“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 35

JANVIER 1989

 


 

Vous tous qui vous trouvez dans différents pays et régions linguistiques, je vous salue sincèrement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ par cette parole d’Habakuk 3.2:

“O Eternel, j’ai entendu ce que tu as déclaré, et j’ai eu peur. Eternel, ravive ton oeuvre au milieu des années; au milieu des années, fais-la connaître. Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde!”.

Nous voici de nouveau arrivés à la fin d’une année, année que le Seigneur a bénie abondamment. De tout temps le désir sincère de tous ceux qui ont entendu l’appel du Seigneur a été qu’Il mène Son oeuvre à l’achèvement. Les croyants se sont aussi toujours examinés eux-mêmes et ont prié que le Seigneur ne s’irrite pas contre eux. Jusqu’à la fin Il usera de grâce et de miséricorde comme Il l’a prononcé de Sa bouche dans Exode 33.19: “Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde”. Dieu n’est pas un homme pour changer Sa décision car Il demeure fidèle à ce qu’Il a décidé de toute éternité.

A peine une année a-t-elle commencé qu’elle se hâte vers Pâques, puis vers Pentecôte et arrive de nouveau à Noël. L’année 1988 a surpassé en toutes choses toutes les années précédentes. La bénédiction de Dieu repose visiblement sur Son oeuvre. Nous sommes réellement inclus dans les événements divins du salut, conformément à Son plan de rédemption pour les temps de la fin. Que ce soit en ce qui concerne les voyages missionnaires ou la distribution dans le monde entier des cassettes et des brochures en différentes langues, le Seigneur a béni tout cela au-delà de nos requêtes et de notre compréhension.

Au cours de cette année, dans l’assemblée de Krefeld et à Zürich, le Seigneur nous a toujours à nouveau surpris lors des prédications. Sa Parole venait toute fraîche directement du trône, vivante et efficace. Les réunions en Autriche étaient chaque fois aussi particulièrement bénies. Ensemble nous pouvons témoigner que nous allons de clarté en clarté et de gloire en gloire. Nous entendons souvent parler de ce que Dieu a fait en faveur des frères et soeurs, ainsi que des nouveaux venus. Nous nous réjouissons plus particulièrement de l’ouverture qui s’est faite en faveur de la Parole en Union Soviétique, comme aussi de celle qui se dessine visiblement dans toute l’Europe de l’Est. Je suis reconnaissant d’avoir pu l’expérimenter personnellement. Lors du voyage en Roumanie, en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Russie, je n’ai rencontré aucun contrôle, que ce soit pour l’entrée ou pour la sortie. Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises l’action puissante de Dieu dans toute l’Afrique et l’Asie, ainsi que dans le monde entier. Comme le Seigneur l’a dit, et comme frère Branham l’a souvent chanté, nous voyons littéralement s’accomplir la venue de tous ces rachetés de l’Est et de l’Ouest, du Sud et du Nord, et lorsque le nombre en sera complet, nous nous assiérons tous à la Table du Seigneur avec Abraham, Isaac et Jacob pour le glorieux Repas.

Nous sommes réjouis de ce que le retour de Jésus-Christ, notre Bien-aimé Seigneur, s’est approché d’une année de plus. Presque chaque jour de cette année, tôt le matin, j’ai prié le Seigneur de bien vouloir bénir et sanctifier ce nouveau jour, pour l’honneur et la louange de Son Nom, bénissant Sa Parole et Son peuple afin que celui-ci porte des fruits. Ma seconde demande était que Sa parfaite volonté se fasse dans ma vie et dans la vie de l’Assemblée. Certainement que nous soupirons tous, demandant au Seigneur un nouveau réveil, une nouvelle vivification et un nouvel élan pour la prière, et aussi le désir d’écouter Sa Parole. Quand bien même l’amour se refroidit en beaucoup, tous ceux qui appartiennent à l’Epouse reviennent au premier amour dans lequel l’achèvement de l’Epouse s’accomplira. Beaucoup de mains sont lassées et de genoux défaillants, beaucoup de coeurs viennent à manquer, mais le Seigneur s’adresse à nous au travers de Sa Parole: “C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse” (Héb. 12.13).

Depuis toujours ma tâche a été de considérer et de publier aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament comme un tout harmonieux. L’apôtre Pierre se rapporte à la parole d’Esaïe 40.6,8 lorsqu’il dit: “Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe: l’herbe a séché et sa fleur est tombée, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c’est cette parole qui vous a été annoncée” (1 Pier. 1.24,25).

Ici la Parole de l’Ancien Testament est présentée à nos yeux comme étant l’EvangiIe du Nouveau Testament. Tous peuvent se convaincre par eux-mêmes de ce que l’apôtre a parfaitement placé dans l’ordre les paroles prononcées à l’avance par les prophètes. Jean-Baptiste l’a fait pareillement dans son ministère (Jean 1.20-28); Jésus le fit également dans Son Ministère (Luc 4.17-21). En ce qui concerne le grand événement de Pentecôte, Pierre l’a également placé sur le fondement de la Parole prophétique (Act. 1.16-21). Nous pourrions démontrer dans le Nouveau Testament tout entier comment toutes choses se sont déroulées de façon correcte et parfaite et dans une pleine harmonie avec l’Ancien Testament. La même chose se produit au sujet du ministère prophétique que nous abordons ici. En l’examinant nous voulons garder devant nous ce que dit le Psaume 105.15: “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes”.

Les mêmes paroles exactement peuvent être lues dans 1 Chroniques 16.22. Dans ce texte le mot mes est d’une grande importance. “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes”. Il y eut toujours beaucoup de faux prophètes et bien peu de véritables. Spécialement pour ces derniers temps, de faux prophètes et de faux oints nous sont annoncés en grand nombre. Le seul moyen valable devant Dieu pour éprouver ces esprits, c’est le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures. Les vrais prophètes ayant une tâche en rapport avec l’histoire du salut ont été destinés à cela dès le sein de leur mère (Jér. 1.5). De tout temps les prophètes envoyés de Dieu ont été des porte-voix surnaturels de Dieu sur la terre. C’est à eux que la Parole du Seigneur venait directement par le moyen de visions, car ils étaient réellement des “voyants” (1 Sam. 9.9) et le Seigneur leur parlait d’une voix audible: “... mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pier. 1.21).

Dans Amos 3.7 se trouve le texte bien connu: “Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes”. Les prophètes dont il est question ici sont des hommes importants en rapports avec l’histoire du salut, qui n’entrent en scène que lorsque quelque chose de particulier arrive sur la terre. Dieu avait préparé un Noé, un Abraham, un Moïse, un Elie et d’autres encore.

Il avait un Jean-Baptiste, un Pierre, un Paul et un Jean, lequel reçut en partage “la révélation de Jésus-Christ” pour achever la Bible. S’il était utile de comparer le ministère de chacun de ces hommes que nous venons de mentionner avec celui de frère Branham, le sien serait vraisemblablement le plus grand. Celui qui l’a entendu lors de ses prédications, ou qui les a lues, ou même qui a vu le film “La profondeur appelle la profondeur” se souviendra du ministère particulier qu’il exerçait après la prédication, pendant la prière pour les malades. C’est le seul homme de Dieu ayant reçu du Seigneur la tâche, par ce ministère surnaturel du don de révélation et de discernement, de faire paraître le Signe du Messie, le Seigneur ressuscité qui est encore Le même aujourd’hui, et de le donner à l’Eglise comme dernier signe.

