AU COMMENCEMENT
ETAIT LA PAROLE
PAS L’INTERPRETATION
ACCUSATION — AVERTISSEMENT — CLARIFICATION
Sans passer par l’introduction habituelle, venons-en directement au fait. Pour toute critique et jurisprudence concernant les affaires bibliques — doctrines ou pratiques — qui sont l’objet d’une discussion, Dieu a déjà décidé et montré par Sa Parole ce qui est valable. C’est pourquoi dans cet exposé nous n’emploierons que la Parole de Dieu, éternelle et incorruptible telle qu’Elle se trouve dans la Bible. C’est Elle qui sera aussi employée au «dernier jour», lors du «jugement final» et de la jurisprudence finale. Maintenant, comme lors d’une instruction, une accusation doit être élevée devant la justice de Dieu, un avertissement doit être donné afin qu’une clarification soit possible.
L’accusation est la suivante: tromperie religieuse continuelle. Comme nous le verrons, tout en se réclamant de Dieu et de la religion, l’humanité est encore et toujours conduite dans le mensonge et la tromperie. S’il n’y avait rien qu’une chance de pouvoir changer après la mort notre destinée éternelle, personne ne se donnerait la peine d’élever cette accusation. Cependant il est écrit “Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement…” (Héb. 9.27).
L’accusation n’est pas dirigée contre un inconnu, mais en premier lieu contre l’ensemble du clergé sur toute la terre. Du point de vue humain on pourrait invoquer des circonstances atténuantes, parce que nous sommes véritablement tous nés trompés, nés dans des traditions héritées. Mais du point de vue de Dieu il n’y a aucune excuse, parce qu’Il nous a laissé la Bible comme seule norme valable. C’est ainsi que le Seigneur Jésus dit: “Moi, je suis venu dans le monde, la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Et si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, moi, je ne le juge pas; car je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a qui le juge; la parole que j’ai dite, celle-là le jugera au dernier jour” (Jean 12.46-48).
Tous étudient les Saintes Ecritures, mais à cause de leur manière personnelle de voir, ils parviennent à des résultats tout à fait différents. Faire des recherches et étudier ne suffit pas, et c’est ce que fait l’ensemble du clergé. Cela doit commencer par une expérience personnelle de salut et en suivant premièrement Jésus-Christ. Il est véritablement le point central de toute la révélation de Dieu et en Lui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance (Col. 2.2,3). C’est pourquoi il est écrit: “Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi: — et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie” (Jean 5.39,40).
C’est tout aussi fondamentalement inadmissible d’apporter son propre point de vue sur un thème biblique. Chacun doit se placer sous le jugement de la Parole. Le Juge suprême ne prononcera le jugement, aujourd’hui comme au dernier jour, uniquement qu’en conformité avec Sa Parole. L’apôtre Paul écrit: “…car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu…” (Rom. 14.10). Dans la deuxième lettre aux Corinthiens il souligne encore une fois: “C’est pourquoi aussi… nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables; car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ…” (2 Cor. 5.9,10). Le jugement final est clairement placé devant nos yeux dans Apocalypse 20, à partir du verset 11.
Il s’agit maintenant que tous ceux qui se réclament de Dieu laissent valoir les doctrines bibliques et les pratiques du temps des apôtres. En effet ces derniers nous les ont laissées comme modèles. Après Sa résurrection, le Seigneur enseigna Ses disciples pendant les quarante jours précédents Son ascension (Luc 24.50,51). C’est seulement après cela, qu’à Ses apôtres élus auxquels Il avait rendu témoignage d’être vivant (Actes 1.1-3), qu’Il commanda de faire de toutes les nations des disciples et de leur enseigner à garder toutes les choses qu’Il leur avait commandées (Mat. 28.20). Cela arriva et s’accomplit encore, au travers de tous les véritables serviteurs de Dieu, depuis la première prédication de Pierre le jour de Pentecôte, et cela sera encore dans la dernière prédication la même doctrine et la même pratique. C’est ainsi que s’accomplit la Parole du prophète Esaïe 54.13: “Et tous tes fils seront enseignés de l’Eternel, et la paix de tes fils sera grande”. Dans l’Evangile de Jean, le Seigneur se rapporta à cette Parole et dit: “Il est écrit dans les prophètes: «Et ils seront tous enseignés de Dieu». Quiconque a entendu le Père et a appris de Lui, vient à moi” (Jean 6.45).
L’accusation sera élevée contre tous ceux qui ont changé la Parole originelle de Dieu telle qu’Elle se trouve dans la Bible; elle s’élèvera contre ceux qui L’ont changée et en ont faussé les doctrines. Maintenant l’humanité doit entendre encore une fois le Message divin prêché clairement et en vérité dans Sa version originale. Il est déplorable que tous les scribes modernes et lettrés des Ecritures, ainsi que tout le monde religieux s’en aillent leur propre chemin; ils parlent du salut, mais ils ne marchent pas sur le chemin du salut tel qu’il était dans le Christianisme primitif.
Au cours de mon ministère de prédicateur, de plus de quarante années, j’ai été conduit dans plus de 130 pays et également dans presque toutes les confessions et églises de cette terre. A cause de cela je peux dire que je suis bien placé pour être au courant de ce qui se passe dans le monde religieux. Partout maintenant l’esprit oecuménique supplante avec force l’esprit de parti religieux, et il conduit doucement dans le “multi-culte-système”, dans la «Communauté Mondiale des Etats», où chacun trouve une place. Ainsi, par exemple, le soi-disant «Credo apostolique», plus précisément «Credo de Nicée–Chalcédoine», est formulé seulement en 325 et 381 après Christ, est devenu plus ou moins le bien commun de la plupart des communautés de foi chrétiennes. Il y est dit entre autre: «Je crois en une seule Eglise sainte, catholique… à la communion des saints…». Une confession de foi en douze points m’a été présentée dans une communauté du Plein Evangile, en Extrême–Orient. Le neuvième point était le passage que nous venons de mentionner. Quelque chose de semblable m’est de nouveau arrivé il y a peu de temps, dans une capitale de l’Amérique centrale, lorsque le président des Eglises pentecôtistes, encore avant même que j’aie enregistré mon nom à l’hôtel, me sollicita à signer tout de suite leur «confession de foi». Ce n’est qu’après avoir signé cela que toutes les portes dans le pays m’auraient été ouvertes pour des conférences. Cependant, déjà à cause du premier paragraphe je n’aurais pu en toute bonne conscience signer. Dieu soit remercié qu’Il changea les sentiments de cet homme, lequel m’ouvrit toutes les portes.
Ces derniers temps, ce qui me trouble profondément lors de mes voyages missionnaires, c’est la pratique très répandue de terminer la prière finale par la formule: «Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit». En plus, ce qui est vraiment déconcertant, c’est que l’on prie ensuite pour la louange du Père, puis pour celle du Fils, et finalement pour celle du Saint-Esprit; chaque fois le même temps y est consacré car, dit-on, «tous les trois» sont dignes du même honneur et de la même adoration. Lorsqu’il est dit: «Maintenant nous voulons saluer la personne du Saint-Esprit avec des applaudissements et Lui souhaiter une bienvenue toute particulière par un: ‹Bonsoir, Saint-Esprit›», c’est vraiment aller trop loin: c’est déjà du blasphème! Quelle valeur, pour de telles personnes, peut bien avoir la manière vraiment apostolique: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ” (Eph. 1.3, et autres)? Presque partout également, lors de la prière finale, n’est employée qu’une formule, à savoir: “La grâce du Seigneur Jésus-Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous!”. Celui qui lit les épîtres de Paul constatera qu’il n’a absolument pas pensé à établir une norme ou une forme quelconque, car chacune de ses lettres se termine de façon différente. L’épître aux Romains a même deux salutations finales et elles ne sont absolument pas semblables: “Or, que le Dieu de paix soit avec vous tous! Amen!” (Rom. 15.33). “… au Dieu qui seul est sage, par Jésus-Christ — auquel soit la gloire éternellement! Amen!” (Rom. 16.27). Dans la dernière ligne du dernier livre de la Bible, il est dit: “Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec tous les saints”. Pourquoi donc quelqu’un devrait-il introduire une formule fixe, et ne pas permettre que le Saint-Esprit puisse conduire librement?
De tels événements, ainsi que maints autres encore, sont les motifs qui m’ont amené à cet exposé qui doit, en même temps, représenter un défi et une mise en garde. Qu’est-ce qui est réellement écrit dans les Saintes Ecritures, et qu’est-ce qui vient à être interprété et compris? Que pratiquaient réellement les apôtres et que peut-il leur être attribué? C’est ce qui doit être demandé et aussi clairement démontré! Qu’est-ce qui est Parole de Dieu, et qu’est-ce qui est interprétation?
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AINSI COMMENÇA LA TROMPERIE
Les premiers hommes, en qui nous avons tous été représentés, sont tombés dans le péché parce qu’ils ont écouté l’ennemi qui a faussé la Parole pour Eve, et de cette façon il a porté le premier mensonge sur la terre. La chose est généralement connue. Nous avons tous expérimenté le même sort et n’avons pas résisté à la tentation. Comme cela est arrivé lors de la chute dans le péché, nous tous sommes nés dans ce monde par l’engendrement charnel. Ainsi la mort nous a tous rejoint.
Depuis que la rédemption a été pleinement accomplie, l’ennemi a toujours réussi à tordre la Parole pour les croyants superficiels, et à rendre croyables ses mensonges religieux. L’Eglise primitive n’est demeurée qu’un temps très court dans la pure doctrine divine. La confession: “Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême” (Eph. 4.5) fut bien vite laissée hors d’attention par les “falsificateurs”. Paul, en particulier, a dû déjà s’expliquer avec les faux docteurs au sujet de leurs doctrines non bibliques, lesquelles viennent toujours des démons (1 Tim. chap. 4). Il dit à l’avance que des hommes s’élèveraient dans l’Eglise et qu’ils enseigneraient de fausses doctrines. Cela arriva, bien qu’il ait prêché tout le conseil de Dieu et qu’il ait établi des anciens dans l’Eglise sous la direction du Saint-Esprit (Actes 20.24-32). Lui-même et les autres apôtres mirent en garde les croyants contre ceux qui provoquent des divisions et s’éloignent de la saine doctrine.
Cela remonte au jardin d’Eden. C’est là que tout a commencé. Le Seigneur Dieu avait clairement parlé, en avertissant: “… mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement” (Gen. 2.17). Dieu pense toujours ce qu’Il dit, et Il dit toujours ce qu’Il pense. L’ennemi tord la Parole et La tourne, il La remet en question et dit: “Quoi, Dieu a dit: Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin?”. Et il dit: “Vous ne mourrez point certainement; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal” (Gen. 3.1-7). Oui, et lorsque cela arriva, leurs yeux s’ouvrirent réellement. Cependant, par la chute dans le péché, ils se retrouvèrent nus et séparés de Dieu. Les feuilles de figuier ne suffirent pas pour couvrir leur honte; aujourd’hui encore cela ne sert à aucun de chercher à couvrir la honte de la chute de l’Eglise dans le péché par la feuille de figuier de quelque religion que ce soit.
L’ennemi vient toujours d’une manière très pieuse, comme un ange de lumière (2 Cor. chap. 11), et avec le: “Il est écrit!”. Les deux viennent d’une inspiration: ce qui est vrai et ce qui est faux. Ce qui est authentique, provenant de l’Esprit de Dieu, prouve constamment sa véracité, car “… de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit-Saint” (2 Pier. 1.20,21).
Comme avertissement il est écrit: “Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons” (1 Tim. 4.1).
“Car il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables” (2 Tim. 4.3,4).
“Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction” (2 Pier. 2.1).
Tout prédicateur doit se laisser poser la question, s’il prêche un quelconque “message chrétien”, ou s’il prêche le Message de Christ. Chacun, peu importe qu’il prêche ou qu’il écrive, doit s’éprouver lui-même et aussi se laisser éprouver, pour savoir s’il communique la vraie ou la fausse doctrine. Etre sincère ne suffit pas, car chacun l’est à sa manière. Il faut que soit établi comment chacun est classé du point de vue des Ecritures, car: “Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner…” (2 Tim. 3.16,17). Les traditions et les convictions religieuses, même si l’Ecriture est citée, n’ont pas de valeur devant Dieu quand la signification de celle-ci et l’usage qui en est fait sont rapportés et employés de manière erronée. Après une recherche plus exacte il ne reste plus alors qu’une piété personnelle. Il s’agit donc maintenant de connaître la différence infinie qu’il y a entre la signification réelle de la Parole et les nombreuses interprétations faites à Son sujet.
Paul voulait présenter à Christ, l’Epoux céleste, une Eglise–Epouse pure, qui puisse rencontrer l’Epoux dans l’état d’une vierge non touchée, n’ayant commis aucune fornication spirituelle. Mais aussitôt il exprime la crainte que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, ces croyants simples, qui écoutent fidèlement, soient aussi séduits si un autre Jésus leur est annoncé, un autre évangile leur est prêché, et un esprit étranger est à l’oeuvre (2 Cor. 11.1-4). Cependant, qui conviendra que nous sommes plus ou moins nés dans un Christianisme plus ou moins faussé? Ceux qui persistent dans leur erreur sans le savoir devront aussi prendre place sur le banc des accusés, car même le manque de connaissance religieuse ne nous met pas à l’abri de la punition. C’est à cela que devrait penser tout prédicateur, et il devrait éprouver ce qu’il dit à la lumière de la Parole de Dieu, pour connaître si, sans le savoir, il ne transmet pas un Evangile faussé. En effet, une personne surprise en train de transmettre un faux billet de banque doit s’attendre à être punie, même si elle n’a pas su que l’argent était faux.
