Titre original de l’ouvrage:
Wirkung der Offenbarung

Auteur:
Missionnaire Ewald Frank, Krefeld (Allemagne)

Copyright © by
Freie Volksmission e.V., Krefeld (Allemagne)

Traduit de l’allemand. Tout droit de reproduction,même partiel, est réservé.

Editeur
Centre Missionnaire de la Parole Parlée,
Case Postale 5633,
1002 Lausanne
Suisse

 


 

TABLE DES MATIERES
  Introduction
 
 
 
 
 
  Le chandelier d'or
 
 
  La divinité
 
 
 
   

 


 

L’IMPACT DE LA REVELATION

INTRODUCTION

    Nous considérons comme un grand privilège de vous faire connaître, cher ami, les oeuvres puissantes de Dieu se rapportant à Son plan de salut qui s’étend jusqu’à nos jours. C’est en parcourant les nombreux pays autour de notre globe que j’ai vu la nécessité de faire paraître cette brochure. En faisant cela, le seul but que nous visons est d’exalter et de magnifier le Nom du Seigneur, et de recevoir la Parole de Dieu telle qu’Elle s’exprime Elle-même. Prophètes et apôtres n’y sont mentionnés que pour mieux montrer comment l’action divine agit au travers de leurs ministères, tels que nous les trouvons décrits dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

    Le ministère exceptionnel de feu le Révérend William Branham (1909-1965) a attiré l’attention et suscité l’intérêt des croyants de nombreuses églises et de gens de tous les milieux. Des contrées les plus éloignées du monde, nous avons été sollicités d’écrire un résumé de ce que Dieu a fait dans notre génération.

    Ce passage des Ecritures: “Eprouvez toutes choses…” s’applique aussi à cette brochure. Personne ne devrait ignorer cette exhortation de la Bible pour défendre sa propre doctrine, mais au contraire prendre la seule mesure valable: le témoignage entier des Ecritures, de la Genèse à l’Apocalypse.

    Cela mérite d’être considéré et médité dans un esprit de prière. Nous désirons relever et décrire les oeuvres et les actions de Dieu jusqu’à notre époque, dans l’intention d’aider chacun à recevoir une compréhension plus profonde des choses que Dieu a destinées à leur croissance spirituelle. “Cieux, écoutez! terre, prête l’oreille! Car l’Eternel parle!” (Esa. 1.2).

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DIEU ACHEVE SON OEUVRE

    “Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite” (Gen. 2.2).

    Ceci n’est pas seulement un simple récit de la création, mais contient une vue prophétique de l’accomplissement et du perfectionnement de l’Eglise-Epouse. Ainsi, à la fin du temps de la grâce du septième Age de l’Eglise, le Seigneur achève l’oeuvre d’édification de Son peuple. L’apôtre Paul rend témoignage du fait de l’accomplissement de l’oeuvre de Dieu dans Philippiens 1.6: “Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ”.

    Seule une Eglise-Epouse parfaite sera élevée à la gloire de prendre part au festin des noces de l’Agneau: “Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’Agneau!” (Apoc. 19.9).

    Ensuite vient le “Jour du Repos” dans le “Règne du Millénium” — dans le septième millénaire: “C’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour” (2 Pier. 3.8). Bien que les incroyants disent: “Où est la promesse de son avènement?”, nous, croyants, savons que “le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse…” (2 Pier. 3.9). Depuis Adam, six mille ans se sont écoulés, mais, “… à cause des élus, ces jours seront abrégés” (Mat. 24.22). Avec l’autorité de la Parole de Dieu, nous pouvons dire que nous nous trouvons au tournant décisif de l’histoire du genre humain. “L’Eternel des armées l’a juré, en disant: Oui, ce que j’ai décidé arrivera, ce que j’ai résolu s’accomplira” (Esa. 14.24). Quelle assurance dans ces paroles! Ce n’est pas selon le plan des hommes, mais selon ce qu’Il propose, que Dieu agira. Son conseil embrasse toute la terre et Sa main s’étend sur toutes les nations. “L’Eternel des armées a pris cette résolution: qui s’y opposera? Sa main est étendue: qui la détournera?” (Esa. 14.27). L’apôtre Paul exprime sa confiance en disant: “Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu” (Rom. 9.28). Et parce que le Seigneur est prêt à accomplir promptement une oeuvre puissante, il est très important d’être bien “connecté” (relié) à ce qu’Il est en train de faire. Plusieurs parlent des signes de la fin des temps, mais ne prennent pas garde au message de l’heure présente. “Voici, les premières choses se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles; avant qu’elles arrivent, je vous les prédis” (Esa. 42.9).

    Le Seigneur Lui-même complétera Son oeuvre: “Car l’Eternel se lèvera comme à la montagne de Peratsim, il s’irritera comme dans la vallée de Gabaon, pour faire son oeuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inouï” (Esa. 28.21). L’oeuvre de Dieu paraît étrange aux yeux des hommes. Le Seigneur a tenu Sa Parole, et envoyé tous les messagers, y compris le dernier prophète des Nations. Maintenant, Lui-même est prêt pour terminer Son oeuvre. “Car l’Eternel se lèvera comme à la montagne de Peratsim…”, ainsi dit la prophétie d’Esaïe — et pour notre temps c’est le “AINSI DIT LE SEIGNEUR”.

    Qu’arriva-t-il à cette montagne de Peratsim? Là, le Seigneur a fait une large brèche, exterminé l’ennemi et donné la victoire à Son peuple. David s’écria: “L’Eternel a dispersé mes ennemis devant moi, comme des eaux qui s’écoulent. C’est pourquoi l’on a donné à ce lieu le nom de Baal-Peratsim (lieu des ruptures)” (2 Sam. 5.20). “… il s’irritera comme dans la vallée de Gabaon, pour faire son oeuvre, son oeuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inouï” (Esa. 28.21). Josué avait prié: “Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon!” (Jos. 10.12). Ces deux circonstances, auxquelles se réfère le prophète Esaïe, nous donnent un aperçu des puissants moyens mis en oeuvre par Dieu pour compléter Son oeuvre et ses étranges décrets (Hab. 1.5). Le Seigneur Lui-même est venu pour racheter Son Eglise, c’est Lui-même qui la perfectionnera, et c’est Lui-même qui la conduira dans Sa demeure. Au temps de la fin, Il frayera Ses voies avec puissance, Il renversera tous les obstacles, Il s’emparera de tous Ses ennemis pour en faire Son marchepied (Ps. 110.1-3). Puis Il terminera Son oeuvre.

    “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira” (Jean 8.31). Tous les vrais disciples de Christ ont toujours eu l’ardent désir de se conformer à Sa Parole. La vérité de base que nous devons comprendre, c’est que Dieu accomplit toutes choses selon les promesses de Sa Parole. Que cela soit dans la nature ou dans l’univers, dans les événements concernant les Juifs ou dans les choses s’appliquant à l’Eglise du Dieu vivant, tout doit se dérouler et se manifester selon l’ordre et la loi de la Parole de Dieu.

    Selon le plan de Dieu, deux choses, dans cette génération, suivent une voie parallèle: le retour des Juifs dans leur terre promise: “Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau” (Jér. 31.10); de même, retentira l’appel à l’Epouse de revenir à la Parole de la Promesse: “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant” (2 Cor. 6.17,18).

    Tous les Juifs ne retourneront pas en Palestine, pas plus que tous les soi-disant croyants ne sortiront des organisations. “Quoi donc? Ce qu’Israël cherche, il ne l’a pas obtenu, tandis que les autres ont été endurcis…” (Rom. 11.7). La même chose s’applique à l’Eglise. Seuls, les élus prêteront garde à l’appel final et sortiront des liens spirituels.

    Israël est comparé à un figuier: “J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert. J’ai vu vos pères comme les premiers fruits d’un figuier” (Osée 9.10). Jésus a fait une importante déclaration dans la parabole du figuier se rapportant à Israël: “Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive” (Mat. 24.32-34). Les Juifs, dispersés parmi les nations depuis plus de deux mille ans, sont maintenant rassemblés des extrémités de la terre. Le 19 mai 1948 la nation d’Israël a été officiellement établie. Selon les paroles de Jésus, la dernière génération aura le privilège de voir le rassemblement d’Israël dans sa patrie, d’être témoins, et d’avoir part au déroulement de tous les événements que les enfants de Dieu ont attendus à travers les âges. “Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent. Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu” (Mat. 13.16,17). Nous devons écarter toutes les idées préconçues, et être vigilants pour observer les événements bibliques en voie d’accomplissement.

