tant que “Fils” sur la terre: “… toutefois, pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses; et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui” (v. 6).

Jude, le frère de Jésus, termine son épître par cette parole: “… au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles! Amen!”.

Le fait que Dieu emploie pour réaliser Ses plans de salut les différentes révélations de Père, Fils et Saint Esprit, n’autorise aucun homme à en faire plusieurs personnes divines. Dans le Fils le Père s’est révélé, et Il agit par le Saint-Esprit. Ce qui est important à cet égard est que la révélation de Dieu en Jésus-Christ soit reconnue du point de vue du plan de salut et de notre destination éternelle à être des fils et des filles de Dieu. La Divinité n’aurait jamais dû devenir un point de dispute, mais au contraire elle aurait dû être donnée à connaître à l’humanité entière par la prédication, c’est à dire que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même. Ce ne sont pas trois personnes indépendantes de toute éternité — en vérité ce serait un dieu païen — c’est au contraire un seul vrai Dieu qui s’est révélé d’une manière triple: dans le ciel comme Père; en relation avec notre salut il s’est révélé en Fils; et depuis la fondation de l’Eglise Il se révèle par le Saint-Esprit.

Il n’y a qu’un seul “notre Père”, non pas un “notre Fils” ni un “notre Esprit-Saint”. Le Seigneur nous a enseigné la manière de prier, c’est-à-dire: “Notre Père qui es aux cieux…”. Chacun peut relire comment l’apôtre Paul s’adresse Dieu en particulier dans ses prières et comment il écrit: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…”. Les expressions “Dieu le Fils” et “Dieu le Saint-Esprit” ne se trouvent pas dans les Saintes Ecritures; il est seulement dit “Dieu, le Père…” de même il n’est pas dit non plus “le Fils éternel”, mais bien “Père éternel” (Esa. 9.6) et “Dieu d’éternité” (Esa. 40.28). La révélation de Fils et de Saint-Esprit est toujours relative à Dieu et découle de Lui: le Fils de Dieu, l’Esprit de Dieu. Une correction biblique doit commencer réellement par le thème le plus important de tous.

Du point de vue de l’histoire du salut, tous ceux qui acceptent le salut de Dieu en Christ au travers de Sa mort sur la croix, sont réconciliés avec Dieu. Par la nouvelle naissance, Dieu a fait des enfants des hommes des enfants de Dieu. C’est ainsi que le Dieu du ciel est devenu notre Père céleste, car en Christ, le Premier-né entre beaucoup de frères, nous avons, comme nous l’avons vu dans l’introduction, été prédestinés à être fils et filles de Dieu selon le bon vouloir de Sa volonté. Puisque nous sommes devenus en vertu de la rédemption des fils et des filles de Dieu, le Rédempteur appelle ceux qui sont rachetés Ses frères, parce que Celui qui rachète et sanctifie, ainsi que ceux qui sont sauvés et sanctifiés dans la vérité de Sa Parole, sont issus du même Père (Héb. 2.11). C’est ainsi que notre Sauveur pouvait dire en tant que Fils de l’homme: “Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu” (Jean 20.17). “Né de la semence de David selon la chair, déterminé Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté” (Rom. 1.3,4). En Christ Dieu nous a inclus dans Son plan éternel de salut. C’est par grâce que nous avons le droit d’en expérimenter la réalisation en nous.

LE NOM DU SEIGNEUR

La différence entre une désignation, un titre, et ce que représente un nom est à proprement parler connu et bien compréhensible. Dieu est tout en tous et en tout. Ainsi, par exemple, créateur n’est pas un nom, mais il exprime ce qu’est Dieu par rapport à la création. La même chose est juste à son égard en tant que Rédempteur, Guérisseur, Roi, Juge, etc. Dès le commencement Dieu S’est fait connaître aux Siens — Abraham, Isaac et Jacob, par exemple — comme le Dieu Tout-puissant.

Mais lorsque le temps vint où la conclusion de l’Alliance avec Israël devait avoir lieu, le Seigneur Dieu Se révéla dans le Nom de Yahweh (Ex. 6.2,3). Dès lors ce Nom fut employé pendant tout le temps de la première alliance, et Il consiste dans les quatre lettres JHWH, qui furent appelées plus tard “tétragramme”. Des experts ont compté qu’il se trouve écrit plus de cinq mille fois dans la Bible.

Pour la conclusion de l’Alliance du Nouveau Testament l’annonce du Nom était celui-ci: “Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et elle appellera son nom Emmanuel” (Esa. 7.14; Mat. 1.23). Puis nous sommes informés à ce sujet que cet Emmanuel reçut le Nom de Jésus. Malheureusement dans nos Bibles ce Nom est rendu sous la forme grecque. Dans la forme originale hébraïque Yashuah exprimait bien qui était en fait devenu un homme. Dans le Nom de Yashuah se trouve inclus Yahweh; il signifie Yahweh-Sauveur, de même qu’Emmanuel signifie “Dieu avec nous”.

Depuis que le Nouveau Testament a été écrit en grec, dans toutes les traductions de la Bible faites dans le monde entier on a reproduit par Jésus le Nom de notre Seigneur. Contre cela Dieu n’a manifestement rien objecté, et Il a entièrement exaucé les prières sincères de millions de croyants qui, pendant le temps de la grâce, se sont approchés de Son trône de grâce au Nom du Seigneur Jésus-Christ. De même, tous les baptêmes bibliques ont été faits en ce Nom. Ce que Paul écrit dans Colossiens 3.17 est valable en chaque langue: “Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus”.