Les croyants, qui sont généralement inconscients, se reposent sur les argumentations de l’ennemi, lesquelles continuent à être répandues par les scribes chrétiens. Eve ne remarqua aucunement qu’elle avait été trompée par l’ennemi et séduite, parce qu’il lui déforma si explicitement la Parole, La transformant au contraire, et par cela même L’empoisonna d’un venin mortel. Nous-mêmes, nous n’avons rien remarqué avant d’avoir été réveillés et éclairés. L’ennemi a commencé par apporter le doute sur ce que Dieu avait dit. Il était demeuré sur le thème, mais non sur la Vérité originelle de la Parole, telle qu’Elle était sortie de la bouche de Dieu. C’est en cela que consiste encore aujourd’hui la grande tromperie dans l’ensemble du monde religieux. Le diable n’a aucun thème qui lui est propre — la plupart ne comprennent pas cela. Il emploie toujours les thèmes religieux des dénominations. Il n’a pas de doctrine propre — il reprend élégamment la Parole de Dieu et La déforme. Ce sont les thèmes bibliques sur Dieu, sur le baptême, sur le Souper du Seigneur, et ainsi de suite, qu’il fait croire aux hommes dans une manière non biblique. Il vient avec le: “Il est écrit…” comme nous pouvons le lire dans Matthieu, chapitre 4. En ce temps-là il a arraché et séparé la Parole écrite de son contexte — c’est en cela que consiste la tentation proprement dite — et il le fait encore aujourd’hui sans que les hommes le réalisent, parce qu’ils supposent qu’il est toujours quelque part ailleurs. Aux uns il cite Matthieu 28.19, aux autres Jean 20.23, mais il se garde bien de mentionner le: “Mais il est aussi écrit” de Actes 2.38. Il élèvera toujours un passage biblique contre un autre passage — par contre l’Esprit de Dieu amène chaque passage biblique en harmonie avec l’autre.
Satan ne nie pas davantage Dieu que la Parole de Dieu. Mais il est occupé jour et nuit à endoctriner les hommes selon son point de vue des choses, et particulièrement ceux qui se trouvent dans toutes les écoles bibliques et les séminaires de prédicateurs, ainsi que l’ensemble du clergé. Dans le jardin d’Eden, la chute dans le péché du corps naturel était la conséquence de la séduction, et tout le monde en souffre encore aujourd’hui. Dans l’Eglise c’est l’apostasie à l’égard du SEUL vrai Dieu et de Sa Parole, qui par la désobéissance conduit à la déviation de la Parole, sous laquelle l’Eglise souffre encore et toujours.
Lors du premier Concile oecuménique de Nicée, en 325, les 250 représentants des divers courants religieux débattirent des thèmes bibliques, et plus spécialement sur Christ et la Divinité. On doit cependant se demander pour quelle raison les prophètes et les apôtres ne se sont jamais disputés sur ces thèmes?
Combien le ciel entier a-t-il dû pleurer et tout l’enfer se réjouir, lorsque le prince de ce monde a réussi à annuler la Parole de Dieu et à introduire à la place des théorèmes formulés par des hommes qui ne connaissaient pas du tout Dieu. L’hellénisme et les pensées philosophiques païennes ont visiblement dominé les pères de l’Eglise. Comme aucun d’entre eux ne connaissait la langue araméenne ou hébraïque pour pouvoir lire le texte original, aucun ne connaissait ni le caractère de l’Ancien Testament en rapport avec l’histoire du salut, ni le Dieu d’Israël. Tous avaient accepté le Christianisme comme religion, mais aucun n’avait reçu Christ comme Rédempteur et Seigneur. Aucun d’entre eux ne pouvait témoigner d’avoir reçu un appel divin. Nous pouvons lire, sous la plume d’écrivains réputés de l’histoire de l’Eglise, que tous les pères de l’Eglise, sans aucune exception, par leurs déclarations méchantes, ont semé la haine envers les Juifs. Ignace d’Antioche commença et tous suivirent son exemple: Justinien, Hippolyte, Cyprien, Grégoire de Nisse, Origène, comme aussi Tertullien et Athanase, jusqu’à Chrysostome et Hieronymus, etc. Léon Ier, qui exerça le pouvoir depuis 441 et qui du point de vue protestant est généralement considéré comme le premier Pape, les surpassa tous. Ce ne sont que malédictions, méchantes accusations, déportations des Juifs, qui eurent lieu sous l’influence des princes de l’Eglise. La première conséquence concrète de l’influence des «pères des conciles», comme on les a appelés plus tard, fut manifestée déjà en 321, lorsque l’empereur Constantin décréta que les Juifs avaient l’interdiction, sous menace de sanctions, de célébrer le sabbat, mais il les obligeait par contre à respecter le dimanche. Beaucoup de synagogues furent fermées et devinrent des églises. Ce sont des citations du Nouveau Testament que Satan tordit pour les pères de l’Eglise et les influença à injurier les Juifs comme “meurtriers de Christ”, à les rejeter et à les maudire. Cependant, celui qui maudit Israël est maudit par Dieu (Nom. 24.9).
Après que l’empereur Théodose I (347-395) ait déclaré le 28 février 380 la foi trinitaire comme seule religion de l’Etat, et que le concile de Constantinople l’ai confirmée en mai 381, tous furent contraints à cette foi. Uniquement lors des sept croisades, entre 1095 et 1291, c’est-à-dire en à peine 200 ans, 22 millions de personnes furent mises à mort par l’Eglise d’Etat. «Deus lo vult!» — «Dieu le veut!» était le cri de guerre de Godefroi de Bouillon. L’ordre pour la première croisade est venu du pape Urbain II «au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Avec un crucifix dans une main et une épée dans l’autre, les Croisés ont commis des massacres. Dans l’ensemble, jusqu’au Moyen-âge, 50 à 60 millions de personnes ont été les martyrs de l’«Eglise de la Trinité», qui était en même temps la puissance d’Etat dans le Saint Empire Romain.
Elle est coresponsable dans l’ère chrétienne de toutes les persécutions infligées aux Juifs. Beaucoup d’auteurs cherchent la cause réelle du terrible Holocauste qui a fait 6 millions de victimes. Des siècles ont passé sous la domination protestante prussienne sans qu’il y ait de persécution des Juifs. Celui qui a lu les livres de Daniel Goldhagen, et d’autres auteurs, sait quel est le rôle de l’Eglise de Rome. Depuis les jours des pères de l’Eglise, la semence antisémite semée au IVème siècle par ceux-ci est sans cesse réapparue, et cela également par Martin Luther, les Protestants, les Orthodoxes, et dans tout le Christianisme. Conformément à Apocalypse 6.9-11, les âmes de tous ceux qui ont été mis à mort crient vengeance.
Comme l’histoire en rend témoignage, les guerres eurent souvent un arrière-plan politique, mais les persécutions un arrière-plan religieux. Tous les bûchers qui n’ont pas épargné ni les enfants ni les vieillards, la «Sainte Inquisition» qui fit particulièrement rage avec cruauté en Espagne, enfin, l’ensemble de l’histoire des martyres est à mettre au compte de l’«Eglise d’Etat trinitaire» Romaine et de ses représentants. Durant le Moyen-âge, alors que seule régnait l’Eglise de Rome, n’existait aucun droit de l’homme, aucune liberté de conscience, aucune liberté religieuse ni la liberté de parole ou d’expression. Les bûchers élevés pour brûler les sorcières sont estimés à soixante mille depuis les années 1430. En France, lors du massacre des Huguenots protestants dans la nuit de Saint Barthélemy, les 23 et 24 août 1572, furent massacrés en une seule nuit entre vingt et trente mille personnes. La Bible, le seul Livre sur la terre qui contient la Vérité incorruptible, n’a jamais imputé à aucune nation la responsabilité d’avoir fait des martyrs. Nulle part également il n’est écrit: «La nation espagnole est responsable de l’Inquisition». Pareillement on ne peut pas lire: «Les Français sont responsables du massacre des Huguenots», et non plus: «Le peuple allemand est responsable de l’Holocauste». Aussi personne ne dira: «Les Autrichiens sont aussi fautifs parce que Hitler était autrichien et Eichmann était autrichien-allemand». L’Ecriture témoigne clairement que l’Eglise de Rome est responsable du sang versé des martyrs: “Babylone la grande… enivrée du sang des saints…” (Apoc. 17.5,6). “Et en elle a été trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre” (Apoc. 18.24 et autres).
Parce que l’Ancien Testament a été en général méprisé des princes de l’Eglise, ceux-ci ne pouvaient donc pas comprendre le Nouveau Testament. Ils ne comprirent pas que ceux qui ont écrit le Nouveau Testament ont fait ressortir l’importance de l’Ancien, qu’ils en ont cité 845 passages, qu’ils ont aussi reconnu et ordonné les relations entre les Juifs et les païens, comme aussi celles existant entre la loi et la grâce, conformément au plan de salut de Dieu. Selon le jugement des Ecritures, les pères des Conciles n’étaient rien d’autre que des aveugles voulant conduire d’autres aveugles. Eux-mêmes et tous ceux qui marchent sur leurs traces se trouveront sur le banc des accusés au jour du jugement de Dieu. C’est dans leur «Credo trinitaire» qu’ils ont eux-mêmes trouvé et formulé et qui est entaché de sang parce qu’il a conduit à la récusation et au rejet des Juifs, que le Christianisme vit encore aujourd’hui. O Dieu, aie compassion!
Pas un seul point de foi, ni aucune doctrine, n’avait besoin d’une nouvelle formulation. Le Nouveau Testament, avec le vrai credo prophétique-apostolique, se trouvait déjà dans le canon du Nouveau Testament, Lequel demeure pour toujours la seule règle valable.
L’Eglise du Nouveau Testament était fondée sur le fondement commun des apôtres et des prophètes dont Jésus-Christ Lui-même est la Pierre angulaire (Eph. 2.20). Paul, en tant que sage architecte établi par le Seigneur, en a posé le fondement. Mais la grande question est de savoir comment bâtissent les autres (1 Cor. 3.10-15)! Conformément à 1 Timothée 3.15, la vraie Eglise de Jésus-Christ est la colonne et le soutien de la Vérité — pas un pieux château de mensonges (Es. 28.17). Il n’y a aussi aucun cas dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, où il ait été discuté de savoir qui est Dieu et comment Il se fait connaître. Les serviteurs de Dieu connaissaient le Seigneur Dieu, l’Eternel, et ne touchaient nullement aucune de Ses révélations. Il ne serait jamais venu à la pensée d’aucun homme de Dieu, à cause des multiples manifestations de Celui-ci, de vouloir Le partager, pour faire plusieurs personnes du SEUL dont témoigne la Bible dans ses 66 livres.
Nous devons demander très sérieusement: De quel droit les docteurs de la Bible, les professeurs en théologie, les prédicateurs, les évangélistes dans l’ensemble du Protestantisme et dans toutes les Eglises qui ont pris origine depuis la Réformation, défendent-ils les doctrines introduites par l’Eglise de l’Empire de Rome? Ne confondent-t-ils pas ainsi le droit divin avec le droit canonique? Qu’est-ce qu’un véritable envoyé de Christ — qu’il soit apôtre, prophète, évangéliste ou pasteur — a à faire avec un credo formulé des centaines d’années plus tard dans différents Conciles? De quel droit est-il aussi permis d’appeler cette chose «Credo apostolique»?
La confession et les doctrines des apôtres sont exclusivement, et vraiment exclusivement, à trouver dans les Actes des apôtres et dans les Epîtres des apôtres. Toutes autres choses ne sont que falsifications, qui ont pris origine dans les interprétations propres de passages bibliques. L’ennemi a véritablement commencé d’agir ainsi déjà dans le Christianisme primitif en interprétant la Parole de Dieu, et depuis il n’a pas cessé de le faire. Sans le savoir le monde religieux en entier est spirituellement aveugle et il s’égare, à moins que la révélation ne lui soit donnée. Bien que richement décorées avec des passages bibliques, aussi les doctrines protestantes dans leur ensemble sont demeurées non bibliques, et même dans les églises et dans les communautés du «Plein Evangile», elles sont recouvertes du manteau babylonien. La signification originelle de la Parole est partout annulée par des interprétations personnelles.
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EPROUVEZ TOUTES CHOSES
Maintenant voici ce qui est pour beaucoup, la première surprise, celle qui secoue tout et tous: Il n’y a pas une seule action dans toute la Bible qui ait été faite au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit! Cette constatation importante aura, espérons-le, auprès de ceux qui se trouvent encore dans des traditions non bibliques, déclenché un choc durable et salutaire.
Pour les véritables enfants de Dieu, qui sont réellement fidèles à la Bible et qui n’ont pas seulement la prétention de l’être, il ne s’agit pas de ce que Athanase, Augustin, Tertullien, Hieronymus, ou d’autres ont dit, mais bien de ce qu’ont dit Pierre, Jean, Jacques et Paul, et qui se trouve écrit dans la Parole et qui, pour nous, est le AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Ce que Dieu a dit par la bouche de Ses serviteurs qui ont parlé en Son Nom, étant poussés par le Saint-Esprit, ne se trouve dans aucun Catéchisme, ni dans aucun livre d’enseignement d’Eglise, pas davantage dans la «Didachè» appelée faussement «Doctrine des douze apôtres», et encore moins dans le Talmud ou le Coran, mais bien uniquement dans la Bible. Il n’y a qu’un seul Absolu: les Saintes Ecritures.
Il faut que soit pris au sérieux par tous ceux qui ont la crainte de Dieu le fait que, dans le Christianisme primitif, aucune prière n’a été commencée ou terminée par la formule trinitaire.
Pas un seul baptême, aucune guérison, aucune bénédiction — absolument rien, vraiment rien dans les temps bibliques n’est arrivé par la formule: «Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Cela est accepté comme allant de soit uniquement en se basant sur une tradition ecclésiastique.
Mais maintenant tous devraient approfondir les Saintes Ecritures telles qu’Elles nous sont présentées et venir à la connaissance de comment sont les choses en réalité. Celui qui a étudié l’histoire universelle de l’Eglise, regardant consciemment à ce thème important, aura été frappé de constater que jusqu’à la fin du IIème siècle du Christianisme, selon l’exemple des apôtres, toute action se faisait au Nom du Seigneur Jésus-Christ — comme aussi cela nous a été transmis de manière saisissante dans les Saintes Ecritures du Christianisme primitif par les témoins du temps de Jésus
C’est là que je me tiens, fondé sur le fondement des apôtres et des prophètes! Je ne peux faire autre chose! Que Dieu me soit en aide!
Les questions suivantes ne sont pas posées pour offenser quiconque, mais dans la pensée d’éprouver et d’éclairer. Chaque lecteur doit avec amour, mais aussi avec le sérieux nécessaire qui nous est indispensable, être conduit à réfléchir et à entreprendre les corrections nécessaires.
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POURQUOI? POURQUOI?
Pourquoi la parole «Trinité» ne se trouve-t-elle pas une seule fois dans la Bible?
