Lobéissance
à ses parents est un sujet particulièrement important
dans ces temps de la fin. Premièrement il sagit pour
le véritable disciple de Jésus-Christ davoir réellement
au plus profond de son cur, le désir dêtre
dans une position différente que celle que lon prend
dans le monde. Dans la Parole de Dieu, la Bible, il nous est donné
lavertissement, afin de connaître de quelle manière
ce monde agit dans ces derniers jours. Le verset suivant est très
précis à ce sujet: Sache que, dans les derniers
jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes,
amis de largent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,
rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,
insensibles, déloyaux, calomniateurs,
(2 Timothée
3.1-3).
Dans ces temps, nous pouvons observer quotidiennement
que de plus en plus de jeunes sont devenus rebelles à leurs
parents. Cet agissement narrive plus seulement lorsque lenfant
devient adolescent, mais malheureusement aussi lorsque lenfant
est plus jeune.
La
principale raison qui nous est décrite dans la Bible est que
les générations précédentes et actuelles
ne se sont pas souciées de connaître le salut en Dieu
comme il est écrit dans Romains 1.28-32: Comme ils
ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a
livrés à leur sens réprouvé, pour commettre
des choses indignes, étant remplis de toute espèce dinjustice,
de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins
denvie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité;
rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons,
ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus
dintelligence, de loyauté, daffection naturelle,
de miséricorde. Et, bien quils connaissent le jugement
de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles
choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les
font.
Lorsque
Jésus donna Ses instructions aux douze apôtres, Il leur
annonça des actes encore plus graves qui seront commis: Le
frère livrera son frère à la mort, et le père
son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents,
et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause
de mon nom; mais celui qui persévérera jusquà
la fin sera sauvé (Matthieu 10.21-22). Ces actes
inhumains nous sont déjà relatés, au travers
de la presse écrite et de la presse en ligne, comme le fait
mention ce titre: «Il tue ses parents». En lisant le contenu
des articles de presse, nous pouvons aussi constater que les mobiles
de ces crimes sont parfois très futiles.
Notre
désir en tant quenfant de Dieu est de vivre conformément
à la Parole du Seigneur, en conséquence nous pouvons
lire et appliquer le commandement que Dieu donna à Son peuple
à ce sujet: Honore ton père et ta mère,
afin que tes jours se prolongent dans le pays que lEternel,
ton Dieu, te donne (Exode 20.12). Ce commandement fait partie
des dix commandements donnés par Dieu au peuple dIsraël.
Après des années derrance dans le désert
et avant dentrer dans le pays promis, ce commandement fut encore
rappelé au peuple dIsraël: Honore ton
père et ta mère, comme lEternel, ton Dieu,
te la ordonné, afin que tes jours se prolongent et que
tu sois heureux dans le pays que lEternel, ton Dieu, te donne
(Deutéronome 5.16). Moïse précise bien au peuple
dIsraël ceci: Apprenez-les, et mettez-les soigneusement
en pratique (v. 1). Il ne suffit pas de connaître
le commandement, mais de le pratiquer, car comme le dit Jésus
nous serons semblable à un homme prudent
(Matthieu 7).
Dans
le livre de Lévitique, lEternel parla à Moïse
afin quil transmette des lois au peuple, et parmi celles-ci
il dit ceci: Que chacun de vous respecte sa mère et
son père, et observe les jours de repos que jai prescrits.
Je suis lEternel, votre Dieu (Lévitique 19.3).
Ce
commandement nest nullement abrogé dans le Nouveau Testament,
mais il nous est rappelé, et comme il est écrit, celui-ci
contient une promesse: Enfants, obéissez à
vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton
père et ta mère (cest le premier commandement
avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps
sur la terre (Ephésiens 6.1-3).
Cette
promesse de vie est prononcée depuis le commencement car, dans
Exode 20 et Deutéronome 5, il se trouve déjà
la mention de jours prolongés de la vie. Il ne
sagit pas seulement de le mettre en pratique pour être
heureux et vivre longtemps sur cette terre, mais parce que cest
une chose agréable à notre Dieu, comme il est écrit
dans Colossiens 3.20: Enfants, obéissez en toutes
choses à vos parents, car cela est agréable dans
le Seigneur.
