Titre original de l’ouvrage:
Es steht geschrieben…

Auteur:
Missionnaire Ewald Frank, Krefeld (Allemagne)

Copyright © 1987 by
Freie Volksmission e.V., Krefeld (Allemagne)

Traduit de l’allemand. Tout droit de reproduction,même partiel, est réservé.

Editeur
Centre Missionnaire de la Parole Parlée,
Case Postale 5633,
1002 Lausanne
Suisse

 


 

TABLE DES MATIERES
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   

 


 

IL EST ECRIT…

 

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AVANT-PROPOS

    Comme auteur de cette brochure, j’ai le vif désir de voir le lecteur être amené à mieux connaître Dieu et Son plan pour l’humanité. Quoique dans ce court exposé seuls certains points pourront être abordés, j’espère cependant que l’Esprit de Dieu mettra dans le coeur du lecteur le profond désir de faire de plus amples recherches dans la Bible.

    Nous ne voulons pas défendre le point de vue d’une dénomination mais nous préférerions plutôt laisser Dieu Lui-même parler à chacun individuellement au moyen de Sa Parole. Le Seigneur a élu Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes avec pour seul but de leur donner une tâche spéciale dans l’histoire du salut, comme d’ailleurs Il l’a fait pour les apôtres et pour les autres croyants au cours de l’histoire de l’Eglise. Il est important pour nous de reconnaître ce que Dieu fait maintenant. Nous vivons encore, assurément, dans les jours de la Bible. Dans tous les domaines s’accomplissent les prophéties bibliques. Comme Il l’a promis, le Seigneur est avec nous jusqu’à la fin du monde. Il a rétabli la communion avec les Siens et Il leur parle.

    Cette brochure sera publiée dans les principales langues internationales et sera lue dans plus de cent pays. Peut-être parviendra-t-elle dans les mains de personnes appartenant à une autre religion ou à une autre orientation de foi. Sans doute chacun sait-il que tout ce qui est d’origine humaine n’est que partiel et sujet à erreur. C’est pourquoi nous nous tournons vers la seule source infaillible, c’est-à-dire la Parole de Dieu, afin de recevoir une réponse à nos questions sur laquelle nous puissions compter.

    Puisse ce court exposé apporter à chaque lecteur une bénédiction qui demeure et pouvant l’aider à trouver une relation personnelle avec le Seigneur. C’est là ma prière.

Krefeld, septembre 1987
L’auteur


 

 

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IL EST ECRIT…

    Le plus grand trésor que nous puissions tenir en nos mains est la Parole de Dieu écrite, car le ciel et la terre passeront, mais la Parole de Dieu demeure pour l’éternité. C’est dans cette Parole qu’Il nous a révélé Son plan complet pour l’humanité. Tout d’abord la Parole parlée est venue au prophète, puis Elle fut mise par écrit. Plus tard le Seigneur employa les apôtres qui nous laissèrent leur témoignage. Ainsi, aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament nous ont été conservés. Dans l’Ancien Testament nous trouvons des ombres, des indications et des promesses, dans le Nouveau nous avons une description saisissante de la manière avec laquelle les passages des Ecritures correspondants se sont accomplis exactement, à la lettre.

    Le Nouveau Testament commence par l’accomplissement des prophéties. Jean-Baptiste était un prophète promis, notre Seigneur était le Sauveur promis. La foi véritable est ancrée dans la Parole promise. La naissance de Jésus-Christ, Sa Vie, Son service, Ses souffrances et Sa mort — tout, jusqu’à Sa résurrection et Son ascension est arrivé exactement comme cela avait été dit à l’avance par les prophètes. Dieu a fait écrire l’ensemble du cours de l’histoire déjà des centaines et des milliers d’années à l’avance. Les historiens retiennent les événements et les écrivent après qu’ils soient arrivés, cependant Dieu connaissait la fin avant le commencement et c’est pourquoi Il pouvait faire écrire à l’avance toutes ces choses. Que c’est merveilleux!

    Lors de la première venue de notre Seigneur et Sauveur s’accomplirent plus de cent prophéties, à commencer par la promesse faite dans Genèse 3.15 au sujet de la semence de la femme qui allait venir pour écraser la tête du serpent jusqu’à celle de Malachie 3.1 annonçant la venue du Seigneur dans Son saint Temple. Certainement que beaucoup seraient étonnés si nous relevions tous les endroits du Nouveau Testament dans lesquels on se réfère à l’Ancien Testament en disant: «comme il est écrit», ou «comme le dit l’Ecriture», ou «afin que s’accomplisse ce que Dieu a dit par la bouche des prophètes». Dans Luc 24, le Christ ressuscité expose aux deux disciples d’Emmaüs tous les passages de l’Ecriture qui se rapportent à Lui, depuis Moïse jusqu’à tous les prophètes. C’est la même chose qu’il ferait également aujourd’hui. Celui qui veut savoir ce que Dieu a pour desseins doit chercher dans la Bible les promesses correspondantes.

    Dieu fait toutes choses conformément à Sa Parole; et Il dit aux hommes: “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel: car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées” (Ex. 33.13). Celui qui a réellement trouvé grâce auprès de Dieu reconnaîtra quelles sont Ses voies avec le peuple de Dieu et il aura part à ce que Dieu fait en ce temps-ci. Nous devons sonder les Ecritures plus que jamais auparavant, afin d’être certains des choses auxquelles nous avons à nous attendre.

    Il est évident que dans toutes les églises officielles ou indépendantes on se réclame des Saintes Ecritures. Chacun dit: “Il est écrit”, mais trop souvent la Parole est interprétée par chacun à son propre gré et ainsi pervertie; c’est-à-dire qu’on la fait sortir de son contexte et l’utilise faussement. C’est dans une telle condition que le Seigneur Jésus a trouvé les docteurs de Son temps. Sans en être conscients ils avaient rendu la vraie Parole de Dieu sans force et avaient asservi le peuple à leurs propres traditions et doctrines (Marc 7.13). Satan ne conteste ni l’existence de Dieu (Jacq. 2.19) ni Sa Parole (Luc 3.1-13). Il s’y entend cependant magistralement à Lui donner sa propre interprétation, ou alors à la mettre en doute.

    On peut répéter sans cesse: “Il est écrit, il est écrit” en se décorant du haut jusqu’en bas de passages de l’Ecriture, et n’avoir cependant aucune révélation divine et se trouver ainsi tout à fait en dehors de la volonté de Dieu. Entre la révélation et l’interprétation subsiste une différence énorme. L’une vient de Dieu, l’autre vient de Satan; l’une apporte la Vie et l’autre la mort. Aussi longtemps qu’Adam et Eve ont cru la Parole de Dieu et agi en conséquence, ils avaient la Vie éternelle. Mais lorsqu’ils écoutèrent l’interprétation du serpent ancien, ils se précipitèrent dans la mort (Gen. 3). Beaucoup ont abandonné l’Arbre de la Vie pour la prétendue «connaissance». Ils se donnent pour sages, mais ils sont spirituellement morts et séparés de la Parole, et par cela même ils sont séparés de Dieu. Comme le dit 2 Timothée 3.5, ils ont bien la forme de la piété mais ils renient ce qui en fait la force.

    Lorsque l’ennemi tenta le Seigneur dans le désert il se rapporta à la Parole et dit: “Il est écrit…”. Jésus, sachant que cette parole avait été retirée de son contexte, le repoussa chaque fois en disant: “Il est aussi écrit…”. Satan utilise la même tactique depuis le jardin d’Eden et il la conservera jusqu’à la fin. Il séduit les hommes en donnant sa propre interprétation des Ecritures, et c’est contre cela que 2 Pierre 1.20 nous met expressément en garde. Tous les faux prophètes (Mat. 24.24) et tous les faux apôtres (2 Cor. 11.13) se présentent comme étant des envoyés de Christ. Comme Satan lui-même s’est déjà présenté comme un ange de lumière: “… ce n’est donc pas une chose étonnante si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice, desquels la fin sera selon leurs oeuvres” (2 Cor. 11.14,15). Par le moyen de passages bibliques faussement interprétés et pervertis, les masses chrétiennes de toutes tendances sont conduites sans le vouloir dans l’erreur.

    La Parole de Dieu promise doit être expérimentée et non point expliquée.

    La Parole prophétique de Dieu doit être observée dans Son accomplissement.