Pourquoi l’expression «Dieu trois en un» ne se trouve-t-elle pas une seule fois dans la Bible?
Pourquoi ne se trouve-t-il pas mentionné une seule fois dans la Bible que Dieu consiste en trois Personnes?
Pourquoi dans toute la période de l’Ancien Testament personne n’a-t-il prié «Père qui est dans le ciel»?
Pourquoi ne se trouve-t-il pas une seule fois dans la Bible «Dieu le Fils», mais bien “Fils de Dieu”?
Pourquoi ne se trouve-t-il en Elle pas une seule fois «Dieu le Saint-Esprit», mais bien “l’Esprit de Dieu”? Cependant il est certain que puisque Dieu est le point de départ de toute chose, le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu, ou bien non?
Pourquoi donc se trouve le mot combiné «Seigneur Dieu» — «ELOHIM–YAHWEH», plus de six mille fois dans l’Ancien Testament, alors que depuis l’Evangile de Matthieu jusqu’à l’épître de Jude il ne se trouve pas une seule fois dans le Nouveau Testament — si ce n’est dans une citation de l’Ancien Testament (Luc 1.32) — et qu’il réapparaît dans le livre prophétique de l’Apocalypse? Dans l’Ancien Testament il est le Seigneur; dans le Nouveau Testament nous lisons: “Mais Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera par sa puissance” (1 Cor. 6.14).
Pourquoi dans les Actes des apôtres l’accent est-il mis sur «Dieu» en tant que Père, et sur «le Seigneur» en tant que Fils? Certainement parce que Dieu est devenu notre Père par Jésus-Christ notre Seigneur.
Pourquoi est-il dit en rapport avec la naissance du Fils: “… et on appellera son nom Dieu fort, Père du siècle…” (Es. 9.6), et cependant pas une seule fois «Fils éternel»?
Pourquoi n’y a-t-il pas un seul passage dans la Bible, pendant la période de l’Ancien Testament, où ait été rapportée «une conversation entre le Père et le Fils» dans le ciel? Certainement parce que Dieu ne s’était pas encore révélé comme Père dans le Fils.
Pourquoi les Saintes Ecritures ne disent-Elles rien sur le fait que Dieu, en tant que Père, ait engendré le Fils dans l’éternité et qu’Il soit né alors à ce moment-là? Simplement parce que la chose n’a pas eu lieu! La naissance du Fils a été annoncée dans tout l’Ancien Testament, et elle s’est accomplie au commencement du Nouveau Testament. C’est là la Vérité divine et biblique! C’est pourquoi une «pré-existence» du Fils ne se trouve pas dans la Bible.
Pourquoi nous a-t-il été ordonné de prier: “Notre Père qui est dans les cieux, que ton nom soit sanctifié…” (Mat. 6.9)? et pourquoi prie-t-on seulement «Père céleste», et non pas: «Fils céleste»? Certainement parce qu’il n’y a aucun Fils céleste!
Pourquoi le Seigneur Dieu a-t-Il toujours juré par Lui-même: “J’ai juré par moi-même, dit l’Eternel” (Gen. 22.16; Ps 89.35; Amos 6.8; Héb. 6.13 et autres)? Si ce n’est bien parce qu’à Ses côtés il n’y avait pas d’autre Personne divine!
Où donc se trouve dans la Bible: «Le Père est éternel, le Fils est éternel, le Saint-Esprit est éternel»? Naturellement, nulle part! Comment dans la Parole de Vérité pourrait-il se trouver ainsi quelque chose de mensonger? C’est exclu!
Pourquoi ne se trouve pas une seule fois dans la Bible: «Gloire à Dieu le Père, à Dieu le Fils et à Dieu le Saint-Esprit!»? C’est intentionnellement que ne suit pas l’«amen», parce que cela signifie: «Ainsi soit-il!» et ce n’est pas du tout comme cela!
Pourquoi n’est-il pas écrit une seule fois dans la Bible: «Père–Créateur»? Qu’est-ce que «Père» a à faire avec la création? Ou qu’est ce que le Créateur a à faire avec des fils et des filles engendrés?
A l’égard de la création, Dieu est le Créateur. A l’égard de Ses fils et de Ses filles, Dieu est Père.
Pourquoi aucun prophète dans l’Ancien Testament, ni aucun apôtre dans le Nouveau, n’a-t-il jamais interprété le: “Faisons l’homme à notre image” de Genèse 1.26-28, en l’attribuant à plusieurs Personnes dans la Divinité? C’est parce qu’ils se trouvaient sous la direction de l’Esprit.
Pourquoi aucun des apôtres n’a-t-il répété l’ordre de baptiser de Matthieu 28, mais qu’ils l’ont au contraire bien compris et exécuté fidèlement en baptisant directement dans le Nom d’Alliance du Nouveau Testament, Nom dans Lequel Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit s’est révélé? C’est parce que le Nom dans Lequel il fallait être baptisé leur avait été révélé.
C’est la raison pour laquelle, dans le Christianisme primitif, jusqu’à la fin du IIème siècle, ceux qui étaient devenus croyants étaient baptisés correctement selon l’ordre de mission, uniquement au Nom du Seigneur Jésus-Christ (Actes 2.38, 8.16, 10.48, 19.5; Rom. 6.3 et autres), et pas une seule fois dans la formule trinitaire.
De plus, partout où se trouve le Christianisme faussé, la formule trinitaire est employée ainsi que pour la divination: lecture des lignes de la main, lévitation des tables, interrogation des esprits et pour toutes sortes d’enchantements, de magies et d’occultisme; elle est aussi employée pour entrer dans des ordres secrets lors de l’assermentation. Même le voeu de fidélité pour entrer dans les loges de franc-maçonnerie est fait, même par les Juifs, «au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit».
Personne ne doit être indifférent sur le fait que pas une seule prière, et même aucune action, dans la Bible, n’a été faite dans la formule trinitaire! Eprouvez toutes choses, aussi cette pratique exercée par presque tous les chrétiens! Qu’est-ce donc qui doit valoir pour toujours? La Parole de Dieu ou les traditions des Eglises? La Bible a-t-Elle raison, ou est-ce que ce sont les argumentations?
En présence de toutes les modifications, de toutes les interprétations et falsifications, nous devons demander: Pourquoi y a-t-il des prédicateurs, des évangélistes et des docteurs de la Bible qui ont la Parole de Dieu dans la bouche et qui continuent dans une foi aveugle et pleine d’enthousiasme à enseigner des doctrines traditionnelles non bibliques? Cette prise de position doit avoir lieu avec l’espoir que le lecteur, après l’exposition de toutes ces déviations, donne raison sur tous les points à Dieu et à Sa Parole. Il n’y a rien d’autre: toutes choses et toutes personnes doivent être placées devant le jugement de Dieu — et cela dès maintenant, non plus tard quand il sera trop tard. C’est aujourd’hui que l’avertissement doit être donné!
Tous les points présentés se laissent éclairer par la Parole de Dieu. Mais il n’y a aucune place pour des argumentations. L’ennemi a trompé trop longtemps les croyants avec cela. Maintenant ne subsiste plus que la question principale: Quelle est la vérité sur la Trinité, le Dieu en trois Personnes? La vérité est que cela n’a jamais existé dans l’Eternité, pas plus que cela n’a existé au cours des temps, et que cela n’existera jamais dans l’Eternité!
En toute franchise il faut également demander: Pourquoi les Saintes Ecritures ne connaissent-Elles pas non plus la doctrine des «Jesus Only»/«Jésus seul»? Parce qu’elle aussi est non-biblique! Comment le Fils, qui a été engendré, pourrait-Il être Son propre Père? Et comment pourrait-Il s’être adressé à Lui-même des prières, etc.? Le témoignage venu du haut du ciel est exprimé ainsi: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Mat. 3.17, 17.5). Seul celui qui confesse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu a la Vie éternelle (Jean 3.36). “Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ” (Jean 17.3). Ainsi, comme la doctrine de Dieu en trois Personnes est blasphématoire envers Dieu, de même se trouve être aussi fausse la doctrine des «Jésus seul». Ce qui demeure seul valable pour toujours est le témoignage des Saintes Ecritures, incluant toutes choses et dans lequel Dieu est révélé dans Sa diversité. Dans le Nouveau Testament est révélé que Dieu, en tant que Père, est au-dessus de nous dans le ciel, dans le Fils Il était sur la terre parmi nous et par le Saint-Esprit Il est en nous. C’est pour nous le mystère incompréhensible et inexplicable de Dieu, duquel Paul écrit: “Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire” (1 Tim. 3.16).
Lorsque Dieu, selon Son plan de salut élaboré dans l’Eternité, en a terminé avec tous Ses fils et Ses filles, la révélation du Fils débouche de nouveau en Dieu, Duquel elle est sortie, afin que soit accomplie cette parole: “Mais quand toutes choses lui auront été assujetties, alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous” (1 Cor. 15.28). Oh! quelle profondeur du mystère de la piété: Dieu en Christ et Christ en nous — l’espérance de la gloire!
Toutes les promesses faites dans l’Ancien Testament, de Genèse 3.15 jusqu’à Malachie 3.1, en rapport avec la venue du Fils, se sont accomplies au commencement du Nouveau Testament. Quelqu’un veut-il réellement nier cela?
2 Samuel 7.14 s’est accompli: “Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils…” (Héb. 1.5b).
Psaume 2.7 s’est accompli: “Tu es mon Fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré” (Héb. 1.5a).
S’accomplit aussi: “C’est à toi que je fus remis dès la matrice…” (Ps. 22.10).
S’accomplit aussi le Psaume 89.26,27: “Lui me criera: Tu es mon père, mon Dieu, et le rocher de mon salut. Aussi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre”.
S’accomplit également Esaïe 7.14: “C’est pourquoi le Seigneur, lui, vous donnera un signe: Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel”.
La proclamation disait: “… et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus…” (Mat. 1.21; Luc 1.31).
“… car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur” (Luc 2.11). Avec cela s’accomplit Michée 5.1,2, et le Sauveur est né à Bethléem (Mat. 2.1).
Lors de la première venue de Christ s’accomplirent en tout 109 prophéties. Cependant les scribes qui étudiaient chaque jour la Parole de Dieu ne le comprirent pas. Ils persévérèrent dans leurs interprétations et dans leurs propres représentations des choses. Bien qu’ils aient ardemment attendu la venue du Messie et aient entretenu le peuple éveillé dans cette espérance, ils ne le reconnurent point lorsqu’Il vint (Jean, chap. 1), et même le contredire à toute occasion. Toutes leurs offrandes, le chant des Psaumes et l’ensemble des solennités de leur culte à Dieu — tout était en vain. Je me demande si maintenant, pour la majorité des croyants qui attendent le retour de Christ, la même chose ne se répète pas? Cela en a toutes les apparences.
Le Seigneur Lui-même nous indique la révélation, sans laquelle personne, vraiment personne, qu’il soit ce qu’il veuille — et Dieu ne fait aucune exception — ne peut reconnaître ce glorieux mystère de Dieu en Christ. C’est pourquoi il est écrit: “Toutes choses m’ont été livrées par mon Père; et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; ni personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler” (Mat. 11.27). Il veut maintenant Se tourner vers chacun, comme Il le fit à cette époque: “Et se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Bienheureux sont les yeux qui voient ce que vous voyez!” (Luc 10.23). Aucune étude n’est suffisante, mais au contraire la révélation est nécessaire pour la connaissance de Dieu en Christ, ainsi que pour tous les mystères du Royaume de Dieu. Ce que Paul avait étudié, il l’a plus tard littéralement considéré comme des «ordures» (Phil. 3.8). Ce qui comptait beaucoup plus pour lui était d’apprendre à connaître le Seigneur et Sa puissance de résurrection. Il pouvait écrire, après avoir été établi dans le service à cause de la révélation qui lui avait été donnée: “… d’après quoi, en le lisant, vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère du Christ…” (Eph. 3.4).
Tout serviteur de Dieu appelé au service doit pouvoir l’expérimenter. Sans vouloir offenser quelqu’un, l’expression elle-même «Etudier la théologie», qui signifie en fait «Etudier Dieu», est fortement exagérée. Qui donc veut étudier quelque chose sur Dieu? Dès le commencement Dieu s’est révélé aux Siens — et Il veut aussi se révéler à nous.
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QU’EST-CE QUI EST REELLEMENT SAINT?
En tant que missionnaire ayant voyagé pendant quatre décennies sans interruption sur tous les continents, je sais que pour les hommes de toutes les religions et cultures, beaucoup de choses sont saintes. Chez les uns c’est la «vache sacrée» ou la «montagne sacrée», chez les autres ce sont les «saintes eaux» ou le «saint temple», le «saint lieu de pèlerinage» ou le «saint prophète», la «sainte tradition» ou d’autres choses encore. Mais qu’est-ce que tout cela a donc à faire avec Dieu? Naturellement, rien du tout! Pour les croyants bibliques, Dieu seul est saint et tout ce qui vient de Lui, comme tous ceux qui ont été sanctifiés par Lui dans la Vérité de Sa Parole, le sont par Celui qui a dit: “… vous serez saint, car je suis saint!” (Lév. 11.44, 19.2; 1 Pier. 1.16). Il ne peut y avoir aucune sanctification par la volonté d’un homme, car il est écrit: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ faite une fois pour toutes” (Héb. 10.10). C’est pour les Siens que le Sauveur a prié: “Sanctifie-les par la vérité; ta parole est la vérité” (Jean 17.17), et Il intercéda pour eux dans la prière sacerdotale: “Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité” (Jean 17.19). Il est aussi écrit: “Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur…” (Héb. 12.14). Se sanctifier soi-même par des oeuvres de justice personnelles signifie se tromper soi-même.
