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Table des matières]
CHRIST
ET SON EGLISE
DANS LA PROPHETIE
En vérité, c’est un temps glorieux dans l’histoire de l’humanité. Dans
tous les domaines, de nouvelles découvertes sont faites. D’énormes
progrès ont été réalisés, et des choses incroyables se sont accomplies.
Plus rien ne semble impossible. Cette génération a été témoin de la
transition entre les jours des chars et des chevaux, et l’âge spatial.
Chacun s’efforce de marcher avec son temps. Mais la grande question est
celle-ci: Sommes-nous de notre temps dans les choses du Royaume de Dieu?
Qu’en est-il de notre progrès spirituel? Suivons-nous le mouvement du
Saint-Esprit, alors que le Seigneur est sur le point de nous prendre
dans les lieux les plus élevés?
Vous êtes peut-être un chrétien reconnaissant pour les choses faites
par Dieu dans le passé; mais la question vitale est celle-ci:
REALISEZ-VOUS CE QUE FAIT MAINTENANT LE SAINT-ESPRIT, ALORS QU’IL
CONDUIT L’EPOUSE DE CHRIST VERS LA PERFECTION?
L’Eglise de Jésus-Christ fut fondée le jour de Pentecôte, lorsque Dieu
Lui-même établit le modèle du véritable christianisme valable pour toute
la dispensation de l’Eglise des nations. Dieu ne reconnaîtra rien
d’autre que Sa parole. Chaque individu, chaque assemblée, doit comparer
sa doctrine, les fondements de sa foi et ses expériences avec les
enseignements de la première Eglise. En ce temps-là, chaque croyant a
fait une expérience personnelle et surnaturelle avec Christ, et il avait
été placé dans l’Eglise par le Saint-Esprit en tant que fils ou fille de
Dieu.
Nous devons malheureusement dire que, malgré ce glorieux commencement
de l’Eglise, les choses charnelles se glissèrent graduellement dans le
royaume des rachetés. Les gens commencèrent à devenir froids et
formalistes, et ils commencèrent aussi à enseigner leurs propres credo
et leurs doctrines légalistes. A mesure que le temps passait,
l’indifférence s’établit, et la majorité de la chrétienté commença à
s’écarter du chemin de la Lumière, et à s’enfoncer dans les ténèbres
spirituelles. Cependant, le Seigneur veille sur les Siens. Il envoya un
messager à chacun des sept âges de l’église, pour allumer à nouveau le
feu Divin. Le petit groupe, la minorité, garda toujours solidement la
foi des pères apostoliques. Le glorieux Saint-Esprit Se déplaçait au
milieu d’eux, et les guidait dans la Parole promise pour leur temps.
“Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse”
(Gal. 4.28). Les enfants de la promesse reçoivent la Parole de la
promesse, et ils sont scellés du Saint-Esprit qui a été promis (Eph.
1.13).
Dans les temps passés, les réveils successifs balayant les nations
apportèrent des temps de rafraîchissement de la part du Seigneur par
lesquels Il attira l’attention de Ses enfants sur le réel
accomplissement de la Parole promise. La foi d’Abraham, ainsi que celle
de toute sa semence, s’est toujours reposée sur les promesses faites par
Dieu.
Dans Sa miséricorde, Dieu a toujours conduit les Siens, et Il a dirigé
leurs pas. Pendant l’âge même des ténèbres, ils furent capables
d’endurer les persécutions les plus brutales et les tortures, parce que
Dieu était avec eux. C’est avec un coeur rempli de reconnaissance que
nous pouvons considérer les jours de la Réformation, ainsi que les
différents réveils qui suivirent, au cours desquels Dieu conduisit les
Siens pas à pas dans une lumière grandissante. Toutefois, nous ne
pouvons pas nous arrêter à l’une de ces visitations du passé, desquelles
beaucoup de dénominations sont sorties. L’Esprit de Dieu ne reste jamais
à l’intérieur des frontières étroites d’une organisation. Il continue à
Se déplacer, et le Saint-Esprit manifeste Sa puissance au milieu de tous
les vrais croyants, jusqu’à ce qu’ils soient modelés à l’image bénie du
Seigneur Jésus-Christ. Bientôt, Il reviendra pour prendre une
Epouse-Parole sans taches ni rides.
Au commencement de ce siècle, une puissante effusion du Saint-Esprit
eut lieu; les dons de l’Esprit furent redonnés aux enfants de Dieu. Par
toute la terre, les gens firent l’expérience d’un temps de
rafraîchissement spirituel venant d’En-haut. Les personnes âgées de tous
les pays peuvent rendre témoignage de la puissante visitation du Dieu
Tout-Puissant. Et Il continue encore Son oeuvre parmi les Siens.
Beaucoup de personnes sont encore un témoignage vivant du puissant
réveil de salut et de guérison qui suivit la seconde guerre mondiale.
Dans Sa grande compassion et dans Son amour, le Seigneur continua
d’entourer Ses enfants par les soins de Son Saint-Esprit, afin d’attirer
leur attention vers la Parole promise pour notre temps. Selon Sa Parole,
Il Se proposait d’éclairer les détails de Son Plan éternel, et de
révéler les glorieux mystères cachés tout au long des âges.
Ce dernier mouvement de l’Esprit commença selon l’ordre direct donné
par le Dieu Tout-Puissant à William Branham en mai 1946. Son ministère
unique en son genre, être remarquable quant au salut et à la guérison,
eut un grand impact sur les masses. Le Seigneur Lui-même confirma
l’Evangile devant les yeux de centaines et de milliers de personnes tout
autour du monde. Cependant, lorsque la vraie doctrine biblique fut
enseignée, le plus grand nombre ne voulut pas l’accepter. Il devint
évident qu’ils recherchaient plutôt les pains et les poissons. Le groupe
fidèle de ceux qui suivaient Christ se rétrécit encore davantage, et
seule une minorité embrassa son ministère prophétique dans son entier,
reconnaissant le jour dans lequel ils vivaient, et le message qui s’y
rapportait. Ceux-ci étaient prêts à suivre le Seigneur où qu’Il les
conduise.
Depuis les jours des apôtres, la Parole de Dieu n’a pas été prêchée
dans Sa plénitude comme Elle fut prêchée lors de ce dernier réveil de
restauration. Jésus-Christ a manifesté Sa puissance, et Il a prouvé
Lui-même qu’Il était le même hier, aujourd’hui et pour toujours, dans le
sens véritable de la Parole. Ceux d’entre nous qui ont le privilège de
vivre dans ce dernier âge de l’Eglise ont vu la lumière, et ont été
conduits hors des ténèbres spirituelles. La Parole-Epouse, l’Elue de
Dieu, est retournée à l’enseignement scripturaire original sous la
conduite du Saint-Esprit.
Nous avons maintenant atteint les tout derniers jours de la
restauration complète de l’Eglise du Dieu Vivant, comme cela a été
promis dans Joël 2.25: “… Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir
jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé
anciennement par la bouche de ses saints prophètes”. Jésus-Christ
reviendra chercher une Epouse complètement rétablie dans Sa Parole.
Toutes les fois que Dieu envoie un réveil spirituel, Son peuple prend
garde à l’appel divin, et il se sépare de toute incrédulité, de toute
indifférence, et de tout formalisme. Il s’avance comme le Saint-Esprit
le conduit.
Jamais auparavant, dans l’histoire, les activités religieuses et
l’évangélisation n’ont pu se déployer sur une aussi grande échelle que
de nos jours. Jamais nous n’avons eu les moyens et les possibilités qui
nous sont accordées maintenant; mais aussi, il n’a jamais été aussi
difficile de trouver son chemin, car le juste et le faux sont
étroitement associés dans ces tout derniers jours. Jésus dit, dans
Matthieu 24.24, que vers la fin, les temps seraient si trompeurs que
même les élus seraient séduits, si cela était possible. Mais, grâces
soient rendues à Dieu, cela n’est pas le cas.
Nous entendons souvent parler de Christ et de l’Eglise, mais
où est-Il trouvé tel que la Bible nous Le présente? Où est l’Eglise
telle que l’Ecriture La décrit? Chaque dénomination chrétienne ne
prétend-elle pas être “L’Eglise”? Toutes ses activités religieuses ne
sont-elles pas imputées au Nom de Jésus-Christ? Chacun proclame être
dans le juste, mais le fait de le proclamer n’en justifie aucun. Aux
yeux de Dieu, il n’y a qu’une seule Eglise fidèle: celle qui est la
demeure du Très-Haut: “… la maison de Dieu, qui est l’église du Dieu
Vivant, la colonne et l’appui de la vérité” (1 Tim. 3.15). Il y a
seulement “une foi”, “un Seigneur”, “un baptême” (Eph. 4.5).
Tous les membres du Corps de Christ sont joints ensemble, les uns aux
autres, et avec Christ (1 Cor. 12.12).
Nous devons tous nous abstenir de présenter une interprétation
particulière, mais au contraire laisser la Parole de Dieu parler pour
Elle-même. Les trésors cachés ont été découverts et ramenés à la lumière
au travers du ministère prophétique manifesté de nos jours. Nous
réalisons que la venue du Seigneur Jésus-Christ est très proche, et nous
n’avons pas le temps d’écouter toutes les voix qui se font entendre
autour de nous. Nous devons écouter et obéir à l’appel de la voix du Bon
Berger, Lequel appelle Ses brebis et leur fait signe de Le suivre.
“L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu” (Mat. 4.4). C’est-à-dire, pas
seulement de certains passages qui conviennent à notre propre
conception, mais bien de chaque parole de Dieu.
Laissons la Bible être notre seule autorité et notre seul guide dans
toutes les choses scripturaires. Lorsque nous avons à faire à la Parole
de la prophétie, nous nous avançons sur un lieu saint. Enlevons
simplement nos souliers, tandis que le Seigneur parle.
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CHRIST SOUS SES
DIFFERENTS ASPECTS
La Parole de Dieu nous fait voir le Seigneur Jésus-Christ dans
plusieurs de Ses différents titres et fonctions lorsqu’Il Se manifeste
Lui-même dans le plan de la rédemption. Il est vu comme L’Agneau de
Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29). Il est le Souverain
Sacrificateur, qui est entré dans le lieu très saint avec Son
propre Sang (Héb. 9.11,12). Il est le Seul médiateur entre Dieu
et les hommes (1 Tim. 2.5), l’Avocat qui intercède pour nous (1
Jean 2.1). Il est le Lion de la tribu de Juda (Apoc. 5.5), le Roi
des rois, le Seigneur des seigneurs (Apoc. 19.16). Il est
le tout en tous pour les croyants, Dieu manifesté en chair (1
Tim. 3.16). Il est le Fils de Dieu, le Fils de l’homme,
et le Fils de David.
Les quatre Evangiles décrivent la vie de Christ, Son ministère, Ses
souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa glorieuse résurrection et
Son ascension bénie. Il acquit les Siens sur le Calvaire en répandant
Son Saint Sang. Le jour de Pentecôte, Il revint sous la forme du
Saint-Esprit et établit Sa demeure en ceux qu’Il avait rachetés. Depuis
lors, Il agit au travers d’eux, accomplissant les mêmes actes qu’Il fit
durant Son ministère terrestre. Il rend témoignage à la prédication de
Sa Parole en La confirmant par les signes qui La suivent (Héb. 2.4).
L’Eglise primitive persévérait dans la doctrine des apôtres, dans la
communion fraternelle et dans les prières (Actes 2.42). Pouvons-nous en
dire de même? Les croyants avaient compris que les apôtres étaient
inspirés par le Saint-Esprit pour écrire et parler sous Sa direction.
Peut-on dire qu’il en soit de même de nous, en tant qu’individus, ainsi
que de l’église à laquelle nous appartenons?
Les épîtres nous décrivent le fonctionnement et l’ordre dans l’Eglise.
En accord avec Ephésiens 4.11 et 1 Corinthiens 12.28, Dieu a placé dans
Son Eglise des apôtres, des prophètes, des docteurs, des évangélistes et
des pasteurs. Ces ministères ont été ordonnés par Dieu pour exhorter et
perfectionner le Corps de Christ. Il a aussi placé les dons spirituels
pour l’édification et l’affermissement de l’Eglise (1 Cor. 12.4-11).
Chaque membre fidèle du Corps de Christ porte les fruits du Saint-Esprit
(Gal. 5.22-26). Je désire que l’on comprenne clairement que toute la
Parole de Dieu est encore valable.
La Parole de Dieu nous donne des informations claires et précises sur
tous les ministères, sur la doctrine et sur les ordonnances dans
l’Eglise. Aucune de ces choses ne devrait être mal comprise. Quiconque
désire faire ce qui est juste est capable de suivre le vrai modèle de la
Bible. On ne peut parvenir à la perfection que par l’obéissance à tout
l’enseignement fondamental de la Bible. “C’est pourquoi, laissant
les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait,…” (Héb.
6.1).
L’aspect prophétique de Christ et de Son Eglise est très
important, surtout dans un temps comme celui-ci, alors que les
prophéties de la Bible sont en train de s’accomplir. Certainement, nous
pourrions parler de l’état chaotique du monde actuel, des signes du
temps de la fin, de ce qui concerne Israël, et de beaucoup d’autres
sujets. Nous sommes très reconnaissants à notre Dieu Tout-Puissant parce
qu’Il garde Ses promesses faites à l’égard des Juifs, comme Il le fait à
l’égard de Son Eglise. Tout croyant véritable regarde favorablement
Israël, sans se soucier des rapports, et du point de vue pris par le
pays dans lequel il vit. La nation d’Israël, ainsi que sa survie, sont
en elles-mêmes des miracles. “Nations, écoutez la parole de
l’Eternel, et publiez-la dans les îles lointaines! Dites: Celui qui a
dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde
son troupeau” (Jér. 31.10).