    Notre Seigneur avait le droit, en tant que Sauveur promis, d’utiliser les Saintes Ecritures pour abattre Satan par la Parole. De même les croyants bibliques, qui croient la Parole promise pour ce temps, possèdent la même autorité et peuvent légitimement se réclamer de l’Ecriture. C’est une question justifiée que celle-ci: Comment peut-on reconnaître où la vraie Parole est prêchée, et quels sont ceux qui ont été mandatés par Christ Lui-même pour parler en Son Nom? Jésus disait à ceux qu’Il avait envoyés: “Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé” (Mat. 10.40). Il dit plus loin dans Jean 13.20: “En vérité, en vérité, je vous dis: celui qui reçoit quelqu’un que j’envoie me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé”. Après Sa résurrection Il confirma encore une fois à Ses disciples qu’Il les avait élus pour un service en leur disant: “Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie” (Jean 20.21). Dans l’Eglise primitive, n’était reconnu avoir été appelé de Dieu que celui qui avait reçu un réel appel du Seigneur Lui-même (Act. 22.14).

    Tout homme véritablement appelé de Dieu doit pouvoir dire comme Paul: “Or je vous fais savoir, frères, que l’Evangile qui a été annonce par moi n’est pas selon l’homme. Car moi, je ne l’ai pas reçu de l’homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus-Christ” (Gal. 1.11,12). A ce sujet l’apôtre Pierre donne un éclaircissement sur ce qu’ils ont prêché: “Or c’est cette parole qui vous a été annoncée” (1 Pier. 1.25). Il parlait de la Parole apportée par les prophètes. L’apôtre Jean fait une déclaration encore plus puissante en disant: “Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas: à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur” (1 Jean 4.6). Il n’y a absolument aucune place dans le Royaume de Dieu pour des arguments philosophiques au sujet de la Parole de Dieu. Les hommes de Dieu sont porteurs de la Parole originale, et avec cela du Message pur et divin.

    Notre Seigneur Jésus dit: “Car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu…” (Jean 3.34). Dans Jean 8.43 Il pose la question: “Pourquoi n’entendez-vous pas mon langage?” et Il donne aussitôt la réponse, disant: “Parce que vous ne pouvez pas ouïr ma parole”. Il devait en ce temps-là reprocher aux scribes et aux pharisiens: “Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu; c’est pourquoi vous, vous n’entendez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu” (Jean 9.47). C’est à ceci que chacun de nous a la possibilité de déterminer dans quelle mesure il est lui-même spirituel: à savoir, s’il croit et accepte sans aucune résistance intérieure la Parole de Dieu tout entière, ou si chez lui n’existe aucune relation intérieure avec Elle. Dans les cultes on lit souvent par-ci, par-là un texte biblique, mais ensuite celui qui donne la prédication expose ses propres pensées sans demeurer dans les limites de la Parole. Le temps est venu de faire un examen approfondi. Tout ce qui arrive dans le domaine religieux doit être comparé à la Parole de Dieu. Ce que nous croyons et enseignons doit être en accord avec Elle si cela doit subsister devant Dieu.

    C’est sur la base d’une révélation que Paul se rendit à Jérusalem pour comparer ce qu’il prêchait avec la Parole originelle telle qu’Elle avait été enseignée dès le commencement. Il exposa l’Evangile qu’il annonçait aux nations afin de s’assurer, comme il le dit lui-même: “… qu’en quelque manière je ne courusse ou n’eusse couru en vain” (Gal. 2.1,2). Un ministère couronné de succès n’est encore pas la preuve que la prédication soit exacte. Aux yeux de Dieu, même le fait de chasser des démons, de faire des miracles, de prophétiser, etc. n’est pas ce qui compte le plus (Mat. 7.21-23). Jésus nous a même mis en garde contre les faux oints du temps de la fin: “Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; et ils montreront de grands signes et des prodiges, de manière à séduire, si possible, même les élus” (Mat. 24.24). C’est pourquoi il est nécessaire de comparer les prédications et la pratique avec la “doctrine originelle des apôtres”, comme aussi le fit Paul.

    A cause des déviations de la Parole, notre Seigneur dirait également aujourd’hui: “Mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes” (Marc 7.7). Ce qui n’est pas fait conformément à la Parole sera rejeté de Dieu. “Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” (Jean 4.24). La Parole de Vérité et l’Esprit de Vérité agissent toujours ensemble. On ne peut pas, et on ne doit pas porter un jugement sur les choses spirituelles selon des critères humains. Celui qui veut comprendre Dieu et Ses desseins doit sonder Sa Parole infaillible car c’est en Elle qu’est pleinement révélée la volonté de Dieu.

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ETRE UN DANS L’ESPRIT

    Depuis toujours le désir d’unité s’est trouvé dans l’homme. Mais devant Dieu ne peut subsister que ce qui est conforme à Sa volonté et a lieu de la manière qu’Il en a décidé. Si jamais il y a un temps dans lequel le peuple de Dieu devrait être un, c’est bien maintenant. Cependant quelle apparence devrait donc avoir cette unité? La réponse sûre à cette question si importante ne peut être donnée qu’au travers de la Parole écrite de Dieu. Il y a suffisamment de temps que les hommes ont cherché à réaliser leurs propres idées. Maintenant Dieu voudrait faire connaître à Son peuple la pure vérité à ce sujet.

    L’appel à l’unité, à la paix et à la sécurité est devenu le sujet le plus important de l’heure. Les chefs d’Etat et les conducteurs religieux influents unissent leurs efforts pour atteindre cette “condition idéale”. Dans divers milieux du “Plein Evangile” on entend aussi parler de cet appel à une véritable unité dans l’Esprit. A cet égard on s’appuie sur le passage de Jean 17.21 dans lequel Jésus pria pour cela en disant: “… afin que tous soient un”. De qui le Seigneur a-t-Il parlé ici? Pour qui a-t-Il prié qu’ils soient un? Tous ceux qui parlent d’unité et qui l’attendent ont visiblement différents mobiles et différents buts. Même l’Antichrist se servira de ces paroles de Jésus pour aspirer à une unité universelle comprenant tout.

    Nous lisons dans Genèse 11 qu’au commencement les hommes étaient un seul peuple. Ils n’avaient qu’une seule langue et ne poursuivaient qu’un seul but: construire une tour dont le sommet atteigne le ciel. C’est par ce moyen qu’ils voulaient se faire un nom, mais Dieu fit échouer leur plan. Se pourrait-il que cela concerne aussi le temps actuel? La leçon la plus importante que nous devions apprendre est que les choses divines ne peuvent pas se faire à la manière des hommes.

    Quelques exemples de l’Ecriture doivent nous montrer combien les conditions pour l’unité peuvent être différentes. Dans 1 Rois 22 et 2 Chronique 18, il est question de quatre cents prophètes qui étaient unanimes pour dire la même chose. Achab, le roi d’Israël, avait demandé à Josaphat, roi de Juda, s’il voulait venir combattre avec lui. Naturellement que Josaphat se sentit honoré par cette demande et l’accepta en disant: “Moi, je suis comme toi, et mon peuple comme ton peuple; et je serai avec toi dans la guerre” (2 Chr. 18.3). Mais comme il était un homme craignant Dieu, il voulut savoir tout d’abord quelle était la volonté du Seigneur. Là-dessus Achab fit rassembler les quatre cents prophètes qui lui prophétisèrent unanimement en disant: “Monte; et Dieu la livrera entre les mains du roi” (v. 5). Malgré cette réponse unanime, Josaphat n’était manifestement toujours pas entièrement satisfait. C’est pourquoi il demanda: “N’y a-t-il pas ici encore un prophète de l’Eternel, pour que nous nous enquérions auprès de lui?” (v.6).

    C’était pourtant très impressionnant de voir des centaines de prophètes en parfait accord! Et cependant le roi s’informa pour savoir s’il n’y avait pas un seul prophète qui ait la vraie Parole de l’Eternel. Aujourd’hui beaucoup de croyants se rassemblent dans ce qu’ils appellent “l’esprit de fraternité”. Des protestants, des catholiques et d’autres faisant partie de diverses religions se rassemblent. Nous avons pourtant le droit de savoir ce que le Seigneur a dit à ce sujet dans Sa Parole non falsifiée.