    Il est également important de retracer la manière d’agir de Dieu envers Son peuple depuis l’origine du temps! La communion du Seigneur avec le genre humain et Ses bénédictions étaient établies sur les promesses de Sa Parole. Aussi longtemps que l’homme gardait la Parole de Dieu, il en était protégé, et il restait dans Sa communion. Quiconque contredit ou fausse une vérité de la Bible, en tire un rapport, ou une interprétation particulière, celui-là se sépare de Dieu, perd le sens de l’équilibre et de l’harmonie de l’Ecriture tout entière. “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre” (2 Tim. 3.16,17). La chute, causée par l’interprétation erronée de la Parole de Dieu, a séparé l’homme de la communion avec son Créateur. Mais, dès cet instant, il a été pourvu au salut de l’humanité déchue.

    Selon la promesse de la Parole de Dieu, il y aurait un sacrifice suprême: le Rédempteur, la semence de la femme, qui écraserait la tête du serpent (Gen. 3.15).

    La première interprétation particulière de l’Ecriture se produisit au jardin d’Eden. Pour ceux qui ne sont pas attachés au AINSI DIT LE SEIGNEUR”, ce sera la chute par la fausse interprétation” venant de Satan, le serpent ancien. Il est l’instigateur de la première fausse interprétation de la Parole de Dieu qu’il perpétue à travers tous les âges. Il a fourvoyé ainsi même des gens sincères qui se sont laissés prendre à ces interprétations particulières, au lieu de s’en tenir à la Parole originale de Dieu. “C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes…” (Marc 7.7-9). Aussi devons-nous prendre garde au solennel avertissement de 2 Pierre 1.20: “Sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être l’objet d’une interprétation particulière”.

    Des centaines de dénominations sont profondément enracinées dans des traditions humaines — qui sont un mélange des portions de l’Ecriture avec leur propre interprétation — rendant ainsi la Parole de Dieu sans effet pour eux. Il ne suffit pas d’avoir une connaissance charnelle de l’Ecriture — il y faut la révélation du Saint-Esprit. Jésus disait à ceux qui, à l’époque, enseignaient l’Ecriture: “Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu” (Mat. 22.29). Il ne suffit pas de parler du retour du Seigneur Jésus-Christ, mais nous devons nous préparer, et les promesses pour notre temps doivent être mises en évidence pour préparer et perfectionner l’Epouse. Nous n’avons pas besoin de nouvelles traductions ou de nouvelles interprétations de l’Ecriture, mais nous avons un urgent besoin du AINSI DIT LE SEIGNEUR!”. Même si, en quelques endroits, la Parole pour l’heure que nous vivons est difficile à comprendre, nous devons nous abstenir de l’interpréter — Dieu étant Son propre Interprète. Pierre écrit, se référant à Paul: “… ce qu’il fait dans toutes ses lettres où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine” (2 Pier. 3.16).

    Au premier avènement de Christ, tous les vrais croyants étaient appelés à se détacher des interprétations données par les hommes, afin de voir l’accomplissement de la prophétie pour leur temps. La même chose arrive maintenant, avant le second avènement de Christ.

    Jean était un homme envoyé de Dieu avec le message pour ce temps-là. “Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui” (Jean 1.7). Tous devaient parvenir à la connaissance de la vérité, non par un groupe, mais par le ministère du prophète envoyé de Dieu. Dieu n’a pas révélé Ses mystères aux scribes, mais à Son prophète, qui devait préparer la voie. Ceci se répète pour la seconde venue de Christ.

    Le 11 juin 1933, frère Branham tenait un service de baptême dans la rivière Ohio. Au moment de baptiser la dix-septième personne, une lumière surnaturelle traversa les nuages et descendit sur lui, et une voix prononça ces paroles: «Comme Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur à la première venue de Christ, tu es envoyé avec un message comme précurseur de la seconde venue de Christ!» Une foule d’environ 4 000 personnes fut saisie d’étonnement. Les uns s’évanouissaient, les autres se mirent à prier, et quelques-uns, voyant cette manifestation du ciel, demandèrent: «Qu’est-ce que cela?». Dieu a parlé — les élus sont sous l’impact de ce ministère de restauration confirmé par Dieu. Ils saisissent alors la signification des paroles de Jésus: “Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé” (Jean 15.7). Cette parole de Luc 24.45 devient une réalité pour eux: “Alors, il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures”. Toute Parole de Dieu est l’absolue vérité inspirée par le Saint-Esprit, et elle apporte la vie. Toute interprétation particulière de la Parole est mensonge; elle sépare de Dieu et nous jette dans la mort spirituelle. “Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Mat. 4.4).

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LA VOIX DE DIEU “AUJOURD’HUI”

    “En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi” (Luc 10.21).

    A plusieurs reprises, Dieu, de Son trône, révèle tout à nouveau Sa Parole et ouvre les yeux de Son peuple. Ces révélations produisent en lui une grande joie et des louanges envers le Dieu des Cieux pour tout ce qu’Il a fait “… car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux” (Mat. 16.17). Le plan entier du salut repose sur la révélation spirituelle, source de la foi véritable en l’unique vrai Dieu. Abel avait la révélation qu’il devait y avoir effusion du sang de l’agneau, et non présentation des fruits des champs pour être réconcilié avec Dieu. Par la foi, il apporta un plus excellent sacrifice que Caïn. Les vrais enfants de Dieu ont toujours été sous l’impact de la révélation, et ont reconnu leur “aujourd'hui”, et ont perçu la voix de Dieu. Dans Hébreux 4.7, nous lisons: “… Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs”. Il y avait un “aujourd’hui” au temps de Noé, de Moïse et d’Abraham, etc. Jésus se réfère à “l’aujourd’hui” de son temps, en disant: “Aujourd’hui, cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie” (Luc 4.21).

    Il semble que les gens reconnaissent ce que Dieu a fait dans le passé et portent leur regard sur ce qu’Il va faire dans l’avenir, mais ce qu’Il est en train de faire “aujourd’hui” leur échappe. L’Ecriture ne dit pas: Si hier vous avez entendu sa voix, ou si demain, vous entendez sa voix!” — mais Elle dit clairement: “… Aujourd’hui, si vous entendez sa voix…”.

    En général, chacun aime à se tenir au courant des progrès de la science en notre temps; mais qu’en est-il des progrès spirituels? Trop de Chrétiens vivent dans le passé, remontant aux jours de la Réforme et autres mouvements de réveil, comme si Dieu ne faisait rien “aujourd’hui”. Ce faisant, ils manquent le contact qui les mettrait en rapport avec ce que Dieu Se prépare à faire. Jésus dit à ceux qui ne portaient pas de fruit en leur temps: “C’est pourquoi je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits” (Mat. 21.43).

    L’heure est avancée, la venue du Seigneur est à la porte. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir notre propre conception des choses de Dieu à une époque aussi grave. Placés face à la Parole révélée pour “aujourd’hui”, nous devons être vigilants et prendre garde aux signes de notre temps. Nous devons reconnaître et trouver le contact avec ce qu’Il fait “aujourd’hui”, sinon Il ôtera le chandelier qui ne donne pas de lumière (Apoc. 2.5).

    A chaque réveil, c’est la minorité spirituelle qui embrasse et entretient la prochaine action de Dieu, laquelle les conduira à une plus profonde connaissance de la Parole. Les croyants charnels sont satisfaits de l’état de stagnation où ils sont plongés, et se contentent de former de nouvelles dénominations, parce qu’ils ont manqué de reconnaître leur “aujourd’hui”.

    Au tournant du siècle, le Saint-Esprit a été répandu sur le reste des croyants. Les croyants charnels qui ne suivaient pas le mouvement de l’Esprit affirmèrent que les dons de l’Esprit et leurs manifestations n’étaient pas de Dieu. Par conséquent, les feux de l’Esprit étaient à nouveau étouffés. De nouvelles dénominations furent organisées par les hommes qui se croyaient spirituels, ne réalisant pas qu’ils tombaient dans le même piège auquel ils venaient à peine d’échapper. Ainsi, ils se coupaient de la source de vie, de celle même dont jaillissent les bénédictions de Dieu. Le résultat de cela, c’est qu’ils sont en opposition aux promesses de la Parole de Dieu pour notre “aujourd'hui”. Jésus dit: “Mes brebis entendent ma voix; je les connais et elles me suivent” (Jean 10.27).

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LE MINISTERE D’UN PROPHETE

    Le Seigneur a toujours envoyé Ses prophètes et messagers pour ramener les gens à la Parole originale. “L’Eternel, le Dieu de leurs pères, donna de bonne heure à ses envoyés la mission de les avertir, car il voulait épargner son peuple et sa propre demeure” (2 Chr. 36.15).