Dans le monde chrétien toute Eglise considère saint tout ce qu’elle tient pour saint, et pour chaque Eglise ce qui est particulièrement saint, c’est ce qu’elle croit, ce qu’elle enseigne, ainsi que ses traditions. C’est pourquoi tous veillent sur leur propre doctrine, qui pour eux est sainte, comme on veille à la prunelle de son oeil, et veulent la maintenir pure. Celui qui touche à leur credo, qui est également saint pour eux, peut rapidement devenir un fils de la mort. C’est ce qui arriva à Jan Hus lorsque le 6 juillet 1415, à Constance, sous les éclats de rire des pères du Concile, il fut brûlé sur le bûcher. Michel Servet également, fut condamné à Genève en 1553 et brûlé publiquement parce qu’il refusait la doctrine trinitaire. Les véritables serviteurs du Seigneur n’ont employé que «l’armure de Dieu», telle qu’elle est décrite dans Ephésiens 6, et c’est à cette dernière qu’appartient l’Epée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. Pas une seule fois un serviteur du Seigneur n’a employé la force terrestre, mais au contraire il a seulement prêché la Parole et laissé agir l’action de Dieu. Seul ce qui vient de Dieu peut aussi reconduire à Lui. Seul ce qui se trouve dans la Bible porte les traits de la main de Dieu.
Satan, le prince de ce monde, a toujours réussi à susciter la confusion. Il a présenté avec succès, à ceux qui portent une responsabilité dans le domaine religieux et politique, les richesses de ce monde qu’il avait d’abord offertes à Christ et que cependant le Rédempteur avait refusées (Mat. 4.1-11), tout cela afin de pouvoir exercer la domination sur la terre. Après la fondation de l’Eglise d’Etat, le salut fut rendu dépendant d’une Institution et de ses fonctionnaires, et non plus de leur foi personnelle en Jésus-Christ, Celui en qui seul se trouve le vrai salut. La prétention d’être la seule à procurer le salut s’étendit à plus ou moins toutes les Eglises d’Etat ou indépendantes, ainsi qu’à toutes les dénominations dans tous les pays. Ce n’est pas seulement l’Eglise de Rome, mais aussi toutes les autres, qui garantissent à leurs membres le salut et le donnent à leur manière. L’Eglise catholique est «honnête» à cet égard, elle dit à ceux qui sont restés que ceux qui sont partis expient leur punition dans le purgatoire malgré tous les sacrements qui devaient les sauver. Les Saintes Ecritures ne connaissent naturellement pas davantage la doctrine des indulgences que celle des sacrements, ou l’existence d’un purgatoire.
Les Saintes Ecritures ne connaissent non plus ni la béatification ni la canonisation des défunts. Seuls les vivants, ceux qui ont obtenu la grâce et qui ont reçu le plein salut en Jésus-Christ sont appelés saints et bienheureux. Depuis ceux que le Seigneur appelle bienheureux dans le Sermon sur la montagne, jusqu’à ceux du dernier chapitre de la Bible, dans Apocalypse 22.7 et 14, le Seigneur n’appelle bienheureux que des vivants, et uniquement ceux-là même qui ont cru en Lui comme le dit l’Ecriture (Jean 7.38). La déclaration de béatitude faite par le Seigneur à l’égard de Pierre est tout à fait remarquable: “Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux” (Mat. 16.17).
Pour Marie, la béatitude est prononcée sur elle en relation avec la foi qu’elle a eu en la promesse. “Et bienheureuse est celle qui a cru; car il y aura un accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur” (Luc 1.45). Les yeux et les oreilles des véritables disciples de Jésus sont aussi appelés bienheureux: “Mais bienheureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent” (Mat. 13.16). Dans l’introduction au dernier livre de la Bible, il est dit: “Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche!” (Apoc. 1.3). Et puis nous entendons prononcer la béatitude sur les justifiés parvenus à la perfection, et qui embrasse tout: “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection…” (Apoc. 20.6). Les béatitudes que les hommes prononcent n’ont absolument aucune valeur, parce qu’elles n’ont pas de fondement biblique. Cette pratique est aussi à mettre au banc des accusés.
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MATIERE A REFLEXION
Face au proche retour de Christ, il faut principalement traiter la juste connaissance de Dieu et la claire exposition de toutes les doctrines fondamentales de l’Eglise du Nouveau Testament. Le baptême biblique des croyants qui ont obtenu le pardon, le Souper biblique en souvenir de la réconciliation avec Dieu jusqu’à ce que vienne le Seigneur (1 Cor. 11.26) — cela, et tout le reste, doit de nouveau être rectifié bibliquement. Tous devraient être aussi nobles que les croyants de Bérée (Actes 17.10-15), qui examinaient chaque jour les Ecritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Le Dieu éternel qui s’est révélé à nous personnellement en Jésus-Christ, peut par Son Esprit donner à chacun la clarté nécessaire. Lui seul est capable de nous sortir de l’égarement et de la confusion sans espérance de Babylone.
Ce qui est valable pour toujours est: “… mais que Dieu soit vrai et tout homme menteur, selon ce qui est écrit: «En sorte que tu sois justifié dans tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé»” (Rom. 3.4). Nous ne demeurons vainqueurs que lorsque seule la Parole est notre témoignage, et que nous-mêmes nous sommes pénétrés de la Vérité. “… puisque c’est un seul Dieu qui justifiera la circoncision sur le principe de la foi et l’incirconcision par la foi” (Rom. 3.30).
Dieu est un seul, comme il est écrit, et malgré toute notre connaissance et notre intellect Il reste insaisissable dans ses multiples révélations. “Mais Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre? Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir…” (1 Rois 8.27). Déjà au commencement Il pouvait se promener sous une forme visible, par Sa Parole toute-puissante Il pouvait amener toutes choses à l’existence, et en même temps Il planait par l’Esprit au-dessus de l’abîme en apportant la vie. Dieu peut en même temps être dans le ciel et sur la terre, oui, être présent partout. Il peut être dans une forme de chair et également planer sur la terre en esprit, parce qu’Il est Esprit. “Cela t’a été montré, afin que tu connusses que l’Eternel est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. Des cieux, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire, et sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu… Sache donc aujourd’hui, et médite en ton coeur, que l’Eternel est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas: il n’y en a point d’autre” (Deut. 4.35,36 et 39). Il peut être assis sur le trône, descendre dans le feu sur le Mont Sinaï et, en même temps, Il peut parler avec Moïse face à face et cependant faire retentir sa Voix du haut des cieux. “Et tu descendis sur la montagne de Sinaï, et tu parlas avec eux depuis les cieux…” (Néh. 9.13). Il peut être assis sur le trône et en même temps être présent dans la nuée et la colonne de feu pour accompagner personnellement Israël pendant 40 années. “Et l’Eternel allait devant eux, de jour dans une colonne de nuée pour les conduire par le chemin, et de nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit: la colonne de nuée ne se retira point, le jour, ni la colonne de feu, la nuit, de devant le peuple” (Ex. 13.21,22). Le Seigneur Dieu, l’Eternel, peut se révéler personnellement dans sa diversité sans qu’Il devienne pour autant une autre Personne. Il est Créateur, Conservateur, Roi, Sauveur, Juge, et bien davantage encore, mais Il demeure toujours le Même.
“Dieu est esprit,et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” (Jean 4.24).
Dieu est un seul: “Or un médiateur n’est pas médiateur d’un seul, mais Dieu est un seul” (Gal. 3.20). “Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus” (1 Tim. 2.5). Quel est l’homme qui veut se hasarder à continuer de parler de trois Personnes après avoir entendu ce témoignage véritable qu’Il est «UN SEUL»?
Il est le Seul, l’Invisible: “Or, qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles” (1 Tim. 1.17). Qui osera encore, en face de telles déclarations si claires, prononcer la parole «Trinité» alors que les Ecritures rendent témoignage du «seul Dieu»?
“… au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus-Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles! Amen” (Jude v. 25). Oui, nous sommes d’accord pour le véritable témoignage de l’apôtre, que le «seul Dieu», au travers de Jésus-Christ, est devenu notre Sauveur. Amen! Amen!
“… savoir que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres. Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité” (1 Jean 1.5,6). Seul celui qui marche véritablement dans la lumière de la Parole peut avoir une vraie communion avec Dieu.
Dieu est le seul Souverain qui possède l’immortalité: “… laquelle le bienheureux et seul Souverain, le roi de ceux qui règnent et le seigneur de ceux qui dominent, montrera au temps propre, lui qui seul possède l’immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lequel aucun des hommes n’a vu, ni ne peut voir, — auquel soit honneur et force éternelle! Amen” (1 Tim. 6.15,16). Oui et amen!
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DIEU SE FAIT CONNAITRE
Dans l’Eternité Dieu était seul dans Sa plénitude originelle d’Esprit, de Lumière et de Vie. A l’origine Il se présenta sous une forme visible, qui est appelée «Son image». De même qu’Il se fit voir tout d’abord, dans un corps spirituel, ainsi les anges ont aussi été créés de la même manière dans un corps spirituel; et c’est sous la même forme spirituelle qu’Il créa aussi Adam.
Premièrement «le Seigneur Dieu» créa les cieux et tout ce qui les remplit, puis la terre et la mer et tout ce qui s’y trouve. Les anges l’environnent dans les cieux et sur la terre. A proprement dit, nous n’avons qu’à suivre les traces des révélations de Dieu pour savoir comment Il s’est fait connaître dans l’Ancien et le Nouveau Testament.
Dans tout l’Ancien Testament «le Seigneur Dieu» se révèle encore et toujours sous une forme visible. Ainsi Le vit Adam, ainsi Le vit Abraham, ainsi Il se fit connaître à Moïse, ainsi Jacob lutta avec Lui, ainsi les prophètes Le virent sur Son trône. C’est de cette manière que les Saintes Ecritures rendent témoignage de Lui.
Qui, par exemple, veut savoir à qui s’adressait Dieu dans le jardin d’Eden lorsqu’Il dit: “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance…” (Gen. 1.26,27), il doit lire les passages correspondants de la Bible qui parlent de «l’image de Dieu» et aussi ceux où le Seigneur Dieu a employé le «nous» parce que ceux qui étaient présents étaient à Son image.
Dans Genèse 3.22 le Seigneur Dieu dit: “Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous…”.
Dans Genèse 11.7 le Seigneur Dieu dit: “Allons, descendons, et confondons là leur langage”. Egalement dans Esaïe 6.8 il est dit: “… et qui ira pour nous?”.
Comme l’apôtre Paul dit: “Car que dit l’écriture?” (Rom. 4.3), ainsi nous aussi devons nous interroger pour chaque cas: «Que dit l’Ecriture sur ce thème?». Nous devons marcher dans les empreintes des apôtres, croire comme ils croyaient, enseigner ce qu’ils enseignaient, baptiser comme ils baptisaient et ainsi de suite. Sans exception, à toute question biblique il sera répondu correctement seulement au travers de la Bible Elle-même.
C’est dans Job, chapitre 38, que nous apprenons à qui Dieu s’adressait réellement dans la Genèse. Dieu demande à Son serviteur Job: “Où étais-tu quand j’ai fondé la terre? … Quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie?” (v. 4-7). Ceux qui étaient présents lors de la création étaient les anges et les armées célestes. Lorsque la loi a été donnée, les anges étaient également présents. Les Saintes Ecritures parlent partout d’un seul Législateur. “Car l’Eternel est notre juge, l’Eternel est notre législateur” (Es. 33.22). Cependant, il est dit: “Pourquoi donc la loi? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à laquelle la promesse est faite, ayant été ordonnée par des anges, par la main d’un médiateur” (Gal. 3.19). “Car si la parole prononcée par les anges a été ferme…” (Héb. 2.2). En réalité le Seigneur, en tant qu’Ange de l’Alliance, accompagné par des anges est descendu sur la montagne pour donner la loi. “C’est lui qui fut dans l’assemblée au désert, avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères; qui reçut des oracles vivants pour nous les donner” (Actes 7.38).
C’est non seulement au commencement de la création (Ancien Testament) et lorsque la loi fut donnée que des anges étaient présents, mais aussi au commencement (Nouveau Testament) de l’oeuvre de rédemption. Dans Luc, chapitre 1, c’est l’ange Gabriel qui annonça d’abord la naissance de Jean-Baptiste. Puis, au verset 26 il est écrit: “Et au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, nommée Nazareth…” Il annonça ainsi la naissance du Sauveur. Puis c’est encore un ange qui dit aux bergers: “… car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur… Et soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu, et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts; et sur la terre, paix, et bon plaisir dans les hommes” (Luc 2.8-14).
Après que le Fils de Dieu eut subi l’épreuve de la tentation, il est écrit: “Alors le diable le laissa; et voici, des anges s’approchèrent et le servirent” (Mat. 4.11). Dans Jean 20.12, ce sont deux anges qui se tenaient dans le tombeau vide, l’un à la tête, l’autre aux pieds et qui annoncèrent la nouvelle de la résurrection du crucifié. Tout l’Ancien et le Nouveau Testament nous parlent d’anges qui étaient présents partout où le Seigneur faisait quelque chose.
Quiconque a lu la Bible jusqu’à l’Apocalypse connaît les multiples récits qui rendent témoignage que Dieu a des messagers dans le ciel et sur la terre, et que là où se fait l’histoire du salut il arrive toujours des choses surnaturelles sur la terre. Jean conclut sur l’île de Patmos avec cette pensée, disant: “Ces paroles sont certaines et véritables; et le Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt” (Apoc. 22.6).
Nous voyons aussi à cet égard le plein accord de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le «Seigneur Dieu» visita Abraham sous les chênes de Mamré (Gen. chap. 18) accompagné de deux anges. Ce passage aussi est faussement interprété par ceux qui portent la «doctrine de trois Personnes» en Dieu. En effet, parce qu’il est dit qu’Abraham vit subitement devant lui trois hommes (v. 2), ils prétendent que c’était la sainte «Trinité». Mais ce n’était pas davantage une «sainte» qu’une Trinité «profane» — c’était le Seigneur avec deux anges, comme il en est rendu témoignage dans les Saintes Ecritures.
Abraham se tint auprès de ses visiteurs pour les servir “et ils mangèrent” (v. 8). “Et l’Eternel dit à Abraham…” (v. 13a). Plus loin il nous est déclaré: “Et l’Eternel dit: Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?…” (v. 17). “Et les hommes se détournèrent de là, et ils allaient vers Sodome; et Abraham se tenait encore devant l’Eternel” (v. 22).
Au chapitre 19 les deux hommes sont de nouveau appelés les deux anges: “Et les deux anges vinrent à Sodome sur le soir; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller à leur rencontre, et se prosterna le visage en terre” (v. 1). Le mot «ange» signifie en français «messager», «ambassadeur».