    Le prophète Michée avec qui Achab ne voulait rien avoir à faire, n’appartenait visiblement pas à l’organisation en ce temps-là. Il se trouvait en dehors de l’association “oecuménique”, mais il était un avec Dieu par la vraie onction de l’Esprit. Sédécias, le porte-parole des quatre cents, se fit même des cornes de fer et s’écria: “Ainsi dit le Seigneur…” et tous les autres approuvèrent. Oh, quelle puissante assemblée! Cependant ils étaient tous ensorcelés et séduits par un esprit de mensonge, même si d’un commun accord ils prophétisaient en s’écriant: “Ainsi dit le Seigneur!…”. Seul ce que Dieu a dit Lui-même est “Ainsi dit le Seigneur”. Tout le reste, même s’il règne à cet égard un parfait accord, n’est que pieuse tromperie.

    Le messager que l’on envoya chercher le conseilla par ces paroles: “Que ta parole soit, je te prie, comme celle de l’un d’eux, et annonce du bien” (v. 12). La réponse de Michée, l’homme de Dieu, fut: “L’Eternel est vivant, que ce que mon Dieu dira, je l’annoncerai” (v. 13). Ce qu’il annonça était la pure vérité, fraîchement révélée du trône. Il avait été ravi en vision dans la gloire et avait pu entendre ce qui avait été décidé dans le ciel à ce sujet (2 Chr. 18.18-22). Sa vision et sa prophétie s’accordaient exactement avec la Parole du Seigneur que le prophète Elie avait prononcée au sujet d’Achab (1 Rois 21.19; 22.38).

    Michée était absolument sûr de son affaire. C’est pourquoi il pouvait dire à Achab, qui promettait de lui régler son compte lorsqu’il reviendrait du combat: “Si jamais tu reviens en paix, l’Eternel n’a point parlé par moi. Et il dit: Peuples, entendez-le tous!” (v. 27). Tout véritable prophète sera en tout temps en accord avec tous les prophètes qui ont parlé au Nom du Seigneur. Il publiera l’absolue vérité par la vertu de la Toute-puissance divine, même si des centaines s’unissent pour dire le contraire. La même chose se réalise avec un apôtre, un docteur, un évangéliste et avec tout ministère et tout service dans l’Assemblée du Dieu Vivant.

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LA CONDITION

    Le jour de Pentecôte les cent vingt étaient assemblés dans la chambre haute, dans un même sentiment. Ils se trouvaient en parfait accord avec la Parole de l’heure. Aujourd’hui, pour être un avec Dieu, nous devons aussi être en accord avec Sa Parole promise pour ce temps. Jésus dit dans Sa prière: “… afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi” (Jean 17.21). Le Fils était la révélation personnelle du Père: la même substance, le même Esprit, la même Vie.

    Le Fils fut engendré par le moyen de l’Esprit, exactement de la manière que l’ange le dit à Marie: “L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre…” (Luc 1.35). Nous trouvons ce fait confirmé dans Matthieu 1.20. Le Saint-Esprit vint sur Marie après qu’elle eut reçu et cru LA PAROLE DE PROMESSE. C’est ainsi que la Parole devint chair et habita parmi nous. L’unité du Père et du Fils n’est pas basée sur un accord mutuel, mais bien sur une unité substantielle. La même chose se rapporte aux fils et aux filles de Dieu. Ils sont engendrés par la même Parole, au travers du même Esprit et ont de cette manière part à la nature divine (2 Pier. 1.4).

    Seuls ceux qui ont la nature et la Vie de Jésus-Christ en eux peuvent être un en Esprit avec Lui. Jacques écrit: “De sa propre volonté, il nous a engendrés par la Parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures” (Jacq. 1.18). De même que Jésus était le Fils unique, ainsi nous devons être des fils et filles de Dieu engendrés à Sa manière. En considération de cela Il est désigné dans Romains 8.29 comme “le premier-né entre plusieurs frères”. Comme Dieu le détermina au commencement de la création, désormais tout se reproduit selon son espèce. En reportant cela dans le domaine spirituel, cela signifie que de Dieu ne peut sortir que Dieu, et qu’également il ne peut sortir du Fils de Dieu que des fils et des filles de Dieu. Pierre insiste sur cette vérité par ces paroles: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts…” (1 Pier. 1.3).

    Jésus pouvait dire: “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14.9). De l’homme et de la femme il est écrit: “… ils seront une seule chair” (Gen. 2.24), cependant aucun homme ne peut dire: «Celui qui me voit, voit ma femme». L’unité spirituelle dont Jésus parle ne signifie pas que nous devions nous accorder ensemble, ou nous unifier, mais il s’agit au contraire d’avoir la même substance, bien que révélée différemment. Personne ne peut adhérer à l’Eglise de Dieu; il faut que nous naissions en Elle, que nous soyons baptisés en Elle et scellés en Elle.

    Revenons à la parole de Jean 17.21: “… afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi; afin qu’eux aussi soient un en nous…”. C’est en cela que consiste le mystère de cette unité divine: Dieu en Christ — Christ dans Son Eglise. Dans ce chapitre Jésus ne prêche pas mais Il prie. C’est pour cela que ce qu’Il exprime ici devrait être considéré dans la prière, et qu’il serait bon de chercher à l’expérimenter dans la réalité.

    Nous aimerions faire ressortir ici quelques-uns des critères en vue de l’unité de la manière que Jésus l’entend, et cela selon le chapitre 17 de Jean:

    v. 2 “… afin que, quant à tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle”.

    v. 6 “J’ai manifesté ton Nom aux hommes que tu m’as donnés du monde…”.

    v. 8 “… je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues”.

   “… et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de toi…”.

    v. 9 “Moi, je fais des demandes pour eux… et je suis glorifié en eux”.

    v. 17 “Sanctifie-les par la vérité; ta Parole est la vérité”.

    v. 22 “Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un”.

    v. 23 “Moi en eux, et toi en moi; afin qu’ils soient consommés en un…”.

    Ce n’est qu’arrivés au moment où nous aurons tous expérimenté en vérité ce qui est écrit dans ce chapitre que les conditions seront créées en nous pour devenir participants de cette unité Divine. Cela veut dire que nous devons avoir reçu la Vie éternelle; Son Nom doit nous avoir été révélé; nous devons avoir reçu Sa Parole et avoir été sanctifiés par Sa Vérité révélée. Christ doit habiter en nous comme le Père habitait en Lui. Ce n’est que de cette manière que nous pouvons atteindre cette parfaite unité spirituelle. Il est nécessaire d’avoir la révélation divine pour reconnaître clairement ce point également, et nous avons besoin de Sa grâce pour l’expérimenter.

    Cette unité pour laquelle notre Seigneur a prié, Dieu la réalise à Sa propre manière et tous les véritables fils et filles de Dieu l’expérimenteront. A la fin ils s’accorderont pleinement avec Sa Parole, et ainsi avec Lui qui est la tête, et en tant que membres de Son Corps ils seront devenus un entre eux. 1 Corinthiens 12.13 nous dit comment la chose arrive: “Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul Corps…”. Paul exhorte les Ephésiens par ces paroles: “… vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous” (Eph. 4.3-6).

    Pareillement, dans les versets 11 et 12 du même chapitre il nous est dit que les cinq ministères ont été donnés pour l’édification du Corps de Christ. Au verset 13 Paul dit: “… jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ”.

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REPETITION?

    Bien que, lors de la première venue de Christ, les Juifs croyants attendaient leur Messie, les conducteurs religieux ne reconnurent ni Son précurseur ni le ministère de ce dernier, et pas davantage le Messie Lui-même. Ayant la Parole de Dieu en mains et tout en pratiquant l’adoration dans le Temple, ils Le rejetèrent. Ceci est incompréhensible mais vrai: Il vint chez les Siens, pourtant les Siens ne Le reçurent point (Jean 1). Quelle honte pour les conducteurs spirituels de ce temps-là précisément d’avoir été ainsi frappés d’aveuglement! Ils avaient leurs propres interprétations mais ne possédaient aucune révélation sur la Parole promise pour leur temps.

    Serait-ce possible que la même chose se répète maintenant? Est-ce possible que nos cultes ne soient plus que de la tradition et que notre évangélisation ait pris la forme de manifestations récréatives? Il est tout à fait concevable qu’aujourd’hui on prêche au sujet du Messie et sur ce qu’Il va faire sans comprendre ce qu’Il fait présentement. Les conducteurs religieux de ces jours-là se réclamaient d’Abraham et de Moïse, mais ne reconnaissaient pas que s’accomplissait sous leurs yeux ce que ceux-ci avaient annoncé. Notre Seigneur devait leur dire: “Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car lui a écrit de moi” (Jean 5.46).

