Lorsque le «SEIGNEUR» est cité ou qu’Il apparaît dans un contexte lié au plan du salut par exemple en tant que Fils de l’homme, Fils de Dieu, Fils de David, Agneau de Dieu, Souverain Sacrificateur, Intercesseur, et ainsi de suite, Il est montré auprès de Dieu en tant que Celui qui est devenu un homme, mais non pas en tant qu’une deuxième Personne divine. Ceci ressort clairement des passages bibliques correspondants.
Lorsque Jésus parle en tant que Fils de l’homme, alors le Père est plus
grand que Lui, car seul le Père connaît le temps et l’heure, et Il ne
fait alors que ce qu’Il voit faire au Père (Jean 5.19-20, et autres). Il
était Prophète, Il était Voyant. Il Lui était montré en vision les
choses qui étaient et ce qui allait arriver; il Lui fut même révélé les
pensées et les intentions des hommes: “Avant que Philippe t’eût
appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais”
(Jean 1.49)
“Jésus lui dit: Tu as bien dit: Je n’ai pas de mari; car tu as eu cinq
maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; en cela tu as
dit vrai… La femme lui dit: Je sais que le Messie qui est appelé le
Christ, vient; quand celui-là sera venu, il nous fera connaître
toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle”
(Jean 4.16-26). Il y a d’autres exemples encore.
“Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait
tous les hommes, et qu’il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît
témoignage au sujet de l’homme; car lui-même connaissait ce qui
était dans l’homme” (Jean 2.24-25).
C’est ainsi que s’est accomplie la parole écrite dans Deutéronome 18.18, comme l’expose Pierre dans sa deuxième prédication après Pentecôte: “Moïse déjà a dit: Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous l’écouterez dans tout ce qu’il pourra vous dire; et il arrivera que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple” (Actes 3.22-23). En tant que «Fils de l’homme», Il était le Prophète et le Serviteur (Es. 42.1-4, 52.13; Actes 4.23-31). En tant que «Fils de Dieu», Il est Rédempteur et Seigneur. En tant que «Fils de David», Il est «Roi». Il est Roi, Sacrificateur et Prophète.
Toute action de notre bien-aimé «SEIGNEUR», tout ce qu’Il dit, et tout ce qui est dit de Lui, doit toujours être considéré dans son contexte et dans la tâche correspondante qu’Il doit exercer. C’est pourquoi les désignations ne doivent jamais être échangées entre elles. Si dans l’Evangile plus de quatre-vingt fois il est question du «Fils de l’homme», c’est que cela doit rester ainsi pour toujours. Si c’est «Fils de Dieu» c’est qu’il appartient à ce texte, si c’est «Fils de David», c’est également ainsi, et ainsi de suite. Dans les Saintes Ecritures, tout est ordonné divinement dans chaque domaine selon le plan de rédemption.
Dieu ne s’est pas multiplié en Lui-même, Il est demeuré l’Unique. Au
travers de Son Fils, le Premier-né, Il a cependant, par l’engendrement
de l’Esprit, accomplit la multiplication spirituelle de tous les
premiers-nés. Ils ont été appelés à l’existence par la Parole de Vérité,
et ils ont expérimenté la nouvelle naissance (Jacq. 1.18; 1 Pier. 1.23,
et autres), et en tant que fils et filles de Dieu ils ont trouvé grâce
et ont été agréés.
“Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ” (Jean 17.3).
“Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une
intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous
sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ: lui est
le Dieu Véritable et la vie éternelle” (1 Jean 5.20).
Etienne L’a vu en tant que Fils de l’homme à la droite de Dieu (Actes 7.56). Jean L’a vu au milieu des sept chandeliers en tant que Fils de l’homme (Apoc. 1.13). Daniel L’avait déjà vu s’avancer en tant que Fils de l’homme (Dan. 7.13-14, et autres). Dans Sa tâche de Souverain Sacrificateur, de Médiateur et d’Avocat, nous Le voyons à côté de Dieu. Paul écrit à son compagnon d’œuvre Timothée: “Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus…” (1 Tim. 2.5).
L’apôtre Jean l’exprime en ces termes: “… et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste” (1 Jean 2.1).
Du point de vue de l’histoire du salut, dans le Nouveau Testament et
conformément au plan de rédemption de Dieu, le salut nous est accordé
dans le Fils. Malgré Son humanité, le Fils est devenu un véritable objet
de foi vivante pour les hommes. “Vous croyez en Dieu, croyez aussi en
moi” (Jean 14.1). Seul celui qui croit au Fils de Dieu, croit
véritablement Dieu. La foi vivante qui sauve n’est possible que
dans le Dieu révélé. Tout autre chose n’est que de l’activité
religieuse, et conduit à côté de Dieu. C’est uniquement dans le Fils
que le Père nous a rencontré, en Lui seul nous avons le Père.
C’est dans ce sens également que nous devons comprendre les passages
suivant: “Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec
tremblement; baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que
vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s’embrasera tant
soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui” (Ps.
2.11-12).
“… qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité
d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi
et votre espérance fussent en Dieu” (1 Pier. 1.21).
Le salut que Dieu nous donne est accordé à tous les fils et filles de
Dieu dans le Fils de Dieu. C’est pourquoi la condition
apostolique est également encore aujourd’hui: “Crois au Seigneur
Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison” (Actes 16.31).
Le salut est dans le Fils; Il est notre rédemption.
“Qui croit au Fils a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils
ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui”
(Jean 3.36).
“Et c’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle,
et cette vie est dans son Fils: Celui qui a le Fils a
la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie” (1 Jean
5.11-12).
“Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; celui qui
confesse le Fils a aussi le Père” (1 Jean 2.23).