Remarquez qu’ensuite les deux anges sont à nouveau appelés «les deux hommes». Toute la ville s’était rassemblée autour de la maison de Lot et on lui demanda: “Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, afin que nous les connaissions” (v. 5). Lot pria de ne point faire de mal à ses visiteurs, et il offrit même ses filles à ces criminels impies. Il supplia: “Seulement, à ces hommes ne faites rien…” (v. 8).
Nous avons voulu placer devant vos yeux le fait que dès le commencement Dieu était environné d’anges qui avaient la figure d’homme. Le «Seigneur-Dieu» Lui-même s’est présenté dans ses diverses apparitions environ 70 fois comme «Ange du Seigneur», «Ange de Dieu», «Ange de l’Alliance» (Ex. chap. 6; Mal. 3.1; Actes 7.30-38), et comme «Ange de Sa face» (Es. 63.9).
Dans Genèse, chapitre 28, nous est relatée de quelle manière Jacob eut une expérience surnaturelle avec Dieu. Il vit une échelle qui, depuis la terre, atteignait le ciel “Et voici, l’Eternel se tenait sur elle, et il dit: Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac; la terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai , et à ta semence…” (v. 13).
Dans Genèse, chapitre 32, le Seigneur ne se trouvait plus au sommet de l’échelle, mais bien ici sur la terre. Il nous est dit: “… et un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore… Et il le bénit là. Et Jacob appela le nom du lieu Péniel; car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée” (v. 24 et 30).
Le mot «Peni-el» signifie en français «Face de Dieu». Dieu était si réel, si présent dans sa forme d’Ange, que Jacob Le saisit et lutta avec Lui comme il aurait lutté avec un homme, et il reçut même de Lui un coup sur l’emboîture de sa hanche. Il fit une expérience personnelle avec Dieu, il fut changé, de l’ancien Jacob, le trompeur, sortit un nouvel homme, «Isra-el», un «combattant avec Dieu».
Le prophète Osée parle ainsi de l’expérience de Jacob: “… et par sa force il lutta avec Dieu; oui, il lutta avec l’Ange et prévalut; il pleura et le supplia. A Béthel, il le trouva; et là, il parla avec nous; et l’Eternel, le Dieu des armées, — l’Eternel, est son mémorial” (Osée 12.4-6).
Quelle description merveilleuse! Il a lutté avec l’Ange, qui était en même temps le Seigneur, le Dieu des armées, dont le Nom est Yahweh — l’Eternel.
Nous appelons Moïse comme témoin suivant, duquel les expériences surnaturelles avec Dieu nous sont rendues ainsi dans Exode 3.2-6: “Et l’Ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson à épines… Et l’Eternel vit qu’il se détournait pour voir; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit: Moïse! Moïse! Et il dit: Me voici. Et il dit: N’approche pas d’ici; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il dit: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Et Moïse cacha son visage, car il craignait de regarder vers Dieu”.
Toutes les trois désignations qui suivent sont employées pour la même personne: Ange de l’Eternel, parce qu’Il portait un message; Eternel (Seigneur), parce qu’Il est le seul Souverain: Dieu, parce qu’Il est le seul digne d’être adoré, Celui auquel revient tout honneur pour l’Eternité.
Moïse voulait aussi connaître le Nom du Dieu qui s’était révélé à ses pères, Abraham, Isaac et Jacob. “Et Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit: Tu diras ainsi aux fils d’Israël: JE SUIS m’a envoyé vers vous. Et Dieu dit encore à Moïse: Tu diras ainsi aux fils d’Israël: l’Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous: c’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération” (Ex. 3.14,15).
Dans Exode 6.2,3 il nous est dit: “Et Dieu parla à Moïse, et lui dit: Je suis l’Eternel (Jéhovah). Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme le Dieu Tout-puissant; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom d’Eternel (Jéhovah)”. Avant de faire alliance avec Israël, Dieu révéla Son Nom d’Alliance, le JE SUIS est «Je suis JHWH», c’est ainsi que se trouve dans le texte hébreu le Nom du Tout-Puissant, en forme de tétragramme. C’est de là que vient le Nom «YAHWEH». Dans les traductions de la Bible en diverses langues les uns choisirent comme désignation de ce Nom: SEIGNEUR, les autres: L’ETERNEL, et d’autres encore: YAHWEH. Cependant, il est toujours question d’une seule et même Personne divine. Cependant il doit être dit que YAHWEH est la désignation exacte du Nom. Cela se voit aussi avec tous les noms qui commencent avec «Yah» ou qui finissent ainsi. L’Eternel s’est toujours présenté être pour les Siens, le YAHWEH–jireh — «L’Eternel pourvoira» (Gen. 22.13,14), jusqu’à YAHWEH–Shammah — «L’Eternel est présent» (Ezé. 48.35). Pour l’expression: Dieu — ELOHIM, El suffit déjà: El Elyon — «Dieu Très–haut» (Gen. 14-18), El–Shaddaï — «Dieu–Tout–puissant» (Gen. 17), El Olam — «le Dieu d’Eternité» (Gen. 21.33) jusqu’à El Gibbor — «Dieu fort» (Es. 9.6). Dieu s’est principalement révélé sous le Nom d’El–Shaddaï jusqu’au don de la loi. Depuis lors Son Nom d’Alliance YAHWEH joue le rôle principal. Emmanu–el signifie «Dieu avec nous», et Hallelu–Yah signifie «Louez l’Eternel», Jesa–yah signifie «YAHWEH est Salut», Dani–el signifie «Dieu est Juge»! «El» est toujours relié à Dieu (Elohim), et «Yah» à l’Eternel (Yahweh).
Il est bon de savoir que chaque révélation de Dieu a dès le commencement son importance pour l’histoire du salut. C’est ainsi que l’on comprend sans peine le passage de l’Ancien Testament au Nouveau. Le Nom d’Alliance du Nouveau Testament, Jésus, se dit en hébreu YAH–SHUA, annonçant directement qui est Celui qui vient, c’est-à-dire «Yahweh-Sauveur». “… car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés” (Mat. 1.21). Il est profondément regrettable, et indigne de Dieu, que la signification originelle des noms n’ait pas été communiquée lors de la traduction de la Bible. Les traducteurs connaissaient la langue, mais comme nous le voyons, cela n’est pas suffisant. Il faut que cela nous soit donné par révélation. Seul l’Esprit de Dieu sonde les profondeurs de la Divinité (1 Cor. 2.10-16) et nous conduit dans toute la Vérité (Jean 16.7-15, et autres) — dans les mystères cachés du conseil divin (Eph. 3.1-5 et autres).
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UN SEUL EST ASSIS SUR LE TRONE!
Dans les jours du roi Achab, le prophète Michée vit le Seigneur sur Son trône. Michée n’était pas «le prophète d’une Eglise», mais bien un véritable prophète de Dieu, et il dit: “C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Eternel. J’ai vu l’Eternel assis sur son trône, et toute l’armée des cieux se tenant à sa droite et à sa gauche…” (2 Chr. 18.18). Le prophète ne vit aussi qu’un unique SEIGNEUR assis sur le trône, et il Le vit environné d’anges.
Esaïe est un autre témoin qui nous communique sa merveilleuse expérience: “L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple…Et j’entendis la voix du Seigneur qui disait: Qui enverrai-je, et qui ira pour nous? Et je dis: Me voici, envoie-moi” (Es. 6.1-3,8).
Appelons encore une fois le prophète Esaïe comme témoin. Dans chaque révélation de Dieu se trouve la prédication «JE SUIS»: JE SUIS l’Eternel, qui existe par Lui-même, le Même hier, aujourd’hui et éternellement. “… que le Dieu d’éternité, l’Eternel, créateur des bouts de la terre…” (Es. 40.28b) “… que moi je suis le Même; avant moi aucun Dieu n’a été formé, et après moi il n’y en aura pas. Moi, moi, je suis l’Eternel, et hors moi il n’y en a point qui sauve. … que je suis Dieu” (Es. 43.10-12). “Je suis le premier, et je suis le dernier; et hors moi il n’y a pas de Dieu” (Es. 44.6). “Moi, je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre” (Es. 45.5). “Moi, je suis le Même, — moi, le premier, et moi, le dernier” (Es. 48.12 et autres). De tous les témoignages bibliques il ressort clairement qu’il s’agit toujours et seulement du SEUL, en dehors Duquel il n’y a point d’autre Dieu.
Le prophète Ezéchiel, dont le nom signifie «l’Eternel est puissant», nous relate son expérience surnaturelle: “… il y avait comme l’aspect d’une pierre de saphir, la ressemblance d’un trône; et, sur la ressemblance du trône, une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut…C’était là l’aspect de la ressemblance de la gloire de l’Eternel. Et je vis, et je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait” (Ezé. 1.26-28).
Oui, l’aspect du Seigneur Dieu est pareil à celui d’un homme, comme lorsqu’Il se promenait dans le jardin d’Eden. L’arc-en-ciel de l’Alliance était au-dessus de Celui qui était assis sur le trône. IL est le Dieu de l’Alliance; Il a conclu une Alliance avec Israël en tant qu’Ange de l’Alliance (Actes 7.33-38). Dans Apocalypse, chapitre 10, le Seigneur vient avec l’arc-en-ciel sur la tête, et en tant que Propriétaire légitime Il pose Ses pieds sur la terre et la mer. Il a aussi conclu une Alliance avec l’Eglise du Nouveau Testament (Mat. 26.26-29) avec Son Nom d’Alliance YAHSHUA/JESUS en tant que Rédempteur. Dans l’Ancien Testament, les prophètes annoncèrent le salut et la venue du Rédempteur, dans le Nouveau Testament l’ensemble des prophéties devient des réalités vécues.
Pas une seule fois plusieurs figures divines ou Personnes n’ont été vues sur le trône. C’était toujours le seul Dieu éternel, qui en tant que «Seigneur» avait pris une forme visible. Le prophète Daniel également, ne vit pas deux Personnes divines sur le trône (Dan. 7.9-14). Il observa jusqu’à ce que les sièges de jugement furent placés et comment le Juge suprême, sous la forme de l’Ancien des jours, ait pris place. En rapport avec le jugement, il vit comment le Fils de l’homme vint sur les nuées des cieux et comment il fut conduit au Juge vénérable. Dans le Nouveau Testament, nous pouvons lire ce qui suit concernant la venue du Fils de l’homme: “Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire…” (Mat. 25.31). En tant que Fils de l’homme, Souverain Sacrificateur et Intercesseur, Il demeure à la droite de Dieu jusqu’à ce que tous les ennemis aient été placés comme marchepied de Ses pieds (Héb. 2.5-9). Nous pouvons lire cela dans plusieurs passages bibliques. Ainsi s’exprime la Parole de promesse: “Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds” (Ps. 110.1; Eph. 1.17-23; Héb. 2.5-9 et autres).
Ecoutons aussi le témoignage d’Etienne: “Mais lui, étant plein de l’Esprit Saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu; et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu” (Actes 7.55,56). Depuis qu’Il est devenu un homme et cela jusqu’à l’achèvement, nous voyons notre bien-aimé Rédempteur dans l’accomplissement de Ses diverses tâches, auprès de Dieu. Dans le Fils, toutes les images symboliques de l’Ancien Testament devaient devenir une réalité. En tant que «Fils de Dieu» Il est le Rédempteur, en tant que «Fils de l’homme» Il est le Prophète, en tant que «Fils de David» Il est le Roi, en tant que «Fils d’Abraham» Il est l’Héritier du monde — par Lui nous sommes devenus héritiers de Dieu et co-héritiers de Christ.
Il est «l’Agneau de Dieu» qui a porté sur la croix le péché du monde. Il est «le Médiateur de la Nouvelle Alliance» (Héb. 8.6), Il est «le Souverain Sacrificateur» qui est entré avec Son propre Sang dans les très saints Lieux célestes et qui l’a offert sur le trône de la grâce (Héb. 9.11,12). Il est «l’Avocat» qui nous représente auprès du Père (1 Jean 2.1). Il est devenu tout pour tous, afin que ceux qui Le croient puissent devenir tout par Lui. Seule la foi en Jésus-Christ est la vraie foi en Dieu. Car Dieu était en Christ pour réconcilier le monde avec Lui-même (2 Cor. 5.14-18).
Dans les Saintes Ecritures se trouve dans un ordre parfait tout ce qui concerne le salut. Chaque passage doit être laissé tel qu’il est et là où il se trouve. Lorsqu’il est écrit «Fils de Dieu» c’est que là est sa place, et en aucune circonstance cela ne doit être changé en «Fils de l’homme» ou «Fils de David». Lorsqu’il est écrit «Fils de l’homme», en aucune circonstance cela ne doit être remplacé par «Fils de Dieu». La même chose est valable là où se trouve formulé «le Médiateur» ou «l’Avocat», ou tout autre nom. Toute désignation, oui, véritablement chacune d’entre elle n’est valable que pour le contexte dans lequel elle se trouve. Des personnes n’ayant pas la connaissance exacte de Dieu, ont fait des Saintes Ecritures bien ordonnées de Dieu une confusion terrible, si bien que la Parole de Dieu est présentée comme indigne d’être crue, et cela afin que soient rendues crédibles leurs interprétations personnelles.
Allons encore vers l’apôtre Jean qui, sur l’île de Patmos, a été jugé digne de voir la révélation de Jésus-Christ. Il a entendu la Voix du Tout-Puissant retentissant comme le son d’une trompette lorsqu’en esprit il fut transporté au «Jour du Seigneur». Il devait écrire les choses qui lui furent données de voir, et Dieu soit remercié, c’est ce qu’il fit fidèlement. Après nous avoir présenté Jésus-Christ comme le Témoin fidèle, comme le Premier-né d’entre les morts, Celui qui par Son Sang nous a délivrés de nos péchés et fait de nous des rois et des sacrificateurs pour Son Dieu et Père — qui est aussi notre Dieu et Père (Jean 20.17; Héb. 2.10-18 et autres) — il montre Celui qui vient avec les nuées: “Voici, il vient avec les nuées, et tout oeil le verra, et ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen!” (Apoc. 1.7). Dans le verset suivant, Celui qui vient se présente Lui-même, cependant cette fois non comme Fils de l’homme, mais bien comme le Tout-Puissant: “Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, et qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (v. 8).
