LAPOCALYPSE

 

CHAPITRE 10

 

Vision intermédiaire. Le livre ouvert

Le Seigneur en tant-qu’Ange de l’alliance

Le chapitre 10 se trouve entre la sixième et la septième trompettes, de même qu’auparavant le chapitre 7 se trouvait intercalé entre les sixième et septième sceaux. Nous allons nous occuper plus particulièrement de ce chapitre 10. L’important est d’ordonner correctement le déroulement des événements dans le temps. Ce qui est très important, c’est d’avoir la notion du “mot clé”, car il fait ressortir de quoi il s’agit véritablement, c’est-à-dire quel est l’événement décrit.

“Et je vis un autre ange puissant descendant du ciel, revêtu d’une nuée, et l’arc-en-ciel sur sa tête, et son visage comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu” (Apoc. 10.1).

Dans le texte original il existe un seul mot pour ange et messager (A G G E L W ). Lorsque le Seigneur apparait comme Ange, ou qu’Il est désigné comme tel, c’est toujours en rapport avec un message — une proclamation, une annonce. Les serviteurs qu’Il envoie pour porter un message particulier sont dans les Saintes Ecritures désignés comme Lui par “des anges”, c’est-à-dire des messagers (Aggée 1.13; Mal. 3.1; Luc 7.27; Héb. 13.2; Apoc. 2 et 3; et autres). Dans la deuxième partie du verset 1 de Malachie 3, la venue de l’Eternel des armées en tant qu’“Ange de l’Alliance venant dans Son Temple” est annoncée. De même que celui qui prépare Son chemin est appelé “Son ange”. Lorsque l’Ange est environné de l’arc-en-ciel, c’est que Sa venue est en rapport avec l’alliance. L’arc-en-ciel est certainement le signe de l’alliance entre Dieu et l’homme (Gen. 9.8-17).

La forme visible de l’Eternel Dieu est connue depuis le jardin d’Eden. Il descendit sur le Mont Sinaï sous cette forme pour traiter alliance avec Israël. Depuis lors Il est aussi désigné par le nom d’Ange de l’Alliance, ou Ange de Sa face (Es. 63.9). Moïse relate ceci:

“Et, quarante ans s’étant écoulés, un ange lui apparut au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme de feu d’un buisson. Et Moïse, voyant cela, fut étonné de la vision; et comme il approchait pour regarder, une voix du Seigneur se fit entendre: Moi, je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, et d’Isaac, et de Jacob(Actes 7.30-32).

“C’est lui qui fut dans l’assemblée au désert, avec l’ange qui lui parlait sur la montagne du Sinaï, et avec nos pères; qui reçut des oracles vivants pour nous les donner” (Actes 7.38).

Dans le dernier livre de l’Ancien Testament, en Malachie 3.1, il nous est dit: “Voici, j’envoie mon messager, et il préparera le chemin devant moi; et le Seigneur que vous cherchez viendra soudain à son temple, et l’Ange de l’alliance en qui vous prenez plaisir, — voici, il vient, dit l’Eternel des armées” (Mal. 3.1). La première partie de ce passage biblique s’est accomplie par le ministère de Jean-Baptiste; c’est ce qui se trouve confirmé dans le Nouveau Testament (Mat. 11.10; Marc 1.2; Luc 7.27). La deuxième partie concernant l’Ange de l’Alliance s’accomplit ensuite avec Israël comme il ressort de notre méditation.

Ce qui est remarquable c’est que, dans aucun passage en rapport avec l’Eglise du Nouveau Testament le Seigneur n’est désigné comme Ange de l’Alliance, mais seulement uniquement en rapport avec le peuple d’Israël, avec qui Il a fait une alliance au Sinaï.

L’instauration de l’alliance avec l’Eglise du Nouveau Testament n’a pas eu lieu avec l’Eternel Dieu sous la figure d’un Ange, mais bien dans la révélation de Dieu devenu un homme dans le Fils. Lorsqu’Il conclut la Nouvelle Alliance par Son Sang avec Son peuple, (Mat. 26.26-28 et autres). Son visage ne brillait pas comme le soleil. Lorsqu’Il portait les péchés du monde Il était l’homme de douleur; Il n’avait ni forme ni éclat pour nous le faire désirer (Es. 53.2,3). A Golgotha Il n’était pas couronné d’un arc-en-ciel, mais bien d’une couronne d’épines placée par l’homme sur Sa tête.

