“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 43

JANVIER 1995

 


 

Je vous salue tous très cordialement dans le précieux Nom de notre Bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ par cette parole d’Esaïe 40.8b:

“… la parole de notre Dieu demeure à toujours”.

C’est dans son quarantième chapitre que le prophète Esaïe introduit l’Evangile du Nouveau Testament. Le ministère de Jean-Baptiste y est annoncé, celui-là même qui prépara le chemin de l’Eternel dans le désert et aplanit dans le lieu stérile une route pour notre Dieu. Par cela le Sauveur se trouve être décrit exactement. Nous savons qui Il est. Nous savons en qui nous croyons. La voix dit au prophète: “Crie!” — “Prêche!”. Il demande: “Que crierai-je?”, car finalement il ne pouvait tout simplement pas, en tant qu’envoyé de Dieu, prêcher n’importe quoi.

La réponse est celle-ci: “Toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. L’herbe est desséchée, la fleur est fanée; car le souffle de l’Eternel a soufflé dessus. Certes, le peuple est de l’herbe”. Le prophète présente ici la fragilité de l’humanité. Tous ceux qui viennent à la vie sur cette terre fleurissent comme la fleur. L’enfance fait place à l’épanouissement de la jeunesse, puis, d’une manière ou d’une autre dans la vie, le souffle de l’Eternel passe sur l’homme et finalement cela en arrive à ce que la fleur se flétrit; elle tombe et ces derniers mots sont pieusement prononcés: “Tu as été pris de la poussière et tu retourneras à la poussière!”.

Certainement le prophète parvient au point culminant de sa prédication lorsqu’il dit: “Mais la parole de notre Dieu demeure à toujours”. C’est en cette Parole que la foi des véritables croyants est ancrée. Ils ont reçu en eux-mêmes le contenu divin de Sa Parole et participent à la nature divine en recevant la Vie éternelle. L’apôtre Pierre se rapporte à cette parole d’Esaïe 40 lorsqu’il parle de la nouvelle naissance par la Semence incorruptible, c’est-à-dire qu’elle se produit par la Parole de Dieu vivante et permanente. Il cite le texte d’Esaïe que nous venons de mentionner jusqu’à cette parole: “Mais la parole du Seigneur demeure éternellement”, et termine par cette affirmation: “Or c’est cette parole qui vous a été annoncée” (1 Pier. 1.23-25). C’est la prédication de la Parole prophétique et apostolique de l’Evangile de Jésus-Christ, dans lequel l’Ancien et le Nouveau Testament sont toujours en harmonie.

EXPERIENCE PERSONNELLE…

Pendant toutes les années au cours desquelles j’ai prêché la Parole, et tout particulièrement pendant la rédaction du livre “La Révélation — Un livre scellé de sept sceaux”, j’ai expérimenté souvent de quelle manière le Saint-Esprit m’a montré le contexte de plusieurs chapitres, lors d’événements difficilement compréhensibles et cela d’une manière qui ne m’était auparavant encore jamais apparue clairement. Je suis bien conscient des pensées qui viendront à l’esprit de plusieurs de ceux qui liront cet ouvrage. Ils répéteront la thèse bien connue: “La Parole ne vient qu’aux prophètes” ce qui est juste — et qu’à cause de cela personne, à l’exception d’un prophète, n’a accès à la Parole de Dieu. C’est là que nous pouvons cependant demander comment la Parole est venue aux prophètes. Elle ne vint ni partagée ni classée, mais dans son entièreté. Dans une seule et même vision les prophètes voyaient divers événements, comme par exemple la première et la seconde venues de Christ, et même quelquefois ils les plaçaient dans le même verset. C’est comme cela que nous le trouvons dans toute la Parole prophétique.

Ce n’est que dans le Nouveau Testament que les docteurs et apôtres ont pu les classer correctement à la lumière de leur accomplissement et de leur réalisation. Si un seul serviteur de Dieu, même étant le plus grand des prophètes, était chargé de tout faire seul, alors Dieu aurait placé tout à fait inutilement dans l’Eglise les cinq ministères de la Parole. Paul ne dit nulle part être lui-même un prophète, et cependant il avait une vue prophétique vaste allant jusqu’à la fin, et même au-delà.

Il écrit aux Romains: “Paul, esclave de Jésus-Christ, apôtre appelé, mis à part pour l’évangile de Dieu” (Rom. 1.1). Dans sa deuxième épître à Timothée il rappelle qu’il a été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations (2 Tim. 1.11). Il lui avait été donné de prendre les paroles que les prophètes de l’Ancienne Alliance avaient reçues pour les insérer dans l’évangile de Jésus-Christ de la Nouvelle Alliance, comme le firent aussi les autres apôtres. Pierre non plus n’a jamais dit être prophète, bien qu’à plusieurs reprises il ait fait ressortir la signification de la Parole prophétique, comme par exemple lorsqu’il écrit: “Et nous avons la parole prophétique rendue plus ferme…” (2 Pier. 1.19).

Les divers ministères nous sont sans cesse présentés dans le christianisme primitif. Dans l’Eglise d’Antioche les prophètes suivants se trouvaient à l’oeuvre: Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, etc. (Act. 13.1). Les apôtres Judas et Silas sont appelés prophètes (Act. 15.32). Agabus était également un prophète (Act. 21.10). Notre Seigneur Lui-même a annoncé l’envoi de prophètes et de docteurs: “C’est pourquoi voici, moi, je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes…” (Mat. 23.34). Dans Ephésiens 3 Paul fait ressortir la connaissance profonde qu’il a du mystère de Christ, “lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit” (v. 5).

L’exposé du conseil de Dieu n’appartient pas seulement au ministère d’un prophète exceptionnel, mais également à celui des apôtres et des docteurs; pensons seulement aux profonds exposés doctrinaux de l’apôtre Paul dans les Romains, les Hébreux, et en général dans tous ses exposés en tant qu’enseignant de la Bible. Même Pierre reconnaît que dans ses lettres il y a des choses difficiles à comprendre (2 Pier. 3.15,16). Il ne donnait pas seulement le lait pur aux croyants, mais aussi de la nourriture solide.

Frère Branham était avant tout un prophète et un évangéliste. Il était un voyant, comme il est dit des prophètes de l’Ancien Testament (1 Sam. 9.9). Il voyait en vision certains événements se produire et recevait par le Saint-Esprit l’inspiration pour saisir le sens de ce qu’il avait vu, et pour exprimer la révélation. Son ministère prophétique infaillible a fait ses preuves d’une manière impressionnante pendant presque 20 ans. Les prédications enregistrées sont un témoignage direct de cela. Son ministère évangélique selon le modèle apostolique a également été confirmé entièrement par Dieu, et cela d’une manière surnaturelle.

Cependant, alors qu’il voulait répondre à une invitation qui lui venait de la Suisse, le Seigneur lui dit en vision: «Ne traverse pas l’océan à cause d’une seule réunion à Zurich, mais rends-toi plutôt à Jeffersonville et emmagasine là-bas de la nourriture». Il a mentionné cela dans plusieurs prédications. En ce temps-là le Seigneur dit à moi-même: «Emmagasine de la nourriture!…». Mon témoignage est également connu dans le monde entier dès le commencement. Ce n’est pas après coup, n’importe quand, qu’il fut publié, mais bien dans «Mehr-Licht-Verlag» du 1er trimestre 1963. Celui qui réfléchit au fait de mettre en réserve de la nourriture discernera correctement la relation qu’il y a avec la distribution de la nourriture.