    La vraie vie de l’Esprit ne se trouve que dans la Parole originale; toute interprétation particulière jette les gens dans la mort spirituelle. Jésus dit: “C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie” (Jean 6.63).

    Dieu Se sert du ministère d’un prophète pour faire connaître à Ses enfants les promesses pour leur “aujourd’hui”. Abraham, Moïse, Elie, Jean-Baptiste et bien d’autres prophètes étaient chargés d’une telle mission pour leur époque. Dieu est lié à Ses promesses. Et Il a promis: “Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes” (Amos 3.7). Selon Nombres 12.6, les vrais prophètes ont accès en des domaines inaccessibles aux autres, et peuvent y pénétrer. “Ecoutez bien mes paroles! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai”. A travers tous les âges, la Parole du Seigneur concernant Son plan de rédemption est parvenue aux prophètes principaux.

    Dieu a révélé Sa Parole à Son prophète avant le déluge: “Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel…”. Et Dieu dit à Noé: “… Fais-toi une arche…Voici comment tu la feras…”. Les activités de Noé paraissaient bien étranges aux yeux des gens. Il fut incompris, moqué, exposé aux risées, mais il agit selon l’autorité de la Parole qui s’était fait connaître à lui. Dieu avait décidé de mettre fin à toute chair, parce que la descendance bénie de Seth s’était mêlée à celle de Caïn. Dieu regretta d’avoir fait l’homme — et le jugement tomba.

    Le plus grand mélange de tous les temps a lieu et arrive à son point culminant maintenant, au Conseil Mondial des Eglises. Mais, juste avant que la porte ne se ferme et que le jugement ne frappe, Dieu a envoyé un puissant prophète avec l’appel final: “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux” (Apoc. 18.4).

    Dieu avait un prophète auquel Il confia directement une mission et un message avant que le jugement ne frappe la terre en ce temps-là. “C’est ce que fit Noé: il exécuta tout ce que Dieu avait ordonné” (Gen. 6.22). “Jésus dit à ses disciples: Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme” (Luc 17.26). De nombreux chrétiens comparent la méchanceté de cette génération à celle de la nôtre. Mais pour avoir un tableau complet, nous ne devons pas seulement concentrer notre regard sur les iniquités des incroyants, mais plutôt sur les promesses faites aux croyants. Les gens mettaient en question la mission de Noé, du fait qu’il était le seul auquel la Parole et la Volonté de Dieu étaient révélées. Plusieurs peuvent penser la même chose aujourd’hui — mais le Seigneur Dieu révèle Ses secrets à Ses serviteurs les prophètes.

    Abraham était le prophète de Dieu au temps de la destruction de Sodome et de Gomorrhe. Plusieurs l’appellent le “Père de la foi”; mais il faudrait mettre l’accent sur le fait que sa foi était ancrée dans la Parole de Dieu promise. Dans le récit de sa vie, nous lisons: “Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu” (Rom. 4.20). La foi scripturaire ne peut être trouvée que là où la Parole de la promesse a été reçue. Là, nous ne trouvons aucune hésitation par incrédulité, ou de mise en question, à savoir comment cela se passera, mais au contraire, il y aura une ferme conviction que Dieu est capable de tenir Sa Parole: “… ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir” (Rom. 4.21).

    Jésus-Christ, notre Seigneur, a aussi fait la constatation: “Comme il en fut au temps de Sodome, ainsi en sera-t-il au jour de la révélation du Fils de l’homme”. Ici, à nouveau, nous pouvons mettre en parallèle ce temps-là avec le nôtre. Plusieurs comparent les péchés de Sodome aux péchés de notre temps, mais manquent de voir l’importance vitale du ministère prophétique. Les élus de ce temps-là n’étaient pas dans Sodome et ne participaient pas à la perversité qui s’y trouvait. Ils étaient avec Abraham, le vrai prophète de Dieu, et reçurent le dernier signe surnaturel avant la destruction de Sodome. Selon Genèse 18, le Seigneur visita Abraham et lui confirma Sa promesse. Il en est de même pour la semence royale d’Abraham dans cette génération, comme ce fut le cas pour les élus du temps de la première venue de Christ. Le dernier signe surnaturel, le don de discernement, a été manifesté à Abraham, aux Juifs du temps de Christ, et répété à nouveau à la fin de la dispensation du temps des Gentils.

    Sara se trouvait dans la tente, écoutant ce que le Seigneur disait à Abraham, et elle se mit à rire en elle-même. Ainsi donc, les pensées de son coeur furent révélées. “… pourquoi donc Sara a-t-elle ri?…” (v. 13). C’est seulement en réalisant que le don de discernement a été manifesté au temps d’Abraham, et par le ministère de Christ, que nous pouvons comprendre que le même Seigneur a fait les mêmes choses dans notre génération. Lorsque André amena son frère à Jésus, Il le regarda et dit: “… Tu es Simon, le fils de Jonas” (Jean 1.42). Dans le même chapitre, nous lisons au sujet de Nathanaël que lorsqu’il fut conduit à Christ par Philippe, le Seigneur lui dit: “Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude” (Jean 1.47). Nathanaël, pris par surprise, demanda: “D’où me connais-tu?”. La réponse du Maître fut: “Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu” (Jean 1.48). “Nathanaël repartit et lui dit Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël” (Jean 1.49).

    La vie de la femme Samaritaine fut révélée par Jésus au puits. “Seigneur, lui dit la Femme, je vois que tu es prophète… Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle” (Jean 4.19-29). La vraie semence de Dieu n’est pas choquée par le don de discernement. Ils n’ont jamais appelé le Seigneur Béelzébul ou suspecté d’être un diseur de bonne aventure. Ils reconnurent leur Sauveur dans Son ministère prophétique. C’est cet impact qui forçait les gens à prendre leur décision là, sur-le-champ. Ceux qui trouvèrent la connexion à l’oeuvre de Dieu de ce temps-là, furent bénis, et ils reconnurent le message et le ministère pour leur “aujourd’hui”. Les autres endurcirent leur coeur et proclamèrent que cela venait du diable.

    Maintenant, dans cette dernière génération, nous sommes confrontés au même don prophétique du discernement, qui s’est répété dans le ministère de frère Branham. Des gens sans nombre ont été sauvés, et des dizaines de milliers ont été guéris de toutes sortes de maux. Les aveugles voyaient, les boiteux marchaient, la parole et l’ouïe étaient redonnées aux sourds-muets, les morts ressuscitaient et même des miracles de création se produisaient. Jean 14.12 s’accomplit littéralement: “… celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes…”.

    L’auditoire était subjugué et rempli de respect, lorsque le don de discernement était à l’oeuvre. Pendant que frère Branham priait pour quelqu’un, il voyait en vision la maladie qui l’avait frappé, lui ou les siens, la région, la ville, parfois même la rue et l’adresse d’où ils venaient, et même leurs besoins du moment lui étaient révélés. Par révélation divine, il pouvait leur dire les secrets de leur coeur. “Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur” (Héb. 4.12). Pas une fois, le Dieu Tout-Puissant ne manqua de justifier Sa parole et Son prophète.

    Le Seigneur se souvint de Son alliance et chargea Moïse de délivrer Son peuple de ses liens. Selon la promesse de Dieu à Abraham, ils devaient sortir d’Egypte après 400 ans (Gen. 15.3). Lorsque le temps de l’accomplissement arriva, Il révéla Sa Parole à Moïse, Son serviteur et prophète pour ces jours-là. Moïse s’était attaché à la Parole de la promesse, et Dieu était avec lui à chaque pas du chemin. Non seulement il passa par l’expérience du buisson ardent, mais Dieu lui parlait continuellement et face à face de la Colonne de Feu. Il n’y avait aucune incertitude ni aucun doute sur son ministère. Son action reposait sur la Parole inébranlable, il avait le “AINSI DIT LE SEIGNEUR!” pour son temps. Quelle bénédiction pour tous ceux qui acceptent ce que Dieu dit dans 2 Chronique 20.20: “… Confiez-vous en l’Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez”.

    Aussi longtemps que les enfants d’Israël restaient attachés à la Parole de Dieu, ils étaient bénis et entourés de soins particuliers: “Dans ton immense miséricorde, tu ne les abandonnas pas au désert, et la colonne de nuée ne cessa point de les guider le jour dans leur chemin, ni la colonne de feu de les éclairer la nuit dans le chemin qu’ils avaient à suivre. Tu leur donnas ton bon esprit pour les rendre sages, tu ne refusas point ta manne à leur bouche, tu leur fournis de l’eau pour leur soif” (Néh. 9.19,20).