Au chapitre 4, Jean vit une porte ouverte dans le ciel, et de nouveau il entendit la Voix du Tout-Puissant, retentissant comme une trompette lui dire: “Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci. Sur le champ je fus en Esprit; et voici, un trône était placé dans le ciel, et sur le trône, QUELQU’UN était assis” (Apoc. 4.1,2). Comme Esaïe, il vit Celui qui était assis sur le trône, et comme le prophète dans l’Ancien Testament, il entendit le: “Saint, saint, saint, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui était, et qui est, et qui vient” (Apoc. 4.8).
Quelle est la personne qui, en présence de si claires et véridiques déclarations des Saintes Ecritures au sujet de Dieu, pourrait persévérer dans les fausses représentations d’un «Dieu en trois Personnes»? Si en plus, il est question d’être bien vu et reconnu par les hommes, cette personne ne pourra pas s’humilier et fléchir sous la puissante main de Dieu et de Sa Parole. Mais tous ceux qui croient comme le dit l’Ecriture reçoivent la divine révélation et acceptent la correction.
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SORTI DE DIEU
“Au commencement… — pas dans l’Eternité, qui elle n’a point de commencement ni de fin — … était la Parole; et la Parole était auprès de Dieu…” (Jean 1.1). Cela se rapporte au commencement des temps et à l’ensemble de l’Ancien Testament. Le texte suivant parle du Nouveau Testament: “Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous…” (Jean 1.14). Dans l’accomplissement nous trouvons: “… et la Parole était Dieu”. La clé pour une compréhension juste se trouve dans la concordance entre l’Ancien Testament et le Nouveau. L’un indique l’avenir et rend témoignage de ce qui va arriver, l’autre rend témoignage du présent continuel jusqu’à ce que tout soit accompli.
Dans tout l’Ancien Testament, nous Le voyons en tant que Seigneur; dans le Nouveau Testament, nous voyons comment Il devient homme en tant que Fils — comme Premier-né entre beaucoup de frères. En tant que Fils, Son témoignage envers les scribes d’autrefois et d’aujourd’hui est: “Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez, car moi je procède de Dieu…” (Jean 8.42). En s’adressant à Ses disciples d’autrefois comme à ceux d’aujourd’hui, Il dit: “… car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu. JE SUIS sorti d’auprès du Père et je suis venu dans le monde” (Jean 16.27,28). A cela ils répondirent alors — et nous répondons aujourd’hui: “Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne te fasse des demandes; à cause de cela, nous croyons que tu es venu de Dieu” (Jean 16.30). Dans Sa prière sacerdotale le Fils dit: “Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de toi, et ils ont cru que toi tu m’as envoyé” (Jean 17.8).
Dans Jean, chapitres 14, 15 et 16, le Fils, qui est sorti du Père, annonce la venue du Saint-Esprit, qui procède également du Père. “Mais quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi” (Jean 15.26). Dans l’Ancien Testament, Dieu dit: “Et il arrivera après cela, que je répandrai mon Esprit sur toute chair…” (Joël 2.28) — cela s’est accompli dans le Nouveau Testament. Toutes les prophéties, annonçant la naissance du Fils et l’effusion du Saint-Esprit, se sont accomplies. Cela a commencé quand le Saint-Esprit couvrit Marie de Son ombre, et c’est ainsi que le Père engendra le Fils, qui ne fût pas appelé: «Fils du Saint-Esprit», mais bien: «Fils de Dieu» (Luc 1.35). Le Fils de Dieu engendré par l’Esprit, après avoir été baptisé, a été rempli du Saint-Esprit (Mat. 3.13-17), et c’est ainsi qu’a demeuré en Lui toute la plénitude de Dieu au milieu de nous comme il est écrit: “Car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement” (Col. 2.9) afin que puisse s’accomplir: “… et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité…” (v. 10). L’avant-coureur avait aussi annoncé ce qui est arrivé: “Moi, je vous baptise d’eau pour la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales; lui vous baptisera de l’Esprit Saint et de feu” (Mat. 3.11).
Le témoignage rendu dans les Actes 2.33 est en relation avec l’effusion de l’Esprit. C’est ainsi que Pierre a pu dire de ceux qui crurent, qui se firent baptiser et qui reçurent le don du Saint-Esprit (Actes 10.44-48). Au chapitre 11, il met encore une fois l’accent sur cela, afin que tous comprennent pour toujours: “Et comme je commençais à parler, l’Esprit Saint tomba sur eux, comme aussi il est tombé sur nous au commencement. Et je me souvins de la parole du Seigneur, comment il a dit: Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, vous serez baptisés de l’Esprit Saint” (Actes 11.15-18). La même chose est accordée à tous les fils et filles de Dieu: ils écoutent la Parole, La reçoivent comme une Semence divine dans leur coeur, et par l’engendrement de l’Esprit (Jacq. 1.18; 1 Pier. 1.23), ils naissent de nouveau à une espérance vivante et expérimentent ce qu’est «être rempli» du Saint-Esprit.
Une fois encore, il doit être demandé, de quel droit les pères des Conciles ont-ils rendu nul le véritable témoignage des Ecritures, et ont-ils établi en commandement leurs propres doctrines humaines? Il doit être demandé pourquoi les Eglises protestantes persistent-elles dans leur credo non biblique et dans leurs doctrines traditionnelles? Il doit être aussi demandé si dès le commencement ne s’est pas accomplie la Parole disant que ceux qui bâtissaient ont rejeté la Pierre Angulaire, et que la chose se renouvelle, car Il est aussi la Pierre du Faîte, c’est-à-dire l’Alpha et l’Oméga. Il s’agit bien de ceux qui bâtissent selon leurs propres plans, et dont il est dit dans la Parole prophétique: “La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle” (Ps. 118.22). Et cependant “… il sera pour sanctuaire” pour les uns, “… et pour pierre d’achoppement et rocher de trébuchement” malheureusement pour les autres (Es. 8.14). “C’est pourquoi ainsi dit le Seigneur, l’Eternel: Voici, je pose comme fondement, en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement: celui qui se fie à elle ne se hâtera pas” (Es. 28.16).
Dieu a placé toutes choses sur le principe de la foi et de la révélation. Ainsi parle le Seigneur Jésus: “N’avez-vous jamais lu dans les écritures: «La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin; celle-ci est de par le Seigneur…»?” (Mat. 21.42). La raison pour laquelle c’est arrivé est: afin que Lui-même puisse bâtir Son Eglise (Mat. 16.16-18), et Celle-ci est “… merveilleuse devant nos yeux” (Mat. 21.42b). L’apôtre Pierre a écrit de façon détaillée sur ce thème dans 1 Pierre 2.1-10.
La Parole de Dieu éternellement valable a été directement soumise à l’influence du méchant, et sans aucune miséricorde Elle a été annulée de telle sorte que la «Pierre angulaire» a été jetée de côté et d’autre. Mais maintenant, par l’autorité de la Parole de Dieu, les doctrines bibliques doivent être sans compromis à nouveau remises en vigueur. Toutes les thèses doctrinales non bibliques, ainsi que les dogmes des églises, doivent être jetés à bas de leur socle. La «Pierre du faîte» sera pendant la dernière et puissante action de l’Esprit remise à la place qui Lui revient au milieu des acclamations (Zach. 4.7,10). Tous les plans d’études, les opinions et les interprétations disparaîtront, car seule la Parole de Dieu demeure pour l’Eternité (Es. 40.8; 1 Pier. 1.25; Luc 21.33). Ainsi dit le Seigneur: “Il n’y en a point comme moi, déclarant dès le commencement ce qui sera à la fin, et d’ancienneté ce qui n’a pas été fait, disant: Mon conseil s’accomplira, et je ferai tout mon bon plaisir…” (Es. 46.10).
Tous les ouvriers dans le Royaume de Dieu ont une grande responsabilité vis-à-vis des âmes qui leur sont confiées, et aucun ne devrait être indifférent à la question du lieu où elles passeront l’Eternité. Chaque prédicateur devrait se demander de qui vient la doctrine qu’il représente. Le témoignage du Rédempteur est clair: “Jésus donc leur répondit et dit: Ma doctrine n’est pas mienne, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu, ou si moi je parle de par moi-même” (Jean 7.16,17).
Cela peut-il être dit aujourd’hui par les prédicateurs, évangélistes, pasteurs, docteurs, etc.? Là se pose également la question: y a-t-il un appel direct du Seigneur? et l’envoi vient-il du Seigneur, concordant en cela avec: “En vérité, en vérité, je vous dis: Celui qui reçoit quelqu’un que j’envoie, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé” (Jean 13.20). C’est alors seulement qu’il peut être dit en vérité: “Celui qui vous écoute, m’écoute; et celui qui vous rejette, me rejette; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé” (Luc 10.16). Pour qui se rapporte véritablement aujourd’hui cette Parole: “Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie” (Jean 20.21b)? Les prophètes et les apôtres étaient des serviteurs envoyés par le Seigneur.
De la Parole de la révélation divine on a fait une faculté théologique-philosophique; la vocation divine a été remplacée par une profession. Les paroles: “Et ils seront tous enseignés de Dieu” ne sont plus vraies. La foi a été changée en philosophie, bien que Paul en son temps ait averti: “Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ” (Col. 2.8).
Pour tous les serviteurs de Dieu retentit encore aujourd’hui l’appel: “… prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, convaincs, reprends, exhorte, avec toute longanimité et doctrine” (2 Tim. 4.2-5). C’est ainsi que Paul adjure son compagnon d’oeuvre Timothée. Ce n’est pas un serviteur qui est l’autorité, mais c’est bien la Parole de Dieu qui est l’absolu et l’unique autorité divine.
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JE BATIRAI MON EGLISE
Christ n’a qu’une seule Eglise qu’Il a rachetée Lui-même. Il l’appelle à sortir de tous peuples, toutes tribus et langues, et Il la réunit à Lui-même. Le Rédempteur dit: “… je bâtirai mon assemblée…” (Mat. 16.16-18). Il amène à la perfection l’Eglise qui est Sa propriété pour le jour glorieux de Son retour (Phil. 1.6 et autres) “… afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable” (Eph. 5.27).
C’est là une des plus importantes périodes dans l’ensemble de l’histoire de l’humanité. Maintenant, l’Evangile éternel sera prêché en témoignage à tous les peuples (Mat. 24.14; Apoc. 14.6). En même temps s’accomplit l’appel à sortir, pour tous ceux qui appartiennent à la véritable Eglise du Seigneur. Lui-même appelle les Siens, disant: “C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai…” (2 Cor. 6.14-18 ; Apoc. 18.4). Naturellement, cette invitation ne sera suivie que par ceux qui veulent réellement expérimenter leur préparation, et être comptés parmi les membres de l’Eglise–Epouse. Des ministères ont été établis dans l’Eglise pour des tâches particulières; ainsi il est écrit: “Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée: — d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs…” (1 Cor. 12.28; Eph. 4.11-16, et autres). De tels ministères ne sont pas formés dans une école biblique ou dans un séminaire de prédicateurs, mais bien par Dieu, après qu’Il leur ait adressé Lui-même leur appel.
L’apôtre écrit au sujet de ceux qui, à cause de leur appel divin, sont destinés à publier les mystères du Royaume des cieux: “Que tout homme pense ainsi à notre égard,— qu’il nous tienne pour des serviteurs de Christ et pour des administrateurs des mystères de Dieu. Ici, au reste, ce qui est requis dans des administrateurs, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle” (1 Cor. 4.1,2). C’est pourquoi une accusation doit être élevée contre tout ce qui n’est pas biblique et qui est encore propagé. Ces choses doivent être découvertes et confrontées avec la Parole de Dieu.
Au cours de l’histoire de l’Eglise, le conseil de Dieu n’était pas aussi clairement et complètement révélé que maintenant. Comme il en était au commencement, lors de la première venue de Christ, ainsi en est-il aussi maintenant, avant Son retour. Premièrement est venu le prophète promis (Es. 40.3; Mal. 3.1), comme cela se trouve confirmé dans les quatre Evangiles. C’était un homme envoyé par Dieu pour préparer le chemin du Seigneur, pour rendre témoignage à la Lumière qui éclaire tout homme. Ensuite est entré en scène le Sauveur et Rédempteur promis, que Jean-Baptiste avait présenté.
Maintenant, comme autrefois, le Seigneur parle avec les Siens, Il inclut toute la Parole, à commencer par Moïse, puis les Psaumes et les prophètes, et enfin Il poursuit avec le Nouveau Testament. A celui qui croit ce qu’Il dit au travers de Sa Parole, la Parole lui sera révélée et il La comprendra (Luc 24.27-49). A celui qui ne La croit pas, Elle ne peut pas lui être révélée. Seule la foi conduit à la révélation par l’Esprit. Le Seigneur demanda à Ses disciples, après qu’Il leur ait révélé la signification de paraboles: “Avez-vous compris toutes ces choses? Ils lui disent: Oui, Seigneur. Et il leur dit: C’est pour cela que tout scribe qui a été fait disciple du royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui produit de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles” (Mat. 13.51,52).
Un serviteur établi par le Seigneur ne publie pas une partie de la Vérité, mais dans le sens le plus vrai de la parole, il apporte tout le conseil de Dieu. Dans la bouche de tout serviteur appelé de Dieu demeure Sa Parole, telle qu’Elle est sortie de sa bouche, la pure Vérité (1 Rois 17.24). Maintenant les paroles «nourriture», «volonté», «oeuvre» de Dieu — oeuvre qui est envoyée pour le perfectionnement de «l’Eglise–Epouse» — se trouvent de nouveau liées comme autrefois à l’Epoux: “Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre” (Jean 4.34 — Segond).
Nous devons maintenant comprendre le sens profond de ce qu’a dit notre Seigneur, et l’expérimenter: “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Mat. 4.4), car il est écrit: “Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai une famine dans le pays; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Eternel” (Amos 8.11). Nous devons exactement de la même manière, prendre conscience que dans chaque interprétation de la Parole, le poison du serpent — la mort spirituelle — est transmis plus loin. Il est question de la signification de la Parole, dans Laquelle la volonté de Dieu est révélée. Il est donc aussi très important de savoir ce que le Seigneur dit à l’avance, ce qui doit précéder Sa venue en tant qu’Epoux, et quel ministère, ou quel service, doit être accompli en ce jour. En cela et en premier lieu, il s’agit du ministère promis du prophète Elie, au travers duquel la pleine Parole de Dieu et Sa volonté concernant la dernière partie de l’histoire avant l’achèvement du temps de la grâce, ont été révélées. “Et lui, répondant, leur dit: En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses” (Mat. 17.11). Mais il s’agit aussi du ministère d’enseignement qui appartient à cette période et que le Seigneur a décrit ainsi: “Qui donc est l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable?… En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens” (Mat. 24.45-47). De cette manière nous pouvons voir se réaliser la restauration de toutes choses. Ainsi le ministère prophétique est relié au ministère d’enseignement, afin que tout soit de nouveau ramené dans son état originel.