Celui qui pénètre dans un entrepôt où de la nourriture est conservée ne verra encore aucun repas préparé, pas plus qu’une table richement garnie, mais simplement des rayons chargés. Il n’est pas donné au peuple de Dieu un sac de farine, une caisse de carottes ou une cruche d’huile, mais au contraire on lui sert une table chargée de nourriture préparée, avec un repas dont les croyants se délectent en savourant les biens de la maison de Dieu.

Aujourd’hui encore retentissent à mes oreilles les paroles sorties de la bouche de frère Branham le 3 décembre 1962: «Attends pour la distribution de la nourriture jusqu’à ce que tu aies reçu le reste…». Le Seigneur avait chargé frère Branham d’emmagasiner là-bas la nourriture; à moi Il m’ordonna d’emmagasiner ici la même nourriture, car c’est ainsi qu’Il Lui a plu que celle-ci soit distribuée d’ici vers le monde entier en diverses langues. Pendant exactement sept années entières j’ai reçu les prédications de frère Branham qui m’ont été envoyées. Trois ans avant son départ vers la patrie céleste il me dit: «La nourriture que tu dois emmagasiner est la parole promise pour ce temps et révélée, et elle se trouve sur les bandes enregistrées». C’est ainsi que Dieu l’a prévu. Le temps vint où ce divin message, la Parole promise révélée, a été diffusée et prêchée en son intégralité dans le monde entier.

Il est vrai que par le moyen du ministère prophétique, Dieu a fait connaître toute la Parole et les mystères cachés, de la Genèse à l’Apocalypse; et il est tout aussi vrai que le Seigneur Lui-même a promis d’établir un serviteur fidèle sur “ses compagnons de service”, afin qu’il leur donne cette nourriture de la manière juste et au temps convenable. Par le fait que réellement tout le conseil de Dieu a été révélé, le Seigneur a dit: “En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens” (Mat. 24.45-47). Il vaut la peine de lire les paroles sorties de la bouche du Seigneur, comme aussi d’y réfléchir. Dans Son omniscience Il a connu toutes choses d’avance, Il a planifié tout cela et le fait également arriver tel qu’Il l’a dit. Après le texte important du chapitre 24, suit chronologiquement la venue de l’Epoux dans le chapitre 25, ce qui fait que la préparation des vierges sages pour le glorieux jour de l’enlèvement est d’une grande importance. Il s’agit maintenant que la manne spirituelle fraîche, la Parole promise et révélée pour l’Epouse, puisse lui parvenir afin qu’Elle devienne Elle-même une Epouse-Parole.

CELA EST REELLEMENT ARRIVE…

Après l’ensevelissement de frère Branham, ce jour même encore, l’Esprit de Dieu me parla subitement d’une manière audible et à plusieurs reprises dans mon coeur: «Maintenant il est temps pour toi, le moment est venu de distribuer la nourriture». Le jour suivant j’invitai plusieurs des frères américains à un entretien et j’insistai afin que les prédications de frère Branham, qui, jusqu’alors, étaient seulement sur bandes, soient mises en brochures afin que nous puissions nous en servir comme base de traduction. C’est ainsi qu’a commencé l’oeuvre, et qu’elle s’est poursuivie sans interruption. Ce qui est remarquable en rapport avec cela, c’est que jamais frère Branham n’a dit que la distribution devait avoir lieu à partir de Jeffersonville ou de Tucson. Il y a bien des années, frère Green a dû me confirmer au salon dans ma maison, au n° 7 de la Lechstrasse: «Frère Frank, tu peux indiquer le jour où le Seigneur t’a appelé; moi, je ne le peux pas, et aucun autre frère non plus». Après cela il pleura et me serra dans ses bras.

En ce temps-là je ne connaissais pas la parole d’Amos 8.11, où Dieu dit qu’il enverrait dans le pays une faim d’entendre Sa Parole, comme je ne connaissais davantage la parole de Matthieu 24 que je viens de mentionner. Je ne connaissais pas non plus la signification de l’allégorie de Joseph, lequel dut passer par tant de souffrances, pour qu’au temps de la famine ceux qui l’avaient trahi, repoussé, renié et vendu puissent conserver leur vie. Ainsi j’ai accompli au mieux de mon savoir et de ma conscience le double mandat que j’ai reçu: premièrement, prêcher la Parole de Dieu, secondement, distribuer la nourriture mise en réserve.

Parallèlement à la publication de la Parole dans le monde entier, j’ai pris soin que les prédications de frère Branham puissent êtres publiées en de nombreuses langues. J’ai laissé les deux choses en leur état. La base de ce que je proclame était et demeure uniquement la Parole de Dieu, la Bible, que ce soit dans mes prédications ou dans mes écrits. Pareillement, j’ai laissé toutes les prédications de frère Branham telles qu’elles sont, sans sortir certaines déclarations de leur contexte pour en faire des doctrines. Dans toutes ces années j’ai aussi appris à faire la différence entre le ministère prophétique infaillible qui est apparu comme “le signe du Messie” et ce que cela signifie, et d’autre part lorsque frère Branham s’exprime par lui-même, comme le fit aussi Paul. L’apôtre écrit par exemple: “Mais quant à ceux qui sont mariés, je leur enjoins, non pas moi, mais le Seigneur… puis il continue: “Mais quant aux autres, je dis, moi, non pas le Seigneur… (1 Cor. 7.10-12).

Dans ses exposés du 14ème chapitre nous ressentons très bien comment l’apôtre met tout le poids divin dans ses plaidoyers inspirés. Là sont même exhortés les prophètes et ceux qui ont reçus des dons de l’Esprit, et il dit: “… qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur” (1 Cor. 14.37).

Dans 1 Timothée 2 il développe le fait que c’est la volonté de Dieu que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Puis il continue en disant: Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement” (v. 8). Il est certain que ce que Paul ordonnait de lui-même était aussi dans la volonté de Dieu.

L’apôtre rend témoignage dans 1 Timothée 1.12: “Et je rends grâces au christ Jésus, notre Seigneur qui m’a fortifié, de ce qu’il m’a estimé fidèle, m’ayant établi dans le service…”. Paul n’avait pas seulementl’un des ministères de la Parole d’entre les cinq ministères accordés à l’Eglise, mais il était établi dans un ministère du Seigneur directement en rapport avec l’histoire du salut. Cependant il établissait une différence entre ce qu’il pouvait dire sur la base de la Parole, et qui était et demeure le AINSI DIT LE SEIGNEUR, et ce qu’il disait en tant qu’homme de Dieu sur la base de sa connaissance. Nous devons retenir pour toujours que le AINSI DIT LE SEIGNEUR est uniquement ce que nous trouvons en tant que AINSI DIT LE SEIGNEUR dans Sa Parole écrite. Le ministère de Paul avait une importance pour l’histoire du salut, même quand ici et là il dit quelque chose selon sa propre connaissance. Il en est de même pour ce qui se rapporte au ministère promis et incomparable de frère Branham. Les doctrines établies au commencement pour l’Eglise sur l’ordre de Dieu, au temps des apôtres, sont valables jusqu’à la fin.