Il est certain que Dieu n’oubliera jamais Israël et qu’Il gardera
toutes les bonnes promesses faites à la semence naturelle d’Abraham,
jusqu’à ce que Ses desseins à son égard soient accomplis. Dans cette
génération, deux choses se déroulent parallèlement: le rassemblement
d’Israël d’entre toutes les nations, et l’appel fait à l’Epouse de
Christ de sortir de toutes les organisations. Dans
l’accomplissement des prophéties, toutes choses arrivent maintenant à
leur apogée. La victoire finale arrivera bientôt, et le Très-Haut sera
glorifié. Il est particulièrement émouvant de reconnaître la manière
dont l’Epouse est en train d’être préparée avant que l’enlèvement ait
lieu. Après cela, l’Esprit du Seigneur quittera les nations, et le
Seigneur Se révélera Lui-même à Ses frères, les Juifs (Zach. 13).
Pour avoir une vue d’ensemble de Christ et de Son Eglise dans la
prophétie, nous devons ouvrir le livre de la prophétie,
l’Apocalypse, qui est la Révélation de Jésus-Christ. Les chrétiens
fidèles gardent toujours leur équilibre dans les Ecritures, et ils
savent reconnaître chaque Parole dans son vrai contexte.
Les quatre Evangiles dépeignent principalement la vie de Christ,
depuis Sa naissance jusqu’à Son ascension. Les épîtres contiennent toute
la doctrine et les ordonnances de l’Eglise du Nouveau Testament. De
même, le livre de la prophétie nous présente Jésus-Christ comme le Fils
de l’homme marchant au milieu des sept chandeliers d’or. Le
Seigneur a trouvé bon d’ouvrir la Parole de la Prophétie dans notre
temps.
Jean eut le privilège d’avoir une vue préliminaire de toutes les
choses qui devaient être manifestées jusqu’à ce que le temps se fonde
dans l’Eternité. Nous devons mettre toutes choses à leur juste place, et
les considérer dans leur perspective correcte à la lumière de la Sainte
Parole de Dieu, alors que nous en observons l’accomplissement.
Le livre de la prophétie s’ouvre avec une bénédiction toute spéciale:
“Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la
prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps
est proche”. Elle se termine par une très sérieuse exhortation,
laquelle a besoin d’être considérée avec un très grand soin. “Je le
déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si
quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits
dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du
livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la
vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre” (Apoc.
22.18,19). Ces paroles nous annoncent une séparation complète d’avec le
Seigneur, et de la Vie Eternelle.
Tout au long des âges de l’Eglise, lorsque les gens lisaient ce
dernier livre de la Bible, ils n’avaient pas la possibilité de
comprendre ces choses, parce que les mystères prophétiques demeuraient
cachés, jusqu’à ce que le temps de leur accomplissement arrivât. Nous
devons malheureusement dire que les serviteurs de Dieu et autres ont
donné leur interprétation particulière aux choses contenues dans les
Evangiles, les épîtres et les écrits prophétiques, au lieu de se limiter
à ce qui avait été révélé par le Saint-Esprit.
De même que, lors de la première venue de Christ, les théologiens
donnèrent leur propre point de vue, au lieu d’attendre et d’observer
l’accomplissement même des prophéties bibliques, ainsi en est-il de
nouveau, aujourd’hui. Les églises et les serviteurs de Dieu sont
tellement bien installés dans leur propre doctrine et leurs propres
voies, qu’il n’y a plus de place pour la révélation spirituelle. Les
explications et les interprétations des sujets prophétiques de la Sainte
Parole de Dieu ont causé beaucoup de confusion parmi les croyants. Les
prophéties bibliques ont été écrites pour nous faire connaître avant le
temps de leur accomplissement ce que Dieu Se proposait de faire. Cela ne
laisse aucune place à la spéculation; l’événement doit être reconnu
quand il s’accomplit.
Prenons garde à l’avertissement que Pierre nous a donné sous
l’inspiration du Saint-Esprit: “… sachant tout d’abord vous-mêmes
qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet
d’interprétation particulière,…” (2 Pier. 1.20).
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LA VISION DE PATMOS
Alors que Jean se trouvait dans l’île de Patmos, il fut ravi en
esprit, et le Seigneur lui fit voir en symboles la partie prophétique du
plan du salut. Il vit les âges de l’Eglise, ainsi que tout ce qui devait
arriver jusqu’à la fin des temps. Il vit même les nouveaux cieux et la
nouvelle terre.
Lui-même rend témoignage, en disant: “Je fus ravi en esprit au
jour du Seigneur…”. Quelques-uns supposent que le “jour du
Seigneur” est le jour du sabbat, alors que d’autres proclament
que c’est le dimanche. Mais ces deux interprétations sont charnelles. Il
ne peut être question ici d’un jour de 24 heures, car Jean fut exilé
dans l’île de Patmos pour une durée de deux ans.
La Bible décrit clairement ce qu’est le “jour du Seigneur”. C’est
la période qui commence après que le jour de grâce et de salut est
terminé. Il commence par le jugement qui tombe sur toutes les nations
rassemblées contre Jérusalem: “C’est une multitude, une multitude
dans la vallée du jugement; car le jour de l’Eternel est proche, dans
la vallée du jugement. Le soleil et la lune s’obscurcissent, et les
étoiles retirent leur éclat. De Sion, l’Eternel rugit, de Jérusalem,
il fait entendre sa voix; les cieux et la terre sont ébranlés. Mais
l’Eternel est un refuge pour son peuple, un abri pour les enfants
d’Israël” (Joël 3.14-16).
Les trois premiers chapitres de l’Apocalypse parlent des choses qui
s’appliquent à l’Eglise du Nouveau Testament. Cette période est connue
comme étant le “jour du salut”. (2 Cor. 6.2). De même que le “jour
du salut” a commencé par une glorieuse démonstration de la
puissance de Dieu pour sauver, et se terminera pareillement, ainsi le “jour
du Seigneur” commencera, et se terminera, par une glorieuse
démonstration de la puissance de Dieu en victoire sur Ses ennemis.
Le temps de grâce abonde jusqu’à ce que l’Epouse de Jésus-Christ
atteigne la perfection, et qu’Elle soit enlevée dans la gloire. Dieu a
créé le monde en six jours, et Il S’est reposé le septième jour (Ex.
31.17). Bientôt, les six mille ans seront accomplis, et alors le
septième jour, “le jour du Seigneur” commencera. “Mais il
est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que,
devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont
comme un jour” (2 Pier. 3.8).
Certaines personnes croient fanatiquement que celui qui adore Dieu le
dimanche a la marque de la Bête. Chacun doit prendre extrêmement garde à
ne pas mal interpréter les Saintes Ecritures, et affirmer une chose
aussi fatale et désastreuse. Quelques-uns voudraient-ils prétendre que
Christ avait la marque de la Bête parce qu’Il Se retrouvait avec Ses
disciples le premier jour de la semaine? “Le soir de ce jour, qui
était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient
les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des
Juifs; Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix
soit avec vous!” (Jean 20.19). Il réapparut une semaine plus
tard, alors que Ses disciples étaient à nouveau rassemblés (v. 26).
Comment quelqu’un peut-il prétendre que les premiers chrétiens avaient
la marque de la Bête parce qu’ils adoraient le dimanche? “Le premier
jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui
devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples, et il
prolongea son discours jusqu’à minuit” (Actes 20.7). En ce qui
concerne la collecte faite en faveur des saints, Paul avait même
recommandé de la mettre à part le premier jour après le sabbat. “Que
chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui
ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas à mon
arrivée pour recueillir les dons” (1 Cor. 16.1,2).
Les Juifs devaient commémorer le sabbat. “Les enfants d’Israël (non
pas les nations) observeront le sabbat, en le célébrant, eux et
leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi
et les enfants d’Israël (pas les nations) un signe qui devra
durer à perpétuité” (Ex. 31.16,17).
Toutes les fois que le Seigneur Jésus, ou les apôtres, prêchaient aux
Juifs, ils le faisaient le sabbat, parce que c’était le jour où les
Juifs se rassemblaient pour adorer. Par contre, les chrétiens honoraient
le jour de la résurrection, mais ils ne furent jamais astreints à
observer un certain jour, comme il en était pour les Juifs. Tout
véritable disciple de Jésus-Christ a trouvé la paix avec Dieu, et c’est
ainsi qu’il est entré dans le véritable “repos de sabbat”. Celui-ci
ne se limite pas à un certain jour de la semaine, mais c’est un repos
éternel.
L’histoire nous rapporte que l’autorité papale édicta un décret
déclarant que le dimanche devait être le seul jour d’adoration pour les
Juifs comme pour les chrétiens. C’est de leur propre volonté que les
chrétiens s’étaient rassemblés ce jour-là, depuis le temps des apôtres.
Quelles terribles répercussions cet édit eut-il pour les Juifs, nul ne
peut se l’imaginer. L’église Catholique Romaine les accusa d’être
coupables de la mort de Christ, et c’est pourquoi elle édicta contre eux
cette proclamation impérative. Le résultat en fut qu’ils souffrirent la
persécution; ils furent menacés, torturés et mis à mort. Un jour, le
Dieu du Ciel, qui est juste, vengera ces actes de cruauté.
Dieu a Sa propre manière d’agir à l’égard des Juifs, et Il a aussi Sa
manière de faire avec les nations. Le sabbat avait été donné aux Juifs
comme un signe de Son alliance avec eux, tandis que l’Eglise des nations
célébrait la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Dieu n’a jamais eu
l’intention de faire observer aux Juifs le dimanche, comme Il n’a pas
davantage l’intention de faire observer le sabbat aux nations.
Certaines personnes croient même que l’observation du sabbat est le
Sceau de Dieu. Cette croyance n’a pas de fondement scripturaire. La
Bible explique très clairement ce qu’est le Sceau de Dieu, le Sceau
du Saint-Esprit. Ceux qui ont écouté les prédications de frère
Branham sont parvenus à une compréhension claire de ce qu’est le Sceau
de Dieu, ainsi que de ce qu’est la marque de la Bête.
Dans l’Ancien Testament, la moisson de l’Eglise du Nouveau Testament
était représentée par l’offrande de la gerbe agitée devant le Seigneur
le matin du jour suivant le sabbat (Lév. 23.10,11). Le jour de
Pentecôte, qui est le cinquantième jour, tombait également sur le jour
suivant le sabbat (Lév. 23.15,16). Pendant le Millénium, le jour
d’adoration sera à nouveau le sabbat (Es. 66.23).
Les discussions et les disputes relatives au manger et au boire, ainsi
que celles relatives à l’observation d’un certain jour, ne servent à
l’édification de personne. “Que personne donc ne vous juge au sujet
du manger et du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou
des sabbats: c’était l’ombre des choses à venir…” (Col. 2.16,17).
Jean fut ravi en esprit dans un but plus grand que de commémorer un
jour de vingt-quatre heures. Il vit le développement des temps, et les
choses importantes qui devaient arriver. Le même glorieux Saint-Esprit,
qui avait montré ces choses à Jean, les a révélées maintenant au travers
du ministère prophétique.
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POUR MONTRER A SES
SERVITEURS…
Le Dieu Tout-Puissant n’a jamais manqué de donner des directives
claires à Son peuple; Il l’a fait en envoyant Ses messagers, les
serviteurs et prophètes, avec une parole spéciale pour le temps dans
lequel ils vivaient. En période d’abondance, si le peuple de Dieu
oubliait le Seigneur et ne marchait pas dans Ses sentiers, Dieu lui
envoyait un message pour l’avertir avant que le jugement ne l’atteignît.
“L’Eternel envoya parmi eux des prophètes pour les ramener à lui,
mais ils n’écoutèrent point les avertissements qu’ils en reçurent…
Ainsi parle Dieu: Pourquoi transgressez-vous les commandements de
l’Eternel? Vous ne prospérerez point; car vous avez abandonné
l’Eternel, et il vous abandonnera” (2 Chr. 24.19,20). De nouveau,
les jugements de Dieu sont suspendus sur nos têtes. Quel est donc
maintenant le message, avant qu’ils ne nous atteignent.
J’aimerais attirer votre attention sur le livre de la prophétie, la
révélation de Jésus-Christ, dans lequel le Seigneur promet “… de
montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt”. Ces
messages prophétiques étaient envoyés pour corriger le peuple, et pour
le ramener à Dieu. Le succès ou l’échec de votre vie spirituelle dépend
de la façon dont vous évaluez et estimez la Parole du Seigneur. Le
Saint-Esprit en vous vous fera toujours dire “Oui et Amen!” à
la Parole de la promesse.
Le mot “serviteurs” est au pluriel et désigne premièrement
les sept messagers qui se trouvent dans la main droite du Seigneur, et
qui sont ceux qui reçoivent par le Saint-Esprit la révélation
prophétique de la Parole, pendant les sept âges de l’Eglise.
Le fait même que le Seigneur envoie Son ange à Jean montre
l’importance du contenu du dernier livre de la Bible. “… et qu’il a
fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean” (Apoc.
1.1). Dieu a Ses anges dans le ciel, et Il a sur la terre Ses messagers
pour annoncer les choses qui doivent arriver.
Tous les membres du Corps de Christ ne peuvent pas être de tels
serviteurs de Dieu auxquels vient la Parole du Seigneur, et dont le
ministère a la qualité de voix de Dieu, mais tous doivent entendre
la voix de Sa Parole. C’est selon Son propre choix que Dieu prend
quelqu’un pour qu’il rende témoignage de ce qu’il a vu et entendu. Il
est dit de Jean: “… lequel a attesté la Parole de Dieu et le
témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu” (Apoc. 1.2). De
même que les serviteurs et prophètes d’autrefois, ainsi eut-il des
visions et reçut-il par révélation la Parole de Dieu. Il y a une grande
différence entre ces deux points: avoir une connaissance de la Parole
accumulée, et avoir la révélation de Jésus-Christ, laquelle ne peut être
reçue que par le Saint-Esprit. Alors seulement, la Parole deviendra pour
nous Esprit et Vie.
