Jésus-Christ est le même hier, aujourdhui, et éternellement (Hébreux 13.8).
LETTRE CIRCULAIRE N° 21
AVRIL 1980
LACHEVEMENT DE LEGLISE DES PREMIERS-NES
Chers frères et soeurs, chers amis, je vous salue cordialement dans le précieux Nom de Jésus-Christ.
Nous voulons établir la méditation daujourdhui sur lépître aux Hébreux 12.22-23:
Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de lassemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous .
A première vue, il semble que ce serait dans le ciel que lapôtre ait voulu représenter ici lEglise rendue parfaite, alors quen réalité, Elle se trouvait encore sur la terre. Cest Paul qui reçut la révélation du mystère de lEglise, afin de lamener jusquà son achèvement. Cest lui, justement, que Dieu a employé pour écrire les vérités profondes de la Parole parmi lesquelles se trouvent: lélection, la prédestination, la transmutation et lenlèvement. Ce que Moïse fut à lassemblée dIsraël qui était lassemblée appelée hors dEgypte, dans lAncien Testament, cest ce que Paul devait être plus tard à lEglise de Dieu, dans la Nouvelle Alliance. Nous méditons ces choses afin quaucune place ne soit laissée au doute et à lincrédulité pour tout enfant de Dieu qui, sur la base du droit daînesse ainsi mis en évidence, a pris une position de foi.
Dans le texte biblique ci-dessus, nous voyons que le mot premiers-nés paraît être en rapport avec lEglise du Dieu vivant. Examinons de plus près cette pensée, car dès le commencement, Dieu a placé une bénédiction toute particulière sur les premiers-nés. A vrai dire, la promesse qui leur était faite nétait liée à aucune condition, mais elle reposait sur la prédestination. Lorsque Dieu envoya Moïse auprès du souverain dEgypte, Il lui commanda de dire premièrement: Ainsi parle lEternel: Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis: Laisse aller mon fils, pour quil me serve (Ex. 4.22).
Le Ainsi dit le Seigneur se tenait avec Israël, et il se tient avec lEglise dès le commencement du Message Divin pour tous les premiers-nés, et il est valable pour tous les fils et les filles de Dieu jusquà la fin. Cela peut sembler quelque peu étrange à certains que non seulement les premiers-nés des fils, mais également les premiers-nés du bétail fussent considérés comme sanctifiés et dussent Lui être consacrés. Cela a une signification toute particulière, car les premiers-nés du bétail étaient présentés comme sacrifices pour les premiers-nés dIsraël.
Tu consacreras à lEternel, ton Dieu, tout premier-né mâle qui naîtra dans ton gros et dans ton menu bétail. Tu ne travailleras point avec le premier-né de ton boeuf, et tu ne tondras point le premier-né de tes brebis. Tu le mangeras chaque année, toi et ta famille, devant lEternel, ton Dieu, dans le lieu quil choisira (Deut. 15.19-20).
Le peuple auquel Dieu avait inspiré le droit daînesse selon Son libre propos devait offrir en sacrifice dexpiation les mâles premiers-nés du bétail et les manger dans le lieu quIl avait déterminé. Jésus-Christ, lAgneau de Dieu, donna en tant que premier-né Son Sang et Sa vie pour nous, et dit:
En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de lhomme, et si vous ne buvez son sang, vous navez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour (Jean 6.53-54).
Nous savons tous ce que cela signifie. La plupart des lecteurs de la Bible ne font pas attention à cette réalité fondamentale du premier-né, laquelle était déjà mise en évidence dans le premier sacrifice agréé par Dieu.
et Abel, de son côté, en fit une (offrande) des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Gen. 4.4).
Pour celui qui veut être spirituel se lève la clarté de la lumière au sein des plus profondes ténèbres. Abel, qui possédait le droit daînesse, apporta en offrande les premiers-nés les plus excellents de son troupeau.
Cest par la foi quAbel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; cest par elle quil fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et cest par elle quil parle encore, quoique mort (Héb. 11.4).
Personne neut à enseigner Abel. Dans sa signification biblique, la foi nest pas un mot vide de sens dont chacun peut faire ce quil veut; mais cest au contraire une révélation que Dieu donne concernant Sa volonté. Lapprobation de Dieu ne peut reposer que sur loffrande apportée avec une telle foi. Abel, en tant que premier, est devenu le modèle pour tous les premiers-nés.
LEternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande (Gen. 4.4).
Notre coeur ne brûle-t-il pas lorsque nous lisons ce texte? Le Seigneur porta un regard favorable sur Abel, lequel apporta les premiers-nés de son troupeau en offrande à Dieu. Cela nous rappelle la parole que le Seigneur dit à Moïse:
Je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde (Ex. 33.19).
Mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu (Gen. 4.5).
Le processus invisible de la pensée qui se développait dans le coeur de Caïn se reflétait sur son visage. La haine, lenvie, la jalousie ne peuvent rester dissimulées, elles se font jour et viennent à la surface, où elles apparaissent visiblement. Cest après cela que nous lisons ces paroles affligeantes: Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
Dès le commencement, il y eut deux semences et deux lignées différentes: cest ce que le Seigneur place tout à nouveau devant nos yeux dans la parabole du semeur de Matthieu 13. Concernant ce fait, nous pourrions apporter nombre de pensées et de passages bibliques importants. Nous voulons cependant nous en tenir au thème du droit daînesse, et pour cela, nous tourner vers lhistoire dEsaü et de Jacob.
Jacob dit: Vends-moi aujourdhui ton droit daînesse. Esaü répondit: Voici, je men vais mourir, à quoi me sert ce droit daînesse? (Gen. 25.31-32).
Il est visible quEsaü navait rien compris au sens ni à la portée du droit daînesse. Pour ce qui concernait la mort, Jacob devait lenvisager et en tenir compte comme tous les autres êtres humains.
Et Jacob dit: Jure-moi dabord. Il le lui jura, et il vendit son droit daînesse à Jacob (v. 33).
Ce qui pour lun ne signifiait rien était dune grande importance pour lautre. Comme nous le savons, cétait dans le plan de Dieu. Jacob et Esaü étaient jumeaux lorsquils vinrent au monde. Bien quEsaü eût paru le premier, Jacob lui tenait déjà fermement le talon. Lorsque Rebecca attendait ses enfants, elle était allée consulter lEternel qui lui fit cette réponse:
Deux nations sont dans ton ventre (Gen. 25.23).
Jacob, le trompeur, était un être de nature tranquille, cependant, il savait ce quil voulait, et cela ne venait pas de lui-même, mais par la grâce de Dieu. Qui lit cette histoire avec son intelligence et en juge de façon humaine ne peut que dire: «Tout cela était de la tromperie, et Jacob a dupé son frère». Cependant, celui qui croit à la prédestination considère toutes choses du point de vue divin. Cest encore à lapôtre Paul qua été donnée la révélation divine de cette vérité biblique, et cela précisément par lhistoire dEsaü et de Jacob.
car quoique les enfants ne fussent pas encore nés et quils neussent fait ni bien ni mal, afin que le dessein délection de Dieu subsistât sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, il fut dit à Rebecca: Laîné sera assujetti au plus jeune (Rom. 9.11-12). Jusque là, nous pouvons encore suivre ce que Paul expose. Mais quen est-il quand il se réfère à la parole de Malachie 1.2-3, et écrit littéralement:
Jai aimé Jacob, et jai haï Esaü .
Cest là quil est difficile de comprendre. Qui donc na pas eu alors la pensée que Dieu nagissait pas avec justice? Mais soyons sans crainte, tout ce quIl fait est parfait. Cest précisément dans cette histoire que la signification du droit daînesse nous est présentée le plus clairement. Dieu a fixé toutes choses à lavance sur la base de Son omniscience selon le bon vouloir de Sa volonté. Il savait qui croirait et qui ne croirait pas, qui accepterait le salut, et qui ne laccepterait pas. Au droit daînesse était jointe la prétention à la bénédiction du premier-né, laquelle consistait entre autres en ce que lhéritier recevrait en partage une double portion de la succession (Deut. 21.17).
Dans Genèse 27, nous pouvons voir de quelle manière Jacob obtint, par ruse, la bénédiction du droit daînesse de son père Isaac, alors que celui-ci était aveugle à cause de son grand âge. Ceci est condamnable à nos yeux, mais aux yeux de Dieu, ce fut agréable. Isaac dit entre autres ceci:
Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira (v. 28).