DOCTRINE ET CONNAISSANCE

On ne peut toucher au ministère de frère Branham, parce qu’il est important dans l’histoire du salut, et qu’il avait été promis pour les temps de la fin. Il s’est accomplit ce qui lui a été dit le 11 juin 1933, soit que ce Message de la Parole révélée en son temps précéderait la deuxième venue de Christ. Cependant, comme nous pouvons distinguer chez Paul la doctrine de la connaissance, ainsi devons-nous faire avec frère Branham. En rapport avec la connaissance l’apôtre dit: “Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie…” (1 Cor. 13.9). Les doctrines fondamentales sur la divinité, le baptême, le Repas du Seigneur, la résurrection, l’enlèvement, etc., ne sont pas partielles, mais fermement établies car elles sont des doctrines fondamentales de l’Eglise. Lorsque l’apôtre parle de manger, de boire, d’observer certains jours et choses pareilles, il emploie la notion de “connaissance” et écrit: “Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître” (1 Cor. 8.2). La connaissance peut être plus ou moins différente chez les hommes de Dieu, parce qu’elle est partielle. Cependant les doctrines doivent être pareilles chez tous, partout et en tout temps.

En ce qui concerne les doctrines, frère Branham les a exposées toujours clairement dès le commencement, sans aucune modification. En ce qui concerne la connaissance il a fait des déclarations diverses sur certains points, comme par exemple sur les soixante-dix semaines de Daniel. Egalement en rapport avec Apocalypse 10.7 il emploie presque toujours le pluriel, peut-être parce que son ministère de dernier messager était de dévoiler les nombreux mystères, à commencer par celui de la chute, et jusqu’à l’ouverture des sceaux. Cependant il y a une différence énorme entre “le mystère de Dieu”, lequel est indubitablement Christ et qui arrive à son achèvement, et les nombreux mystères de la Parole et du royaume de Dieu (Mat. 13.10,11), lesquels étaient cachés et ont été révélés.

En ce qui concerne les soixante-dix semaines de Daniel, j’ai également exposé ce thème en toute bonne conscience devant Dieu. Quelquefois il suffit d’une fausse réflexion pour arriver à un faux résultat. Comment, par exemple, peut-on placer le ministère de notre Seigneur Jésus dans la première moitié de la 70ème semaine de Daniel, alors que cette dernière semaine ne commence que deux mille ans plus tard? Ce qui est juste, c’est que le Messie devait être mis à mort après les 62 semaines qui suivirent les sept premières. Et c’est ainsi que cela est arrivé. C’est ainsi que cette partie de la prophétie s’est accomplie et que le temps du salut pour les nations a commencé. Directement après Sa résurrection le Seigneur donna Son ordre de mission, disant d’aller dans le monde entier prêcher l’évangile, d’enseigner toutes les nations, etc. Celui qui lit ces choses sans révélation ne remarque pas qu’en ce temps-là l’accomplissement de la soixante-dixième semaine de Daniel ne suivit pas du tout, mais que c’est seulement maintenant, au temps de la fin, qu’elle peut avoir lieu.

Le prince conclura l’alliance pour une semaine d’années (Dan. 9.27) et la brisera au milieu de cette semaine c’est ainsi que c’est écrit. C’est la raison pour laquelle il est tout à fait impossible que la première moitié de cette dernière semaine soit ajoutée à la soixante-neuvième. Lorsque la Bible déclare que l’alliance est conclue pour une semaine d’année, et que cela vient de l’antichrist, c’est cela qui est valable. Et si plus loin il est dit que cette alliance est brisée au milieu de la semaine, cela ne peut pas arriver autrement. Peut-être est-il quand même nécessaire que Dieu institue un docteur pour ordonner et classer justement tout ce qui jusqu’ici est demeuré en suspend.

JUSTE JUGEMENT

Ce que frère Branham a dit, par exemple, concernant l’année 1977 n’aurait pas été aussi tragique si certains «commentateurs» n’avaient calculé qu’elle serait l’année d’un «super-jubilé», et si des frères comme Pearry Green, Joseph Coleman et beaucoup d’autres n’avaient fait de cela une doctrine, et avaient littéralement prêché «L’année 1977». La même chose se rapporte à tous les autres points litigieux. J’ai encore les cassettes où le Révérend Coleman crie: «Peu m’importe si je suis enlevé avant ou en 1977». S’il n’est pas encore mort, il habite aujourd’hui encore à New York. Le Révérend Green m’a grondé parce que je refusais d’accepter que l’année 1977 serait la dernière année. Par la grâce de Dieu je demeurai ferme sur la Parole qui déclare que personne ne connaît le jour et l’heure. Il m’accusa de m’être élevé au-dessus du prophète, et prétendit avec sérieux: «La prédiction d’un prophète est pareille à une prophétie». Il s’en alla avec sa femme et ses trois filles sans avoir pris congé de moi. C’est ainsi que par des personnes incompétentes, des citations devinrent des doctrines, et aucun des frères dans l’erreur n’a jusqu’à ce jour entrepris une correction de ses erreurs. L’esprit de tromperie se moque d’eux et ils ne s’en aperçoivent pas.

En mai 1976, juste comme j’arrivais à l’angle de la maison de Dieu, le Seigneur me dit: «Mon serviteur, rends-toi sur le terrain attenant et consacre-le moi, car il viendra des personnes du monde entier…». Je m’arrêtai subitement sur place – l’obscurité s’était déjà installée – je me retournai et me rendis vers le terrain vague par la petite porte qui débouchait sur le parc du centre commercial. Je m’agenouillai dans les broussailles et consacrai ce terrain au Seigneur. Depuis 1977/78 les deux édifices missionnaires se trouvent sur le terrain consacré. Des personnes du monde entier y viennent et le peuple de Dieu de presque tous les pays du monde reçoit de cet endroit ce qui lui est nécessaire. Je n’ai jamais pu croire que toutes choses seraient arrivées à la fin en 1977, et après que le Seigneur du ciel m’avait donné une telle commission à fin mai 1976, je n’y croyais pas du tout. Ces paroles sont toujours valables: “Agissez jusqu’à ce que je vienne”, et “quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance”.

Frère Branham a fait certaines déclarations par lesquelles tous ceux qui ne s’en tiennent pas à la Parole écrite peuvent être induits en erreur. Ils bâtissent des édifices fantaisistes à l’aide de citations, sans avoir pour cela un fondement et un terrain biblique. Cependant c’est seulement par ce moyen que pouvait être révélée la semence d’insubordination. Dans sa prédication La semence de discorde, frère Branham a fait allusion à des frères qui tombent sous une fausse inspiration, mais qui cependant présentent des thèses très pieuses: «Toutes sortes de choses sont sorties: nous devions avoir ceci et cela et fonder un nouveau groupe. Une personne se présenta, disant: Il vient sur un nuage blanc. Une autre affirma: Il vient sur un cheval blanc, et voilà déjà deux groupes différents. Qu’est-ce donc? La semence de discorde était semée». C’est de cette manière que l’ennemi sème aujourd’hui sa propre semence de discorde, de la même manière religieuse qu’au commencement. C’est ainsi qu’ont pris naissance les différents groupes au sein du Message, et qu’ils ont présenté des citations pour en faire des doctrines particulières. La Bible n’est plus consultée et les déclarations qui s’accordent à sa propre conception sont tirées hors de leur contexte et établies comme un “sanctuaire” particulier.

C’est ce que présentent, par exemple, ceux qui ont la conception doctrinale que les sept tonnerres seraient déjà révélés; les autres disent qu’ils seront révélés immédiatement avant le retour de Christ. Les uns et les autres ne veulent rien avoir à faire ensemble, se désignant mutuellement comme étant dans l’erreur, et ils ne savent pas qu’ils sont, l’un et l’autre groupe, la semence de l’adversaire parce qu’ils se trouvent hors de la Parole de Dieu; car la Semence de Dieu demeure toujours: la Parole de Dieu. Les personnes de cette espèce qui apportent des révélations particulières sont elles-mêmes en désaccord et elles sèment en ceux qui les écoutent et les croient la même semence d’insubordination. Nous ne voulons pas nous approcher davantage des doctrines non bibliques qui sont sans cesse apportées à nouveau et qui ont engendré les différents camps, afin que cela ne devienne pas un sujet de moquerie pour les gens du dehors.