    Il est également possible de se réclamer de Pierre, de Paul et d’autres personnalités de l’histoire de l’Eglise, et pourtant ne pas reconnaître ce que Dieu fait dans ce temps. Toutefois il est incompréhensible que ces saints hommes, plongés jour et nuit dans les Ecritures, n’aient pas vu l’abondance de prophéties qui se réalisèrent en leur temps. Jésus Lui-même se rapporta à cela lorsque dans la synagogue de Nazareth Il lut au chapitre 61 du prophète Esaïe cette parole: “Aujourd’hui cette Ecriture est accomplie, vous l’entendant” (Luc 4.21).

    Sans aucun doute nous nous avançons maintenant vers la fin du temps de la fin. Ceux qui connaissent les Ecritures Saintes s’attendent à voir se réaliser les événements eschatologiques dans un avenir immédiat. Les signes des temps parlent un langage clair: l’état de l’Eglise, le retour des Israélites dans le pays de leurs pères, les développements politiques — tout cela montre de façon catégorique le proche retour du Seigneur. Ne se pourrait-il pas que dans notre génération également Dieu ait déjà fait quelque chose de puissant et que la majorité l’ait manqué?

    Il n’est pas difficile de juger les choses du passé et de constater les erreurs faites par les autres. On peut avoir également de grandes espérances en l’avenir, mais qu’en est-il du présent? Avons-nous part à ce que fait le Seigneur aujourd’hui? Il y a une parole de l’Ecriture qui fait fonction de clef: “Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes” (Amos 3.7). Nous vivons très certainement dans le plus grand de tous les âges prophétiques. Il y a deux générations qui portent une responsabilité toute particulière: la première vivait lors de la première venue de Christ; la deuxième est celle dans laquelle nous nous trouvons maintenant, avant la seconde venue de Christ. De même que le Nouveau Testament commença par l’accomplissement de prophéties bibliques, c’est ainsi également qu’il se terminera.

    Nous n’avons besoin d’aucun homme qui nous présente ses propres idées sur les choses puissantes que Dieu va faire. De telles représentations fantaisistes ne se sont jamais accomplies et elles ne s’accompliront pas non plus dans l’avenir. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une claire compréhension de ce que Dieu a promis dans Sa Parole pour ce temps. Comme nous sommes dans un âge prophétique, nous pouvons compter sans autre sur un ministère prophétique particulier. Dans le passé, avant qu’un événement extraordinaire arrive, le Seigneur a toujours envoyé des hommes ayant une commission spéciale. Avant le déluge Il avait le prophète Noé. Nous lisons ceci à son sujet: “Et Noé le fit; selon tout ce que Dieu lui avait commandé, ainsi il fit” (Gen. 6.22). Avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe, le Seigneur visita Son prophète Abraham (Gen. 18). Au verset 17 Il dit: “Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?…”. Dans Luc 17.26-30, le Seigneur se réfère a chacun de ces deux temps et événements en rapport avec Son retour en disant: “Il en sera de même au jour où le Fils de l’homme sera manifesté”. Dieu ne peut pas changer, comme il est écrit dans Malachie 3.6: “Car moi, l’Eternel, je ne change pas”. Lorsque l’Eternel était sur le point d’accomplir la promesse faite à Abraham (Gen. 15.13), Il apparut au prophète Moïse dans le buisson ardent (Ex. 3). Il eut aussi un Elie et un Elisée, un Jérémie et un Daniel, un Esaïe et un Ezéchiel, etc. Dans tous les temps Il agit de la même manière. Ses décisions sont parfaites!

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DISPENSER DROITEMENT LA PAROLE

    Depuis le commencement du Nouveau Testament et de la fondation de l’Eglise de la Nouvelle Alliance, tout a été considéré et ordonné à la lumière de la Parole prophétique. Pierre, «un homme de la première heure», quelques jours déjà après l’ascension de Jésus, mit en ordre les événements en rapport avec les prophéties bibliques. Dans Actes 2 c’est de nouveau lui qui, lors de l’effusion du Saint-Esprit, classa l’événement sur le fondement biblique en disant: “Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël” (v. 16). Au chapitre 3.20-23 des Actes, lorsqu’il parle des temps de rafraîchissements qui doivent venir de devant la face du Seigneur avant le retour de Jésus-Christ, il dit: “… lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tous temps”. Nous voyons de nouveau ici les relations existant avec l’Ancien Testament. Il ressort distinctement de ces paroles qu’un temps de rafraîchissement et de rétablissement spirituels doivent avoir lieu avant que Jésus, en tant qu’Epoux, puisse revenir prendre Son Epouse bien-aimée.

    En considération de cela, Jacques écrit: “Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison” (Jacq. 5.7). La Parole de Dieu est aussi désignée comme étant une Semence qui doit être semée et arrosée (Marc 4.14). C’est pourquoi avant que la récolte soit rentrée, nous pouvons compter sur une puissante effusion du Saint-Esprit. Comme il l’a été promis dans Esaïe 55.11, la Parole de Dieu ne peut pas revenir à vide, mais au contraire Elle accomplira ce pourquoi Elle a été envoyée. Jacques prend pour exemple de restitution ce que Job expérimenta finalement (Jacq. 5.11). Certainement que chacun connaît l’histoire de Job, les épreuves et les souffrances par lesquelles il dut passer. Satan le dépouilla de tout ce qu’il possédait; cependant Dieu lui restitua cela dans une double mesure (Job 42.10). Pareillement nous pouvons nous attendre à ce que dans peu de temps le Seigneur honorera cette promesse et accordera une restitution totale.

    L’exactitude de la Parole de Dieu est saisissante. En rapport avec Jean-Baptiste, les Saintes Ecritures parlent d’un ministère de préparation. Lorsque l’ange Gabriel vint annoncer la naissance de Jean il releva cette pensée exprimée dans la Parole prophétique: “Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Elie, pour faire retourner les coeurs des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes, pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé (Luc 1.17). Au verset 76 du même chapitre, Zacharie prophétise en disant: “Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-haut: car tu iras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies”. A cette occasion il emploie presque les mêmes paroles que Malachie 3.1. Notre Seigneur aussi se rapporte à cette même Ecriture lorsque, dans Matthieu 11.10 Il confirme le ministère de Jean-Baptiste: “Car c’est ici celui dont il est écrit: Voici, moi, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ton chemin devant toi”.

    Pas une seule fois il n’est fait mention du mot restituer en rapport avec Jean-Baptiste. Par ailleurs sans cesse nous trouvons ce mot dans les passages des Ecritures qui parlent du ministère promis pour les temps de la fin. Déjà par le prophète Joël, le Seigneur dit: “Je vous rendrai (restituerai) les années…” (Joël 2.25).

    Dans Matthieu 17 nous est décrit le merveilleux événement qui eut lieu sur la montagne de la transfiguration. Notre Seigneur prit avec Lui Pierre, Jacques et Jean. C’est là que Moïse et Elie s’entretenaient avec le Seigneur. Subjugué par cette atmosphère, Pierre s’écria: “Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, faisons ici trois tentes: une pour toi et une pour Moïse, et une pour Elie” (Mat. 17.4).

    Après qu’ils furent descendus de la montagne, les disciples demandèrent au Seigneur: “Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’il faut qu’Elie vienne premièrement?” (v. 10). Le Seigneur donna à ce sujet deux explications importantes. L’une était pour l’avenir, la deuxième se rapportait au passé. Nous trouvons la première au verset 11: “Et lui, répondant, leur dit: En effet, Elie viendra premièrement, et il rétablira toutes choses”. Ce verset se trouve être sans aucun doute dans la forme du futur et se rapporte au ministère précédant la seconde venue de Christ. Le Dr Scofield, traducteur et docteur de la Bible internationalement reconnu, écrit dans son commentaire au sujet de Matthieu 17.11: «Christ confirme la prophétie précise mais encore inaccomplie de Malachie 4.5,6». Les apologistes fondamentalistes s’accordent également pour dire la même chose.

    Comme nous l’avons vu, le ministère de Jean-Baptiste est confirmé comme étant l’accomplissement de Malachie 3.1. Lorsqu’on lui demanda: “Es-tu Elie?”, il dut naturellement répondre selon la vérité et dire: “Je ne le suis pas” (Jean 1.21). Il leur dit au verset 23: “Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Faites droit le chemin du Seigneur, comme dit Esaïe le prophète” (Esa. 40.3). Après cette déclaration, ceux qui avaient été envoyés par les Pharisiens lui demandèrent: “Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le prophète?” (Jean 1.25). La promesse de Malachie 4.5,6 ne peut s’accomplir qu’à la fin du temps de la grâce: “Avant que vienne le grand et terrible jour de l’Eternel”. Ce sera un jour de vengeance (Esa. 61.2), brûlant comme un four (Mal. 4.1), et il viendra comme un voleur dans la nuit (2 Pier. 3.10; 1 Thess. 5.2).