Personne n’a besoin d’apprendre l’hébreux, pour la bonne raison que Dieu parle à chaque peuple dans sa propre langue. C’est ainsi qu’il nous est relaté que chacun de ceux des 17 nations différentes rassemblées le jour de Pentecôte à Jérusalem, a compris dans sa propre langue ce qui avait été dit sous la direction du Saint-Esprit: “Et ils étaient tous hors d’eux-mêmes et s’étonnaient, disant: Voici, tous ceux-ci qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens? Et comment les entendons-nous, chacun dans son propre langage, celui du pays dans lequel nous sommes nés?”.

Si donc maintenant des frères se lèvent en prétendant que le Nom invoqué pour le baptême et la prière doit être prononcé en hébreux, c’est là une affirmation tout à fait fausse. Aussitôt que le temps sera arrivé pour les Juifs, ils prononceront bien entendu ce Nom en leur langue. Pour nous ce qui est valable jusqu’à la fin, c’est ce qui se trouve écrit dans nos Bibles. Par la puissance du Nom de Jésus-Christ Dieu a accompli de grands signes et miracles; dans notre génération, et tout particulièrement dans le ministère de frère Branham, il a confirmé Sa parole exactement comme au temps des apôtres, bien qu’en leur temps ils s’exprimaient en hébreu et qu’en notre temps nous utilisons l’expression mise à notre disposition dans les traductions de nos Bibles. Les frères qui veulent maintenant une fois de plus se faire remarquer par une soi-disant “connaissance toute particulière” ne se trouvent pas sous la conduite du Saint-Esprit. Ils ne discernent pas que Dieu a Sa manière de faire avec l’Eglise sortie des nations, et seulement plus tard Sa manière de faire à l’égard d’Israël.

Ces frères doivent accepter le reproche d’agir selon leur propre autorité, car il ressort de leur manière de faire que leur motif était d’apporter quelque chose de particulier afin de paraître être quelqu’un. Ce qui est valable devant Dieu pour l’Eglise des nations, c’est le Nom tel qu’Il se trouve dans la traduction de nos Bibles. Pour les Juifs ce sera ce qui se trouve écrit dans leur langue. Dieu ne va pas employer un homme des nations pour distribuer un enseignement en hébreux.

De plus, sur l’écriteau apposé sur la croix à Golgotha, Pilate avait fait faire l’inscription en hébreu, en grec et en latin (Jean 19.19-22). Si Dieu avait trouvé important que seule la signification de la langue hébraïque ressorte, Il n’aurait certainement pas permis que la parole “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs” ait été écrite dans les deux autres langues. Comme nous le savons tous, le salut de Dieu a d’abord été annoncé aux Juifs, puis à toutes les nations païennes, du milieu desquelles le Seigneur s’est choisi un peuple qui Lui appartienne en propre. Par la présente j’adjure ces frères à revenir à la simplicité et à la pureté de la Parole, et de la pratique de cette Parole au sein de l’Eglise du Seigneur.

CONFESSION DES PECHES

Comme nous le savons tous, l’intention de Satan, l’ancien accusateur, est de contester leur salut aux rachetés par tous les moyens, et de cette manière les faire sortir de la position de grâce dans laquelle ils se trouvent. Malheureusement Satan trouve sans cesse des personnes qui se mettent à sa disposition pour devenir ses instruments dans l’Eglise. Ceux-ci, par exemple, exigent d’une manière tout à fait pieuse d’autres croyants à faire remonter des péchés du passé. Prétendument, ceux-ci seraient des obstacles entravant l’Esprit de Dieu et l’action surnaturelle du Seigneur et ils fermeraient donc le chemin des fleuves de bénédictions. On se spécialise principalement et sans façon dans le domaine qui est en rapport avec la chute. Ici, nous devons cependant discerner d’une manière claire si c’est l’Esprit de Dieu qui, pendant une prédication, nous convainc par la Parole, de façon que l’on abandonne entre les mains du Seigneur ce qui nous fait de la peine; ou bien si c’est une personne qui exige de nous une “confession des péchés” devant d’autres personnes. Même si sur le moment cette distinction ne paraît pas si importante, il y a là en réalité une différence énorme. Ce n’est que là où l’Esprit de Dieu se trouve à l’oeuvre qu’une repentance et une humiliation agréables à Dieu auront lieu, et elles seront accompagnées de la réconciliation, du pardon et de la purification, comme le disait David: “Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité; j’ai dit: Je confesserai mes transgressions à l’Eternel: et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché” (Ps. 32.5).

Mais là ou des hommes sous le couvert de la piété exigent — bien entendu seulement des autres! — qu’on se soumette à un processus de purification pendant lequel peut-être même des choses sont énumérées et des questions posées en vue de savoir si elles nous sont arrivées, des croyants ayant déjà expérimenté le pardon sont à nouveau souillés, a un point tel que l’on ne peut se réconcilier et que l’hostilité est à nouveau élevée. Sur quel fondement biblique alors un croyant qui a reçu l’assurance du salut, qui s’est glorifié de la grâce de Dieu, et après dix, vingt, ou davantage d’années de marche avec le Seigneur devrait-il retourner dans son passé pour y rechercher quelque chose? C’est en soi-même une démonstration de mépris envers le plein et parfait salut et le pardon de Dieu. Que dit l’Ecriture? Elle dit: “C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités…” (Ps. 103.3).