La marque fondamentale classique de toutes les personnes qui ne sont pas fondées sur le terrain biblique est toujours la même: ils regardent en arrière et parlent de ce que Dieu a fait dans le passé — et cela naturellement seulement par le prophète — et ils parlent de ce que Dieu veut faire dans l’avenir, mais ils passent avec mépris à côté de ce que Dieu fait actuellement. Ils portent tous les attributs des scribes qui se réclamaient des prophètes, et même s’asseyaient dans la chaire de Moïse, bien qu’ils étaient des conducteurs aveugles conduisant d’autres aveugles. En tant que semence d’insubordination ils se sont détachés du Corps de Christ qui demeure dans la Parole. Frère Branham disait: «Ils mentionnent sans cesse ce que Dieu a fait et ce qu’Il va faire, mais ils ne tiennent pas compte de ce qu’Il fait juste maintenant. C’est ainsi que l’on fait entrer la discorde». Directement quelques lignes plus loin, l’homme de Dieu s’écrie: «O Dieu, donne-nous des hommes qui ne sont rattachés à rien d’autre qu’à Dieu et Sa parole. Des hommes qui disent la vérité à ce sujet. C’est exactement cela dont nous avons besoin. Qu’avons-nous fait? Nous avons semé la discorde. Nous avons semé le vent, et maintenant nous récoltons la tempête».

Beaucoup de vents de doctrines ont fait rage sur les pays du monde entier pendant cette période de presque trente ans. Des âmes qui ne se doutaient de rien ont été conduites dans l’erreur parce que la crainte “du prophète” leur avait été prêchée de manière toute particulière, alors que la crainte de Dieu et de Sa Parole était laissée de côté. Cependant les véritables élus ne seront pas séduits. Ils savent que la première séduction, dans le jardin d’Eden, vint par le Méchant qui présenta la Parole de l’Eternel d’une autre manière que Celle-ci n’était sortie de la bouche de Dieu. La dernière séduction a lieu de la même façon maintenant, lors du dernier réveil. Paul dit en exhortant: “J’ai confiance à votre égard par le Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment; mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera le jugement” (Gal. 5.10). Il y a encore de l’espoir pour ceux qui ont été conduits dans l’erreur, mais pas pour ceux qui ont égaré les autres: “Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité, et que quelqu’un le ramène, qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur (un transgresseur de la Parole) de l’égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés” (Jacq. 5.19,20).

Ceux qui ont été conduits dans l’erreur se sentent libérés de l’appartenance à une Eglise. Ils font ce qu’ils veulent; ce que l’Ecriture leur dit personnellement, et que “le prophète” a aussi confirmé, ils n’y prennent pas garde.

La semence de discorde nous est décrite clairement dans les Ecritures. Ce sont des gens qui suivent le chemin de Caïn, c’est-à-dire qu’ils sont pleins de haine et portent en eux de l’envie et de la jalousie. Aux yeux de Dieu ce sont des assassins et des meurtriers. Ils n’ont point dans la pratique d’amour fraternel véritable — ils aiment en paroles et dans la pratique ils tuent. Comme le déclare l’apôtre Jean, ils aiment à la manière de Caïn qui était du méchant et tua son frère. ils prêchent et parlent du parfait amour, mais ils pratiquent la parfaite haine, rétablissent l’ancienne inimitié et rendent ainsi inefficaces la réconciliation et le pardon. Même leur confession des péchés se terminent en accablant les autres et en les accusants. L’apôtre Jude continue en disant que de tels hommes se sont abandonnés à l’erreur de Balaam en vue d’un salaire et comme Coré ils se sont élevés contre les serviteurs établis par Dieu. Tous ces indices sont si évidents que même le plus habile camouflage ne peut les cacher. En vérité, déjà à ce point chacun peut reconnaître qui il est, ce qu’il est, en se basant sur la description de la Parole. Ce qui était dès le commencement et qui se renouvelle lors de chaque réveil, nous le vivons maintenant. Chacun doit se demander où il se trouve et à quel groupe il appartient — et là la confession avec les lèvres de paroles hautaines et présomptueuses est sans valeur; ce sont les faits de la vie pratique qui sont révélateurs et qui parlent. Celui qui est de Dieu reconnaît ce qu’Il a fait; Il participe à ce que Dieu fait actuellement, et il pourra expérimenter ce qu’Il va encore faire — et cela jusqu’à l’achèvement.

LA POSITION JUSTE

Tous ceux qui ont été appelés à sortir de la confusion par la Parole de la Vérité demeurent en accord avec la Parole écrite, et de cette manière ils sont sanctifiés (Jean 17.17). Pour l’Epouse-Parole il est certain que les sept tonnerres doivent être laissés dans le contexte auquel ils appartiennent, et qu’ils retentiront seulement lorsque le Seigneur, en tant qu’Ange de l’Alliance, Se révélera à ceux des Juifs qui seront devenus croyants lors de l’achèvement du ministère des deux prophètes à Jérusalem – comme nous avons pu le montrer clairement dans le chapitre correspondant du livre sur l’Apocalypse. Ce que la voix des sept tonnerres a dit n’a réellement rien à faire avec l’Eglise-Epouse, cela ne devait pas être écrit et ne faisait point partie intégrante de la Parole prophétique, et c’est la raison pour laquelle cela n’est pas destiné à être prêché. C’est le AINSI DIT LE SEIGNEUR dans Sa Parole.

Frère Branham s’est attendu à ce que Dieu fasse de grandes choses dans l’Eglise-Epouse. Son attente était reliée à Apocalypse 10 parce qu’il s’y était référé à plusieurs reprises, mais sans faire de cela une doctrine. C’est ce qui a été tordu par des prédicateurs qui n’avaient pas été appelés par Dieu à la prédication de la Parole, et cela pour leur propre ruine. Ainsi ils ont la possibilité de justifier leurs thèses non bibliques, pour eux-mêmes et pour leur auditoire. Comme ils n’ont pas un seul passage biblique sur lequel ils puissent bâtir leurs théories, ils se trouvent hors de la Parole et par conséquent dans l’erreur. De plus, frère Branham a dit assez souvent que l’Epouse est enlevée au chapitre 4 de l’Apocalypse et qu’Elle revient au chapitre 19 après le Repas des noces. Il a aussi dit clairement, comme cela est juste, que le Seigneur en tant qu’Ange de l’Alliance laisse l’Epouse aux Noces de l’Agneau, qu’Il descend et Se révèle aux Juifs conformément à Apocalypse 10.

J’accuse tout particulièrement les frères des Etats-Unis et du Canada d’avoir, par leur prédication ayant pour objet un homme, agit comme l’avaient déjà fait auparavant les Adventistes avec leur “prophétesse” Ellen White, les Témoins de Jéhova avec leur “prophète” Charles T. Russel, les Mormons avec leur “prophète” Joseph Smith, ainsi que d’autres encore. Ils ont mis l’accent sur l’infaillibilité d’un homme, parce qu’ils avaient besoin de lui comme enseigne, bien que l’infaillibilité n’appartienne qu’à Dieu seul. L’atmosphère apparemment surnaturelle qu’ils fabriquaient eux-mêmes était interprétée comme étant la présence de Dieu dans leurs assemblées. En vertu de l’autorisation divine, j’accuse en cette heure sérieuse, ceux qui se sont établis eux-mêmes comme bergers pour se paître eux-mêmes, et j’exige au Nom du Seigneur qu’ils laissent aller le peuple de Dieu hors de l’esclavage.

