LE CONSEIL DE DIEU

 

DERRIERE LE RIDEAU DU TEMPS

Condensé d’un événement vécu par frère Branham
raconté par lui-même le 15 mai 1960

Dimanche dernier je me réveillai très tôt le matin; samedi j’avais eu cette vision. Je réfléchissais à ma mort. J’ai déjà 50 ans et je pensais que mes jours touchaient bientôt à leur fin. Je me demandais alors dans quelle sorte de corps je me retrouverais dans l’au-delà. Se pourrait-il que je visse mes chers amis seulement comme une nuée blanche, qu’il me faudrait dire: «Là-bas, c’est frère Nevillel» et qu’il ne pourrait me saluer d’un: «Bonjour, frère Branham!». Mais lorsque Jésus reviendra, serai-je à nouveau un homme? Souvent, j’ai pensé à cela.

J’ai rêvé que j’étais dans l’Ouest et que j’étais descendu à un certain endroit. Ma femme m’accompagnait à la pêche; j’arrêtai et ouvris la porte. Le ciel était resplendissant. Il n’était pas pareil à celui que nous voyons au-dessus de cette vallée-ci. Il était bleu, avec de beaux nuages blancs. Je dis à ma femme: «Chérie, nous aurions dû venir ici depuis longtemps». Elle répondit: «Oui, Billy, pour le bien des enfants, nous aurions dû le faire». Là-dessus, je me réveillai et dis: « Pourquoi est-ce que j’appelle si fort?». — Je regardai ma femme couchée à côté de moi. Je me redressai, calai le coussin au haut de la tête, mon bras derrière moi, comme beaucoup de vous l’ont déjà fait. Alors que j’étais ainsi couché, je dis: «Oh! Comment cela doit-il être, de l’autre côté?». J’ai déjà 50 ans et je n’ai encore rien fait; si seulement je pouvais faire quelque chose pour aider le Seigneur, car je sais ne pas devoir demeurer toujours un mortel. La moitié de mes jours sont déjà passés, oui, plus de la moitié, même si je devenais aussi âgé que mes ancêtres. Je regardai autour de moi et m’apprêtai à me lever. C’était environ 7 h. et je dis: «Je crois que je me rendrai au culte ce matin, malgré mon enrouement, car j’aimerais entendre prêcher frère Nevillel». Je dis alors: «Chérie, es-tu réveillée?» — Mais elle dormait profondément.

J’aimerais vous rendre attentifs à cette expérience. Elle m’a transformé. Je ne peux être le même frère Branham qu’avant. Je vis et j’entendis quelqu’un dire: «Tu ne fais que commencer. Lutte dans le combat… continue de combattre». Je remuai la tête et me dis: «Peut-être as-tu seulement pensé cela?» — Vous savez que les gens se représentent parfois des choses, et je pouvais aussi admettre qu’il en était ainsi. De nouveau, il fut dit: «Combats, persévère dans la lutte, marche de l’avant!» — Je dis: «Peut-être l’ai-je dit moi-même!». — Je serrai alors mes lèvres et mis mes mains devant ma bouche, et de nouveau vinrent ces paroles: «Va de l’avant, si tu savais seulement ce qui t’attend à la fin de ton chemin!». C’était comme si je pouvais entendre Grim Snelling ou n’importe quel autre chanter ce chant: «Je suis plein du désir de voir Jésus. Mon sentier serait plus clair et toute crainte disparaîtrait. Laisse-moi voir derrière le voile du temps!». — Alors j’entendis quelqu’un dire: «Voudrais-tu voir derrière le voile du temps?». — Je répondis: «Cela m’aiderait beaucoup». Je regardai et en un clin d’oeil, oui, dans un souffle, je fus transporté dans un endroit charmant. Alors que je me retournais, je me vis étendu sur le lit. Je dis: «Que cela est étrange!».

Je dis cela devant mon assemblée, devant les brebis qui m’ont été confiées pour les paître. Si j’étais hors de mon corps ou non, si c’était une extase, le Seigneur le sait. Ce n’était pas une vision comme je les ai habituellement. Je pouvais voir ici, mais aussi l’endroit où j’étais transporté. Quand j’eus atteint la destination, je vis une grande foule, telle que jamais je n’en vis auparavant. Ces personnes se précipitèrent vers moi en s’écriant: «Oh! notre bien-aimé frère!». Je vis de jeunes femmes d’environ 20 ans qui m’entourèrent de leurs bras en disant: «Notre bien-aimé frère!». Puis vinrent des jeunes gens, dans l’éclat de leur force; leurs yeux étaient radieux, ressemblant à des étoiles dans la sombre nuit, leurs dents luisaient comme des perles. Ils m’appelèrent et m’enlacèrent en me disant: «Oh! notre bien-aimé frère!». Alors je me regardai et je vis que j’étais jeune. Je regardai en arrière, et je vis mon vieux corps, couché, les mains derrière la tête. Je dis:«Je ne comprends pas cela» et ces jeunes filles m’enlacèrent.