    Contrairement à la Parole révélée pour ce temps, Balaam les fit trébucher en les enseignant pour “… qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité” (Apoc. 2.14). Le jugement de Dieu tomba sur eux “… de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour” (1 Cor. 10.8).

    Dans 2 Timothée 3.1-9, Paul, poussé par le Saint-Esprit, écrit ce qui arriverait dans les derniers jours: “… De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi”. L’Ecriture ne peut pas être violée. Lorsque l’Ange du Seigneur transmit au frère Branham son ordre de mission, il lui dit: «De même que Moïse reçut deux signes, à toi aussi, il t’est donné deux signes. S’ils ne veulent pas croire au premier, ils croiront au second». Ainsi que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même des hommes s’élèveront pour résister à la Parole révélée de Dieu au travers du ministère prophétique. Ces choses doivent arriver. “Mais ils ne feront pas de plus grands progrès, car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes” (2 Tim. 3.9).

    Tout véritable serviteur de Dieu s’attachera fortement à la Parole révélée de Dieu, malgré toutes les tromperies de notre temps. Qu’il y ait ici un Balaam avec un enseignement contraire, ou des Jannès et des Jambrès avec des signes et des prodiges, l’oeuvre de Dieu doit s’accomplir parmi les élus, parce qu’ils ne peuvent être trompés.

    Sous Josué, les enfants d’Israël marchèrent selon la Parole de leur temps, et arrivèrent au pays de la promesse. Ainsi, le Seigneur accomplit Sa Parole: “Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse” (Jos. 1.3). Oh, puissions-nous comprendre que tous les espoirs et tous les efforts sont vains, s’ils ne s’appuient pas sur la promesse de la Parole de Dieu! Même tous nos efforts dans notre course sont vains, si nous ne gardons en vue le but indiqué dans la Parole. “Et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles” (2 Tim. 2.5). “Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter”. Les masses de la chrétienté sont séduites et maintenues en de fausses espérances, qui aboutiront finalement à une déception totale, parce qu’elles n’ont pas reconnu la promesse de la Parole pour leur “aujourd’hui”.

    Nous connaissons tous assez bien le puissant ministère d’Elie, mais réalisons-nous bien qu’il était placé sous l’autorité directe du Dieu Tout-Puissant? Il prit douze pierres, représentant les douze tribus d’Israël, pour redresser l’autel du Seigneur. “… Au moment de la présentation de l’offrande, Elie, le prophète, s’avança et dit: Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël: que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta Parole!” (1 Rois 18.36).

    Maintenant, c’est l’heure du soir pour l’Eglise. La promesse de Zacharie 14.7 “… mais vers le soir, la lumière paraîtra…” devait s’accomplir avant que ne sonne minuit. “Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur…” (2 Pier. 1.19). Par la révélation de la Parole de prophétie, la lumière éclata. Les enfants de Dieu furent ramenés à la foi des pères apostoliques — à la doctrine des douze apôtres.

    Les élus de tous les âges étaient instruits de leur “aujourd’hui”, et pouvaient dire de tout leur coeur avec Salomon: “Béni soit l’Eternel, qui a donné du repos à son peuple d’Israël, selon toutes ses promesses! De toutes les bonnes paroles qu’il avait prononcées par Moïse, son serviteur, aucune n’est restée sans effet”. On n’insistera jamais avec assez de force sur l’importance de ce que signifie la révélation de la Parole de Dieu.

    Tous les vrais prophètes ne pouvaient dire “AINSI DIT LE SEIGNEUR!” qu’après que Dieu leur eût parlé. Aucune personne, qu’elle soit roi, ministre ou prêtre, ni aucune circonstance que ce soit, ne pouvaient les influencer. Ceci est confirmé par la réponse donnée par le prophète Michée au messager qui demandait: “… que ta parole soit donc comme la parole de chacun d’eux! annonce du bien! Michée répondit: L’Eternel est vivant, j’annoncerai ce que dira mon Dieu” (2 Chr. 18.12).

    Les quatre cents n’étaient pas des prophètes de Dieu, mais des prophètes d’Israël. Parce qu’ils n’avaient pas prêté garde à la Parole du Seigneur annoncée par le prophète Elie, ils tombèrent par la fausse interprétation qui leur fut donnée par un esprit menteur: “… l’Eternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tes prophètes qui sont là” (2 Chr. 18.19-22). Le Seigneur ne dit pas de mes prophètes”, en parlant des quatre cents prêtres, mais de tes prophètes”. Les vrais prophètes de Dieu ne peuvent être trompés par un “esprit de mensonge”, parce qu’ils sont complètement sous le contrôle de l’Esprit de Vérité” — le Saint-Esprit. Souvenons-nous des avertissements donnés dans 2 Thessaloniciens 2.10-11: “… ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge”. Quiconque ne croit pas la vérité de la Parole de Dieu est livré à une puissance de tromperie qui lui fait croire au mensonge — c’est la fausse interprétation, telle qu’elle a son origine dans le Jardin d’Eden. L’Esprit de Vérité” ne nous éloigne pas de la Parole de Dieu, mais nous conduit dans toute la vérité, et nous annoncera même les choses à venir, selon Jean 16.13. “Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir”.

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LA PROMESSE POUR NOTRE TEMPS

    “Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu” (2 Cor. 1.20). Pierre fut leur porte-parole au jour de la Pentecôte, après qu’ils eurent reçu la promesse. La multitude était dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres: «Que cela signifie-t-il?». Pierre, poussé par le Saint-Esprit, leur donna la réponse scripturaire, selon Actes 2.16: “Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël…”. L’apôtre se réfère fréquemment aux prophéties de l’Ancien Testament. Conduit par le Saint-Esprit, il prédit aussi ce qui aurait lieu avant le retour du Seigneur Jésus-Christ, “… que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes” (Act. 3.21). Sur la base de cette prophétie, toutes choses doivent être rétablies selon la Bible et les véritables enseignements et coutumes de l’Eglise primitive, avant que Christ ne revienne.

    Le Seigneur Lui-même nous parle de cette restauration, et nous dit comment cela se produirait: “Il est vrai qu’Elie doit revenir d’abord, et rétablir toute choses…” (Mat. 17.11). Cette promesse a été donnée pour le temps où le ministère de Jean serait accompli et où il serait parti pour être glorifié! Notez que cette parole de Jésus coïncide avec ce qui est dit dans Malachie 4.5: “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive”. C’est là la promesse pour notre temps. “… Je vous remplacerai les années…” (Joël 2.25). Le message pour cette heure est le message d’une complète restauration.

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L’ERE DU NOUVEAU TESTAMENT

    Beaucoup de Chrétiens négligent de lire l’Ancien Testament, ne réalisant pas qu’il trouve son accomplissement dans le Nouveau. Cent neuf (109) prédictions de l’Ancien Testament concernant le Christ s’accomplirent littéralement à Son premier avènement. Toute doctrine dans le Nouveau Testament est basée sur le AINSI DIT LE SEIGNEUR” de la parole prophétique. Il est incompréhensible que les enseignants de la Bible et les conducteurs religieux de ce temps-là ne se soient pas rendu compte de l’accomplissement même de l’Ecriture qu’ils enseignaient aux autres. Ils croyaient et enseignaient selon leur propre interprétation, et s’attendaient à ce que Dieu les accomplissent en conséquence. Se pourrait-il que l’histoire se répète dans cette génération? On tient de grandes et impressionnantes conventions et on parle beaucoup du prochain retour du Seigneur Jésus-Christ, alors que la Parole révélée pour cette heure est rejetée.

    A plusieurs reprises, les apôtres qui ont écrit le Nouveau Testament se réfèrent et reviennent à ce que les prophètes avaient dit dans l’Ancien. Dans le Nouveau Testament, nous trouvons huit cent quarante-cinq (845) citations reprises de l’Ancien Testament. L’un ne peut être séparé de l’autre. Le “dessein de Dieu” à l’égard du genre humain a été annoncé et préfiguré dans l’Ancien Testament, et trouve son accomplissement à travers la période du Nouveau Testament: “Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant lui-même la pierre angulaire” (Eph. 2.20).

    Selon la promesse de la Parole pour ce temps-là, Dieu envoya Jean, le précurseur de la première venue de Christ. Les théologiens ne comprirent pas, ils furent scandalisés et s’élevèrent contre lui. Ils restaient attachés à leurs propres connaissances. Mais tous ceux qui firent abnégation d’eux-mêmes et se détachèrent de l’enseignement antérieur étaient prêts à recevoir le messager de Dieu avec son message. Le commun du peuple l’écoutait avec joie et n’était pas choqué par sa façon de parler. “Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux, mais l’ami de l’époux, qui se tient là et l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite” (Jean 3.29).