Il y a une grande différence entre quelqu’un qui parle de Christ, et
Christ qui parle au travers d’un prophète, lequel a le “AINSI DIT LE
SEIGNEUR!”. Le grand apôtre Paul dit ceci: “Car je ne l’ai ni reçu
ni appris d’un homme, mais par la révélation de Jésus-Christ” (Gal.
1.12).
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LA VOIX SEMBLABLE A UNE TROMPETTE
Toutes les fois que surgissait une occasion spéciale, que quelque
chose d’extraordinaire allait arriver, on sonnait de la trompette pour
appeler le peuple à se rassembler, que ce soit pour une fête ou une
annonce. Lorsque le Seigneur Dieu descendit sur le mont Sinaï pour s’y
rencontrer avec Son prophète Moïse qu’Il avait destiné à recevoir Sa
Parole pour le peuple d’Israël, il est écrit: “La montagne de Sinaï
était toute en fumée, parce que l’Eternel y était descendu au milieu
du feu, cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute
la montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette
retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui
répondait à haute voix” (Ex. 19.18,19).
La trompette retentit au temps de Josué, lorsque les sept
sacrificateurs prirent les sept trompettes, et marchèrent devant l’arche
de l’alliance dans laquelle était gardée la Parole du Seigneur (Jos. 6).
La trompette de Dieu retentit lorsqu’Il est prêt à parler. Le son de
ces trompettes est là pour alerter le peuple de Dieu, afin qu’il écoute
Sa voix pour recevoir Sa Parole, et faire ainsi l’expérience de la
victoire.
Dans notre génération, une telle sonnerie de trompette s’est fait
entendre de nouveau. Les Ecritures nous disent qu’aux jours de la voix
du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu
s’accomplirait, comme il >l’a annoncé à Ses serviteurs les prophètes
(Apoc. 10.7).
Quel est le mystère de Dieu? Comment pouvons-nous entendre le son de
la voix du septième ange? Nous avons déjà vu qu’un ange est un messager,
lequel a un message de Dieu pour le peuple. Lors du retentissement de la
voix du septième ange, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme cela
avait été révélé à Ses serviteurs, les prophètes.
Gardons bien dans notre pensée que le mot “prophète” a une
double signification. Dans l’Eglise du Nouveau Testament il y avait des
apôtres, des prophètes, des docteurs, etc., mais lorsque quelque chose
de marquant allait arriver dans le monde, Dieu envoyait un prophète
principal pour l’annoncer.
Il y avait dans l’église d’Antioche plusieurs prophètes et docteurs
(Actes 13.1). “En ce temps-là, des prophètes descendirent de
Jérusalem à Antioche. L’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et annonça
par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle
arriva, en effet, sous Claude” (Actes 11.27,28).
Un tel prophète peut annoncer à l’avance des événements se rapportant
aux circonstances extérieures, ou de nature personnelle. Agabus
prophétisa aussi au sujet de Paul et il prédit ce qui lui arriverait
(Actes 21.11). Selon 1 Corinthiens 14.29, deux ou trois prophètes
devaient parler, et les autres juger.
Lorsqu’un prophète principal s’élève, un voyant, il est un
porte-parole du Dieu Tout-Puissant. Il exprime la Parole par révélation
divine, et fait ressortir les prédictions de la partie prophétique du
plan du salut. Nous devons écouter et croire un tel prophète, et non le
juger. Il y eut un seul Hénoc, un seul Abraham, un seul Moïse, un seul
Noé, un seul Elie, un seul Jean-Baptiste et un seul Paul, chacun en son
temps. Personne n’avait à juger ces prophètes, car ils avaient le “AINSI
DIT LE SEIGNEUR”.
Dans l’Eglise du premier âge, il y avait des apôtres, des prophètes,
des docteurs, etc., mais c’est à Paul, le prophète-messager, qu’avait
été accordé le soin d’exposer les choses à l’Eglise. Il dit, dans 1
Corinthiens 14.37: “Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré,
qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du
Seigneur”. Chacun de ceux qui ont été appelés véritablement par
Dieu à l’un des cinq ministères d’Ephésiens 4.11, acceptera la véritable
Parole du Seigneur qui vient par le messager envoyé de Dieu.
Dans chacun des sept âges de l’Eglise, il y eut de grands hommes aux
yeux du peuple; ils furent sans l’ombre d’un doute employés par Dieu
dans différents ministères, mais le choix de Dieu intervint dans chaque
âge pour faire paraître le message de l’heure. Pareillement dans notre
génération, nous trouvons beaucoup d’évangélistes renommés et éloquents,
mais qui est donc le messager auquel la Parole du Seigneur vient
aujourd’hui?
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Table des matières]
LE FILS DE L’HOMME
Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Fils de l’homme,
et le Fils de David. Chacun de ces titres Le décrit dans l’une
de Ses différentes fonctions, et l’un ne peut être mis à la place de
l’autre. En rapport avec la Parole prophétique, Il est présenté comme le
Fils de l’homme. C’est la raison pour laquelle nous ne le voyons
pas comme le Fils de Dieu, ou comme le Fils de David, mais bien comme le
Fils de l’homme marchant au milieu des sept chandeliers d’or
(Apoc. 1.13).
C’est parce que les prophéties de la Bible se sont accomplies lors de
Sa première venue que les écrivains des quatre Evangiles parlent de Lui
presque exclusivement comme étant le Fils de l’homme. Pendant Son
ministère terrestre, le Seigneur Jésus Se présente Lui-même comme le Fils
de l’homme. Il était l’accomplissement de Deutéronome 18,
auquel Pierre se référa plus tard: “Moïse a dit: Le Seigneur votre
Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous
l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira, et quiconque n’écoutera pas
ce prophète sera exterminé du milieu du peuple” (Actes 3.22,23).
Moïse et Elie, de l’Ancien Testament, Pierre, Jacques et Jean, du
Nouveau, eurent le privilège de voir le Seigneur Jésus-Christ
transfiguré devant eux: “… son visage resplendit comme le soleil, et
ses vêtements devinrent blancs comme la lumière… Comme il parlait
encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit
entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en
qui j’ai mis toute mon affection: ECOUTEZ-LE! Lorsqu’ils entendirent
cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et ils furent
saisis d’une grande frayeur” (Mat. 17).
Jean rend aussi témoignage de la réaction qu’il eut lorsqu’il Le vit:
“Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi
sa main droite, en disant: Ne crains point! Je suis le premier et le
dernier, et le vivant” (Apoc. 1.17,18).
Si nous L’avons accepté comme le Fils de Dieu, et comme notre
Sauveur, ne devrions-nous pas tomber à Ses pieds, et Le
considérer, lorsqu’Il prononce Sa Parole avec l’autorité du Fils de
l’homme, le Prophète-Dieu?
Dans Apocalypse deux et trois, Jésus-Christ envoie Ses anges-messagers
aux sept âges de l’Eglise. En conclusion de chacun de ces messages, nous
lisons les mêmes paroles: “Que celui qui a des oreilles entende ce
que l’Esprit dit aux Eglises!”. “QUICONQUE N’ECOUTERA PAS CE PROPHETE
SERA EXTERMINE…” Dieu, dans Sa Parole, pense ce qu’Il dit, et
notre destinée éternelle en dépend. Si notre âme a été engendrée à la
vie, elle peut encore la perdre si nous négligeons de prendre part à la
nourriture spirituelle, qui est la Parole révélée par laquelle nous
vivons spirituellement. “… je n’effacerai point son nom du livre de
vie…” (Apoc. 3.5). Soyons bien conscients du poids d’une telle
déclaration! Ce ne sont pas les paroles d’un serviteur de Dieu ou de
quelque autre homme, mais bien celles de Jésus-Christ Lui-même, le Fils
de l’homme, le Prophète-Dieu, prononçant Sa Parole qui est
Esprit et Vie. Toute âme qui n’écoute pas les paroles de ce prophète est
en grand danger.
Chaque fois que l’un des messagers-étoiles entra en scène, il ne
chercha pas à favoriser sa propre cause. Aucun d’eux ne parla dans son
propre intérêt. Non, ils étaient les étoiles dans la main droite du
Seigneur, réfléchissant la lumière même de Jésus-Christ. Ils étaient les
véritables porte-voix du Dieu Tout-Puissant.
Cette parole “ECOUTEZ-LE!” a plus de signification qu’il nous
est possible de le comprendre. Entre toutes les différentes voix
religieuses du monde d’aujourd’hui, celle-ci est véritablement la voix
de Dieu. Les jours sont venus où nous devons écouter la voix qui
retentit comme le son d’une trompette. Si nous sommes la véritable
semence de Dieu, nous devons recevoir la Parole parlée originale.
Pierre, qui était présent sur la montagne de la Transfiguration, a été
inspiré par le Saint-Esprit pour rapporter la déclaration divine: “…
vous l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira…” (Actes 3.22).
Il y a un seul “Fils de l’homme”, un seul “Prophète”. Ses
messagers sont appelés serviteurs et prophètes. Il est le “Souverain
Sacrificateur”, le “Roi”, et nous sommes rois et
sacrificateurs. Il est le “Fils de Dieu”, et nous sommes fils
et filles de Dieu.
Le fait que Jésus-Christ apparaît comme le “Fils de l’homme” dans
la prophétie nous indique que Son ministère prophétique se poursuit au
travers de toute la période du Nouveau Testament.
Les épîtres, commençant avec les Romains et se terminant avec Jude, Le
décrivent comme le “Fils de Dieu”. Pas une seule fois, le terme
de “Fils de l’homme” ou de “Fils de David” ne se
trouvent employés. Ce n’est pas une coïncidence, car elles ne traitent
pas de la prophétie. Leur but principal était d’établir la doctrine et
les ordonnances dans l’Eglise du Nouveau Testament, et de présenter
Jésus-Christ comme le “Fils de Dieu”, Lequel manifeste Sa
puissance salvatrice et guérissante depuis le jour de Pentecôte.
Pour les Juifs, Jésus-Christ est le “Fils de David”. Lorsqu’Il
entra dans Jérusalem, le jour des Rameaux, la multitude chanta à haute
voix: “Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts!”. Les enfants dans le
temple criaient aussi avec joie: “Hosanna au Fils de David!” (Mat.
21.9,15).
Comme “Fils de David”, Il S’assiéra sur Son trône, gouvernant
en Roi toutes les nations pendant le Millénium. Comme Fils de Dieu,
Il est le Sauveur; comme Fils de l’homme, Il est le
prophète, et comme Fils de David, Il est le Roi. Jamais ces
trois titres ne peuvent être interchangés. Chaque titre: Fils de
Dieu, Fils de l’homme, Fils de David, parle d’une manifestation
bien définie de Ses attributs et de Ses fonctions. Aucune Ecriture ne
peut être changée, et un titre ne peut pas davantage être interchangé
avec un autre, bien qu’on parle de la même Personne. Chaque nom, chaque
titre qui Lui est attribué, a une signification spécifique en relation
avec le sujet traité, et il doit être laissé dans son propre contexte.
Beaucoup de choses ont été dites au sujet de Jésus-Christ, le Fils
de Dieu, mais seul, un petit nombre de personnes semblent se
soucier d’approfondir la Parole prophétique, et de reconnaître
Jésus-Christ comme le Fils de l’homme. Nous vivons maintenant
dans un âge prophétique dans lequel Christ S’est manifesté comme le Fils
de l’homme, en accord avec les promesses de la Parole concernant
notre temps. A la fin même de la dispensation de la grâce, la révélation
du Fils de l’homme, le signe du Fils de l’homme, et
finalement la venue du Fils de l’homme doivent
s’accomplir.
Dans Matthieu 24, le Seigneur Jésus parle des choses qui devaient
arriver avant Sa seconde venue. On a beaucoup parlé de tous les signes
du temps de la fin: guerres et bruits de guerres, tremblements de terre,
rassemblement des Juifs, etc. Dans Matthieu 24.3, la Bible nous dit que
les disciples posèrent au Seigneur Jésus trois questions distinctes: “Dis-nous,
Quand cela arrivera-t-il? — Quel sera le signe de ton
avènement? — et de la fin du monde?”. Le Seigneur venait de leur
dire qu’il ne resterait pas pierre sur pierre de ce temple. La réponse à
la première question s’accomplit peu après, lorsque Titus marcha sur
Jérusalem, et la conquit. La ville fut démolie, le temple détruit, et
les Juifs furent dispersés.
C’est la seconde question qui nous concerne le plus: “… et quel
sera le signe de ton avènement?” Les disciples ne questionnaient
pas au sujet des nombreux signes dont Jésus avait parlé, et qui devaient
précéder Son retour. Leur question était au singulier: “… et quel
sera le signe de ton avènement?”
Notez cela, je vous prie! Il est parlé du “Signe de Sa venue”. Par
conséquent, il doit être en relation avec Sa venue. Un signe est donné
pour instruire et pour diriger. Si nous voulons être prêts pour Sa
venue, nous devons déchiffrer le signe qui indique Sa venue. Les Juifs
verront le signe du Fils de l’homme (Mat. 24.30), avant qu’Il
ne descende sur le Mont des Oliviers (Zach. 14).
La Parole de Dieu déclare que, lorsqu’Il fut élevé d’entre Ses
disciples, une nuée Le déroba à leurs yeux (Actes 1.9), et qu’Il
reviendrait de la même manière (Actes 1.11). Cette nuée surnaturelle
nous rappelle les diverses visitations du Dieu Tout-Puissant dans
l’Ancien Testament, ainsi que l’expérience que firent les apôtres sur la
Montagne de la Transfiguration.