La bénédiction, qui égalait une prophétie et fut prononcée sous linspiration directe de lEsprit de Dieu, se trouve être juste aujourdhui encore pour les Israélites qui sont la descendance de Jacob. Celui qui bénit Israël est béni; celui qui le maudit est maudit. Ce que Dieu a béni demeure éternellement béni! Après quIsaac eut achevé de bénir Jacob, Esaü vint auprès de son père. Celui-ci lui dit:
Qui es-tu? Et il répondit: Je suis ton fils aîné, Esaü. Isaac fut saisi dune grande, dune violente émotion (v. 32).
Lorsquon lit cette histoire jusquà la fin, on est profondément bouleversé. Isaac déclara à son fils Esaü quil avait déjà donné la bénédiction du premier-né à Jacob.
LorsquEsaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins damertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! (v. 34).
Il semble quil comprît subitement la valeur du droit daînesse. Que dut-il ressentir, lorsque vint la réponse?
Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction (v. 35).
Tout dabord, Jacob dépouilla son frère Esaü de son droit daînesse, puis ensuite il le fit de la bénédiction du premier-né. Celui qui appartient au groupe des prémices aura la pleine bénédiction de Dieu.
Esaü dit à son père: Nas-tu que cette seule bénédiction, mon père? Bénis-moi aussi, mon père! (v. 38).
Cette histoire nous montre limportance du droit daînesse. Dieu en bénit beaucoup de plusieurs manières, mais la bénédiction du premier-né est unique. En ce jour, beaucoup parleront des bénédictions, mais après cela, ils pleureront et se lamenteront. Pour Esaü, lheure de la connaissance était venue trop tard. Le temps de la bénédiction était passé; et le temps des larmes commençait. Il y en a beaucoup qui appellent Dieu leur Père, mais qui ne savent rien du droit daînesse de la véritable Eglise de Dieu, et qui naspirent pas à la bénédiction des premiers-nés, ou qui ne lui accordent que peu dattention. Cependant, au moment décisif, elle leur manquera. Alors, eux aussi pleureront et se lamenteront.
En considérant lhistoire de Caïn et dAbel, nous avons constaté que la foi véritable est une révélation. Abel lavait reçue de Dieu. Après que lEternel eut accepté favorablement loffrande dAbel, Caïn eut de la haine contre lui. Nous trouvons chose semblable dans lhistoire de Jacob et dEsaü. Nous lisons au verset 41:
Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père lavait béni.
Aujourdhui encore, entre frères qui croient que Dieu est leur Père, lun devient ennemi de lautre à cause de la bénédiction que le Seigneur lui a accordée. En Jacob, le père des douze tribus, nous voyons, selon les desseins de Dieu, lombre de lhistoire du salut pour le Nouveau Testament. Les nations païennes se trouvaient en dehors du plan divin du salut. Paul dit des Juifs:
qui sont Israélites, à qui appartiennent ladoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses (Rom. 9.4-5).
Dieu a aveuglé les yeux du peuple dIsraël afin que nous puissions voir. Ils ont rejeté Christ, le Premier-né, afin que nous ayons la possibilité de Le recevoir.
Avant que nous nous occupions de ce sujet du point de vue du Nouveau Testament, nous voulons particulièrement insister sur le fait que Jésus-Christ était le Premier-né.
Car ceux quil a connus davance, il les a aussi prédestinés à être semblables à limage de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères (Rom. 8.29).
La même bénédiction qui était sur Christ, le Premier-né, est préparée pour tous ceux qui ont reçu par le même Esprit le droit daînesse. Nous ne voulons pas nous occuper superficiellement de notre filiation denfants de Dieu, comme cela se fait partout, mais bien en rapport avec lEglise des premiers-nés, dont il est question dans Hébreux 12. Les premiers-nés ont droit à lhéritage divin, et ils ont été bénis en Jésus-Christ.
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! (Eph. 1.3).
Les bénis du Seigneur sont porteurs des promesses divines, ils sont héritiers de Dieu, et co-héritiers de Jésus-Christ. Ils ont été engendrés par le même Esprit de Dieu, et ils reçoivent la même plénitude du Saint-Esprit.