Toute la malédiction et tous les péchés ont été placés sur l’Agneau du sacrifice. Le Sauveur a été fait péché pour tous ceux qui sont sauvés, afin qu’en Lui nous devenions justice de Dieu. Il a été cloué au bois maudit de la croix afin que nous soyons délivrés de la malédiction et que nous puissions être les bénis de l’Eternel. Paul écrit dans Romains 4.25: “… lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification”. L’homme de Dieu, William Branham, dit au sujet de la justification que celle-ci signifie que l’homme est placé devant Dieu dans le même état que celui où il n’aurait jamais péché. Notre Seigneur Jésus a dit aux siens: “Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite” (Jean 15.3).

Par le prophète Esaïe 1.18, Dieu dit: “Si vos péchés sont comme le cramoisi ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine”. Conformément aux instructions données dans les diverses épîtres du Nouveau Testament nous avons affaire à un salut éternellement valable. Par le moyen du Sang de l’Agneau, tout dégât a été réparé, toute faute a été pardonnée, tout péché a été expié. L’acte d’accusation a été une fois pour toute déchiré, comme il est écrit dans Colossiens 2.13,14: “Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix”.

Dans l’exposé de l’épître aux Hébreux cela nous est présenté de cette manière condensée: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes… Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage; car, après avoir dit: C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leurs coeurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements, et il dit: Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché” (Héb. 10.10,14-18).

A quoi donc cela servirait-il à un homme, si après dix, vingt ou trente années de marche dans la foi il devrait fouiller à nouveau sa vie passée? Paul dit que les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire (Eph. 5.12). Mais c’est précisément ceux qui se présentent comme tellement saints qui s’abandonnent à leur propre volupté lorsque d’autres ressortent quelque chose de leurs affaires personnelles. La conséquence de telles confessions de péché est que les “confessés” sont de cette manière retranchés de la grâce et du pardon, et qu’ils sont replacés dans leur ancien état. L’irréconciabilité et l’inimitié sont de nouveau établies et ne peuvent plus être réparées, parce que l’oeuvre de réconciliation pleinement accomplie à la croix de Golgotha à été rendue inefficace.

Paul était le docteur établi par Dieu, lequel donna également les instructions sur la manière réelle d’agir de l’Esprit dans l’Eglise. Dans 1 Corinthiens 14.23-25 il dit: “Si donc l’assemblée tout entière se réunit ensemble, et que tous parlent en langues, et qu’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront-Ils pas que vous êtes fous? Mais si tous prophétisent, et qu’il entre quelque incrédule ou quelque homme simple, il est convaincu par tous, et il est jugé par tous: les secrets de son coeur sont rendus manifestes; et ainsi, tombant sur sa face, il rendra hommage à Dieu, publiant que Dieu est véritablement parmi vous”. C’est là l’action biblique du Saint-Esprit dans l’Eglise du Dieu Vivant! Personne ne sera exposé publiquement et les péchés des croyants ne seront pas davantage découverts, car depuis longtemps ils ont été couverts et pardonnés par l’efficace du Sang de l’Agneau; par contre les desseins des incrédules qui, par exemple, sont venus dans l’assemblée avec de mauvaises intentions, seront révélés d’une manière tout à fait concrète. L’intéressé sait exactement qu’il s’agit de lui, et non pas d’un autre. Ce qui est dit est bien ciblé, les pensées secrètes de son coeur sont mises à nu, et, comme il est écrit, il tombe sur son visage — pas sur le dos! — et confesse: “Dieu est véritablement parmi vous”.

Cependant, partout où des personnes se proclament elles-mêmes prophètes et prophétesses pour poursuivre leurs affaires, en réalité c’est chaque fois relié au désir de se donner un prestige personnel ou a seule fin d’obtenir des avantages. Du moment que, soi-disant ils s’occupent des choses spirituelles, ils veulent par conséquent en retirer des avantages terrestres. Ces personnes sont recherchées comme autrefois était recherchée la femme d’En-Dor qui invoquait les esprits, sans savoir quel en est l’enjeu. Un véritable don de l’Esprit n’attire pas à une personne, ni ne l’attache à elle, mais au contraire ce don attache à Dieu. Celui qui se présente comme ayant les dons s’est déjà trahi; on agit comme si les dons appartenaient à l’homme. Mais en réalité tous les dons de l’Esprit demeurent soumis à l’inspiration et à la direction de l’Esprit Saint. Partout où les dons du Saint-Esprit sont à l’oeuvre, l’attention n’est pas attirée sur le porteur des dons, mais elle est dirigée vers le Seigneur qui opère tout en tous. La volonté de Dieu n’a jamais été que nous regardions à un homme et soyons même dépendants de lui au point de supposer que ce serait là que Dieu révélerait toutes choses. Dans de tels cas la personne concernée ne peut plus marcher avec Dieu ni prendre des décisions venant d’une conviction personnelle, dans la liberté de l’Esprit, mais elle sera dirigée par des visions et des prophéties imaginées par l’homme qui rendent la tromperie parfaite.

