“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE

MARS 1972

 


 

Je salue cordialement tous les lecteurs de cette lettre par la parole de Zacharie 8.9:

“Ainsi parle l’Eternel des armées: Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes qui parurent au temps où fut fondée la maison de l’Eternel des armées, où le temple allait être bâti”.

Au temps où le peuple d’Israël revint de l’exil de Babylone, le Seigneur avait parmi eux Ses serviteurs et prophètes. Ils faisaient connaître à ceux qui étaient revenus les promesses destinées au temps dans lequel ils vivaient. Nous avons là une indication prophétique pour notre temps, car nous aussi, nous sommes sortis de la captivité des organisations, et nous pouvons nous réjouir dans la merveilleuse liberté des enfants de Dieu. Plus aucun ne règne maintenant sur l’autre, mais c’est le Seigneur Dieu qui règne sur nous tous. Par la proclamation des promesses divines de la parole prophétique, les vrais enfants de Dieu ont retrouvé un nouveau courage.

Il est dit de notre Seigneur Jésus: “… car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes” (Marc 1.22).

Il enseignait avec l’autorité divine. La même autorité divine se trouve dans l’enseignement des apôtres et des prophètes. Dans Actes 13, nous voyons la puissance de Dieu se manifester avec Paul par l’autorité de l’Esprit. Il est dit au verset 12: “Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant frappé de la doctrine du Seigneur”.

Nous vivons dans un temps où non seulement Il a pierre fondamentale, le fondement de la maison de Dieu est placé, comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 3.10, mais où aussi la Pierre de Faîte va être posée. C’est déjà là que va être manifesté si nous avons bâti ou non sur le fondement posé au commencement du christianisme. Celui qui veut que son oeuvre subsiste à l’épreuve du feu, celui-ci se laisse conseiller et bâtit conformément à la précieuse Parole de Dieu qui a été véritablement épurée. Celui qui se soumet à l’épreuve du feu du Saint-Esprit et qui subsiste, sa foi sera trouvée plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu (1 Pier. 1.7).

En rapport avec cela, nous trouvons cette merveilleuse parole de Zacharie 4.7: “… et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations: grâce, grâce sur elle!” (Darby).

LE SEIGNEUR JESUS-CHRIST EST LE FONDEMENT

Il est la Pierre d’Angle et la Pierre du Faîte. Il est le Premier et le Dernier, l’Alpha et l’Oméga. En tant que Pierre du Faîte, Sa véritable place doit être manifestée dans la maison de Dieu qui est l’Eglise du Seigneur. Paul écrit dans 1 Timothée 3.15: “La maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui, de la vérité”.

Pierre nous conduit également à être des pierres vivantes pour édifier une maison spirituelle, dans laquelle Jésus est la Pierre Angulaire et la Pierre du Faîte. Hors de Lui, il n’y a point de salut. C’est remplis d’espérance que nous Lui disons: “Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur”. Il est le Chef et le consommateur de la foi.

Sous la puissante action du Saint-Esprit, au commencement de l’Eglise du Nouveau Testament, Jésus-Christ fut placé comme Pierre Angulaire. Les scribes étaient ceux qui bâtissaient en ce temps-là, et ils Le rejetèrent; mais pour les apôtres, Il était choisi et précieux, car ils avaient compris la Parole prophétique de ce temps-là, et ils avaient vu l’accomplissement des promesses. Ils avaient reçu force et courage par la confirmation de la Parole révélée. Dans notre temps également, les scribes ont rejeté la Pierre du Faîte. Ils sont pareils à des gens qui bâtissent leur propre maison, mais qui ne veulent pas se laisser enchâsser dans la Maison de Dieu comme des pierres vivantes. Cependant, les vrais enfants de Dieu ont entendu les promesses pour ce temps et ils les ont reçues.

Ils voient JESUS-CHRIST, le Seigneur élevé, la Tête de l’Eglise, comme étant la Pierre du Faîte.