    Réalisons-nous que nous vivons un âge prophétique, et que beaucoup de paroles de l’Ecriture vont se dérouler sous nos yeux mêmes? Reconnaissons-nous “l’aujourd’hui” de notre visitation?

    Le ministère de Jean-Baptiste était l’accomplissement d’Esaïe 40.3-5 et de Malachie 3.1, ainsi que cela est confirmé dans l’Evangile de Marc. “Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans Esaïe, le prophète: Voici, j’envoie devant toi mon messager, qui préparera ton chemin; c’est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers” (Marc 1.1-3).

    Se référant au ministère de Jean-Baptiste, l’ange du Seigneur dit à Zacharie: “… il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé” (Luc 1.17). L’ange connaissait exactement le passage de l’Ecriture qui devait s’accomplir par le ministère de Jean. Il ne dit pas qu’il était l’Elie qui devait venir avant “… ce jour grand et redoutable”. Il ne prit que le passage suivant de Malachie 4.6: “Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants…” qui trouve son accomplissement à la première venue de Christ, alors que la deuxième partie de ce verset ne s’accomplira qu’à la seconde venue de Christ, à la fin du “temps de la grâce”.

    Parce qu’une part de la prophétie se rapportant à Elie devait s’accomplir avant “ce jour grand et redoutable”, par le ministère de Jean, Jésus l’appela aussi Elie: “… si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir” (Mat. 11.14). “Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils l’ont voulu” (Mat. 17.12).

    Voilà que bientôt deux mille ans ont passé, et que ce “jour grand et redoutable” est encore devant nous, ainsi que le dit l’Ecriture: “Voici, le jour de l’Eternel arrive, jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, qui réduira la terre en solitude, et en exterminera les pécheurs” (Esa. 13.9). “Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour de l’Eternel, de ce jour grand et terrible” (Joël 2.31).

    Que chacun le sache, comme il est dit dans Malachie 4.5-6: “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit”. En Luc 1.17, nous trouvons le même mystère qu’en Luc 4.19, où Jésus-Christ s’arrêta au milieu du verset et se référa à “… pour publier une année de grâce du Seigneur”, et non pas “au jour de la vengeance”. La deuxième partie des deux prophéties devait s’accomplir à la fin de la dispensation du temps des Nations, juste avant le “jour de la vengeance”, ce “jour grand et redoutable”.

    Dans Matthieu 11.10, Jésus identifie Jean-Baptiste à Malachie 3.1, et non pas à Malachie 4.5; donc “Voici, j’envoie mon messager devant ta face”. On demandait à Jean-Baptiste, alors au faîte de son ministère: “Es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point…” (Jean 1.21). Jean savait exactement quelle portion de l’Ecriture se rapportait à son ministère.

    Le témoignage du Seigneur Jésus, celui de l’ange, ceux de Jean-Baptiste et de Marc sont clairs et explicites. Cela nous montre avec quelle harmonie les écrivains et les orateurs du Nouveau Testament collaboraient avec ceux de l’Ancien. Parce qu’ils étaient conduits par le Saint-Esprit, ils reconnaissaient pleinement l’accomplissement des Ecritures.

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LE CHANDELIER D’OR

    Le dernier livre de la Bible, de nature prophétique, contient des informations essentielles sur le cours entier de l’histoire de l’église, et nous donne une vue profonde du sens des prophéties, et de l’accomplissement de l’oeuvre de Dieu. Il s’ouvre par ces mots: “Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée (à Jean) pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt…”.

    Ici même, nous sommes amenés dans le Saint des saints, pour recevoir la révélation finale de Jésus-Christ. Oh, quel saisissement ce sera pour tous ceux qui verront Jésus dans Sa glorieuse apparence, comme Jean Le vit: “Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants, et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force”. Oh, quelle expérience bouleversante cela dut être pour Jean, lorsqu’en présence de l’aspect majestueux de son bien-aimé Sauveur, il tomba comme mort à ses pieds! “… Il posa sur moi sa main droite, en disant: Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, le Vivant. J’étais mort, et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts” (Apoc. 1.17,18). Revenons aux paroles de Jean: “Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme…” (Apoc. 1.12,13). Le mystère des sept étoiles est révélé à Jean: “… Les sept étoiles sont les anges des sept églises, et les sept chandeliers sont les sept églises” (Apoc. 1.20).

    Les messages étaient adressés aux sept églises en Asie parce qu’elles caractérisaient les sept âges de l’église à venir. Ils étaient donc de nature prophétique, et peuvent être maintenant identifiés au cours de l’histoire de l’église.

    Jean vit les sept anges dans la main droite du Seigneur de gloire, non pas dans la main d’une personne ou d’une église. Le Seigneur Lui-même a choisi les sept étoiles, qui sont les sept anges des sept âges de l’église. L’ère distincte de chacun des âges peut être identifié dans le ministère de Paul, Irénée, Martin, Colomban, Luther, Wesley, et sans aucun doute, dans le ministère de frère Branham pour l’âge de l’Eglise de Laodicée.

    Parmi tous les hommes utilisés par Dieu au premier siècle, Jean a été choisi pour montrer à l’avance le plan entier de la rédemption. Il a vu le trône blanc du Jugement, les nouveaux Cieux et la nouvelle terre, émergeant du temps pour l’éternité.

    L’affirmation “pour montrer à ses serviteurs” est au pluriel, pour bien indiquer qu’il s’agit des serviteurs de Dieu qui devaient recevoir les révélations destinées à leur époque. Paul était le premier messager qui put dire: “Je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu” (Act. 20.27). Et Dieu continue à avoir Ses messagers jusqu’au présent âge de l’église, “l’âge de Laodicée”, qui clôt la révélation de Dieu.

    Depuis la Réforme, Dieu n’a cessé de ramener Son église à ses conditions primitives. Elle doit être libérée du vieux levain de Rome, pour être sans tache et sans reproche devant Lui. Des millions d’êtres remercieront le Seigneur dans toute l’éternité de leur avoir envoyé Ses serviteurs et Ses prophètes pour les tirer hors de la confusion. Il a pris maintenant un ministère prophétique pour dévoiler le plan entier du salut. Il est écrit: “… mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes” (Apoc. 10.7).

    Dans chacun des messages aux sept églises, la promesse n’est donnée qu’aux vainqueurs, aux élus qui reconnaissent leur “aujourd’hui”, qui reçoivent et obéissent à ce que l’Esprit dit aux églises. Il est dit d’eux: “Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage…” (Apoc. 12.11). La Parole de Dieu est le témoignage du vainqueur, de celui qui a obtenu grâce et pardon par l’aspersion du Sang de l’Agneau. Ils sont scellés par le Saint-Esprit qui avait été promis (Eph. 1.13). Ils ont cru à la Parole de la promesse, ils ont servi l’Agneau et sont devenus la Parole-Epouse. “… Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie” (Apoc. 19.10). Ici, il n’est pas question du don de prophétie, mais de l’esprit de prophétie — le témoignage de Christ Lui-même. “Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai” (Jean 3.33).

    Les prophètes et les apôtres ont décrit le Seigneur selon Ses différents attributs, comme Créateur, Rédempteur, Agneau de Dieu, Fils de Dieu, Médiateur, Roi, etc., mais Son propre témoignage, celui qu’Il nous a donné de Lui-même et qui suffit pleinement à tout, le voici: “Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (Apoc. 1.8). Le témoignage de Jésus est en plein accord avec la parole prophétique et est le témoignage pour tous les croyants.

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LE LIVRE SCELLE

    Dans l’Ancien Testament, nous trouvons un passage concordant avec l’Apocalypse de Jean. Déjà en ce temps-là, le prophète Ezéchiel avait vu le livre mystérieux: Je regardai, et voici, une main était étendue vers moi, et elle tenait un livre en rouleau. Il le déploya devant moi, et il était écrit en dedans et en dehors; des lamentations, des plaintes et des gémissements y étaient écrits” (Ezé. 2.9,10). Dans Apocalypse 5.1, Jean en témoigne également. “Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux”.

    Un autre prophète de l’Ancien Testament en avait, lui aussi, été informé: “Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin…” (Dan. 12.4). Les signes des temps nous montrent que nous vivons dans les derniers temps, et que le Livre des mystères de Dieu ne peut être gardé scellé plus longtemps. Jean entendit l’ange puissant dire d’une voix forte: “Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux?” (Apoc. 5.2). Jean pleurait amèrement de ce que personne n’était trouvé digne de l’ouvrir, “Et l’un des vieillards lui dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux”.