Et vous navez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit dadoption, par lequel nous crions: Abba! Père (Rom. 8.15).
Au chapitre 9 des Hébreux, il est dabord parlé des offrandes qui étaient apportées dans lAncien Testament, puis il est question de Christ comme étant loffrande de la Nouvelle Alliance.
et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (v. 12).
Le sang des animaux napportait quune réconciliation passagère, mais cest Christ qui fut le Rédempteur en personne dont les prophètes avaient prophétisé quIl nous apporterait la délivrance et le salut.
combien plus le sang de Christ qui, par un salut éternel, sest offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! (v. 14).
Dans lAncien Testament, cétaient les agneaux premiers-nés, sans défaut, qui étaient présentés temporairement pour lexpiation des premiers-nés dIsraël. Mais ici, cest lAgneau de Dieu sans défaut, le Premier-né, le Fils de Dieu, qui a versé une fois pour toutes Son Sang divin. A Golgotha une parfaite délivrance a été accomplie pour tous les premiers-nés, qui sont amenés à la perfection pour toujours.
Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés (Héb. 10.14).
Tous les premiers-nés sont délivrés, purifiés par Lui au travers de Son Sang, sanctifiés par la vérité de Sa Parole révélée par lEsprit, et ils sont parfaits en Lui. Ils se reposent sur loeuvre de rédemption parfaitement achevée par Dieu.
Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures (Jacq. 1.18).
LAgneau de Dieu, qui était sans défaut, nous a délivrés, nous qui étions tombés de la même manière que Jacob. Lui, qui était sans péché, nous a pardonné par grâce, et fait don du droit daînesse. Remarquez: Il a donné Son corps humain avec Son Sang divin, et comme il est écrit dans Hébreux 9.14:
par un esprit éternel.
Cest cette force de lEsprit éternel de Dieu qui crée en nous cette nouvelle vie. La promesse du Père, le baptême du Saint-Esprit, dont le Seigneur Jésus a parlé, est la bénédiction des premiers-nés, et chaque croyant a droit à cela depuis la première prédication du jour de Pentecôte.
Et ce nest pas elle seulement (la création), mais nous aussi qui avons les prémices de lEsprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant ladoption, la rédemption de notre corps (Rom. 8.23).
Les croyants faisant partie des prémices reçoivent le Saint-Esprit comme don des prémices. Cest la bénédiction divine pour les premiers-nés. Celui qui a réellement la plénitude de lEsprit verra aussi les mêmes répercussions surnaturelles de cet événement. Nous pouvons lire à ce sujet 1 Corinthiens 12 et 14. Il ne sagit pas dune foi rationnelle en la Parole, mais bien dune réelle entrée en possession de ce que Dieu a promis aux Siens.
Bien quà Golgotha une rédemption de portée éternelle ait été accomplie, nous attendons cependant la réalisation définitive, cest-à-dire la transmutation de nos corps mortels.
Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, cest Dieu, qui nous a donné les arrhes de lEsprit (2 Cor. 5.4-5).
Tous ceux qui ont le droit daînesse reçoivent la promesse du Père, la bénédiction du premier-né, de la même manière quelle eut lieu au sein du christianisme original, le jour de Pentecôte et par la suite. LEsprit est le gage, les arrhes, le titre requis pour la transmutation de nos corps. Ce qui est arrivé avec Christ (les prémices) arrivera avec tous ceux qui, en tant que prémices, Lui appartiennent.
mais chacun en son rang, Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement (1 Cor. 15.23).
De la même manière que chaque promesse de la Parole se rapportant à Christ, le Chef de lEglise, sest accomplie, ainsi saccomplira pour tous les membres qui forment Son Corps chaque promesse. Notre destin final est que nous soyons pleinement transformés à Son image. Aussi vrai quIl reçut un corps de résurrection et fut enlevé dans la gloire, aussi certainement nos corps mortels seront-ils transmués pour aller à Sa rencontre.
Et si lEsprit de celui qui a ressuscité Jésus dentre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ dentre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous (Rom. 8.11).