    Depuis le ministère de Jean-Baptiste, presque deux mille ans se sont écoulés et le jour du Seigneur n’est toujours pas venu. Esaïe 13.6-13; Joël 3.4,5 et beaucoup d’autres passages de l’Ecriture donnent une description exacte de ce jour. Lors de sa première prédication Pierre se référa à cela et dit: “Le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne la grande et éclatante journée du Seigneur” (Act. 2.20). Dans le sixième Sceau sont énumérés brièvement les différents événements en rapport avec le jour du Seigneur. Il est dit à la fin: “Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?” (Apoc. 6.12-17). Dès ce moment le temps de la grâce est passé et de terribles jugements vont toucher la terre.

    La promesse à laquelle Jésus se réfère dans Matthieu 17.11 se trouve dans les deux derniers versets du dernier chapitre de l’Ancien Testament où il est dit: “Voici, je vous envoie Elie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Eternel. Et il fera retourner le coeur des pères vers les fils, et le coeur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne et ne frappe le pays de malédiction”. La première partie, qui est de tourner le coeur des pères vers les fils, s’est accomplie par le ministère de Jean-Baptiste. Comme nous l’avons déjà fait remarquer, l’ange Gabriel a relevé cette pensée dans sa conversation avec Zacharie: “Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Elie, pour faire retourner les coeurs des pères vers les enfants… (Luc 1.17).

    Conformément à ce qui est dit dans le premier chapitre des Hébreux, Dieu a parlé autrefois par les prophètes aux pères de l’Ancien Testament. Paul écrit: “Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer…” (1 Cor. 10.1,2). Dans les derniers jours, Dieu nous a parlé par le Fils, Lequel était la réponse. Jean est celui qui a établi le pont entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Sa tâche était celle de prendre le peuple de Dieu de la période de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les pères, pour le transplanter dans l’époque du Nouveau Testament qui commençait en ce temps-là, c’est-à-dire celle des enfants de Dieu. De ce point de vue, il était plus qu’un prophète (Mat. 11.9). Les prophètes avaient annoncé la venue du Messie, mais Jean-Baptiste eut le privilège de Le présenter. Ce fut lui qui premièrement rendit témoignage que Jésus était le Messie. Ensuite c’est le Seigneur qui rendit témoignage de lui. Parce que la première partie de la promesse d’un Elie dans Malachie 4.6 était accomplie par son ministère, l’explication que le Seigneur Jésus donne dans Matthieu 17.12 était nécessaire: “Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu” . Nous avons affaire ici à deux commissions et services particuliers: l’un s’est accompli lors de la première venue de Christ, et maintenant l’autre s’accomplit avant Sa deuxième venue.

    Il existe des passages de l’Ecriture qui nous indiquent dans le même contexte, et même parfois dans le même verset des choses se rapportant aux différentes venues du Seigneur. Les Psaumes 2.7, Actes des apôtres 13.33 et Hébreux 1.5 parlent de Sa première venue. Lors de Sa deuxième venue, Il vient pour Celle qu’Il a rachetée par Son Sang (Apoc. 1.5), qu’Il a purifiée par Sa Parole (Eph. 5.26), qu’Il a scellée par Son Esprit (Eph. 4.30), pour cette Epouse-Eglise qu’Il vient enlever (1 Thess. 4.13-18), afin de célébrer avec Elle le repas des noces (Apoc. 19.1-9). Le monde ne s’en apercevra même pas. Le Psaume 2.8,9, Apocalypse 2.27 et 19.15, ainsi que beaucoup d’autres Ecritures se rapportent à Sa venue qui s’effectuera avec une grande puissance lorsqu’Il viendra régler les comptes avec Ses ennemis et entrer dans Son règne sur la terre. Lorsque dans la synagogue de Nazareth le Seigneur lut Esaïe 61, Il s’arrêta dans Sa lecture au milieu du deuxième verset (Luc 4.19), car seule la première partie se rapportait au ministère qu’Il accomplissait en ce temps-là. Comme nous l’avons déjà exposé, le jour de la vengeance ne viendra que lorsque le temps de la grâce sera terminé. Ainsi Malachie 3.1 se rapporte assurément à Sa première venue, alors que Malachie 4.5 et la deuxième partie du verset 6 se trouvent en rapport avec Sa seconde venue.

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D’UNE IMPORTANCE PARTICULIERE

    Maintenant la teneur de la commission est de ramener le coeur des enfants de Dieu à la foi des pères apostoliques et ainsi de les tourner à nouveau vers la parole des prophètes. Pour cela un homme est nécessaire, un homme ayant reçu de Dieu une mission particulière, un prophète comme Elie, quelqu’un qui puisse produire une confirmation dont l’authenticité ne peut être mise en doute. Deux choses vont le distinguer de tous les autres: Il aura premièrement la Parole de la promesse pour cette heure, et secondement un véritable ministère apostolique de restauration. C’est là la preuve convaincante de son extraordinaire vocation et de sa mission. Par ce moyen l’attention des enfants de Dieu sera dirigée vers le message de l’heure.

    Nous savons qu’Elie a relevé l’autel du Seigneur qui avait été renversé. Pour cela il prit douze pierres, selon le nombre des douze tribus, et il appela le peuple de Dieu à prendre sa décision. Il dit dans sa prière: “Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac, et d’Israël, qu’il soit connu aujourd’hui que toi tu es Dieu en Israël, et que moi je suis ton serviteur, et que c’est par ta parole que j’ai fait toutes ces choses. Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, Eternel, tu es Dieu, et que tu as ramené leur coeur” (1 Rois 18.36,37).

    Le premier Elie et Jean-Baptiste, lequel est venu dans l’esprit d’Elie, de même que l’Elie promis avant le grand et terrible jour du Seigneur, ont ceci en commun: qu’ils ramènent le coeur des hommes à Dieu et à Sa Parole. Par le moyen du dernier ministère, la Parole prophétique qui est venue aux pères, comme aussi la doctrine des douze apôtres, doivent être publiées afin que l’Eglise, ainsi qu’il est écrit, soit édifiée “sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin” (Eph. 2.20). Celui qui n’a pas en lui l’amour de la Vérité, c’est celui pour lequel s’accomplit le passage de 2 Thessaloniciens 2.11: “Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge”. Déjà en ce temps-là Paul vit la chose à l’avance et il écrivit à son collaborateur Timothée: “Et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables” (2 Tim. 4.4). Cependant tous ceux qui seront ramenés à la Vérité ne se laisseront pas davantage entraîner par tout vent de doctrine étrangère. Ils seront appelés à sortir de tous les camps babyloniens et se réjouiront du sain enseignement (Tite 2.1).

    De même que Jean-Baptiste savait exactement que les passages de l’Ecriture se rapportaient à lui, ainsi doit-il en être du prophète promis en ce temps. Sur la base de la révélation divine, il apportera aux hommes la Parole promise pour ce temps et il inclura aussi dans sa prédication les prophéties bibliques telles que Pierre les décrit en disant: “Et nous avons la parole prophétique rendue ferme…” (2 Pier. 1.19). Il doit également avoir l’esprit de la prophétie dont il est question dans Apocalypse 19.10. C’est là qu’il a été dit à l’apôtre Jean: “… je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus: rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus”. L’esprit de prophétie n’est pas en relation avec le don de prophétie, mais bien davantage avec la Parole de prophétie, et il est, comme nous venons de le lire, le témoignage de Jésus-Christ. Tout ce sujet est d’une si grande importance que personne ne devrait se contenter de simples hypothèses ou de suppositions. Ce qui est en jeu avec cela, c’est l’achèvement de la véritable Eglise de Dieu qui finalement reconnaîtra sa tâche, se placera sur les promesses qui lui ont été données et deviendra une avec Lui. C’est là la véritable unité de l’Esprit!