Nous apprenons aussi par l’Ecriture que ce ne sont pas des croyants marchant déjà depuis de longues années à la suite du Seigneur mais bien de nouveaux convertis, de ceux qui venaient de croire en Christ, qui venaient confesser ce qu’ils avaient fait, parce qu’ils avaient fait ces choses publiquement et que plus ou moins tous avaient été touchés, et ils brûlèrent publiquement leurs livres de magie (Act. 19.18-20). Aucun de ceux qui avaient déjà expérimenté le processus de conversion n’a confessé quoi que ce soit de personnel en public — aucun incroyant non plus. Celui qui avait volé s’en était allé vers celui à qui il avait fait tort, en vue de réparer ce tort — non par une confession faite n’importe où, mais bien par l’action, au lieu et à la place de son péché. Où que ce soit que des personnes aient fauté, c’est là qu’elles ont réparé leurs torts envers les personnes concernées. Pour tout le reste, chacun le met en ordre personnellement avec son Dieu.

Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur a insisté sur le fait que lorsqu’une personne apporte son offrande à l’autel, dans la mesure où elle réalise intérieurement qu’une chose n’est pas en ordre, elle doit laisser là son offrande — quelle que soit celle-ci — et se mettre en ordre avec la personne concernée.

Comme nous l’avons déjà exposé, les Saintes Ecritures n’enseignent pas qu’il doit y avoir une sorte de confessionnal, et encore moins une confession publique, mais bien que chacun mette en ordre les choses dans lesquelles il a fauté. Pierre a demandé, dans Matthieu 18, si cela suffisait de pardonner jusqu’à sept fois. Le Seigneur lui répondit: “… jusqu’à soixante-dix fois sept fois”. Ainsi, si nous confessons nos péchés: “… il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1.9).

Une confession générale et publique des péchés n’est pas seulement non biblique, mais elle est insensée parce qu’elle n’accomplit aucun dessein. Lorsque par exemple nous avons péché contre quelqu’un et que nous le confessons publiquement sans avoir parlé avec la personne concernée, il ne sait absolument rien de cela; par conséquent, ni celui contre lequel nous avons péché, ni nous-mêmes qui avons confessé la chose n’en retiront quelque bénéfice que ce soit. La prétendue “pieuse absolution” nous ramène au temps du Moyen-âge et constitue une institution d’indulgences purement catholiques. Ce n’est qu’à celui qui à péché contre nous que nous pouvons pardonner. Nous ne pouvons pas pardonner a une personne ayant fauté contre une autre, pas plus que nous ne pouvons recevoir sa confession.

La parole de Jacques 5.14-16 est souvent sortie de son contexte et employée pour fixer dans l’Assemblée des moments particuliers de confession de péchés. Cependant, ce passage biblique, comme tous les autres, doit être laissé dans le contexte dans lequel il a été écrit. Ici il est question d’un croyant appartenant à l’Eglise, et qui cependant est tombé malade. Il ne devait pas monter sur le podium, dans l’Eglise, pour y faire sa confession, mais bien au contraire la faire aux anciens qu’il avait fait venir chez lui. Ce sont ceux-là qui devaient prier pour lui après l’avoir oint d’huile au Nom du Seigneur: “Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera”. Ce n’est qu’après cela que se trouve la parole: “Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné”. C’est très exactement avec ce verset que s’accorde le suivant: “Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris…”.

Il y a des maladies qui viennent sur une personne ensuite d’une transgression directe de la Parole. Pour qu’il obtienne la guérison, l’Esprit Saint — pas un autre — exhortera la personne concernée de confesser l’affaire. Alors Dieu exaucera la prière des anciens, Il accordera la guérison et relèvera le malade. Chaque parole de Dieu doit être considérée avec soin et être laissée dans le contexte où elle a été écrite. Ce n’est que de cette manière que nous échapperons aux pieuses ruses de Satan, lequel se comporte toujours d’une manière illégitime avec la Parole; du moins il ne laisse pas une seule parole telle qu’elle est, mais la sort toujours de son contexte. C’est donc à cela que nous devons prendre garde. Ainsi, ce qui demeure, c’est ce que dit la Parole de Dieu: “Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert! Bienheureux l’homme à qui l’Eternel ne compte pas l’iniquité…” (Ps. 32.1,2). Dieu ne peut pas imputer un péché à quelqu’un deux fois, ni le punir deux fois. Nos fautes et nos péchés ont été déposés sur l’Agneau de Dieu. Il a été blessé, frappé, meurtri à cause de nos péchés et de nos maladies. Notre châtiment l’a frappé, afin que nous trouvions la paix, et nous sommes guéris par Ses meurtrissures. Amen!

CHARISMATISME — BENEDICTION DE TORONTO

Après la deuxième guerre mondiale commença un réveil particulier, béni de Dieu, qui rappelait les jours des apôtres et de notre Seigneur. Dieu employa comme pionnier William Branham, qui le premier s’avança avec l’autorité divine. Puis, à partir de cela se formèrent plus tard les plus différentes orientations. Après les glorieux rassemblements que frère Branham tint en 1951 à Durban, en Afrique du Sud, le serviteur de Dieu David Duplessis, très impressionné se rendit après coup aux Etats-Unis. Là, à Dallas, Texas, il s’unit à Gordon Lindsay, dans l’oeuvre missionnaire «Voice of Healing», et c’est de cette manière qu’il eut des contacts dans le monde entier par les relations internationales.