Pour comprendre exactement le chapitre 10, les détails ont une grande importance. A ce moment le Seigneur n’est pas le Fils de l’homme, le Fils de Dieu ou le Fils de David, mais Il descend du Ciel comme un Ange puissant, revêtu d’une nuée et ayant l’arc-en-ciel sur Sa tête, lequel est véritablement l’arc de l’alliance. Sa face resplendit comme le soleil (Mat. 17.2; Apoc. 1.16). On voit tout de suite que le Seigneur ne se trouve pas ici accompagné des anges ou de la troupe des rachetés. En cette circonstance Il vient tout seul et fait retentir Sa voix comme le rugissement d’un lion qui pénètre jusqu’aux os. De même que Joseph se fit reconnaître de ses frères la deuxième fois (Gen. 45; Actes 7.13); ainsi à cette occasion le Seigneur laissera Son Epouse au Repas des noces dans le Ciel, et descendra tout seul pour Se faire reconnaître de Ses frères, les Juifs, la seconde fois.

A ce moment le livre mystérieux, qui était resté fermé et scellé jusqu’au temps de la fin (Dan. 12.4; Apoc. 5), se trouve déjà tout ouvert dans Sa main. Ceci signifie que cet événement du chapitre 10 ne peut avoir lieu qu’après l’ouverture des sceaux et du livre mystérieux.

“Et il avait dans sa main un petit livre ouvert, et il mit son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre(Apoc. 10.2). L’Eternel est le propriétaire originel de tout ce qu’Il a créé. Il est aussi désigné comme l’héritier de toutes les nations (Ps. 82.8). Il vient ici pour revendiquer, avant l’établissement de Son Royaume, ce qui Lui appartient. Nous pouvons déjà comprendre la signification symbolique de Ses pieds reposant sur la mer et la terre, par ces paroles dites à Josué: “Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné, comme j’ai dit à Moïse” (Jos. 1.3).

La volonté originelle de Dieu était de transmettre à l’homme la domination sur la terre. Par la méchante duperie de Satan au travers du serpent, les premiers hommes se sont fait dérober cette haute dignité, et eux-mêmes avec la terre entière tombèrent sous l’autorité de Satan. Lorsque Christ fût manifesté dans la chair sur la terre, Satan Lui offrit tous les royaumes du monde. Jésus refusa, car il fallait premièrement qu’Il rachetât l’homme et la création tout entière de ses mains. C’est la raison pour laquelle le Sang a été versé sur cette terre pour la rédemption et la réconciliation. Nous serons rétablis dans notre vocation primitive entant qu’héritiers de Dieu et co-héritiers de Christ. Le Seigneur, auquel la terre et la mer appartiennent, pose Ses pieds sur eux pour montrer qu’Il prend possession de Son royaume.

“Et il cria à haute voix, comme un lion rugit; et quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs propres voix” (Apoc. 10.3).

Les sept tonnerres ne font pas retentir leur voix déjà maintenant, comme certains le prétendent, mais bien seulement en relation avec ce qui nous est décrit ici. La révélation des sept tonnerres, pas davantage que leur réalisation, n’a affaire avec l’Eglise-Epouse. Ce qu’ont dit les sept tonnerres ne sera pas révélé, mais Dieu réalisera ce qui a été dit. Il est également impossible qu’ils se rapportent à l’une des venues de Jésus-Christ, ou à Son retour. Personne ne connaîtra le temps exact de Sa venue, pas davantage que le jour et l’heure; mais ceux qui appartiennent à l’Epouse-Eglise se prépareront pour aller à la rencontre de l’Epoux. Aucune de toutes les discussions et prédications au sujet des sept tonnerres ne viennent de Dieu.

Le terme de “Lion” pour désigner le Seigneur, n’est également pas employé une seule fois en rapport avec l’Eglise du Nouveau Testament. Ce n’est que lors de l’ouverture du Livre mystérieux d’Apocalypse 5.5 qu’Il s’avance comme le Lion de la tribu de Juda qui a vaincu. Les divers passages de la Parole prophétique avec le mot-clé “rugir”, comme il est employé dans Apocalypse 10, nous donnent une vive lumière sur les événements en rapport avec Israël:

“L’Eternel rugira d’en haut, et de sa demeure sainte il fera entendre sa voix; il rugira, il rugira contre son habitation, il poussera un cri contre tous les habitants de la terre…” (Jér. 25.30).

“Ils marcheront après l’Eternel Il rugira comme un lion; car il rugira, et les fils accourront en émoi de l’occident…” (Osée 11.10).

“… et l’Eternel rugira de Sion, et de Jérusalem il fera entendre sa voix, et les cieux et la terre trembleront; et l’Eternel sera l’abri de son peuple et le refuge d’Israël” (Joël 3.16).

“L’Eternel rugit de Sion, et de Jérusalem il fait entendre sa voix; et les pâturages des bergers mènent deuil, et le sommet du Carmel est séché” (Amos 1.2).