Celui qui Connaît le témoignage que frère Branham rend lui-même à ce signe est aussi informé que l’Ange du Seigneur ne lui a pas seulement dit qu’il recevrait deux signes comme il fut donné à Moïse. Lorsque l’Ange vint à lui le 7 mai 1946, il lui cita plusieurs passages bibliques, et entre autres celui du premier chapitre de l’évangile de Jean où il est question de Nathanaël, alors que le Seigneur, par révélation, lui dit qui il était et où il se trouvait avant que Philippe ne l’appelle; il cita également Jean 4 quand le Seigneur, accomplissant Son ministère de prophète et de Fils de l’homme, dit à la femme au puits par révélation tout ce qu’elle avait fait. Frère Branham disait: «Je suis tout aussi incapable que vous tous, et j’attends la venue de l’Ange de l’Eternel». C’est seulement lorsque l’Ange du Seigneur se trouvait près de lui sur la plate-forme et que la colonne de feu, la Lumière surnaturelle descendait dans l’auditoire et demeurait sur une certaine personne, que Dieu lui montrait ce qui allait arriver.

Presque dans chaque service de guérison, frère Branham se rapporte à Jean 5.19: “En vérité, en vérité, je vous dis: le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait”. C’est avec raison que frère Branham a enseigné que Jésus, en tant que prophète dans un corps de chair terrestre, ne faisait, en tant que Fils, que ce que le Père lui montrait d’une manière surnaturelle par une vision. Je vous en prie, lisons encore une fois lentement ce passage de Jean: “Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie FAIRE une chose au Père”. Il voyait dans une vision ce que Dieu voulait faire, et conformément à cette vision qu’Il avait reçue du Père, le Fils agissait de la même manière. C’est cela le AINSI DIT LE SEIGNEUR. Pareillement frère Branham ne pouvait rien faire, il était totalement impuissant jusqu’au moment où Dieu Lui-même, d’une manière surnaturelle, commençait à agir.

Ce ministère de discernement et de vision était absolument parfait. Chaque révélation était exacte à cent pour cent. Frère Branham pouvait dire que si dans le monde entier un homme pouvait s’avancer et prouver que ce qui lui avait été dit par révélation n’était pas exact, lui-même était prêt à se laisser mettre sur le dos un écriteau sur lequel serait écrit: “Faux prophète”, et qu’il parcourrait ainsi les rues de cette ville. J’ai moi-même personnellement vu se manifester ce ministère infaillible aussi bien en Europe qu’aux U.S.A. et cela à différentes occasions. Je me trouvais assis en face de frère Branham lorsque ce don divin se manifesta. Ce qu’aucune personne sur terre ne pouvait savoir, cela lui fut révélé. J’étais littéralement sans voix et profondément subjugué.

En ce qui concerne ce ministère, je relève encore une fois qu’il y a des centaines de prédications à disposition témoignant de ce qui vient d’être exposé. Frère Branham n’était pas comme les imitateurs, déjà nombreux de son vivant et qui pullulent encore jusqu’aujourd’hui, lesquels du haut de la plate-forme, disent à la foule d’une façon arbitraire: «Il y a ici un homme qui souffre de maux d’estomac. Là se trouve une femme qui a des calculs biliaires. Là-bas se trouve un couple dont le fils a quitté la maison» etc. etc., et tout cela sans que ces choses, sans que le lieu ni les circonstances de ces choses puissent être contrôlées comme c’était le cas avec frère Branham. Comme cela arrivait dans le ministère de Jésus, à lui Dieu révélait le nom de la personne, l’endroit d’où elle venait et des particularités de la vie de cette personne qui se trouvait devant lui dans la ligne de prière, ou de celles assises dans l’auditoire. C’est exactement ce que fit le Seigneur lorsqu’Il visita Abraham; Il révéla au prophète les pensées secrètes du coeur de Sara. Aucune imitation ne peut être un original. Dieu ne veut absolument pas que ce ministère unique, donné sur l’ordre du Seigneur comme dernier signe à l’Eglise soit imité. Par ces imitations, ces trompeurs pieux ont attiré sur eux-mêmes l’attention des crédules, bien qu’ils n’aient aucune part au Message divin proprement dit. Ceux qui pratiquent ces choses veulent qu’on les considère comme étant des hommes de Dieu particuliers, et ils osent prétendre que cela arrive d’une manière surnaturelle. Ils sont sincères dans ce qu’ils font, mais l’on peut être sincère et faux. Ce n’est pas l’homme qui prononce le jugement, mais bien Dieu au travers de Sa Parole infaillible.

Dans l’ensemble du monde chrétien, Il est connu qu’il existe des croyants qui reconnaissent le ministère de William Branham comme venant de Dieu et qui le considèrent ainsi lui-même comme étant le prophète du temps de la fin, celui qui devait venir avant la venue du grand et terrible jour de l’Eternel (Mal. 4.5; Mat. 17.11). Mais puisque dans les cercles de ceux qui se réfèrent à lui il y a plusieurs directions et interprétations de son Message, c’est-à-dire plusieurs interprétations qui ont dérivé de ses déclarations, il est nécessaire qu’une parole d’éclaircissement soit dite.

Les différences ne viennent pas des doctrines de la Parole ou des mystères qui s’y trouvent cachés et qui ont été révélés, mais bien d’interprétations personnelles et d’incompréhensions au sujet de certaines déclarations. Du premier au dernier livre de la Bible, qu’il s’agisse du péché originel, de la Divinité, du baptême ou d’autres choses, frère Branham, en tant que prophète de Dieu, en a reçu la claire révélation et c’est ce qu’il a publié. Celui qui prêche maintenant peut saisir la Bible, monter sur le podium et apporter le Message de l’heure à la lumière de la Parole révélée. L’affirmation qu’aucun n’a compris la Bible d’une façon juste a déjà été prouvée; mais depuis que la Parole a été révélée, nous comprenons correctement la Bible. Que Dieu en soit remercié. En réalité nous avons été ramenés de toutes les interprétations à la Parole originelle contenue dans la Bible, de Laquelle frère Branham lui-même pouvait dire: «C’est Elle qui est mon absolu». A cette Parole écrite, rien ne doit être ni ajouté ni retranché.

MODELE DU NOUVEAU TESTAMENT

La plupart des croyants semblent avoir complètement perdu de vue que le Seigneur n’a pas seulement envoyé des prophètes majeurs, mais qu’Il a promis à l’Eglise du Nouveau Testament différents ministères. C’est ainsi que le Seigneur a dit: “C’est pourquoi voici, moi, je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes” (Mat. 23.34). Dans Luc 11.49 le Seigneur se rapporte aussi aux ministères et dit: “C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit: Je leur enverrai des prophètes et des apôtres…”. Les apôtres, les prophètes et les docteurs (scribes), ont une responsabilité particulière dans l’Eglise du Nouveau Testament. Ils ont entre autres à communiquer à l’Eglise ce qui a été révélé et apporté par le prophète majeur pour l’âge déterminé.

C’est parce que le ministère d’un véritable prophète diffère tellement de ceux du reste du clergé établi que seuls ceux qui ont trouvé grâce devant Dieu peuvent le recevoir. C’est à eux que le Seigneur Jésus fait cette promesse: “Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra la récompense d’un prophète” (Mat. 10.41). Le Seigneur dit de ceux qu’Il envoie: “En vérité, en vérité, je vous dis: Celui qui reçoit quelqu’un que j’envoie, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé” (Jean 13.20). A ceux que le Seigneur a Lui-même appelés et envoyés, Il dit: “Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie” (Jean 20.21).