Cet homme originaire d’Afrique du Sud, David Duplessis, fut universellement connu comme «M. Pentecôte». Je l’ai rencontré aussi bien aux Etats-Unis, qu’à Rome, dans l’Eglise de John McTernan, comme aussi en Allemagne. Il est considéré comme le fondateur du mouvement charismatique qu’il introduisit tout particulièrement dans l’église catholique. Il était un observateur lors du Concile Vatican II. Depuis ce temps-là beaucoup de personnes s’élevèrent avec des prétentions particulières, en se réclamant de l’action du Saint-Esprit. Sur ce point également nous devons tout premièrement poser cette question: Que dit l’Ecriture à cet égard? Que dit l’Ecriture concernant les questions suivantes:

1) Un homme a-t-il le droit de se lever et dire: «Je suis ici à la place du Saint-Esprit? Je représente le Saint-Esprit»?

2) Quelqu’un a-t-il le droit de souffler sur les personnes venues pour la prière et dire: «Maintenant tu as reçu le Saint-Esprit»?

3) Cet homme charismatique a-t-il le droit de commander à quel moment l’auditoire doit rire, ou taper des mains, ou sauter, etc…?

4) Existe-t-il dans les Ecritures une seule indication qu’une personne venue en présence de Dieu serait tombés sur le dos?

Sur le fondement de l’autorité de la Parole il doit être répondu négativement à chacune de ces questions, et de telles pratiques doivent êtres écartées comme étant non bibliques.

1) Aucun homme ne représente le Saint-Esprit, car Lui seul agit surnaturellement. Une telle prétention est donc fausse.

2) Seul le Seigneur ressuscité, dans lequel toute la plénitude de la divinité habite corporellement, est Celui qui baptise du feu et de l’Esprit. Lui seul a pu souffler sur Ses disciples en disant: “Recevez le Saint-Esprit”.

3) Ceux qui prêchent sont tenus de prêcher la Parole et d’amener l’auditoire, non sous leur influence, mais bien sous l’influence Divine. Les relations ne seront pas établies du prédicateur à l’auditoire, mais elles mettront en rapport le peuple avec Dieu. Personne n’a le droit de tromper l’auditoire par diverses méthodes, en prétendant en plus que c’est l’action du Saint-Esprit.

4) Pas une seule fois dans l’Ecriture il n’est relaté qu’une personne soit tombée à la renverse dans la présence de Dieu — cela n’est arrivé que lors d’un jugement Divin. Tous ceux qui sont tombés devant Lui sont tombés sur leur face: Abraham, Moïse, Elie, Daniel, jusqu’à la foule assistant à la consécration du Temple du temps de Salomon, laquelle tomba sur sa face sur le pavé; il en fut de même de Pierre, Paul et Jean dans l’île de Patmos. C’est ce qui nous est relaté dans les Saintes Ecritures. Ainsi, ce qui arrive dans les rassemblements charismatiques est, mesuré à la Parole de Dieu, non biblique, et il s’agit là d’une oeuvre de l’homme, d’une grande tromperie et d’une séduction.

L’orateur charismatique retire son veston, l’agite avec énergie et s’écrie: «C’est ainsi que souffle le Saint-Esprit». Les gens tombent sur le dos, les mains et les pieds étendus, et ils pensent expérimenter la puissance de Dieu. Seulement, ce qui est étonnant, c’est que les meneurs eux-mêmes ne sont pas jetés à terre par la puissance de Dieu, comme ils prétendent que c’est le cas pour les autres — eux demeurent solidement sur leurs pieds; il semble que la puissance de Dieu n’agit plus sur eux. Est-ce peut-être parce qu’ils doivent maintenir tout cela sous leur contrôle? C’est vraiment étrange! A proprement parler, ce sont eux qui auraient dû être saisis premièrement. Tout cela est véritablement une manoeuvre de tromperie, un piège dans lequel beaucoup de personnes tombent. Mais le pire dans ces choses est le fait qu’il y a là des personnes ayant faim et soif de Dieu, qui sont trompées d’une telle manière et privées de la lumière, et qui cependant pensent avoir reçu le Saint-Esprit. Tout cela sera publiquement manifesté comme étant une tromperie, au plus tard lors du retour de notre Seigneur. Quoi donc? Ce sera alors trop tard pour expérimenter la véritable action du Saint-Esprit, laquelle se manifeste toujours en relation avec la Parole promise. A ce moment ils ne tomberont plus sur le dos mais bien sur leur face en criant dans leur désappointement: «Seigneur, Seigneur, ouvre-nous donc…».