Or, vous savez qu’ici, l’auditoire est mélangé et je le dis dans la douceur de l’Esprit. Ici, les hommes ne peuvent enlacer une femme sans exciter les sens; mais là-bas ce n’était pas le cas. Là-bas, il n’y avait pas de hier, ni de demain. Ils ne se fatiguaient pas. Jamais dans ma vie je n’avais vu de femmes aussi gracieuses. Elles avaient de longs cheveux tombant jusqu’à la taille, des vêtements jusqu’aux pieds, et elles me serraient contre elles. Il y avait une telle fraternité, qui ne pouvait être comparée même à celle existant entre frères et soeurs ici-bas. Elles ne m’embrassaient pas et je ne les embrassais pas non plus. C’était quelque chose d’indescriptible, et d’ailleurs les mots me manquent pour l’exprimer. Même le mot de “parfait” ne peut suffire à l’exprimer. Rien n’est comparable ici-bas. C’est quelque chose que je ne peux pas décrire. Il faut que vous y soyez vous-mêmes.

Je vis des milliers venir à moi. Je dis: «Mais, je ne comprends pas!». Je vis venir Hope, ma première épouse, Elle accourut et ne me dit pas «mon mari», mais comme tous les autres, elle dit: «Mon bien-aimé frère». Et, pendant qu’elle m’enlaçait, une autre femme fit de même, puis Hope enlaça cette femme, et je pensai: «Ceci est vraiment quelque chose de bien différent, je voudrais ne plus retourner sur terre». Je regardai autour de moi en pensant toujours: «Mais, qu’est-ce donc? Je ne peux comprendre». Hope semblait être un hôte d’honneur; pas plus que les autres, mais comme un hôte d’honneur. Alors j’entendis la voix qui me parlait, disant: «C’est ici, selon ce que tu as prêché, l’oeuvre du Saint-Esprit. C’est l’amour parfait, et personne ne peut pénétrer ici sans posséder cet amour». — Plus que jamais dans ma vie, je suis convaincu que l’amour parfait est la première condition nécessaire pour pénétrer dans ces lieux célestes. Là ne se trouve ni jalousie, ni fatigue, ni la mort. La maladie ne peut s’y introduire. La mortalité ne peut plus faire vieillir personne. Ceux qui s’y trouvent ne peuvent plus pleurer, car la joie seule y règne. «Oh! mon bien-aimé frère», disaient-ils. Puis je fus soulevé et placé sur une grande et haute place. Je pensai: «Mais je ne rêve pas!». En regardant en bas, je vis mon corps allongé sur le lit. Ils me firent asseoir là-haut; pourtant, je dis: «Oh! Il ne faut pas que je sois assis ici!» — Maintenant, à nouveau, des hommes et des femmes, dans la fleur de leur jeunesse, vinrent des deux côtés et appelèrent. Une femme se tenant là-bas s’écria: «Oh! mon frère bien-aimé, nous sommes si heureux de te voir ici!».

Je dis: «Mais, je ne comprends pas cela». Alors la voix qui était au-dessus de moi me dit: «Tu sais qu’il est écrit dans la Bible que les prophètes seront assemblés à leur peuple». Je répondis: «Oui, je me souviens de ce passage biblique». Il dit alors: «Il en sera ainsi, lorsque tu seras assemblé à ton peuple». Je dis: «Seront-ils là en réalité, au point que je puisse les toucher?». — «Oh! Oui, répondit-il». Je dis encore: «Mais, il y en a des millions ici; ils ne peuvent être tous de Branham?». — Là-dessus la voix reprit: «Ils ne sont pas de Branham, mais ils se sont convertis par le moyen de ton ministère. Ce sont ceux que tu as amenés au Seigneur. Quelques-unes de ces femmes étaient déjà âgées de plus de 90 ans lorsque tu les as amenées au Seigneur. Il n’est pas étonnant que tous appellent: ‹Mon bien-aimé frère!›». Tous ensemble s’écrièrent: «Si tu n’étais pas allé, nous ne serions pas ici!». Je leur dis: «Oh! où est Jésus? J’aimerais tant le voir!». Ils répondirent: «Il est encore un peu plus haut, là, dans cette direction. Un jour, Il viendra à toi. Tu as été envoyé comme guide. Dieu va venir, et lorsqu’Il viendra, Il te jugera selon ton enseignement». Je dis: «Oh! Je suis si heureux! Paul et Pierre doivent-ils aussi être jugés de la même manière?». Ils me répondirent par l’affirmative. Alors je dis: «J’ai prêché chaque Parole exactement comme eux, je n’ai jamais dévié, ni d’un côté, ni de l’autre. De même qu’ils ont baptisé au Nom de Jésus-Christ, ainsi je l’ai fait. J’ai enseigné le baptême du Saint-Esprit comme eux. Ce qu’ils ont toujours enseigné, je l’enseignai à mon tour». Et cette foule s’écria: «Nous le savons. Nous savons aussi qu’un jour nous retournerons avec toi vers la terre. Jésus viendra d’abord, et tu seras jugé, selon la Parole que tu nous as prêchée, puis, lorsque tu seras agréé, tu nous présenteras à Lui, et ensemble nous retournerons vers la terre et nous vivrons pour toujours». Là-dessus, je demandai: «Dois-je retourner maintenant sur la terre?». — Ils répondirent: «Oui, mais persévère, va de l’avant!». — Je regardai, et, aussi loin que mes yeux me le permettaient, je vis venir les gens qui m’enlaçaient en s’écriant: «Mon frère bien-aimé!». — A cet instant même, une voix prononça ces mots: «Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les as donnés ici».

 



Un exemple tiré du temps actuel

   

Appendice