Le Seigneur accomplit fidèlement Sa Parole et Il a fait don à l’Eglise des ministères qu’Il lui avait promis. “Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée: d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs…” (1 Cor. 12.28). Dans Ephésiens 4.11, des pasteurs et des évangélistes sont également mentionnés. Conformément à la Parole de Dieu ces ministères sont nécessaires à l’édification du Corps de Jésus-Christ. Le Message du temps de la fin comprend le rétablissement de tout ce que Dieu, par la bouche de Ses saints serviteurs et prophètes, a annoncé à l’avance (Act. 3.19-21). Avant le retour de Jésus-Christ tous les ministères et tous les dons doivent avoir retrouvé leur place dans l’Eglise selon l’ordre Divin.

L’usage pratique des ministères nous est présenté dans les Actes des apôtres: “Or en ces jours-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche…” (Act. 11.27). “Or il y avait à Antioche, dans l’assemblée qui était là, des prophètes et des docteurs” (Act. 13.1). “Et Judas et Silas qui eux aussi étaient des prophètes…” (Act. 15.32). Et ainsi de suite. Ils n’étaient point des prophètes majeurs, mais avaient cependant un ministère prophétique en commun avec les apôtres et les docteurs. L’Eglise tout entière bénéficiait des différents ministères.

Maintenant, au temps de la fin, il est plus important que jamais auparavant que les ministères établis primitivement puissent agir. Cela implique le fait qu’il doit y avoir des hommes capables d’ordonner d’une façon biblique si parfaite la mission du prophète du temps de la fin que ceux qui la critiquent ne pourront lui résister. Nous n’avons pas besoin d’hommes tels que ceux qui, depuis les années soixante, soixante-dix, quatre-vingts et même quatre-vingt-dix, n’ont fait que présenter toujours à nouveau frère Branham. Qu’aurions-nous dit si pendant vingt ou trente ans, Pierre ou Paul n’avaient fait que présenter Jean-Baptiste et s’étaient ainsi répétés année après année? Que firent les apôtres? Ils ont placé bibliquement le ministère du prophète que Dieu avait envoyé et se sont aussi laissé mettre eux-mêmes à la place qui leur était destinée dans les événements se développant conformément à l’histoire du salut. Seul celui qui, par appel surnaturel, a été établi dans le ministère, Dieu l’a rendu capable d’ordonner correctement le ministère d’un prophète majeur. Autrement cet homme n’est qu’un reporter, un conteur d’histoires, et il poursuit une politique de paix religieuse.

Il ne s’agit pas seulement de parler d’un Message et d’un Messager mais Il s’agit d’atteindre le but pratique visé par ce Message, c’est-à-dire le fait que nous soyons rétablis dans l’état de l’Eglise à son début, pleinement restaurée, et cela avant le retour du Seigneur. Aussi certainement que le Seigneur a promis de restituer les années dévorées par les sauterelles (Joël 2.25) et d’envoyer le prophète Elie pour ramener toutes choses à leur état juste (Mal. 4.5). Tout aussi certainement devons-nous attendre et expérimenter la pleine restauration de l’Eglise de cette heure (Act. 3.21).

Lorsque frère Branham parla sur les Sceaux, on lui posa cette question: «L’Epouse de Christ aura-t-Elle un ministère avant l’enlèvement?». Il répondit: «Bien sûr! C’est ce qui se passe maintenant même. L’Epouse de Christ? Certainement! C’est le Message de l’heure. L’Epouse de Christ. C’est certain, Elle consiste en apôtres, en prophètes, docteurs, évangélistes et pasteurs. N’est-ce pas vrai? C’est l’Epouse de Christ. C’est certain, Elle a un ministère, un glorieux ministère, le ministère de l’heure, mais il est si humble…». [Rév. des Sept Sceaux, bro. N° 9, Questions et Réponses, §235]

Tout d’abord Dieu a mis à disposition le matériel nécessaire qui sera utilisé ensuite par les différents ministères. A la lumière de la Parole prophétique, toutes choses sont amenées au contexte juste et à l’harmonie. “Si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme oracle de Dieu; si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit…” (1 Pier. 4.11). Il n’y a ici aucune place pour ses propres idées, pour de la philosophie, des interprétations et ainsi de suite. Ce que nous disons, Dieu doit l’avoir déjà dit dans Sa Parole.

Comme nous pouvons le voir au travers de beaucoup de passages bibliques, Dieu a des prophètes auxquels la Parole est venue en vue de certaines tâches en rapport avec l’histoire du salut. Il a de même placé dans l’Eglise des ministères qui apportent au peuple de Dieu la Parole révélée par le prophète, et cela dans le même Esprit: “Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit: Et il y a diversité de services, et le même Seigneur; et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous” (1 Cor. 12.4-6).

SEUL DIEU EST INFAILLIBLE

Celui qui a lu les Saintes Ecritures sait bien que même parmi les plus grands prophètes il y eut d’une manière ou d’une autre des manquements parce qu’ils étaient des hommes. De tels hommes envoyés de Dieu, y compris frère Branham, n’étaient pas infaillibles; seul Dieu est infaillible. Il faut accepter de considérer ce grand homme de Dieu comme étant un homme qui aimait volontiers aller pêcher ou chasser; il faut aussi le considérer comme un prédicateur ayant le droit de dire les choses comme il les voyait personnellement.

L’apôtre Paul nous a aussi laissé voir son visage humain lorsqu’il dit: “Mais quant aux autres, je dis, moi, non pas le Seigneur…” (1 Cor. 7.12). Les hommes de Dieu, les apôtres et les prophètes peuvent aussi avoir quelque chose à dire venant d’eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire que nous approfondissions tout ce qui concerne la doctrine et ce qui appartient à la prophétie biblique, ramenant tout cela aux Saintes Ecritures, et le plaçant sur le fondement biblique. C’est précisément cela que ceux que l’on appelle “les prédicateurs de Branham” semblent avoir complètement manqué de faire.

Il n’était pas possible que dans une prédication de deux heures, toute déclaration soit AINSI DIT LE SEIGNEUR; et toute prédiction qu’il a faite n’était pas une prophétie, comme beaucoup le pensent. Tous ceux qui savent combien j’apprécie frère Branham et son ministère pourront comprendre avec quelle douleur je dois évoquer maintenant quelques citations de frère Branham en vue de venir en aide à ceux qui ont attribué l’infaillibilité à un homme, au lieu de l’attribuer à Dieu et à Sa Parole.

Là où William Branham, et non pas le Seigneur Jésus-Christ, a été placé pour objet de la prédication, là s’est infiltré l’esprit d’idolâtrie. Des prédicateurs à la pensée charnelle, proches du prophète, ont fait un veau d’or l’un après l’autre, exerçant un culte de l’homme sans même avoir la pensée de sonder ce que la Parole de Dieu disait. Ils emploient simplement des citations du prophète, les retirant pour la plus grande partie de leur contexte, et les placent encore d’une manière erronée. Dieu dans Son infinie sagesse et prévoyance a permis que Son serviteur ait fait certaines déclarations contradictoires, et quelquefois sur des questions importantes. S’il ne s’était alors pas trouvé quelques hommes qui se soient arrogé le droit d’enseigner le peuple et d’utiliser certaines déclarations de frère Branham pour appuyer leurs conceptions doctrinales particulières, aucune confusion ne se serait produite. Il ressort de la situation générale combien il est important de prendre à coeur cette pensée que frère Branham a exprimée lorsqu’il disait qu’aucune personne n’a le droit de monter sur le podium sans avoir fait comme Moïse une rencontre face à face avec le Dieu Vivant. L’accomplissement d’un ministère pour l’ensemble de l’Eglise implique auparavant un appel divin.