On voudrait pouvoir faire retentir l’appel avec une voix de trompette. Nous vivons dans un âge terriblement trompeur. La vérité est présentée comme une erreur, alors que l’erreur est présentée comme étant la vérité; ce qui est juste est mis au pilori comme si c’était faux, et le faux est proposé comme étant juste. De même que Pilate en son temps, on peut aujourd’hui s’écrier: “Qu’est-ce que la vérité?”. Qu’est-ce qui est juste? Qu’est-ce qui est authentique? Qu’est-ce qui est biblique? En fin de compte il s’agit de notre propre salut, pour lequel nous avons à travailler avec crainte et tremblement. Puisque dans le domaine religieux il y a tant d’imitations et de tromperies, un enseignement biblique est requis de toute urgence. Si l’on demandait une fois de manière concrète à tous ces «Evangélistes d’Hollywood» et «Maîtres de la mise en scène» de nous dire: «Quand et où le Seigneur t’a-t-il appelé? Quel ordre de mission t’a-t-il donné?» alors régnerait un grand silence. Ou bien l’on parlerait d’impressions qu’on a eues et donnerait une réponse évasive laquelle est toujours la même: «Je crois que le Seigneur m’a…».

Dans leurs rassemblements l’accent est toujours mis sur la trinité; ce fait parle de lui-même et il est une preuve formelle que ces personnes ne sont pas dans le Saint-Esprit, car Celui-ci est toujours l’Esprit de la Parole; ces gens se trouvent bien davantage dans la tradition catholique. Quand donc un homme de Dieu a-t-il disposé du Saint-Esprit, quand Lui a-t-il donné ses ordres, ou quand L’a-t-il même prié? Toutes ces choses arrivent en vue de placer les diverses confessions sous l’influence romaine. On fait beaucoup de vent, mais Dieu ne se trouve pas dans le vent.

On parle et écrit aussi avec enthousiasme de «conférences enflammées», mais Dieu n’est visiblement pas davantage dans le feu. Il n’est pas à la disposition des hommes, mais Il accomplit toutes choses conformément à Sa Parole; donc ce qui n’arrive pas conformément à Sa Parole ne provient pas de Dieu. Les charismatiques, y compris les gens de la dite «Bénédiction de Toronto», ne prêchent pas la repentance biblique ni la conversion pas plus qu’ils ne pratiquent le baptême biblique où la Sainte Cène biblique du Seigneur. Les doctrines fondamentales de l’Eglise du Nouveau Testament n’ont pas une seule fois été inclues dans leur prédication. Ils se trouvent tout à fait en dehors de la Parole.

On impose les mains à n’importe quelles personnes afin qu’elles reçoivent le Saint-Esprit, et cela sans qu’auparavant une prédication sur Jésus crucifié ne soit apportée et que ne s’ensuive une conversion à Lui. Selon le clair témoignage de l’Ecriture ce sont ces personnes-là qui se présentent comme les oints du temps de la fin, ce sont eux les faux-christ. Ils prophétisent, chassent les démons, accomplissent de grandes choses, mais c’est précisément à eux que le Seigneur dira: “Retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité” (Mat. 7.23). De telles personnes peuvent sans autre être assimilées aux vendeurs auquels sont envoyés ceux qui n’entreront pas au Repas des noces.

Celui qui vient maintenant au Seigneur et qui fait une expérience personnelle avec Lui, pourra alors sans autre aller auprès de Lui. Celui qui maintenant rend son expérience dépendante des hommes, sera alors aussi renvoyé à eux. Les élus ne peuvent pas être séduits. Ils sont l’Epouse-Parole de l’Epoux-Parole, et ils seront scellés du Saint-Esprit pour le jour de la rédemption de leur corps. Que Dieu soit remercié pour Sa Parole claire et véritable, Parole qu’il nous a laissée en héritage. Tout ce qui arrive dans le domaine spirituel doit être mis à l’épreuve. La Sainte Ecriture est la seule règle pour la doctrine et la vie.

EUROPE — VATICAN — ISRAËL

Il n’a encore jamais été manifesté autant que maintenant dans quelle mesure le Vatican participe à déterminer l’union politique de l’Europe. Déjà depuis longtemps le Pape a consacré toute l’Europe au coeur immaculé de Marie, et placé les Etats de l’Europe de l’Est sous la protection des deux apôtres slaves. Malheureusement ce n’est pas une plaisanterie, mais cela devrait donner lieu à la réflexion quant à la direction dans laquelle nous allons. Conformément à la prophétie biblique, l’empire romain, encore une fois, est le dernier empire à s’élever, et cela se fait maintenant par le moyen de l’Union Européenne fondée par le traité de Rome. L’église catholique est la puissance religieuse mondiale qui, par sa puissance politique, prédomine sur les autres religions.

Dans la revue Idea-Spektrum du 8 mars 1995, à la page 6, nous trouvons un rapport sur un congrès du «mouvement de la confession», dans lequel le pasteur évangélique Albert Jansen est cité. Le sous-titre de l’article est: «Toutes les Eglises évangéliques sont dépendantes du Vatican». Lors de cette séance Jansen fait étalage de la prétention du Vatican à ceci: «que le droit canon de l’Eglise romaine représente le droit Divin pour tous les hommes». Nous pouvons lire plus loin dans ce rapport: «Entre-temps il n’y a plus, du point de vue spirituel, aucune Eglise protestante indépendante en Allemagne, toutes s’étant rendues dépendantes du Vatican». Il est en outre question de ce que les évangéliques n’occupent plus «qu’une fonction pieuse de feuille de figuier».