Sous l’enseigne des “sept tonnerres” de grands dommages sont encore causés. On parle beaucoup dans ces milieux de “révélation” de “foi de l’enlèvement”, du “mystère”, mystère qu’ils ne connaissent à la vérité pas eux-mêmes. Lorsqu’on regarde correctement ces choses, il devient évident que le diable se moque des gens. C’est de cette manière que le Message du temps de la fin a fini par avoir une mauvaise réputation. Beaucoup de personnes qui cherchaient sincèrement ont été dégoûtées, parce que les choses enseignées ne se trouvent pas dans la Bible et que par conséquent ils ne pouvaient pas les accepter. Et c’est ainsi qu’en même temps le ministère de frère Branham a été globalement rejeté.

Celui qui lit les événements relatés dans Jean 12.20-36 apprend que les tonnerres sont identifiés avec la Voix de Dieu, et cela en relation avec le jugement, mais non avec l’enlèvement. Jésus dit: “L’heure est venue pour que le fils de l’homme soit glorifié” (Jean 12.23). Puis ensuite, Il indique qu’il faut qu’Il meure afin qu’il y ait du fruit, que la vie se multiplie, et que cela arrive par la résurrection. Alors que son âme est troublée, le Fils de l’homme s’écrie: “Père, glorifie ton nom. Il vint donc une voix du ciel: Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai de nouveau. La foule donc qui était là et qui avait entendu, dit qu’un coup de tonnerre avait eu lieu; d’autres disaient: Un ange lui a parlé: Jésus répondit et dit: Cette voix n’est pas venue pour moi, mais pour vous” (Jean 12.28-30).

La Voix de Dieu qui retentit du ciel était en même temps un tonnerre perceptible que l’on entendit; et ce tonnerre était la Voix de Dieu. En rapport avec cela le Seigneur dit: “Maintenant est le jugement de ce monde: maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors” (v. 31). Lorsque le Seigneur, en tant qu’Ange de l’Alliance descend et pose Ses pieds sur la terre et sur la mer, la voix des sept tonnerres retentit, et alors éclate le terrible temps de jugement: le trône de la grâce devient alors le trône du jugement. En rapport avec cela les paroles de Job 36.33 et 37.2-5, ainsi que d’autres passages, sont très instructifs.

Par expérience personnelle je peux rendre témoignage qu’il y a une différence entre la “Voix de Dieu” qui retentit avec des coups de tonnerres, et la “Voix du Seigneur”.

J’ai déjà entendu plusieurs fois la “Voix du Seigneur” depuis ce mémorable jour du 2 avril 1962. Par exemple, en 1972 avant 5 h. du matin à Marseille, après avoir été interrogé par un frère au sujet des sept tonnerres. Le Seigneur me commanda deux fois de suite: «Mon serviteur, lève-toi et lis 2 Timothée 4». L’accent était mis sur ce passage: “Prêche la Parole!”. C’est là que le Seigneur Lui-même m’a montré et confirmé que nous ne pouvons prêcher que ce qui se trouve dans la Parole écrite. En 1975 le Seigneur me commanda deux fois d’une voix audible en l’espace d’une heure: «Annule le voyage pour les Indes». Après le premier commandement j’hésitais, mais après le deuxième j’obéis. Environ 36 heures avant le vol prévu j’envoyai un télégramme aux frères responsables, bien que toutes les réunions aient déjà été fixées. Ce n’est que plus tard que je compris la raison de cela, car l’avion sur lequel j’avais réservé une place, allant de Bombay à Madras, prit feu directement après le départ, et tous les 96 passagers périrent par le feu.

Cette même année le Seigneur me parla à Edmonton, juste comme je voulais quitter ma chambre pour aller prendre mon petit déjeuner: «Mon serviteur, conformément à Matthieu 24.45-47 Je t’ai destiné à distribuer la nourriture». Le soir précédent, Don Bablitz m’avait questionné en ce qui concernait mon ministère, disant que le ministère de frère Branham était confirmé dans les Ecritures, et demandant ce qui en était de mon ministère s’exerçant également dans le monde entier. J’avais seulement pu lui répondre que je ne faisais que transmettre ce que j’avais reçu du Seigneur. Jusqu’à cette minute je ne savais même pas ce qui était écrit dans ce passage de l’Ecriture, et encore moins que cela se rapportait à mon ministère.

En novembre 1978 le Seigneur me parla un samedi matin disant les paroles suivantes: «Mon serviteur, sonde les Actes des apôtres et vois s’il y a jamais eu un homme et sa femme qui aient été consacrés ensemble dans le service». Beaucoup de frères et soeurs connaissent les circonstances à cause desquelles un couple et toute l’Assemblée, par une fausse prophétie, tombèrent dans une grande détresse intérieure.

A cause de toutes ces expériences je peux dire avec une pleine certitude que la “Voix du Seigneur” est solennelle et puissante, qu’elle a un ton de commandement, et qu’elle a en elle-même quelque chose de définitif, mais pas comme un coup de tonnerre. Chaque fois je pensais: «Si le Seigneur parle encore une fois, alors le monde fera silence».

La “Voix de Dieu” est tout à fait différente. Je l’ai entendue une seule fois comme un tonnerre assourdissant qui devenait toujours plus fort et tombait sur moi. C’est arrivé le 16 juin 1979 à l’aube du jour, sur l’île danoise de Fano. Alors que le tonnerre se trouvait courtement sur moi, la “Voix de Dieu” en colère retentit directement de celui-ci où chaque parole retentissait par elle-même comme un coup de tonnerre. Cette phrase, qui était composée de neuf mots exactement, me traversa jusqu’à la moelle des os. Parce que le tonnerre, puis ensuite la voix sortant du tonnerre venaient d’en haut à droite, je tombai au vrai sens du terme du côté gauche, projeté au sol par cette énergie. Je peux réellement ratifier ce qui est décrit dans la Bible, l’ayant expérimenté personnellement, et cela jusque dans les moindres détails. Les serviteurs de Dieu ne font pas de suppositions dans leur vie et leur service, ni ne font des spéculations, ils font les mêmes expériences que celles qui nous sont rapportées dans les Saintes Ecritures.

MINISTERE FONDE BIBLIQUEMENT

Les hommes de Dieu du Nouveau Testament ont expérimenté tout à fait personnellement la signification de la Parole écrite. Il est certain que l’ensemble du Nouveau Testament se déroule conformément aux prophéties bibliques. Jean-Baptiste pouvait fonder clairement son ministère sur la Parole promise (Jean 1.19-21). Jésus plaçait tout ce qui arrivait avec Lui sur les trois colonnes de l’Ancien Testament: la loi de Moïse, les Psaumes, et les Prophètes (Luc 24.44-49), et par ce moyen Il ouvrit à Ses disciples l’intelligence pour comprendre les Ecritures qui Le concernaient. Le jour de Pentecôte, Pierre plaça également l’action surnaturelle de l’Esprit sur le fondement de la Parole prophétique (Act. 2.14-21). L’apôtre Paul se rapporte à la Parole prophétique alors que Dieu Se tourna vers les païens avec la proclamation du salut (Act. 13.46-49). Dans les Actes des apôtres 15, l’apôtre Jacques confirme l’exposé de Pierre en disant: “Et avec cela s’accordent les paroles des prophètes…” (v. 15). Nous ne devons pas être étonnés si maintenant également les ministères importants pour ce temps sont fondés sur les Saintes Ecritures. Pourquoi donc Dieu modifierait-Il Sa manière de faire? Il demeure Le Même également dans Sa manière d’agir avec Ses serviteurs et Son peuple. Que tous soient assurés que nous ne suivons pas des fables habilement conçues, pas plus que des spéculations faites à la légère, mais bien que nous avons été établis par Dieu Lui-même dans Son plan de salut.