Depuis la fondation de lEglise du Nouveau Testament, les Actes des apôtres, et les épîtres subséquentes, sont à notre disposition comme un témoignage de Dieu éternellement valable. LEsprit de Dieu sera aussi agissant à la fin quau commencement, au travers des mêmes dons de lEsprit et ministères. Dans la théorie, il peut y avoir sur la réception du Saint-Esprit différentes opinions, mais dans la pratique divine, les répercussions demeurent toujours les mêmes. Dans ce que Dieu fait, rien ne change. Pour ceux qui sont élus de Dieu, les prédestinés, les premiers-nés, le Saint-Esprit est le Sceau de Dieu.
lequel nous a aussi marqués dun sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de lEsprit (2 Cor. 1.22).
Il ne sagit pas seulement dun sceau, mais de Son Sceau; non seulement dun esprit, mais de Son Esprit. Il sagit ici de lassemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, de ceux qui ont été prédestinés, avant la fondation du monde, à être des fils et des filles de Dieu. Partout où il y a une effusion du Saint-Esprit, les rachetés sont baptisés dans un seul Corps. Il ne sagit pas seulement dun baptême de lEsprit, mais aussi dun baptême de feu, par lequel tous les membres sont fondus pour former une unité, un ensemble, et devenir un organisme vivant du Corps de Jésus-Christ. Selon Romains 5.5, lamour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit. Lachèvement de lEglise des premiers-nés saccomplira dans lamour divin. Lamour de Dieu est le lien de la perfection, qui ne peut être brisé. Parce que nous sommes si proches du glorieux événement du retour de Jésus-Christ, et que nous pouvons compter en tout temps sur la transmutation et lenlèvement de lEglise, nous devrions autant que possible lire journellement 1 Corinthiens 13, et implorer le secours de Dieu pour mettre en action Sa Parole.
Que vous soyez seuls ou que vous vous rassembliez avec dautres frères et soeurs, nous souhaitons à tous les riches bénédictions de Dieu. Jésus vit! Il est ressuscité. Nous vous saluons sincèrement par la salutation qui fut la Sienne:
Que la paix soit avec vous!.
Unis dans lamour de Dieu.
Br. Frank
EDITORIAL
Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir Je suis lEternel, cest là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles (Es. 42.1,8).
Cest pour lamour de moi, pour lamour de moi, que je veux agir; car comment mon nom serait-il profané? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre (Es. 48.11).
Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de lEternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent (Hab. 2.14).
Chers frères et soeurs en Jésus-Christ,
Cest avec la joie du Saint-Esprit que je vous salue de la part de notre merveilleux Seigneur Jésus-Christ. Ce qui produit en nous cette joie, cest de voir dans le monde entier notre Seigneur à loeuvre avec Ses disciples, selon les promesses quIl a faites pour ces temps de la fin.Nous bénissons Son Nom glorieux, car ce nest pas un homme, ni des idoles (les credo et les organisations dénominationnelles sont en réalité les idoles daujourdhui), que notre Tout-puissant Père céleste veut glorifier. Il est fidèle à Sa Parole. Il a toujours glorifié Son Fils Bien-aimé, et Il Le glorifiera encore. Nous pouvons nous réjouir de ce que Dieu a trouvé en Lui tout Son plaisir, car cest Jésus qui sur cette terre a accompli loeuvre dun parfait serviteur. Il Sest humilié en prenant la forme dun serviteur, afin de donner Sa Sainte Vie sur la croix, et darracher à la mort les élus quIl avait prédestinés avant la fondation du monde à former Son Epouse Bien-aimée. Quelle gloire et quelle grâce!
Cest encore Jésus, présent par Son Esprit, qui achèvera la préparation de cette Epouse pour le grand jour des Noces de lAgneau. Notre joie vient donc de la grâce que ce Dieu merveilleux nous a faite en ouvrant nos coeurs à la foi en cette Parole de Vérité; cette Parole qui a été plus particulièrement révélée ces derniers temps dans la vie et le ministère du serviteur et prophète de Dieu, notre bien-aimé frère William Branham. Et nous nous réjouissons aussi davoir chacun pour sa part une place avec le Seigneur Jésus pour la publication de ce Message des derniers temps. De cette façon, cette Parole révélée fait Son chemin dans le monde entier, et pénètre le coeur des élus. Cest une Parole vivante, qui a déjà transformé la vie de beaucoup de croyants en les rendant conformes à limage du Fils premier-né tel que les Ecritures nous Le présentent. Nous nous réjouissons de ce quen mettant ainsi ce Message en action dans la vie des croyants, le Seigneur fait encore briller Sa Lumière au milieu des ténèbres de ce monde. Et nous croyons que, selon les Ecritures, cette Lumière révélée dans les derniers temps brillera encore davantage au travers du Corps de Christ, avant que lEpouse ne quitte cette terre pour entrer dans Sa demeure éternelle. Oui, que les desseins de Dieu sont glorieux!