Quelle est donc la signification de l’apparition du Seigneur à frère
Branham, dans une nuée, le 28 février 1963, avant que les mystères
contenus dans les sept Sceaux ne fussent révélés? Se pourrait-il que ce
fût le signe de Sa venue destiné à alerter les Siens?
Maintenant, c’est le temps où nous sommes appelés à sortir à Sa
rencontre, et à nous préparer, car la venue du Seigneur est proche.
Quiconque proclame que Christ est revenu, ou qu’Il reviendra d’une autre
manière que l’Ecriture ne le déclare, a été aveuglé en ce qui concerne
la Vérité, et il s’illusionne lui-même.
Un signe est un signal qui exprime, ou porte une signification qui
sert à notre information, ou nous donne des directives. Un signe
scripturaire est toujours suivi par une voix scripturaire. Ceux qui
reconnaissent le signe écoutent alors la voix.
Après que le signe du Fils de l’homme soit apparu dans une nuée
surnaturelle, la voix du Seigneur s’est fait entendre. Les
Sceaux furent ouverts, et les mystères cachés furent révélés. Ainsi,
avant que l’Epouse de Christ ne soit enlevée dans la gloire, un dernier
signe lui a été donné sur terre par le moyen du ministère prophétique.
Les faits ne peuvent être niés. L’attention des élus, dans cette
dernière génération, est attirée par les choses faites par le Seigneur.
Dans Luc 17, Jésus-Christ Se réfère aux jours de Noé et au temps de
Lot; Il dit: “Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme
paraîtra”. A ces deux occasions, la Parole du Seigneur fut
révélée à un prophète. Avant que le déluge vînt, Noé fut informé de ce
qui allait arriver. Avant que les villes de Sodome et de Gomorrhe
fussent détruites, le Seigneur parla à Abraham. Ces deux hommes étaient
des prophètes de première importance. Abraham reçut alors la
confirmation de la promesse faite par Dieu d’avoir un fils, nommé Isaac,
et le Seigneur révéla le secret du coeur de Sara.
Le même ministère de discernement se répéta, lorsque le Seigneur
révéla les secrets qui étaient dans le coeur de Nathanaël, de Pierre, de
la femme au puits, et d’autres encore. Dans notre génération, exactement
le même ministère est manifesté. Tous ceux qui sont au courant du
ministère prophétique de frère Branham savent quelle sainte atmosphère
régnait dans la salle, lorsque le don de discernement était à l’oeuvre.
Dans le monde entier, il disait aux gens quelles étaient leurs maladies,
et leurs problèmes, d’où ils venaient, etc. Un silence sacré descendait
sur l’auditoire, car la présence du Seigneur était véritablement là.
Luc 17.30 parle du jour où le Fils de l’homme sera manifesté. Au
verset 34, nous est décrit comment seront enlevés ceux qui sont prêts à
Le rencontrer: “Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes
qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée; de
deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise, et l’autre
laissée”. Ce passage des Ecritures parle sans aucun doute de
l’enlèvement. Comprenons-le bien! L’enlèvement de l’Epouse ne peut avoir
lieu avant le signe et la révélation du Fils de l’homme.
Dans Luc 18.8, Jésus-Christ demande: “Mais, quand le Fils de
l’homme (non pas le Fils de Dieu ou le Fils de David) viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre?”. Si nous ne reconnaissons pas
le signe de Sa venue, et que nous n’entendions pas la voix
du Fils de l’homme au travers de la Parole prophétique, comment
pourrons-nous être prêts pour le jour où Il viendra réellement? L’Eglise
du Dieu Vivant doit renoncer à toutes les traditions introduites par les
hommes, réaliser l’accomplissement même des prophéties bibliques, et
voir Jésus-Christ, le Fils de l’homme, dans Son Eglise. Il
tient les sept étoiles dans Sa main droite, S’avançant et parlant au
milieu des sept chandeliers d’or.
N’importe quel chrétien accueille le Seigneur Jésus-Christ comme le
Fils de Dieu, mais seuls les élus Le suivent dans Son ministère
prophétique du Fils de l’homme. Aucun des autres ne Le
comprend. Comme il en fut lors de Sa première venue, ainsi en est-il
maintenant. “Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont
point reçue” (Jean 1.11). A la fin du dernier âge de l’Eglise,
celui de Laodicée, Il dit: “Voici, je me tiens à la porte, et je
frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez
lui, je souperai avec lui, ET LUI AVEC MOI” (Apox. 3.20).
La condition est de L’entendre frapper, de Lui ouvrir la
porte, et de L’accueillir. Alors seulement, Il viendra, et
soupera avec nous, car Il rompt encore le pain de Vie, et nos coeurs
brûlent, alors qu’Il parle. C’est aux croyants qu’Il adresse ce message,
non aux pécheurs. Il est hors de l’Eglise, demandant qu’on Lui ouvre, et
qu’on Le laisse entrer.
Oh, certainement, les activités religieuses sont nombreuses, et
beaucoup de choses sont dites de Lui dans les cantiques et dans les
prédications. Mais en réalité, Il est hors de l’Eglise, rejeté et
incompris par la majorité, parce qu’Il Se révèle Lui-même comme le Fils
de l’homme, le Prophète, faisant en sorte qu’arrive la
Parole qu’Il a promise. Il nous a été dit: “Ecoutez-le!”. Ecoutez,
habitants de la terre, parce que le Seigneur parle: “Que celui
qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises”.
Ceux qui crucifièrent le Seigneur de gloire étaient les personnes les
plus religieuses de la terre, et c’est à eux qu’appartenaient les
promesses et l’alliance de Dieu. Ils pensaient être très près de Dieu et
de Sa Parole.
Jésus-Christ est crucifié maintenant à nouveau, et Il est exposé à
l’ignominie par ceux mêmes qui prétendent croire en Lui et dans
l’alliance qu’Il a promise, mais qui Le comprennent mal dans Son
ministère de Fils de l’homme. Cependant, le Seigneur a donné
cette parole de consolation: “Mes brebis entendent ma voix…” (Jean
10.27).
Israël sortit de l’Egypte selon la promesse que Dieu avait faite.
Cependant, parce qu’ils n’obéirent pas à la voix de Dieu, et ne prirent
pas à coeur les choses qu’Il disait, il ne leur fut pas permis d’entrer
dans le pays de la promesse. “Du ciel, il t’a fait entendre sa voix
pour t’instruire; et, sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et
tu as entendu ses paroles du milieu du feu. … Sache donc en ce jour,
et retiens dans ton coeur que l’Eternel est Dieu, en haut dans le ciel
et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre” (Deut.
4.36,39).
Pour nous, les paroles de mise en garde qui nous sont adressées se
trouvent dans Hébreux 12.25: “Gardez-vous de refuser d’entendre
celui qui parle; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent
d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre, combien moins
échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut
des cieux…”. Dans ce passage, il n’est rien dit au sujet de ceux
qui Le refusent comme celui qui sauve et qui guérit, mais bien de ceux
qui refusent de L’écouter, Celui qui parle, le Prophète,
le Fils de l’homme. Si le Seigneur Dieu parle et que Son peuple
n’écoute pas Sa voix, c’est une chose très grave. “Aujourd’hui, si
vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la
révolte” (Héb. 3.15). Nous devons entendre “Sa voix” aujourd’hui,
le jour dans lequel nous vivons. Car c’est là notre “aujourd’hui”.
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Table des matières]
LE MYSTERE DE CHRIST
ET DE SON EGLISE
Jésus-Christ S’est offert Lui-même pour être, une fois pour toutes, le
parfait sacrifice sur la croix du Calvaire, pour les péchés de
l’humanité déchue. Le plus grand triomphe de tous les âges a été le
Sien, lorsqu’Il emmena captive la captivité, et brisa toutes les chaînes
de la prison, en faveur de ceux qu’Il avait rachetés. Puis Il monta dans
les lieux célestes et revint sous la forme du Saint-Esprit pour demeurer
dans les Siens et Se manifester au milieu d’eux tout au long des âges,
Jusqu’à ce qu’Il revienne pour Son Epouse immaculée, laquelle est
revêtue de la robe de Sa justice.
Quelle belle image de Christ et de Son Eglise dans la prophétie nous
est dépeinte dans le livre de l’Apocalypse. Jean Le vit marchant au
milieu des sept chandeliers d’or, comme le Fils de l’homme.
“Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me
parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et,
au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils
d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la
poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine
blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu;
ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été
embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes
eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait
une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil
lorsqu’il brille dans sa force.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi
sa main droite, en disant: Ne crains point! Je suis le premier et le
dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux
siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des
morts. Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et
celles qui doivent arriver après elles, le mystère des sept étoiles
que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les
sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers
sont les sept Eglises” (Apoc. 1.12-20).
Dans cette image prophétique, le Seigneur Jésus-Christ est présenté
dans Son glorieux état, marchant et parlant au milieu de Son Eglise. La
ceinture d’or sur Sa poitrine Le représente comme étant Le Juge. “Car
c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu” (1
Pier. 4.17).
Jean ne Le vit pas comme le Fils de Dieu, sauvant les perdus et
guérissant les malades; il ne Le vit pas plaçant les différents
ministères au milieu de Son Eglise. Il ne parla pas des dons spirituels,
des douze apôtres, ou des soixante-dix disciples, mais il vit le
Seigneur Jésus-Christ comme le Fils de l’homme, tenant les sept
étoiles dans Sa main droite. Sa Parole “… est vivante et efficace,
plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante
jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les
sentiments et les pensées du coeur” (Héb. 4.12). “Celui qui
est de Dieu écoute les paroles de Dieu” (Jean 8.47). “Celui
qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole
que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour” (Jean
12.48).
Le Seigneur Jésus-Christ Se présente Lui-même aux sept Eglises comme
le Tout-suffisant, “… le premier et le dernier, l’Alpha et l’Oméga,
celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (Apoc.
1.8). C’est Sa révélation finale à Son Eglise. Il a été décrit dans Ses
divers attributs et aspects se rapportant au plan de rédemption. Ici, Il
est dévoilé dans Sa complète Divinité.
Dans l’Ancien Testament, il était déjà parlé du chandelier, lequel
représente l’Eglise. Le prophète Zacharie vit le chandelier à sept
lampes, et il rendit ce témoignage: “… Je regarde, et voici, il y a
un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes,
avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier…”
(Zach. 4.2). L’huile du vase était amenée dans les sept lampes par
sept conduits. Le même Dieu, le même Saint-Esprit, descendit dans chacun
des sept âges de l’Eglise pour donner la véritable révélation à l’Eglise
vivante.
Alors que le prophète Moïse était sur la montagne, le Dieu
Tout-Puissant lui montra le modèle du Tabernacle, et lui donna des
instructions détaillées sur la manière de le bâtir (Héb. 8.5). Ce
Tabernacle devait être la demeure du Dieu d’Israël, lorsqu’Il rétablit
Sa communion avec le peuple de l’alliance, et c’est la qu’Il reçut leur
adoration et les offrandes qu’ils présentaient sur l’autel.
Le Tabernacle se divisait en deux parties, le saint des saints, et le
lieu saint où se trouvait le chandelier d’or à sept branches et la table
des pains de proposition (Héb. 9.2). Moïse avait reçu des instructions
pour le faire: “Tu feras un chandelier d’or pur; ce chandelier sera
fait d’or battu; son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses
fleurs seront d’une même pièce” (Ex. 25.31). Ceci nous parle de
la floraison de l’Eglise. Le chandelier était entièrement fait d’un seul
morceau d’or. Aucun métal n’y était ajouté ou enlevé. Quelle
merveilleuse image de l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ! Elle est une
avec Lui, et Elle est faite du même matériel, lavée dans Son Sang, née
de nouveau et scellée par Son Esprit.
Le chandelier à sept branches ne portait pas des bougies, comme cela
se fait de nos jours. Mais il portait des lampes remplies d’huile,
lesquelles étaient allumées et arrangées journellement par les
sacrificateurs qui veillaient à ce qu’elles brûlent constamment (Ex.
27.20,21). Elles illuminaient le lieu saint pour celui qui venait
prendre part à la table du Seigneur. Les lampes n’étaient pas
elles-mêmes la lumière, mais elles manifestaient et transmettaient la
lumière qu’elles recevaient du récipient contenant l’huile. Ces sept
lampes sur le chandelier d’or représentent l’Eglise du Seigneur
Jésus-Christ dans la prophétie, pendant chacun des sept âges.
A l’opposé du chandelier d’or, il y avait la table des pains de
proposition, sur laquelle se trouvaient les pains sans levain (Lév.
24.5,6). C’était une image prophétique de Christ, le Pain de Vie pour
tout croyant. Ces pains étaient mangés par les sacrificateurs; et nous,
en tant que sacrificature royale du Nouveau Testament, nous devons avoir
part au Seigneur Jésus-Christ, la Parole Vivante, car Il dit: “Je
suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et
celui qui croit en moi n’aura jamais soif” (Jean 6.35).
L’autel des parfums était placé devant le voile, et les parfums y
étaient brûlés tous les matins et tous les soirs, lorsque les lampes
étaient préparées et allumées. Une fois par année, le Souverain
Sacrificateur faisait l’expiation sur l’autel avec le sang de la victime
expiatoire (Ex. 30.6-10).
Vous pouvez demander: “Qu’est-ce que tout cela peut bien avoir à faire
avec nous?”. Il nous est dit: “… marchez dans la charité, à
l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à
Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur” (Eph.
5.2). Nous, en tant que croyants du Nouveau Testament, nous apportons
nos prières devant le Dieu Tout-Puissant comme un parfum de bonne odeur.