L’APPEL DE DIEU

J’aimerais faire ressortir que la Parole de Dieu a une valeur éternelle pour tous ceux qui la croient et l’acceptent. Ne l’oubliez pas! C’est à vous tous que cet appel s’adresse: “Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes…”.

Dieu n’a pas employé les scribes pour proclamer ses promesses, mais Il a pris Ses serviteurs les apôtres et les prophètes qui, sous la direction et par l’inspiration du Saint-Esprit, proclamèrent la révélation divine. Tous ceux qui la crurent et l’acceptèrent prirent de nouvelles forces. Ils sont forts et bien décidés à suivre le Seigneur sans se laisser retenir par quiconque, car la Parole de Dieu est devenue pour eux une révélation vivante, et elle est ancrée dans leur coeur.

Le Seigneur Dieu dit à Josué les mêmes paroles: “Fortifie-toi et prends courage…”.

Josué avait entendu de la bouche do Moïse les promesses de ce temps-là. Le Seigneur le fortifia encore une fois par ces paroles: “Fortifie-toi et prends courage! Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras”.

C’est une merveilleuse exhortation pour chaque enfant de Dieu, car nous avons aussi entendu les promesses pour notre temps, et le même Seigneur nous dit: “Fortifie-toi et prends courage!”.

Nous savons que cette parole est valable pour nous aujourd’hui. Nous ne devons pas nous effrayer, ni nous décourager, car le même Seigneur qui nous a donné Ses promesses est avec nous dans tout ce que nous entreprendrons conformément à Sa Parole. Le pays de la promesse se trouve devant nous, et avec l’aide de Dieu nous atteindrons le but. Loué soit Son Nom merveilleux qui est au dessus de tout Nom!

QU’ARRIVERA-T-IL EN 1977?

On me questionne toujours à nouveau sur la signification, dans le plan du salut, de l’année 1977. Je dois reconnaître que cela me serait plus agréable de répondre à d’autres questions. Il ne s’agit pas de fixer une année dans laquelle quelque chose doit arriver, mais bien plutôt de se préparer pour le retour de Jésus-Christ. Une fois, Jésus dit à Ses disciples: “Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins…”.

Cette déclaration de Jésus montre bien à quoi nous devons tendre, et ce qui est important, car ce n’est pas en connaissant et en fixant un temps que nous trouvons, de la force, mais au contraire comme il est écrit: “… vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous,…”. Ce dont nous avons besoin, c’est de la puissance du Saint-Esprit — le revêtement de la Toute-puissance divine.

Il est certain que frère Branham a attribué une signification toute particulière à l’année 1977. Mais il s’agit de la placer dans le bon contexte. Avant de répondre d’une manière plus détaillée à cette question, je me sens conduit par le Saint-Esprit à insister sur les paroles d’Actes 1.4-11. Je prie chacun de prendre très au sérieux ces paroles de Jésus avant Son ascension. Après Sa résurrection, Jésus s’était montré vivant parmi Ses disciples, et Il leur avait donné Ses dernières instructions. Il est écrit, au verset 4: “Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis…”. Ce n’était pas un bon conseil, mais bien un ordre, car il est textuellement dit: “… il leur commanda de ne pas partir de Jérusalem…”. (Darby). Jésus donne encore plus de force à cette promesse en disant: “… car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit”.

Les disciples avaient ainsi une idée de la plénitude qui viendrait sur eux lorsqu’ils seraient baptisés du Saint-Esprit. Leur question avait été: “Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël?”.

En tant que Juifs, ils avaient le droit de poser cette question. Aujourd’hui nous dirions: «Seigneur, est-ce en ce temps qu’aura lieu l’enlèvement?». La même réponse de Jésus est aussi valable pour nous: “Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments…” (Act. 1.7).

Je ne sais si ce genre de réponse plut beaucoup aux disciples! Jésus ne consentit pas à dire un seul mot sur cette question. Cela nous en dit assez. Qu’aurions-nous pensé de cela et qu’en aurions-nous retenu? Quelle est aujourd’hui notre réaction?

Jésus releva les choses dont les disciples avaient besoin. Il passa outre à leur question et revint à son propre thème.