Parce que cette condition importante d’un appel divin n’a pas été observée, il a pu arriver que des hommes se soient levés, lesquels ont pris les erreurs de langage pour des révélations et les ont publiées. De cette façon ils rendent témoignage devant le monde entier qu’ils n’ont pas été établis par Dieu dans l’enseignement prophétique ni dans les ministères que Dieu a placés dans l’Eglise.

Frère Branham parle par exemple de 700 personnes qui n’auraient pas plié le genou devant Baal, au lieu de 7’000 comme le dit la Bible. Aussitôt il y eut des hommes qui virent en cette parole une révélation et en firent une doctrine. Quelquefois, frère Branham parle des 144’000 qui seraient rassemblés sur la montagne du Sinaï. C’était une erreur de langage de sa part, car conformément aux Saintes Ecritures, ceux-ci sont vus sur la montagne de Sion avec l’Agneau (Apoc. 14). Que vous le croyiez ou pas, il y a de tels hommes qui prétendent à une position dirigeante à l’intérieur du Message et qui considèrent ces déclarations faites par étourderie comme étant des révélations. Pour donner du poids à leurs convictions, quelques-uns ont cherché le mont Sinaï dans l’Israël d’aujourd’hui et prétendent l’avoir trouvé. Contre toute évidence biblique, ils ont échangé le Mont Musa (Sinaï) contre le Mont Karkom. Une brochure a même été publiée à ce sujet à Tucson, U.S.A. Cela va décidément trop loin!

Lorsque frère Branham parla sur la soixante-dixième semaine de Daniel, il fit répéter à toute l’Assemblée: «Une semaine égale sept années». Quelques minutes plus tard il dit: «Ensuite il y a encore une semaine promise pour les Juifs… Est-ce juste? Et cela fait exactement sept années». Un peu plus tard il dit: «Au moment où la soixante-dixième semaine commence, ou les sept années, l’Eglise est partie». Puis il dit: «Ceci est ce que le Saint-Esprit a mis sous ma plume pendant que j’écrivais». Celui qui a du temps peut relire et voir combien souvent par la suite frère Branham parle de trois ans et demi, et non plus de sept années pour les Juifs.

Dans la prédication des “Dix vierges”, il dit que le cavalier blanc du premier Sceau est le Saint-Esprit. Plus tard il lui fut révélé que c’était l’Antichrist dans son premier stade de développement. Lorsqu’il parle de la grande foule d’Apocalypse 7, il dit dans l’une de ses prédications que c’est l’Epouse; dans une autre, il dit que ce n’est pas l’Epouse. D’un côté il dit que conformément à Daniel 9.27, c’est Jésus qui confirme l’alliance avec Israël pour trois ans et demi, et de l’autre il enseigne que conformément à Daniel 9.27 c’est l’Antichrist qui va conclure une alliance avec Israël. Entre Christ et l’Antichrist il y a une différence énorme! Il est tout à fait impossible d’employer le même verset une fois pour Christ et une autre fois pour l’Antichrist. Dieu dans Sa parfaite connaissance des choses a permis que cet homme de Dieu fasse des déclarations contradictoires incompréhensibles pour nous. Cela est arrivé parce que Dieu ne peut donner Son honneur à quelqu’un d’autre. Celui qui glorifie un prophète et ses déclarations en les plaçant au-dessus de la Parole de Dieu exerce un culte envers les idoles et s’égare.

Combien de fois frère Branham a dit que l’Eglise se terminait au troisième chapitre de l’Apocalypse et ne revenait qu’au dix-neuvième chapitre; tout ce qui était entre deux se rapportait aux Juifs. Ensuite il a lui-même parlé sur Apocalypse 4, et plus particulièrement sur l’ouverture des Sceaux aux chapitres 5 et 6, et il a indiqué que les quatre premiers Sceaux s’étendaient sur la période de l’Eglise du Nouveau Testament, que le cinquième Sceau présentait le passé et l’avenir des Juifs, alors que le sixième se rapportait à la grande tribulation. Combien de fois ne s’est-il pas référé lui-même à Apocalypse 10, et tout spécialement au verset 7? Cette liste pourrait se poursuivre à volonté.

Du fait que j’ai traduit quelques centaines de prédications phrase après phrase en langue allemande, je peux me permettre de formuler une opinion sur ce qu’il a dit. Lors d’une traduction c’est tout à fait différent que de lire simplement ou d’écouter, car pour traduire il est important d’en saisir parfaitement le contenu avant de pouvoir le transposer dans une autre langue. Frère Branham a dit lui-même qu’il avait lu quelques livres. Du livre du Dr Larkin il prit le passage traitant de la répartition dans le temps des âges de l’Eglise. [Edition anglaise §130,131] Il mentionne aussi le livre “Usher’s Chronology of the Hebrews”. Celui-ci semble l’avoir beaucoup impressionné au sujet du calcul concernant le soixante-dixième Jubilé pour Israël (1977). Il est même allé si loin qu’il a dit: «Ce sera le Jubilé de l’enlèvement de l’Epouse des nations et le retour de Christ vers les Juifs». Le même homme de Dieu dit: «Et dans une vision j’ai vu le temps de la fin». Je le crois de tout mon coeur, car cinq des sept choses qu’il avait vues en vision se sont déjà accomplies. Ensuite il parle en tant que William Branham et il dit: «C’était en 1933. Et j’ai dit à l’avance qu’il arrivera une grande catastrophe aux Etats-Unis, avant ou pendant l’année 1977». Dans cette vision, frère Branham avait vu les Etats-Unis détruits. Mais la détermination d’une date, il l’avait trouvée d’après le calcul de quelqu’un d’autre et non pas sur la base d’une inspiration divine.

Pour moi et pour d’autres véritables croyants, de telles divergences ne peuvent en rien nous ébranler. Au contraire: cela nous a obligés à ramener toutes choses à la Parole de Dieu. Cela ne porte pas préjudice à ce ministère du vingtième siècle en rapport avec l’histoire du salut, ministère qui est sans aucun doute le plus grand de tous les temps. Cela nous apprend seulement combien il est important de faire la différence entre ce qu’un prophète dit et ce que Dieu dit au travers d’un prophète. Amen!

Le comble de tout cela fut atteint lors de la publication d’une petite brochure de soixante pages portant le titre «By 1977». Elle fut présentée publiquement après le départ de frère Branham par «Spoken Word Publications» à Jeffersonville en U.S.A. Parmi ceux qui se considéraient comme dirigeants des croyants du Message de la fin, s’éleva une euphorie telle qu’ils firent de ce thème le contenu principal de leurs prédications. Des frères des U.S.A. et du Canada surtout, dont la notoriété était devenue internationale dans la première moitié des années soixante-dix, ne purent pas discerner les déclarations du prophète et les placèrent au-dessus de la Parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui avait dit que personne, ni les anges dans le ciel, ni le Fils ne pouvaient connaître le jour et l’heure de la venue du Seigneur. Ils ne prirent pas davantage garde à ce que frère Branham avait dit en relation avec cette prédiction, déclarant: «Je peux me tromper de dix, de vingt ou de cent ans». Par contre Dieu, Lui, ne peut pas se tromper, même d’une minute! J’ai encore des cassettes sur lesquelles ces hommes s’écrient avec un grand enthousiasme devant la foule: «Je m’en vais d’ici! Peu importe que ce soit avant ou pendant l’année 1977!». Les applaudissements de la foule retentissaient pendant de longues minutes, et elle était plongée comme dans une sorte de transes; d’autres poussaient des cris de joie, hurlaient, sautaient et battaient des mains. En faisant cela ils exaltaient en réalité l’homme qui venait de leur faire une fausse déclaration. Je me souviens d’un article de journal ayant pour titre «1977» étalé sur la moitié d’une page sur laquelle les différentes déclarations de frère Branham étaient publiées.