“Que ma prière soit devant ta face comme l’encens, et l’élévation de
mes mains comme l’offrande du soir!” (Ps. 141.2). “Nous sommes
en effet pour Dieu la bonne odeur de Christ…” (2 Cor. 2.15).
Il est question de l’autel des parfums dans Apocalypse 8.3: “Et un
autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or;
on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les
prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône.
La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de
l’ange devant Dieu”. Il n’est pas question ici de la prière de
ceux qui prétendent croire, mais des prières des saints, de ceux qui ont
été sanctifiés par la Parole et l’Esprit de vérité. “Quand il eut
pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards
se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des
coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints” (Apoc.
5.8). Toutes les prières de ceux qui reconnaissent la Parole promise
dans l’alliance faite par Dieu montent jusqu’au trône du Tout-Puissant
comme un parfum de bonne odeur. Les prières de ceux qui croient
véritablement le message apporté par le messager-étoile, l’ange
terrestre pour cet âge de l’Eglise, sont portées au trône de Dieu par
les anges célestes. La Parole révélée dans chaque âge part du trône de
Dieu, et les prières de Ses saints, qui ont reçu cette Parole,
retournent au trône. “Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma
bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma
volonté et accompli mes desseins” (Es. 55.11).
“Les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans
la première partie du tabernacle” (Héb. 9.6). Mais, avant qu’ils
pussent servir devant le Seigneur, ils devaient être consacrés et
sanctifiés, car tous les objets et les vases étaient saints, parce
qu’ils avaient été oints et sanctifiés pour le service du Seigneur: “…
tout ce qui les touchera sera sanctifié” (Ex. 30.29).
Les sacrificateurs étaient donc conduits à la tente d’assignation et “…
ils se laveront les mains et les pieds afin qu’ils ne meurent point” (Ex.
30.21). Après être lavés, ils devaient être revêtus des saints vêtements
spécialement confectionnés pour eux, conformément aux instructions
exactes que le Seigneur avait données. C’est alors qu’ils étaient oints.
Quelle belle image de l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ! Elle est
rachetée par Son Saint Sang; Il l’a sanctifiée et lavée par le lavage
d’eau de la Parole, “… afin de faire paraître devant lui cette
Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais
sainte et irrépréhensible” (Eph. 5.27). Cette Eglise peut dire:
“Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon
Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du
manteau de la délivrance, comme le fiancé s’orne d’un diadème, comme
la fiancée se pare de ses joyaux” (Es. 61.10). Elle est ointe et
scellée par le Saint-Esprit (2 Cor. 1.22). L’Eglise de Jésus-Christ est
“… une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte…” (1
Pier. 2.9). “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos
péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des
sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la
puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5,6).
Le saint des saints était séparé du lieu saint par le voile. “Et,
après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints,
ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte
d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la
manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de
l’alliance; et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire
ombrageant le propitiatoire…” (Héb. 9.3-5).
Lorsque Jésus-Christ, le parfait Agneau sacrifié, mourut au Calvaire,
Son Sang expia nos péchés. Lorsque le souverain sacrificateur offrait
les sacrifices des animaux, le voile ne s’est jamais déchiré en deux,
mais, lorsque le Fils de Dieu donna Sa vie pour les péchés du peuple, “…
voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en
bas…” (Mat. 27.51). Le chemin était ouvert pour aller jusqu’au
trône de la grâce, dans le saint des saints.
La loi avait été accomplie, et la grâce l’avait remplacée. Le fait
même que le voile se déchira en deux depuis le haut jusqu’en bas,
montrait que c’est Dieu Lui-même qui déchira le voile, lequel séparait
l’assemblée de la sainte présence du Tout-Puissant.
L’adorateur de l’Ancien Testament ne pouvait pas entrer au-delà du
voile, et vivre; tandis que maintenant, si nous ne suivons pas dans le
lieu très saint notre Souverain Sacrificateur, notre puissant Roi qui a
anéanti les forces de l’ennemi, et qui a placé Son propre Sang sur le
propitiatoire, nous demeurons morts dans nos péchés et nos offenses.
Christ n’est pas notre Souverain Sacrificateur selon l’ordre d’Aaron,
mais selon l’ordre de Melchisédec, le Roi de Salem, le Roi de paix, le
Seigneur de gloire (Héb. 7). Il est le Souverain Sacrificateur de notre
confession, Lequel peut être touché de compassion pour nos faiblesses
(Héb. 4.15).
Les dimensions du lieu très saint étaient égales en longueur, en
largeur et en hauteur, et cela nous parle de perfection. Cette
description est identique à celle qui nous est donnée de la nouvelle
Jérusalem, la demeure future de l’Epouse de Christ. “Viens, je te
montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en
esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville
sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu … La ville
avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur …
La longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales” (Apoc.
21.9,10,16). Quelle magnifique résidence l’Epoux a préparée pour Son
Epouse! Si Celle-ci a pénétré dans le Saint des saints, ici sur cette
terre, Elle vivra avec Lui pour toujours dans la Nouvelle Jérusalem.
L’arche de l’alliance et le propitiatoire étaient dans le saint des
saints. Les deux chérubins avaient leurs faces tournées vers le
propitiatoire. Ils étaient tirés de la même masse d’or que le
propitiatoire (Ex. 37.1-9). La Parole était gardée dans l’arche de
l’alliance. Le Seigneur regardait Sa Parole, qui est toujours devant
Lui, et Il veille à ce qu’Elle soit exécutée (Jér. 1.12). Dieu avait
fait une alliance dans l’Ancien Testament, et Il en fit aussi une dans
le Nouveau. “Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de
l’alliance, qui est répandu pour plusieurs” (Marc 14.24).
Dans l’arche de l’alliance, il y avait aussi un vase d’or contenant la
manne, et cela signifiait que là où se trouve la Parole, la nourriture
fraîche se trouve aussi en sa saison. Dans chaque âge de l’Eglise, les
vainqueurs se sont nourris de la manne cachée, qui est la Parole
révélée. La manne que les enfants d’Israël recevaient chaque jour se
corrompait le jour suivant, mais la manne conservée dans l’arche de
l’alliance, dans la présence de Dieu, ne se gâtait jamais. Pareillement,
nous ne devons pas prendre les restes de nourriture d’un âge de l’église
pour les introduire dans l’âge suivant. Il y a une Parole promise pour
chaque âge, et la nourriture fraîche vient d’En-Haut pour ceux qui
accomplissent la Sainte Sacrificature en Christ.
La verge d’Aaron, qui avait bourgeonné, était aussi conservée dans
l’arche de l’alliance. Dieu Lui-même avait ordonné Aaron pour être
sacrificateur, ainsi que ses fils, et Il rendit témoignage d’une manière
surnaturelle en faisant fleurir et porter du fruit à une verge sèche, en
l’espace d’une seule nuit. De même, l’Eglise du Dieu Vivant a été
établie pour être une sacrificature florissante, portant les fruits du
Saint-Esprit. Le Seigneur a pris les os desséchés pour en faire un corps
vivant, revêtu des attributs de Jésus-Christ.
Dans l’Ancien Testament, où que fût transportée l’arche de l’alliance,
les gens étaient bénis abondamment. “David et toute la maison
d’Israël firent monter l’arche de l’Eternel avec des cris de joie et
au son des trompettes” (2 Sam. 6.15).
Dans le Nouveau Testament, Jean vit aussi l’arche de l’alliance. “Et
le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance
apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des
tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle” (Apoc.
11.19). Il y a de grandes réjouissances dans le camp des rachetés,
lorsque la Parole de l’alliance du Dieu Tout-Puissant revient vers les
Siens, dans ces derniers jours.
Lorsque toutes choses furent faites en accord avec la Parole, la nuée
descendit sur la tente d’assignation, et la Gloire du Seigneur remplit
le tabernacle; c’est Elle qui conduisit les enfants d’Israël pendant
leur voyage vers le pays promis. Le Seigneur agit de la même manière
avec Son Epouse, avec ceux qui se conforment à Sa Parole, jusqu’à ce
qu’Elle entre par les portes de perles de la Sainte Cité.
Le chandelier d’or à sept branches représente l’Eglise du Dieu Vivant
dans la prophétie, car Elle est la demeure du Très-Haut. Les sept lampes
nous parlent de l’illumination qu’apporte la Parole promise par Dieu à
l’intérieur des sept différents âges de l’Eglise du Nouveau Testament.
La table des pains de proposition est une image prophétique de Christ,
le Pain de Vie.
L’autel des parfums indique que, dans la prophétie, les vainqueurs,
ceux qui ont reçu la Parole révélée pour leur temps, apportent leurs
prières devant le trône de Dieu, et que celles-ci se répandent comme une
bonne odeur dans Sa sainte présence. Les saints de tous les âges de
l’Eglise ont vaincu à cause du Sang de l’Agneau, et à cause de la parole
de leur témoignage, et parce qu’ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à
craindre la mort (Apoc. 12.11).
Le premier âge de l’Eglise est symbolisé par la première lampe; c’est
avec le feu venant de l’autel que Dieu l’alluma Lui-même le jour de
Pentecôte. Chaque lampe des âges suivants reçut sa lumière de la lampe
précédente, et par la même flamme du feu divin; et toutes mirent en
lumière la Parole promise. Dans chaque période, il y eut des personnes
qui reçurent la lumière de l’heure, et d’autres qui la rejetèrent.
Un message envoyé par Dieu nous ramènera toujours à la Parole, et le
Saint-Esprit nous conduira à la repentance. Si nous ne nous repentons
pas et ne nous soumettons pas à la Parole de Dieu, le Seigneur ôtera le
chandelier de sa place, et nous serons laissés dans les ténèbres
spirituelles (Apoc. 2.5). La lumière qui éclaire l’assemblée ne brille
qu’aussi longtemps que la lampe brûle. Quiconque s’oppose à la lumière
sera aveuglé par elle, mais ceux qui marchent dans la lumière, “…
comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en
communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. …
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous
marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas
la vérité” (1 Jean 1.6,7). Suivre Christ signifie que nous Le
suivons dans la révélation même qu’Il a donnée. Il dit: “Je suis la
lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8.12).
L’Ecriture dit de ceux qui ont vu l’accomplissement de la prophétie
concernant la première venue de Christ: “Le peuple qui marchait dans
les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays
de l’ombre de la mort, une lumière resplendit” (Es. 9.1). Et
c’est à nous qui vivons au temps de Sa seconde venue, que l’apôtre Paul
a été inspiré d’écrire ceci: “Mais vous, frères, vous n’êtes pas
dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur” (1
Thess. 5.4).
Au temps de Moïse, toute l’Egypte se trouvait dans de profondes
ténèbres, mais les enfants d’Israël avaient de la lumière dans leurs
demeures (Ex. 10.23). Ils avaient reçu la Parole promise pour leur
temps, et ils avaient accepté Moïse, le prophète envoyé par Dieu; c’est
pourquoi ils avaient part à ce que Dieu faisait dans ces jours-là. La
même chose se répète maintenant. Voici, les ténèbres couvrent la terre,
et l’obscurité les peuples, mais là où habitent les saints, se trouve
l’éclatante lumière de la Parole révélée, selon la promesse faite pour
cette heure.
“Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants, et au
milieu des vieillards, un Agneau qui était là comme immolé. Il avait
sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés
par toute la terre” (Apoc. 5.6).
Nous voyons ici l’Agneau avec les sept Esprits, les sept yeux, qui
parle aux sept anges-messagers, auxquels il est accordé de voir, par
révélation divine, la Parole promise pour leur âge. Le ministère
prophétique, dans l’Eglise, est comparable aux yeux dans un corps,
lequel est formé de plusieurs membres. “Car l’Eternel a répandu sur
vous un esprit d’assoupissement; il a fermé vos yeux (les prophètes),
il a voilé vos têtes (les voyants). Toute la révélation est pour vous
comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait
lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, car il
est cacheté” (Es. 29.10,11).
Voici un langage clair. Si les yeux du Corps de Christ ne sont pas en
état de voir, tout le Corps est dans les ténèbres. Mais, que Dieu soit
béni, Il a donné une vision bien claire, par Sa Parole révélée.
Beaucoup ont essayé de lire le dernier livre de la Bible, mais ils
n’étaient pas en mesure de comprendre son contenu, parce qu’il était
scellé. Maintenant, par la providence du Dieu Tout-Puissant, Il a fait
connaître toutes ces choses cachées. Il a plu au Seigneur de divulguer
les mystères cachés au travers des âges, par le moyen du ministère du
prophète envoyé de Dieu pour ce dernier âge de l’Eglise. Ces choses sont
encore cachées aux yeux des sages et des intelligents, mais elles sont
révélées aux enfants, à ceux qui veulent apprendre.
Pour acquérir une vue d’ensemble de Christ et de Son Eglise dans
la prophétie, nous devons considérer l’Ecriture dans Sa
continuité. Nous devons voir comment un sujet est imbriqué dans l’autre,
jusqu’à ce que le plan entier de la rédemption se déploie devant nous.
Les sacrificateurs de l’Ancien Testament reconnaissaient les
ordonnances, et ils y obéissaient. Ils comprenaient que le chemin de la
propitiation, du pardon de leurs péchés, était accompli par l’expiation.
Par leur obéissance aux ordonnances, ils montraient leur fidélité envers
Dieu.
Les sacrificateurs royaux du Nouveau Testament manifestent aussi leur
fidélité et leur obéissance envers Dieu en observant les ordonnances du
Nouveau Testament. Nous sommes rachetés par le Sang de l’Agneau. Nos
péchés sont pardonnés. Dans l’Ancien Testament, le peuple élu de Dieu
observait la Pâque, et dans le Nouveau, nous partageons le Repas du
Seigneur, en commémoration de la mort de Christ, jusqu’à ce qu’Il
revienne.