Les paroles vides ne servent pas davantage à celui qui parle qu’à ceux qui écoutent. Paul nous avertit: “Que personne ne vous séduise par de vaines paroles…” (Eph. 5.6). Notre Sauveur dit de Lui-même: “Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Héb. 10.7-10). Et concernant ceux qui sont sauvés: “Et étendant sa main vers ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères; car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère” (Mat. 12.49,50), mais également aussi: “Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises” (Héb. 10.36-39). Maintenant, nous avons besoin que la nourriture spirituelle nous soit donnée pour nous restaurer, afin que nous puissions faire la volonté de Dieu. Prier seulement en disant: «Que Ta volonté soit faite…» ne servira à personne. Comme dans la Tête, Christ, ainsi dans les membres du Corps de Christ doit être faite la volonté lors de l’achèvement.
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QUELQU’UN DOIT LE DIRE
Quelqu’un doit le dire et faire retentir l’avertissement. Dans tous les pays du monde, les représentants en fonction de chaque religion luttent pour leurs propres pensées doctrinales et défendent leurs traditions comme «culture directive». Tous envoient leurs missionnaires, lesquels sont partout zélés dans leurs activités. Nous n’avons pas seulement beaucoup de religions de par le monde, mais aussi 342 «Eglises chrétiennes» unies dans le «Conseil oecuménique des Eglises», qui fut fondé le 23 août 1948 à Amsterdam. Tous se réfèrent à Dieu et à la Bible, agissent et enseignent cependant de façon fondamentalement différente. Tous bâtissent visiblement leur propre royaume, tout en appelant cela le Royaume de Dieu. Pour l’Eglise de Jésus-Christ, il ne s’agit pas d’être reconnu par les gens de cette terre, de devenir une puissance de ce monde, mais bien plutôt de combattre pour la foi biblique qui a été confiée dès le commencement aux saints et à ceux qui étaient consacrés à Dieu (Jude v. 3). C’était ce qu’avait sur le coeur l’apôtre en ce temps-là, et c’est aujourd’hui aussi ce que nous avons à coeur. La Parole de Dieu doit être reconnue en toutes choses comme seule valable, et toute interprétation et enseignement d’homme doit être mis à nu et reconnu comme étant: tromperie de l’ennemi. Cela n’a aucun sens si un évangéliste parle du retour de Christ, prêche les signes du temps de la fin, et qu’en même temps il demeure avec le vieux levain des traditions et des doctrines non bibliques. Chacun de ceux qui cherchent sincèrement, doit prendre conscience en lisant cet exposé, de la direction dans laquelle il s’est engagé. Il doit comprendre, qu’en ce qui le concerne également, la Parole de Dieu ne restera pas sans effet, mais qu’Elle accomplira réellement ce pour quoi Elle a été envoyée (Es. 55.11).
A cause de cela, relevons que si quelque chose a besoin d’être corrigé, il faut que cela puisse être fait au Nom du Seigneur. La triste réalité est que la Chrétienté ne remarque absolument pas qu’elle vit dans une foi faussée. Partout il y a des interprétations, mais pas la Parole!
Paul était certain de publier le véritable Evangile qu’il avait reçu par la révélation de Jésus-Christ, et c’est conscient de sa responsabilité directe devant Dieu qu’il a prononcé la malédiction contre tous ceux qui publiaient un autre évangile (Gal. chap. 1). Cependant, aujourd’hui, presque tous parlent de bénédictions et prêchent un autre évangile, sans en être conscients. Et de nouveau, nous demandons: «Que disent les Saintes Ecritures?». Et pour celui qui est de Dieu, seule la réponse venant de la Parole de Dieu aura de la valeur. Tous les autres continueront à demeurer et vivre selon les points de vue de l’enseignement de leurs Eglises et ils les défendront.
Au cours de l’histoire de l’Eglise, beaucoup de passages bibliques ont été mal compris et arbitrairement interprétés, surtout celui de Matthieu 28.19: “… les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit” (Segond) — même de la part de traducteurs de la Bible hautement estimés — et qui le sont encore aujourd’hui. La même chose se rencontre au sujet de la très importante déclaration de notre Seigneur dans Jean 20.23: “Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus” (Segond). Sur d’autres thèmes également on se disputa vivement, et en fin de compte chaque doctrine a été plus ou moins mal comprise et interprétée. C’est contre cela qu’ici nous élevons, de la part de Dieu, une accusation. Si nous voulons réellement et sincèrement nous trouver hors du chaos religieux, nous devons retourner au commencement, afin d’éprouver de quelle façon les apôtres ont compris et mis en pratique de tels passages ou ces thèmes tant contestés — sur lesquels du moins eux ne se sont jamais disputés.
L’apôtre Jean écrit: “Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… nous vous l’annonçons…” — pas ce qui est venu plus tard. Au début, dans l’Eglise du Nouveau Testament, tout s’est déroulé comme Pierre, qui avait été établi par le Seigneur ressuscité Lui-même et avait reçu les clés du Royaume des Cieux, l’avait commandé. Dès la première prédication au jour de Pentecôte, il montra la porte à ceux qui cherchaient et l’ouvrit à ceux qui crurent. Il leur montra, au travers de la repentance et du baptême, le chemin étroit qui conduit à la Vie éternelle. C’est ainsi qu’ils vinrent à l’obéissance de la foi et entrèrent consciemment dans le Royaume de Dieu. Cela correspondait exactement à ce que notre Seigneur avait dit dans Matthieu, chapitre 28, et aussi dans l’ordre de mission donné dans l’Evangile de Marc: “Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé; et celui qui n’aura pas cru sera condamné” (Marc 16.16).
Tout d’abord Pierre avait suivi l’invitation du ressuscité relatée dans l’Evangile de Luc: “… et que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations…” (Luc 24.47). Dans la première prédication s’accomplit donc aussi ce que notre Seigneur avait dit dans l’Evangile de Jean: “A quiconque vous remettrez les péchés, ils sont remis; et à quiconque vous les retiendrez, ils sont retenus” (Jean 20.23).
Au travers de la publication de l’Evangile, le pardon a été prêché et expérimenté par ceux qui ont cru. A ceux qui étaient venus à la foi, l’homme de Dieu de la première heure pouvait dire: «Vos péchés vous sont pardonnés en Son Nom!». Mais à tous ceux qui ne crurent pas, il devait nécessairement dire: «Vos péchés ne vous sont pas pardonnés!». La foi vient de ce qui est prêché, et la prédication vient de la Parole de Dieu (Rom. 10.17). A ceux qui crurent, les péchés furent pardonnés, à ceux qui ne crurent pas, ils leur furent retenus. C’est ainsi que s’accomplit ce que le Seigneur a dit jusqu’à aujourd’hui, sous la publication de l’Evangile de Jésus-Christ. L’ordre de mission fut ainsi donné lors du premier rassemblement à Pentecôte, tel qu’il se trouve dans l’ensemble des quatre évangiles, et correctement prêché et exécuté! En premier vient la prédication qui produit la foi, ensuite l’Esprit conduit à la repentance, et ainsi l’individu reçoit le pardon. Les expériences suivantes sont le baptême dans l’eau et le baptême de l’Esprit.
Celui qui pense voir une contradiction entre l’ordre de mission du Seigneur et son accomplissement pratiqué par les apôtres, n’a pas compris qu’il faut réellement baptiser dans le Nom. Père n’est certainement pas un nom, Fils et Saint-Esprit ne le sont pas davantage. Ce sont des désignations, comme «Créateur», «Sauveur», «Roi», etc. Cependant nous devons baptiser dans le Nom seul, comme cela s’est aussi fait au début.
Après tout, quel serait le Livre que nous lisons s’Il contenait des contradictions! Les contradictions se trouvent dans la tête des gens, après que l’ennemi leur a interprété la Parole. Ainsi la Parole de Dieu est rendue non crédible et les traditions des Eglises sont justifiées. Ainsi dit le Seigneur: “Vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition… annulant la parole de Dieu par votre tradition que vous vous êtes transmise…” (Marc 7.9-13).
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LE NOM DANS L’ANCIEN ET LE NOUVEAU TESTAMENT
L’importance du Nom de notre Seigneur doit être encore une fois mise en évidence dans Sa signification globale, pour la foi, le baptême et le plein salut. Dans le prophète Joël, nous trouvons plusieurs informations sur le Nom du Seigneur qui doit être invoqué pour le salut des âmes. La promesse est celle-ci: “Et il arrivera que, quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé” (Joël 2.32). Dans sa première prédication, Pierre se réfère à cette parole prophétique devant la foule rassemblée. Le: “Et il arrivera…” devint à cause de la rédemption: “Et il arriva…”. “Ceux donc qui reçurent sa parole, furent baptisés; et en ce jour-là furent ajoutées environ trois mille âmes” (Actes 2.41).
L’apôtre a pensé au même Seigneur que Joël, Seigneur sur Lequel ce dernier a prophétisé. Au jour de la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, il est clairement montré de quel Nom il s’agit dans Actes 2.38: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés…”. C’est l’exemple valable pour tous les temps, concernant l’accomplissement de l’ordre de mission pour l’Eglise du Nouveau Testament. La pratique traditionnelle trinitaire du baptême est un blasphème à l’égard de l’ordre donné pour le baptême, parce qu’elle renie le Nom. La doctrine de Christ, qui est en même temps la doctrine et la pratique des apôtres, ne peut être trouvée que dans la Parole de Dieu. Se réclamer uniquement de Christ et de Pierre ne sert à personne. Ce qui n’est pas en accord harmonieux avec toute la Parole, n’est pas juste du tout!
Les passages bibliques suivants doivent encore servir à placer avec insistance devant nos yeux l’importance du baptême. Paul s’inclut lui-même lorsqu’il rend témoignage: “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection” (Rom. 6.3-5). “… étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts” (Col. 2.12).
L’aspersion traditionnelle mais non biblique des nourrissons est même nommée «baptême», pourtant elle ne l’est pas. Le mot grec pour baptême «baptisma», signifie «être plongé». Ceci est connu de tous les théologiens. De plus il y a un terrible malentendu sur les paroles de Jésus dans Jean 3.5, et de leur emploi: “En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu”. Ce texte a totalement été sorti de son contexte pour être interprété comme le «baptême de la nouvelle naissance (régénération)», qui est cru et enseigné. Le nourrisson, qui ne sait rien de l’expérience de la grâce, du salut et de la nouvelle naissance, devrait-il naître de nouveau par un acte officiel? Si plus tard au cours de la vie on veut parler de Jésus-Christ avec les personnes qui ont été baptisées «chrétiennement», elles ne veulent alors rien entendre de la grâce et veulent être laissées en paix pour ce qui concerne cet argument. Contre la doctrine du baptême et de sa pratique non bibliques, une accusation est aussi élevée devant le tribunal de Dieu.
A l’origine, le baptême n’était accompli que pour ceux qui étaient devenus croyants, et conformément aux Saintes Ecritures, ils étaient plongés une seule fois sous l’eau. De même qu’un mort est placé dans le cercueil sur le dos et enseveli de cette manière, ainsi celui qui est mort à lui-même avec Christ est enseveli symboliquement avec Lui dans le baptême (Rom. 6.3-11). Le fait de le ressortir de l’eau signifie que la personne concernée marche désormais dans une nouvelle vie avec Christ. On ne doit pas continuer à discuter au sujet de Dieu ou contester le baptême, mais maintenant, au contraire, l’ordre divin doit être de nouveau remis en activité: “Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous” (Eph. 4.5,6).
A Samarie, Philippe publia la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et le Nom de Jésus-Christ. Et tous ceux qui crurent, hommes ou femmes, furent baptisés au Nom du Seigneur Jésus (Actes 8.1-17). Lorsque l’évangéliste annonça à l’intendant de la Reine l’Evangile de Jésus-Christ, en conformité avec la Parole du prophète Esaïe, celui-ci lui dit: “Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ?”. Philippe confirme cette possibilité en disant: “Si tu crois de tout ton coeur, cela est permis. Et répondant, il dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Et il donna l’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau, et Philippe et l’eunuque; et Philippe le baptisa” (Actes 8.34-40 — Darby + note). Déjà Jean-Baptiste baptisait là où se trouvait beaucoup d’eau (Jean 3.23), afin qu’ils puissent être plongés correctement dans les eaux. Jésus Lui-même lorsqu’Il fut baptisé par lui, remonta hors de l’eau après le baptême (Mat. 3.16).
Lors d’un baptême biblique les deux, le baptisé et le baptiseur, descendent dans l’eau. Quelqu’un voudrait-il nier ce fait, bien qu’il soit décrit ainsi? La succession correcte demeure valable: prédication, foi, baptême. Quel est l’homme qui ose contester Dieu et Sa Parole pour persévérer dans une tradition non biblique?
Dans l’Ancien Testament, c’était le Nom du Seigneur YAHWEH qui était invoqué. Dans le Nouveau Testament, c’est le Nom de YAHSHUA, et c’est le même JE SUIS, qui pouvait dire: “En vérité, en vérité, je vous dis: Avant qu’Abraham fût, JE SUIS” (Jean 8.58). YAHWEH de l’Ancien Testament est YAHSHUA–JESUS du Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, Il apparaît dans un corps spirituel, alors que dans le Nouveau Il vient dans un corps de chair à cause de nous qui sommes dans un corps de chair, et ceci afin de nous sauver.
Paul résume cela ainsi: “… si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car du coeur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut. Car l’écriture dit: «Quiconque croit en lui ne sera pas confus». Car il n’y a pas de différence de Juif et de Grec, car le même Seigneur de tous est riche envers tous ceux qui l’invoquent; «car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé»” (Rom. 10.9-13).