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DE VERITABLES PROPHETES

    Les prophètes étaient élus dès le sein de leur mère déjà en vue d’un ministère déterminé (Jér. 1.5). D’abord on les appelait des “voyants” parce qu’ils avaient des visions (1 Sam. 9.9). La signification de ces visions leur était donnée par une révélation de Dieu (Jér. 1.11,12). La Parole du Seigneur vint toujours aux prophètes, comme il est écrit dans Nombres 12.6: “Ecoutez mes paroles: S’il y a un prophète parmi vous, moi l’Eternel, je me ferai connaître à lui en vision, je lui parlerai en songe”. C’est pourquoi un véritable prophète est un porte-parole de Dieu, et il peut confirmer ce qu’il a à dire par le “Ainsi dit le Seigneur”. Celui qui reçoit un tel prophète et qui respecte son ministère recevra la récompense d’un prophète (Mat. 10.41). En même temps le Seigneur nous avertit de ne pas rejeter Ses prophètes, en disant: “Ne faites pas de mal à mes prophètes” (1 Chr. 16.22; Ps. 105.16).

    La loi et les prophètes de l’Ancien Testament subsistèrent jusqu’à Jean-Baptiste, mais dès lors le Royaume de Dieu est annoncé au moyen de l’Evangile (Luc 16.16). Ce passage de l’Ecriture est souvent utilisé comme étant soi-disant une preuve que dans le Nouveau Testament, Dieu n’a plus de prophètes. Cependant Jean lui-même était un prophète; Siméon, qui vint lors de la présentation de l’enfant Jésus dans le Temple, était un prophète (Luc 2.25-35); et notre Seigneur a fait la promesse: “C’est pourquoi, moi, je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes…” (Mat. 23.34; Luc 11.49). Le mot de “scribe” qui est employé ici ne se rapporte certainement pas à ceux qui se tenaient aux pieds de Gamaliel. Jésus parle des docteurs qui publient de la manière juste Sa Parole: “C’est pour cela que tout scribe qui a été fait disciple du royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui produit de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles” (Mat. 13.52).

    Celui qui lit les Actes des apôtres pourra constater que dans les églises il y avait également des prophètes qui servaient (chap. 11.27; 13.1). Au chapitre 15.32 nous trouvons écrit: “Et Judas et Silas qui eux aussi étaient prophètes…”. Dans 1 Corinthiens 12 et 14 Paul explique les dons et les ministères dans l’Eglise et il écrit à la fin de son exposé: “Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur” (1 Cor. 14.37). Dans Ephésiens 3 il parle de la connaissance profonde qu’il a du mystère de Christ, “lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit” (v. 5). Il ressort clairement d’Ephésiens 4.11 et de 1 Corinthiens 12.28 que c’est Dieu Lui-même qui a établi les différentes charges dans l’Eglise. Dans l’énumération qui en est faite, figure aussi le ministère de prophète. Comme nous l’avons exposé en nous basant sur les Saintes Ecritures, nous sommes arrivés maintenant à un point particulier de l’histoire du salut. Cette partie prophétique requiert un prophète hors du commun, envoyé de Dieu.

    Tous ceux qui sont versés dans l’histoire savent que Mahomet déjà, et d’autres encore, ont prétendu être le dernier prophète de Malachie 4.5,6 qui devait venir avant le grand et terrible jour du Seigneur. En fait, beaucoup se sont ouvertement désignés eux-mêmes comme étant Elie, ou ont parlé du «ministère d’Elie». Cependant aucun d’entre eux n’a reconduit le coeur des enfants de Dieu au Seigneur et à Sa Parole. Au contraire, étant eux-mêmes très éloignés de la doctrine apostolique et prophétique, ils n’ont produit que des propres disciples. Tout cela n’empêche cependant pas Dieu d’accomplir en Son propre temps la promesse qu’Il a faite.

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UN DEFI

    Celui qui connaît la Parole et l’oeuvre de Dieu dans les temps passés attendra de Lui avec raison quelque chose de surnaturel. Moi-même j’ai la ferme conviction que Dieu a, dans notre génération, employé un homme pour faire éclater un réveil dont les répercussions s’étendent jusqu’à notre époque actuelle. Le commencement de ce ministère remonte au 7 mai 1946, c’est-à-dire à la date où William Marrion Branham reçut un appel tout spécial. Dans ses réunions il arriva des choses puissantes que toutes les personnes présentes ont pu voir de leurs propres yeux: des aveugles recouvraient la vue, des paralytiques marchaient, des muets parlaient, des sourds entendaient. Dans le livre Un homme envoyé de Dieu qui fut publié en 1950 par le révérend Gordon Lyndsay (lequel est aussi l’éditeur du mensuel The Voice of Healing), ainsi que dans le livre A Prophet Visits South Africa datant de 1952 et publié par le révérend Julius Stadsklev, comme aussi dans le livre The Acts of the Prophet du révérend Pearry Green de Tucson en Arizona, de même que dans différentes autres publications, on trouve d’innombrables comptes rendus de ces mêmes choses. On y relate que même des personnes atteintes de cancer (et que des médecins avaient abandonnées) furent guéries. Il y eut réellement des miracles de création.

    Pendant de nombreuses années la presse des Etats-Unis rendit compte de ces réunions. Différents mensuels religieux le firent également, comme par exemple The Herald of Hope de Chicago, The Voice of Healing de Dallas (qui devint plus tard Christ for the Nations), et d’autres encore firent toujours à nouveau des reportages sur ce ministère exceptionnel et sur ce qui en résultait par son moyen. L’éclatement réel de ce réveil spirituel eut lieu bien avant déjà qu’aucun des autres évangélistes prêchant la guérison divine et qui plus tard furent mondialement connus n’entrent en scène. Ceux qui commencèrent leur ministère vers la fin des années quarante, puis cinquante et jusque dans les années soixante ont pour la plupart reçu leur impulsion dans une réunion de William Branham. Naturellement qu’aujourd’hui ils ne veulent plus en convenir et présentent de préférence une histoire qui laisse une grande impression à ceux qui les écoutent.

    Ayant été moi-même un témoin oculaire parmi beaucoup d’autres, j’ai moi-même expérimenté cette action surnaturelle de Dieu qui s’accomplissait au moyen du ministère de cet homme de Dieu. L’impression que me laissèrent les choses que je vis et entendis est indescriptible et me restera jusqu’à la fin de ma vie. Sur la base du don de discernement qui était en lui, il pouvait dire à des milliers et des milliers de personnes qui elles étaient, d’où elles venaient, quelle maladie la personne concernée avait; même des événements de leur vie lui étaient montrés en vision. De toutes les choses qu’il vit au cours de toutes ces années, jusqu’à la fin de son ministère, pas une seule fois l’une d’elles n’a été trouvée fausse, peu importe dans quelle ville, dans quel pays ou quel continent il exerçait son ministère.

    Deux qualités particulières distinguent un prophète et son ministère. Premièrement il faut que ce qu’il prédit s’accomplisse (Deut. 18.20-22); deuxièmement il faut que son enseignement à l’égard de Dieu s’accorde avec l’Ecriture. Lorsqu’un prophète annonce quelque chose et que cela s’accomplit, mais qu’il met le peuple en demeure de servir d’autres dieux, c’est seulement pour éprouver le peuple (Deut. 13.2-6). Un véritable prophète doit proclamer le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob comme étant le seul vrai Dieu.

    En tant que Fils de l’homme, Jésus était le prophète que Moïse avait annoncé (Deut. 18.15-19; Act. 3.22,23). C’est pourquoi Il voyait premièrement ce que le Père voulait faire, puis Il le faisait pareillement (Jean 5.19). Lorsque Pierre Le rencontra la première fois, Jésus lui dit: “Tu es Simon, le fils de Jonas…” (Jean 1.42). A Nathanaël qu’Il ne connaissait pas davantage Il dit: “Avant que Philippe t’eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais” (Jean 1.48). La réponse que fit Nathanaël nous fait comprendre combien il fut saisi. La femme au puits de Jacob s’étonna également lorsque le Seigneur lui dit: “… car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari” (Jean 4.18). Jésus connaissait même les pensées des coeurs; les choses les plus secrètes Lui étaient révélées. Mais précisément à cause de ce ministère prophétique, les scribes et les pharisiens L’appelèrent “Béelzébul” et ils Le considérèrent comme une sorte de diseur de bonne aventure ou de liseur de pensées.

    Ce simple homme envoyé de Dieu, William Branham, s’est sans cesse référé à ces passages de l’Ecriture que nous venons de mentionner. Après la prédication et l’appel à la conversion, il priait pour les malades. Il attendait jusqu’à ce que lui soit montré dans une vision ce que Dieu voulait faire; ensuite seulement il parlait et agissait. Des centaines de ses prédications furent enregistrées et elles sont un témoignage puissant pour tous ceux qui désirent se laisser convaincre de l’exactitude de ce qui vient d’être dit ici.