Jusqu’aujourd’hui aucun de ces prédicateurs n’a entrepris de corriger quoi que ce soit de tout ce qui a été dit faussement, que ce soit sur les cassettes ou dans les brochures. Au contraire, de nouvelles choses sont sans cesse trouvées pour maintenir les gens sous pression et dans l’enthousiasme. Cela n’a pu arriver que parce que ces hommes ne sont pas des serviteurs de la Parole, mais qu’ils ont été entraînés dans une euphorie. Cependant, au jour du jugement, ils seront tenus pour responsables devant Dieu, parce qu’ils n’ont pas su discerner entre les choses que William Branham a prédites et le AINSI DIT LE SEIGNEUR qu’il a proclamé. Par cela ils sont coupables d’avoir donné au monde religieux tout entier l’impression que c’était William Branham qui avait prophétisé ces choses, lesquelles ne se sont pas accomplies. Ce sont eux les responsables de ce que, sur la base de la Parole infaillible de Dieu, frère Branham est qualifié de faux prophète.

Dieu sait que j’ai été conduit par Lui au moment voulu à faire des corrections au moyen des lettres circulaires. A cause de cela, plusieurs de ces personnes étaient prêtes à me lapider. On me reprochait de vouloir m’élever au-dessus de frère Branham et de prétendre mieux connaître les choses que lui. Dieu est juge, et Il connaît mon coeur. Je devais le faire, et aujourd’hui, je suis reconnaissant de l’avoir fait.

En faisant des calculs, certains ont noté la différence de dix ans avec la date de 1977, et parce qu’ils avaient fixé la nouvelle date de 1987/88, j’ai dû répéter une nouvelle fois que Dieu ne se conformait jamais aux calculs des hommes. J’ai même espéré en secret que le temps s’écoule afin que personne ne puisse avoir raison mais que nous attendions le retour de Jésus-Christ en tout temps. Dieu Lui-même agira selon le temps qu’Il a déterminé dans Son plan. Celui qui est de Dieu devrait se laisser conduire à être en accord avec Sa Parole et devenir une partie de Celle-ci, afin de repousser résolument et en connaissance de cause toute interprétation et déclaration mélangées, de quelque sorte que ce soit. Car l’Epouse ne sortira pas d’un mélange, mais Elle sera au contraire le pur produit de la Parole originelle, Laquelle devient maintenant chair dans le Corps de Christ par l’accomplissement des promesses données pour ce temps.

ACHEVEMENT DE L’OEUVRE

En diverses occasions j’ai déjà montré que le Seigneur Lui-même mènera à bonne fin l’oeuvre qu’Il a commencée, “Son travail inaccoutumé” (Esa. 28.21). Celui qui a lu attentivement les prédications de frère Branham aura pu lui-même constater qu’il était dans une grande attente de l’action puissante de Dieu dans l’Eglise-Epouse afin de l’amener à l’achèvement. Le Seigneur lui avait montré le déroulement de ce qui devait arriver en ce temps-là. C’est de ce sujet que frère Branham parle dans ce que l’on appelle “la vision de la tente” ou, comme on l’appelle aussi “le troisième pull”. Il est tout à fait certain qu’en ce temps précis, le Seigneur Lui-même parlera, et qu’Il aura des instruments au travers desquels Il pourra exprimer ce qu’Il veut dire; et tout cela arrivera sous nos yeux. Marc 11.23 et Jean 14.12 parlent au pluriel et ce sont des passages de l’Ecriture que l’on ne peut pas annuler.

Dieu ébranlera encore une fois les cieux et la terre (Héb. 12.26-28). C’est en ce temps que s’accomplira cette parole: “Et il arrivera, en ce jour-là, que j’exaucerai, dit l’Eternel, j’exaucerai les cieux, et eux exauceront la terre” (Osée 2.21). “Voyez parmi les nations, et regardez, et soyez stupéfaits; car je ferai en vos jours une oeuvre que vous ne croirez pas, si elle vous est racontée” (Hab. 1.5).

Ceux qui auront part à la dernière action de Dieu expérimenteront cela; ils ne l’apprendront pas seulement parce qu’ils en ont entendu parler. Avant l’enlèvement, des choses extraordinaires, jamais entendues auparavant, arriveront dans l’Eglise-Epouse. Par ce moyen, la foi pour l’enlèvement augmentera puissamment. Comme frère Branham l’a vu, des membres du corps qui manquaient seront créés directement par un miracle de création. Tout cela est en accord avec les Saintes Ecritures. Car lors du retour de Jésus-Christ doit s’accomplir ce que Paul a écrit; car après avoir exposé l’enlèvement dans 1 hessaloniciens 4, Paul dit au chapitre 5, verset 23: “Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus-Christ”. Après ce merveilleux texte, à l’accomplissement duquel nous croyons et que nous expérimenterons, l’apôtre Paul s’écrie: “Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera” (v. 24).

Ce ne sont pas seulement quelques-uns, ou bien comme certains pensent, sept hommes particuliers qui exerceront ce ministère, mais ce sera au contraire le Seigneur qui agira dans tous les croyants véritables et sur la surface de toute la terre d’une manière surnaturelle (Zach. 4.6). C’est dans l’être humain tout entier que s’accompliront des miracles: dans l’esprit, dans l’âme et dans le corps. Encore beaucoup de démons doivent être chassés et doivent sortir des chrétiens qui aujourd’hui encore sont dominés par de mauvais esprits. Toute âme que l’ennemi tient encore d’une manière ou d’une autre sera sortie de sa prison spirituelle pour avoir part à la merveilleuse liberté des enfants de Dieu. Il en sera comme du temps des apôtres avec Ananias et Saphira; rien de faux ne pourra alors se maintenir encore dans l’Epouse. C’est en ce temps que s’accomplira cette parole: “Que celui qui est injuste commette encore l’injustice; et que celui qui est souillé se souille encore; et que celui qui est juste pratique encore la justice; et que celui qui est saint soit sanctifié encore” (Apoc. 22.11). En cette période il n’y aura aucun faux frère, aucune fausse prophétie, aucune fausse doctrine à l’intérieur de l’Eglise-Epouse. Avant la transmutation de leur corps, les croyants seront fortifiés dans leur foi au travers des choses qu’ils auront expérimentées personnellement dans leur corps, leur âme et leur esprit.

En ce temps-là, les choses sur lesquelles on prêche aujourd’hui et desquelles on parle auront lieu effectivement. Du fait que personne ne peut dire à l’avance avec exactitude le terme fixé par Dieu, nous ferions bien d’attendre jusqu’à ce que ce soit là. Alors se répandra parmi le peuple de Dieu une atmosphère céleste et bienfaisante. On ne prêchera plus sur l’amour car il sera tout simplement vécu. Combien nous aimerions qu’il en soit ainsi maintenant déjà! Le temps presse: il est là!