Je trouve cela merveilleux! Jésus ne se laisse pas conduire dans un thème qu’on Lui propose. Non, Il sait ce qui est nécessaire. Il confirme la promesse par ces paroles: “Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous…”. Ces paroles sont les dernières que Jésus prononça avant son ascension, car il est dit textuellement: “Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux”. De nos jours, Jésus insiste sur la même promesse.

Si nous lui demandions: «Quand est-ce qu’aura lieu l’enlèvement, ou, quand établiras-Tu Ton Royaume?». Sa réponse demeurerait la même: “Ce n’est pas à vous de connaître…”.

Je suis persuadé, devant la face de Dieu, que nous devons, en tant que disciples du Seigneur, garder dans notre coeur, porter et suivre toutes les Paroles de Jésus. Aucun de ceux qui veulent avoir part à l’enlèvement ne peut échapper aux exigences de la préparation. Jésus met indéniablement l’accent sur l’importance de recevoir la promesse du Père qui est la puissance du Saint-Esprit. C’est en effet uniquement par la force spirituelle que peut être réalisé un renouvellement intérieur: la nouvelle naissance, qui est un revêtement et une préparation.

Dans Luc 24.48,49, Jésus insiste également sur cette promesse en disant: “Vous êtes témoins de ces choses. Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtu de la puissance d’en haut”.

Les hommes ont leurs théories, mais Dieu a Ses plans qu’Il met en pratique Lui-même parmi Son peuple. Les conditions que Jésus présenta alors sont encore valables aujourd’hui. Nous voulons insister là ou Il insiste, et faire ressortir ce qu’Il a voulu faire ressortir. Pierre dit, en rapport avec la réception du Saint-Esprit: “Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera”.

Frères et soeurs, c’est la Parole de Dieu. C’est là qu’il faut faire entendre le cri de détresse. C’est pour cela que doivent monter les prières jusques à Dieu, car — chacun doit le savoir — Dieu se tient dans Sa Parole. Il est avec Ses promesses. Nous devons nous souvenir de Ses déclarations. Il est fidèle, et Il donnera davantage que tout ce que nous pourrions imaginer et demander. Nous pouvons déjà maintenant L’en remercier!

DECLARATIONS DE FRERE BRANHAM AU SUJET DE 1977

C’est avec l’aide de Dieu que j’essaie de rendre ce que frère Branham a dit, à propos de l’année 1977. Déjà dans la circulaire précédente, je faisais voir qu’il ne s’agissait pas de fixer une année particulière; mais bien de se préparer pour le retour de Jésus-Christ. D’autre part, frère Branham a bien placé cette année devant nos yeux. Du 5 au 11 décembre 1960, il prêcha sur les lettres aux sept Eglises; et ces prédications furent, plus tard et avec sa collaboration, rédigées par le Dr L. Vayle pour éditer un livre. Il ne me restait plus qu’à écouter à nouveau les prédications sur les bandes magnétiques originales de l’Exposé des sept Ages de l’Eglise. Les trois déclarations suivantes, qui concernent notre thème, se trouvaient sur ces bandes.

1° Dans la prédication sur l’Eglise d’Ephèse, frère Branham donne un aperçu et fait une classification de tous les Ages. Il dit littéralement:

«L’Age de l’Eglise de Laodicée a commencé en 1906. Je ne sais pas quand il se terminera, cependant je prédis que jusqu’en 1977 il sera terminé. Je prédis (le Seigneur ne me l’a pas dit). Je le prédis à cause de la vision que le Seigneur m’a montrée il y a quelques années».

2° Dans la prédication sur l’Eglise de Thyatire, il dit:

«… alors, je regardai à nouveau, et vis les Etats-Unis brisés en morceaux. Rien ne demeurait de reste. C’était le AINSI DIT LE SEIGNEUR. Alors, je prédis sept choses dont cinq sont déjà accomplies. Je dis que quelque chose comme des troncs se consumant et des rochers volant en éclat me firent montrés. Les Etats-Unis se trouvaient dévasté, aussi loin que je pouvais le voir, du lieu où je me trouvais. Je dis alors: Compte tenu des rapides progrès de ces temps, ceci s’accomplira entre cette année 1933 et l’année 1977».