Nous
réalisons quil y a une promesse pour ceux qui choisissent
la voie de lobéissance, mais pour les personnes qui décident
de ne pas la suivre, ils se mettent sous le jugement comme il est
décrit dans la loi que lEternel donna par la suite: Celui
qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort
(Exode 21.15); Celui qui maudira son père ou sa mère
sera puni de mort (Exode 21.17). Dans Deutéronome
21.18-21 il est écrit: Si un homme a un fils révolté
et rebelle qui nobéit ni à son père ni
à sa mère, et reste insensible aux corrections quils
lui infligent, ses parents se saisiront de lui et lamèneront
devant les responsables de la ville à la porte de leur cité.
Ils déclareront aux responsables: Notre fils que voici est
révolté et rebelle, il ne nous obéit pas,
cest un débauché et un ivrogne. Alors tous
les hommes de sa ville lui jetteront des pierres, jusquà
ce que mort sensuive. Ainsi vous ferez disparaître
la souillure quentraîne le mal du milieu de vous. Tout
Israël en entendra parler et sera saisi de crainte.
Nous remarquons par ces paroles limportance de lobéissance
à cette loi divine ainsi que des conséquences subies
lors de la désobéissance. Bien sûr quactuellement
nous ne sommes plus sous lâge de la loi, nous sommes dans
lâge de la grâce sous le sang de Jésus qui
nous purifie, mais Jésus nest pas venu abolir cette loi,
mais laccomplir (Matthieu 5.17). Cest pour cette raison
que nous pouvons Lui demander Son aide afin de mettre en pratique
cette obéissance, ce respect, et que ceux-ci soient au plus
profond de notre cur.
Ce
respect envers nos parents nest pas seulement valable dans notre
jeunesse, mais aussi lorsque nous devenons des adultes. Dans le Nouveau
Testament, Jésus rappelle cette loi aux Pharisiens et hommes
de loi car ils lavaient interprétée à leur
convenance afin de trouver une excuse pour ne pas prendre soin de
leurs parents: Il leur répondit: Et vous, pourquoi
transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition?
Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui
qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais
vous, vous dites: Celui qui dira à son père ou à
sa mère: Ce dont jaurais pu tassister est une offrande
à Dieu, nest pas tenu dhonorer son père
ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit
de votre tradition (Mathieu 15.3-6). Il est aussi écrit
dans 1 Timothée 5.8: Si quelquun na pas
soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié
la foi et il est pire quun infidèle.
Jésus,
Lui-même notre Maître, sur la croix de Golgotha a eu ce
désir dhonorer sa mère, sachant quIl sen
irait avant elle de cette terre: Or, près de la croix
de Jésus, se tenaient sa mère, et la soeur de sa mère,
Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant
sa mère, et le disciple quil aimait se tenant là,
dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il
dit au disciple: Voilà ta mère. Et dès cette
heure-là, le disciple la prit chez lui (Jean 19.25-27).
Dans
la vieillesse des parents il nous est aussi ordonné de continuer
à accomplir le commandement: Ecoute ton père,
lui qui ta engendré, et ne méprise pas ta mère,
quand elle est devenue vieille (Proverbes 23.22).
Dans 1 Timothée 5.3,4 nous avons cette exhortation concernant
les veuves: Honore les veuves qui sont véritablement
veuves. Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, quils
apprennent avant tout à exercer la piété envers
leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce
quils ont reçu deux; car cela est agréable
à Dieu. Ces paroles sont claires et précises
et nous indiquent exactement ce que nous devons accomplir.
Jésus
était soumis à ses parents, malgré le fait que
Joseph nétait pas son père biologique: Puis
il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur
était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses
dans son cur (Luc 2.51). Nous avons un autre exemple,
cest celui dEsther qui avait été élevée
par son oncle Mardochée: Il élevait Hadassa,
qui est Esther, fille de son oncle; car elle navait ni père
ni mère. La jeune fille était belle de taille et belle
de figure. A la mort de son père et de sa mère, Mardochée
lavait adoptée pour fille (Esther 2.7).
Au verset 20, il est dit: Esther navait fait connaître
ni sa naissance ni son peuple, car Mardochée le lui avait défendu,
et elle suivait les ordres de Mardochée aussi fidèlement
quà lépoque où elle était
sous sa tutelle. Noublions pas quEsther
est la préfiguration de lEpouse de Christ.
Nous
devons bien comprendre que les choses que nous accomplissons sur cette
terre, par notre pensée, nos paroles et nos actes, montrent
ce qui se trouve dans notre coeur. Toutes ces choses sont mises en
parallèle pour ce qui concerne les choses spirituelles. Dans
1 Corinthiens 15.49 il est écrit: Et de même
que nous avons porté limage du terrestre, nous porterons
aussi limage du céleste. Lorsque nous narrivons
déjà pas à mettre en pratique la Parole de Dieu
dans notre corps terrestre, il ne faut pas croire ou simaginer
que nous pourrons le faire dans un corps céleste. Cest
réellement sur cette terre, dans notre corps terrestre, que
le choix de notre destination finale pour notre âme doit être
fait, comme il nous est dit: Aujourdhui, si vous entendez
sa voix, nendurcissez pas vos coeurs (Hébreux
3 et 4).