Les médias de ce monde nous informent ouvertement sur le rôle du Vatican dans la réunification de l’Europe. Il devient de plus en plus clair qui est celui qui donne le ton et la direction. Partout siègent des personnalités enseignées par les jésuites, dans les gouvernements et les plus hautes fonctions, et tout particulièrement dans l’administration centrale de Bruxelles. Grâce à la prophétie biblique, nous savons que cela doit arriver ainsi. Et c’est précisément à cause de cela qu’est proclamé l’avertissement de notre Seigneur: “C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas ce qui est impur, et moi, je vous recevrai” (2 Cor. 6.17). Celui qui appartient à l’Eglise de Jésus-Christ ne peut plus aujourd’hui demeurer dans aucune de ces confessions de foi. Pour le plus grand nombre, ils se soumettent à l’Antichrist, mais la petite troupe, les élus, se soumet à la Tête de l’Eglise, c’est-à-dire à Jésus-Christ.

A l’égard d’Israël, le Vatican élève toujours plus haut sa voix, et ses prétentions deviennent toujours plus grandes. Dans le journal d’informations Focus n° 39 de 1995, se trouve à la page 342 l’article intitulé: «Jérusalem — Sainte pomme de discorde». Ce qu’il y a de très caractéristique dans cet article, c’est la déclaration de l’attaché culturel du Vatican, Richard Marthes: «Le Vatican n’a pas besoin d’une reconnaissance d’Israël, de l’O.L.P. ou de l’O.N.U. pour agir». Il souligne encore davantage ces propos en disant: «Que ce soit directement ou indirectement, le Vatican prendra toujours part à l’avenir de la ville».

La question suivante pourrait être posée: Pourquoi donc le Vatican n’a-t-il dirigé sa politique vers aucune ville du monde comme il l’a fait à l’égard de Jérusalem? La réponse est celle-ci: Afin que les Ecritures s’accomplissent et que l’alliance annoncée à l’avance par le prophète Daniel soit réalisée. Tout d’abord les Juifs vont tomber dans le piège de l’Antichrist; ils sont encore spirituellement aveugles, car le voile qui les couvre ne sera enlevé que lorsqu’ils reconnaîtront que Jésus-Christ est le Messie.

Ce qui est aussi très caractéristique, c’est ce qu’a dit le 10 janvier 1983 J.-M. Lustiger, archevêque de Paris, fils de parents juifs, lorsqu’il fut nommé cardinal: «Je demeure Juif». Comment ces deux choses contraires peuvent-elles tomber d’accord? C’est presque incroyable! Cela montre bien que sans la révélation, ni Juif ni homme des nations ne peut reconnaître les desseins de salut de Dieu. Mais, nous savons une chose: C’est que Dieu, même sur la ligne tortueuse de l’histoire des hommes, peut écrire une histoire droite du salut! Nous vivons réellement dans le temps où toutes choses arrivent à leur conclusion. C’est pourquoi la Parole Prophétique qui éclaire toutes choses est devenue d’autant plus importante, car c’est par Elle que Dieu révélera leur accomplissement!

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank


EDITORIAL

“En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai” (Ex. 20.24b).

Chers frères et soeurs rachetés par le précieux sacrifice de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde que la grâce, la miséricorde et la paix vous soient multipliées dans votre marche en Sa communion et en la foi dans Sa Parole révélée pour ce temps de la fin! Amen!

Nous sommes tout particulièrement reconnaissants envers notre Père céleste de ce qu’Il n’ait point cessé de s’adresser à nous au moyen des serviteurs sur lesquels repose le même esprit d’Elie qui était sur le prophète de cet âge, notre bien-aimé frère en Christ, William Branham. Comme nous venons de le lire dans ce passage de la Parole de Dieu, notre Père céleste agit toujours de cette manière dans le but de nous remettre en mémoire le Nom qui est au-dessus de tout nom, le Seul qui soit digne d’être glorifié et d’être adoré, le Seul également auquel Il donnera Sa gloire, c’est-à-dire le Nom de Jésus, notre Dieu Sauveur. Puisse-t-II sans cesse nous parler de manière à nous permettre de garder en mémoire l’oeuvre de ce Fils Bien-aimé! Amen!

Nous savons cependant que si le Dieu Tout-puissant, le Créateur des cieux et de la terre, Celui à qui appartient tout ce qui existe sur la terre et dans les cieux, s’est abaissé afin de participer à notre nature humaine en venant dans la chair par l’engendrement de Son Fils Jésus, c’est dans le but de nous faire échapper aux vaines pensées de la chair et à la vaine manière de vivre héritée de nos pères depuis qu’Adam a cru au mensonge de Satan, et cela afin de nous ramener à tout ce qui est écrit dans la Bible. C’est pourquoi la bénédiction qu’apporte la révélation de Jésus dans le coeur d’un homme, lequel a réellement fait une rencontre avec le Seigneur ressuscité, ne le conduit pas seulement à sortir de Babylone, c’est-à-dire à sortir des credo des diverses religions, comme aussi des interprétations apportées dans le Message de cet âge. L’authentique révélation de Jésus dans le coeur d’un croyant le fait véritablement entrer dans la révélation des paroles de la Bible; et cette révélation de la Bible se fait par le moyen que Dieu a choisi pour révéler Sa Parole, c’est-à-dire au moyen des ministères de la Parole confirmés (et il ne s’agit pas seulement du ministère du prophète pour cet âge). Lorsque un disciple de Jésus se laisse conduire dans la Parole de Dieu par l’enseignement qu’apportent ces ministères inspirés de l’Esprit, les paroles de la Bible ne sont plus alors pour lui une doctrine seulement, une lettre qu’il lui faut s’efforcer de mettre en pratique pour vivre. Toute la Bible devient alors pour lui comme un arbre précieux dont tous les fruits le réjouissent, le désaltèrent et le nourrissent. Il sait par une conviction de son coeur que l’homme spirituel ne vit pas de certains passages de l’Ecriture seulement, choisis selon sa propre volonté et répondant à ses goûts particuliers, mais en acceptant d’écouter et de croire l’enseignement apporté par les ministères de la Parole donnés par le Seigneur au Corps de Christ pour son édification (Eph. 4.11-16), Il sait que ces ministères ont été donnés à seule fin que les croyants ne soient plus “de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer”.