    Le 22 décembre 1962, frère Branham vit dans une vision ce qui apparaîtrait à l’ouverture des sept Sceaux. L’accomplissement de la vision lui fut confirmée le 28 février 1963 dans les montagnes de l’Arizona, USA. Une constellation de sept anges apparut et forma une nuée en forme de pyramide, couvrant la montagne où se trouvait frère Branham. Une voix puissante lui ordonna: «Retourne à l’est vers Jeffersonville, car le temps est venu d’ouvrir les sept Sceaux». Frère Branham vit littéralement les sept anges. Obéissant à l’ordre, il s’en retourna à Jeffersonville. Là, chacun des Sceaux lui fut révélé divinement par le Seigneur qui lui parlait depuis la Colonne de Feu. Pendant sept jours consécutifs, le Seigneur lui révéla chaque jour un des Sceaux, lequel était ensuite prêché le même soir.

    Personne ne devrait passer sans autre à côté d’une révélation de Dieu d’une telle puissance, mais bien au contraire, la considérer dans la prière et la crainte de Dieu. “La crainte de l’Eternel est le commencement de la science; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction” (Prov. 1.7). Dieu s’adresse à nous “aujourd’hui” de la même manière qu’Il le fit avec Job. “Job, sois attentif à ces choses! Considère encore les merveilles de Dieu!” (Job 37.14). Job passa des temps difficiles pour connaître les voies de Dieu, mais le Seigneur continuait à lui parler: “Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence?” (Job 38.2).

    Par nos propres opinions et considérations, nous obscurcissons les desseins de Dieu, mais Sa révélation éclaire, et répand la lumière sur les actions de Dieu. Après que l’Eternel lui eut parlé si explicitement, Job s’écria: “Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets ma main sur ma bouche, j’ai parlé une fois, je ne répondrai plus; deux fois, je n’ajouterai rien” (Job 39.37,38). Parce que Job avait trouvé grâce auprès de Dieu, il mit sa main sur sa bouche, et dit: “Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas” (Job 42.3).

    Nous aussi, nous devrions trouver grâce devant Dieu, et être prêts à écouter en toute humilité, plutôt que de juger et de contredire des choses que nous ne comprenons pas. C’est alors seulement qu’Il nous répondra: “Invoque-moi, et je te répondrai: Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas” (Jér. 33.3).

    Nous sommes une génération privilégiée, vivant en un temps où nous pouvons être témoins de ces prophéties en train de s’accomplir. “L’Eternel m’adressa la parole, et il dit: Ecris la prophétie: grave-la sur des tables, afin qu’on la lise couramment. Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira certainement” (Hab. 2.2,3). Nous pouvons attester le fait que cette vision survint au temps prévu. Toutes les promesses de Dieu sont oui et amen! Il a tenu Sa Parole. Nous devons nous rappeler ceci: “Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge” (1 Cor. 2.14). C’est là qu’un avertissement doit être donné, de ne pas prendre ces choses à la légère. C’est une action du Dieu Tout-Puissant au travers de Son humble serviteur, Son prophète pour cet âge: Puissiez-vous prendre à coeur l’avertissement ancien qui dit: “Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Eternel contre son peuple devint sans remède” (2 Chr. 36.16).

    Le temps et l’espace nous manquent pour relater en détail les multiples expériences de cet humble serviteur de Dieu. Non seulement au cours des rencontres, mais aussi dans sa vie de tous les jours, le Seigneur confirmait Sa Parole et manifestait Sa présence.

    Une fois, il vit apparaître trois arcs-en-ciel de derrière la montagne. Lorsqu’il enleva son chapeau, il sentit la présence de Dieu. Alors qu’il regardait ce magnifique spectacle, il vit ces trois arcs-en-ciel entrer l’un dans l’autre pour ne former plus qu’un seul mystérieux arc-en-ciel. Puis, à ce moment précis il entendit une voix dire: «JEHOVAH de l’Ancien Testament est JESUS dans le Nouveau».

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VISITATION DES ANGES

    Au début du Nouveau Testament, la naissance de Jean-Baptiste est annoncée par un ange (Luc 1.11). Dans le même chapitre, l’ange Gabriel annonce la naissance de Jésus-Christ. Au chapitre 2.9, l’ange apporte la bonne nouvelle aux bergers, et les armées célestes se joignent à lui pour chanter et louer Dieu. Tout le ciel participe à ce que Dieu fait sur la terre. Dieu a des messagers célestes et terrestres. “Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi…” (Act. 8.26). Pierre a eu une expérience toute particulière. “Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison” (Act. 12.7). De même, une expérience semblable est rapportée par Paul. “Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit…” (Act. 27.23).

    Le ministère des anges est une divine confirmation dans le ministère surnaturel de la vie des serviteurs et des prophètes de Dieu chargés de missions spéciales. La Bible n’est pas un livre ordinaire, elle enregistre des événements surnaturels. Non seulement dans le Nouveau, mais aussi dans l’Ancien Testament, des anges étaient envoyés par Dieu avec des messages à Ses serviteurs. Daniel eut une vision, mais un ange lui fut envoyé pour la lui faire comprendre: “… il cria et dit: Gabriel, explique-lui la vision…” (Dan. 8.16). “Puis il me dit: Je vais t’apprendre ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin” (Dan. 8.19). Le témoignage scripturaire du ministère des anges est résumé dans les paroles suivantes des Hébreux 1.14: “Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut?”.

    Parce que Dieu ne change pas, un tel ministère est valable aujourd’hui encore. C’est avec une profonde gratitude que nous reconnaissons qu’un ange du Seigneur a été envoyé à frère Branham en l’année 1946. Cet ange lui dit: «Ne crains point, je suis envoyé de la présence du Dieu Tout-Puissant pour te dire que ta vie étrange et les choses incompréhensibles de ta vie ont été telles, afin que tu comprennes que Dieu t’a envoyé avec un don de guérison divine pour les nations de ce monde. Si tu es sincère et si tu peux amener les gens à te croire, rien ne résistera à ta prière, pas même le cancer».

    Immédiatement après cet ordre de mission, frère Branham a été employé d’une façon unique, et jamais surpassée, comme un fer de lance d’un puissant réveil de guérison. L’impact de ce ministère divin s’est fait sentir dans le monde entier. Littéralement parlant, des dizaines de milliers de gens peuvent témoigner de leur guérison de toutes sortes de maux et de maladies, mais principalement du cancer.

    Nous devons réaliser que les prophètes sont prédestinés par le Dieu Tout-Puissant. Il fut dit à Jérémie: “Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations” (Jér. 1.5). “Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel” (Rom. 11.29).

    A plusieurs reprises, frère Branham a parlé de la lumière surnaturelle qui pénétra dans la chambre où il naquit le 6 avril 1909, à cinq heures du matin. La première expérience dont il se souvienne eut lieu à l’âge de trois ans; une voix audible lui dit qu’il passerait la plus grande partie de sa vie dans une ville près de New Albany. A l’âge de sept ans, il entendit à nouveau cette voix audible lui dire: «Ne bois, ni ne fume jamais, garde ton corps de toute souillure, car j’ai une oeuvre pour toi, lorsque tu seras plus âgé».

    L’impact de ce ministère venant de Dieu se fit sentir dans le monde entier. Vers la fin de la cinquantaine, frère Branham se sentit poussé à enseigner et à exposer toutes les vraies doctrines scripturaires. Plus tard, son ministère s’étendit à une phase prophétique dans ses prédications sur les “Sept Ages de l’Eglise” et sur les “Sept Sceaux”, et sur les mystères cachés dans la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse.

    Cher ami, nous espérons que vous avez, vous aussi, reconnu votre “aujourd’hui” et son message, la Parole de Dieu révélée pour notre temps — la provision de nourriture qui est la manne céleste. “Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel” (Amos 8.11). “Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable?” (Mat. 24.45).

    Pourrait-on dire des enfants de Dieu de notre temps: “… et tout le reste du peuple entendirent la voix de l’Eternel, leur Dieu, et les paroles d’Aggée, le prophète, selon la mission que lui avait donnée l’Eternel, leur Dieu. Et le peuple fut saisi de crainte devant l’Eternel”? (Aggée 1).

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LA DIVINITE

    Le mystère de Dieu dépasse toute compréhension et défie toute description. Parce que Dieu et Sa Parole ne peuvent être dissociés l’un de l’autre, nous devons nous en remettre entièrement à l’Ecriture qui parle pour elle-même; et nous gardons la confiance, qui permettra au Saint-Esprit de nous la révéler, bien qu’il n’y ait pas dans la Bible d’étude détaillée à ce sujet.