Dans l’Ancien Testament, ils avaient été baptisés en Moïse dans la
nuée et dans la mer (1 Cor. 10.2). Dans le Nouveau Testament, les
croyants sont baptisés dans l’eau au Nom du Seigneur Jésus-Christ, après
qu’ils se soient repentis de leurs péchés (Actes 2.38), et ils reçoivent
le baptême du Saint-Esprit conformément à la promesse (Actes 2.39).
Dans l’Ancien Testament, les sacrificateurs devaient laver leurs mains
et leurs pieds avant d’entrer dans le sanctuaire. Dans le Nouveau
Testament, Jésus-Christ Lui-même lava les pieds de Ses disciples, et Il
leur dit: “Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le
Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car
je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai
fait” (Jean 13.5-17).
Les sacrificateurs revêtaient un vêtement spécial, et de même,
l’Epouse de Christ est revêtue d’un vêtement de noce. “… et il lui a
été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. — Car le fin lin,
ce sont les oeuvres justes des saints” (Apoc. 19.8). Notre
justice ne vient pas de nous. C’est Lui qui nous a lavés; c’est Lui qui
nous a revêtus; c’est Lui qui nous a oints. L’Epouse de Christ est ointe
de Son Esprit. “En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de
vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez
été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,…” (Eph. 1.13).
Le Saint-Esprit promis accompagne toujours la Parole promise, et
scelle dans le Corps de Christ ceux qui croient cette Parole. Il y a une
immense différence entre une personne qui est ointe, et une personne qui
est scellée. Beaucoup de personnes sont ointes par le Saint-Esprit, et
elles font de grandes choses; cependant, le Seigneur leur déclarera: “Je
ne vous ai jamais connus…”. Cela, parce qu’elles n’auront pas
reçu la Parole de vérité, la Parole de la promesse, et que, par
conséquent, elles ne peuvent pas être scellées par l’Esprit de Vérité.
Ces personnes acceptent les bénédictions du Saint-Esprit, mais rejettent
la Parole révélée par ce même Saint-Esprit.
Beaucoup parlent d’un ministère spécial, et ils citent en exemple leur
propre réalisation. Cependant, le temps est venu où toutes choses
doivent être éprouvées par la Parole. Un chrétien fidèle ne se satisfait
pas d’un simple compte-rendu d’une réunion de réveil; il désire entendre
la Parole de Dieu, afin que Celle-ci pénètre profondément dans son
coeur, et lui fasse porter des fruits spirituels. Dans son esprit, il y
a un profond désir des réalités qui viennent du Seigneur.
Beaucoup prêchent la seconde venue de Christ, et cependant, ils sont
frappés d’aveuglement comme le furent les Juifs lors de Sa première
venue. La similitude est saisissante. Alors que Dieu est sur le point de
tourner à nouveau Sa face vers les Juifs, pour exercer Sa faveur à leur
égard, et que la dispensation des nations s’estompe de plus en plus, en
fait, les chrétiens rejettent le Seigneur de gloire, et ils Le
crucifient à nouveau. Certainement qu’ils parlent de Lui comme étant
toujours leur Sauveur et leur Médecin, le Fils de Dieu, ou le Fils de
David, mais ils Le rejettent dans Son ministère prophétique de Fils
de l’homme, alors qu’Il marche et fait entendre Sa voix au milieu
des sept chandeliers d’or. Cependant, Dieu a gardé un petit reste de
croyants qui reconnaissent la Parole promise pour leur temps. Ils voient
Christ et Son Eglise dans la prophétie.
Que Dieu puisse accorder à chacun de comprendre la signification du
chandelier d’or à sept branches, illuminé, lequel représente la même
Eglise dans ses sept périodes, et que chacun puisse identifier les
messagers, comme étant les étoiles dans la main droite du Seigneur.
C’est là la gloire du Seigneur, la même Colonne de feu qui était avec
les enfants d’Israël, et qui plane également sur Son Eglise.
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Table des matières]
LES DIFFERENTS AGES
Dans le temps où Jean vit Christ et Son Eglise dans la prophétie,
il existait beaucoup d’assemblées locales, auxquelles Paul avait
adressé ses épîtres. Cependant, le Saint-Esprit choisit ces sept Eglises
d’Asie Mineure à cause de leurs caractéristiques spécifiques, car elles
étaient un type des sept âges à venir. Aucune Eglise des Juifs, même pas
celle de Jérusalem, ne fut mentionnée. Parce que ces messages avaient
une signification prophétique, et qu’ils traitaient entièrement de la
dispensation des nations.
La Bible nous dit que, lorsque Jésus-Christ est vu marchant au milieu
de Son Eglise, les sept étoiles sont dans Sa main droite. Il est la
Divinité suprême, exaltée et aimée des Siens, et lorsqu’Il envoie Ses
messagers-étoiles, ceux-ci parlent avec autorité. Ils se trouvent dans
la main droite de leur Maître, et ils sont ainsi complètement sous Son
autorité. Ils ne se trouvent pas dans les mains d’une dénomination; ils
protestent contre la religion organisée.
Bien que les différentes périodes aient été identifiées par des
historiens remarquables, il a fallu le ministère prophétique de William
Branham pour identifier les sept anges-messagers qui étaient les sept
étoiles dans la main droite du Seigneur, et qui apportaient le message à
leur âge.
Le Seigneur S’adressait à deux groupes à l’intérieur de l’Eglise: l’un
était charnel, l’autre était spirituel. Il prononçait des paroles de
louanges, ainsi que des réprimandes. Ses messages s’adressaient à l’ange
de chaque âge, et Il Se présentait Lui-même sous l’un de Ses titres
divins.
En accord avec l’histoire et la révélation divine, les âges de
l’Eglise et les messagers de chaque âge sont les suivants:
EGLISE D’EPHESE
“Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans
sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or:
…” (Apoc. 2.1-7).
Le mot Ephèse signifie: laisser échapper, se relâcher.
Le Seigneur reproche à ce premier âge de l’Eglise d’avoir abandonné son
premier amour. Les croyants commençaient à abandonner l’expérience
originale de la Pentecôte, permettant à l’esprit Nicolaïte de se glisser
furtivement dans l’Eglise. Les hommes commençaient à créer un clergé,
lequel s’attribuait l’autorité sur les laïcs. Le Seigneur louait les
élus de cet âge, parce qu’ils haïssaient les oeuvres des Nicolaïtes qui
aspiraient à avoir un rang dans l’Eglise et à gouverner. Les croyants
qui demeuraient fermes dans l’enseignement original pouvaient aisément
détecter les faux apôtres, car leur enseignement ne coïncidait pas avec
la doctrine fondamentale de la Bible.
Ceci s’applique encore aujourd’hui. Toute doctrine qui ne s’accorde
pas parfaitement avec l’enseignement des apôtres et des prophètes est
fausse. Paul était si sûr de l’infaillibilité de son enseignement qu’il
fut inspiré à prononcer une malédiction sur quiconque aurait l’audace de
prêcher un autre évangile (Gal. 1). La Parole de Dieu qui a été
prononcée à l’origine est la Vérité, et toute interprétation de Celle-ci
est une erreur et un mensonge du diable. Au commencement était la
Parole, la Semence originale. Mais alors, cependant, l’ennemi vint dans
le jardin d’Eden questionner subtilement Eve, et il commença à tordre le
sens de la Sainte Parole de Dieu et à l’interpréter à sa manière. Et ces
Nicolaïtes tombèrent dans le même piège qu’Eve.
Il y a une grande différence entre prêcher la Parole-Semence
originale, et l’interpréter. L’une apporte la Vie spirituelle, l’autre
apporte la mort spirituelle. L’ennemi ne nie pas toujours la Parole de
Dieu; il vint même au Seigneur Jésus avec la Parole. Satan fait un
mauvais usage de la Sainte Parole de Dieu; il L’interprète faussement et
La place mal à propos.
Les vainqueurs font comme Jésus, ils demeurent avec la Parole
originale, et c’est par la parole de leur témoignage qu’ils sont
victorieux de l’adversaire. La promesse, faite dans le premier âge aux
vainqueurs, était qu’ils auraient part à l’Arbre de Vie, Lequel Se
trouve au milieu du paradis de Dieu. C’est parce qu’Eve avait écouté
l’interprétation du serpent qu’elle et Adam furent chassés du paradis,
et qu’ils furent séparés de l’Arbre de Vie. Mais, par Christ, les
vainqueurs sont ramenés à l’Arbre de Vie, et dans le paradis de Dieu.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglises!”.
L’Age de l’Eglise d’Ephèse dura jusqu’en l’an 170. D’après la
révélation divine, l’apôtre Paul était le messager-étoile dans la main
droite du Seigneur pour cet âge.
EGLISE DE SMYRNE
“Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui
était mort, et qui est revenu à la vie…”.
La signification du mot Smyrne donne l’idée de l’amertume.
Ce mot est dérivé de myrrhe, laquelle est un baume
associé à la mort. Ceux qui ont cru les interprétations venant de
l’ennemi, lesquelles sont connues comme étant les oeuvres des
Nicolaïtes, meurent spirituellement. Dans le temps de cette Eglise, ils
établirent une sacrificature, laquelle gouvernait les laïques; celle-ci
fut établie sans tenir compte du fait qu’il est dit à l’égard de toute
l’Eglise du Nouveau Testament qu’Elle est une Sainte Sacrificature.
Toutes les dénominations ont été faites sur le modèle de la première
organisation religieuse, et elles sont toutes animées du même esprit.
L’apparence des formes extérieures ne peut changer ce fait. La première
organisation est, selon la Parole de Dieu, la mère, et toutes celles qui
ont suivi sont ses filles (Apoc. 17).
Les élus de Dieu ne s’inclinèrent pas devant les fausses doctrines et,
par conséquent, ils eurent à endurer de terribles persécutions.
L’exhortation qui leur fut faite était qu’ils demeurent fidèles jusqu’à
la mort; alors, ils recevraient la couronne de vie, et la seconde mort
n’aurait aucun pouvoir sur eux.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglises!”.
Cet âge de l’Eglise dura jusqu’en l’an 312. Beaucoup d’hommes
exercèrent leur ministère durant cette période, mais, selon la
révélation divine, Irénée fut celui que Dieu avait choisi pour être le
messager-étoile dans la main droite du Seigneur. Il demeura fermement
fondé sur la doctrine des apôtres, et il prêcha le Plein Evangile. Son
ministère fut confirmé par le Dieu Tout-Puissant au moyen des signes qui
l’accompagnaient.
EGLISE DE PERGAME
“Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux
tranchants…” (Apoc. 2.12-17).
Durant cet âge, le groupe Nicolaïte devint une église établie, et
celle-ci s’unit à l’état. C’est là que la doctrine de Balaam
s’introduisit. Balaam avait invité les enfants d’Israël à célébrer une
grande fête avec les Moabites, et c’est ce qui causa la chute d’Israël.
De la même manière, Constantin arrangea un concile à Nicée, et il y
invita les deux groupes. Israël était tombé ans le piège préparé par
Balaam, bien que ce peuple eut été témoin du ministère confirmé par Dieu
du prophète Moïse. Ce péché ne lui fut jamais pardonné.
Durant cet âge de l’Eglise, l’église apostate s’unit à l’état, le
paganisme s’unit au christianisme. Le programme entier était arrangé de
manière tellement subtile, que les chrétiens charnels s’y laissèrent
prendre.
Même pendant ce temps, il y eut de vaillants hommes de Dieu, qui
tinrent fermement à la Vérité. Ils fortifièrent les élus, lesquels ne
firent de compromis ni avec l’état, ni avec l’église apostate.
La promesse pour les vainqueurs était qu’ils recevraient la manne
cachée et une pierre blanche, sur laquelle était écrit un nom nouveau,
que seul pourrait connaître celui qui la recevrait.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglises!”.
Cet âge de l’église dura jusqu’en l’an 606. Selon la révélation
divine, Saint-Martin fut le messager-étoile dans la main droite du
Seigneur. De tous les grands hommes qui proclamèrent l’Evangile en ce
temps-là, il était celui qui se tenait le plus près de l’enseignement
apostolique. Son puissant ministère était accompagné par les signes
scripturaires.
EGLISE DE THYATIRE
“Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux
comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de
l’airain ardent…” (Apoc. 2.18-29).
Ce qui avait commencé dans le début de l’Eglise d’Ephèse, et qui était
connu comme étant les oeuvres des Nicolaïtes, est devenu dans cet âge
l’église papale, laquelle dominait dans cette période. L’Eglise fut
alors poussée avec violence dans l’âge des ténèbres. Il semblait qu’il
n’y avait presque plus de trace de christianisme authentique en elle, ni
d’enseignement réellement biblique, mais Dieu avait un reste qui était
conduit par le Saint-Esprit, selon Sa Parole.
Ce faux système est comparé par le Seigneur à celui de Jézabel, qui
avait introduit l’idolâtrie en Israël. Ces gens essayèrent de séduire
les serviteurs de Dieu, pour qu’ils commettent la fornication
spirituelle. Mais les élus de Dieu ne se prosternèrent point devant ces
systèmes fabriqués par les hommes. Même pendant ce temps de ténèbres et
de persécutions, la lumière de la Parole de Dieu brilla sur le sentier
de Ses enfants, et ils ne furent pas séduits. La promesse faite aux
vainqueurs était qu’ils recevraient autorité sur les nations, et qu’ils
les paîtraient avec une verge de fer. “… Et je lui donnerai l’étoile
du matin”.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglise!”
Cet âge dura jusqu’en l’an 1520. Selon la révélation divine, Colomban
fut le messager-étoile dans la main droite du Seigneur. Son ministère
était fondé sur la Parole originale de Dieu, et confirmé par le
Tout-Puissant.