    Comme il l’a souvent relevé, il vit à plusieurs reprises, pendant la prière, une Lumière surnaturelle descendre sur certaines personnes en faveur desquelles il priait. Le 24 janvier 1950, lors d’une série de grandes réunions dans le «Houston Coliseum», un photographe de presse incroyant qui se tenait du côté des critiques, fit quelques photographies de lui. Elles devaient être publiées dans un article ayant pour but de diffamer cet homme de Dieu. Qui peut s’imaginer l’étonnement de ce photographe lorsqu’il découvrit, sur la seule photo qui avait réussi, la colonne de feu sur la tête de frère Branham!

    Dans les Saintes Ecritures il est souvent question de l’apparition de la Lumière surnaturelle. Le prophète Ezéchiel appelait cela “la gloire de l’Eternel”, et celle-ci lui apparut à plusieurs reprises (Ezé. 1.28; 3.12,23; 10.4,18). Sur le chemin de Damas, Saul fut ébloui par cette Lumière éclatante et jeté à terre. En tant que croyant juif, il savait de quoi il s’agissait et il demanda: “Qui es-tu, Seigneur?”. Voici la réponse qu’il reçut: “Je suis Jésus que tu persécutes” (Act. 26.15). Pendant l’exode d’Israël le peuple fut conduit durant le jour par une Nuée surnaturelle, et durant la nuit par une Lumière surnaturelle (Néh. 9.19). Dieu est Lumière et Il habite une Lumière inaccessible (1 Tim. 6.16). Jésus vint dans ce monde comme une Lumière (Jean 1.4-9).

    Le 28 février 1963 cette Nuée surnaturelle descendit dans les montagnes au nord de Tucson, en Arizona, exactement à l’endroit où se trouvait cet homme de Dieu. Beaucoup de personnes virent cette Nuée, et l’on envoya au directeur de «l’Institute of Atmospheric Physics», à l’université de l’Arizona à Tucson, un nombre considérable de photographies qui avaient été prises de ce phénomène. Lors de cet événement il fut dit à William Branham qu’il devait retourner dans son Assemblée de Jeffersonville pour y prêcher sur les sept Sceaux de l’Apocalypse. Durant ces sept jours consécutifs, du 17 au 24 mars 1963, cette Lumière surnaturelle vint chaque après-midi dans la pièce où il se trouvait (comme William Branham le rapporte lui-même), et le Sceau sur lequel il devait parler le soir même lui était révélé. Vu l’abondance incomparable des confirmations surnaturelles, il est difficile de comprendre pourquoi même ceux qui se font appeler «homme de Dieu de l’heure», ou «prophète du temps de la fin», ou d’autres noms semblables, ne reconnaissent pas ce que Dieu a fait.

    Le 11 juin 1933 déjà, alors que William Branham était un jeune prédicateur baptiste, il procéda à une célébration de baptêmes bibliques dans le fleuve Ohio à laquelle assistèrent 4 000 personnes environ et où plusieurs centaines de croyants furent baptisés. Lorsqu’il était sur le point de baptiser la dix-septième personne, cette Lumière surnaturelle apparut subitement au-dessus de lui et une Voix puissante dit: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la première venue de Christ, ainsi tu seras envoyé avec un Message qui préparera la deuxième venue de Christ». Tout ce que nous venons de dire ne constitue que quelques événements extraordinaires arrivés pendant son ministère.

    Etant confrontés à des choses sur lesquelles aucun homme n’aurait pu avoir d’influence parce que c’est Dieu qui dans Sa souveraineté les a accomplies, nous ne pouvons pas demeurer plus longtemps neutres. Nous devons au contraire prendre une décision à ce sujet. L’indifférence ne profite à personne car tout ce que Dieu fait arrive dans un but précis. Se pourrait-il que l’Eglise du Seigneur se trouve aujourd’hui dans la même position que le peuple d’Israël d’alors quand le Seigneur, qui était le Christ promis, cheminait sur la terre? Tous continuent à célébrer leurs cultes comme si le Seigneur n’aurait absolument rien fait de spécial. Plusieurs personnes qui s’y connaissent dans la Bible demandent même: «Elie ne devrait-il pas venir premièrement? Un prophète ne devrait-il pas apparaître?». La réponse est la même aujourd’hui qu’elle le fut autrefois: “Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu” (Mat. 17.12). S’il est vrai — et cela est vrai — que Dieu a envoyé un homme en notre temps sans que nous ayons reconnu le jour de Sa visitation en grâce, alors il est manifeste que nous avons passé à côté de ce qui est arrivé pour notre salut. A cause de cela, ne devrions-nous pas en toute sincérité sonder les Saintes Ecritures jusqu’à ce que nous ayons réellement trouvé le Message de Dieu pour ce temps?

    Comme toujours il se pourrait aussi que se reproduise de nouveau maintenant ce qui s’est passé autrefois, soit qu’aussi bien les Eglises et les Assemblées que l’ensemble du clergé continuent à suivre l’ornière de leurs propres voies, considérant que l’oeuvre que Dieu a faite ne peut leur causer que des dérangements désagréables. Et que même, ils considèrent tout cela comme l’oeuvre de l’ennemi et la mettent de côté. Parce que William Branham n’appartenait à aucune organisation, il fut généralement rejeté comme ce fut le cas des prophètes d’autrefois. Dans tous les «camps», ceux qui le reconnurent comme véritable homme de Dieu furent peu nombreux. En tant que prophète de la Parole, il ne pouvait pas davantage prendre parti pour un dogme que pour un autre, mais il devait rester dans les limites des Ecritures. Comme Paul et les autres apôtres, il enseigna que Dieu s’est révélé comme Père dans les cieux, puis qu’Il s’est révélé sur la terre dans le Fils, alors que maintenant Il habite par le Saint-Esprit dans les rachetés. Dans 1 Timothée 3.16 il résume cela de cette manière: “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire”.

    Même des évangélistes qui ont été inspirés et bénis par le ministère de ce simple homme de Dieu n’ont au fond pas compris de quoi il s’agit maintenant. Il en va de même de chaque Assemblée qui, en son temps, a grandement bénéficié à tout point de vue de son ministère. Comme toujours et dans tous les temps, maintenant encore seule une petite minorité a reconnu que Dieu nous a fait connaître Son plan de salut. Les véritables croyants recevront la Parole de la promesse car eux-mêmes sont des enfants de la promesse (Gal. 4.28), et ils recevront la promesse du Père (Act. 1.4).

    Cependant aujourd’hui règne en général le même état d’esprit qui existait lors de la première venue de Christ. Le clergé en place en ce temps-là, poussé par divers motifs, cherchait quelque chose à contester. Aujourd’hui il n’en va pas autrement. On prend pour exemple une citation prise du livre Exposé des sept Ages de l’Eglise et l’on fait le reproche que l’année 1977 n’a pas davantage vu se terminer tous les systèmes de ce monde qu’elle n’a introduit le règne de mille ans. Il serait pourtant tellement simple de vérifier soi-même la chose par comparaison avec les prédications enregistrées originales pour être convaincu que le révérend Branham n’a jamais fait une telle déclaration. Malheureusement nous trouvons à plusieurs reprises dans ce livre des passages qui ne correspondent pas à la prédication originale. Il est incompréhensible que des hommes intelligents n’aient nullement pris la peine de trouver ce qui a été véritablement dit. On a même l’impression que cette chose-là et d’autres encore qui ont été faussement attribuées à frère Branham sont propagées intentionnellement dans le but d’intimider le plus de gens possibles. Cependant celui qui n’a pas d’idées préconçues et possède un minimum de crainte de Dieu constatera immanquablement que cet homme avait par révélation une profonde compréhension des Ecritures et que les mystères cachés de la Parole lui ont été révélés. Nous sommes très reconnaissants à Dieu pour cela.

    Peut-être que par ce simple exposé le Seigneur arrivera-t-Il à arrêter quelques-uns de ceux qui vont leur propre chemin, ou s’emploient à réaliser des programmes inutiles. Alors ils ne continueront plus à combattre ce qui vient de Dieu, mais deviendront eux-mêmes une partie de Son plan pour les temps de la fin. Cela est valable pour tous ceux qui rejettent le ministère établi par Dieu, en ayant ajouté foi à une argumentation ne reposant que sur des ouï-dire. Quant à ceux qui d’une part se réclament de William Branham, mais qui d’autre part diffusent des affirmations non bibliques et des interprétations des Ecritures et du Message, ils n’ont rien fait d’autre que nuire à la cause de Dieu, bien qu’ils aient pensé la servir.