Par
la naissance terrestre, nous sommes des enfants dhomme, soumis
à nos parents; par la nouvelle naissance spirituelle, en acceptant
Christ comme son Sauveur, nous devenons des enfants de Dieu, soumis
à notre Père céleste: Mais à
tous ceux qui lont reçue, à ceux qui croient en
son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de
la chair, ni de la volonté de lhomme, mais de Dieu
(Jean 1.12,13). Bien-aimés, nous sommes maintenant
enfants de Dieu
(1 Jean 3.2). Nous sommes des fils
et des filles de Dieu par la foi dans Son uvre et nous avons
un Père céleste, envers qui nous devons toute notre
obéissance et notre respect.
Cela
ne signifie pas que nous devons abandonner la soumission à
notre père et notre mère, mais notre Père céleste
a davantage dautorité que nos parents terrestres. Jésus
Lui-même a dit: Ne saviez-vous pas quil faut
que je moccupe des affaires de mon Père? (Luc
2.49); et pourtant juste après il est dit: Puis il
descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était
soumis (v. 51).
Cette
position terrestre et spirituelle nous la trouvons dans la parole
de Malachie 1.6: Un fils honore son père, et
un serviteur son maître. Si je suis père, où
est lhonneur qui mest dû? Si je suis maître,
où est la crainte quon a de moi? Dit lEternel
des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez
mon nom, Et qui dites: En quoi avons-nous méprisé ton
nom?.
Au
commencement, dans le jardin dEden, il y avait cette relation
parfaite entre le Père Céleste et le fils, et celle-ci
a cessé lors de la transgression à la Parole. Mais Dieu
dans Sa grande miséricorde a pourvu pour le rétablissement
de cette relation saine entre un père et son fils. Dieu notre
Père a rétabli, au travers de Son fils cette position
spirituelle quIl avait avec Adam, et il en est de même
avec ceux qui sont devenus Ses enfants. Dans Jean 5 nous trouvons
cette relation parfaite entre le Père et le Fils. Car
le Père aime le Fils; Moi et le Père nous
sommes un.
Jésus
nous a montré lexemple de cette obéissance au
Père et cela jusquà la mort pour nous. Cest
lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté
avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications
à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été
exaucé à cause de sa piété, a appris,
bien quil fût Fils, lobéissance par les choses
quil a souffertes, et qui, après avoir été
élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux
qui lui obéissent lauteur dun salut éternel
(Hebreux 5.7). Lexemple dAbraham et son fils Isaac était
une préfiguration de ce que Dieu allait faire plus tard; Isaac
a aussi obéi à son père (Genèse 22).
Jésus
nous a montré lexemple de cette obéissance au
Père et cela jusquà la mort pour nous. Cest
lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté
avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications
à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été
exaucé à cause de sa piété, a appris,
bien quil fût Fils, lobéissance par
les choses quil a souffertes, et qui, après avoir été
élevé à la perfection, est devenu pour tous
ceux qui lui obéissent lauteur dun salut éternel
(Hebreux 5.7). Lexemple dAbraham et son fils Isaac
était une préfiguration de ce que Dieu allait faire
plus tard; Isaac a aussi obéi à son père (Genèse
22).
Lenfant
doit accepter que les parents aient la responsabilité denseigner
cette obéissance, et cela passe par des remarques, des corrections,
même si celles-ci semblent, toujours aux yeux de lenfant,
injustes. Il en est de même de notre Père céleste
qui corrige Ses enfants par diverses épreuves; cela est nécessaire,
pour notre bien, car cest fait par amour même si cela
semble le contraire. Les paroles suivantes sont très claires
et précises: Et vous avez oublié lexhortation
qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne
méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas
courage lorsquil te reprend; Car le Seigneur châtie celui
quil aime, et il frappe de la verge tous ceux quil reconnaît
pour ses fils. Supportez le châtiment: cest comme des
fils que Dieu vous traite; car quel est le fils quun père
ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment
auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes,
et non des fils. Dailleurs, puisque nos pères selon
la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés,
ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre
au Père des esprits, pour avoir la vie? Nos pères
nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon;
mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions
à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment
semble dabord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il
produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés
un fruit paisible de justice (Hébreux 12.5-11).