EGLISE DE SARDES
“Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu
et les sept étoiles…” (Apoc. 3.1-6).
Cet âge nous amène au temps de la réformation, au cours de laquelle un
rayon de lumière jaillit après la longue période de l’âge des ténèbres.
Dieu, dans Sa grâce infinie, commença quelque chose de nouveau en
ramenant Sa Parole vivante où régnait la torpeur spirituelle.
La lumière allumée dans cet âge augmenta graduellement jusqu’à ce que la
pleine révélation de Jésus-Christ soit apportée aux croyants dans ces
derniers jours.
Le Seigneur dit: “Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes
pour être vivant, et tu es mort”. Cette église employait les
titres de la même manière que le faisait l’église Romaine. Elle n’avait
pas reconnu que le Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit était celui
de Seigneur Jésus-Christ.
Ceux qui crurent le message envoyé par Dieu pour ce temps-là ne
souillèrent point leurs vêtements. La promesse que reçurent les élus de
cet âge, fut: “Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements
blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie…”.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglises!”.
Cet âge de l’Eglise dura jusqu’en l’an 1750. Durant ce temps, il y eut
plusieurs vaillants hommes, lesquels eurent part à l’oeuvre de
réformation, mais, selon la révélation divine, Martin Luther fut le
messager-étoile dans la main droite du Seigneur. Il parut en proclamant
ce message: “Le juste vivra par la foi”.
EGLISE DE PHILADELPHIE
“Voici ce que dit le Saint, le véritable, celui qui a la
clef de David…” (Apoc. 3.7-13).
Cette Eglise ne reçut aucune parole de répréhension de la part du
Seigneur. Ce fut le grand âge missionnaire. Les croyants qui étaient
saisis par l’inspiration de la Parole et de l’Esprit de Dieu s’en
allèrent dans le monde entier. Les gens ne discutaient pas la Parole,
ils La vivaient. Une puissante conviction tombait sur ceux qui
écoutaient la prédication de la Parole de Dieu. Ce fut un temps glorieux
dans l’histoire de l’Eglise. L’impact de la prédication était si
puissant que même ceux qui faisaient partie de la synagogue de Satan
devaient le reconnaître, et ils s’inclinaient devant la Parole.
Les croyants reçurent la promesse d’être gardés à l’heure de la
tentation qui devait venir sur le monde entier dans le dernier âge de
l’Eglise, dans lequel le vrai et le faux sont si étroitement associés.
Par la grâce de Dieu, seuls les élus seront capables de distinguer le
vrai de l’imitation.
Les vainqueurs de cet âge de l’Eglise reçurent la promesse de devenir
une colonne dans le temple de Dieu.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Eglises!”.
Ce glorieux âge de l’Eglise dura jusqu’en 1906. Selon la révélation
divine, le messager-étoile dans la main droite du Seigneur était John
Wesley, lequel continua à porter le flambeau de la Parole en proclamant
la glorieuse révélation de la sanctification.
EGLISE DE LAODICEE
“Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable,
le commencement de la création de Dieu” (Apoc. 3.14-22).
Les conditions de cet âge de l’Eglise sont des plus pathétiques, et le
Seigneur n’a pas un mot de louange pour lui. La caractéristique de cet
âge, c’est que l’Eglise se séduit elle-même: “Je suis riche, je me
suis enrichie, je n’ai besoin de rien…”. Elle est extérieurement
bien dotée des richesses du monde, mais elle est inconsciente du fait
qu’elle est malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue. Celui qui a
des yeux comme une flamme de feu regarde et voit la condition véritable
de Laodicée.
Certainement que dans cette église, on parle encore de Lui et on
chante Ses louanges, et que les membres de cette église sont engagés
dans une forme d’adoration, mais les activités mondaines ont la
prééminence en son milieu. Au lieu de prendre du temps pour la prière
avant et après le service divin, les gens se réjouissent d’avance des
jeux et des divertissements qui suivront la réunion. Ils ne réalisent
même pas qu’ils L’ont évincé. Il n’est plus au milieu d’eux. “Voici,
je me tiens à la porte et je frappe…”. Généralement, l’église
pense que cette déclaration est faite au pécheur, mais Dieu l’applique à
l’église. Le Seigneur Se tient au dehors, frappant, et nous demandant de
Lui ouvrir la porte.
Sous de faux-semblants, l’église de cet âge donne l’impression que le
Seigneur est avec elle. Les gens ferment intentionnellement les yeux sur
la situation réelle décrite par le Seigneur Jésus Lui-même dans la
Parole de Dieu. C’est le temps le plus trompeur de tous les âges, parce
que les gens essaient toujours de recréer une atmosphère de réveil, ne
voulant pas admettre leur condition réelle. Mais, parce qu’ils ne
croient pas la Vérité, “Dieu leur envoie une puissance d’égarement
pour qu’ils croient au mensonge” (2 Thess. 2.11). Qui que nous
soyons, si nous rejetons la Vérité, nous nous ouvrons automatiquement à
l’erreur.
De la manière la plus astucieuse, l’ennemi place un piège aussi bien
devant chaque église et dénomination que devant chaque évangéliste et
prédicateur. Il leur accordera même du succès, aussi longtemps qu’ils ne
reconnaissent pas le messager et le message que Dieu a envoyés pour ce
temps. Certains d’entre eux proclament même ne jamais vouloir entrer
dans le Conseil mondial des Eglises, et cependant, ce même esprit est
sur eux, et c’est inconsciemment qu’ils participent à ce même système.
Chaque organisation chrétienne est animée par le même esprit qui créa la
première église organisée. Quiconque rejette le message de Dieu révélé
par le Saint-Esprit recevra immanquablement la marque de la bête.
Toutes sortes de choses sont déclarées être un mouvement de l’Esprit.
Le juste et le faux sont associés si étroitement que seuls les élus,
ceux qui sont fondés dans la Parole, pourront discerner la différence.
Il y a le mouvement charismatique qui essaie d’apporter la vie
spirituelle, même dans le Conseil mondial des Eglises, lequel est, selon
la prophétie, l’image de la bête. Mais l’Esprit de Dieu appelle: “Sortez
du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce
qui est impur, et je vous accueillerai”(2 Cor. 6.17). De même que
Christ est hors du camp dans cet âge de Laodicée, de même, tous les élus
qui ont entendu Sa voix sortent de chaque camp religieux, et chacun
prend sa place avec Lui, la Parole, et porte Son opprobre; mais ils ont,
aussi, la promesse de partager Sa gloire.
La promesse est: “Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi
sur mon trône…”.
Sans l’ombre d’un doute, il y a beaucoup d’hommes remarquables dans
les différentes dénominations, mais quel était le messager-étoile choisi
pour notre génération? Le critère doit toujours demeurer scripturaire,
et nous ne pouvons pas considérer le succès, la personnalité, ou autres
impressions. Nous devons discerner le choix de Dieu.
Devant le Dieu Tout-Puissant, nous déclarons sans l’ombre d’une
hésitation que frère Branham est identifié par l’Ecriture, et qu’il a
été confirmé par Dieu comme étant l’ange-messager de cet âge de
l’Eglise. Que tous ceux qui ont des oreilles puissent entendre ce que
l’Esprit dit aux églises, et qu’ils ne soient pas retenus plus longtemps
par les traditions, mais qu’ils en sortent plutôt, et se séparent de
toute incrédulité.
En ce qui concerne cet âge d’église, frère Branham a dit: «Je prédis…
je ne dis pas qu’il en sera ainsi, mais je prédis que cela finira vers
1977, et que l’église entrera complètement dans l’apostasie et qu’elle
sera rejetée de la bouche de Dieu. Et la seconde venue, ou l’enlèvement
de Christ, peut arriver en tout temps. Mais je peux me tromper d’un an,
je peux me tromper de vingt ans, je peux me tromper de cent ans…».
Sommes-nous si proches de la fin? “Sentinelle, que dis-tu de la
nuit? La sentinelle répond: Le matin vient, et la nuit aussi” (Es
.21.11,12).
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Table des matières]
VOICI, L’EPOUX VIENT
La Parole nous exhorte à demeurer sobres dans toutes nos actions, et à
ne pas fixer une date pour le retour du Seigneur. Notre voeu est que
Christ puisse nous trouver veillants, attendants, et que nous soyons
prêts lorsqu’Il viendra. “Pour ce qui est du jour et de l’heure,
personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père
seul” (Mat. 24.36).
Jésus-Christ nous indique les choses qui doivent arriver avant Son
retour. Nous sommes témoins de l’accomplissement même de cela. Il nous a
parlé du figuier (Israël); Il fit mention des signes des temps, et Il
nous parla aussi de Son propre signe: “Le signe du Fils de l’homme”.
C’est de notre temps que Jésus a parlé, lorsqu’Il dit: “Je vous
le dis en vérité, cette génération ne passera point, que cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point” (Mat.
24.34,35).
La parabole des dix vierges, relatée dans Matthieu 25, est devenue
couramment une question brûlante dans le coeur de beaucoup. “Alors,
le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris
leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles
étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne
prirent point d’huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs
lampes, de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes
s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici
l’époux, allez à sa rencontre! … celles qui étaient prêtes entrèrent
avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée”.
Toutes prirent leurs lampes pour aller à la rencontre de l’Epoux; les
sages prirent de l’huile dans leurs vases, mais les folles n’en prirent
point. L’heure est venue où le Seigneur manifeste Sa puissance et Sa
gloire dans l’Epouse, laquelle est formée des vierges sages qui ont reçu
la vraie Semence de la Parole de Dieu. Les folles reconnaîtront combien
la révélation de la Parole apporte la stimulation aux croyants, et elles
désirent recevoir le même Saint-Esprit. Mais alors, l’Epoux reviendra,
et celles qui sont prêtes s’en iront avec Lui.
Nous avons entendu, dans les temps passés, différentes versions de
cette parabole. Mais, depuis que nous sommes arrivés à la compréhension
des symboles bibliques, nous en voyons la signification prophétique. Les
symboles scripturaires d’une vierge, des lampes, de l’huile,
des vases, etc., nous indiquent ce que représente l’image
complète.
Il est dit de Marie qu’elle était vierge. Elle avait trouvé grâce
auprès de Dieu, et elle reçut de la bouche d’un ange la parole de la
promesse pour ce jour-là. Le Saint-Esprit vint sur elle, et la Puissance
du Très-Haut la couvrit de Son ombre. Parce qu’elle crut, le miracle
s’accomplit. La Parole Elle-même prit place dans le sein de la vierge
pour faire paraître ce qui avait été promis: la Parole devint chair.
Ainsi en est-il aujourd’hui. La Semence-Parole, promise pour cette
heure, est reçue par les vierges sages; elles La croient, et la
puissance du Saint-Esprit vient sur elles, et la Parole promise prend
forme dans leur vie.
Une vierge est une jeune fille qui n’a pas été touchée par l’homme,
qui s’est gardée pure et propre. Le mot, en lui-même, parle d’un croyant
qui n’a pas commis de fornication spirituelle, mais qui s’est gardé
lui-même propre, saint et sanctifié devant le Seigneur. Les dix vierges
représentent les croyants dans cette génération. De même que Marie, les
vierges sages ont trouvé grâce auprès de Dieu. Lorsqu’elles entendirent
la Parole de la promesse, elles furent illuminées par cette lumière
allumée dans ce dernier âge de l’Eglise.
D’une manière ou d’une autre, les vierges folles manquèrent les
relations avec le courant ininterrompu de l’huile du Saint-Esprit, et
elles manquèrent la préparation finale. Autrefois, leurs lampes
brûlaient; mais comme ces vierges ne marchèrent pas avec la révélation
progressive afin d’avoir part à l’accomplissement de la Parole, promise
jusqu’à la fin, leurs lampes ne furent pas remplies à nouveau d’huile,
et elles s’éteignirent.
Parmi les vierges sorties de l’esclavage, les vierges folles sont
celles qui sont enclines aux choses charnelles. Elles ont la lettre,
mais non l’Esprit de la Parole de Dieu. Cependant, elles sont sûres que
l’illumination reçue autrefois est tout ce qui leur est nécessaire. Les
vierges folles prirent donc leurs lampes en pensant avoir part à
l’enlèvement, mais, à l’heure la plus cruciale, l’huile leur fit défaut
parce qu’elles n’en avaient pas de réserve. Il est donc essentiel pour
chacun de nous d’être personnellement en relation avec le mouvement
continu du Saint-Esprit, et cela jusqu’au dernier moment.
Alors que l’Epoux tardait, toutes s’endormirent. Et voici le temps du
réveil, car le cri se fit entendre: “Voici l’Epoux, allez à sa
rencontre!”. Les dix vierges avaient toutes commencé de la même
manière. Elles avaient reçu la lumière donnée au commencement de cet âge
de l’Eglise, car leurs lampes étaient allumées. Toutes entendirent le
même cri; elles préparèrent leurs lampes et sortirent pour rencontrer
l’Epoux. Cependant, la couronne sera donnée à la fin de la course, et
non à son commencement.
C’est maintenant le temps de l’épreuve. Pour les enfants d’Israël, il
n’était pas suffisant de reconnaître que Moïse était le prophète envoyé
par Dieu, et de parler de lui. Ils devaient obéir, et agir par la foi,
conformément à chaque promesse que Dieu leur avait faite, après qu’ils
soient sortis de l’esclavage. En fin de compte, leur foi dans les
promesses devait être mise à l’épreuve. Au commencement de la course,
toutes choses semblaient être merveilleuses au milieu d’eux. Ils se
réjouissaient, et ils étaient extrêmement heureux des miracles que le
Seigneur avait opérés au milieu d’eux. Puis, le mécontentement s’établit
parmi eux, et ils commencèrent à murmurer. Ils jugèrent charnellement
des choses spirituelles, et ils méconnurent les voies de Dieu, ce qui
les conduisit à pécher contre Lui.