Au chapitre 3 des Actes des apôtres, nous est relaté le miracle de guérison du paralytique. Pierre dit: “Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai je te le donne: Au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche” (v. 3). Au chapitre 4, les apôtres sont conduits devant le Sanhédrin à cause de cette guérison et on leur demande: “Par quelle puissance ou par quel nom avez-vous fait ceci?”. La réponse de Pierre est celle-ci: “… sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que ç’a été par le nom de Jésus-Christ le Nazaréen, que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité d’entre les morts; c’est, dis-je, par ce nom que cet homme est ici devant vous plein de santé. Celui-ci est la pierre méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire; et il n’y a de salut en aucun autre; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés” (v. 7-12). Paul, l’apôtre rempli de puissance et ayant reçu un appel céleste direct, écrit: “Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père” (Col. 3.17) .
«Tout», signifie tout, et c’est ainsi que l’ordonne l’homme de Dieu. Tout doit être fait dans l’Eglise de la Nouvelle Alliance dans le Nom d’Alliance du Nouveau Testament. A qui devons-nous donner raison: A Dieu ou aux hommes? Pierre à Jérusalem, Philippe en Samarie, Paul à Ephèse — partout, tous ont baptisé au Nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est ainsi que subsiste le témoignage du baptême — correct bibliquement — sur le témoignage d’au moins trois témoins. Peut-on oser tout simplement passer à côté de cela?
Nous voyons que l’accent, dans l’Ancien et le Nouveau Testament, est mis sur le Nom du Seigneur, dans Lequel tout s’accomplit: “En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai” (Ex. 20.24b). “… car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux” (Mat. 18.20). Au Psaume 22.22 nous lisons: “J’annoncerai ton nom à mes frères…”. Dans le Sermon sur la montagne, il nous est dit de quelle façon nous devons prier: “Vous donc, priez ainsi: Notre Père qui est dans les cieux, que ton nom soit sanctifié” (Mat. 6.9). Dans la prière sacerdotale nous lisons: “J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde” (Jean 17.6). Un peu plus loin, le Fils de Dieu prie ainsi: “Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné…” (v. 11). “Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître” (v. 26). Il s’agit du Nom qui est au-dessus de tout nom, dans Lequel Dieu, en tant que Père, s’est révélé dans le Fils. Ecoutez ceci, vous tous les peuples, et toi, peuple de Dieu, prend au sérieux cet avertissement bien intentionné; crois-le et agis en conséquence!
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LA GRANDE APOSTASIE
D’ou vient-il que même dans les Eglises où il y a peu de temps encore les prières étaient élevées au trône de la grâce au Nom de Jésus-Christ, celles-ci soient maintenant élevées selon le cours traditionnel de la doctrine des Eglises ayant abandonné le fondement biblique? Si les conducteurs des Eglises d’aujourd’hui avaient reconnu que Dieu ramène maintenant toutes choses à leur état correct, ne serait-ce pas le contraire qui devrait avoir lieu?
Paul ne devrait-il pas de nouveau demander: “… qui vous a ensorcelés?” (Gal. 3.1). Beaucoup de choses étranges ont été introduites, et cela particulièrement dans les rencontres des confessions imbriquées dans le charismatisme. Les gens sont entraînés sans le vouloir sous une influence déconcertante dans une sorte de «disco-musique» et sont plein d’admiration.
Ceux qui participent à de telles rencontres font sur commandement tout ce qui leur est dit. Ils s’avancent à l’appel et, comme ils s’y attendaient, tombent sur le dos à la file. Les charismatiques expliquent cela en disant qu’ils ont été «frappés» par le Saint-Esprit et sont entrés dans le repos de Dieu. Mais, est-ce réellement ainsi?
Quiconque a lu les Saintes Ecritures sait que tous, sans exception, dans la présence de Dieu, sont tombés sur leur face: d’Abraham (Gen. 17.3) à Moïse et Aaron (Nom. 14.5), jusqu’à Josué (Jos. 5.14) et même tout Israël lors de la consécration du Temple (1 Rois 18.39). David s’écria: “Venez, adorons et inclinons-nous, agenouillons-nous devant l’Eternel qui nous a faits!” (Ps. 95.6,7). Daniel aussi tomba sur sa face (Dan. 8.18). A Géthsémané Jésus tomba sur sa face (Mat. 26.38-42). Paul écrit dans 1 Corinthiens 14.25, que là où l’Esprit de Dieu est à l’oeuvre par le don de prophétie, les gens tombent sur leur face. Jean aussi, sur l’île de Patmos, tomba sur sa face (Apoc. 1.17). Oui, les armées célestes même tombent sur leur face dans l’adoration: “Et tous les anges se tenaient à l’entour du trône et des anciens et des quatre animaux; et ils tombèrent sur leurs faces devant le trône, et rendirent hommage à Dieu, disant: Amen! La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l’action de grâces, et l’honneur, et la puissance, et la force, à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen” (Apoc. 7.11,12).
Quelqu’un doit dire que quelque chose ne va pas et un avertissement doit être prononcé. Dans la Parole de Dieu, tomber en arrière est une menace faite à ceux qui ne veulent pas écouter et qui ne sont pas entrés dans le repos divin. “Car commandement sur commandement, commandement sur commandement; ligne sur ligne, ligne sur ligne; ici un peu, là un peu… afin qu’ils marchent, et qu’ils tombent en arrière, et qu’ils soient brisés, et enlacés et pris” (Es. 28.7-13). C’est exactement cette écriture qui s’accomplit maintenant et partout. Quand les personnes tombent par terre comme le dit ici la Parole, on ne peut pas parler de bénédiction, mais bien de jugement. L’exhortation: «Eprouvez les esprits!» est désormais et plus particulièrement maintenant le commandement de l’heure. Mais cela ne peut arriver qu’en faisant une comparaison avec la Parole de Dieu. Maintenant, dans ce temps de la fin, les esprits séducteurs sont très proches de l’action réelle de Dieu, “de manière à séduire, si possible, même les élus” (Mat. 24.24). Si c’était le même Esprit de Dieu que Celui qui agissait au commencement, alors tout devrait être comme cela était au commencement: la même foi, le même baptême, les mêmes ministères et les dons et les fruits de l’Esprit devraient être manifestés. De nouveau les choses trompeuses sont interverties avec les véritables, et c’est ainsi que la tromperie continue. Pour combien de temps encore?
Celui qui ne comprend pas que c’est ici la dernière période importante avant le retour de Christ, dans laquelle tout doit être ramené à l’état originel biblique et mis en ordre, celui-là ne verra pas l’urgence de cette correction pour ce qui concerne la doctrine. Ce que Paul a dit à l’avance en prophétisant sur le temps de la fin, nous l’expérimentons maintenant. La grande apostasie va sans arrêt plus en avant, afin que l’homme de péché puisse s’élever et soit reconnu comme l’autorité morale et religieuse appréciée au niveau planétaire. L’adversaire réel est le fils de perdition, qui s’élève au-dessus de tout et qui se tient pour compétent pour tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un objet de vénération. La plupart des personnes ne remarquent pas que le monde religieux tout entier l’écoute, que ce soit d’une oreille ou même des deux, et qu’ainsi elles se retrouvent assises dans le même bateau. La Bible dit que tous ceux qui n’ont pas l’amour de la Vérité — qui est uniquement la Parole de Dieu demeurant éternellement — recevront une énergie d’erreur pour croire au mensonge (2 Thess. chap. 2). Car celui qui ne croit pas la Parole de Dieu originelle est condamné à croire les mensonges de la parole faussée. Celui qui ne croit pas le Fils de Dieu, croira le fils de la perdition. Celui qui ne croit pas ce que Dieu a dit par le vrai Prophète (Deut. 18.15-19), le Messie, l’Oint, comme Pierre le relève: “… et il arrivera que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple” (Actes 3.17-26), il croira ce que dit le faux prophète (Apoc. 19.20). Celui qui ne croit pas entièrement et pleinement ce que Christ dit, croira la doctrine de l’Antichrist. Le fait de se réclamer de l’apôtre Pierre ou Paul ne sert absolument à rien lorsqu’il n’y a pas d’accord avec leur enseignement et leurs pratiques bibliques. Notre Vie éternelle est en jeu! C’est seulement lorsque les gens croiront comme le dit l’Ecriture que la Vie manifestée par l’Esprit jaillira. La Parole est la Semence (Luc 8.11), et la Vie divine qui se trouve dans la Semence, ne peut jaillir qu’en ceux qui L’ont reçue avec foi et sont eux-mêmes morts avec Christ. “Celui qui sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme; et le champ, c’est le monde; et la bonne semence, ce sont les fils du royaume; et l’ivraie, ce sont les fils du méchant…” (Mat. 13.37,38).
Les nombreux faux prophètes et faux christs, c’est-à-dire les faiseurs de miracles du temps de la fin, annoncés à l’avance par notre Sauveur Jésus-Christ (Mat. chap. 24), sont en accord avec le credo trinitaire que ni Christ ni les apôtres ne connaissaient. Ils représentent la manière trinitaire de baptiser, et ainsi se trouvent être contre la doctrine de Christ et des apôtres. Mais l’Eglise primitive est demeurée dans l’enseignement des apôtres (Actes 2.42). Ainsi, malgré les confirmations extérieures, après avoir été éprouvés par la Parole, ils se sont trouvés être de faux apôtres (Apoc. 2.2).
Selon Matthieu, chapitre 7, du verset 21, ce sont eux qui se réclament avoir fait toutes ces choses au Nom de Jésus. Pour eux-mêmes, ils rejettent cependant le Nom de Jésus qu’ils chantent et emploient. Ils refusent catégoriquement de se faire baptiser comme Paul (Rom. 6.3), de la manière biblique, dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ. Ils ne sont pas prêts à porter l’opprobre de Christ, mais bien au contraire ils veulent être honorés devant le peuple (Jean 5.44). Sans le savoir, ils prêchent un autre évangile, et un autre Jésus et se trouvent sous l’influence d’un autre esprit (2 Cor. 11.1-13). Cependant, afin que soit accompli ce qui est écrit, c’est ainsi qu’il doit en être: “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom? Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité!” (Mat. 7.21-23).
Malgré leur impressionnant ministère, ils sont rejetés pour avoir pratiqué l’iniquité, et ainsi ils sont placés sur le même pied que l’adversaire, l’homme de péché (2 Thess. 2.3-7). “Le fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu…” (Mat. 13.41,42).
Une accusation doit être élevée devant Dieu contre toutes les tromperies religieuses, contre tout ce qui a été interprété dans Sa Parole. Auprès de Lui est seulement valable ce que dit véritablement Sa Parole à Laquelle rien ne doit être ajouté (Apoc. 22.18). Le jugement — qui vient à être prononcé par la justice divine, doit commencer maintenant par la maison de Dieu, dans l’Eglise de Jésus-Christ. De même qu’au commencement la Parole est sortie de Jérusalem et l’enseignement de la montagne de Sion (Es. 2.3; Actes chap. 2), ainsi maintenant, la même pure doctrine doit être publiée. Maintenant à nouveau est valable pour la vraie Eglise: “… mais vous êtes venus à la montagne de Sion; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste; et à des myriades d’anges, l’assemblée universelle; et à l’assemblée des premier-nés écrits dans les cieux; et à Dieu, juge de tous; et aux esprits des justes consommés; et à Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance; et au sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel” (Héb. 12.22-24).
Ceci est le dernier appel, par le dernier Message, à sortir totalement de la captivité babylonienne. Nous ne vivons plus au temps de la Réformation où beaucoup de choses furent seulement réformées, et où les 95 thèses de Luther furent clouées à la porte de l’église du château; nous ne sommes pas non plus dans les siècles qui suivirent avec leurs réveils qui conduisirent toujours plus profondément dans la Parole, nous vivons dans le temps du plein rétablissement et du retour complet à l’ordre divin. Maintenant les fondements apparents, dévoilés comme ayant été faits de sable et non pas du «Rocher» — le véritable fondement — sont minés, et tout bâtiment non biblique est abattu. Cependant, qui reconnaît le jour dans lequel nous vivons et le Message de Dieu pour ce jour? Qui donc est prêt à suivre le Seigneur dans l’obéissance de la foi tout au long du chemin jusqu’à l’achèvement? Qui donc prend au sérieux l’avertissement?
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DEFI
J’aimerais rencontrer la personne qui, sérieusement, me dit en le croyant aussi, qu’il y a trois Eternels, trois Tout-Puissants, trois Omniscients, dont chacun est une Personne par Elle-même et qu’Ils sont un en tout et se partagent la Divinité. Cela serait alors en fait trois Dieu et non plus UN SEUL Dieu, si la langue a encore un sens. C’est pourquoi, en particulier, la «religion trinitaire» du Tunisien Tertullien, dont vient l’expression «Trinité», doit être placée devant le trône du jugement divin. Elle doit se plier devant la sentence définitive de la Parole de Dieu. De même, la doctrine de Sabellius, reprise par les gens de «l’Eglise de l’Unité», devra être appelée en justice.
Oui, on est grandement étonné des choses dites récemment dans le monde religieux, notamment que les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans croient dans le même Dieu. Il s’agit maintenant de la globalisation, de l’ordre mondial politique dominé par la religion. Comme nous pouvons le lire dans les titres des journaux, on aspire à une «Alliance des religions mondiales». Non seulement les Eglises–filles chrétiennes reviennent à l’Eglise–mère, mais toutes les religions du monde sont invitées à venir à Rome. Les douze religions les plus importantes d’entre elles ont déjà démontré leur voeu d’unité. Le fait que tous croient dans le même Dieu est, courtement dit, un incroyable mensonge.
Le Dieu qu’ont fabriqué les pères de l’Eglise pour la Chrétienté, avec trois formes et trois figures comme les ont connues les anciennes religions de la nature, et telles que représentées sur ces images, n’est pas le vrai Dieu dont la Bible rend témoignage. Trois Personnes éternelles, qui seraient une et cependant différentes, ne peuvent en aucun cas être le seul Dieu; certainement pas le Dieu véritable — le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu d’Israël, le SEUL ETERNEL. Le Seigneur Dieu est dans l’Ancien et le Nouveau Testament le Même, sans égard à la forme, ou de la manière sous laquelle Il se révèle. Il a ordonné Lui-même à Son peuple la véritable confession de foi : “Ecoute, Israël: L’Eternel, notre Dieu, est un seul Eternel” (Deut. 6.4-9). La même confession est également valable dans le Nouveau Testament: “Et Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements est: «Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force»”. La réponse de l’auditeur était celle-ci: “Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il n’y en a point d’autre que lui” (Marc 12.29-32).