Après que le service des deux prophètes est terminé et que le Seigneur pose Ses pieds sur la terre et la mer en faisant éclater Sa Voix, les 144 000 qui ont été scellés se trouvent sur la montagne de Sion (Apoc. 14.1).

C’est seulement à l’instant où le Seigneur rugit comme un lion que les sept tonnerres — non pas sept prédicateurs! — font retentir leurs voix.

“Et quand les sept tonnerres eurent parlé, j’allais écrire; et j’ouïs une voix venant du ciel, disant: Scelle les choses que les sept tonnerres ont prononcées et ne les écris pas(Apoc. 10.4).

Ce que les sept tonnerres ont dit n’a pas été écrit dans le livre de la prophétie — pas écrit, donc ne faisant pas partie des Saintes Ecritures — de la Parole de Dieu, Laquelle doit être lue, prêchée, écoutée et crue (Apoc. 1.3) Amen! Les prédicateurs ont le devoir de prêcher uniquement la Parole écrite de Dieu (2 Tim. 4.1-5). Pareillement pour la révélation de tous les mystères, la révélation ne se rapporte qu’à la Parole écrite. “Ce qui n’est pas écrit” demeure un mystère appartenant à Dieu, Lequel accomplira en son temps ce qu’Il a décidé et ce qu’Il a dit (Deut. 29.29). Lorsque l’Eternel a donné la loi, dans Exode 20, comme dans Job et les Psaumes jusqu’à Jean 12 et dans l’Apocalypse, la Voix de Dieu nous est décrite comme étant semblable au retentissement d’un coup de tonnerre.

Ceux qui ajoutent au témoignage pleinement achevé des Ecritures, y compris l’Apocalypse, sont menacés par Dieu de passer par la grande tribulation et d’en souffrir les plaies (Apoc. 22.18,19). Toute spéculation — y compris celle sur les sept tonnerres — reste ce qu’elle est, c’est-à-dire une supposition. Tout ce qui est prêché et écrit à ce sujet est tout à fait vain et provient de sa propre imagination. En réalité, personne ne connaît le contenu des sept tonnerres. Le Seigneur Dieu en a disposé ainsi, et par Son omniscience Il s’est réservé le temps de cet événement. Dans ce cas également Dieu sera Son propre interprète: Il fera arriver toutes choses conformément au développement qu’Il a ordonné.

Une “parole-clé” de plus lors de ce glorieux événement se trouve être le serment qui est prononcé.

“Et l’ange que j’avais vu se tenir sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, lequel a créé le ciel et les choses qui y sont, et la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de délai, mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il serait sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu aussi sera terminé, comme il en a annoncé la bonne nouvelle à ses esclaves les prophètes” (Apoc. 10.5-7).

Conformément aux chapitres 8 et 9 les premiers six anges avaient déjà sonné de la trompette. La sonnerie de trompette du septième ange qui n’a pas encore eu lieu est annoncée de manière toute particulière, parce qu’à ce moment-là quelque chose d’extraordinaire arrive. La formulation de l’Ancien Testament “ses esclaves les prophètes” indique également qu’il s’agit d’Israël et non de l’Eglise du Nouveau Testament, sinon la formulation employée aurait été “ses apôtres et prophètes” (Eph. 3.5 et suivants).

Le prophète Daniel eut le privilège de voir le terme du temps de la fin, de même que l’ange qui fit le serment. Daniel demanda: “Jusques à quand la fin de ces merveilles? Et j’entendis l’homme vêtu de lin qui était au-dessus des eaux du fleuve; et il leva sa main droite et sa main gauche vers les cieux, et jura par celui qui vit éternellement que ce serait pour un temps déterminé, et des temps déterminés, et une moitié de temps; et lorsqu’il aura achevé de briser la force du peuple saint, toutes ces choses seront achevées” (Dan. 12.6,7).

On ne peut saisir toute la portée de l’analogie de ces deux passages, mais elle ne peut pas être ignorée. Du temps de Daniel l’ange éleva ses deux mains parce que le petit livre ouvert n’était pas encore entre ses mains, et il jura par Celui qui vit éternellement. Dans l’Apocalypse il ne leva que sa main droite vers le ciel parce que dans son autre main se trouvait le livre mystérieux, et il jura par celui qui vit éternellement. Il fut révélé à Daniel que depuis le momentle serment fut prononcé, jusqu’à ce que la fin soit directement arrivée, le moment où la puissance du destructeur contre le peuple des saints aurait atteint son terme, il y aurait encore trois ans et demi. Dans Apocalypse 10.6 il est dit “qu’il n’y aurait plus de délai”. Les deux déclarations sont justes. C’est dès cet instant que commence le compte à rebours — jusqu’à la fin de cette civilisation.