Dieu fait toutes choses conformément à Sa Parole C’est par ce moyen que nous avons la possibilité de reconnaître Son action, si bien que nous n’avons besoin que de prendre la décision, soit de nous soumettre à Sa volonté et d’être prêts à nous avancer sur Son chemin, soit d’être récalcitrants parce que ce qu’Il fait ne nous convient pas. Dieu éprouve les coeurs et les reins, Il sonde toutes les pensées et dit encore aujourd’hui; “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel; car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. Car comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas, mais arrosent la terre et la font produire et germer, et donner de la semence au semeur, et du pain à celui qui mange, ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche: elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon bon plaisir, et accomplira ce pourquoi je l’ai envoyée” (Esa. 55.8-11).

Dieu résiste à tous les orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles, c’est-à-dire à ceux qui se plient sous Sa puissante main, et ainsi participent à ce qu’Il fait.

UNION EUROPEENNE

Visiblement, la puissance de l’Empire Romain apparaît de nouveau au travers de l’Union Européenne. Maintenant les anciens pays de l’AELE entrent l’un après l’autre dans cette Union. Ce qui n’a pas réussi lors du premier essai arrive au second avec une grande majorité. C’est ce que nous avons vécu tout récemment en ce qui concerne l’Autriche, la Finlande et la Suède. Nous ne pouvons retenir l’accomplissement des prophéties du temps de la fin. Tout sera uni sous l’hégémonie religieuse de Rome. Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que le Pape et ses aides s’appuient sur les soi-disantes apparitions de Marie à Fatima en 1917, et sur ce qui aurait été dit aux trois bergers.

Celui qui consulte ce qui a été publié à ce sujet par les dignitaires catholiques comprend ce que signifie la déclaration que l’Europe entière a été consacrée au coeur immaculé de Marie. C’est ainsi que l’humanité est manipulée pour rendre hommage à une femme, comme on l’entretenait depuis toujours dans les anciennes religions. Les citations suivantes le montrent clairement: «PAIX ET UNITE. Les conditions pour la paix posées par le ciel sont résumées en deux choses: La prière du Rosaire et la consécration du monde au coeur immaculé de Marie… Parce que le monde soupire après l’unité en tout ce qui concerne le monde, le Seigneur et Maître veut porter l’unité religieuse aux peuples de ce monde. Pour cela Il envoie… aussi Marie comme la Dame de tous les peuples».

Le 24.12.1941 le Pape Pie XII invita à construire une nouvelle Europe et un monde nouveau.

Le 20.3.1953 sortit la proclamation: «Peuples de l’Europe unissez-vous…».

Le 25.3.1957 la Communauté Economique Européenne fut fondée.

Le 12.9.1958 l’archevêque de Milan Montini, consacra une Madone de l’Europe qui porte le nom de “Notre Dame chérie” et “Patronne de l’Europe”. L’église catholique voit en Marie la figure biblique de la “femme du soleil” qui porte une couronne de 12 étoiles sur sa tête. Le Pape Jean Paul Il dit: «Tournons donc à nouveau nos regards vers la Mère du Sauveur du monde, la femme de la révélation mystérieuse de Jean, la femme qui est revêtue du soleil».

Le 16.9.1978 l’évêque Dr Graber disait: «J’ai réclamé une Internationale mariale européenne… Nous prions et intercédons en silence pour que l’occident redevienne ce qu’il était une fois, un lmperium Maxianum, (un empire mariale)». D’autres citations pourraient être ajoutées à volonté.

Les douze étoiles du drapeau Européen confirment la prédominance catholico-romaine. Au processus politique d’unification s’ajoute le processus religieux, et c’est ainsi que l’on travaille à ce que tout ce qui est arrivé à travers la Réformation soit annulé, et même à ce que les protestants soient amenés à avoir un sentiment de culpabilité.

Les protestants ne protestent plus, ils regrettent la scission de l’Eglise. Même les hauts-placés de l’Eglise évangélique ne connaissent plus le véritable développement qui eut lieu dans les premiers siècles des temps du christianisme. Aucun ne semble savoir que dans les premiers siècles il n’y avait somme toute point d’Eglise de Rome unitaire, mais uniquement des Eglises locales et des courants de foi différents. Ce n’est qu’avec Constantin que le processus a commencé, et il a même été obtenu par la puissance de l’Etat à la fin du quatrième siècle et dans le cinquième. Avec l’église de Rome il ne s’est réellement jamais agi de l’Eglise de Jésus-Christ.

En tous temps et dans tous les peuples il y eut de petites églises de maison. Il y a toujours eu des personnes qui ont fait une expérience personnelle et qui par cela sont comptées parmi les rachetés. L’Eglise de Jésus-Christ n’est pas une organisation soumise à des hommes et dirigée par eux, mais c’est un organisme vivant soumis uniquement à Christ, la Tête, et qui suit la direction de l’Esprit Saint.

Il est très significatif que toutes choses arrivent si ouvertement et spontanément. Quelquefois même, des caricaturistes non croyants ont une certaine inspiration; ainsi par exemple il y a une caricature où la prostituée, seins nus, chevauche la Bête, et au dessous d’elle se voient seulement les pieds de tous les hommes d’Etats qui appartiennent déjà à l’Union, alors qu’à la queue se trouvent ceux qui y entrent et y adhèrent maintenant.

L’OPPRESSION VIENDRA…

L’oppression sera exercée à l’égard de tous ceux qui refuseront ce grand processus d’unification. Lorsque par exemple des fanatiques religieux comme il y a quelques années Jim Jones en Guyane, puis David Koresh à Waco, Texas, et maintenant Luc Jouret et Joseph di Mambro en Suisse occidentale, font “la une” des journaux par leurs horribles actions lesquelles entraînent la mort de beaucoup de personnes, à chaque fois il est réclamé de nouveau à cor et à cri un «contrôle sur les sectes».

Dans les média et dans l’opinion publique on ne distingue pas du tout la différence entre les communautés formées de croyants bibliques, qui mènent une vie tout à fait normale, et les personnes possédées par des démons. Sans cesse les croyants qui n’appartiennent pas aux Eglises officielles sont diffamés. Même des ministres parlent déjà ouvertement d’un contrôle de l’Etat sur les sectes.

Ceux qui ont pu considérer les photographies des lieux en Suisse où se sont passés ces faits, ont pu reconnaître le caractère catholique de “l’Ordre du Temple du soleil”, avec l’autel, les croix et les cierges, et ainsi de suite. Cependant de tels déraillements sont pris comme raison de montrer du doigt au public les communautés libres de croyants. De toute façon nous savons bien que dans la dernière phase précédant le retour du Seigneur, lorsque de grandes choses auront lieu, la pression montera contre les croyants véritables, comme l’a dit frère Branham.