    Mais il y a une multitude de passages des Ecritures où Dieu donne de Lui-même un témoignage suffisant. Que nous lisions dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament au sujet du Créateur, du Rédempteur, du Roi des rois, etc., il est toujours question du même “seul vrai Dieu”.

    Dans l’Ancien Testament, le Dieu invisible s’est révélé Lui-même dans une forme visible, se présentant comme le “Seigneur Jéhovah”, parcourant le Jardin d’Eden et parlant aux prophètes. Quiconque voyait le Seigneur s’écriait: “Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu” (Jug. 13.22). Jacob lutta avec Dieu qui s’était révélé sous la forme d’un ange (Gen. 32.24-30). Dans Osée 12.4-6, Il est appelé le “Dieu des armées”.

    Dans les Cieux, il est appelé Père. Ainsi, nous prions: “Notre Père qui es aux cieux”. Le même Dieu s’est manifesté ici-bas dans le Fils appelé “Emmanuel” — «Dieu avec nous». Dans l’Ancien Testament, le Seigneur était appelé “Dieu Elohim”, Lequel est connu comme le “Père” dans le Nouveau Testament. “Jéhovah-Sauveur” de l’Ancien Testament se retrouve en “Jésus — le Fils”, dans le Nouveau Testament. Dieu est Esprit (Jean 4.24), et comme tel, Il ne peut être vu (Jean 1.18).

    Dans le Nouveau Testament, le même Seigneur Dieu, le Père Céleste, est manifesté dans le “Fils”, le Seigneur Jésus. Philippe était impatient de percer à jour ce divin mystère, lorsqu’il demanda au Sauveur: “Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père, comment dis-tu: Montre-nous le Père?” (Jean 14.8,9). Les paroles suivantes de Jésus n’ont pas perdu leur valeur: “… et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler” (Luc 10.22).

    Le mystère de Dieu ne peut nous être communiqué qu’au travers de la révélation divine. Lorsque la révélation divine de Christ fut faite à Pierre, il s’écria: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant!”. Lorsque cette même révélation frappa Thomas, après la résurrection, il s’écria: “Mon Seigneur et mon Dieu!”. Aucun prophète ou apôtre n’a jamais tenté d’expliquer Dieu ou Sa Parole, ni non plus ne L’a divisé en trois personnes. Les termes de “Trinité” et de “Un en trois” n’ont aucune base scripturaire — on ne les trouve pas dans la Parole de Dieu. Aucun serviteur de Dieu n’a utilisé le texte de Genèse 1.26 “Faisons l’homme à notre image…” pour établir que la divinité de Dieu soit constituée par plus d’une personne. Les pasteurs et tous les Chrétiens devraient se demander qui interprète faussement ce texte de Genèse 1.26. Ni le Seigneur ni Ses prophètes ou Ses apôtres ne l’ont fait à travers toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse. Job 38.4-7 nous montre clairement à qui Dieu avait parlé, et qui était présent au commencement.

    Quand les enfants de Dieu se détourneront-ils de cette chrétienté de belle apparence, qui n’est qu’une tromperie? quand reviendront-ils à la simple foi du Dieu vivant? Tous les vrais enfants de Dieu croient toute Parole, telle qu’elle est écrite, et ne prêtent jamais l’oreille à une interprétation particulière pour l’adapter à leur propre doctrine. “Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses que l’Eternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre” (Deut. 4.39). “Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, vous, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et que vous compreniez que c’est moi: Avant moi, il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Eternel, et hors moi il n’y a point de Sauveur” (Esa. 43.10,11). “Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël, et son rédempteur, l’Eternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu” (Esa. 44.6). “C’est afin que l’on sache, du Soleil levant au Soleil couchant, que hors moi, il n’y a point de Dieu: Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre” (Esa. 45.6). “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit…” (1 Tim. 3.16 — Darby) “… de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!” (Rom. 9.5). “Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts” (Apoc. 1.17,18). “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est et qui vient!” (Apoc. 4.8).

    Nous devons apprendre à ne dire que ce que l’Ecriture dit. Quoi que nous lisions sur le Créateur ou le Rédempteur, le Père qui est aux cieux, le Fils qui est sur la terre ou le Saint-Esprit demeurant en nous, c’est toujours le même Dieu en action, révélé dans Ses diverses manifestations.

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LE BAPTEME SELON LES ECRITURES

    Quand Jésus était sur le point de quitter ce monde, Il parla à Ses disciples et leur ordonna: “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit…” (Mat. 28.19).

    Pierre et tous les autres apôtres étaient présents. Ils entendirent et comprirent correctement ce que voulait dire leur Sauveur. Jésus ne leur donna pas cet ordre au pluriel: “… les baptisant aux noms…”, mais au singulier “… au nom…”. Il n’a pas dit “… au nom du Père, au nom du Fils et au nom du Saint-Esprit…”, parce qu’alors, il faudrait chercher trois différents noms. Le Maître ne parle que d’un seul “nom”, celui du Père, Fils et Saint-Esprit.

    Quel est ce seul nom? “Père” est un titre, “Fils” est un titre, et “Saint-Esprit” est l’Esprit Saint. Mais quel est le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit — le NOM dans lequel les apôtres devaient baptiser?

    Lors de la fondation de l’église du Nouveau Testament, lorsque le Saint-Esprit fut répandu au jour de la Pentecôte, Pierre déclara à la multitude: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ…” (Act. 2.38). Philippe enseigna la même chose en Samarie: ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus” (Act. 8.16). Après que Pierre eut fait cette merveilleuse expérience dans la maison de Corneille, il ordonna, “… qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur” (Act. 10.48). Les pasteurs, de nos jours, aiment à se référer à Paul, le grand apôtre. Nous lisons à l’égard de ceux qui furent baptisés sous son ministère: “Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus”. Conformément à l’ordre de Jésus, les apôtres baptisèrent dans le “nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, c’est-à-dire: “au nom du Seigneur Jésus-Christ”.

    C’est là la vraie doctrine des apôtres. Dans l’église primitive, “ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières” (Act. 2.42).

    Chaque parole doit être établie sur le témoignage de deux ou trois personnes. L’Ecriture nous dit que les Juifs, les Samaritains et ceux qui croyaient parmi les autres nations, étaient baptisés “au nom du Seigneur Jésus-Christ”. Nous ne pouvons pas prendre comme base de notre enseignement les doctrines ayant leur origine au Concile de Nicée. Nous ne pouvons accepter que la Parole de Dieu inchangée. Satan ne peut faire avaler sa fausse interprétation de Matthieu 28.19 qu’à ceux qui ne croient pas le témoignage de la Parole de Dieu.

    L’argument selon lequel les paroles de Jésus ont une importance plus grande que celles des apôtres n’est pas fondamental, parce que toute l’Ecriture est inspirée. Les apôtres eurent la révélation, et ils conformèrent leurs actions à ce que Jésus leur avait dit. Aucun passage de l’Ecriture ne fait mention d’un seul baptême qui ait été fait dans les titres de “Père, Fils et Saint-Esprit”, pas plus qu’aucun baptême d’enfant par “aspersion”. Au temps de la Bible, seuls ceux qui croyaient étaient baptisés dans le Nom qui est au-dessus de tout nom — le Nom du Seigneur Jésus-Christ. Le Dieu Tout-Puissant Se révéla comme Père, Fils et Saint-Esprit dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ.

    Beaucoup proclament croire, mais la question est de savoir ce qu’ils croient et en qui ils croient — en la Parole révélée par le Saint-Esprit, ou dans la fausse interprétation du serpent ancien?

    Les élus de Dieu — l’Epouse-Parole — sont revenus à l’enseignement scripturaire et à la conduite du Saint-Esprit. Ils ont embrassé les doctrines des pères apostoliques et se sont détournés de toutes les interprétations particulières. Ils ont reconnu le message et le messager pour leur “aujourd’hui”.

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MON TEMOIGNAGE

    C’est avec une profonde gratitude que je regarde en arrière au nombre de fois où j’ai eu le privilège d’assister aux rencontres ou aux conversations privées de frère Branham, le prophète de Dieu. Durant les années 1955 à 1965, j’ai pu faire une étude approfondie des messages qu’il a apportés de la Parole de Dieu. En 1955, frère Branham est venu en Europe. Des milliers de gens de toute l’Europe se rassemblèrent pour écouter cet homme de Dieu et ils témoignèrent que ces puissants miracles étaient pareils à ceux mentionnés dans le livre des Actes.