Le Seigneur vient comme Ange de l’alliance et rugit comme un lion, puis ensuite Il Se révèle aux 144 000 comme étant l’Agneau, ce qui indique leur rachat. Déjà lors de l’ouverture du Livre mystérieux Il nous a été présenté comme un Lion et aussi comme un Agneau (Apoc. 5.5,6). Ensuite les élus d’Israël regarderont à Celui qu’ils ont percé (Zach. 12.10). Après que les deux prophètes aient terminé leur service, les élus se trouvent au complet sur la montagne de Sion. En même temps qu’Israël reconnaît le Messie, ils découvrent quelles sont les machinations de l’Antichrist, et l’alliance entre lui et Israël sera rompue (Dan. 9.27).

Après cela il y a encore trois ans et demi de grande tribulation, jusqu’à la fin de la période actuelle. Conformément à Apocalypse 11.15, la trompette du septième ange renferme la publication de l’établissement du Royaume, c’est pourquoi ici, au chapitre 10, nous sommes renvoyés au jour de l’établissement du Royaume, et que cela se trouve en rapport avec “la voix” du septième ange. Les six premières trompettes ne renferment que des jugements — aucune proclamation, aucune voix.

Aussi certainement que par “la voix” du septième messager des âges de l’Eglise tous les mystères ont été révélés, et que par elle l’Eglise sera amenée à son achèvement lorsque retentira le cri de minuit: “Voici l’époux; sortez à sa rencontre”, ainsi, lorsque retentira la septième trompette, a lieu la proclamation du Royaume.

L’ange du septième âge de l’Eglise, conformément à Apocalypse 3.11-22, apporte le dernier message du rétablissement, de la restitution. Par son ministère tous les mystères de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la Genèse à l’Apocalypse, sont révélés. Cependant, dans Apocalypse 10 il n’est pas question de plusieurs mystères de la Parole, lesquels devraient être révélés et amenés à l’achèvement, et cela en relation avec “… quand il sera sur le point de sonner de la trompette…”, mais il s’agit bien du “mystère de Dieu” qui sera alors achevé, et qui est Christ (Col. 2.3). C’est en ce mystère que l’ensemble de la réalisation des desseins de salut de Dieu trouve alors son achèvement. C’est la bonne nouvelle qu’Il a faite à Ses serviteurs, les prophètes de l’Ancienne Alliance, comme aussi à Ses apôtres et serviteurs du Nouveau Testament.

Ce mystère de Dieu a été publié à l’Eglise dès le commencement, comme Paul le dit: “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair…” (1 Tim. 3.16). Seulement Israël ne pouvait encore pas le voir. Mais alors il arrivera qu’ils reconnaîtront le mystère insaisissable de Dieu en Christ, leur Messie. A ce moment seulement il le leur sera révélé, et le voile qui recouvre leur coeur sera ôté (2 Cor. 3.15,16). Lorsque le septième ange, comme c’est annoncé au chapitre 10, fera retentir au chapitre 11 le son de la trompette, cela arrivera. Alors le royaume de Christ sera publié et le mystère de Dieu trouvera son accomplissement.

 

Jean mange le livre doux-amer

“Et la voix que j’avais ouïe du ciel me parla de nouveau et me dit: Va, prends le petit livre qui est ouvert dans la main de l’ange qui se tient sur la mer et sur la terre. Et je m’en allai vers l’ange, lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit: Prends-le et dévore-le; et il remplira ton ventre d’amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. Et je pris le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai; et il fut dans ma bouche doux comme du miel; et quand je l’eus dévoré, mon ventre fut rempli d’amertume. Et il me fut dit: Il faut que tu prophétises de nouveau sur des peuples et des nations et des langues et beaucoup de rois(Apoc. 10.8-11). Il ressort du contexte ce que veut dire “manger le livre”. Le prophète Ezéchiel nous relate une expérience semblable (Ezé. 2.8 à 3.3). Les deux fois il nous est montré symboliquement les hommes de Dieu mangeant le rouleau écrit, ce qui veut dire qu’ils doivent prendre en eux la Parole pour pouvoir ensuite La donner plus loin. C’est après cela que le Voyant prophétise aux peuples et aux rois de la part de Dieu. Remarquez bien: il n’est pas question ici de la publication de l’Evangile, mais il s’agit au contraire de prophétiser sur les peuples. Cela fait une grande différence. Les deux prophètes d’Apocalypse 11 ne prêcheront pas aux peuples; ils prêcheront à Israël, mais ils prophétiseront sur les peuples. Maintenant l’Evangile éternellement valable est prêché aux peuples en témoignage (Mat. 24). Alors que pendant le service des deux prophètes le AINSI DIT L’ETERNEL sortira à l’égard des peuples de la terre, lesquels seront frappés par de terribles plaies.

 



Apocalypse -- Chapitre 9

   

Apocalypse -- Chapitre 11