Frère Branham a sans cesse mis en relation cette dernière action de Dieu avec les sept tonnerres. Il avait déjà parlé sur les sept âges de l’Eglise. Puis eut lieu ce puissant événement de l’apparition de la nuée surnaturelle. C’est après cet événement qu’il dit: «C’est la raison pour laquelle c’était une chose si puissante. Il parla de cela ici et montra ces sept tonnerres. Les magazines ‹Look› et ‹Life› rapportèrent cela, sur l’anneau lumineux de la nuée…». Chacun sait cependant que dans l’édition du 19 avril 1963 du Magazine “Science” et celle du “Life” du 17 mai 1963, rien n’a été mentionné sur l’événement d’Apocalypse 10. De quoi ont-ils parlé? De l’apparition de la nuée surnaturelle. Cependant frère Branham désigne cette circonstance plusieurs fois comme étant les sept tonnerres. Pourquoi? Parce que lors de cet événement, qu’il avait vu auparavant dans une vision, il entendit un bruit puissant comme celui de sept coups de tonnerre successifs.

Après cela il prêcha sur les Sceaux jusqu’au point où Dieu les lui révéla. Sans cesse il a fait connaître qu’il était dans l’attente de grandes choses. Selon sa compréhension, la seule chose qui demeurait encore était les sept tonnerres.

Toutes les paroles que frère Branham a prononcées sur les sept tonnerres me sont familières, et les citations que je vais employer maintenant sont celles qui s’accordent le mieux avec ce que nous dit la Bible. «Prenons donc Apocalypse 10 un petit instant afin que vous en ayez la compréhension avant d’entrer dans ce sujet. Nous sommes à la fin des temps car écoutez: “Et je vis un autre ange puissant descendant du ciel, revêtu d’une nuée, et l’arc-en-ciel sur sa tête…”. Remarquez que c’est Christ parce que Lui, dans l’Ancien Testament, était appelé l’Ange de l’Alliance; maintenant Il vient tout droit vers le Juifs car l’Eglise est achevée». [Sept Sceaux, brochure n° 2, La Brèche, §26,27] En rapport avec l’Eglise du Nouveau Testament, notre Seigneur Jésus n’est pas montré une seule fois comme Ange de l’Alliance ou comme Lion de la tribu de Juda.

«Et lorsque les Sceaux sont brisés et le mystère révélé, alors descend l’Ange, le Messager, Christ, posant Ses pieds sur la terre et sur la mer et ayant un arc-en-ciel au-dessus de la tête... Ici, Il revient au chapitre 10 APRES LE TEMPS DE SA VENUE…». [Sept Sceaux, brochure n° 2, La Brèche, §33,36] Cela est en parfait accord avec le déroulement du temps.

Après que frère Branham eut fait tant de déclarations sur les sept tonnerres, il dit par inspiration divine: «Et cela correspond bien à ce qu’Il a dit: personne ne saurait quand Il viendra et personne ne saura rien non plus au sujet du mystère de ces sept tonnerres». [Sept Sceaux, brochure n° 10, Septième Sceau, §252] Bien entendu, ces déclarations fondées sur la Bible sont complètement ignorées de tous ceux qui présentent toutes sortes de propres interprétations comme étant ce qu’ils appellent “la révélation des sept tonnerres”. Le fait même du grand nombre de ces soi-disant révélations donne la preuve en soi qu’elles sont toutes fausses et celui qui prêche au Nom du Seigneur dira ce que dit la Bible et se taira là où Elle se tait (1 Cor. 4.6).

C’est sans hésitation que je déclare, sur la base de l’autorité de la Parole de Dieu, que les sept tonnerres d’Apocalypse 10 ne feront entendre leurs voix que lorsque le Seigneur, en tant qu’Ange de l’Alliance, descendra, posera Ses pieds sur la terre et sur la mer, et fera retentir Sa voix comme un lion qui rugit (v. 3). Ce que les voix des sept tonnerres ont dit n’a pas été écrit, et de ce fait, cela ne fait pas partie de la Parole de Dieu et ne peut donc en aucun cas être prêché.

“Et l’ange que j’avais vu se tenir sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles…” (Apoc. 10.5,6).

De plus je déclare sur le fondement de l’autorité de la Parole de Dieu que, conformément à Daniel 12.7, lorsque cet événement arrivera, il restera exactement trois ans et demi jusqu’à la fin de cette époque, car il est écrit: “Et il leva sa main droite et sa main gauche vers les cieux, et jura par celui qui vit éternellement que ce serait pour un temps déterminé, et des temps déterminés, et une moitié de temps; et lorsqu’il aura achevé de briser la force du peuple saint, toutes ces choses seront achevées” (Dan. 12.7). Daniel vit l’Ange lever les deux mains et jurer; Jean ne le vit lever qu’une main parce que dans l’autre il tenait un Livre ouvert, car ces événements n’arrivent qu’après l’ouverture des Sceaux. Cela ne peut être plus parfait. Du temps de Daniel, le Livre n’était pas encore entre ses mains. Selon Apocalypse 5, c’est en tant que Propriétaire originel qu’Il l’a pris et ouvert. Au chapitre 10, l’Ange est présenté tenant le Livre ouvert. Que c’est merveilleux!

Aucun homme sur la terre n’aurait le droit de contredire la Parole de Dieu ni d’apporter des interprétations opposées à Celle-ci. Parce que les Saintes Ecritures sont si claires sur ce point également, il faut qu’au Nom de Jésus-Christ toute explication et interprétation répandue sous le nom de “révélation des sept tonnerres” soit déclarée nulle et non avenue.

Il en est de même concernant la soi-disant révélation particulière du septième Sceau. Sur la base de l’autorité de la Parole de Dieu je déclare encore que le septième Sceau s’accomplira de façon littérale conformément à Apocalypse 8.1-6. Tout d’abord il y aura un silence d’une demi-heure dans le ciel. Ce sera un instant où le monde entier retiendra son souffle, puis aussitôt arrivera ce qui est décrit aux versets 2 et 6.

Celui qui lit le texte constatera que les dernières prières des saints (Dan. 7.18,25,27; Apoc. 13.7; 14.12), lesquelles viennent du temps des 144’000 élus des douze tribus d’Israël, sont présentées sur l’autel d’or. Les encensoirs d’or qui avaient été employés jusqu’à ce moment pour apporter les prières devant Dieu sont alors remplis de charbons ardents pris sur l’autel et jetés sur la terre. La description en est si claire qu’il ne peut pas y avoir de malentendus. C’est en ce temps que le trône de la grâce se transforme en trône de jugement.

En conclusion, qu’il soit rendu évident aux yeux de tous que, du premier au dernier Sceau, Dieu agit selon le même modèle. Celui qui veut savoir ce qui arrive dans le premier, le deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième Sceau ne lit pas seulement un verset de chaque Sceau comme: “Et lorsque l’Agneau ouvrit le sceau…”; au contraire, chacun lit plus loin pour connaître tout ce qui concerne ce Sceau-là. Je ne peux pas m’expliquer pourquoi tant de personnes restent en arrêt devant le verset d’introduction quand il s’agit du septième Sceau. Je vous en prie, ne vous arrêtez pas à Apocalypse 8.1, mais lisez plus loin pour savoir ce qui arrivera réellement à l’accomplissement du septième Sceau. Au Nom de Jésus-Christ qui est Lui-même la Parole de Dieu (Apoc. 19.15), je déclare nulle et non avenue toute interprétation particulière du septième Sceau. Amen!