3° Dans la prédication sur l’Eglise de Laodicée, il dit:

«Nous croyons que l’Age de l’Eglise de Laodicée a commencé en 1906. Je prédis — pensez à cela! (particulièrement vous qui entendrez les bandes magnétiques) — je ne dis pas que ce sera ainsi, je dis uniquement à l’avance, que d’ici 1977 cela arrivera à la fin. La deuxième venue de Christ et l’enlèvement peuvent arriver à toute heure. Je peux me fourvoyer sur une année, ou vingt ou cent ans. Je ne sais pas, je le prédis seulement».

Je me suis donné la peine d’écouter soigneusement les bandes, et je n’ai pas trouvé que la déclaration faite dans le livre sur l’Exposé des sept Ages de l’Eglise, brochure n° 8, page 7, soit formulée de la même manière que sur les bandes. Il est écrit sur le livre que le Millénium commencera en 1977. Cette citation ne se trouve pas textuellement sur la bande. Je me suis adressé au Dr L. Vayle pour éclairer la chose, et dans sa réponse du 17 janvier 1972 il écrit:

«Bien que ce soit moi qui aie choisi les mots, je n’ai eu que la pensée d’exprimer ce qui était venu de lui (par “lui”, il voulait dire frère Branham)».

Des trois citations que fit frère Branham sur l’année 1977, il ressort uniquement que cet Age de l’Eglise se terminera à ce moment-là, et que les Etats-Unis seront détruits. Cependant, cela ne veut pas dire qu’en ce temps-là commencera le Millénium.

Sur la base du fait que frère Branham faisait souvent ressortir l’année 1977, nous concluons que ce sera une année d’une grande importance. En ce qui concerne le retour de Jésus-Christ, nous croyons conformément aux Ecritures qui disent que la deuxième venue de Christ, et l’enlèvement, peuvent arriver à n’importe quel moment. J’espère que par ce court exposé tous les lecteurs auront été aidés dans la compréhension de ce sujet.

LA BONNE POSITION

Le retour de Jésus-Christ appartient à la doctrine fondamentale des Saintes Ecritures, c’est pourquoi nous y croyons. Nous sommes très reconnaissants au Seigneur pour la révélation de Sa Parole et pour l’accomplissement de Ses promesses. A cause des signes que Jésus-Christ nous donna Lui-même, nous reconnaissons, au signes des temps, que nous nous trouvons très proches du retour de Christ. Dans la parabole du figuier, par lequel le peuple d’Israël, qui devait être rassemblé et devenir une nation, est typifié, nous lisons cette parole: “Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive”.

Nous vivons indubitablement dans la génération dont parlait Jésus. Le figuier est en fleur, et les croyants relèvent la tête, car ils savent que leur délivrance s’approche. La bonne position pour un enfant de Dieu consiste, dans notre temps, à être journellement prêt à rencontrer le Seigneur. Dans Matthieu 25, le Seigneur Jésus donne une indication par ces paroles:

“Alors, le Royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux”.

Ainsi les véritables croyants ne seront pas entièrement surpris. Ils entendent l’appel, se lèvent et préparent leurs lampes, remplissent leurs vases avec de l’huile et vont à la rencontre de l’époux. Il est dit cette parole merveilleuse: “… celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces…”.

Afin que l’Ecriture soit accomplie, il faut qu’il y ait aussi, parmi les croyants, de ceux qui disent: «Mon Seigneur tarde à venir».

Ce sont également des personnes qui parlent du retour de Christ, mais qui n’ont cependant pas compris qu’Il se trouve tout proche. Nous devrions nous remémorer les uns aux autres cette parole que Paul, déjà en son temps, disait aux croyants: “Maranatha!”. Ce qui signifie: “Le Seigneur vient!”. Voyez, l’Epoux vient, préparez-vous à Le rencontrer. Amen! “Oui, viens Seigneur Jésus!”.

Agissant de la part de Dieu.
E
. Frank

 



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