ISRAEL SOUS LES FEUX DE LA RAMPE

Le peuple juif a encore un chemin très difficile devant lui. Les négociations sur Jérusalem sont fixées à mai 1996. Cependant déjà maintenant diverses voix se font entendre qui réclament le droit de se mêler aux négociations; parmi ceux-ci se trouve le cheik Ikrima Sabri, l’Imam de la Mosquée Al-Aksa à Jérusalem. Lors d’une interview il donna au protocole ce texte très instructif «Israël peut décider ce qu’il veut. Pour moi et tous les croyants, l’annexion israélienne de Jérusalem est nulle et non avenue. Ce n’est pas Israël, mais nous qui sommes la pierre que personne ne pourra passer outre. Nous les Palestiniens nous sommes les vrais partenaires dans les pourparlers. Les Israélites sont les derniers à avoir le droit de décider quant à Jérusalem. La Jordanie non plus n’a rien à faire avec Jérusalem. Jérusalem a une signification pour la religion et la politique. Si nous ne retrouvons pas nos droits sur Jérusalem, le processus de paix s’effondrera comme un château de cartes; peu importe combien de traités de paix Israélites et Arabes peuvent avoir négociés».

Le chef de l’OLP, Yasser Arafat, donna ce texte au protocole: «Ecoutez-moi, Hussein et Rabin, Jérusalem est la capitale de la Palestine malgré tout ce que vous avez signé comme traités à Amman ou n’importe où ailleurs. Lors de la dernière bataille il s’agira de Jérusalem. Vous pensez que c’est encore bien loin: Mais nous pensons que c’est tout proche…».

Dans le processus de paix, tout à la fin il s’agira que de Jérusalem. Il n’y aura point de repos là-bas et encore moins de paix qui puisse s’établir. Continuellement, sur les manchettes des journaux seront relatés des incidents ayant lieu à Jéricho et dans la bande de Gaza, sur les hauteurs du Golan et ailleurs. Ce qui est malheureux, c’est que ces foyers de crise se trouvent si proches de Jérusalem. Gaza, qui est éloigné de Jérusalem de 80 Km, ne put pas être conquis par la tribu de Juda comme Josué leur en avait donné l’instruction (Juges 1.18). Cependant selon la promesse faite dans Sophonie 2.4-7, tout le territoire des Philistins tombera sous l’autorité de la maison de Juda, aussitôt que tout sera soumis à l’ordre Divin. «O Dieu d’Israël, aie compassion de Ton peuple d’Israël!». C’est là notre ardente prière.

FIN D’ANNEE

Nous pouvons à nouveau regarder l’année écoulée comme ayant été richement bénie. Dieu a répondu au-delà de ce que nous avons demandé et attendu de Lui. Par le son clair de la trompette de l’Evangile les extrémités de la terre sont sur le point d’être atteintes. J’ai souvent été fatigué, mais le Seigneur m’a toujours donné de nouvelles forces.

Je suis particulièrement reconnaissant à Dieu pour tous les frères et soeurs qui sont occupés à traduire les messages en d’autres langues, comme aussi pour tous ceux qui, partout où c’est possible, sont occupés à imprimer et à faire l’expédition. Nous pensons particulièrement à frère Alexis Barilier qui porte une grande responsabilité envers le monde d’expression française, comme aussi à frère Etienne Genton qui agit pareillement pour ce qui est de la langue italienne. Que la bénédiction repose sur tous les frères qui travaillent en collaboration avec ceux que le Seigneur a réellement établis.

Nous pensons aussi à tous nos frères qui sont au loin dans le monde entier comme par exemple à notre frère Markku Vuori en Finlande, qui a une position particulièrement difficile à tenir. Que le Seigneur soit avec lui et bénisse le travail qu’il fait avec un grand dévouement. Nous pourrions continuer à volonté de mentionner les noms de ceux qui sont dans l’oeuvre de Dieu. Avec l’aide de Dieu nous soutenons aussi matériellement l’impression aux Indes, aux Philippines et au Kenya, et nous aidons financièrement là où le besoin se fait sentir. Aux endroits où des milliers de brochures sont nécessaires il est plus avantageux de les réimprimer dans le pays même plutôt que de le faire ici pour les expédier ensuite.

Nous exhortons beaucoup dans le Seigneur les frères de Kinshasa à renoncer à chaque propre activité, comme aussi à “vouloir se faire un nom” avec de propres publications et à retourner à une appréciation normale d’eux-mêmes. Ce qui nous est nécessaire maintenant c’est véritablement d’un travail d’ensemble harmonieux de tous les ministères dans tous les pays. Malheur à ceux qui à cause d’une certaine connaissance, dans ce temps qui a si fortement avancé et qui est si sérieux, conduisent le peuple dans la détresse et le divisent. Un véritable serviteur de Christ n’est ni un disputeur ni un ergoteur, et il accordera à chacun des autres sa propre liberté spirituelle. N’oublions pas ce que Paul écrit: “Toi, tu as de la foi: aie-la par devers toi-même devant Dieu…” (Rom. 14.22).

Le travail ici au Centre Missionnaire de Krefeld a beaucoup augmenté. A part toutes les autres langues slaves il a été nécessaire d’imprimer les brochures en plus grand nombre en langue russe. Nous avons déjà littéralement envoyé des camions entiers de brochures et de Bibles dans les pays autrefois communistes. Nous sommes tout particulièrement reconnaissants pour le travail de notre frère Paul Schmidt. Le Seigneur, dans sa grâce lui permet de pouvoir servir la nourriture à ceux parmi lesquels il avait vécu ensuite de la guerre, de 1945 à 1960, et y avait subi les privations et même la prison. Nous sommes tous reconnaissants à frère Russ pour son inlassable service, ici à Krefeld. Nous remercions notre Dieu pour tous les frères dans tous les pays du monde, et nous nous réjouissons de ce que ceux que le Seigneur a appelés accomplissent leur service d’une manière désintéressée et en parfaite harmonie. Quelques-uns ne désirent même pas qu’on les mentionne. A toutes nos soeurs aussi qui aident régulièrement aux expéditions, ici à Krefeld, en Suisse, en Italie et ailleurs, nous envoyons un sincère et grand merci.

Dieu a pourvu d’une manière merveilleuse pour que toutes les factures soient réglées ponctuellement. Avec l’extension de l’oeuvre, les frais augmentent sensiblement, mais nous remercions le Seigneur qui fait que chacun ait à coeur de participer à cet effort. Tous ne peuvent pas faire des voyages missionnaires, traduire, imprimer, expédier, etc., cependant tous peuvent par leurs prières et leurs dons avoir une participation directe à ce qui se fait. Le Dieu éternellement fidèle vous récompensera fidèlement. Qu’Il le fasse déjà ici, et ensuite là-haut selon les richesses de Sa grâce. C’est à tous que je dis en Son Nom: Merci de tout coeur!

L’année 1995 s’ouvre devant nous. A peine commencée l’année prend son envol et se termine plus rapidement que ce que nous l’avions pensé. Le Seigneur ne retarde pas l’accomplissement de Ses promesses, mais Il veut que les derniers encore soient sauvés. Ce n’est qu’après cela que se fermera la porte de la grâce. En tout cas l’attente des croyants devient toujours plus grande et ce cri est déjà audible: “Viens bientôt, Seigneur Jésus!”. Nous sommes en pleine préparation, et nous savons exactement quand le Seigneur viendra, c’est-à-dire, comme le dit l’Ecriture; “Il vient à l’heure que nous n’attendons pas”. Ce qui veut dire que nous devons être prêts en tout temps. Lui qui a si merveilleusement commencé l’oeuvre, l’achèvera pour le jour de Sa venue. Qu’à Lui soit rendu l’honneur!

Br. Frank


EDITORIAL

“Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de joie. Il va en pleurant, portant la semence qu’il répand; Il revient avec chant de joie, portant ses gerbes” (Psaume 126.5,6).