Aussi certainement qu’Apocalypse 10.1-6 s’accomplira littéralement dans l’ordre de succession décrit, tout aussi certainement en sera-t-il de même avec Apocalypse 8.1-6, car après le premier verset il est dit: “Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et il leur fut donné sept trompettes…” (v. 2). Celui qui, en rapport avec l’ouverture du septième Sceau, témoigne voir autre chose que ce que Jean a vu voit faux, car Jean, lui, a vu juste. Celui qui publie que quelque chose d’autre doit arriver que ce que Jean a vu arriver, rend un faux témoignage. Celui qui lit dans la Bible autre chose que ce qui est écrit dans le contexte de la Parole écrite, a par cela ajouté quelque chose à la Parole et devrait savoir quelles en sont les conséquences. La légèreté avec laquelle beaucoup ajoutent ce qu’ils veulent à la Parole de Dieu prouve que ce sont des personnes qui n’ont pas la crainte de Dieu. Celui qui appartient au peuple de Dieu, et qui est né de Dieu, revient à la simplicité de la Parole de Dieu. Amen!

TRAVAIL EN COMMUN

Depuis de nombreuses années et dans divers pays il se fait, en collaboration avec beaucoup de frères, un bon travail en commun. Le moment semble venu de tendre la main à tous les frères qui sont prêts à collaborer dans une véritable communion. En disant cela, nous pensons à la communion avec ceux qui ont été appelés de Dieu, et non pas à une communion avec ceux qui doivent tenir compte d’un groupe parce qu’ils sont matériellement soutenus par eux. Lorsque le Seigneur appelle un homme à Le servir, Il pourvoit alors à toutes choses, et cela sans qu’il ait à souffrir d’indigence.

Ici dans l’Eglise locale de Krefeld, je me trouve avec des frères qui me connaissent personnellement depuis vingt, trente ans et même plus, et qui dès le début ont participé au développement de cette assemblée. Frère Leonhard Russ et frère Paul Schmidt ont gardé fidèlement leur position pour la cause de Christ au travers de toutes les circonstances que la communauté a traversées. Tout au long de cette période, le monde entier a pu constater qu’ici il ne s’agit pas de l’oeuvre d’un homme, mais en fait de l’oeuvre de Dieu. Des milliers de personnes peuvent témoigner par la grâce de Dieu qu’elles ont été conduites au Seigneur et qu’elles ont connu la Vérité. La bonne fréquentation des assemblées pendant cette année écoulée, que ce soit dans les pays européens où des centaines de personnes y ont assisté ou que ce soit en Afrique et en Asie où des milliers de personnes se sont rassemblées, rend témoignage que le Seigneur appelle encore et agit encore.

Comme on le sait déjà, frère Alexis Barilier de Lausanne en Suisse accomplit avec son équipe un très grand travail pour les frères et soeurs d’expression française. Lui-même a entrepris ces dernières années plusieurs voyages missionnaires et par son ministère personnel il a ainsi beaucoup aidé les croyants. Cette année les frères Joseph Baranowski et Joseph Di Prossimo de Belgique ont accompli chacun deux voyages missionnaires dans les pays d’Afrique d’expression française. Leur ministère est aussi d’une grande bénédiction.

Comme tous le savent déjà, frère Etienne Genton travaille avec zèle à la diffusion du Message en langue italienne. Lors de la dernière réunion de Turin des 19 et 20 novembre, la salle du théâtre de cette ville était remplie de personnes venues écouter la Parole de Dieu. Ce ministère porte visiblement des fruits.

Frère Franco Forestieri et son équipe sont également très occupés à imprimer et expédier les brochures afin que le peuple de Dieu puisse être nourri au temps convenable de la nourriture spirituelle.

Nous pouvons aussi dire de frère Markku Vuori que le Seigneur le bénit et l’emploie de toutes sortes de manières pour apporter le Message du temps de la fin aux frères et soeurs de Finlande.

Beaucoup de frères qui travaillent en communion avec nous pourraient être mentionnés ici, particulièrement dans les pays de l’Est, en Asie et en Afrique. Cela me réjouit chaque fois que j’entends parler de frères que le Seigneur bénit et emploie d’une manière toute particulière. Lorsqu’un membre du Corps de Christ est béni, tous les autres membres se réjouissent avec lui.

A tous les frères qui ont véritablement à coeur l’oeuvre de Dieu, je voudrais à cette occasion leur demander cordialement de participer à ce ministère mondial en mettant de côté toutes les doctrines et idées particulières qui occasionnent des séparations, et de s’adonner au plus grand engagement de tous les temps pour la diffusion de ce Message qui doit être répandu jusqu’aux extrémités de la terre.

Cette oeuvre missionnaire mondiale est principalement soutenue par les croyants d’expression allemande de Suisse, d’Autriche et de la République Fédérale d’Allemagne. Nos précieux frères et soeurs de France, de Belgique, d’Italie, de Finlande et d’autres pays participent aussi à ce soutien. A part cela, le Seigneur a mis sur le coeur de quelques-uns de faire des dons en vue d’acquisitions spéciales. Il y en a aussi en Autriche, en Suisse et en République Fédérale d’Allemagne qui ont pensé à l’oeuvre de Dieu dans leur testament. Nous ne pouvons que remercier Dieu pour tout cela, car dans l’intervalle sont arrivées des factures élevées pour les cassettes, le papier, les frais d’expédition, les voyages missionnaires, le soutien aux missionnaires, etc. Mais grâce à vos dons, tout a pu être jusqu’à présent réglé, et c’est pour nous presque un miracle quand on considère le petit nombre de ceux qui soutiennent cette oeuvre de Dieu. Le merci véritable et la récompense pour tout cela, c’est du Seigneur que vous les recevrez; cependant j’aimerais exprimer à tous ceux qui ont à coeur l’oeuvre de Dieu et qui la soutiennent de toutes leurs forces mes remerciements bien sincères. Je profite de ces lignes pour remercier personnellement du fond du coeur tous ceux qui m’ont envoyé leurs voeux de bénédictions et leurs attentions.

Pour cette année 1989, nous souhaitons que Dieu soit avec nous, afin que nous soyons trouvés dans Sa volonté parfaite et que nous ayons part à Son action. Comme il ressort de la situation politique, et cela tout particulièrement en ce qui concerne Israël, toutes choses se hâtent maintenant vers la fin. Dieu fait de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples (Zach. 12.3).

A vous tous je souhaite de recevoir en cette année 1989 tout ce qui est sur votre coeur et que vous avez demandé au Seigneur. Je vous en prie, continuez à penser dans vos prières à l’ensemble du travail de la mission, à tous les frères qui servent dans la Parole ainsi qu’à moi-même.

Agissant de la part de Dieu.
Br.Frank

 


EDITORIAL

“Or vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous; mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui... car si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu” (Rom. 8.9,13,14).

Pour nous tous qui avons eu le privilège de lire et de méditer la prédication de notre bien-aimé frère William Branham, intitulée “Le Signe”, nous savons que le Signe demandé par le Dieu Vivant et Vrai est qu’Il puisse habiter par le Saint-Esprit dans notre âme. Si tel est le cas, la nature divine, à laquelle Dieu a voulu nous rendre participants par les grandes et précieuses promesses qu’Il nous a faites (2 Pier. 1.4), ne peut pas manquer de se manifester dans notre comportement de chaque jour. L’Ecriture ne dit-Elle pas que c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle? (Luc 6.45). Elle dit également qu’une source ne peut pas faire jaillir par une même ouverture l’eau douce et l’eau amère (Jacq. 3.11).