    Je prie ceux qui ont à leur disposition des prédications de William Branham de les sonder à la lumière des Ecritures, d’éprouver par la Parole de Dieu l’enseignement qui a été publié et de faire cela sans rien en arracher de son contexte. Personne ne devrait se fier à sa propre compréhension ou à l’opinion d’autrui. Ensemble nous voulons agir comme les croyants de Bérée: “Or ceux-ci étaient plus nobles que ceux de Thessalonique; et ils reçurent la Parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Ecritures pour voir si les choses étaient ainsi” (Act. 17.11).

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TEMOIGNAGE PERSONNEL

    Comme auteur de cette brochure je désire pour terminer ajouter mon témoignage personnel, espérant par cela pouvoir venir en aide à quelqu’un.

    J’ai eu l’extraordinaire privilège de rencontrer le Seigneur déjà dans ma première jeunesse et j’ai pris part aussi souvent que possible aux services divins et conférences chrétiennes en Europe et aux Etats-Unis. Depuis Pentecôte 1949 j’ai souvent, par différents prédicateurs et évangélistes américains, entendu parler de l’action puissante de Dieu à travers l’homme de Dieu que nous venons de mentionner. En août 1955 j’ai pu assister pour la première fois et pendant toute une semaine aux réunions richement bénies que William Branham tint à Karlsruhe en Allemagne. La profonde impression qu’elles m’ont laissée s’est répercutée sur l’ensemble de ma vie spirituelle.

    La conférence internationale de «Voice of Healing» de l’année 1958 à Dallas, au Texas, m’est restée en mémoire comme un sommet tout particulier. Lors des réunions de la journée différents évangélistes prêchaient, alors qu’au service du soir cet humble serviteur de Dieu était le prédicateur principal. Les événements auxquels j’ai pu assister là, comme au cours d’autres de ses réunions aux Etats-Unis et en Allemagne, ne sont comparables qu’avec ceux manifestés dans le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ.

    Le 2 avril 1962, peu avant l’aube, je fis une expérience extraordinaire à l’occasion de laquelle le Seigneur me donna d’une voix audible et distincte la commission qu’Il m’attribuait. Le 3 décembre de la même année, le révérend Branham, en présence de deux témoins, me répéta par révélation les paroles exactes que le Seigneur m’avait dites. Je compris aussi par cela que mon ministère était directement relié à celui de William Branham. Après avoir voyagé pendant plus de vingt ans, tout spécialement dans les pays d’Asie et d’Afrique, comme aussi en partie dans les pays de l’Europe de l’Est — y compris la Russie — je sens que le temps est venu de faire savoir à tous les hommes ce que Dieu a fait. Si nous lisons attentivement ce qu’il a été dit au révérend Branham en juin 1933, nous serons frappés du fait qu’en premier lieu il ne s’agissait pas de sa propre personne, mais selon la teneur de cette déclaration: «…ainsi tu seras envoyé avec un Message qui préparera la deuxième venue de Christ». Dieu a repris le messager mais Il nous a laissé le Message. Ce Message est la Parole promise de Dieu, la Parole révélée pour ce temps.

    Elle est partie de l’Evangile éternel du Royaume, Evangile qui doit être prêché en témoignage à tous les peuples (Mat. 24.14; Apoc. 14.6). Le plein Evangile comprend également sans aucun doute la partie prophétique pour le temps de la fin.

    Nous entrons maintenant dans la dernière phase, au cours de laquelle Hébreux 13.8; Jean 14.12; Marc 11.22,23 et beaucoup d’autres passages de l’Ecriture seront réalisés. Le Révérend Branham s’est toujours et encore référé aux trois versets que nous venons de citer. Comme ce ne fut le cas pour aucun autre depuis les jours de Jésus-Christ, il les a vus littéralement s’accomplir un nombre incalculable de fois dans son ministère. Nous devons prendre garde au fait que tout cela est en parfait accord avec la Parole écrite de Dieu. La question n’est pas de savoir si nous recevons ou rejetons un homme, mais bien de savoir si nous voulons avoir part à l’action de Dieu. Nous devons prendre conscience du fait que le Seigneur s’est une fois de plus fait connaître dans la simplicité. C’est à Lui que nous devrons rendre compte au jour du jugement, et non pas à un homme. Là où une telle confirmation puissante et surnaturelle a eu lieu, tout argument humain est nul et non avenu.

    Je suis persuadé que ce Message de la Parole, apporté dans ce dernier âge de l’Eglise, prépare la deuxième venue de Christ. Tout véritable croyant le recevra et s’y conformera et c’est ainsi qu’il expérimentera l’achèvement. Nous pouvons compter que dans peu de temps Dieu accomplira par le moyen de l’Eglise-Epouse les puissantes choses qu’Il a promises. Aussitôt que chacun individuellement aura trouvé sa place dans le Corps de Christ, le Seigneur nous unira avec Lui dans Sa Parole et dans Son Esprit, et Il conduira les élus dans la plus grande des victoires de tous les temps. Alors la Parole écrite deviendra en eux la Parole parlée vivante, par laquelle la puissance de Dieu sera rendue manifeste. Ils feront partie des vainqueurs auxquels les promesses des chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse furent données.

    Comme il est promis dans Aggée 2.6 et Hébreux 12.26, Dieu ébranlera encore une fois la terre et le ciel. Alors s’accomplira aussi la parole d’Osée 2.21: “Et il arrivera, en ce jours-là, que j’exaucerai, dit l’Eternel, j’exaucerai les cieux, et eux exauceront la terre…”. En ce temps-là, les croyants prieront comme il est écrit dans Zacharie 10.1: “Demandez à l’Eternel de la pluie, au temps de la pluie de la dernière saison”. Comme nous l’avons déjà exposé, ce temps sera celui du rafraîchissement qui a été promis avant le retour de Jésus-Christ (Act. 3.19). Le temps de la moisson est là. Le Seigneur de la moisson peut dire les mêmes paroles qu’Il a dites à Ses disciples en ce temps-là: “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers: suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu’il pousse des ouvriers dans la moisson” (Mat. 9.37,38). “Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sa parole sur la terre” (Rom 9.28 — Maredsous).

Notre Père qui es aux cieux!
Que Ton Nom soit sanctifié;
Que Ton règne vienne;
Que Ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien;
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin.
Car c’est à Toi qu’appartiennent, dans tous les siècles,
Le règne, la puissance et la gloire. Amen!

Ewald Frank

 


Cette brochure peut être obtenu gratuitement à l'adresse suivante:

Centre Missionnaire de la Parole Parlée
Case postale 5633
1002 Lausanne (Suisse)


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Le 28 février 1963 cette nuée surnaturelle apparut sur la montagne de Sunset, au nord de Tucson, en Arizona, comme cela avait été montré au révérend Branham dans une vision, le 22 décembre 1962. Ceci pourrait-il être le signe du proche retour du Seigneur Jésus? Bien que cette photographie ait été prise de très loin, le visage du Seigneur est clairement reconnaissable à l'intérieur de cette nuée.

Le 19 avril 1963, le «Science Magazine» reproduisit cette photographie sur sa page de couverture. James E. McDonald, de «l'Institute of Atmospheric Physics», et de «l'University of Arizona» à Tucson, écrivit un rapport à ce sujet sans pour autant avoir une explication pour ce phénomène. Le plus grand hebdomadaire du monde, le «Life Magazine», présenta cette photographie dans son numéro du 17 mai 1963, avec un article. Cette nuée lumineuse apparut dans un ciel bleu, à une altitude où aucune humidité ne se trouve pour former de nuages. Cela est certainement une confirmation du Tout-Puissant qui, dans Son amour, est également venu à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas croire sans voir.

 

 

 

Sur cette photographie, nous voyons la Lumière surnaturelle au-dessus de la tête de William Branham. Elle fut prise le 24 janvier 1950, pendant une réunion à Houston, au Texas, par un photographe de presse. Le studio Douglas, à Houston, l'envoya pour l'éprouver au Dr George J. Lacy, qui était en son temps examinateur des documents douteux au F.B.I. Après un examen approfondi, il en confirma l'authenticité par ces paroles: «Je suis parfaitement convaincu que le négatif qui m'a été confié pour être éprouvé n'a été ni retouché, ni soumis à une double exposition, ni n'est le produit d'un montage photographique. De plus, je suis parfaitement convaincu que le trait de lumière apparaissant sur la tête a été causé par la lumière impressionnant le négatif».