La
folie est attachée au coeur de lenfant; la verge de la
correction léloignera de lui (Proverbes 22.15).
Népargne
pas la correction à lenfant; si tu le frappes de
la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres
son âme du séjour des morts (Proverbes
23.13-14).
La
verge et la correction donnent la sagesse, mais lenfant livré
à lui-même fait honte à sa mère
(Proverbes 29.15).
Celui
qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, mais celui
qui oublie la réprimande ségare (Proverbes
10.17).
Heureux
lhomme que Dieu châtie! Ne méprise pas la correction
du Tout-Puissant (Job 5.17).
Mon
fils, ne méprise pas la correction de lEternel, et ne
teffraie point de ses châtiments (Proverbes
3.11).
Cette
correction ne doit pas se faire dans lexcès, sans quoi
elle sera rendue inefficace. Les parents ne doivent par dominer sur
leurs enfants, mais les conseiller avec amour. Les passages suivants
nous lindiquent clairement: Pères, nirritez
pas vos enfants, de peur quils ne se découragent
(Colossiens 3.21); Et vous, pères, nirritez
pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les
instruisant selon le Seigneur (Ephésiens 6.4).
Dans
les Proverbes, nous trouvons plusieurs passages écrits par
Salomon qui avait demandé la sagesse à Dieu qui le lui
a accordée:
Un
fils sage écoute linstruction de son père, mais
le moqueur nécoute pas la réprimande
(Proverbes 13.1).
Linsensé
dédaigne linstruction de son père, mais celui
qui a égard à la réprimande agit avec prudence
(Proverbes 15.5).
Un
fils sage fait la joie de son père, et un homme insensé
méprise sa mère (Proverbes 15.20).
Un
fils insensé fait le chagrin de son père, et lamertume
de celle qui la enfanté (Proverbes 17.25).
Les
corbeaux des torrents crèveront lil de celui qui
se moque de son père et qui méprise lenseignement
de sa mère, et les petits de laigle le mangeront
(Proverbes 30.7).
Ecoute,
mon fils, linstruction de ton père, et ne rejette pas
lenseignement de ta mère; Car cest une couronne
de grâce pour ta tête, et une parure pour ton cou
(Proverbes 1.8,9).
Mon
fils, garde les préceptes de ton père, et ne rejette
pas lenseignement de ta mère. Lie-les constamment sur
ton coeur, attache-les à ton cou (Proverbes 6.20-21).
Que
ton père et ta mère se réjouissent, que celle
qui ta enfanté soit dans lallégresse!
(Proverbes 23.25).
Lorsque
nous pouvons réaliser que nous marchons sur une mauvaise voie,
il est nécessaire de rétablir cette relation saine avec
son père, sa mère. Le premier sentiment qui vient à
la pensée, cest le questionnement au sujet du pardon.
Pour nous aider, Jésus nous a donné une merveilleuse
parabole dans Luc 15.11-32, cest celle du fils prodigue. Le
fils avait rompu cette communion avec son père, mais revenu
dans son bon sens, il décida de retourner vers son père
et lui dit: Mon père, jai péché
contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne dêtre
appelé ton fils (v. 21). Il avait pris conscience
que non seulement il avait fait du mal à son père terrestre,
mais aussi à son Père céleste. Le père
attendait cet instant, car il observait le chemin. Comme il
était encore loin, son père le vit et fut ému
de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa
(v. 20). Dans le Psaume 103.13 il est écrit: Comme
un père a compassion de ses enfants, lEternel a compassion
de ceux qui le craignent. En ce qui concerne cette position
spirituelle de communion avec notre Père céleste, il
en est de même lorsque nous agissons comme lenfant prodigue,
le Seigneur nous dit: Revenez à moi, et je reviendrai
à vous, dit lEternel des armées. Nous pouvons
revenir à Lui en toute confiance, car il nous est dit quEn
lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission
des péchés, selon la richesse de sa grâce
(Ephésiens 1.7) Dans Romains 6.23, il est écrit: Car
le salaire du péché, cest la mort; mais le don
gratuit de Dieu, cest la vie éternelle en Jésus-Christ
notre Seigneur.
Que
le Seigneur accorde Son secours à chacun, enfants et parents,
afin que la paix soit dans les familles et que le Seigneur soit glorifié
par lobéissance à Sa Parole, car: Ne
savez-vous pas quen vous livrant à quelquun comme
esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui
à qui vous obéissez, soit du péché
qui conduit à la mort, soit de lobéissance qui
conduit à la justice? (Romains 6.16).