Beaucoup de séducteurs se sont en effet levés du milieu de ceux qui prétendent avoir reçu le Message de Dieu apporté par le prophète de notre âge; mais point n’est besoin de les observer longtemps pour remarquer qu’ils n’ont aucune révélation des paroles de la Bible. Tôt ou tard ils se spécialisent sur un point ou sur l’autre du Message, et même de la Parole, prétendant en avoir eu une révélation toute particulière de la part du Seigneur. Même si pendant de nombreuses années ils ont prétendu reconnaître et soutenir étroitement le ministère du serviteur fidèle de Matthieu 24.45-47, ils ne peuvent pourtant se repentir sincèrement de leurs erreurs et ils continuent de suivre leurs propres voies, en contradiction avec celles de l’Ecriture qui leur sont pourtant enseignées par les ministères reconnus pour être inspirés de Christ. En plus de cela ils ont un esprit dominateur et entraînent dans leur sillage des personnes n’ayant qu’une connaissance intellectuelle de Jésus et de Sa Parole révélée dans ce temps de la fin. Il importe donc que, dans ce temps de séduction, le disciple de Jésus-Christ pénètre encore plus profondément dans Sa communion par la méditation de la Bible et la recherche de Sa face dans la prière. La parole de Jésus à Ses disciples, dans Marc 14.38, est vraiment appropriée au temps de séduction dans lequel nous vivons: “Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation; l’esprit est prompt, mais la chair est faible”.

Comme nous recevons toujours à nouveau des demandes du livre Exposé des Sept Ages de l’Eglise, attribué à William Branham, qu’il soit dit une fois pour toutes que ce livre ne reproduit pas le texte original prêché sur ce sujet par frère Branham. Lorsque nous l’avons traduit de l’anglais, nous ne savions absolument pas qu’il avait été trafiqué et transformé par l’ajout de textes venant de celui auquel il avait été demandé de corriger et d’améliorer la grammaire du texte. Par la suite, quand nous avons eu en main les prédications originales de frère Branham sur ce sujet, nous avons pu constater que du poison avait été mélangé aux paroles justes et inspirées par Dieu à frère Branham. Un frère américain a d’ailleurs pu dire avec justesse que toutes les fausses doctrines introduites dans le Message que Dieu avait envoyé à Son peuple par Son prophète, sont sorties de ce livre. Malheureusement les porteurs de toutes ces fausses doctrines se démènent pour répandre ce livre dans le monde entier. Mais quant à nous, peu importe ce qu’ils peuvent dire, ni même ce que peuvent dire les enfants du prophète, depuis de nombreuses années nous avons cessé de rééditer ce livre, car nous estimons que seule la nourriture saine et édifiante doit être apportée aux rachetés du Seigneur. Tous ceux qui veulent connaître ce que l’Esprit de Dieu a inspiré à Son prophète sont donc priés de lire les prédications exactes de frère Branham sur les Sept Ages de l’Eglise se trouvant dans la série de brochures que nous publions sous le titre de La Révélation de Jésus-Christ. Chacun pourra alors se reposer sur ce que le prophète de Dieu a réellement dit à ce sujet. Quant à l’Exposé des Sept Ages de l’Eglise, vous pouvez tranquillement le jeter au panier. N’oubliez pas que vous récolterez exactement ce que vous aurez semé, rien d’autre!

Je sais que plusieurs attendent avec impatience le dernier livre de notre frère Frank sur l’Apocalypse, traduit en français. Nous avions pensé qu’il serait imprimé au moment de l’expédition de cette lettre circulaire n° 44. Malheureusement les délais d’impression sont plus longs que prévus, si bien que nous ne pouvons pas attendre sa parution pour faire l’expédition de cette lettre. Que celle-ci, de même que cette nouvelle brochure, puissent donc être pour vous, par la grâce de notre Seigneur, une consolation de par la bénédiction qu’elles vous apporteront, en attendant que nous puissions vous faire parvenir le livre.

Ne cessez donc pas de prier pour l’oeuvre de diffusion de la Parole révélée en ce temps de la fin, car la nuit vient dans laquelle plus personne ne pourra travailler. Mais finalement, comme le dit Zacharie 14.21b: “Et il n’y aura plus de Cananéen (de marchand) dans la maison de l’Eternel des armées, en ce jour-là”.

Votre frère par le précieux Sang de l’Agneau de Dieu.
A. Barilier