Pour que l’Esprit puisse régner en nous, il faut premièrement que le vieil homme soit mort, et c’est par identification avec l’Agneau de Dieu “qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés, nous vivions à la justice” (1 Pier. 2.24) que l’Esprit peut faire mourir les actions du corps afin que nous vivions, comme le dit Paul dans Romains 8.13. A cet égard, frère Branham dit dans Le Signe: «Or, quel sacrifice pouvait être plus parfait que celui de Dieu Lui-même devenant le Sacrifice d’expiation Lui-même? Quand Dieu fut fait chair, dans Son propre Sang créateur, c’est de cette manière seulement que la Vie de Dieu pouvait revenir. Du fait que nous sommes tous nés par le sexe, c’est la raison pour laquelle cette vie que nous avons est du monde, et elle ne peut subsister. Elle est déjà jugée et condamnée. Vous ne pouvez pas la réparer. Il n’y a aucun moyen de la réparer! Il n’y a aucun moyen de la faire disparaître! Rien ne peut l’améliorer. Elle doit mourir! C’est la seule exigence qu’il y ait. Elle doit mourir. Et le Substitut, la Vie de Jésus-Christ doit entrer en vous, Lequel est le Saint-Esprit, le Signe de Dieu. Ce Signe montre que vous avez accepté le Sang de Son Fils, Jésus-Christ». [anglais §82-84]

Pour qu’il puisse y avoir identification avec Jésus-Christ, Le même hier, aujourd’hui et éternellement, il faut que nous puissions être identifiés d’abord dans Sa mort. Pour présenter ce sacrifice indispensable et agréable à Dieu, nous avons besoin d’être conduits par un Souverain Sacrificateur. Dieu nous a donné un tel Souverain Sacrificateur, et cela selon l’ordre de Melchisédec: c’est Jésus Lui-même présent par Son Esprit Saint. C’est Lui qui va nous conduire dans cette identification avec Christ. Frère Branham dit: «Et le Saint-Esprit est notre identification. C’est ce qui nous identifie en tant que chrétiens. Ce n’est pas notre appartenance à telle ou telle église, ce n’est pas notre compréhension de la Bible, ce n’est pas le fait de bien connaître la Bible. C’est le fait de connaître Son Auteur; cela dépend de la mesure dans laquelle l’Auteur vit en nous. Votre moi est parti. Vous n’êtes plus. Vous reconnaissez que vous êtes mort, et le Signe est ce qui vit en vous. Ce n’est pas votre vie; c’est la Sienne. Paul disait qu’il vivait une vie différente d’autrefois. Il disait: “La vie que je vis maintenant n’est pas la mienne, mais c’est Christ qui vit en moi”. C’est là le Signe d’identification que Dieu requiert: identifié avec notre Sacrifice, la Vie de notre Sauveur en nous par le Saint-Esprit. Oh quel Signe positif! Il ne peut plus y avoir d’autre Signe. Si seulement vous pouviez comprendre cette pensée! Si ce matin j’avais le pouvoir et les mots pour exprimer et placer dans votre âme… Non pas dans vos oreilles mais dans votre âme! Alors vous pourriez voir la garantie que cela représente! Cela met en vous une telle détente». [anglais §106-108]

Nous pourrions dire aussi que cela crée en nous un tel amour pour ce Dieu Tout-puissant qui s’est abaissé au point de participer à notre chair et à notre sang pour souffrir la mort et rendre impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable (Héb. 2.9,14). Cela crée aussi en nous l’amour pour toutes les Paroles de la Bible qui nous ont été révélées en ces temps de la fin. Cet Esprit Saint manifeste en nous l’amour véritable dont parle 1 Corinthiens 13. A cet égard frère Branham dit: «Paul dit: Si je donne mon corps pour être brûlé en sacrifice, si je donne tous mes biens aux pauvres, si j’ai la foi qui déplace les montagnes, etc., si je parles les langues des hommes et des anges, et toutes les autres choses, je ne suis rien tant que le Signe n’a pas été appliqué. Jusqu’à ce qu’il y ait ce Signe! C’est de cela que je parle ce matin, de L’AMOUR. Vous voyez! Je ne suis rien tant que cela n’a pas été appliqué». [anglais §135]

Il s’agit en fin de compte d’une union d’amour entre le Créateur Tout-puissant et le Corps formé par Ses rachetés, selon la Parole qu’Il avait prononcée en Esaïe 54, quand Lui le Créateur déclare être Son Epoux. Toujours en rapport avec ce Signe du Saint-Esprit appliqué aux croyants, frère Branham fait ressortir l’union qu’il y a entre ces Epoux: «Mais le Signe est le Saint-Esprit venant sur l’Eglise, afin qu’ils voient Christ. Il faut qu’il en soit ainsi parce qu’une femme et son mari deviennent un. Ils deviennent un. De même l’Epouse et Christ deviennent UN. Le ministère de l’Epouse et le ministère de Christ sont un seul et même ministère. Il n’est pas une troisième personne qui serait venue, mais La même Personne revenue sous la forme du Saint-Esprit et qui continue l’oeuvre. Il continue d’agir, dit le livre des Actes. “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. C’est cela le Signe». [anglais §96]

Il serait bon que tous ceux qui en ont la possibilité relisent cette prédication de frère Branham, et cela dans un esprit de prière et d’attention. Le temps a avancé, l’expérience que nous avons accumulée avec les années également, et il est plus que jamais nécessaire que le véritable Signe du Saint-Esprit soit manifesté en ceux qui sont appelés à former l’Epouse de Christ. Mon souhait, comme aussi le sujet des prières que je fais monter au trône de la grâce, est qu’aucun ne tarde à s’identifier à l’Agneau sacrifié. Alors Sa Vie de résurrection pourra se manifester en chacun de nous, et l’Epouse glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable sera prête à aller à la rencontre de l’Epoux dans les airs.

REMERCIEMENTS

Par la plume de notre frère Ewald Frank nous avons déjà remercié tous ceux qui soutiennent cette oeuvre de diffusion de la Parole parlée. Mais dans cet éditorial, j’aimerais remercier tout particulièrement les frères et soeurs qui envoient leurs dons sur le compte du Crédit Lyonnais à Divonne-les-Bains et qui n’ont pas reçu en retour de remerciements ni d’accusé de réception. Cela vient de ce que seul le montant de leur don nous est communiqué, mais sans l’indication du nom du donateur, à moins que ce ne soit un chèque ou un mandat postal envoyé directement au bureau de Divonne-les-Bains du Crédit Lyonnais. Nous vous prions donc de bien vouloir nous excuser pour cet état de chose. Je ne sais pas si cette situation pourra être améliorée, mais ayez confiance, vos dons nous parviennent. Du côté de Dieu tout est en ordre, Il voit toutes choses, même les désirs de notre coeur que nous n’arrivons pas à réaliser. Lui-même récompensera chacun selon Sa sagesse et Sa grâce. Au nom de toute l’équipe de diffusion je dis donc un profond merci à tous ces frères et soeurs. Que notre Dieu Tout-puissant vous bénisse tout au long de cette nouvelle année, dans la communion de Son Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ! Amen!

Votre frère par le Sang précieux de l’Agneau de Dieu.
A. Barilier