Par contre, les vierges sages gardent leur équilibre en toutes choses.
Christ est tout pour elles. Elles ne se basent pas sur la personne du
prophète envoyé par Dieu, mais elles croient la Parole qu’il a apportée.
C’est ainsi que nous devons continuer à aller de l’avant, en suivant la
conduite du Saint-Esprit. Il ne suffit pas de parler de la lumière toute
spéciale que nous avons reçue, ainsi que de la visitation de Dieu à
notre génération, mais nous devons continuer de marcher avec
Jésus-Christ, jusqu’à ce que nous ayons atteint notre destination.
Les vierges sages ont faim et soif de Dieu, et elles seront rassasiées
(Mat. 5.6). La nourriture spirituelle, la Parole de Dieu révélée, qui
est la manne cachée, a été mise en réserve pour les élus de cet âge.
Jamais une distribution de nourriture n’a pu être faite, sans que
premièrement elle n’ait été mise en réserve. “Quel est donc le
serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens,
pour leur donner la nourriture au temps convenable?” (Mat.
24.45).
Les vierges sages — les élus, les vainqueurs — n’ont pas seulement
reçu le Saint-Esprit, elles ont le témoignage de Jésus-Christ, lequel
est l’Esprit de la prophétie (Apoc. 19.10). Elles ont une part au plan
de Dieu pour le temps de la fin.
Puissions-nous ne jamais mécontenter ni contrister le Saint-Esprit, de
peur qu’Il ne S’éloigne de nous. Les sages n’ont pas le temps de se
plaindre et de murmurer, car elles sont trop absorbées à se préparer à
la rencontre de l’Epoux. Bientôt, Matthieu 25 sera un fait
historique. Cela ne sert à rien d’avoir reconnu le messager et le
message si l’on ne continue pas à marcher dans la lumière. L’oeuvre de
Dieu sera rendue parfaite par l’Amour Divin. Tous les membres du Corps
sont unis les uns aux autres, ainsi qu’à la Tête. Bientôt, la Pierre du
Faîte prendra Sa place, car Christ est les deux à la fois: la Pierre de
l’Angle et la Pierre du Faîte, l’Alpha et l’Oméga.
Ceux qui croient au message du temps de la fin ne doivent pas faire la
même méprise que les vierges folles, parlant de toutes les choses que
Dieu a faites dans un passé récent, attendant avec un grand espoir ce
qu’Il va faire dans le futur, mais manquant le contact avec ce qu’il est
en train de faire maintenant même.
Au commencement du Nouveau Testament, les croyants pouvaient avoir
parlé nuit et jour sur le ministère du prophète envoyé de Dieu, mais,
parce qu’ils ne continuèrent pas avec le Seigneur Jésus-Christ, ils
manquèrent tout ce qui suivait, même l’effusion du Saint-Esprit survenue
le jour de Pentecôte. Ils peuvent avoir parlé de toutes les choses qui
se sont ébruitées sur le puissant ministère de notre Seigneur
Jésus-Christ Lui-même, mais s’ils ont manqué la connexion avec le
mouvement suivant de Dieu, ils n’auront point de part à Son plan pour ce
temps-là. L’attitude correcte est d’avoir part à ce que Dieu fait
présentement; c’est cela qui nous relie à ce qu’Il fera ensuite.
Par la grâce de Dieu, nous reconnaissons Christ dans Son ministère
prophétique, en tant que Fils de l’homme. Sa Parole est pour
nous le “AINSI DIT LE SEIGNEUR!”. Puissions-nous obtenir Sa faveur en
cette heure cruciale, afin que nous ayons part aux choses que le
Seigneur fera jusqu’à ce que nous Le rencontrions. “Et si l’Esprit
de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous,
celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à
vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous” (Rom. 8.11).
“Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des
fils de Dieu” (Rom. 8.19).
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Table des matières]
L’ATTITUDE CORRECTE
Dans les temps de visitation particulièrement surnaturelle du
Seigneur, les personnes qui viennent de sortir des chaînes doivent faire
très attention de demeurer dans la modération, dans un bon esprit, et
dans une attitude juste à l’égard des choses de Dieu. Il est facile
d’accepter un substitut, et de contrister ainsi le Saint-Esprit, Lequel
S’éloignera de nous. Si les croyants négligent de demeurer en accord
avec la Parole, ils peuvent facilement glisser dans l’idolâtrie sans
même s’en apercevoir.
Les enfants d’Israël se détournèrent de Dieu et attirèrent l’opprobre
sur Lui et sur Sa Parole, lorsqu’ils se firent un veau d’or. La chose
est au-delà de toute compréhension, quand on pense qu’Aaron, qui était
le plus proche du prophète, ait pu rassembler le peuple pour introduire
l’idolâtrie au milieu d’Israël. Leurs yeux étaient aveuglés par des
comparaisons charnelles, et à cause de cela, ils jetèrent le discrédit
sur le ministère du prophète envoyé par Dieu.
Quelle leçon importante pour nous! Dieu ne fait point acception de
personnes. Le fait d’avoir marché avec le prophète nous rend même plus
responsables. Un temps de tentation vient toujours après la
manifestation d’un tel ministère. Nous avons donc l’obligation
d’éprouver toutes choses par la Parole de Dieu. Les Israélites n’étaient
pas conscients d’avoir réellement discrédité le ministère prophétique
par leurs actions, ils ne comprenaient pas qu’ils apportaient l’opprobre
sur ce que Dieu avait fait. Cette Parole demeure toujours valable: “Je
suis l’Eternel, c’est là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un
autre, ni mon honneur aux idoles” (Es. 42.8).
Est-il possible que l’histoire se répète dans les rangs des croyants
appelés hors des dénominations? La vraie Epouse demeure avec la Parole.
Elle La croit et Lui obéit Son attention n’est pas détournée par quelque
fanatisme. Elle croit que Dieu amènera toutes choses à s’accorder aux
plans de Dieu et à Ses desseins.
Lorsque quelque chose est fait sur l’ordre de Dieu, il y a là une
bénédiction. Mais les mêmes choses peuvent tourner en malédiction si
l’esprit d’idolâtrie s’y glisse, et qu’on attribue à cela une
signification charnelle. C’est pourquoi il est essentiel que tous les
croyants s’alignent sur la Parole de Dieu.
Le message du temps de la fin contient en lui-même tout le conseil de
Dieu qu’Il a fait connaître par révélation divine, et ce message doit
être mis à la bonne place, dans l’exposé du glorieux plan divin. Nous ne
pouvons construire sur une déclaration prise hors de son contexte, mais
bien sur le solide fondement des Saintes Ecritures, lesquelles sont
notre absolu. Tous les messages de frère Branham doivent être reconnus
et situés correctement dans l’ensemble de la Bible. Quiconque ne veut
pas laisser la Parole de Dieu être l’autorité suprême ne peut prétendre
être guidé par l’Esprit de Christ et, tôt ou tard, il déviera de la
Vérité.
Dieu n’a pas commencé une nouvelle religion, pas plus qu’Il n’a donné
une autre Bible. Frère Branham se tient entre toutes les dénominations
et mouvements religieux, prêchant la véritable Parole de Dieu pour
appeler au-dehors un peuple pour le Seigneur. Quoi qu’il prêche, cela
doit être considéré dans une juste relation avec la Parole de Dieu, à
Laquelle rien ne peut être ajouté ni retranché. A aucune époque sur la
terre, le plan de la rédemption n’a été révélé avec autant de détails
que maintenant, mais juste après cela, l’ennemi vient pour semer sa
semence de désaccord et de divergences (Mat. 13). Nous ne devons pas
nous laisser distraire ni troubler par cela, car il en a été ainsi
depuis le jardin d’Eden, et au travers de tout l’Ancien et le Nouveau
Testament. Toutes les fois que de véritables hommes de Dieu paraissent
sur la scène, des imitateurs les suivent. Même du temps de Paul, des
hommes prêchaient des doctrines perverties.
Selon la Parole de Christ, nous devons laisser croître ensemble ces
choses jusqu’au temps de la moisson. Alors, le grain de blé sera séparé
de l’ivraie. Jusque là, la pluie tombe sur les deux semences, sur les
justes et les injustes, et le soleil brille sur les bons et les
méchants.
Les membres du Corps de Christ s’abstiennent de donner de la Parole,
des visions, ou des prédictions qui ont été faites, quelque
interprétation particulière que ce soit. Ils prêchent la Parole et
laissent le reste entre les mains du Dieu Tout-Puissant. Si le Seigneur
donne une vision ou une promesse, Lui seul en prendra soin. Il n’a
absolument pas besoin de quelqu’un qui aille çà et là pour en parler,
car Lui-même veillera à ce que cela s’accomplisse. Quoi que le Seigneur
dise, ou montre en visions, tout demeure sous Sa responsabilité. Il
dévoilera sa signification en son temps et en sa saison.
Certains ont l’impression que certaines choses que frère Branham a
vues en vision sont toujours en suspens. Nous devons prendre en
considération que parfois, des choses naturelles portent en elles-mêmes
une signification spirituelle. Bien que des prophètes aient parlé à la
première personne de choses qui devaient arriver, ils n’étaient pas
nécessairement vivants au temps de leur accomplissement. Pourtant, leurs
visions étaient “AINSI DIT LE SEIGNEUR!”.
Alors que Pierre était en prière sur le toit de la maison, il eut une
vision bien particulière. Il vit toutes sortes de quadrupèdes, de
reptiles de la terre, etc.; c’était une chose étrange à considérer. Et
une voix lui dit: “Tue et mange!”. Le dicton populaire qui dit:
«Dieu pense ce qu’Il dit et dit ce qu’Il pense» n’est applicable que
dans le domaine spirituel. Car le Seigneur montre fréquemment en vision
des choses naturelles, lesquelles ont une signification spirituelle.
Donc, tout d’abord, Pierre ne comprit pas la signification de cette
vision, mais Dieu lui donna la réponse, car c’est Lui qui agit sur les
deux plans (Actes 10).
Pensez un peu aux dommages qu’aurait pu causer l’interprétation
charnelle de cette vision! Que se serait-il passé si lui-même, ou
quelque autre, avaient commencé à parler de cela ou à prêcher à ce
sujet? Mais cette vision avait été donnée à Pierre pour sa conduite
personnelle.
Lorsque le Seigneur me parla, le 2 avril 1962 au lever du soleil, au
sujet de la nourriture qu’il fallait emmagasiner en vue de la famine à
venir, Il parla de toutes sortes de légumes et de denrées alimentaires,
tels que pommes de terre, farine, huile, carottes, etc. Nous pensions
qu’une famine matérielle allait survenir, ne sachant pas que la Parole
de Dieu parlait déjà d’une telle famine dans Amos 8.11.
Nous prîmes donc cette Parole du Seigneur à la lettre, et nous
commençâmes à emmagasiner des denrées alimentaires.
Je ne compris pas la signification spirituelle de cela jusqu’à ce que
j’eusse rencontré frère Branham le 3 décembre 1962. C’est lui qui me
dit, par révélation divine, que cette famine n’était pas d’ordre
matériel, mais qu’il viendrait une famine spirituelle d’entendre la
Parole de Dieu. Il me dit que la nourriture qui devait être emmagasinée
était la Parole de Dieu révélée pour cette heure, laquelle était gardée
sur les bandes magnétiques.
Dieu Lui-même accomplira Son oeuvre en accord avec Son plan divin, si
seulement nous pouvons nous reposer en Lui et demeurer “… les
regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi…” (Héb.
12.2).
Puissions-nous proclamer tout le conseil de Dieu, le plein Evangile du
Seigneur Jésus-Christ, et Le servir de tout notre coeur. Jusqu’à la
venue de Jésus, nous prêcherons le salut à ceux qui sont perdus, la
guérison à ceux qui sont malades, et la délivrance à ceux qui sont liés
et opprimés par l’ennemi. Nous devons baptiser ceux qui ont accepté
Christ, et se sont repentis de leurs péchés, et prier pour eux afin
qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Nous devons prendre le Repas du
Seigneur et nous laver les pieds les uns aux autres, accomplissant ainsi
tous Ses commandements.
S’il vous arrive de venir en contact avec des personnes, ou bien des
groupes, qui ont perdu leur équilibre scripturaire, ne rejetez pas la
précieuse Parole révélée à cette génération. Nous ne supprimons pas
Pierre simplement parce que sa statue est dressée dans le Vatican, et
que des millions de personnes l’idolâtrent en baisant publiquement ses
pieds. Lorsque je vis cela, je secouai simplement la tête, mais je
continue à louer le Seigneur pour le grand apôtre que Dieu a employé
d’une manière si merveilleuse.
Il est regrettable que quelques-uns aient dépassé les bornes en ce qui
concerne frère Branham. Mais ne regardons pas à cela. Partout où Dieu
est à l’oeuvre, l’ennemi redouble d’activité pour chercher à nous
leurrer et distraire notre attention de ce que Dieu est sur le point
d’accomplir.
Le Seigneur Jésus-Christ doit être le centre de notre conversation, de
nos chants, de notre prédication et de nos prières. Il doit avoir la
prééminence en toutes choses. Il est Celui qui marche au milieu des sept
chandeliers d’or; Il mérite notre admiration et notre adoration, et
c’est à Lui que revient notre culte et nos louanges. Ses serviteurs et
prophètes doivent être respectés à cause de leur ministère et de la
position dans laquelle le Seigneur les a placés.
“Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire
paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, à
Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient
gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et
maintenant, et dans tous les siècles! Amen!” (Jude 1.24,25).
Agissant de Sa part.
E. Frank