Par toute la terre, notre Père céleste agit dans les croyants pour glorifier le Nom de Son Fils Bien-aimé, et cela sans distinction de couleur, de race, de langue, ou de niveau social et intellectuel. Cest une race royale quIl prépare, car Il a promis de relever la tente de David (Act. 15.14-18). Vous savez que la signification du nom de David est: Bien-aimé et ce nest pas par hasard que les élus sont appelés des bien-aimés. Cest donc une race royale que le Seigneur prépare, car la postérité du Fils de David doit aussi être manifestée au travers de Son Epouse. Autrefois, lorsque lEternel envoya Samuel chez Isaï pour y oindre un roi selon Son coeur, lhomme de Dieu, en voyant lapparence et la taille dEliab, pensa que cétait là loint de lEternel. Mais le Seigneur lui dit: LEternel ne considère pas ce que lhomme considère; lhomme regarde à ce qui frappe les yeux, mais lEternel regarde au coeur (1 Sam. 16.7). De même, de notre temps, le Seigneur agit par Sa Parole pour oindre les élus qui sont appelés à former la maison de notre merveilleux David. Le même Esprit qui était en Jésus-Christ pour manifester Son autorité est aussi à loeuvre maintenant pour révéler cette même autorité au travers des membres de Son Corps. Lhomme charnel, malgré toute la piété de sa religion, ne peut comprendre ce que Dieu fait, car il ne peut contrôler cela par son intelligence, pas plus quil ne peut sen servir pour se glorifier. Par contre, le coeur des simples se réjouit des humbles voies de Dieu, car il voit la bonté quIl exerce en faveur des malheureux de la terre, des opprimés, et de tous ceux qui ont des problèmes insolubles. Cest un Père merveilleux qui Se fait connaître à ceux qui veulent discerner la raison de leur présence dans ce monde de ténèbres, de violence et de mort, et qui aspirent à vivre sur cette terre selon la volonté de leur Créateur. Oui, notre Seigneur Jésus-Christ est un Roi glorieux et Il Se fera encore connaître au travers de Ses élus! Amen!
Pendant presque une année, le Seigneur ma permis de visiter les frères et soeurs de plusieurs pays francophones dAfrique et des Antilles. Bien que les conditions de vie soient différentes dun pays à lautre, elles sont parfois difficiles, et les possibilités de servir librement le Seigneur sont souvent limitées. Cependant, partout nous trouvons des croyants qui aspirent à voir la Vie et les oeuvres de Jésus-Christ se manifester en eux. LEsprit de Christ ne manque pas dagir en eux pour les conduire à la Source des eaux Vives, à la réalité du Royaume de Dieu. Ils sont comme Jacob qui aspirait au droit daînesse et à la bénédiction qui sy rattachait. Jésus-Christ na pas honte dêtre leur Seigneur, leur Roi et leur Dieu. Cette recherche de la réalité du Seigneur dans notre vie ne va pas sans combat contre la chair et ses convoitises et souvent des erreurs et des chutes peuvent être commises; mais nous nous réjouissons de ce quau travers de toutes ces choses, le Seigneur rend plus que vainqueurs les élus quIl a aimés. Le Seigneur notre Dieu a décidé de glorifier le Nom de Son Saint serviteur, Jésus-Christ, et Il agira encore en ceux qui aspirent à ce que Sa volonté soit faite sur la terre comme aux cieux. La victoire est assurée aux élus que Dieu a prédestinés à porter la gloire de Son Fils Bien-aimé, notre David. Ne nous relâchons donc pas dans notre recherche du Seigneur Jésus, car cest aussi Lui qui produit en nous le vouloir et le faire.
Votre frère en Jésus-Christ.
A. Barilier
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