    L’autorité venant de Dieu et par laquelle cet homme parlait me fit une profonde impression. Quand il disait à l’aveugle: «Reçois la vue au Nom du Seigneur Jésus!», cette personne recouvrait la vue. Quand il disait aux infirmes sur leurs civières: «Vous êtes guéris par la puissance de Dieu, levez-vous au Nom de Jésus-Christ de Nazareth!», il en était ainsi. Jamais la Parole de Dieu prononcée par cet homme ne restait sans effet. Toujours à nouveau nous étions émerveillés quand il disait à la personne debout devant lui: «Vous n’êtes pas de cette ville, vous venez de telle ville, vous venez de Hambourg, Zurich, Berlin, etc.». Par révélation divine, il pouvait dire aux gens pour lesquels il priait leurs maladies, leurs problèmes domestiques ou spirituels, et même discerner les secrets de leur coeur. A la surprise de chacun, il ne posait jamais de questions à ceux qui venaient pour la prière, mais c’est plutôt lui qui leur disait de quoi ils avaient besoin.

    C’était le jour après la première réunion que je fus mis en contact avec le don de discernement. J’étais un inconnu à frère Branham, de même que je ne savais rien de lui ni de son ministère. Mais mon coeur était rempli d’un amour profond pour cet homme. Nous nous sommes rencontrés dans le hall de l’hôtel. Avant de nous serrer la main et alors que je me trouvais devant le bureau de réception, il dit en me désignant du doigt: «Vous êtes un ministre de l’Evangile!». Et, se tournant à sa gauche, vers l’entrée où se trouvait ma femme, il la désigna en disant: «Et voici votre épouse!». De ces courts instants de communion fraternelle avec lui, nous partîmes comblés et reconnaissants. Nous nous en retournâmes les larmes aux yeux d’avoir eu le privilège de rencontrer l’homme de Dieu pour ce temps.

    En 1958, lors d’une convention à laquelle j’assistai à Dallas, Texas, mes yeux furent ouverts sur le ministère de cet homme de Dieu. En recevant toutes les bandes magnétiques d’enregistrement des prédications faites à Jeffersonville, Indiana, à partir de l’année 1959, nous reçûmes de grandes bénédictions spirituelles en écoutant ces messages.

    Ensuite, vint ce jour inoubliable du 2 avril 1962 où j’entendis audiblement la voix du Seigneur. Le soleil se levait à l’aube de ce magnifique matin, lorsque j’entendis ces mots qui m’étaient adressés: «Mon serviteur, ton temps dans cette ville est bientôt passé; je vais t’envoyer dans d’autres villes pour prêcher ma Parole». A la suite de ces paroles, je me trouvai hors de mon propre corps, me tenant à environ un ou deux mètres de mon corps naturel, dont les bras pendaient aux côtés, les paumes des mains ouvertes. Je pouvais me voir moi-même, la bouche ouverte, et entendre ma réponse: «Seigneur, ils ont tout en abondance, personne ne m’écoutera». Après un moment de silence, la voix du Seigneur reprit: «Mon serviteur, le temps viendra où ils t’écouteront. Amasse des vivres, car une grande famine va venir. Alors, tu te tiendras au milieu du peuple pour distribuer la nourriture». J’atteste devant Dieu et devant les hommes que ces paroles sont la vérité. Je peux encore me rappeler l’autorité de cette voix qui était absolue et sans réplique. Je pensai: «Si cette voix retentit encore, le monde entier va s’arrêter». Je n’éprouvai aucune émotion qui me fît me réjouir ou sauter de joie, mais plutôt un sentiment de respect et de crainte en présence du Seigneur.

    Certaines choses, comme des légumes et des fleurs, furent mentionnées en rapport avec la mise en réserve de nourriture. Je crus d’abord qu’il s’agissait de choses naturelles. Mais en décembre de la même année, j’arrivai au point où j’avais besoin d’une réponse du Seigneur concernant la signification de cette expérience, et je décidai de voir frère Branham à ce sujet. Arrivé à l’aérodrome de Louisville, Kentucky, j’appelai frère Branham par téléphone. A ma grande déception, il était parti, et personne ne savait où il était allé. J’étais très abattu, parce que c’était samedi et que j’avais espéré rencontrer le frère Branham en cette fin de semaine. Ce dimanche matin-là, j’allai au Branham Tabernacle pour le culte. Tout à coup, un frère donna une prophétie disant que je n’étais pas venu en vain, mais que je rencontrerais le prophète et qu’il me serait dit des choses que j’avais besoin de connaître. Oh, cela m’enlevait un fardeau! Le jour suivant, frère Branham était de retour et vint me chercher à l’hôtel YMCA, de Louisville. Deux frères étaient avec lui, alors que nous dînions ensemble. Frère Branham conduisait la conversation, et j’attendais avec impatience mon tour de prendre la parole. Je commençai à dire: «Frère Branham, puis-je vous poser quelques questions?». Ce furent les seules paroles que je pus prononcer avant qu’il ne me répondît: «Frère Frank, puis-je vous redire ce que le Seigneur vous a dit?».

    Plusieurs fois, j’ai été le témoin du don de discernement à l’oeuvre, pendant les rencontres, mais lorsque ce fut mon tour, j’en fus bouleversé. Frère Branham répéta mot pour mot, et dans l’ordre précis, les paroles qui m’avaient été adressées par le Seigneur en Allemagne. Je fus tellement impressionné par ce don surnaturel, que j’en restai bouche bée, ne pouvant qu’écouter. Frère Branham disait: «Frère Frank, la famine n’est pas une famine naturelle, et la nourriture pas davantage. Dieu enverra une famine qui est une faim d’écouter Sa Parole, et la nourriture que tu dois amasser, c’est la Parole de Dieu révélée pour cette heure, telle qu’elle est conservée sur les bandes enregistrées. Avant de la distribuer, attends d’avoir reçu le reste de la nourriture qui doit être ajouté». Je suis incapable d’exprimer tout ce que cette expérience signifia pour moi.

    Nous avons amassé cette nourriture jusqu’à la fin de 1965. Alors, quand frère Branham fut repris, pour être avec le Seigneur, le temps vint de distribuer la nourriture spirituelle mise en réserve.

    Presque jour et nuit, les croyants qui reçoivent le message des derniers temps sont occupés à la traduction en beaucoup de langues des prédications de frère Branham, et à leur publication autour du monde. Ceci, même dans les pays derrière le rideau de fer, lesquels j’ai visités plusieurs fois, et où ces messages sont lus.

    Cher ami, nous avons essayé en toute loyauté, avec la grâce de Dieu, de partager avec vous ce qui, pour nous, est devenu très précieux. Que vos yeux soient oints pour le voir, et vos coeurs pour le recevoir. Puissiez-vous lire le contenu de cette brochure avec un esprit de prière, jusqu’à ce que le Saint-Esprit vous en donne la révélation entière. Que la grâce de Dieu soit avec vous tous.

E. Frank



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Le 28 février 1963 cette nuée surnaturelle apparut sur la montagne de Sunset, au nord de Tucson, en Arizona, comme cela avait été montré au révérend Branham dans une vision, le 22 décembre 1962. Ceci pourrait-il être le signe du proche retour du Seigneur Jésus? Bien que cette photographie ait été prise de très loin, le visage du Seigneur est clairement reconnaissable à l'intérieur de cette nuée. Le 19 avril 1963, le «Science Magazine» reproduisit cette photographie sur sa page de couverture. James E. McDonald, de «l'Institute of Atmospheric Physics», et de «l'University of Arizona» à Tucson, écrivit un rapport à ce sujet sans pour autant avoir une explication pour ce phénomène. Le plus grand hebdomadaire du monde, le «Life Magazine», présenta cette photographie dans son numéro du 17 mai 1963, avec un article. Cette nuée lumineuse apparut dans un ciel bleu, à une altitude où aucune humidité ne se trouve pour former de nuages. Cela est certainement une confirmation du Tout-Puissant qui, dans Son amour, est également venu à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas croire sans voir.

 


 

 

Sur cette photographie, nous voyons la Lumière surnaturelle au-dessus de la tête de William Branham. Elle fut prise le 24 janvier 1950, pendant une réunion à Houston, au Texas, par un photographe de presse. Le studio Douglas, à Houston, l'envoya pour l'éprouver au Dr George J. Lacy, qui était en son temps examinateur des documents douteux au F.B.I. Après un examen approfondi, il en confirma l'authenticité par ces paroles: «Je suis parfaitement convaincu que le négatif qui m'a été confié pour être éprouvé n'a été ni retouché, ni soumis à une double exposition, ni n'est le produit d'un montage photographique. De plus, je suis parfaitement convaincu que le trait de lumière apparaissant sur la tête a été causé par la lumière impressionnant le négatif».