Que notre Dieu et Père soit loué et remercié pour cette année qui vient de se terminer, car tout au long de celle-ci nous avons pu nous réjouir de voir les champs de blés mûrir et se préparer pour la moisson. En dépit de toutes les attaques de l’adversaire la Parole de vérité a prévalu dans beaucoup de coeurs, et la Semence Divine a encore pu être semée un peu partout pour l’honneur et la gloire de notre Seigneur Jésus. L’affirmation du psaume 65.11 s’est avérée être vraie pour cette année écoulée: “Tu couronnes l’année de ta bonté, et tes sentiers distillent la graisse”.

Par la grâce de Dieu, au début de janvier 1994 j’ai été conduit à visiter nos frères et soeurs en Christ du Gabon. Durant environ 5 ans j’avais été freiné et limité dans le service de notre Père céleste par une hernie discale et une angine de poitrine; mais dès le commencement de ce premier voyage entrepris après sept ans d’absence personnelle sur le champ missionnaire, le Seigneur m’a accordé la faveur d’une complète guérison. Ce fut une agréable surprise pour moi, car je n’avais pas particulièrement prié le Seigneur pour obtenir cette guérison. Conscient de ce que les années de ma vie s’accumulaient, je ne faisais que me reposer sur cette merveilleuse parole d’Esaïe 40.29-31: “Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas”.

Cette guérison m’a affermi dans le sentiment que je devais continuer à visiter les bien-aimés rachetés de l’Afrique et d’ailleurs, malgré qu’ici à Lausanne le travail augmentait de plus en plus et que nous ne pouvions pas répondre à toutes les demandes de brochures.

Au cours de ces divers voyages j’ai pu voir un peu partout les fruits divers issus des souffrances et du travail de notre Seigneur Jésus pour notre salut pendant Son passage sur cette terre dans un corps semblable au nôtre. Lui qui a été mort et qui est vivant maintenant aux siècles des siècles (Apoc. 1.18), se manifeste véritablement au milieu des sept lampes qui sont les sept Assemblées des sept âges de l’Eglise, tenant les sept étoiles qui sont les messagers des sept âges de l’Eglise. Il manifeste encore aujourd’hui qu’Il est bien vivant et ne peut être ébranlé ni freiné par Son adversaire dans l’accomplissement de ses desseins révélés dans Sa Parole, car c’est Lui qui tient les clés de la mort et du séjour des morts.

Par la prédication de la Parole de Dieu qui demeure éternellement, le Seigneur ramène au sain enseignement (2 Tim. 43) plusieurs des Siens qui s’étaient laissé conduire vers des fables. Ces preuves de la fidélité de notre Bon Berger m’ont beaucoup réjoui, car Il agit selon ce qu’Il avait promis de faire déjà par la bouche du prophète Ezéchiel 34.11-31, c’est-à-dire de prendre soin Lui-même de Ses brebis et d’en faire la revue.

C’est bien dans un esprit prophétique que frère Branham, lors de l’inauguration du Tabernacle à Jeffersonville, a été amené à placer dans la pierre d’angle de cet édifice la page de sa Bible où se trouve le passage de 2 Timothée 4.1-5. Cet écrit est prophétique des temps qui allaient suivre la publication de la Parole révélée à notre génération. Cette Lumière que Dieu a fait briller au temps du soir a révélé tous les points mystérieux qui empêchaient le simple croyant de sonder la Bible de la Genèse à l’Apocalypse. Du fait que maintenant les sceaux ont été ouverts il n’y a plus d’obstacle à cette lecture de la Bible, du moins pour ceux qui ont lu humblement les prédications de frère Branham, car Dieu fait grâce aux humbles et Se révèle à eux. Cependant, à cause de l’orgueil de certains, qui ne supportent pas le sain enseignement de la Bible, beaucoup se sont établis des docteurs selon leurs propres convoitises. Ils ont détourné leurs oreilles des vérités de la Bible révélées en ces temps de la fin, et ils se sont tournés vers les fables.

Pareils au fils prodigue de la parabole de Luc 15.11 à 32, ils n’ont pas supporté l’autorité que leur Père manifeste au travers de l’absolu de la Bible, ainsi que l’enseignement venant des divers ministères de la Parole que le Seigneur a donnés pour l’édification du Corps de Christ (Eph. 4.1 1-16). Comme le fils prodigue, ils ont bien voulu profiter des richesses du Père, mais pour les dépenser hors de Sa présence et selon leur propre volonté. En effet, combien de soi-disant “serviteurs de Dieu” se sont servit des prédications de frère Branham pour se faire un nom en les utilisant selon leurs pensées charnelles et loin de la maison de leur Père. Ils ont dépensé tout leur bien avec les prostituées, c’est-à-dire qu’ils ont fait avec ces enseignements de nouveaux credo, de même que l’avait fait la grande prostituée.

Il est très heureux concernant le fils prodigue qu’il soit un jour arrivé à l’épuisement des richesses de son père, et que Dieu ait envoyé une famine dans le pays! C’est alors qu’il a été rendu manifeste qu’il était une véritable semence de son père. Il est rentré en lui-même pour découvrir ce qui en fin de compte avait plus de valeur que toutes les autre choses, c’est-à-dire: se retrouver dans la maison de son père, dans sa communion et sous son autorité pour s’occuper des affaires de son père. Bienheureusement, déjà maintenant j’ai pu voir de ces “fils prodigues” revenir à la Parole de la Bible et reconnaître l’autorité que le Père a conférée à certains de Ses serviteurs. C’est réjouissant de voir ces Semences prédestinées revenir à la maison de leur Père, le Corps de Christ, pour travailler humblement et joyeusement dans la communion du Père et s’occuper de Ses affaires.

Ce que nous souhaitons pour cette nouvelle année, c’est que notre Tout-puissant Père céleste amène encore beaucoup d’autres enfants prodigues à rentrer en eux-mêmes, à se repentir et se mettre en route pour retrouver la communion avec leur Père céleste, même en n’occupant que la place d’un serviteur. Il est certain que notre Père céleste les recevra de la même manière que le fit celui de la parabole. En effet, leur repentance véritable prouvera que se trouve en eux la Semence prédestinée des fils rachetés par le Sang du Fils Bien-aimé. Amen!

Il importe que ce retour au Père ait lieu au plus vite, car le grand et terrible jour de l’Eternel approche rapidement (Mal. 4.5), et, dans Malachie, l’Eternel fait la promesse d’épargner, au jour qu’Il va faire, les fils qui Le servent. “Et ils seront à moi, mon trésor particulier, dit l’Eternel des armées, au jour que je ferai; et je les épargnerai comme un homme épargne son fils qui le sert” (Mal. 3.17).

Toute l’équipe oeuvrant au Centre Missionnaire de la Parole Parlée à Lausanne salue au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ tous les frères et soeurs qu’elle sert par l’envoi de brochures et autres, et elle souhaite à chacun de recevoir toutes les riches bénédictions qui lui sont nécessaires et qui ont été préparées en Jésus-Christ. Elle vous remercie pour le soutien de vos prières, sans lesquelles nous ne pourrions rien faire, et qui nous maintiennent en communion les uns avec les autres. Nous remercions également tous ceux qui nous ont soutenus par leurs dons et leurs offrandes tout au long de l’année. Puisse le Seigneur vous récompenser et vous réjouir au jour de la moisson. “Car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera… mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Or ne nous lassons pas en faisant le bien, car au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas” (Gal. 6.7-9).

Votre frère en Christ par le précieux Sang de l’Agneau.
A.Barilier